Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 12 Octobre. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/zk55d8pr5h/
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ABONNEMENT POSTAL, ÉO. B Bruxelles - Province - Etranger S mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 I.ei bureaux de poste en Belgique et a l'Etranger n'acceptent que de» abonnements TRIMËSTRIBLS; ceux-ci prennent cours les 1 Janv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octoii. On pettf s'abonner toutefois potirte» deux derniers mois ou même pour i« dernier mois de chaque trimestre an prix de 2 Mois 1 Mois Fr. 3.00 Mk.2.40 Fr 1.50 Mk. 1.20 TIRAGE : UO-OGO PAR JOUR Le Bruxellois ANNONCES — La (igné Faits divers et Echos . ff. Nécrologie Annonces commerciales , » financières . . . i PETITES ANNONCES La petite ligne La grande ligne — 9 TIRAGE : IIO.OOO PAR JOUR Rédacteur en Chef r • ; ™ »©t\o A r lia «a n tl - Journal Quoildten Indépendant m Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, Les bureaux <Ju « BRyXëLLOSS » se trouverai RUS D£ LA SEISME, 33 et 35, à BruxeSJes (près de 3a place Anneesssns). PROPOS LIBRES ET VARIES La lirai! lip il f inlii j Les intransigeants, s'ils étaient du moins sin. t-cères et logiques, devraient garder une bonne partie de Leur haine • féroce peur d'>»utres nations que l'AUemagn», lesquelles, au cours de l'histoire foulèrent impitoyable-memfc le sol de notre malheureux pays. C'est ainsi qu'une ourieuse étude de M. Lon-chaye, parue en 1911, dans la Revue de Belgique, établissait que la neutralité liégeoise, jusqu'à la fin du X Ville siècle, bi en -que reconnue par les principaux gouvernements était cependant soumise a-a Libre pa.e ge des arméfis étrangères, à charge pour celles-ei <te ne causer aucun dégât'. B en plus, Louis XIV, assiégeant Maestrieht, obligeait les paysans liégeois à travailler aux tranchées. Les dépu- ^ tés de Liège s'étant hasardés à présenter dos t observations au nom de la neutralité : « lt n'y a p isy leur dit-on, d. wsulrnii.f quand il *'a-ffit du service du Roi » v Document curieux, certes». c Voici d'autiHb boustatationa d'une absolue vérité historique : a En 1855, lord Palmerston disait ne p s at- ; tacher grande importance aux arrangements e internationaux sur ta ni utralité de ia Suisse é ei de la Belgique. Eu 1870, l'Angleterre, jugeant caducs et ineff caces les traités de 18;5 et de 1830, demanda à la France et à la Prusse de s engagea-, pour cette guerre, au r'fep et f d< la neutre» ité belg,. Plus tard, en 1887, le grand journal anglais, « Standard », déclara que L'Angleterre n< se Voyait pas absolument tenue de taire La guerre en oat. d violation de la neutralité belge, L'Allemagne ayant r.tp c pelé réo-mment cette dîéoLaration, le cabinet j anglais affirma (janvier 1917), qu le; « S tan- ^ dard » n'avait pas exprime alors sa pOnsée. Or, voici que d-'s archivas belges sort u des , documents diplomatiques établissant qu'eu o-_t-- ^ te même année 1887, les ambassadeurs anglais à lit ux'illea et à Vienne tir. ut des déclaration» analogues à celles du « Standard ». Ces ooiu-eidenpes ni' peuvent être l'effet d'uue règle de conduite transmise à cette époque par le ministère amg'aig. à sa diplomatie. Ajoutons que, j toujours la même année, le roi Léopcld II,dans ^ une corrëepondan ce avec le bar n Lainbermoiit, ae montra, t particulièrement inquiet au »ujot de notre neutralité. L'Angleterre, aior> encore non attachée à 1 Entente cordiale, était ^ donc moins ml i an»igeante qu'eu août 1914, et c l'Allemagne put à cette dernière époque compter avec quelque raison sur la neutralité anglaise, vu surtout qu'elle promettait de r"s-peoter l'irdép ndanoe b. lge et ne demandait que Le pasÊ^ge. Or, c'est la première aeu.fr de ces choses que i'Angleterre a toujours m ai a-terme avec décision, dans son intérêt d ailleurs ' autant et plus que dans le nôtre. * Notre conclusion sera que 1 ' Angle-iierre ^ eût mieux servi nos intérêts en se tenant a l'écart d'il conflit déchaîné pur la ni bi isation russe. C'est d'ailleurs ce qu© i'Allemagne pro- ' pesa à l'Angleterre, garantissant alors de respecter notre neutralité. Mais l'Angleterre, outre ses engagements « d'Entente cordiale », i et ut l'occasion bonne d écraser son rival maritime et commercial. Voilà ce que l'impartiale t histoire devra r connaître. Elle proclamera de pi us qu'il il appartena.it pas à la nation qui assassina Le peuple bo't et son indépendance, de faire à ce point -a scanda lis e et d'affeet r d< < paraître justicière implacable de la. neutralité belge. — Humunuf. / Un jiêfos " français „ . Gambetta ; Il y eut un bemps où à bu a»bt.urg,pour pas- ' ser sur le pont,on payait une redevance ; le tarif 1 mentionnait diverse» catégories . autant- pour ' un1' personne, autant pour une charrette, au- ' ta ni pour1 un boeuf, autant pour un porc (le* ; mêmes sales bet-'s cloiit le lard se vend aujour < d'hui 25 francs... quand ou en tjouv. ) et, au ba« du tarif, le meme prix poui un -I ui:. A ; cette époque, les Ura-ilites u avaient pas d'état < civil; seuls quOlque&uns a va i ■ ut d.s s-jbri-aueta soue lesquel» ils étaient connus. L'auto rite de l'époqik ordonna que tous les Juifs eussent à se choisii un nom; c'est d'alors qie datent oes nom ede Goldberg, Ge-idstei/n^ Kilbers stein, (Jeldzieiier. Roeénberg, Ratsborue.Suael Berlin, etc. Mais ceux qui «niareait- un eobrtqu'H. n eurent pas à se toruuer le cerveau jxjui trouver un nom; ils gardèrent ieur surnom. ' Parmi eux se trouvait un Israélite ayant de petites jambi-s et qui n était connu que sous ie no mde Beinchen (en ail m-and petite jambe); à Bruxelles ou aurait dit : poi'ije. De cette tribu des Bexnth u, quelque» membre*, ' ^migrèrent en ital.e, y prospérèrent et naturellement devinrent dardent» patriotes. Seulement, ce nom de Betneheu était, trop allemand; ' Le Juif ne fut pas embarrassé pour si peu , il se baptisa alors G "m bn, qui en italien veut dire ; jambe; Gambetta, ]>etite jamb". A parl-ii d'aujourd'hui, il n'v aura plus de Beinchen ; et l'Italie aura quelques Italiens de plus. Et c'est de cette famille, «n partie établie à Gênes, que descendait le « grand » Français Gambetta, c'eat-à-dire un vulgaire youWe,dont. les ancétres c allemands payaient le tarif d'un cochon pour paf«e<r sur le jx>nt de Sta-asbourg. Feu Edouard D-rumend (l'ex lana;- Dortmund), a écrit que l'aïeul Beinofien se lit appeler d'abord Gain berte, puis Gambetta (voir la « France Juive »). P. S. — En Franc cela #* pratique encore de nos jours sous la garantie de M. Poinoaré. En effet, si vous voulez oausuker l/annuaire administratif de 1910, vous verrez parmi Lee fonctionnaire» de l'instruotoin publique, M'U-e , 1 Klein, et deux ou trois ans après ce Moïse Ivlein, par arrêt présidentiel, est devenu, Edouard Petit. Se nommer Klein quand on est patriote ! Maie Edouard Petit ! Ce n'csi plus du boche ça-i Isaac Levaillant, u'a-t-ii pas écrit cette pensée lapidaire: quand je m''étudie, je s> lia et j ai l'intime conviction que j'appartiens à la première aristocratie du inonde. David. LA GUERRE Cgîssœaiqisis Slfltleis ALLUùWMD'ëi BERLIN, Il o&iobt-e. — Midi : "A'ue&tra de la gueyre a t oue^t. Groupe à tuiKâe du leld-marechal géiiéral Piiiias héricier Buppreeilî da Baviaï«: Dans Je secteur du littoral flamand et entre le. lac Hlanka><ri et Foelcapctle, la lutte, d artillerie a rCvctn Cayres-m%di une grande tiiten-sité. Près de Draatbank, les Français ont renouvelé leur attaque, sans réaliser de succès. Sur le champ de combat à l'est d'Y près, la canonnade a attini une vigueur variable. Les Anglais n'ont pas attaque. Dans ujiC bataille aérienne qu; s est dêrovlée le soir au-dessus de ZonncbeIce-Ztindvdorde, à 'laquelle 80 avions environ ont pris pan, tros avions ennemis ont été abattus. û-rou^a d'armée au prince impérial '• allemand : Sur la rive orientale de la Ali use, des bataillons bas-rhénan* et uestphaHifyis, après une préparation d'artillerie, pleinement efficace, ont arraché aux français, par un assaut énergique un territoue important au bo,s de Chaume. L ennemi a déekin-che quatre vigoureuses contre-attaques, qui Mutes ont échoué avec des pertes élevées. Plus de 100 prisonniers et quelques mit rail Cuses sont tombés entre nos mains. A u suà-ouest de Beau-mont et près de Bezon-raivt. quelque^ p mites dans les ligues françaises ont égalewjËnt réalisé un ple.n succès. 'im-àtre de la guerre a l'est : Le vif feu d'entrave en plusieurs end rôtis d->i front a a-uymenté d'intevsoité de temps à antre dans la plaine roumaine et près de Brada, qw fut canin, ée par les /V?•'«« .>. lin guise de représailles nos batteries ont pris sous leur feu ta mile de (Jalatu où des nir.eiufies se sont dé-C'o.réj.Front en Macédoine : Vive activité d'or iV, rx dans la bande de terrain entre les lacs d UchruUi et de. tres-pa, dans la boucle de la Cerna et entre le Vardor et le lac de Doiran Des détachements de reconnaissance de l'adversaire attaquant, à diverses reprises, farent refoulés. Aviation : Le s pertes des forces aériennes ennemies au front allemand, s'élèvent pour le mois de septembre à 22 ballons captif* et à 374 avions dont 167 if sont abattus manifestement derrière nos lignes, les autres visiblement au-delà des positions de l'adversaire. A u cours des combats nous avons perdu 82 avions cf. B ballons captifs. BERLIN, 10 octobre. (Officiel.j Aetivké d artillerie d'intensiti. variée en Flandre. _-t la forêt- de Chai/me, à l'est de la Meuse, combats d'infanterie locaux: terminés en notre, faveur. A l'Est, rien d'intéressant. Sur mer. BKHLIN, 9 octobre. — Officiel ; Un de nos sous-marins a coulé d'iils la Manche, 4 vapeurs à charge coiu/rf te, tous armés. Bl'iIILl,V, 10 octobre. — Officiel ; os sous-marihs ont de nouveau causé av trafic ennemi de lourd s pertes dans toutes les [HtrtiCg de Ux Méditerranée.; 12 vapeurs et 33 voilier- jaugeant- un total de 46,000 tonnes, ont été eoiUes en dé pi- du trafic maritime fortement amo non. Parmi ces derniers d g avait deuj transpoi leurs, ayant probablement tous deux des troupes à bord, ensuite le vape-ur anglais « Gibraltar » jaugeant 3,803 tonnes chargé de 5,000 tonnes de c<réal-s à destination du Midi de la Frari<e, et le vapeur grec « Akkyon » jaugeant 2,464 tonnes, chargé de 3,5t!0 tonnes de charbon pour I I alie. ÀLUifuCî-iïiiN VIES SU, 10 octobre. (Officiel.) S ni le part dénuements particuliers. rime:» COX8TAA T1SOPLE, 9 octobre. — Officiel: Sur le secteni ,,-c, notre a le droite des combatn de p t-rouille t se sont terminés en notre laveur. En Pi rte une troupe de .\estonens ei d'A rminiens commandée par des officiers russes a franchi notre frontière au nord de Reuiandui. Eile surprit et p-l/a dans le voisinage de la frontière des habilaws et de* localités /loisibles.. .Vos troupes oui nus les pillards en fuite, l'as d • i enfuient s particuliers sur le rente du front. ByiuGA^SS SOFIA, 9 octobre. Officiel; Front en Macédoine : Feu d'arldter.e d'intensité croissante à l'ouest de Bitotia, dans la biMclO de la Czerna et sur .le Uobropoljé. Au sua de la ville de Doiran l.'a'et rite d artillerie de l'ennemi a été assez animée. i.- iont eu Boumanie : Près de ï'idcea et d lisaccea, feu de dii-er xi on modéré, un p*u plus animé à l'est de (la-, loti. FRANÇAIS l'A RIS, 10 octobre. — Officiel, 3 h. p. m. : En Belgique, accentuant notre progression a l'ouest de Draaibanl-, nous nous sommes einjia rés de la ferme Paprgoed et avons fait une 5'tarant,ainf de prisonniers. Sur notre nouveau front simples actions de patrouilles ennemies. Au nord dt l'Aisne l'art-dlerie ennemie a montré une particulière, activé é dans la région de Laffaux, A'oue avons exécut aveu succès un coup de muni, au nord-ouest' de lu ferme Colombe. Sur la rive droite de Ja Meuse dans lu région du bols de Chaume activité des de.ui artilleries sans action d'infanterie. Rien à signal'r sur le reste du front. PARIS, 10 octobre. — Officiel, U h. p. m.: En Belgique, aucune aciioij d'infanterie.Nos ■troupes organisent les positions conquises. Le. nombre des prisonniers faits par elles depms luer matin dépose* 400. Activité des df>u,< artilleries sur le front, au nord de l'Aisne. Sur la rive droite de la Meuse à la milite d'un intense bombardement l'ennemi a lancé une forte attaque sur nos positions au nord du bols de Chaume. An cours du combat dont la violence s'est mam-te-nue pendant toute la journée, l'en, nemi a réussi en quelques points à prendre pied dans les éléments avancés de notre première ligne Le feu de notre- uri'dleri lu« a interdit toute progression. Rien a signaler sur le reste du front. EU3SË ' PET ROC R A D, 8 octobre\ (Officiel.) Au front septentrional, au nord de lu roule de Pskof, près du village de Puit-sbe, api, s une préparctoum d'artillerie, de* détachements de r('contMnss':i,ce ennemis ont pris l'offensive.Ils ont été repoussés par le jeu de notre artillerie. Av coure de la journée, l'ennemi a bombardé à plusieurs reprises, à l'aide de lance-m,mes,no s positions 'rétablies au nord de la ferme d'Eiigel-hardt Dans la région d'IUv t, no détachements de reconnaissance ont fa t des prisoniliets au cours d'une att' que. Au front à l'Ouee., dané la région du lac de 11 lejeuekoje, ainsi qu'au nord-est de Barano-vitschi, fus llades et violents duels d'artillerie. Aux fronts du Sud Ouest en en Roumanie, fusillades. Près de Cùkseredine, le 5 octobre, nos aviateurs ont. bombarde les gares de Mik-loch et de Palauka, ils ont incendié une scierie et des entrepôts et ont provoqué des explosions dons des dépôts de munitions ennemis. Au Iront du Camuse, rien d1 important à signaler.ITALÎEN ROME 9 octobre ; Au soir du i octobre, l'ennemi, après un violent, bombarde ment u renouvelé i attaque contre nos positions avancées sur le massif de Costa-Bel la. Malgré ceia l'attaque ,, été étouffée par notre ar.tûler.ic drs-ie début, /.'ennemi a Hé rf/otae, en subissant \-tee pertes Pendant ta journée d'hier l'action de t artillerie a été assez intense àiii toui, le front du /itateau de hamsi.M. En quelques endroits des opérations locales d'infanterie ont eu lieu, au cours desquelles nous avons fait une centain, de prison niers et capture 5 mi ra lieuses. Sur le Carso violents combats d'artillerie, plus intenses dans la réy on de Cos n 'jei'ea. AfiGi-AnS LOSDRES, g octobre. (Officiel.) A 5 h. 20 du mat n, nous avons attaqué sur un large front, au nord-est et à l'est d ï près, en collaboration avec nos allies, sur nos lignes. Les communiqués annoncent que des progrès iatisfaisants se réalisent sur toutes les parues du front. Le temps reste à la tempête. Dernières Dépêches La QUftsûoa d'Alsace-Loiraiiio au Iteichsiag. ÛpuiioM ne la pressa hollandaise. Cologne, 9 septembre, — A la suite débats qui ont eu li< u ces jour, -ci au fle.chslug, le chancelier dt l'Liapu-e et l1 haut- comm-an-demeiu dj l'armée ont, d'aptes La « Gaz- tte de Cologne », réussi à conclure un compromis au sein de la Commission principale du Kc ehs-tag. Après une discussion qui a duré jusque fort tard dans la soirée, elle a approuvé les crédits demandes pour 106 travaux de l'enquête à faire à l'armée et voté le budget complémentaire, mettant fin de la sorte à ki campagne menée contre le secrétaire d'Etat Helfferieh. Seuls les soeialisi.es ont voté contre. On p ut dire dans un certain sens que c'est une victoire pour le gouverne m ul, M.von Kiihlniaun,avait ensuite prononcé un discours sur la politique étranger.' dont 1» passage saillant se rapportait a I Alt- -ce-Loi raine au suj t de laquelle il s exprimait comme suit; « L'Angleterre s'^st engagée vis-à vis de la France à exiger av c la dernièn énergie la rétrocession de 1 Alsace-Lorraine aussi longtemps que la France elle-même en maintiendra La prétention. Qui-nt a la question de savoir si l'Ail '-magne p'ut fair une confierai .11 qu lconqu à la Frauoe en Ali-- ice-Lorraine, no tte n'avons q>k c-ètte seule réponse a y faire : Jamais! Ce ,la-niaisl est le symbole de i un ié allemande.Nous no non.-» battons pas pour des eoncjuêt s de hasard, mais pour I intégrité de l'Empire alle-rnand. Tant que [a France prétendra reprendre l'Alsace-Lorraine, nous n'ofl'r v<«s pas la paix. Les conditions d ' paix de l'Eut 'nte constituent, dans leur forme de programme maximum de conquêtes, une utopie qui ne sera réalisable qu'après que l'A 1, magne et ses alliées auront été réduites à merci. ■» Ce passage du d isoours de M. von Kulilmann est apprécié comme suit, p ir la presse hollandaise : Ameterdam, 10 octobre. — L' « Algemeen fia-ndelsblad » ne trouve pas dans le discours du chancelier et dans celui de M. von Kiihl-ma.nn une condamnation ouverte et nette de-, aspirations pau-german 9t(>« bien qu'ils aient jui remarquer assez clairement l'aversion du gouvernement allemand pour ces aspirations. l»a question belge n'est, pas un obstacle à la paix; l'Allemagne ne .fait jx>int dépendre la question de paix d'extensions territoriales et n ''s; déodée fermement qu'à une chose : as aurer l'intégrité de 1' Empire. Comme von Kiihl-niann s'e®t associé aux déclarations de Czernin, on sait à présent — au moins e.n ce qui concerne les grands traits — à quoi s'en tenir quant aux buts de guerre <lu gouv"ruomc-iifc alle>-nt." nd. » De « Gazette de Vcss » : « E-s débats sur la politique étrangère au Heicihstag ont montré que le nouveau secrétaire d'Etat aux af-fa.res étrangères a rencontré de tous côtés I'pc-oord pour ses démarches en vue de créer une atmosphère favorable à des négociations de paix. Manifestement on n'a je.int voulu aggraver son trava 1 futur et il semble que la renommée de son habitude a fixé Leg yeux du Re-iehstag tout entiei. » La « Germamia » dit : « Déjà lors de sou premier discours, M. von Kiihlra&nu s'est montré politicien expérimenté. Il paraît vraiment être La personnalisé dont a besoin La patrie allemande. De toutes les que-.tions de politique étrangère, c est celle d'A leace-Lon-aine, qu'il a le plus souligné. » La àtuaUoa militaire jugée em Boumamie. Bucarest. 11 octobre. — L journal « Luiui f.a ». formule, au sujet do la situation militaire, les réflexions suivantes -. « Des miracles ne peuvent pas s'accomplir. La Russie du Tsarisme s'est 1 ffondrée et le colosse se débat d,.ns le* dernières convulsions. Le « rouleau uoni-pr< as-eur » e*sfc dev',_ nu de la vieille ferraille. Le rôle que l'Entente avait, ass gué à la Russie uc peut être assumé pjr personne d'autre et La Situation créée par le retrait de la Russie, de la lutte, ne peut plus être changée. La révolution a mis fin à toutes les espérances. L'incorrigible optimiste s'écrie : « Mai& l'Amérique et le Japon i » Que l'Amérique envoie au fron-t ouest autant de troupes qu'elle voudra, cela ne ooiupenai ia. nullement l'effondrement du front russe.' Mais même si l'Amérique ou le Japon a» décidaient a l'entreprise insensée d'envoyer des armées de millions de soldats à travers l'immensité do, dés rbs moscovites, cela n'influencerait en rien La situation intérieure de la Russie redevenu'"-La proie de l'anarchie. Cete action ec trouverait paralysé et une pare,lie armée serait exposée à l'anéantissement. One expédition de ce genre prendrai, rapidement les allures d'Une répression du moiiveanent anarchiste dau& lequel se trouve englobé un peuple de 180 millions d'âmes et l'effondrement militaire n'en serait que plus terrible. » Les inipossibuiUxi d'an «a/cottage éccaoaiic-UE des Pui-'-sanceg oeatraies. Berlin, 11 octobre. Depuis quelque temps,, des voix autoriseos se sont élevées dans tes milieux compétente de Ru-s;e, d'Italie et même d'Angleterre, pour prendre pesition contre l(rs proji ts d'un boycottage éoouoinique d.s Puis» e rnees (jc.it~v.l- - , .•.piv* la g'm rre, préconisé |jar la Conférence de .Paris, eu faisant i-eajortir l'impossibilité de- l'appliquer p,-aUqu«3ment.O' n'.st qu en Fiance qu'on ava.it tenu bon jusqu'à présent à cette idée d'une co«m. on économique à exercer surt-mt v^-à-vi» d*' l'A! •' uiagne. Voilà uiaintem.nt que M. Charl-'s Gide, pro-fes^eur a l'Univ r-ité.d > Par s et directeur de l'importmi'' « R' vue d'Economie Politique », expose à son tour, dans est organe, l'impossibilité qu'il y aura après la guerre d'appliquer à l'Allemagne le bjyc. liage- c.-unornique projeté. îl. Gicle fait tout d'abord rt-s-orur qu'au poi n l de vue purement politique, ce boycottage serait inju-lo, ati> -ndu qu'i. frapjx'rait plus ou moins di. s i--nient a' s uationollié» joukraat d.s sympathies frança.ses, telles que les tchèques, les Serbes, les Rwiina. us, les Italiens, les Polonais, 1. s AUsci ns-Loriams, qui sont sujets des Pai-sanc- Central "s. Ce serait la p us grande ds injustice--, cjue d- ruiner é ononii-quement ces nstions-Ià. Cette réflexion a ceci dt remarquable, c est qu'elle semble indiquer, de la part de M. Gicle l 'abandon des idées d< la « Libérât ou » de cs's . nat.onalitéc là, du « joug » de L'Ail, mague ou de l'Autriche Uoiign '. D'autre part, l'exc'usi.'ii absolue cles mar-cii-.ndises allemandes d s marchés de 1 Entente ne pou rai t être appliquée de façon effective, car les produite allemands y pénétreraient ton jours et malgré tout, par le criai des pays iicu-•res, auxquels ils est impossible d'imposer dps déclarations prouvées d'origine. i> plus, un boycottage effectif ne pourrait être organisé s tous les pays actuellement alliés, sans exception, y p irti.-ipaient. La Fran ce subirait du fa t de a. rupture des relations cmmerciales avec les Puissances Centrales d'é. normes préjudices, car ses exportations dans ces pays étaient quinze fois aussi importantes que ses exportation- vers la B«'-sip. La situation d-1 la Rufrsie et- de l'Italie serait encore pire. L'Italie à ïa veille de la révolution. Berlin, 10 octobre. — Vo.'oi c. que nous annonce une lettre privée de Zurich du 29 septembre 1917, au sujet, d< la situation en Italie : « On peut prudemment affirmer qu' n Italie on s*1 trouve devant un changement de système à la russe. Pour commencer on a fait sauter la gare principale de Turin 11 inc ndié les hôtels environnant;, à l'exception d'un s^ul, celui oii habitait G.olitti; oui a incendié Le port de Gênes, etc. l/'s dés; rtious ne se eompt nt- plus, et plus de 100,000 hommes sont retranchés dans les montagnes av e des mitrailleuse». Les troupes sont envoyées suit, armas au front et. on prévoit pour l'automne une foule d'autre-s chose® que je ue puis vous écrire, v Condamna d'incenciairea ea Italie. Lugano, 11 oct b ". — Le tribunal militai r< de Rame a condamné tro's personnes à la peine capitale-et deux autres aux travaux forcés à perpétuité ; elles avaient été reconnues coupables d avoir allumé un incendie dans le port de Gênes et à la poudreiie de Oenglio. Criss ministérielle rai Italie. Le « Mo:.sagero » annonce que La démission de M. Can-'p-a a été acceptée; son portefeuille a été confié au général Alferieri. Grève de débardeurs à, Amsterdam. Am-ït.eidam, 11 octobi-e. — Ijee débardeurs, occupé?, au déchargement de bateaux chargés de pommes de terre destinées à La capitale, ont subitement abandonné le travail de sorte que la capitale se trouve temporairement sans pommes de terie. B.emiso do la confiance des AUit'ss. Le « Corriere délia Sera. » apprend de Ilomâ que la Oonféronce des Allias, qui devait se mu nir dans la premièi'o moitié d'octobre, a été rfti mise et aura probab.ement Iiau en novembre. La fin de la grève dos cheminots russes. L'agei oe Router apprend de Pétrograd qu'étant donné l'imminence de la publication d'un décret gouvcrneniental, donnant sitisfaotiosa aux exigeno ls des cheminots, le Comité exécutif de !a Ligue des oheminots a, décidé merore^ di de reprendre le travail. .. iiMiin«r»nmii nm»-- i DÉPÊCHES (Repr, dunes de l'eainon prtcidente J Les combats à l'Ouest. L'assaut en masse ang.o-fra,,ça,s. Berlin, 10 oct; — Appuy» pur des, uivisiens Iranç.Jses, les Anglais ouï tenté de nouveau, le 9 ootobr , par t'engag.'meut en mtee de leur matériel humain, de ieur artiii-ene et de leurs machines d'attaque, de gagner la décision au truni uc I Oues<t, qu ils n avaient pu obtenir par leur pompeuse « victoire » du 4 octobre'. Aussi l'affirmation anglaise, d'après laquelle ils eompt. nfc pouvoir entamer d'un jour à l'aiu tre la guerre de manoeuvres eon-tr i armée at. iemanue en U'ianiure, eist-e|te réiu'ue*. on na peut pais ?latromen-t pat. i ur nouvelle attaque cou U»: 1 s tei m,Éa pe.su une allemande», iipreb un tou <te ueswuouon qui aura o(es jours entiers, un feu roulant- d- s plus violenta so déchaîna le uiatm du 9 octobre. Vere 7 h. du matin, les masses compactes et profondes de plusieurs rangs, des Français et ut» Anglais, dévalèrent contre nea lignes entre Bikacliota et Gho.uveid, sur prèe d. 20 kilomètres de largeur. Notre feu desirucieiu ue barrage et ds dcieiise rut îmniédiatemeut poiato sur les oo» le unes d'attaque s.-^ rets et tu, de. larges trouées s,tng aines dans .es rangs <te» agieeseurt», tan-j di« que d'inuombrabieb mitcâiiieases ulletaaa-des tauchiu. ut les oolouncs d assaUi. Tout ea oontliiuaat smus cesse un feu d ' a-ru i le rie des plus violents, i adversaire lança suns cesse de nouvelles réserves dans le combat, qu'il Laissa aller à l'assaut jusque sa a fois contre nos posi-t,ou«s. Le combat acharne dura toute la joiu> r:o" juaqu* tard dans La uuit. i'.tr de lorbes coutre-atLaqued et «u cour^ de oorp»a curpa acharnés, Les ui^esej assaillantes eauemies fu-lent uetlejju. jti ri pousse!* sur La ligne qui va do Poeicapelle jusqu'au sud de Gheluveld. Au ouuns de ses attaques aussi vaines que réitérées, cm - '. t ce t'rom d" 13 ki.olïib.res, l'adversaire subit les plus lourdes pert-e» sauglautes. CHS u '-st. qu'entre Dfaaibank et Poclijapelle qu<3 l ennemi ass'a liant, supèriew en nombre, ga- • gna environ 1,500 n.è ris de piofondenr dans k„ champs d'eauiunon» ravine» par le feu rott-. biui. Mas une contre-attaque engagée sur-to< ch. mp empêcha toute ext. nsion ultérieure du succès enuemt d' debrit . (Je n est que tard dan# la nuit que ie feu an réuni diminua quelque pi il, mais un feu de diversion énergique n en Continua pas moins a peser sur toute la zona de combat. Oe nouveau jour de grande batarl-le des masses anglo-françaises s'est encore ter» m,né par un insuccès complet, et a de nouveau prouve, comme au cours de., neuf journées do g?aude bataille précédent s, que même La plus grandi sup-riorité eu homun s et en matériel n1 peu vont rien contr' la fe-rce de résietadioS) de l'héroiqu • ar ée allemande en Flandre., Tout succès sitratégique Cs<, rc&té interdit à chacun des dfx assauts au Iront de Flandre. Li tactique d'écras m ut de l'Entente atteint plus gravemfcut Jéj Anglais et les Français que Lus Allemands. Le soir du même jour, le feu ennemi s'est également fortement accentué contre nos puai-t:ons de l.a Mott. jusqu'au fort de Mal nuises; une forte attaque fr.'.nça se de plusieurs c-mp g nies s'ensuivit contrt nos lignes, mais I ennemi fat nettems nt repoussé av. c les pei-t s l"s pius sanglantes peur la majeure partie par notre fou de mitrai eiiseg et par notre feu d gr 11 cl - à main, et en certain» endroits par c n.ré-attaque. L.s combats à l'Est. Vi-tine, 10 oct. — Par suite du t mjx, couvert et pluvieux qui a régné sur la plupart des parties du fruit, il'n'y a pas eu de grandes opérai ions de'combai. En Bucovuie, une entre-pi ise de [>atrouilles a abouti à un succès coin-p.et. Au Sucl-Esi, feu d arti.lerie réciproque à ia Vojusa. ilii Macédoine, une attaque par-tieiie anglaise a. échoué après une violente pré-para.tion d'artillerie contre les pocit.ious bulgares au sud de Doin u. Vienne, 10 ^ct. Au cours des opérat.ious de déblaiement du champ d- bataille, oii se dér roulèrent les co-mbSU> du ti d® c-e mois de Wachkoùtîi à St.-Ouufry, nos ti'oujx's out relevé, cnlr'autrt's les cadavres d'un colonel, d'un, capitaine et r oit illi uu grand uombre de blesses russes. Sur tout Le Iront-, il y eut hier re-.) citidescence d's opérations de patrouilles, eftl de part et d'autre, L'activité de l'artillerie s'esili accrue. -Va théâtre de., opérations du Sud-Est, un! détachement italien, qui avait franchi la Voh jusa, à L'est de Valona, fut attaqué avec auch ces et forcé à se retirer précipitamment. Les combats à l'Isonso. Vienne, 10 oct. — La journée d'hier fut mam quéè par un combat d'une oertaane envergiute sur le plateau de Bainsizza, au sud du village de Kal, où l'ennemi entreprit une attacpie contre nos positions, après une forte préparation d'artillerie. L'assaut des Italiens fut en partiiO repoussé; 1 ennemi réussit à pénétrer partiellement et temporairement dans nos [rositions. Mais il en fut presque aussitôt rejeté par uns violentu1 attaque do nos troupes. Nous avons fait pr sauniers, à cotte occasion, 2 officiers et 120 hommes et conquis 7 mitrailleuses. De même au Moube San Gabriole les Italiens avaient entrepris une attaque nocturne contre l'aile sud de ce secteur. Cette attaque échoua sotia les effets de notre feu. Près de Costanjevica, nos troupes entreprirent- avec suoi ès une opo. rat-ion de consolidation de nos positions ©t oajjp turèreut 180 prisonniers. 4mu Année - N, 1091 - EdL B ÊltfP M1ITÏMËS Vendredi 12 Octobre 1917

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Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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