Le bruxellois: journal quotidien indépendant

856 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1917, 08 Septembre. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 27 septembre 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/p843r0r09z/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

L£ BHUXELLOSS Maintenant toutefois que les Russes étaient abondamment pourvus de tout, comme cela résulte de nouvelles autorisées, la retraite est complètement incompréhensible. L'article se terrain© ainsi : Nous désespérons de la Russie et regrettons de devoir l'écrire. Nous savons que les ressources et l'unité morale ne manquent pas à la Russie; toutefois la discorde intérieure les a chauffes et devient de plus en plus menaçante. Il n'y a qu'une msin de fci qui puisse sauver la Russie. Après Miga. — La faite des Kusses. Carlsruhe, G sept. — De Pétrograd au « Daily Mail a : Le commandant de la ville de Pskcff a fait transférer davantage vers le nord toutes les archives et les banques de la ville. Pskoff, $© trouve au bord du lac Peipus, à mi-chemin de Riga et de Pétrograd. Stockholm, 6 sept. — Du « Bonaenzeituiig » . Une nouvelle vague de fugitifs estimée à 800,000 hommes et venant de Livonie dévale vers Pétrograd.Mutinerie russe. Berne, 5 sept. — Le correspondant spécial à Jassy du « Neue Zurcher Zeitung » annonce que la situation dans 'a partie non occupée de la Roumanie est épouvantable. La mutinerie des soldats russes impressionne de façon déprimante la population. Le peuple a faim et s'intéresse moins à la guerre. Les personnalités parlementaires ont appelé l'attention des autorités russes sur ce fait afin qu'elles y remédient. Graves émeutes à Pétrograd. Barlin, 6 sept. — Des proclamations adressées par les Bolschewski aux soldats du front ont été arrachées par de® soldats. Des ouvriers qui passaient voulurent les en empêcher et leur lancèrent des grenades à main. Un régiment letton qui passait se joignit aux Bolschewski et tira sua- le bataillon. Il y eut des morts et blessés de chaque côté. A l'annonce de la défaite de Riga, des troupes défilèrent sur la Perspective Newsky, précédées d'étendards portant l'insarvpâan suivant© : « Au lieu de combattre les Allemands, combattez la bourgeoisie, alors vous aurez plus de succès. » La guerre aérienne. Carlsruhe, 6 septe. — Le 4 septembre, vars midi, des aviateurs ennemis ont bombardé la ville ouverte de Lahr. Deux personnes ont été tuées et trois grièvement blessées. Les dégâts matériels sont minimes. DÉPÊCHES (Reproduites cLe l'édition prèceaente.) La transformation du cabinet français. Bâle, 6 septembre. — Relativement à la crise ministérielle française, la press© télégraphique suisse annonce en outre : Dans la séance du Conseil des ministres de mardi dernier, aucune décision n'a été prise au sujet du changement ministériel. Ribot a continué ses pourparlers avec les personnalités parlementaires. On apprend que s^s négociations aboutiront bientôt, de manière que le ministre-président pourra remettre au Président de la République, vendredi, au Conseil des ministres,la démission collective du cabinet. D'après une nouvelle, non confirmée jusqu'ici, cinq ou six ministres se retireront et un certain nombre de secrétariats d'Etat seront supprimés.On est convaincu que Ribot sera chargé de la formation du cabinet. Ribot assistera jeudi à la fête de la Marne et prononcera à cette occasion un discours politique. Confirmant cette nouvelle, le « Petit Journal » dit : Il est probable que Ribot remettra vendredi au Président de la République, la démission de tout le cabinet. Il se mettra ensuite à la disposition du Président pour former le nouveau ministère.un exposé français de la prise de Eiga. Genève, 6 septembre. — On annonce de St-Pé-tersbourg à Havas au sujet de la prise de Riga. On s'attendait depuis longtemps à l'attaque allemand© contre Riga. Les archives et documents les plus importantes avaient été éloignées de la ville, attendu qu'on devait compter sur la reddition de la ville, en raison de l'insignifiante force d© résistance des troupes du Nord. Ces troupes se trouvent sous l'influença déprimante de meneurs nationalistes c-i maximalisas. La plupart des explorations industrielles avaien tdéjà été ransférées à l'intérieur du pays lors des progrès des Allemands d'il y a deux ans. L'offensive débuta le 1 septembre. La préparation de 1 artillerie commença a. à heures du matin. Des gaz asphyxiants furent utilisés en abondance. Le bombardement dura 6 heuies. Il était très violent notamment dans la région d'Uexkuli. A 11 h. du mat'n, l'ennemi commença à installer les premiers pontons sur la Dwina, sous la pro tection de son feu d'artillerie. Deux por-ts d© ba teaux ont été détruits par les batteries russes. Le* Allemands parvinrent à atteindre la rive droite dt fleuve dans l'après-midi. De violents combats eu rent lieu pendant toute l'après-midi. Les élément! énergiques des troupes russes prononcèrent sain hésiter une contre-attaque et marchèrent contr. l'ennemi les dtapeaux déployés et en chau-tan l'hymne national. Mais les Allemands ayant reçt deô renforts pendant la nuit, tes Russes durent s retirer au nord de la ligne Uexkull-Oghel. A 5 h du sPir Riga était déjà pris sous le feu des canon: de gros calibre, qui occasionnèrent de grands dé gâts dans la ville et firent de nombreuses victime, parmi la population. Ces opérations contre Rig s'effectuèrent jusqu'ici exclusivement par la voj de terre, sans que la flotte allemand y participa Quoique la chute de Riga fut attendue depuis quel que temps déjà, la nouvelle a toutefois produi une profonde impression à St-Pétersbourg. A 1 Bourse la baisse était très forte. L'attaque contre Londres. Amsterdam, 6 sept. — Rieorter annonce : Ui nombre considérable d'aéroplanes ennemis a sur volé, le 4, à 11 h. de la nuit, la côte et a lanc des bombes sur quelques endroits; quelques ap pareils atteignirent le district de Londres, où de bombes furent également j»etées On ne possèd pas encore de nouvelles au sujet des dégâts qt ont été causés. Une nouvelle ultérieure de Reuter dit : Un bru assourdissant réveilla la nuit du 4 les habitants d Chatharn, Rochester et Gillingham, ainsi que d« villes environnantes. On découvrit des aéroplane ennemis, Une certaine quantité de bombes ont ét lancées deux fois. Dans le district de Chathan: 12 à 15 bombes ont été lancées qui n'occasionné rem que peu de dégâts à une propriété privée. Cen fenêtres ont été brisées. Malheureusement, di nombreuses personnes ont été tuées par une bom be *jui a touché une partie de la caserne maritime Le chantier est resté indemne. On a entendu u aéroplane au-dessus de l'île de Th&net ; il part ne pouvoir s'orienter. Il jeta des bombes à quel ques milles de Chatham, notamment dans la me et en plein champ. Il n'y a pas de victimes à regretter.Rotterdam, 6 sept. — D'après le « Nieuwe Rot teroamsche Courant », le « Daily Mail » s'cccup dans un de ses articles des attaques aériennes ré pétées contre Londres. Le journal critique les me sures de défense actuelles et demande qu'on fass une enquête chaque fois qu'un grand détachemen d'aviateurs ennemis traverse la côte et retourn avec des pertes légères. Le Pape et la Paix. Copenhague, 6 sep.embre. — Un représentan du journal radical « Fyns Venstreblad », a demand dans un entretien avec le primat die 1 Eglise cathc lique en Danemark, l'évêque von Euth, s'il croyai que le Pape ferait encore une proposition de pai: aux Puissances belligérantes. Le Pape s'adresser de nouveau aux belligérants afin d'amener la paix Il le considéré comme une tâche sacrée et fera ton pour obtenir une médiation entre les pays qui son en guerre. J'ai reçu, il y a quelques jours, d'uii collègue une lettre, d'après laquelle le Pape es prontondément abattu perce que sa proposition d paix a trouvé si peu d'écho.Il espérait qu'on serai en tous cas prêt à négocier et qu'on aurait d»ipos en attendant les armes sur tous les fronts. L'issu regrettable de so neifort ne lui enlxve toutefoi pas l'espoir. Il travaille à une nouvelle picposîtio; de paix qui sera publiée, dès que l'occasion se pré sentera. Je ne sais si cette occasion se présentera mais ce sera en tous cas à la première occasioi lavorabie. ETRANGER ANGLETERRE. — Pour la semaine de 48 heu res. — Amsterdam, 6 sept. — Le Congrès de syndicats ouvriers, qui s es: tenu a Biackpool, adopté une résolution daag laquelle il e&t di qu'immédiatement après la guerre, la semain© d 48 heures devra être introduire en Angleterre. RUSSIE. — Le résultat des élections communa les à Pélrcgiaa. — Amsterdam, 6 sept. — L'Unioi télégraphique apprend de Pétrograd qu'il résu't-des informations reçues jusqu'à présent, sur le ré suitat des élections communales à Pétrograd, qui lta s»-/j_alistes révoîuttournes ont remporté 1; victoire; les cadets viennent en deuxième, tes so cialistes et les maximalistcs en troisième ligne. ETATS-UNIS — L'ixod-i de Cor américain ver le Jupon. — On écrit de Washington au « Morninj Post » de Londres : L'exportation de l'or s'es élevée pendant la dernière semaine à 12,421,000 dollars, dont 8,375,000 dollars sont allés au Japon et 2,665,000 en Espagne. En juillet et août, cette exportation s'est chiffrée par 68 millions de dollars et depuis l'entrée en guerre des Etats-Unis, ce pays a exporté pour 209,500,000 do"ars en or. Les Etats-Unis pourraient- arrêter em partie l'exode de l'or vers 1e Japon, si la République pouvait se décider à fournir au Japon l'acier, dont oe pays a besoin. L'empire oriental n© demande qu'à placer de fortes commandes on acier aux Etals-Unis, mais oe,te transaction ne semble pas pouvoir être conclue de si tôt, l'Amérique 3 ayant elle-même grandement besoin d'acier, tant i pour couvrir les nécessités militaires et indus- - trielles du pays même, que pour exécuter les cem-t mandes considérables en matriel de tout genre de - ses alliés. ' DANEMARK. — Les mines. — Copenhague, 5. 3 D'après 1e « Nationaltidende », de nombreuses mines ont dérivé à la côte occidentale de jutiarid. Dans ces derniers cinq jours, on en a découvert 50. 1 "" 'T-™*1 TYPES s L'Accapareur s nous détrousse à l'aise, vous et moi, en l'absence 1 des législateurs. Le cambrioleur opère aussi loin des gendarmes. t L'aubaine est inespérée : Plus de ministres; h kommandantur a d'autres soucis; nos juges som-s meillentt parce que riche et inamovibles; bourg s mestres ou échevîns, haïssant l'occupant, lui en- dossent toutes nos souffrances. , Etudiez l'accapareur au restaurant : Serviette torchée au cou, face vineuse, éclats de voix campagnards; il narre sa dernière beuverie. Les plats commandés défilent ; repu il les entam© sans goût, Il profitera de l'addition pour exhiber, d'une maie ivre, des billets de banque par liasses. Voyons les catégories : L'accapareur anodin spécule sur la poudre de riz, les ex-vo:os, les pralines ; sa cupidité ne lèse pas la masse. . L'accapareur bienfaisant : raréfiant les tabacs, - provoque la guérison des fumeurs intoxiqués. L'accapareur noceur : Abreuve de Champagne des syphili.iquts de rencontre. Sa femme, restée 2 au village, partagera son avarie, plus tard. L'accapareur goutt-ux ; Propriétaire de plusieurs poresc, ne regarde pas les miséreux, en extas® j aux charcuteries, passer sans acheter., t L'accapareur repu : Fait sa sieste, le faciès bouf-* fi, à la devanture d'un restaurant. Des mendiants stationnent devant la vitre. L'accapureur criminel a quadruplé le prix de« chales. Il n'écoutera pas cet hiver tousser nos ' grsnd'mèi©s transies. Ne souhaitez pas ta paix devant un accapareur. Elle clôturerait ses orgies. Il réclame La lutte à outrance. i j Dans un dog-car, passî un dandy de fraîche date. Cols et bottines, chapeau et gants sortirent le mê-t me jour du magasin Tout fut acheté 1© lendemain d un gain révoltant. C'est te fils d'un accapateur j ou le souteneur de sa maîtresse. t Un remède> demandez-vous? Quelques coups de : casse-tête ou de nerf de bœuf, à la sortie des ga-t res, le mercredi. Le châtiment viendra quand nous aurons tous - . faim. Maxim Benssus. Echos et Nouvelles Jïiry ceii.iai d'examens d'ensei&n emeat supérieur'. Il est rappelé aux étudiants que les inscriptions pour tes examens d'enseig .enunt supérieur de la seconde session du jury central, doivent être prises, du 20 septembre au 1er octobre prochain, su gouvernement provincial (Zivilverwaltirog) de la pro-5 vince où le candidat a son domicile. 1 De plus amples renseignements sont fournis, sur 1 demande, par le Ministère des Sciences et des 5 Arts (sscîio-n de l'enseignement supérieur), rue Hydraulique, 14, à Bruxelles. Tues et blessés par leurs compatriotes. Le nombre d'habitants tués et blessés dans le territoire occupé en Fiance et en BJgique par ies attaques d'artillerie et aériennes de l'Entente, a considérablement augmenté au mois d'août 1917. Ont été tués : 33 hommes, 39 femmes et 22 enfants; blessés : 49 hommes, 38 femmes et 26 enfants.> D'après une récapitulation de la « Gazette des ; Ardennes », 3,373 habitats français et belges pa-: cifiques des territoires occupés par les Allemands ^ 9 Feuilleton du bruxellois. PHIK ET PLOK £iar KUUiiiSiS BUE. Le peuple. — A la mort! le damné! l'apostat! — On larde bien ! — A la mort 1 Le bourreau. — Seigneur Gitano,le peuple s'impatiente.Le Una.no. — Je serais désolé de faire attendre sa seigneuiierie. (Il tend ses mains au prêtre.) Adieu, mon ami. Le prêtre. — Je ne vous quitte pas encore. Le Gitano met le pied sur 1 ôciielle, Fasillo s'approche de lui, saisit sa main, et dit d'un© voix sourde: — Adieu, commandant 1 Vous serez vengé, vengé d'une épouvantable manière ; vengé sur toute cette infâme populace, et par moi, par moi seul. Maintenant mourez, je puis voir votre mort sans pâlir, (ici le jeune homme laisse tomber les plis de son manteau, redresse sa tête, ses joues sont pourpres, et il promène sur la foule un regard d'aigle.) Le Gitano, à voix basse ©n montant les degrés. — Adieu, euro mio Fasillo I juana. — Sainte Vierge, Pépa, sais-tu que ce jeune homme aux yeux ardents a parié au maudit ! Pépa. — Je l'ai vu ; il lui a sans doute reproché quelque crime; car, vois que sou air est radieux maintenant qu'on va mettre au cou du damné son dernier col lier'1 Un homme. — Ah ! voilà enfin le maudit sur 1e fauteuil. Tu resteras 'or.gtemps assis là, si tu dois te relever sur tes jambes, chien. Un auire. — Ah I Dieu soit loué, on lui met le cou dans le collier de fer qui est fixé au poteau Juana. — Saitite Vierge ! mais ils vont serrer (Se retournant vers 1e peuple.) Mais, mes sei gneurs, on va déjà le garrotter? Un homme. — Eh bien?.... Juana. — Mais il est sacriiège, il nous faui 1< poing, on nous trompe, on nous vote. ...Le peuple. — C'est vrai, i© peung, le poing dt sacrilège, le poing avant la mort ! (Violents mur mui^s, cris, tumulte; le bourreau, qui allait ser ter la vis de rappel du coiher cîe fer, swrêta L alcade se consulte avec la junte.) L'alcade. — C'est juste, nous l'avions oublié nous sommes dans notre tort. Un membre de la Junte. — Aiors nous n'en finirons jamais, cela va encore durer deux heures, e chacun' a ses occupations. L'alcade. — Mon cher ami, nous n'avons pas déjà des occasions si fréquentes d'être agréable! à ces criards pour manquer celle-ci. C'est l'affaire d'un moment, et l'on se popularise. Le préiret au Gitano, toujours attaché sur k fauteuil. — Mon ami, mon fils, perdonnez-leur le fanatisme les égare. Le Gitano. — C est ce que je vois. Ne m'er coupera-t-on qu'un? Fasillo, d'une voix haute. — Bravo! peuple bravo ! invente des tortures, tu seras largement payé. Juana. — Le pauvre digne enfant a raison, Diei nous récompensera de notre zèle, saint© Vierge Fasido, riant. — Oui, femme, Dieu ou le diable, Juana. — Jésus, quel coup d'oeil 1 Le peuple. — Le poing, le poing éu sacriKge du maudit. L'-tilcade, au peuple. — Mes seigneurs, je ré-. clame un peu de silence. (D'une voix glapissante.) La justice, vivant et sacre symbole de la Divinité, n'esi pas un vain mot, non, mes seigneurs, ia jus,ice, vous la voyez représentée par les augus-. tes membres de la Junte. Or, Cett= justice s'est toujours fait un devoir de se rendre aux voeux ( du peuple, sage défenseur de la religion et du trône. Le peuple. — Vivat — vivat L'alcade. — Or, mes seigneurs, 1« Junte... Le prêtre, l'interrompant. — Monsieur, au nom du ciel, songez que ce malheureux attend la mort, là, sur cet échafaud. L'alcade. — Je sais ce que j'ai à dire. Or, mes seigneurs, la Junte a pesé, mûri, combattu dans sa profonde sagesse la dent .ud© que vous lui ; adresses ; et voyez, mes seigneurs, sii le bion, i l'intérêt, l'avantage du psuple n'est pas le seul mobile de toutes nos décisions ; voyez si les dé légués de votre roi n'ont pas à coeur d© suivre ; ses paternelles instructions, ies paternelles *i-s;ructions de celui qui nous porte dans son coeur comme une waste famille. (L'alcade s'attendrit par degrés.) Car il me l'a dit, mes seigneurs, il me l'a dit à moi-même: — Je vous confie un© partie de mes droits sur mes enfants. (11 pleure.) Songez que leur bonheur m'est cher avant toute chose. (11 sangiote.) Comme j'ai juré de faire votre bonheur, je tiendari mon serment. Maïs je me 1 tais, mes seigneurs, je me tais, car les expres-1 sions me manquent ; heureusement les faits y suppléeront. (Avec un touchant sourire mêlé de larmes.) Vous aurez le poing, mes bons amis, vous aurez le poing. (A suivre.) en France et en Belgique, sont tombés victimes des obus de leurs compatriotes, depuis fin septembre 1915 îus-au'au mois d'août 1917 inclusivement. FAITS-DIVERS LA RECRUDESCENCE DE LA RAGE EN FRANCE. — En 1916, 1,391 personnes ont subi le traitement antirabique à l'institut Pasteur de Paris; 6 sont mortes de la rage, soit une proportion brute de 0.43 pour 100. Deux personnes osit été prises de rage au cours du traitement, une est morte moins de quinze jours après la fin du traitement ; oes trois personnes doivent être défalquées. La statistique rectifié© donnée par l'institut Pas^ teur s'établit donc ainsi : Personnes traitées, 1,388; mortes de la rage, 3; moralité pour 100, 0.21. Le nombre des personnes mordues ©st bien plus considérable qu'avant la guerre. F*endant les années qui précédèrent 1914, la mortalité rabiqu© à Paris était le plus souvent nulle. UN ORCHESTRE DE CONTREBANDIERS. --Voici une histoire amusante venant de Copenhague. Un beau jour, un orchestre d© l'Armée dm Salut suédoise vint donner un concert en plein air dans un bois des environs d ela petite localité danoise de Hornbaeok. Après le concert, l'orchestre se rendit, en cortège, au port, et s'embarqua à bord du vapeur, qui devait 1e ramener dans la mère-patrie; !©s musiciens dui©nt au présagé de leur uniforme de ne pas être visités par les douaniers suédois. Beaucoup plus tard seulement les gabe-lous apprirent qu'ils avaient été bernés et que l'orchestre n'avait de l'Armée du Salut que les utiiformes et le nom. La vériiaible profession des musiciens était la contrebande et avec eux, des quantités importantes de caoutchouc avaient pris 1e chemin de la Suède, soigneusement cachées dens les tambours, les timbales et les cuivres. UNE FABRIQUE DE MUNITIONS INCENDIEE A PETROGRAD. — Berlin, 7 sept. — Mardi dernier, une grande fabrique de matériel de guerre a été détruite par un incendie. C© sont principalement des tours servant à la fabrication des bombes qui sont devenus complétera..<nt ia proie des flammes en un laps d© temps très court. Le directeur des pompiers de Pétrograd aurait déclaré qu'en ces derniers temps, c'étaient exclusivement d©s fabriques et dépôts de ce genre qui devenaient ia proie des flammes. LA CATASTROPHE MINIERE DE MONCEAU-LES-M1NES. — Berlin, 7 sept. — Le « Lokal-An-zeiger » écrit : L'effondrement de la galerie principal© du district minier de Moncea u -1 es - Mines a fait plusieurs victimes. L'extraction est suspendue pour un temps indéterminé. DISPARITIONS. — On signale la disparition de Corbière Raymond, employé de commerce, 19 ans, ch. de Waterloo, 381, et de Siiruglambsrt Jacques, 18 ans domicilié, ru* ds I'Esd anade. 11. (A.) LES TRIBUNAUX TRIBUNAL CORRECTIONNEL DE LIEGE. — Victor C..., houilleur, à Liège, a détourné une voiture qu© M. H..., de Louvegnée, lui avait prêtée. Il a été condamné à 3 mois et 50 fr. — A 1& société Cockerill, Jean I..., de Serai-ng, a vol6 des mèches et de l'acier. Ce lui vaut 3 mois ©t 26 fr. Mettant à exécution une ordonnance d'expulsion à charge des époux D..., l'huissier et l'adjoint de police Urbain furent mal accueillis. La mère encourt 3 mois et 8 jours, et le fils 4 mois et 8 jours, avec sursis. (Jos.) A LIEGE. — L© rôle de la ptoohaine session d*>s assises, qui s'ouvrira en novembre, sera tr>?s chargé. L arrondissement de Liège nous fournira le meurtre de l'agent Servais, le drame de la rue des Muguets, 1e crime de la rue de la Sirène. L'arrondissement d© Huy a vu, dans ces derniers temps, trois ou quatre a9=iassmats qui auront certditae-ment leur épilogue devant les prochaines assises, sans compter les faits de banditisme. À NAMUR. — Mardi 13 novembre s'ouvrira la quatrième session de la Cour d'assises de Namur. 1 „ T ..^1 1 _ Çà et là 1m guerre créairtce d^ nouv. au-.es. — La foire de Leipzig qui vient d'avoir lieu avec 1© plus grand succès, a cette année groupi toutes les « nouveautés » de guerre, dont ia «nécessité» a imposé la création. En oe qui concerne les denrées, il s'agit surtout de produits Inventes, créés pour « remplacer » des produits devenus rares ou épuisés. Leur nombre fut si giand qu'il eat impossible de les énumérer tous. Leur ensemble constitue une manifestation typique de la fertilité d'esprit qui a présidé à l'organisation du ravitaillement de l'Allemagne.Dans la section industrielle c'est surtout l'industrie du papier qui a revêtu une importance sidérable. On y a fait grand' étalage d© tissus ©t die vêtements confectionnés et de fioenes et oord©s en papier. L'industrie textile ©t l'industrie métallique ont fourni de sérieux appoints. Parmi les nouveautés les plus remarquables, citons encore de la vannerie en papier tressé, du cuir aruffciel dans ses multiples applications, des cigarettes et des cigares « de guerre », sans le moindre brin de tabac, des chaussures et des semelles de bois et d© métal, des protecteurs pour semelles, des chaussures ©n paille tressée,, des courroies de transmission nouvelles pour remplacer celles de cuir, des bamctagjes pour automobiles, bicyclettes et motocycles, en matières de fortune autres que du caoutchouc. Ces « nouveautés » de guerre ont obtenu le plus f raine 1 a m \ OUVWVO. INFORMATIONS FINANCIERES BOURSE OiTi'iClSUSE IMS BBuXÏJ Les cours du jour. — Vendredi 7 septembre. Rentes et Lots de villes. — Rente Belge 3 p. c. mai-nov. 71 3/4; Anvers 1887 86 1/2; Bruxelles 1905 69 3/4. Banques. — Crédit Anv-îrsois 412 1/2; Outremer cap. 710. Chemins de fer et Tramways. — Bruxellois pr. 510; Secondaires cap. 532 1/2; Vérone div. 14- 1, 2 Transport 1/10 fond. 1055; Espagne Electr. div. 67 1/4; id. cap. 143 3/4; id. fond. 1375; Tientsin cap. 1355; Congo ord. 1355; Madrid Espagne ord. 147 1/2; Railway div. 552 1/2; Bilbao jouis. 84 3/ 4 ; Rosario cap. 87 ; Métallurgie. — Tarestkoi fond. 1260; Baume-Marpent 1200; Olkovaia jouis. 425; Ougrée 820. Charbonnages. — Grande Machine 1775; Bois Saint-Ghislain cap. 79 1/2; Falisoll© 2540; Carabi ns nier 910, 930; Charbon. Belges 530; Grand Conty e 680, 675; Bois d'Avroy 9(50; Eonneie 227 1/2, 240 ; Houillères Unies 870, 880 ; La Louvièrie 300, 315; Laura div. 1330, 1345; Nord de Gilly 3100; Marcicelle Nord 605, 615 ; Nord de Fléau ord. 70 ; Ïrijeu-Kafein 1305, 1300; Wfflhem-Sophin 2300,' N 2340. y Textiles. — Céramiques Now. jouis. 54 1/2 j [,e Huileries Odessa ord. 170; id. fond. 32 1/2. r_ Eaux. — San Antonio cap. 70; îd. Siv. 21 1/2, ^ Valeurs coloniales, — Culture Java cap. 195, ùt 197 1 '2; id. fond. 1270, 1285; Hévéai 217 1/2, 222 ; 1,2; Kassai 79 1/2; Geomin© 590; Katanga 2910, 9 2890 ; Lacourt fond. 655, 665 ; Soenghei-Lipo©t 520, ^ 530; Tanga 114 3/4, 114 1/4; Zuiid Preanger 201 1/4, 200; Simkat div. 420, 417 1/2; Haut Congo j. ord. 860, 870; Batangara 185. Valeurs diverses. — Sucreries St-Jean cap. 145, ^ 142 1/2; Sucreries St-Jean fond. 295, 293 3/4; 1_ Sucreries Européennes cap. 95, 96; id. fond. 84 1/2 ^ 84 1/8; Floridienne cap. 475, 480.; id. fond. 300, 315; Pétroles Grosnyi priv. 2975; id. ord. 2650; _ Pétroles Boryslaw cap. 73 ; id. div. 262 ; Pétroles a_ Tus;ato\v priv. 285; id. cap. 70; id. fond. 85. Valeurs étrangères. — Dyle ©t Bacalan ord. ,, 1000; id. priv. 1000; Braz. Traction 340; Ligure t(s Tcscana 300; Mexico Tram 300; Argentine 42; g Kaipitig act. 69 1/2; Auer Italien 18 1/2; Saviglia-ï no 1335; Tann. de C. Azoff 1775. a e COURS DU CHAESE. jr New-York, 5 sept. — Berlin ...; Paris 5.7750; h® Londres 60 jours 4.72 ; Cable Transfers 4.7645 ; Argent en barres 95 5/8. Amsterdam, 6 sept. — Londres 11 ; Berlin-Ham-bouiig 33.225; Paris 41 ; Sui-ss© 49.50; Vienne 21 ; Copenhague 75; Stockholm 80.25; New-York 2.37 1/2; Cable Transfers 2.37 3/4. 1S Stockholm, 6 sept-. — Londres 3 mois 13.68 ; lS id. à vue 14.16; Berlin 3 mois 39.60; id. à vue 41.60; Paris 3 mois 49.75; id. à vu© 51.75; Suisse ® 63; Amsterdam 3 mois 122.25; id. à vu© 125.25; r Copenhague 91.25; Christiania 91.50; New-York a 2.99; Helsingfors 44.50; Pétiersbourg 53; Vienne ^ 26.50. :s Copenhague, 6 sept. — Berlin 45.85; Vienne a" 30; Londres 15.61 ; Paris 57; Amsterdam 138; Pé-J' tersbourg 60 ; Helsingtors 50 ; New-York 3.29. "s Zurich, 6 sept. — Angleterre A 23.10, V 23.50; ! Franc© A 84.50, V 85; Allemagne A 68.50, V 70; Autriche-Hongrie A 43, V 44.50; Italie A 64.50, V 65.25; Hollande A 206, V 207; New-York chèq. A 4.86, V 4.95; New-York court terme A 4.87, ri~ V 4.96; Copenhague A 150, V 153; Stockholm 3" A 164, V 168; Christiania A 150, V 153; Péters-8 bourg A 82, V 90; Madrid A 108, V 112; Buencs-le Ayres A 2.10, V 2.20. ie Berlin, 6 sept. Acheteurs Vendeurs s Hollande ^t9.7a 300.2o ' Danemark 216.50 217.00 s' Suède 240.75 241.25 Norwège 216.75 217.25 Suisse 14S.25 148.5G Autriche-Hongrie 64.20 64.30 Bulgarie 80.50 81.50 Turquie 19.90 20.00 Espagne 127.50 128.50 f BOUSS3 DS Piuns. r Paris, 5 sept. — Rente 3 p.c. 62.30; Emprunt 5 p.c. 87.95; Espagne Ext. 4 p.c. 107; Russie 1906 ^ 5 p.c. 72.75; Russie 1896 3 p.c. 45.50; Turcs uni->' fiés 4 p.c. 61.15; Crédit Lyonnais 1165; Union. Pa-risienn© 624; Nord Espagne 438; Saragosse 438; Suez 4600; Thomson-Houston 735; Ralf. Fay 535; 1 Caotitchouc 225; Malacca 144; Bakou 1280; Lia-noseff 285; Maitzeff 378; Le Naphte 320; Ric-Tin-, to 1790; Cape Copper 124; Tharsis 145; D© Beers :S 370; Goldfields 46; Randmines 90; Spassiky Cop-" per 43.50. iSOURSB LHE ffEW-ÏORJi. New-York, 5 sept. — Atch. Top. a. Santa Fé 3 4 p.c. ... ; Unit. Stat. Steei 5 p.o. 103 3/4; Atch. Top. a. Santa Fé 97 ; id. préf. 95 ; Baltimore and s Ohio 68 1/2; Canari'an Pacific 156; Che-:ap. and Ohio 56; Chic. Milw. a. St-Paul 64; Denv. a. Rio-la Grande 7; Erié 21 l'4; id. Ire préf. 31 ; id. 2e pr. r 23 3/4; Gréai North. préf. 103 3/4; finnois Central 100; Int. Cs. Corp. 8 5/8; id. préf. 54 1/2; Ksns. City a. South. 18 1/2; id. préf. 51; Louisv. a. Nash vil le 120 1,2; Miss. Kans. a. Tex. 5; Misi. souri Pacific 23 3/4; Nat. Raihv. of Mex. 2e préf. le 0; New-York Cent-ial a. Huds. Riv. 86 1/2; New-'d York Ont. a. Wst. 20 1/2; Norfolk a. Wst. 113; u- Northern Pacific 100 1/2; Peonsylvania 51 1/4; la Reading 83 ; Chic. Rck. Isl. a. Pae. 53 ; Southern i- Pacific 91 5/8; South. Railway 26 1/4; id. préf. i- 52 3/4; Union Pacific 128 1/2; Wab&sh préf. 47 s. 1/2; American Can. 40 1/4; Ain. Smelt. a. Réf. le 94 1/2; Ansoonda Cop. Mg. 68 1/4; Bethlehcm St. te 106 5/8; Centra' Leather 80; Intern. Merc. Mar. a 31 1/4; id. préf. 89 7/8; Unit. Stat. Steel Corp. 1- 107 7/8; id. préf. 118 1/2. *- i- LA PRODUCTION PETROL1FERE i- EN AMERIQUE. I® La production pétrolifère en Amérique a donné sn en 1916, 300 millions de barils (en 1915, 281), i- d'une valeur de 331 dollars (contre 179 dollars en i- 1915). la m nuii — t NÉCROLOGIE — On nous prie d'annoncer la mort de Monsieur k Ûiiariss R0ÙFFART x~ décédé le 5 septembre 1917, à l'âge de 34 ans. "s Le service suivi de l'inhumsîion au cimetière d© 1,1 For est, aura lieu à la chapelle de l'Institut ste-"® Elisabe.h, avenue Defré, samedi, à 10 h. 1/2. lc Le présent avis tient lieu de lettre de faire part. Rue de l'Etuve, 8-10. (456) — Le sur vice anniversaire pour les soldats belges tombés à Wygmael (Brabant), aura lieu le lundi 17 septembre, à 11 heures, en l'église pa-roiisiale de Wygmael. -S ANHCÏ-4CES 2 fr. la Hgne. jj. js|ii desire acueter des articles eu Vasîîserie cia « tous geESFSS. Offres à H. V. 2bà7, a Rudolf tosse, Hambourg. <54 j! j M le Op A M | S4 1 TOUT.ES OPERATIONS SUR TITRES 1 j. p Paiement coupons irançais et étrangers 397 § : 1 50, rue des Ponîs-Comines, 50, LILLE 1 Imprimerie Internationale_ 9. rue UuysdaeL

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Périodes