Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1918, 18 Janvrier. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 24 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/pc2t43kt3x/
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Le Bruxe Hou DIX CENTiMfcS JOURNAIy QUOTIDIBIV IHDEPEJND ANT ABONNEMENT Bruxélles - Province - Etranger te- obonnemcnts sont recus eiciusivemcnï par tous lei PURÜAUX DE POSTES. Les réclamations concernant les nbonnenients doivent Itre adrejsées exclujivenunt «u bureau ile poste qui « déllvré 1'abonnenient, PRIX DES ABONNEMENTS : * S mois • 2 mois 1 mois: Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3,00 TIRAGE : 125,000 par jour ANNONCES Faiis divers et Echos ....... LaHgnc.fr. 500 I Nécrologie . ... 300 Annonces eommerciales 2.00 Annonces financières 2.C0 PETITES ANNONCES. , . La grande ligne. 2.00 | Rédacteur en chef : Resé ARM AND Rédaction, Administratlon, Publicité, Ventc : BRUXELLES, 33-35, rue de Ia Caserne TIRAGE : 125,000 par jour COMMUNIQUÉS OFFICIELS ALLEMANDS BURIJN, 17 janvier (OjfioelJ, midi; xiie«tre aa la guerie de 1'Ouost. " Group© d armee du feld-maréchai général prince fcéritier Ruppreeht de Bavièra : et du Oroupe d'armée aa prince Lmoérial allexnand : Pas d'opêraiion de quelque envergurs. Dans de nombrcux &éciC.urs du front, engage- \ mfints do reconncttssancc. Au, no>~d de Pas-tchendaele, d la Scarpe, prés de V endhuüle et de S'i-Qusniin, que'ques Anglwit furent faits prisonnicrs. Tfeéatre r>e la guerre a 1'Est. It'icn de nouveau. jfio. en Macédoine. Dans la bouclé de la Gzema urne aetion d'ar-tillene renforcée a pcrduré. ïhoti i ue lei &u-Aivj italien: La situation ne s'cst jms modifiée. Au cours de leurs attaques wfriio.ueuses et nehe$ en per-tes, U's IUihens ont perdu, les 14 et 15 janffier, comme jtruonniers, 12 off,ciCrs C[ plus de 300 solda-s. BEIÏLIN, 16 janvier (Officie! du soirj; Sur le versant ouest du Monie Pcrlica, phi-tteurs attaques rtiliennes ont échoué l'aprés-midi. Des 'Jitlrcs théêJres de la guerre, r,en de nouveau. S' r mer: BERLIN, 17 janvier (Offidel): En dépit d'une énerg.que dêfense exêcïitêe par tous les moyen*;, 21,000 tonnes de tonnage morehand brut sont de nouveau tombées vic-times de nos soiis-marins sur le ihédtre de la guerre sep.entnonal. A celte occasion, un va-peur anglaas d'environ 4,000 tonnes fut tor-jtillé au d'un convo'i particu) ifrement protégé par une fortc couverture de chalutiers a vapsur, a la suite d'une attaque habilement menée. La plupari des navires é>ta±eni for'fi-nient chargés. BELLIJ, 16 janvier (Offiolel) • Dans la nuit du 14 au 15 janvier, des forces de com bat mwalcs aVeinandes légères cntre-prireni un raid deins la mer du, Nord septen-. tnonat e. Blies ne rencontrère-nt nk paisseaux de guerre cniiemis, ni navires marchctnds, b.en qu'ohs se fussenl avancées j-usque tout prés de la cóte angla'-se. En eet endroit, ciles ptïrCnt sous ttn feu d'artii<en& eff.caee a tourte dh-tance, de plus de 300 coups de canon, des ins-tallahons de poris importants qu'e'des ont pu Hen observer, • 'aüïkscSien, VlÉNNEr 16 janvier: Sur le hau.-pïatmu d'Asiayo, une attaque en-iiem^e a é 'é rep'Jussée d l'oueet du col del Rosso. Sur la lirenta, les Itaiicns n'oni continué leurs vaines a.taques que dans l'après-mi-d>. Sur le versant occidciiial du Moute Perticat l'adv-rsure ausailttt d irois repr ses nos lignes, tnü'.s^cliague fvis son assaut vint s.e bnser avee de iourdes p-crU's sous le feu de no'.re arwle-fie et de nos mitrailleuses. Au sud du Mon-te Fontana Secca, dc$ tentatives d'aitaque enne-inies ont é.é étouffée$ dans L'ccuf. Sur le P'ave inférieur, cqmbais d'artillerie fréquents et ani-fnés. CQMMUmQMES DES ARtëiEES DE L'EftTENTE FRANCAIS 'PARIS, 16 janvier (OfficM), 3 h. P.M.: R.en a signa, er au cours de la nuit en-dehors d'une canonnade askez vwo en A isnee ent re la Thur et la Doller. Le cldffrO des pr<sonniers que nous avons fai s au cours du coup de midi dans la région de Bad.onvd!er, dépasse la quarantaine, dont un officier. PARIS, 16 janvier (Officiel), 11 h. P.M. : Faible activlté d'ar.i.lerie sur tout le front. Dans ia région a l'est de St-D,é, un coup de wain ennemi sur un de nos pctUs postes a com-plètement échoué. Armée d Oriënt; Actions d'artillerie Iassez vives de part et dautre dans la bouclé de la Czema. Des patroui'les bw g-ar^s ont été re-poussées sur le front serbe. Aucun événement important sur le reste du front. ITALIEN EOME, 15 janvier (OffieielJ; Prés du mon-.e Assvlone, la bataille a repris hier midi. Nos iroupes, puissamment appuyées par uotre artillerie, ont vail amment pr.s l'of-fensive dans le bul d'améliorer leurs lignes au nord de l'Os.er la de Lepre, a l'entrêe clu val Ces Ma. Ma gré la rcsis:ance achamée de l'ennemi, nous avons réussi d faire de bons pro-grès et ü tui infliger de graves pertes. Nous avons fa.t prisjiin.ers des officiers, parmi ies-gue-s un licuienant-colonel, amsi que 283 sol-da ts. Prés de So'arolo, dans le sai lant du front, nos hardis dé.achcmen'.s ont exécuté un mouvement towrna.nl et oni réussi a attaquer l'en-nemi par surprise avee une énergie adnityable. 'Nos solda.s ont péné rè dans fa tête de pont et ont ercpulsé Vehn&im de quelques tranchées; ils ont enstti e repoitssé d'une manière meur-tricre ptusieurs contre-attaques. Nous avon-s fait pfnonuicrs deux officiers et 43 hommes; en oidre, nous nous sommes emparé de deux mor-tiers de tranchée et de pludeurs mitrai leusCs. Pour le r£&te, canonnadesl plus violentes des ; 'deux cólés de la vaJlée de la Brenta. Nous avons exécuté une heureuse opération de pa-iromllt en amant dn Pon.e Priepa. Au nord dv monte Melago, dans kt vaTil'ée de la Siigana et au sud du Grappa, nous avo?is « defcendu tro s avions 'ennernh au cours de com- ba.s aériens. Un autre est tombé sous le feu de nos canons de dcfense prés d'OrmeUo. Les avia.eurs britanwques ont descendu deux auti\s ap-pareJ.s enn-emis prés de Oodonie. Nos hydroavcons ont eff>tac<hnent bombarde v<'ts midi des mouvements de trmipes le long du Puive inférieur. ANGLA1S I LONDRES, 15 janvier (Officiel) : llier d l'aitbe, nous avons repoussé une éner-ffique attaque pnmon^ée par l'enne mi au nord-Cfi d'Armentières. La nuii dermère, nous avons attaqué les tran-ehées enne mies étabhes au nord de Lens et bombarde des voies de cornmun.cation enire tcs tranchées al emandes. Nous avons fad quelques prtsonniers; en <ru re, uous nous sommes emphrés d'une rnilraüleuse. Par ceiUeurs, r/en d signaler. La nuit dermère, la iille de Yarmouth a été bombardée par Vennemi du cóté de la mer. La canonnade a commencé a 10 h. 55 du soir et a duré cmq tmnutes envaon. JJne vmgtaine de grenades sont tombées dans la tnlle. Les rappor, is de po ice signatent que trois personnes unt été tuées ct dix bles ées. LCs dégdts maté-riels ne stmt pas importants. Dernieres Dépêches Arrestation de M. Gaillaux Nouveanx détails. Bale, 17 janv. — L'Agcn-co Havas amncu.-co, complémeiitairemcnt: « Le juge ct'instruc-tion, oapitaine Boucharden, n'roUarogera a . nouveau Caillaux que dtacs queilqmes jours, lorsqu© les document s attendius d1'Italië et d'Amérique seront arrivés. Mardi après-micli, 1'expert-comptable a été mis en possossion du dossier Uaiüaux, afin d'établir exacte-ment le montarut do sa/ forttmie, rorigine des fonds se trouvarat en sa possesskm. et la „es-tiaatian des fonds dont Pincuilpé s'est »6-paré au début des hostilités. » On lit dans lc « Petit Journal »: « JS'ous croyons savoir que OleaiieQcaau ne répontlra pas aux iriterpellatdons redatives k 1'affaine Caillaux. Si une questioa est posée au gouvernement et qu'am débat a'engage bui' la fixation d'une date pour la discussion, Je gouvememnet se bomera a dóclaror qti'il n'a riatawte rai* :n do s'ijamïiiscier diiES heb actiooi judiciaii'c. Les ministres ne s'occu-pent pas de 1'affaire Caillaux. Sc al 1© ministro do la justice, en tant que elief suprème do la justice miliatire a eu conraissance des divers es dépcêhes écliangées emtase les gou-vemements, et il se contenta do les fcrams-mettee au oapitaine insü'ucteur Bouchardon. Une ijaterpellatioD. soclaliiste è la Chainbre francaise sur l'aesdra Caillaux. Bale, 16 janv. (Iïavas). — Le dópu ó sccia-liste Laf011a interpsKé mardi le gouvernement, conternant les mesnr s a pr&ndre par cclui-ci concerr.ant ks regies juridiqje-s lora des psrqusitioais. II affirine que lies pCi"-quisit.ons en Italië n'ont pa9 étó elfecruéns se-lon les regies. Une fornvaU.ó a été néghgée, no-tamment ia présencfi de 1'Micii'pc, quu n'a pu contcfiter la valeur des éca-its trouvés. L® eous-secré.aire d'Etat au minis.èns de lal justice dé. elara: «Lorsqu'il y a quelque® jours, 'Jhis-toire du tréeor en Italife fut cioinnue, le jug® d'instruction a demandé 1'institu.ioai d'une eom-mission d'enquê.e, desuande tranEmifl; sak>n les régies du droit des g?ns, a un gouvernement étranger. A par.ir de a jnoment, 1'insöuction mcombaat aux autscri.és judiciaixes de d pays. Le mesure a donc été pKse oomformémenb aux dispositions légales. L'extrêmS-gauohe protes-ta cautie oetie manière da voir, tandis que la majorité de la Cliambre obssrva le cal me. Cle-meanoaau oonfirma (naturellem-eint!) ks déola-rations du eous-s-oi'étaia-e d'Etait et dit enrtre au-ta-ea: « Le gouvernement itaÜen esi un gouver. iiiement liMiorabie et nous n'avons pas le droit de aispec.er ks autorités italieniies et de croire a une illéga-lité de l^iu- part! » L'interj>e!la-t'on fut dóturée par un o-rdi-e du jour voté par 369 voix contre 105. Un© n.ouveile arrestation dans 1'affaire Caifüaux. Da Paris . L'agenoe Havas annonce que M. Comby, qui est impliqué dans 1'affaire CaiUauxj a étó a.rrêió mardi soir, dans le cabinet du oom-missairö diï poiice I'ieoJet, ou il avait é é oexn-vcqué pour fournir dss renseignenieiitfi. Les pourpai'lers en Allsmagiie. BerRn, 17 janv. — Du « LokaJ-Anzeigei-» : Les chefs dr- parti osat é.é de nouveau re^ua liier soir par le secrétaire d'Etat von dein Bus-6cb.e au ministère des affaires étrangères, en vufi de disciuter au enjftt do la aiUiation. Le oonsciJler de légatJon Traudmann, réféienddiro pour les affaires russes, a égateniemt pris part aux pourparlers. Le discours du ch&nceiisr est retoüé. B '-riin, 17 janv. — Le discours du Clianc©-lier do 1'Emp'rC dsvant !a Cömmiesion principale du licieks ag, qui était attendu pour vcn-dred'i, sera encor.J ro arde, s'il faut en cxocre les bruits qui circidfut dans les mï'ieiux parfe-mentaiires. II n'est pae unprobable que le (Jli..n-celier di? 1'Empire ne parl^ra que la semaine pi-ocliainje, d'auitant plus que rten de d'éeisi.f ne s'cst produib jusqu'ioi a Breet-Litows. L'ambauföadeur roumain remis esi liberté. Amsterdam, 16 janv. (R'Suier). — D© Pé-ti-ograd : L'ambaes&deur roumein a ófé remis hier eu liberté. Lei3 cocialLstes italien:; et la paix. Do Home : D'après Is « Popoïo d'ltaliia », le group© parlementa:re du parti siOciia'iste of ficie!, ainsi qu'e la d'rectioii de ce parti, ont dcc'dé de diimacder la convooation immédiat-e de la Cliiambre, afin'de dé'ibéi-3r sur im projet de pa)x nouveau,' óiaboré d© ooinmun a-c-cord par tont ie parti. La Fm ac:ae reconnue par la Suisse. On mande de Berne que i.j Coneeil Fédéral a dée'ido, le 11 janvier, de chargcr le consul suisse a Abö, de porr "r a la connaissance du gouvernement d'Hel-jtngfors, qu'il r.c_ nn.Jt ;'nidépemda»oo et la souveraineté du peupfe iïnnois et qu'il est P?êt a entrer en relations aveo le gouveniiement du nouvel Etat. La politique q aiiriematicn. en Suisse. De B :rne : Par d-é^s'oo, du Conseil fédéral, le ravitiaillcment de ia Suisse eu kuil® et grais-ses comesti.blee, vieut d'ètre placé sous le oon-ti'6Je_ du département éaonomiq'ue national, qiü a créé une cen.rale des graie.r» a oet effe-t.La po-pulaiion sera ravitaiik'- par ie système d'.s car-tes: provisoirement, cnaquö liab.tant rtc-tvra pair mois 500 grammes de grais.e, indépendem-ment d« 100 a 200 grammes do beurre. L'AÏ-iüli'ii'Ai1 COÜTÜK LfcitflNE. Kouveanx détaito. L'Agenoe Reuber ^apprend de Pétrograd qu'aprèi une i.nsj>ecj©n de la Garde Eouge, Lcninfi rencraAt en artoi a 1'institut Smokty, quand, eur ie trejeï, futn ooup de feu fut tiré contre iiui. La balie man qua Léaisne ©t alla ir,p-pc>r un social 'ste su. «è, c ui se troaivait a coté <ki iui. II a é.é iégèrement blcssé a la nuaiin. Le sort des atminnJiiauons roumaines en Eussie. Le « Dailly Chroniclft » appif'nd de Pétrcgr£d qu© ke autorités russes ont prévenu ies adminis-trations roumaines logées dans dea baJimente pubics, a, Kichineff, qu'eLes auront a. évacuer ces localit^ pour le 31 janvier au p'us tard. A la mème dii.-s, touteg fes admimstrations roumaines qui se irouvcnt eu Russie, devi'ont avoir quitte le territoirs russé. Les négociatioas a Pótrograd. Les uégotcaiat ïaaui él.óniccniques eb iiinterpoM-tiques n'ont douné jiuqu'ici aucun résuitiat. Elke sd trouvcnt natutellement en comnCxion éa-o>te, aveo iea négecations de Brest-Litowsk, qui ne tram-ent que par ia faut® d® ïa déléga-tion rasse. ExpiOÊiOü d'U-i va Le « Telegraaf » apprend de Fkssingue que lc vap-ur « Oril'lanime d qui avait a berd un,i cargaason de bsnxta.'ï et de naplite, a lienrté une miu.e dans la Manche ct a siu-.ó. L'équApa.ge, qui or>mpr' nait plueaeurs BeJges, a été eauvè p?.r un navH'6 angiais. La gaerr© £Ous-marine, Amsterdam, 16 janv. (Ag. tcL'|.jrapi!a^[U'3 néirlandaisc). — On wantte da Roterd m : L» vapeuT « We-stolder u a scmbié a, 35 mdles au nord-est de Scbeyemingue. On ne sait pas si le riav-re a été tcrpilié ou a beur é imw mine. Des 18 hommee d'équ.page, 2 homaieG oot é.é dé-harqués grievcment bies.es a Scheveningue. Un mort a étó également débarquó. LES NSÖOCIAÏÏO^S DE PAIX A BREST-LITOWSK. La répomse des Puissances Centrales aux exigences russes, Brest-Litowak, 15 janv. — A 5 hcures de 1'a-près-midi, les commi.Bsa.ons germano-ausövhon-groisö et rasse ont tenu leur quatrièm© séance en vue de déhbérer au sujet du règtement d^s qucsuions territoriales et politiquCe. Le sous-secrétaire d'Eta., dcc.ara que les gou-vernements coal.sée s'étaient décidés a formuler a.ussi verbalem«nt kur répon-e aux propoeiaon3 formebes de la délegation russe. Mais il m-siste a nouveau sur oe fait que la forme éen~ te dont les délégués ee strvent pour négooXïr pr-nd un temps énorme saus b"aucoup haier ie succes. Si réailem-ent on ve'ufc abouur a uinje soiution pacifique, il faudra a 1'avenir traiter verbakment et charger ensxnte de ehaqu® cóté un membre d'en réd'ger lc procés-verbal. Ces deux membres forman; un comité de rédaotion devraient, ossayer jusqu'a quei poïnt ns pou-raicni aboutir a une concepfion commune, afin de se me.tre 'd'accord &' posstible, pour établir ks points d'ifférentiels récproqji'-s et les fixer par écrit. LecUire fut en&uite donnóe de' la ré. ponse matéri'ille des Puissances C0n3ra.es, con-jue comme suit: Les propositions de la délégation rus=e en ce qui oonoerne 1'éfolution des ohos^s dans ies ierritoires occupés de la Ruesi© s'éoartsnt teLie. ment des projets des eoaüsJs que telles qu'elles neus ont été présen.ó-s, elles doivent être oon-sidérées comme majeeep ables. Sans approfon. dir pour i'instant la forme extérieure de® pro-positione, nous nc pouvons toutefois passer sous sikncc le fait qu'elles ne portent pomt le ca-raotère du compromis visé avee ks Puissances Centrales, mais bien piu.ot une exigenoe rus©3 unilaterale, exampte du dósir des moafs équi. tablas que oalcule ia oontre-partie. Malgré cela, la dé'égation aus ro-hongroigo et allemande est prê'-e a émettre d'une manière ciairCment én<,n-cée cette fois, sa manière de voir au sujet d^s qu-suon,j en lit: ge et tentera encore une fois de voir si le compromis qu'elle envisage présente quelque chance de réa isation. II a été traité de la partie du territoir© oc-cupé par les ooalisés sous le paragraj>he I du projfct alkmand. Cet.e matière a été disieutée a fond et ne néoessite point do diseureion ulté-rieure.La qu est ion e.e rapporcant aux territoires oa cupés jadis par les Centnaux, et qui possèdenj une vie poliuque autonome, devralt être grou-péo a un point de vue purement passager en ■quaa-e &t;adj:s : l'époque entr® na conci'ueiün de 1a- paix avee la dénrobilis.at;ön russe et La fin de Ia démobilisation russe, 1'époque entre la paix russe et la-paix générale, 1'époque de stade de transition pour le6 peuples nouveaux €( enfiin l.e stade définitif oü les nouveaux E:ats réaiiseront la pieine constitution de leur organi-sation politique. Nous devons a nouveau attirer 1'attenfion siur ce fait, quo pour Icb Puissances Centraks, e'é-cartant de co c[ui est le cas pour la Rus&ie, la conclnsion de la paix aveo la Russae, n'im-plique en aucune fa9on la paix générale, maïs qu'elles sreront plutöt forcées de contmuer la guerre avee leiu-s auir'g adversaires. Les déléganons coalisées dédareait de nouveau au gouvernement rasse qu'elles sont d'a-vis de consJdéi-er ks organf's constibutKunnels compétents des Eta.s nouveüement constjtués comme étant provisoirement oomplèiemtnt au-torisés a énoncer la volonté des au tres sphèrea de la population. Le jugem«nt de la Coui' Su-piême de Washington de 1908, declarant 'es droits souverains dts Etats-ünis de 1'An.ér.que du Noird, doit être i-eeonnu d'nne facon consante depuis le jour de la déclaration dfl leur indépendance, c.-a-d. depu s le 4 juillet 1776, abstraefcion faite da leur reconnaissano© par rAngleiCTre en 1783. (Flore : Droit Internationa', Codex p. 160) e:v d'une ,?ipor'/J'0 capitale pour la question de 1'origine de la p:r-sonnajité politique. Lee gouvernement^ alliés pnïnnent ace de la décJaraiion d'après laquelie Ie gouveniiement ru.se ne t're du fait de la dépendance des t£r-rito.res occupés de i'ancien ompirö rusee, aucune \coneiuiSion qui pourrait impuser n'im-por.e quelte obligation politique de ces terri-toires, eu égard a, ia Républiqu© russ,e, ni du fait que les anciennes fnontières de I'ancien em. p.re russe, consij tuées par des a:tes de vioiern-ce et par des crimes contre les peuples, et no-tamment coniie ie peuple polonais ont disparu av«c le Tsarisme, ni du fait que pour le gouvernement russe la tache fcundamentale des né-gooiations actuelks ne consaste piae a nous dé-fendre d'une manière quelconque une oocupa-tion u-tórieure des régions susdit&s dans les 1'i-mt'bes a® 1'empire russe, ma s a aseui-er la li-b-fir.ó dfl voloné et 1'autonomie de 1'institution politique interne et de la situation intci-natio-nale. E11 connexion av«c ccci, il faJlait soulever la question de savoir de quelks circonstan-ciee jundiques le gouvernement russe actue4 fait dériver es drois et &es obl'gations d)3 récla. mer ia sécunté de la überté de voloaté dans c:s territóree, jusqu'a, la dernièr© extrémicé, c.-a-d. éven.uelïemftnit jusqu'a la oontinuation de la guerre. Si le fait qu© les régiotns oceu-péea apparti©nnent au oadire du ci-devant em-.pire russe, u'impliqufl auauie obligation de la population d: ets territoires, vis-a-vis de la Ré-pubüque ru:se, il n'es: pias visible eans plus, sur quoi la Répubiique russe vOut fonder de son coté s's droits <_t &-s d©voixs vis-a-vis de ce& popu ation». Se place-t-on au contraire — et c'esi le cas de la délégation russe — a oe point de vue, que la République russe pce-«ède t^l droit, 1'é-eadue du teri'itoire, 1'bypo-thèse paiitique de 1 exeroice du drou d'au.ono-mie, le règne de transitioin et la forme de 'a mamfestation d3 la volonté, sont ks quatre pons au sujet desquela 1'on doit tenter d'ob-tenir 1'unité. Sur le pomt I: La ilièae d'après laquell© le droit de libre cUsposiJom d'elks-mêm^s appax. tient aux nations et non pas égaiement a des partjes de nations ne correspond pas a la com-ception que nous avens du droit de libre di^po-sijon. D-S parties de nations pouvent, abeolu-men. décider légalement de leur indépendance et de kur detachement. Il n'est pas pi ét en du, patrt^cela que la limitfi de 1'occupat on doit éga. kmcaiit esrvir do limite pour c s tei-iito'res-la. La Courlande, la Liihuanie et la PoJogn© for-ment, olies aussi, au point dï vue histoirique, 'des enlités. I'AU"magne ct l'Au:riche-H ngrie n'011. pas l ■nieniwn d'incorpor^r d tCurs em-jj res Ls terr toirss occujtés par elles. Elles n'ont pas 1'intcnticn de fcrcer les territoires en ques>-tion a adopter telie ou te'le forme d'Etat ou d? gouvernement, mais il faut qu'elles es rés:rvcnt a elles, et aux populatione des territoires occupés, les c oud ées franches pour la conclusion die traités de eette nature. Suir le point II : En ce qui co nee me les arg.i-mentations qui s'y rapportent, eJlcs négbgent les différenoes fondamenta'es sur lesqucliCs les de.égations des ccaiisés ont toujouis atiiré Fat-tenten. U n re.rait des armées occwpant-S est im.poss.ble, tant que la guerre mondiale dure. On peut cepcndant s'effcwrc-r de ramen©r 1© nombre d©s effec.ifs oocupambs, dans 'a mi-sure oü ks dircons'anoes militaires le j>ermct ent, au chïffre str'ctement nécessaire pour me.a cn-'r 1'crdre e. aesurer le fonotionnément des siei-vi-cee publics dans le ]>ays. On p©tit essaycr de farmer une gendarmerie naiionak. En o© qui concerne ie retour des fugitifs dee popu-lations évacuées au cours dï la guerre, nous pouvons assurür un examen buenveillaimt de la question. Cetje question, étant doinné qu'e'le n'est pas d'une impor.anc© ca pi tak, pïut être 60timiso a 1'éude d'un© commiaeion spéoiale. Sur Je point III. La propcstóon russe n'^at pas assez claire dans sies détai's et demande a être exposéc plus nettement. Mals on peut sanj fafon admettre que, a mesure que s'approohe la conclusicm de la paix générale, on peut aiusj, dans une mesure toujours plu-s é.endue, réser. . ver aux représentants des populat;on3 une par. tic pation a. 1'oeuvre adminie'.raave. Sur le poimt IV : L«s délégations coalisées sont prêtes, en principe, a adme.tre qu'un pló-bisoüije, sur ks bases ks plus larges, doit saxiic-tionner ks résolutione relaóves a 1'ó.abIiESöineiit ds la natioiialité défiixiüve des régicas en ciause. LTn aecord réciproque pur un referendum sern. ble peu pratique. De 1'avis des délégations co®!ï-séïSj il suffirait méme cu vote d'un cojps rapré-sentatif élu sur une base tres largs. A ce propos on peut faire ressort!r que la constitution d'Etats nouveaux a 1'intérkur d© 1'anjen empire de Russi» mème, ot qui fut r©conn,u par le gouvernement dïs' Commissaires du P-mpk, — comme par exemple > 'Ukraan® et ia Fwlande, 110 fut pas le réeultat d'un referendum, mais bkn d© décisiems pfses par des asssmblées na-tionaies élues sur de larges bases. Animés du désir' deisaycr a nouveau d'arri-v«r a une entente avee 'e gouvernement russe, les gouvCrnements d'AlJemagne et d'Autriehe- Hongrie ont formulé ces propoeitions étendues, en ajourant cepsndant, en mêrne te<mps, qn'eiles , constuitent le csidre des extrèmes Amite's dam lesquelles ils ptvvent en, ore espf'rer arriver pa-cifiquem'.'nt a une in.ente. En déveiopp-int ces princ-pes, les deux gouvern©ments étaicnt tout aussi péné.rés do l'int.ntion qu© leur di&jait kur ■ü'evoir, de ne pas laisser affaib'ir leurs proprea moyens de dere-nse, tuit que o-tte dépiorablo gueiTe se continue, comme ausei de 1'mtentóm de mettre enfin qux'lqu..e proposttioos limitro» phes d© leurs empires, a même de décider, en tou.e indépendance, de leur propte avenir, sans tomber dans 1'état de suprème misère et dei désespoir. Mas il 11'est possible d'arriver, sur ce.te question épineus;, a un aocord entre la Russie et l<ss Pu ssance Centrales, que si la Rue-sie démon.r© elle aussi, k ferme volonté d'arriver a une entente et ai, au lieu d'essay.^r d'éta. biir des mémoir-e uni-'atéraux, elle s'effor^e d'en-v eager la question égajement du pomt de vue adverss et d© trouver la voi© qui se uk peut conduire a une soiution pacifique. Oe n'est que sous la présomption de pareilies intentions que ks délégations des Puiseances coalisé.s peu^ent encore s© raccroher a 1'espoir d'une solu.ion pa-cif.que du confi.'t. La-dessus, Troczki prit la parodie et déclara quM Gepérait qu© a lépomse des Puisea' .oes Oe>i> trales, dont il venait d'étre donné lecture avait eu tous cas écarté tcs douteS surgis sur ks dif-ficuités qui eta.ent re'eultées, pour la dé égation rasse, du discours prononcé au cours ck la séance précédtente par k général Hoffinann. La délégation ru-^se est d'avis que, dans 1'ocour-ïvnc© el 1)5 disoute avee un parti qui es, 1'incarna-tioii de 1'AJk.magne. M. 1© s£crét. d'E.at a fait' rtssortir que tous ks points de ces décajs éma-ntnt uniquement de la volonté polit que <Ja gouvemem-ent alkmand. Tant que c t e opinioni ne sera fo-rmellement oontred.te par personne, la d&légation russe la considérera comme uno " déclara.ion formelle. Si Je général Hoffmarin a fait ree-ortir que ie gouvernement russe e'appuia sur sa puissance ct qu'il procédé par ia lorce des armes contr© tous oeux qui pensent autio ment et qu'il qualifie de contre-révolution-naires et de « bourgeois», il faut év-Hdtnunent taire remarquer que k gouvernemient russe se base en effe> sur la puissance. Dans toute l'His. toire on n'a jusqu'iti connu d'autre gouvCrnements. Tant que la, Sociétó so composfira de classes en lutte ei. ie elks la puisEance d'un gou. vernement devra se bas:r sur !a farce pour main-tenir son pouvoir. Mais Tvctzki s© voit dans 1'obligation de pro/ster catégoriquem nt con.r© la prétention que ton gouvernement déckie hors la lei toiis ceus qui ne pensent pas comme lui. Ce que lee gouvernements des autres pays re-jetteaat, dans kurs négociations avee 1© gouvji-nement russe, c est la fafon, ia maniere -aont ce dernier fait usage de sa puissance, et d-ónt rien n© le dé.ournera. Cest ainsd que lui, Tro_zki et ses ain's,, lorsque le gouvernement roumain cssaya d'ex er eer des mCsures de vio-knee contre- des sol date révolu-tionnaires eb des ouvriers, en territo.re russe, proposa, d© Breet-.1 J.owsk, au gouvernement de St-Péteirsbourg, de fair© arrêter l'ambassadeur roumain et tout le personnel de son ambassade et ite rejurent comme répon&i que c'était la déja ohose faite. Ooinme suite a cela, Trotzki énenga- enoore : « En c© qui concern© les deux extrnpks c tés par le général Hoffmann, ceux-ci ne oaractéri-sent nulkmen: no.re po.itique dans k d.marno de la question nationale. J'ai pris des informa-tions sur 1© Comgrès de la Ruesie-Bknche. Ce Congres se oomposait do représentants d©s Agra,rien9 blancs-russes et il avait ch rché a s'emparer d'un des pointe d'appui qui doivent rester la proprié.é du peuple de la Russie-B-anche.(Par suite des pCrlvrbations té égraphtques (ictuclles, la fin du compte ren lu des débats n'a ■pu encore nous parvemr. N.d.l.R.j — DÉPÊCHES l uepruuunes ac 1 cauion preceaenie.j L'APvEESTATICN DE M. CAILLAUX, Houveaux djtails. Paris, 16 janv. — L'arrestation de M. Caillaux n'a pas étó une surprise pour les milieux poiitiques. Des samedi, on la déciarait proba-ble dans la presse et au Parlement. L'impres-sion générale que laissent les conversations dans la salie des pas perdus est que les parlemen-tairea en iaissent 1'entièr» responsabüib© au gou. v-rnement et attendent que la suite de 1'insjruc-ticai ks édifie sur le p'us ou moins de légiti-mité de la m.sure extraordinair© qu'il a pris®. Mm© Caillaux a dit a un journaliste qu'elle avait été stupéfaite. Inierviewée par vin rédacteur die 1'Agenc© Havas, ©11© a affirmé qu© k coffre-forb qu'elle avait loué dans une ban-que de Florence et que ksi autorités italiennea ent fait ouvrir ne contenait quo de 1'argent, desj bijoux de famük eb des valeurs que son mari et elk avaient, par mesure do prudence, fait passer de Pars en Italië &n aoüt 1914. II s'y trouvait pour environ 60,000 francs d<s bijoux et pour 500,000 francs do titres tout au p'us. L© juge d'instrucUon militaire a été avisé do 1'existence de c© coffre-fort par M. Cailkux lui-même. Au sujet de son contenu, Les avis sont par,agés.' L'« Heure » raeonto que le commis. sair*e spécial délégué en missiën a Florence y a trouvé une abondame correspondaaice rela-tive a oortains événemonts dipkmatiques eb a l'atlitude de d'iv©rses hautes per;x>nna!i:és poK-tiqu-es; une série d© documen'ts diplomatiqueS ayant trait a l'affair© d'Agadir ©t aux échan-gea de vues que M. Cailkux aeuespersonnel-lement avee M. Kiderkn-Weohter; enfin, utia somme importante eu valeure et en bank-notes. D'après le «Journal des Débats», cette som. me atteint euviron 1 miUion de francs. Les ouvriers beiges et la question de la paix, La Haye, 16 janv. — Les joumaux livllaii-dais annoncent que parmi la population ou-vrière de Ia Belgique occupée leis ten dan ces 5me année. - Ku 1185 - Ed. B Vendredi 13 Jsnvier 1918

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Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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