Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 11 Decembre. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/mw28913j1x/
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4m« année. ■ N° 1150 • Ed. B DIX CENTIMES Mardi 11 Décembre 1917 ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger Le- abonnements sont reçus exclusivement par tous les BUREAUX DR POSTES. Les réclamations concernant les abonnements doivent être adressées exclusivement au btireau de poste qui a délivré l'abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois "2 mois 1 mois • Fr 9.00 Fr\6.00 Fr 3.00 TîRACsE s 125,000 par jour ■ i ii m -ii i m nipii i mu iwi in m mw nui ii im niinii i ni i m i Le Bruxellois JOURNAL QUOTIDIEN INDEPENDANT ANNONCES Faits divers et Echos Laligne.fr. 500 Nécrologie 310 Annonces commerciales ?00 Annonces financitres ! ! ! . 2X0 PETITES ANNONCES. . . La grande ligne 2 00 Rédacteur en chef : René ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne T5Î5ÂGE : 125,000 par jour La Wallonie de l'Awiii Il est superflu de s'étendre longuement sui la puissance de la pr ssfi et sur son coefficient de pénétration entre les mains de ceux qui gavent manier cet instrument, appelé avec raison : « le Quatr èmj Pouvoir ». L'uib.libation de oe levier mystérieux, ©tant donnée la toute, puissance cfc i'opinon publique dans la vie des nations modernes, restera, plus que jamais, après La pa>x, le moyen le p!us imméd.at d'à-paie;meut et de conquête morale. C est du res<tc pour avoir trop peu fait app l au concours de la presse à l'étranger que l'Allemagne, tout en ayant ineoHtestablement le bon droit de son côté, a vu se dresser contre elle, au débat de ls guerre, dans «ce pays de l'Entente et même chez le» neutres, un.t caibalo admirablement préparée de longue main, laque le, ici même, a enfanté cet état d'esprit systématiquement hcs. tiie, Longtemps rebeiie à fcoiate évidence de vérité, même élémentaire... Nul ne gawira 'jamais apprécier comb.en cette mentalité, fermée à toute mp' rtiali é objective paro'1 qu'elle éuut le fruit savamment calculé d'unie suggestion longuement préméd tée, par K*b ennemis jurés de l'Allemagne, a coûté ek eang aux bsliigéra-nt6 actuels. Sans elle il y a beaux jours que les peuples de 1 Occident no. tamment, auraient, pour d'autres raisons évidemment, imité l'exmpîe de la Russie et balayé i&j gouvernements qui s*- refusaient à met tre un terme aux massacres. En B lgique, plue pairticuLàremC'nt, l'opinion pub iquC ava t été littéralement «ntôlée, cuirinée ot envoûtée à fond par la pie-se fran-«sipluk dont toute la Belgique, surtout les contrées wallonnes, était inondée, au point que les directeurs de journaux beiges se plaignaient périodiquement dans tous les Congrès, notamment, de la concurrence dâsastrauoe que leur faisaient, les feuHea parisiennes importées par ballots et -gratis par les trame du Nord-Belge* appartenant au Nord-Français, dont il n'était que la prolongation. J'ai rappelé à maintes reprises dans le « Bruxello'e », et die® journaux allemands ont- reproduit ces doainé.s, les procèdes d'infiltration de l'influence française dans la presse belge d'expression française, et montré lts moyens divers et multipies a 1 aide desquels Paris avait réussi à s'assurer dans tous nos grands quotidiens de Bruxelles et ■ de province, des appuis aussi sûre qu'intéressés, vu Les . énormes bénéfices de tonte nature que la collaboration aux journaux français rappariait aux journalistes belges. | Mais ces faits sont connus et il est inuti'e die [ b'v appesantir. En Wallonie la taethe de la ■ presse sera tout indiquée après la Séparation F administrative. L'irrédentsme intellectuel et moral autant que social, fleur l'a toujours en Wallonie, avec I une propcmûion marquée vers le « retour à la ' Franc », tant qu'on n'aura pas réveil, é le particularisme et le régionalisme foncier qui ca-rctctérisa.ent le peuple wallon avant 1830 et que 84 an3 d'.nfiuenca française n'ont pu lui enlever. Dans sa grande majorité le pays wa Ion releva de l'Empire germanique jusqu'en 1792. Jftmappes l'annexa alors à la France dont en 1815 Wateroo nous affranchit. Bans une séri-- d'articles intitulés l'annexionnisme français m B'igxque, parus dans le «Bruxellois», j'ai montré à l'œuvre cette propagande de tous les jours savamment organisée par mille moyens. Le but était de nous prouver que « les Wallons sont d"S Français séparés violemment et arbitrairement de la mère-patrie et qui ne tendient qu'à lui revenir ». (Voyez les brochures d'Albert du Bois.) Là presse doit montrer par les faits, par l'h's-toire, par l'économie politique et la vi® sociale que la vérité est le contre-pied de cette thèse trop intéressée. Notre petite patrie wafione put ct> doit, revivre comme jadis sous les Princcs-Evêquee de Liège, avec un>e indépendance politique absolue, largement suffisant,, pour lui restituer le nom de « terre de la liberté où ■pauvre ho ru m 6 en sa maison est rai ». Les intérêts économiques industriels et commerciaux (transit), exigeait qu'on fa see de la Wallonie une terre ouverte et non uno tête de pont ou une barrière /( rmêe pour ou corubre l'un ou l'autre de gea puissants voisins. Une sorte de Grand-Luxembourg, avec une milioe nation al€ pour le maintien de l'ordre public intérieur, tel serait l'idéal rêvé. La France et l'Alîema. gn-e auraient ainsi en elle une zone neutre, sinon en fait neutralisée, avec tous les avantages et aucun des inconvénients inhérents à cette formation péril;' eue-o. La Wallonie serait la marçh: type. La phi olcgie et l'ethnographie ont depuis longtemps démontré les origines mixtes, composites, voire hétéroclites des populations wal. lonnçs. Leurs idiomes ou dialectes ne sont que deg ancêtres qui comptent parmi les éléments formateurs du français moderne eit. non point de-s dialectes français adu térés ou dégénérée. Bref, la Wallonie ne gardera sa physionomie propro que dans la mesure où elle conservera indélébile et sans amoindrissement, la plupart d-' ses caractères idiosyncraEiqiKe. La Wallonie serait p'us que jamais un laboratoire scoial d'expériences fécondes, débarrassée des charges écraîantes d'un budget de la guerre désormais inutile — que pèecnt 300,000 ou 400,000 homm-s dans les gigantesques confite âctiiels ou futurs? — notre chère petite patrie deviendrait bientôt un Eldorado bénéficiant de !<a prospérité commune à tous les petite Etats intercalaires désarmés et partant mieux protégé? en fait qire s'ils ambitionnaient un rôle décisif dans les luttes entre grands blocs eth-mlqutee. (Exemples la Suisse, la Hollande, le Luxembourg, !c Danemark, etc.) Immenefi e6t le champ ouvert à la presse et à sea penseurs, aux novateurs et aux réalisateurs. •La Wallonie serait un mim-ocoeme nomnlet- aux perspectives séduisantes et concrètes. Elle réaJi s rait bientôt le type du petit Elat h ur ux oi peironne n'aurait trop avant que chacun- eu aasez. ( A suivrz.j il ire de S lin. LÂ~GÏÏ£RRË ÈMWWIII» ItattïtiS BERLIN, 10 décembre ; xnea.tio ud ia guerre à l'Ouest. Groupe à amiee ciu îeiu-iiiait-chai général pr^-ice iiùïitiei' .tiupprecat ue : Au front do, Flandre et dans qu■ Iques secteurs isolés entre la Scarpe'et St-QuenUn, tt feu d'artillerie a auyvienté dès ruld.. Atl court d eiigayementà d mjautdrie ass^z faibles, let sing>ui.s jurent c/utstés à l'ouest de Gramcourt, de qu tqu. s fragments de tranchée. Une agression arujiaise au nord d,-_, La Vacquer e é,houa. '«roulis d'armée du kronpima aiiem£t.ci : D s entreprises assez faib es aboui.reut cn différents endroits du front à la e/.ptu3'C d un certain nombre d<e Français, l'iusiewrs fo<is, vive action d'artillerie. Sur la rive orientai<-de la Meuset e,U' a revêtu dans ta soii-ée wne Vitensité considérable et après une nuit cetïmC, s'est ranimée ce matin de nouveau. uroupe d'arni^e au duc Aiuiecht: La .andwehr bavaroise a pénétré dans les tranchées françaises au nord de Bures, a fait prisoniners 1 officier e* 41 soldats en s'empar rant de que ques mitrailleuses. lûéaue de ia guérie à l'est. Les armées coal.sées ont conclu un armistice avec les armées ruSto-roumaines du fro-nt roumain, entre te Dniester et l'embouchure Uv Dan-ut e. Front en Kacédoine. Pas d'opération de que qte envergure, ïûéâtre de U. guerre italien. Dans le doita du Piave, des troupes hongroises de honveds ont pris d'assaut la tête de pont italienne du S*, e au sud de Capo Sile, et ont fait plus de 200 prisonniers. BERLIN, 9 décembre: Bien de nouveau sur les théâtres de la guerre, La guerre sous-marino. BERLIN, 9 décembre (officielj; Onze mille tannes de jaur/e brute ont été coulées dans la zône de barrage autour de l'Angleterre, par nos sous-mai\ns. L'un des vapeurs coulés a été ;r>rp>l,it au sem d'une escorte>' on a pu COnst-àter qu'un autre vapeur était armé. AO'TRïCriiEM VIENNE, 9 décembre : Théâtre, ae la guerre à l'est. Trêve d armes. Théâtre de ta guerre italien. Co-mbo'i animé darti.ie-rie en Vénét.e, BULGARES SOFIA, 8 décembre (officielJ; Sur te froyt en Alacédome.i à l'ouest de Bi-lolia, nous avons exécuté quelques courtes attaquas d'artillerie. Sur le reste de ce front, feu de diversion modéré. Entre le Vardar et le (ac de Doiran, nous, avons dispersé un détachement d\nfanierie ennemi pur notre canonnade. Au sud de la Belasitza-Pianma et dans la vallée de la S'-rouma, opération de reconnaissance. Sur le front de la Dobroudscha, le calme prévaut.FRANÇAIS PARIS, 9 décembre (Officiel, 3 h. P. M.J' Activité de patro-uilics dan<s ia région, au nord de Chavignon, sur la r.ve droite de l'Aisne. et en forêi d'Apre mont. Une tentative ennemie tf'rs Bcz'jnvaax a donné lieu à un vif combat. L'ennemi a été repoussé avec des pertes sensibles. La lutte d'artillerie a été assez active dans cette région ainsi qu'en divers secteurs de la rive gauche de la Meuse. PARIS, 9 décembre (Officiet, u h. P. M.) : Nous avons repoussé un coup de main ennemi au nord <£-1 nizy le-ChâtCau. Actions d'artillerie assez vives dans la région de Sa-pignend, dans la région de Maisons-de-Gham-pagne et sur la rive droite de la Me.use. Aucune action d'infanterie. ITALIEN' BOME, 8 déc. (Officiel) : / Hier, les opérations d'infanterie sur l'haut piLateau el'Asiago se sont bornées à des engagements entre patrouilles. Entre Asiagc oi ta vallée de 1a Iranzela l'ennemi a effectué d'importants mouvements et à concentré de® troupes en se tenant hors de portée de ikm fusils. Toutefois, notre artillerie Pu pris sous un feu concentrique de longue durée; en outre, ils ont été le but- de® attaques de nos esoidrilles aériennes et de cejles de nos alliés. Les lignes ennemies ont été bombardées par 150 appareils environ,- les «explosions ont causé des dégâts et des pertes sui différents points et fait sauter dos dépôts de mRinilions. Volant ensuite à faible hauteur, nos hardis aviateurs ont longueïneait mitraille les troupes ennemies. Sur la reste du front, actions d'artillerie seulement, violentes &ur le Piave inférieur. La nuit dernière, des aviateurs italiens onl sut volé les environs de Quero et de Motia, bomba/rdamit des campements et des colonnes ennemies en marche. Dans la journéej nous avons descendu trois appareils ennemis. Au cours d'un combat aérien, le oapitaine lia-racca a remporté sa trentième victoire aérienne.Dernières Dépêches Les combats à l'Ouest. Ber'in, 9 déo. — En Flandr*, l'adversaire a effectué le 8 décembre, avant, la levée du jour, plusieurs vigoureux coups d'artillerie contiv nos posit onri autour de Passchendaele et Zoi i neb 'ke. A partir de midi 1e feu d'artillerie ei t nemi a augmenté d'intensité dans le secteur d lac de Blaiikaert-Zonncbeke et de deux cô^é du canal diti H.ol>ebeke. Des coups de fou d lourd calibre ont été d rigée à plusieurs r. prise contre nos po&itio.ie avuouï de Passchendiek Sur le front de combat principal, au sud-ouec d' Cuonbrai, d's actions d Infanterie n'ont pe eu li u. Le îeu d artillerie, par contre, a é. violent et a gagné encore d'intensité au cour de la journée par vue plus claire. Les faubourg de Cambrait, auués à l'ouest et au ead-ouest ont é:é d nouveau exposés au vigoureux fei anglais et ont subi de oe chef de graves dégâ e L a commun qués anglais, par des phrases m n songèr* s, essayent d é ouffer La- gr..ve défait et leuire paries immenses, et parlent d'une éva cuaiion v^lonbairo et non aperçue, de loval^tée d'v'nucg intenables. Par les chiffres élevés d prisonniers et du but.n o.i canons, il rossor déjà avec quelle hâte la retraits a êfa5 effectuée en maints endroits. Au cours de sa fuit© éper due, l'infanterie anglais ■ a abandonné dam la pc&it on d-°B vivres et des colis d > cadeaux en grc ndeis quantités. A !'ou'>st de Villeots-Guis !aiu, une de ne» uSto-otruppen» a capturé ur traira anglais de ravitaillement qui se trouvai sous vapeur. Sui' Ls toits des wagons, rempli de vivres, pour la de-, tructto-i detqiualles l'en nfcmi n'a p us trouvé le temps, nous avons iin médiatement en positton de» mitrailleuse^ et l'ennemi en fuite a été fauché par rang: entiers, grâce à notre pos tion plus é'evçe. La tu de la guérie ctaas l'est africain alleiïtaiid. Berlin, 9 déc. — Un communiqué anig'a'i oiffio el de l'est africain du 1er décembre an iionffi ; Des détftch ments, de ..(reconnaissance ont constaté finalement le fait matériel que l'Est africain allemand e&t totia.li;ment débarrassé de l'ennemi. Ainsi ia dernière des possessions aliem,. nd.s d'ou-re-mer, dans son intégralité, &e trouve en notre pouvoir et eeiui de nos al-l és belgets. Il n'y est j-eslé qu'un fatb-e cou. tmgent allemand. Cc<ui-ci a'est réfug é sur le bemitoire poitugaiis lknitrophe. Des mc&utree soni prises peur en f nir. Le nombre total dec ennemis tuee ou faits prisonniers durant Lf seul mois dj novembre s'élève à 1,115 Euro-péems taiitjrnaïKijs et 3,382 soda«ta iindigènee I non compris les porte-urs et. les bc-yt.). De plus, le matériel eu.vaut a été capturé pai nous ou diétmit chez l'ennemi : deux caaons de marine de 10 cm., un obtisiex de campagne de 10 cm., un canon de 70 mm. et un autr< de 37 mm., environ 73 mitrailleuses et plu sieurs mill ers de fie>i;K. Les « Neue Ziirchear Nachr:chten » font à ce sujet, les commentaàr-e suivants: « Ainsi donc, après 3 1/2 années de résis-» taao4', l'Eut africain allemand est. conquis i: comme d.-.tniore des colonie» allemandes. » Eloignée de tout arrivage du côté de la mer » pressé.- de toutes parts par la eupérior.ti » unie d'Anglais, Français, Belges et Portu. » gais, privée depuis quelque temps de vi-» vres, vêtements et médipanuaifa, ainsi que » de munitions et de matériel de guerre di-» vers, la dernière troupe des braves a dû se ■a rendre aussi. » R.<et)-fioii8 en cet endroit : Le général-majoi v. Lettov-Vorbeek ne s'est pas rendu, mai.' perçant les lignes portugaises au sud du fleuve de lîowuiiui, il a pénétré d.uiâ l'Est africair portugais. « Ce n'esit pas aux victor.eux que l'Histoiw » consacrera un jour une page glorieuse, maie » à c tte lutte héroïque sans exemple des vain. » eus, qui peut-être n'a pas sa pareille. Dantj » cette page g orieuse, deux faits seront spé. » cfialement mentionnés : l'hétroïsme des Al-r, lemands daine l'Est afr'oain ot la fidé lté im-« presionnaarte des indigènes noiis envers eux. )> Même en ces terribles années de lutte, Lee » Allemande ont fait honneur à la miseiou de » l'Europe, dans l'Afrique équatoria'e, les au-» tre® y frent honte. » Plus de journaux gratuits en Suiss®. On mande de Berne que l'Assemblée gçné. raie de la Ligue des éditeurs de journaux e'es| prononcée pour une défense générale de distribuer d- s exemplaires gratuits. Eupture des rclaticns diplomatiques eatre l'Eciuaieur et l'Akemaone. Gayaquil, 8 déc. (Reuber) (officiel) : L'Equa teur a rompu les relations diplomatiques avei l'Allemagne. Un nouveau journal parisien. On mande de Paris que lundi a paru le pre mier numéro d'un nouveau journal « La Yé rité », dont le rédacteur- responsable est le dé puté Meunier. Incendie daas ttne iaibrique française. Poitiers, 8 déc. (Havas). — Samedi matin un incendie s'est déclaré dans l'atelier des équi p'meiits de navires d'une fabrique de Migne lefi-LonrtinCs. Un bâtiment a été détaruit, plu sieurs ouvrières ont été tuées et environ 15 on été blessées, dent 8 assez grièvement. La presse aingiaise et la lettre de LaBedovviie De La Haye : La revue hebdomadaire Ion donienne « Tho Nation » cite les grands jour na-ux anglas qui suivent, comme étant par tisans de la politique de Lord Lansdovvne « Dai'ly Telegraph », « Daily News », <* West minster Gazetite », « Evening Standard ; « Star », « Manchester Guardian », « Westeri 'Metrciur», « Sheffiekl Iud'epeindant », « Bitr mingham Gazette », « Daily Mirror », « Aber deen Free Prcse », « North Eaatem Gazette et « Irish Independont. ». De plus, plusieur' feuilles de province de l'ouest de l'Angleterri et de l'Ecosse se sont prononcées d'une façoi très b einveillante sur la lettre de Lord L?tns do wne, de sorte qu'on peut admettre généra lem nt qu'une partie importante de la pre-ssi londonienne et provinciale est d'accord ave< les idées die Lord Lansdowne. t- La révolution au Portugal. L Madrid, 9 déo. (Havas). — Le mouvemen u des soldats i évolutiounaires contre le^ démocra s te.., triomphe. Les troupes du gouvernememi e ont attaqué La position des révolutioima.rcs sus >â le Campo Lide, ma.is furent repeuîtés après ui combat de 48 heures. Le gouvernement, qui i» 't trouvait d. ne l'impossibii >-é de se rendre mai '1 tre de la situation, démtss.onna; Les tr^up's s< 0 rendirent Lit le président de La tiôpub-.que ac 3 cepfca la démieoiooi du cabinet Costa. Les révo-8 iuaonnadres pub.tèrcnt ensuite ia proclamataoi] ' su.vante : « 1-es torces révolutionnairèe se com- 1 posant de presque toute la g ai-m son de Lisbon. ne, 3a sont retranchées pendant près de .rois jours, dans Le parc ixlouarel, ponr saiiiver la 1 patrie ot la Itépublique, qui avaient été induks en erreur par un miserabie gouvernement p^es-' que encièremeine compose de monaichi&tes. JMous aseurons i nne-lem» nt qu'aux côLfîs de notre J ancienne aiùé<J et aux cùies de nos auier-'s alaés 3 nous Ulenctrons bon et maintiendrons boita les accords internationaux du gouvernement poi\u-i gaas. » — Lés trvupes révolutionna.res étaient commandées par le major Sidunie, qui a é'é chargé die cQnsti.tuer le cabinet. Le « Vasco de Gamâ» et Le destroyer uGuadiana» ont bom-1 bardé, p-nda.nt deux jours, les positions dee i révonUiuonnaires sacs atteindre de résultat. Paris, 9 déo. (Havas). — De Madrid au « T.mps » : « On ne possède pas de détails sur i la révo Uiien au Portuga . Le mouvement se-1 rait mené par le parti unioniste, en depitt, des dénégations de ses chefs. Une cr.se minisite-ri-elij lateai.te aurait- existé depuis un certain temps au Poitugal et à la suite d'aseez fortes , attaques Alfon^o Costa aurait décidé de dé-nuss onnCr. Le cabinet a donc été remanié. La crii.e n'est pas encore résolue et la situation est devenue encore plus embrouillée par l'agi-, tauion des éléments maxima'istes. Les advetr-: saip's de la participation du -Poirtugal à la , g. en-e avaient exprimé réc mment encore leur joie die la défaite italienne. Us avaient profité du mécontentement cauié par les privat.cns et par la vie chère. Londres, 9 déc. (Reuter). — La révolut'on i d'Opocto s'est terminée par un succès des ré. ; volutionnaJres. Lé gouveanemfnt a démissionné et AJemso Costa a formé le gouvernement provisoire dont fa.t également partie l'ancien ambassadieur portugais à Berlin. A Lisbonne et à Oporto, le calme règne. l a Roumanie &t l'Entente. . BaTiiin, 10 déc. — Du «Vorwarte» : Noais i apprenons de bonne source de Stoclïholm, que l'Entente n'a pas de grands çspoirs au sujet de la Roumanie. On considère tout d'abord comme impossible' què le gouvememsTit roumain puisoe créjr une situation qua puisise le mettre en conflit avec le gouvernement russe ac<.u 1, vu que la provision d'or roumaine, qui s'était élevéj à 900,000,000 de francs, par suite de la situation économique brillante du paye, se ; trouve à Moscou. Vm cri de désespoir. Berlin, 10 déc. — Le « Oorrieire délia Sera » je^te un cri d a arme désespéré aux neutralistes: « A présent, d.t-i', chaque Italien doit se rendre compte que sans l'importation des pays alîiés l'Italie se trouverait précipitée dans un abîme économique dont elle n'aurait jamais pu conc^vo.r en imagination la profondeur. » Un accord sur les fromages hollandais. La Haye, 10 déc. — U est décidément intervenu un accord entre le ministre des Finances, M. Treub, et 'e ministre de l'Agricu'ture, M. Pctfeuma, au sujet de l'exportation des fromages hollandais. M. Pcetuma, cédant aux sollicitations des producteurs, fortement menacés dans leurs intérêts par l'accumulation des stocks, avait donné l'autorisaiton d'exporter, jusqu'à nouvel ordre, pJS fromages de Hollande. Mais M. Treub avait donné l'ordre aux i gardes-finances des frontières de ne pas lais/r sortir les dits fromages. D'où conflit entre ie& deux ministres. Après de longues discussions, le conflit s© trouve infin aplani. La Hollande et la banqueroute d'Etat ea Russie. De La. Haye : La décision du gouvernement maximalietiO à Pébrograd de ne pas reconnaître les dettes contractées sous le régime tsa-riste, a provoqué un émoi considéra.ble en Hollande, étant donné que cela signifierait pour - les milieux financiers du pays une perte an-5 nuele de septante millions die florins de rent© d'état ruese, représentant une valentr nominale de 1.5 milliard de florins. LES EVENEMENTS EN RUSSIE. La politique des maximalistes. De Paris : Le « Temps » apprend de Pétro-grad que les maximaListes auraient l'iutentfC'n d'inta rompre à un moment donné les négooia-, t;ona avec l'ennemi, afin d'élaborer un programme de paies générale. Us invitaraienti alors le»s alMés à se joindre à eux et dans le cas d'un îefus, ils se déclareraient autorisés à t négocier uae paix séparée. Les journaux français die dimancihe apprennent de Pésbrograd qu'un télégramme envoyé p..r Krylenko annonce La conclusion d'un armistice de deux mois sur le front rtiiso occidental avec la condition que l'armistice pour-" ra être étendu à tous les fronts russes. Kaéedine et Koroiloîi. , Berlin, -10 déc. — De Pétrograd au » Petit Parkiien » : Au nord-ouest de Rositoff-sur-Don un combat s'est développé entre 1.111 groupe dies cosaques de Ka'ediiie et les troupes m-axi-malistcis.> Pétrograd, 9 déc. — On annonce que Kor-5 niloff évite les lignes do chemins do fer el > se retire, à cheval, sur les route® allant vers le sud. 1 L'arrestation de M. Sasonoa. Berne, 10 déo. — U se confirme qu'un main. } dat d'arrestation a été lancé contre l'ancien 3 ministre dre affaires étrangères de Russie, M. Sasotncff. parce uu'un échanae de CBrrcsoon- "ii—~——- — 1 in ai-nin-rnriiinn IIHHI|IJ..I^- Îdances secrètes et compromettant s aurait eu lieu entre ce dernier et une ambassado étrangère de Si-Pétersbourg, que l'on ne nomme pas. Des documents probants auraient été m s entre les mains du gouvernement maximalisée. Un khaaat tort aie ea Crimée. Dj Stockholm : D'api-ès le « Roiusskojé S!o-vo », le congrès t?J\are à Bachrchisairi a déclaré solennellement, l'autonomie du khanat de la Crimée. Le représentant du Rada ukrainien a reconnu ie nouv-au khanat. A Sébac-topol, il s'est formé une ligue composée en majorité de matelots de la floute d® la mer Noire, qui entend former contre-poidis contre les Tar-tares.Rencontre de trains. Do Lyon : Un train arrivé à Avignon est entré en collision en gare die Porte-lez-Valen-ciinne avec un tra n de marchandises. Sept personnes ont été tué s. un grand nombre ont été gr èvement b essées. La. guerie scus-marine. Berlin, 10 déc. — Le toipi'lage récemmetnt menb onné d'un vapeur de munitions de 6,000 tonnes, s'e&t déroulé comme suit, d'après l'in-- formation du commandant du sous-maran en question : « Comme nous croisions sur place dans le canal anglais, nous aperçûmes un p u après-minuit, un vapeur lourdement chargé, venant de l'ouest, que nous attaquâmes aues.tôt. Après une demi-heure environ, nous fûmes en mtsiure de tirer et la torpille put être décochée. Le vapeur sauta en l'air avec une forte détonation enveloppé d'une gigantesque colonne de flammes. Une seconde après, l'immense flamme était éteinte et le vapeur avait disparu. L'ébranlement atmosphérique causé par l'explo. s.on dépassa tout ce qu'on peut imaginer. Bien que le sous-marin se trouvât à une distance considérable, la prees on atmosphérique se fit soudainement beaucoup puis iortement sentir à bord du navire et provoqua même quelques dégâts tels que je basculement d e prctec.iions électriques, ia déviation passagère du compas, écartement des parois du navire, etc. Après un t avail de d.-ux heures, les capacités techni:uC3 du personnel parvinrent à restaurer les dégâ s.» De Genève : Le vapeur beige « Ambiorx » a coule a ia suite d'une collision survenue dans la Manche, avec le vapeur norvégien «Primo» 0e dernier a été fortement avar.é. DEPECHES (Reproduites de l'édition précédente.) L'œuvre de destruction anglaise devant Cambrai. Berlin, 9 déc. — La ville de Cambrai qui lors des premiers jours de l'offensive anglaise engagée ie 20 novembre n'avait reçu que quelques coups de canon isolés, a été exposée depuis 1© 28 novembre à un feu métihod que de lourd cal.bre. Au centre de la ville plusieurt édif.ces parmi lesquels l'hôtel de ville abte\nlS en plein 6ont déjà partiellement détruits ou fortement endommagés. Le dôme et l'égl se do St-Géry paraies»'nt également avoir été choisis comme cîble par 1ns Anglais. Un mur m.toyen a été traversé de part en part par une grenad0 de calibre t:ès considérable. Les faubourg? sent déjà, partiellement en ruines et une vitre entière pourrait être citée comme une curiosité | de la vilLs. Les Anglais s" comportent à l'égard de Cambrai comme naguère les Français à l'égard de St-Quentin. Faute de pouvoir enlever la ville aux Allemands, on la détruite. L'œuvre de destruction de St-Quentin est sauvage et brutale, vu que des œuvres d'art qu'on ne saurait remplacer y ont été détruites. Celle des An. glais près de Cambrai est tout aussi inhumai, ne, car la vil'e qui ces derniers jours avait adjoint à sa population les réfugiés des localités de la zone die combat est remplie de civile. L'Administration militaire allemande a permis aux gena de s'en aller, mais peu ont profité jusqu'ici de cette permission. L'amour de leur riil1 r.att le, de leur propre foyer ont été ici encore,comme c'est si fréquammcnt le oas,plus fort que la crainte de l'artillerie des Alliés. C'est siiifSfl que par ces temps d'hiver des femmes,d s enfants, des vieillards, des malades, ont été eiiaesés sans pitié dans les cavcs par la canonnade implacabte. Si Cambrai parvient à éohap. p'r au moins partiellement au sort de St-Quentin, les Français en seront redevables aux coin-' tre-attaques allemandes victorieuses du 30 novembre. Depu s lors la ville est- devenue plus' calme. Un nombre considérable de positions, d'artillerie y compris les cations qui ©n faisaient partie ont été perdues de oe fait ou sont devenues Inutil.'sàblee. LA SITUATION EN RUSSIE. Les négociations en vue de l'armistice. Pétrograd, 8 déc. — Une délégation des commissaires du peuple est arrivée dans la région, de Dunabourg pour entamer des pourparlers au sujet, de l'armistice et s'y est rencontrés avec les négociateurs allemands. La délégation russe comprend des agents politiques du gouvernement rusée tous ies ordres de Sokoln.koff et de Kamencff, d'ouvriers, de soldats, de ma. rins, ainsi que de délégués de l'état-major général et de l'état-major amiral. Lugano, 8 déc. (Havas). — On mande de Pé-. trograd : Le général Tscherbatscheff, d'accor<J avec la Roumanie et en accord complet ave<( le comité révolutionnaire militaire, a signé u;:j armistice avec les Puissances Centrales, s'étend dant sur tP-ut le front de l'armée russe en Roitj | manie, jusqu'à la conclusion de la paix. Egalité de salaires pour tous. Pétrograd, 2 déc. (retardé). — Les Commis saii-es du peup'e ont fixé pour tous les fonctionnaires de l'Etat un salaire mensuel de 50» roubles. Un subside mensuel de 100 rouble* sera accordé à ceux oui sont mariés.

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Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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