Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1918, 01 Mai. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/0c4sj1c54k/
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La Hollande et l'Aïiemagno. On a pu se rendre compte par les télé-' grammes publiés ici même que l'horizon politique s'assombrit en Hollande. La gouvernement des Pays-Bas a déclaré à la Chambre Haute qu'il estimait la situation très grave. Toutefois, les bruits les plus pessimistes et les plus absurdes ayant été lancés dans le public, il convient de mettre les choses au point, à l'aide de renseignements puisés aux sources les plus sérieuses. Au point de vue hollandais, il faut tout1 d'abord retenir l'article que le «Vader-land», de La Haye, qui a des accointances ministérielles, consacre à la question: — Il n'y a pas à nier, dit-il, que les intérêts vitaux de notre pays sont en jeu. et que la situation peut devenir excessivement critique d'un moment à l'autre.. La question en jeu est celle du transit du sable et du gravier. Les autres diffi-, cultes qui s'étaient élevées, notamment celles concernant les douanes et le che~ min de fer limbourgeois, ont été aplanies. Il ne semble pas que l'Allemagne veuille pousser les choses à l'extrême, et l'on assura même que moins que jamais elle ait des intentions hostiles envers licous; mais il n'en est pas moiiw vrâ3j qu'on se montre très formalisé à Berlin, ' pour les trois raisons que voici : 1) les Paya-Bas ont consenti à négocier avec les Etats-Unis au sujet de la cession des navires hollandais ; 2) ils ont cru ne pas devoir porter ces négociations à la cou-1 naissance du gouvernement allemand ; 3) notre navigation sur le Rhin a o&ssé su-f bitement au mois de mars. » Le «Vaderl&nd», vu la gravité de la: situation, estime le moment venu pour le Cabi.net Cort van dsr Linden de faire place à un ministère national. * * * Le point de vue allemand, en attendant que le journal officieux du gouvernement' ait parlé, est défendu ainsi par le «Germa nia» : « L'Allemagne a fait connaître au gouvernement hollandais ses exigences qui sont de nature à rétablir l'équilibre de la neutralité, qui en ces derniers temps penchait assez sensiblement en faveur des pays de l'Entente. Certes, l'Allemaj-gne n'ignore pas la situation excessivement critique dans laquelle se débattent les Paya-Bas, mais elle ne peut consentir à se laisser porter préjudice au profit de l'Angleterre et des Etats-Unis. La pressa hollandaise parle d'une situation tendue entre les deux pays. Cette tension existe, en vérité. La. Grandie-Bretagne et l'Amérique ne tarderont pas cependant à prétendre que la Hollande nous a fait trop de concessions et elles ne tarderont pas à rappliquer avec de nouvelLeis exil» genees. Si la guerre se prolonge, il arrivera pour les Pays-Bas et peut-être aussi pour la Suisse, un moment où il ne s'agira pas de savoir quels avantages il a pourront offrir aux belligérants, mais où ils se trouveront acculés à choisir entre les deux camps, à décider de quel côté de la barricade ils se rangeront. Cette obligation se dessine, en effet,aveo une si impérieuse nécessité morale — nous pourrions dire nécessité physique — que nul n'est à même de l'esquiver. Tout dans -ee-tte guerre s'enchaîne avec une logique élémentaire et précise, cont-tr© laquelle la puissance humaine doit sa déclarer vaincue. Cette lutte de Titans n'a pas absorbé seulement toutes les forces vives à l'intérieur des pays belligérants, mais aussi au delà de leurs frontières. » La « Gazette de Voss » dit d'autre part: — Lorsque les Etats neutres se voient obligés de faire pencher trop la balance d'un côté, il est nécessaire, pour rétablir l'équilibre, d'accorder à l'autre partie eu cause plus d'avantager que ne comporterait la situation normale. L'Allemagne a le droit d'exiger qu'on la traite sur le même pied que les puissances ennemies. Dans ces conditions, le gouvernement est en droit d'atteindre du1 gouvernement hollandais qu'il souscrive aux exigences dont l'Allemagne, quoi au'ii arriva ne saurait faire abandon. IL Bm» ann&®. - 1* I1SB • tî y ■ i . ■ ABONNEMENT €3ruxe1iea • Province - Etranger Les abonnement* sont reçus exelnslrement pnx tous les BUREAUX DE PC3TES. Les réclamations concernant les abonnements doivent ôtre adressées exclusivement au bureau de poste qui a délivré l'abonnement, PRIX DES ABONNEMENTS : 8 mois : f mois : l mois : Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3.00 Tlragt : 125,000 par jour JOURNAL QUOTIDIEN INDEPENDANT DIX CENTIMES E&grcg»e«gg I SSaf B9IS. -ANNONCESFaits divers et Echo» là ligne fr. i 06 JïéuroLogio 3 00 Annonces commerciales S 00 Annonces financières ., S 00 PETITES ANNONCES : la grande iigno t OU Rédacteur en chef René ARilASD. Rédaction, Administration, Publicité, Vente BRUXELLES, 33-35, rue de ta Caserne. TirsgB : 125,000 par jour* LÀ GUERRE rr* • t ■ Communiqués Officiels ALLEMANDS BERLIN, 50 avril (Officiel midi): Théâtre de la guerre à l'Ouest. Sur le champ de bataille en Flandre, 'de Violents combats d'infanterie se sont développés dans quelques secteurs. Au nord de Voormezeele et de Groote Vierstraat, nous avons i>ris -plusieurs tranchées anglaises. Des détachements d'assaut qui s'introduisaient dans les lignes ennemies près de Lo-ker entrèrent en collision avec de vigoureuses contre-attaques françaises. Au cours de ces combats, l'ennemi put se fixer dans le •village de Loher. Ses tentatives four avancer au-delà du village échouèrent. L'activité. vigoureuse de l'artillerie -pendant la journée détendit, à toute la région du Kem-inel et dura jusqu'à Vobscurité. Sur le reste du front, l'activité de combat resta restreinte à des reconnaissances et à un feu d'artillerie se rallum mt par moments. • Front en Maeéiloine : Entre le Vardar et le lac de Doiran, une attaque ennemie, qui se produisait après une préparation d'artillerie de plusieurs jours, s écroula devant nos lignes. BERLIN, 30 avril (Officiel): Des sous-marins allemands et autrichiens t>nt coulé dans la zone de barrage de la Méditerranée 5 vapeurs et 2 voiliers, d'un tonna ce global de 23.000 tonnes. Parmi les navires coulés figuraient le vapeur français armé «Libéria» (1,9^2 f.), un grand vapeur de transport ni"-r deux cheminées. ainsi qu'un voilier italien avec -une cargaison de S00 tonnes de fer pour Gênes. AUTRICHIEN VIENNE, 29 avril (Officiel): Combat d'artillerie par endroits, dans les montagnes de Vénéfie. BULGARE SOFIA, 27 avril (Officiel): Sur le front en Macédoine, sur la Czerna "orientale, la canonnade a été plus violente à certains moments, de part et d'autre. A l'est du Dobropolje et dans la région de la Moglena, des détachements d'assaut serbes renforcés ont tenté d'approcher de nos postes; ils ont été dispersés par notre feu. Sur ■plusieurs peints du front entre le Vardar et le lac de Doiran, surtout au sied du village de Begoroditze, canonnades plus violenter. A l'ouest du Doldgeli, nos patrouilles ont mis en fuite deux détachements de reconnaissance anglais. Dans la vallée de la Strouma, escarmouches entre patrouilles. Sur le front de la Dobroudcha, armistice. TURC CONSTANTINOPLE, 30 avril (Officiel $u 29 avril): Front de Palestine : Feu d'artdlerie devenant plus vif à -plusieurs points du front. Des divisions de reconnaissance ennepiies ont été repoussées. Un ballon captif ennemi fut incendié par un de nos aviateurs de chasse. Front du Caucase : Nos troupes ont pris possession du terrain à l'est de Kars jusqu'à la frontière. Sur 'es autres fronts, pas d'événements importants.CONST ANTINOPLE, 28 avril (Officiel):Sur le front en Palestine, à l'est de la route de Jérusalem à Nablus, nos positions avancées ont été prises sous un feu plus violent de l'artillerie et des mitrailleuse i. A l'ouest de la route et à l'embouchure du Jourdain, des détachements de reconnais-ssance ennemis ont été repousses. Sur les autres fronts , La situation n'a \tas changé. FRAMÇASS PARIS, 29 avril (Officiel, 3 h. P. M.): Au cours de la nuit, l'ennemi a, à plu-^ sieurs reprises, essayé d'attaquer nos positions dans le bois de Hangard. Nos feux £ont arrêté toutes ses tentatives. Grande activité des deux artilleries de Villers-Breton-ineux à la Luce et dans la région entre Las-feigny et Noyon. Un coup de main ennemi '■au nord de Grivesnes n'a pas obtenu de résultat. De notre côté, nos détachements )pni pénétré dans les lignes ennemies dans 'la région de Corbeny, vers Courcy, sur la rive droite de la Meuse et en Haute-Alsace et ont ramené des prisonniers. Action d'ar-'tillerie très vive sur le front Bois-des-Fos-{ses-iïois-des-Launeres. L\uit calme sur le Preste du front. PARIS, 29 avril (Officiel, 11 h, P. M.): Activité des deux artilleries au nord et 'au sud de l'Avre et dans la région du Piémont. Un détachement ennemi qui tentait de franchir l'Oise à l'est de Varennes a été ■pris sous nos feux et dispersé. Dans les Vosges, nous avojis repoussé un coup de ynain sur un de nos petits postes du secteur 'de Linge.- Rien à signaler sur le reste du front. AVIAT ION. — Deux avions ennemis ont 'été abattus par nos pilotes dans la journée 'du 27. Ce même jour, nos bombardiers ont lancé six mille kilogrammes de projectiles Sur les établissements de la eone ennemie. \ ITALIEN ^ '•ROME, 29 avril (Officiel); f Pendant la dernière nuit, un coup de t/iain téussi danfiHa région de la côte nous if valu 20 prisonniers et une mitrailleuse, flier, vif feu de diversion de l'artillerie ennemie, ainsi qiiactivité de patrouilles de Reconnaissances anglaises et italiennes sur plateau d'A stage. Sur le reste, du front, jgh dififirsé et ts^ yiolentr ' ' J ROME, 27 avril (Officiel): Dans le bassin d A tiago, des patrouilles anglaises ont attaqué une troupe autrichienne, qui a été forcée de se retirer en abandonnant des morts sur le terrain. Plus tard, près du monte Cuberlala, nous avons repoussé en désordre un détachement autri chien. Une petite troupe ennemie qui ten fait d'approcher de nos lignes établies au sud de Stoccaron a été dispersée. Sur tout le front, opérations de reconnaissance qui nous ont valu des fusils et des mitrailleuses.Quatre avions autrichiens ont été descendus. . ANGLA8S LONDRES, 29 avril; L'attaque ennemie que Von voulait développer hier après-midi dans la direction de Locre fut repoussée par le feu de nos fusils et de nos mitrailleuses. L'ennemi ouvrit ce matin sur tout le front, depuis Meteren jusqu'à Voormezeele, un sérieux bombardement à l'aide d'explosifs de haut degré et de bombes à gaz. On p'épare actuellement le développement d'attaques d'infanterie. L'artillerie ennemie a manifesté pendant là nuit une grande activité depuis la Scarpe jusqxià Lens et entre Givenchy et le bois de Niep-pe. Par une entreprise favorable, exécutée par nous la nuit passée, nous avons repris les postes conquis par l'ennemi dans la nuit du 26 avril, près de Festubert, et nous avons fait en même temps plus de 50 prisonniers et capturé trois mitrailleuses. 'Au cours d'agressions réussies au sud d'Albert et près de. Neuville-Vitasse, nous avons également ramené un certain nombre de prisonniers et capturé quatre mitrailleuses. Un combat de reconnaissance dans la mer Adriatique. LONDRES, 30 avril (Officiel de l'Amirauté):Le 22 avril, à 9 h. 30 du soir, deux de nos contre-torpilleurs se heurtaient à 5 torpilleurs autrichiens et les impliquaient dans un combat. L'ennemi s'enfuit vers le port fortifié de Durazzo et fut poursuivi par les torpilleurs anglais, qui avaient été renforcés par 5 torpilleurs anglais et un français. La poursuite dura jusqu'après minuit. Alors nous perdîmes le contact avec l'ennemi. Nos deux torpilleurs qui attaquaient, ces forces ennemies supérieures, n'ont subi que des pertes insignifiantes. Nos pertes totales s'élè.vent à 5 morts et 19 blessés. Les pertes subies par l'ennemi sont inconnues. I Dernières Dépêches Quelques résultats de l'offensive contre les Anglais. Berlin, 29 avril. — Peu à peu, on se rend nettement compte de l'énormité des pertes anglaises et des épisodes de détail. C'est ainsi qu'une armée entière dut être remplacée par une autre, car elle était devenue tout à fait hors d'état de continuer la lutte. Certaines divisions subirent des pertes colossales, telles la 9e et la 14e division qui écopèrent de 199 officiers et 4,079 hommes, la 18e qui perdit 78 officiers et 4,000 Boldats, la 36e irlandaise (143 officiers, 3,222 soldats tombés) et la 76e (164 officiers, 3,990 soldats tombés). Quant à la 28e brigade, à la 51e division écossaise et à la 156e division, elles sont à peu près totalement exterminées; la 183e brigade écossaise et la Ole division, furent extraordi-nairement éprouvées; au début de l'offensive, des pertes sanglantes infligées à la 6e et à la 24e division les ont littéralement anéanties; la 2e, la 17e et la 58e furent terriblement décimées; la 20e à Mo-reuil, la 21e à Hamel éprouvèrent des pertes excessives. Le dernier bataillon de tanks perdit à Péronne tous ses tanks, dont la garnison fut envoyée au front pour y desservir des mitrailleuses. Sur la Somme, la 151e brigade a beaucoup souffert, deux de ses compagnies ayant été totalement faites prisonnières. Après avoir fait venir des renforts, cette même brigade a perdu, à Es-taires, tout un tiers de son effectif; ses pertes atteignaient des proportions telles que les nouveaux apports étaient toujours insuffisants pour combler ses vides. A Boursier, perte de 100 hommes pour chaque compagnie de Gordon Highlanders, et impossibilité pour ceux-ci d'obtenir des renforts suffisants. Nombre de compagnies remplaçantes perdaient bientôt encore 70 de leurs hommes. Le 4e régiment d'"York fut presqu'entièrement capturé à l'ouest d'Estaires; quant à la 51e division, elle perdit, à la Somme, 40 p. c. de son effectif, puis, sur la Lawe, éprouva une nouvelle défaite sanglante. Des cyclistes du lie corps, la moitié tombèrent rien qu'à Bétliune. La 3e brigade de cavalerie canadienne fut entièrement exterminée, par te tir allemand, lors d'une attaque entre Mo-reuil et Démuin; le 223e détachement d'artillerie éprouva, dans sa retraite, des pertes excessives en hommes et en canons; quant à la 36e division, elle perdit, à Saint-Quentin, toute son" artillerie et la moitié de son infanterie; pour la 37e brigade, perte de La moitié de son effectif à la Somme. Au 10 avril, extermination, par le tir allemand, du 16e régiment écossais, et perte de 500 hommes par le 13e régiment d'York. Pertes particulièrement lourdes, sur la Somme, pour le 10e de Cheshire, le 1er de Wiltshire, le 4e Staffordshire, le 1er Gallois; la 58e brigade fut décimée à tel point qu'une de ses compagnies fut réduite à 15 survivants; les vides furent comblés par de jeunes recrues sans instruction suffisante; à la fin maxs, la 56e brigade devait se reformer à raison de trois compagnies à faible effectif pour constituer un bataillon; pertes très lourdes pour le 8e fusiliers, la 41e brigade, le 5e de Berkshire et le 7e de Staffordshire; extermination du 5e Berk-. _siiireA eifc ftertes, $Kceaaiy£S ©Qjur la 23e et la 25e brigades. Perte par le 1er fjsiliers canadiens, de 300 hommes, rien que par les dégagements gazeux et avant môme de débutor dans l'action de l'offensive; enfin, parmi les régiments ayant le plus souffert, citons le 1er Berkshire et le 25e fusiliers. Les combats en Flandre. Berlin, 29 a-'ril (officieux). — Après la porte de l'importante position du Kern-raal, l'Entente, cherche h détourner l'atteint k>n de sa lourde défaite en Flandre on déclarant dans chacun do leurs communiqués qu« les AlLs-mands n'ont à enregistrai' aucun nouveau gain de terrain dans la direction d'Amiens. Simultanément, de ^ouroo anglaise, on me't, en relief l'importarw» d'Amiens comparée au massif iu Kemmel. On peut toutefois juger dp. quelle importance le massif du Kemfciel est pour les Anglais, par le fait qu? !<j généralissime Focli a été obligé de jeter en Flandre des forces ootasidérablea auxquelles avai t été confiés la défense ds cça positions de hauteurs dominantes. Les contre-attaquas sans merci engagées par les Anglais et les Français en vue de reconquérir la position perdue du Kemmel, ainsi que l'abandon continu de l'arc d'Ypres est une nouvelle preuve de l'importance de la dernière 'viclt.oire allemande en Flandre. Les événements sur mer. Borne, 29 avril. — D'AJgeairas au «Matin», via Madrid : Un torpilleur anglais a été surpris par la tempête au cours d'une traversée de patrouille, à ha,uteur d'Algesirag et a sombré. Douze matelots se sont noyés. Les combats devant Amiens. Berlin, 20 avril. — Sur le champ de b"< taille de la Somme, l'ennemi a réitéré le 28 avril ses attaques désastreuses contre la forêt de Hangard. Vers 7 h. du mat'n, une forte attaque Jfcienée par des tanks se déclan-cha en cet endroit, mais fu't nettement repoussé, tandis que plusieurs véhicules d' assaut ennemis étaient mis en pièces. Un assez grand nombre d© prisonniers resta entre nos mains. Après que l'ennemi eût entrepris durant toute la journée plusieurs attaques de patrouilles, au nord elt tout à fait au sud de la Somme, sans obtenir le moindre succès, il attaqua derechef le village d'Hangard veis 9 11. oC <Sfu ioir, api*^3 une préparation d'artillerie d'une heurs, mais il subit de nouveau de lourdes pertes sanglantes et ne put, ni par des engagements sans merci, ni en lançant en avant son infanterie, s'assurer le moindre avantage.L'accord factice des Alliés. Stockholm, 29 avril. — Commentant l'information de source bernoise d'après laquelle lie roi d'Itialje aurait l'intention d'amener, au cours de sa prochaine visite en France, l'alliance anglo> franco-itaAiemne à prendre une décision qui lui avait été refusée en septembre dernier ofc au prix de laquelle seule l'IfcaJie consentirait à continuer la guerre, 1' «Af-tombladet» fait remarquer que oe fait jette une lumière éclairante sur l'opposition profonde et intense qui règne dans le camp des alliés, notamment entre la France et l'Italie. La feuille suédois® susdite ajoute les réflexions suivantes : Qu'on songe seulement qu'il y a très peu de temps on élaborait, à Paris, d'accord aveo l'Angleterre, un plan de dé-m/embrememlt de la Turquie, à l'insu de l'Italie et que l'on ne promit au troisième allié une part du butin que lorsque oslui-ci out fortuitement vent de l'accord. Si l'on rapproche cette dernière information bernoise des révélations de Clemenceau au sujet de la lettre de l'em-pare-ur Charles, que l'on sait, il paraît indubitable que. le ministre français des affaires étrangères a offert à l'Italie le Trentin italien en guise de compensation si celle-ci consentait à appuyer ses prétentions sur-1'Alsace-Lorraine .Lorsqu' ensuite Clemenceau, dans sa colère de voir échouer ses affaires illusoires, se laissa aller à bavarder, les Italiens comprirent de quoi il retournait et cherchent maintenant à rendre les accrocs politiques de la politique française impossibles au détriment de l'Italie, en contracrt-ant une solide alliance pour l'avenir. La convention économique germano-suisse. Berne, 29 avril (Officiel). — Les pourparlers entre les gouvernements de Suisse et d'Allemagne, concernant le sauf-conduit à délivrer aux navires transportant des céréales pour la Suisse, sont arrivés à leur terme; d'après un rapport fraîchement reçu, une convention aurait été signée hier, à Berlin; elle accorderait un sauf-conduit à tous les navires chargés de grain destiné à la Suisse, pour autant qu'ils se rendent à Cette ou à un autre port neutre, et aient soin d'éviter la zone bloquée. Des navires affectés à ces transports pourront être soit neutres, soit de nationalité ennemie de l'Allemagne; toutefois, afin de . donner à ces derniers un caractère distinctif, les clauses ci-après ont été arrêtées: 1°) Chacun des navires devra porter aux deux bastingages, sur fond noir, l'inscription Suisse; 2°) il devra porter en Outre, aux deux bastingages, la représentation en peinture du drapeau national de La Suisse, à titre da sigg.fi de. ne^trgjité, ef çlfi, djmsflg.wii la ,. plus grande possible, laquelle image devra être éclairée durant la nuit; 3") il devra arborer jour et nuit le drapeau suisse au mât de misaine; il sera pourvu d'un laisser-passer, document attestant qu'il ne s'y trouve pas d'autres marchandises que celles mentionnées par les papiers de bord. Outre le drapeau suisse, il devra arborer le pavillon du pays dont la législation lui est applicable; en conséquence, le navire effectuera son parcours, non pas sous pavillon suisse, mais avec adjonction de ce dernier à titre exclusif de signe distinctif. Les forces navales allemandes seront immédiatement informées de ces di?P'sitions de l'arrangement conclu, et recevront les instructions nécessaires. Toutefois, comme il ne faut pas s'attendre, avant trois mois d'ici, à ce que tous les commandants de marine aient sûrement reçu les indications voulues, le gouvernement allemand ne peut avant l'expiration de ce délai, aucunement garantir la sécurité de navigation. Entretemps, la plupart des sous-marins recevront par voie radiographique les instructions nécessaires, ce qui rendra le danger minime pour les dits navires. Il y a lieu d'espérer que le règlement réalisé, grâce à l'attitude conciliatrice du gouvernement allemand, va essentiellement contribuer à faciliter le ravitaillement de la Suisse qui. chaque jour, est ^entravé par des difficul fcé3 croissantes. Le W. T. B. ajoute à ce rapport de Berne- « D'après ce qu'on nous communique au sujet de cet arrangement, celui-ci a ét; conçu en tant que partie de la convention économique, bien qu'ayant été conclue avant cette dernière. Des ordres de l'Etat-major de l'Amirauté ont été également transmis au plus tôt aux forces navales, afin de ne pas retarder la fourniture à la Suisse de grains panifiables. Lors de la conclusion de la convention économique a Berne, on discutera également les conditions auxquelles pourra se faire la libre navigation pour d'autre3 groupes de marchandises. Cet accord implique des difficultés pour la continuation de la guerre maritime par l'Allemagne qui y consent dans l'intérêt de la Suisse. Mais afin de préserver l'Allemagne des avantages que l'Entente pourrait s'assurer en exploitant la situation, le gouvernement suisse se fera octroyer, par tous les Etats de l'Entente en cause, la garantie qu'il ne sera fait aucun usage abusif, ni des signes distinctifs convenus, ni des documents de libre parcours. Les facilités à présent obtenues vont sans doute contribuer à renforcer les fournitures de comestibles et de fourrages à^la Suisse. 11 faudra, soit dit en passaru, Hae l'Entente évite de retarder indûment les transports de Cette vers la Suisse, et n'abuse pas des clauses accordées par l'Allemagne pour accumuler, dans ce port, des stocks à son propre usage. Les effets de «a guerre sous-marine. Berlin, 29 avril. — Du «Daily Mail» du 18 avril : « On propose de garder des milliers d'ouvriers pour les chantiers et pour l'industrie des constructions navales. Il est clair qu'il ne peut être question, en cette matière, que d'hommes jeunes et forts, car des hommes âgés ne peuvent réparer les lourdes pertes, donnant à réfléchir, causées par l'activité dos sous-marins. On ne peut pourtant exécuter simultanément un grand programme naval et mettre sur pied de grandes et nouvelles armées. Ajoutez à cela que les troupes anglaises sont disséminées dans le monde entier, depuis Arkhangei jusqu'à Hong-Kong,- et que partout il jaut pourvoir aux réserves et aux provisions. Ainsi la force de l'Angleterre subit actuel lement une tension extrême. Elle ressemble à une bougie brûlant par 6es deux extrémités. Mais en présence de la défaite menaçante, les maîtres actuels n'hésiteront pas à employer les moyens les plus désespérés, et pourtant l'heure viendra où un deuxième Lord Chatham se lèvera, à l'instar de son prédécesseur à la Chambre des Communes, en 1778: « Il est impossible de bombarder l'Amérique » pour dire aux maîtres actuels de l'Angleterre: « Il est impossible de vaincre l'Allemagne. » Les Allemands en Gukraine. St-Pétersbourg, 30 avril. — L'avance des Allemands en Oukraine, et notamment vers Rostoff-sur-le-Don, se poursuit régulièrement. Des escarmouches ont eu lieu dans le gouverneflaent d'Iékaterinoslaw et la ville de ce nom a été évacuée. Une contre-révolution à St-Pétersbourg Londres, 30 avril. — L'Exchange Tele-graph Co apprend de Copenhague que pendant ces derniers jours, aucune nouvelle n'est arrivée de St-Pétersbourg. D'après de3 bruits venant de Finlande, das troubles graves auraient éclaté dans cette ville. On parle d'une contre-révolution. Le transport des Russes de Finlande est arrêté depuis trois jours à raison des événements de St-Pétersbourg. On rapproche cette nouvelle du bruit d'après lequel le tsarévitch aurait été proclamé tsar de Russie. Pour les télégraphistes espagnols. Madrid, 30 avril. — Un décret royal autorise le ministre des finances à présenter aux Cortès un projet de loi, portant ouverture d'un crédit d'environ trois millions de pesetas en faveur du personnel de l'administration des télégraphes. Ce crédit mettra le gouvernement à même de remplir les promesses qu'il a faites récemment aux employés de cette administration. La marche progressive en Finlande. Stockholm, 29 avril. — Du quartier-général finlandais : Willmanstrand a été pris par les Finlandais, qui signalent, en outaie, un nouveau succès devant Wiborg, ainsi qiiie l'encerclement de l'ail© droite ennemie, par un mou venaient enveloppant, devant la forteresse dis cette ville. 28-ay)&~ ~~ On Claude de Stockholm au «Berlingske Tidende»: Oa télégraphie de Wasa l'arrêt de l'offensive de® troupes civiles sur tous les fronts, particulièrement à celui de l'Est; an sorte que la Garde Rouge ne tarderait pas à être complètement chassée.Les chefs révolutionnaires auraient envoyé, vendredi dernier, une délégation dirigée par l'ancien président du Parlement Mariner ; oes messieurs auraient fait des démarches pour commenoer les pourparlers de paix, mais en vain, leurs proposi-t.ons n'étant déclarées acceptables que moyennant soumission absolue. Reprise (les relations diplomatiques entre le Mexique et le Brésil. Berne, 29 avril. — De Rio au «Petit Parisien» : Le gouvernement brésilien a résolu de relouer des relat'ons diplomatiques régulières avec le Mexique.Depu's plusieurs années, le. Bréfil n'était plus représenté diplomatiquement au Mexique. DÉPÊCHES

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Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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