Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1915, 17 Avril. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/vt1gh9d37w/
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ASOIVIVHIIwaiSClwarS î C^TLOtiXCl -G21 jLXXCl â"53v2i33.Cl.£\XÎ."fc a TW-r*ar<-»-niT«—!tt.^ ; 1 an, 12 francs. — 6 mois, 7 francs. — 3 mois, 4 francs. RÊDAÇTION, ADMIN ! S . RATION, PU BLICITË Faits-Divers, la ligne 2 francs. Nécrologie, la ligne 1 franc 1 mois, 2 francs. 45, Rue Henri 45, BruxeUeai Petites annonces, la ligne 20 centimes mÊÊmmmmaamacamamaBmB—nm imrmmwtmmamm—ur-ammMmmmmÊmmmmmmÊmmmasKmatmmumiÊmmnmimmÊmmmÊmeammmmmmni wiioammmmmiBmmmÊmmtmmÊmmmmamm—mimmimmÊmasgmaszxrxacK* «ii—miii, mit— imwi mttmammiÊaammÊaÊ^siaasamaKmÊmmBmBsmBuamÊmammKammaÊmsaÈXSKmmmaa^mmmmmmmmmmmaÊimatmÊmmamimmmmmmÊammmÊÊÊmmmmimmiÊmmÊmammmmmmm CHRONIQUE SCIENT1F1Q JE A propos de la découverte du bacille spécifique de l'avarie Des lecteurs nous écrivent pour nous demander des précisions sur la découverte, effleurée seulement par nous, du microbe de la syphilis dont on a fait tant état naguère. Voici succinctement résumées les phases successives de cette grande découverte, dont le dernier mot n'a pas encor» été dit. Le 10 avril 1805, F. Schaudinn et E. Hoffmann firent leur première communication au sujet du générateur de la syphilis, le < spirochec-ta pallida ». En examinant les protozoaires décrits en 1304, par J. Siegel comme étant le a cy-torrhythe» luis », Fritz Schaudinn, en collaboration d'Brich Hoffmann, y découvrirent le spirochecta pallida. En se basant sur leurs découvertes, commencées en février 1905 en collaboration avec Neufeld et Gonder, ils purent enoore prouver l'existence des spirochectas dans d'autres produits syphilitiques, mais à l'état frais et coloré. Comme toute grande découverte, celle-ci ren-coatra aussi beaucoup de doute et d'opposition. Mais l'examen prouva ensuite l'exactitude de la découverte de Schaudinn, non seulement dans la syphilis humaine, mais également dans la syphilis animale et de» savants éminents,comme E. Les-ser, E. Frankel, Metchnikoff et surtout A. Neis-ser, prirent fait et cause pour la découverte, do manière que Fritz Schaudinn (décédé le 2 juin 1906), a vécu assez longtemps pour connaître la gloire de sa découverte. Si, comme Neisser le fait remarquer, la recherche du bacille de la syphilis était restée lettre morte à la fin du XIX° siècle la découverte du microbe générateur de la syphilis, avec celle de lu transmissibilité de la syphilis à des animaux par Roux et Metchnikoff (à Paris 1903) eut comme conséquences de faire notions (lu«D VU t*' Wiiotl Les savants s'occupèrent d'abord de la morphologie, de l'existence du spirochecta dans les tissus et de l'amélioration des méthodes d'examen. L'introduction à l'aide de l'imprégnation du nitrate d'argent, la méthode de coloration des coupes, due à Yolpino et Bertarelli, constituait un progrès important, attendu qu'il était possible ainsi de découvrir les spirochectas dans les tis-SUT Aujourd'hui on se sert exclusivement de la « méthode jVg&t . prescrite par Levaditi. Comme dans la découverte de gKFOChectas dans les préparatifs de la dispersion on ne peut obtenir (le bons résultats que par une coloration de plusieurs heures, d» la meilleure façon par la solution de Giemsa. l'introduction par H. Herzheimer en 1905 de la méthode de la chambre obscure, qui se base sur le principe de l'ultramicroscope inventé par Zsigmondi et Siedentopf, a été très^ importante. Cette méthode permet de prouver d'une façon idéale, en quelques minutes, ia présence de spirochectas vivants. Très remarauable fut le premier nettoyage en 1909 du spirochacta pallida. Schereschewsky parvint d'abord à élever lee spirochectas sur le sérum de cheval durci. Les cultures étaient toutefois des cultures mélangées. Muhlens, W. A-Hoffmann, et plus tard le Japonais Roguclii purent élever des cultures saines réelles des spirochectas.Le Dr. Roguclii parvint, en 1911, à établir la présence des cultures saines dans les apparitions syphilitiques typiques /chez les lapins. Entre-temps, les exigences formulées par Robert. Koch pour l'aetiologie des maladies infectieuses devinrent un fait accompli et c'est ainsi que la chaîne des preuves, que les spirochectas sont les générateurs de la syphilis a été formée. Raguchi a ensuite extrait des cultures de spirochactas un corps dénommé par lui le tLuetin », qui, inoculé sous la u- peau, produit une réaction qui paraît donner des ée éclaircissements importants, à côté de la réaction is Wassermanu, pour le diagnostic, principalement e- dans la syphilis tertiaire. te La médecine pratique fit également des pro- as grès puissants par la découverte du générateur de la syphilis. Autrefois il était impossible aux sy- 'f. philidologues les plus habiles de diagnostiquer U- avec certitude l'apparition des irruptions de la 0 peau et il était alors de règle de suspendre le é_ traitement jusqu'à l'apparition secondaire indu-y- bitable des éruptions. Les vieux praticiens peu-a_ vent nous dire quels maux terribles les patients o- eurent à subir- Au moyen des méthodes d'examen T. rappelées plus haut, on peut établir le diagnostic 3H en peu de temps dans les cas nouveaux. Le trai-u- tement y a gagné beaucoup aussi. Car il paraît es certain maintenant qu'on peut guérir la syphilis o- dans la plupart des cas dès les premières atteintes. n. La découverte du spirochecta a jeté une nou-n, velle lumière sur les rapports de la syphilis avec les autres maladies. On constata des rapports la intimes avec les fièvres récidives, avec la maladie u_ du sommeil, avec la frambosie et des maladies •s. animales avec la spirrillose des poules. Robert ;s_ Koch et Laveran signalèrent maintenant, que la je- maladie du sommeil des arsénicaux produits par iu les trypanosomos, est influencée principalement la par l'atoxyl. Par suite de cette observation, Uhlenhuth, eu collaboration avec Gross et Bi- T_ ckel, ont traité en 1907 avec succès ~>ar l'atoxyl r la syphilis animale —- plus Salmon, Lassar et j_ d'autres, la syphilis humaine. On connaît ensuite j les essais chimiothérapiques de Paul Ehrlich, qui M amenaient finalement la découverte du Salvarsan le (ou 606). La découverte de Paul Ehrlich peut lT.IL' : - i ' : .-auu a~ On fait ressortir finalement la solution du dif-°" férend relatif au rapport du ramolissement du s" cerveau et de la phtisie pulmonaire à la syphilis. '}• Fournin, Erb et Neisser, avaient déjà constaté la 1_ possibilité d'un rapport entre ces maladies au u" moyen de matériaux statistiques. Mais d'autres, ln par exemple von Levden, avait contesté ce rap-port et même Paul Yerkow considérait cette ques-?" tion comme n'étant pas éclaircie. Si la réaction de Wassermann signifiait un progrès sensible u" pour l'éclaircissement du problème, la question n'a été solutionnée que par la découverte de Ro-guchi qui a signalé, en février 1913, des spiro-lfs chectas dans le cerveau et dans l'épine dorsale d'individus, morts à la suite de ramolis-=. 9° ment du cerveau ou la phtisie pulmoTinire U1 et nous devons donc caractériser de spirilloses du n" cerveau et de l'épine dorsale, les deux maladies, in" ce qui est du reste confirmé par des constatations "e faites d'autre part. "e Nous pouvons donc considérer la découverte du microbe générateur de la syphilis comme une en des plus importantes et des plus conséquentes ir- dans le domaine de la médecine et c'est avec or-se- gueil, ajoute le Dr. R. ICaufmann de Francfort, te- que nous pouvons l'attribuer à la scîênee alle-A- mande, ! 11 ~ La Gazette (le Francfort rappelle à ce propos l'O- qu'on fête en ce moment le dixième anniversaire do la découverte initiale du docteur Schaudinn, I» Reste à savoir si la présence du bacille spécifions que est constante dans tous les cas d'avarie, si le re- virus syphilitique agit indépendamment de la pré-ich sence ou de l'action du spirochacta et si ce virus in- ou toxine est. toujours sécrété par le bacille ou îne ne lui sert simplement que de bouillon dç culture ra- idéal. en- Ces onestions ne sont pas encore résolues d'une rps ! façon définitive. Grammatici erte "t aâhuc 1 la ! sub jvdice lis est.1 Dr BEWARE. Lisez en TROISIÈME PAGE les derniers télégrammes arrivés pendant la nuit. w>I II wI |>Umm a*» "» DEPECHES LE BLOCUS LE BLOCUS Milan, 12 avril. — Le capitaine du vapeur America raconte qu'au cours de son voyage île New-York à Naples il a reçu, au Sud du cap Finistère. un appel ^ar télégraphie sans fil d'un vapeur japonais, qui demandait du secours contre un sous-marin allemand qui le poursuivait. Le vapeur passa le télégramme à Gibraltar. D'ici on répondit qu'un torpilleur était parti au secours Edu vapeur japonais. Celui-ci transportait des canons de Liverpool à Marseille. Londres, 14 avril. — Le collaborateur mari-time du Morning Po.it écrit au sujet de l'activité -jé- des sous-marins allemands : Les navires de pa-trouille anglais ont nlus que probablement protégé beaucoup de navires marchands contre ce danger, mais il reste établi nue la razzia faite par les sous-marins continue dans la même proportion journalière et. hebdomadaire. Les sous-ma-! rins ont coulé depuis le 18 février environ un navire par jour. La situation est loin d'être satisfaisante. Aussi longtemps oue les pertes perdurent, l'Angleterre ne peut admettre qu'elle oossède la jeur suprématie sur mer. ' (]e ANGLETERRE. — La police des mers yj. Rome, 14 avril. — Le navire italien America, l'un arrivé de New-York à Naples, a été visité près de litre Gibraltar par les Anglais et a dû débarquer deux Tj6 Allemi^d- qu'il avait à bord, i on RUSSIE. — Bombardement de la côte russe ours Copenhague, 13 avril. — D'après un communi- C3-XjE3EŒtEl o«n nr« un.l«jxiô» olîlcieita i 7 . ■ -7 • S r- 17. ... TI7 . » . -, FRANÇAIS es Paris, 13 avril (15 heures). — Entre la Mer et m VAisne on ne signale que quelques actions d'ar-at tillerie. Nous nous sommes emparés d'une tranchée à l'Est de Berry-àu-Bac. Dans les Argonnes eurent lieu des combats li-l0 1nés à l'aide de mines souterraines, ainsi que des Y~ combats où des bombes et des grenades à mains îr f urent lancées de tranchée à tranchée. Entre.la Meuse et la Moselle la journée se passa 6 dans un calme relatif. Nous nous sommes avan-d~ cés en différents endroits jusqu'aux obstacles de J" fil de fer barbelés défendant les positions enne-mies.Paris, 13 avril (23 heures). — La journée a été • calme sur le front entier. Nous avons viaintenu ^ et fortifié nos positions en différents endroits où ^ nous avions avancé depuis huit jours. s Nos aviateurs ont bombardé avec succès un i- ...i . ..«.««-«m chantier militaire à VigneMes, en Woevre, et er et 0711 dispersé non loin de là un bataillon ennemi d'ar- s'y trouvait en marche. tran- RUSSES Pétrograde, 13 avril. — Pendant les 11 et 12 ts U- avril, le combat dans les Carpathes s'est continué 3 des avec grande violence, particulièrement de Bart-xains feld jusqu'à proximité du Strij. Nos troupes avancèrent sur les deux rives de l'Ondawa, au oassa Sud de Stropko, et s'emparèrent de plusieurs hau-ivan- teurs au Nord-Est de Telepotscli. Ettes ont obte-?s de nu un succès dans la région d'Uszok, où, après un mne- combat acharné, elles occupèrent les hauteurs situées non loin des villages de Bukowitsch, de a été Beneff et de Wipsohonitzki. Nous avons fait de tenu nombreux prisonniers et nous avons pris 1 canon ts où des mitrailleuses. Sur la hauteur au Sud de Kolosato et surtout un dans la réaion de Koszinsko, l'ennemi a réalisé et des attanues vigoureuses avec de forts détache-n ment s. Nous avons vu les repousser. En Bukovine, l'ennemi a exécuté dans la nuiti du 11 des attaques furieuses, profitant d'une pluie 12 de poussière et d'une nuit exceptionnellement ué noire. Partout, toutefois, notre infanterie s'est 't- maintenue. 1 e* Sur le front à l'Ouest du Njemen, nous avons iu repoussé plusieurs attaques allemandes. Dans les w- autres secteurs du front entier, les rencontres aveo e- des détachements de reconnaissance augmentent. m On annonce du théâtre de la guerre du Cau-» rc- case : Dans la région d'Artwin nos troupes ont ie obtenu quelques progrès. ie Dans la région des côtes au bord de la mer et m à OUi, des combats d'artillerie et d'infanterie eurent. lieu. ut Sur les autres parties du front, rien de nouveau sé à annoncer. que officiel de Pétrograde un croiseur allemand a bombardé le village de Bowendischoff, à l'embouchure du fleuve Swènda, à la côte Est russe, ai Les canons allemands ont. tiré environ 20 obus ei sur les positions ennemies. d; RUSSIE. — Vapeurs détruits par des mines ri Milan, 14 avril. — Le Secolul de Bucarest a' écrit : Lee vapeurs Iîoredok, Langerob et W or e- zow, de la Compagnie de Navigation à vapeur ec russe à Odessa, et le vapeur Romanowka, de la 111 Compagnie de la Mei Noire-Danube, à Odessa, ont péri en heurtant des mines dans leur trajet ^ vers les ports bulgares. 16 hommes seulement de 111 l'équipage du Romanouf'.a auraient été sauvés. Cl RUSSIC. — Lo o T-% ,t > - » rrrurt.-— (,, t/er oublie ce qui suit au sujet d'une maladie gra- ^ ve dont a été atteint le généralissime russe : On (]| (întend -parler d'une indisposition grave du pé- ^ néralissime russe, le grand-duc Nicolaï-Nicola-jevitch. Le commandant en chef russe souffre depuis plusieurs années de maux de reins qui ont fait de grands progrès ces derniers temps. Comme le grand-duc a appelé à son chevet le premier chi- ^ rurgien de la Russie, on pense qu'il s'agit d'un n< mal cancéreux. Sf ALLEMAGNE. — Chute d'un avion Munich, 14 avril- — Près de Hosenheim, un ^ monoplan monté nar un lieutenant et un sous- T] officier est tombé d'une hauteur de 100 mètres. L'appareil a été détruit. Les provisions de benzine ont pris feu. Les cadavres étaient carbonisés au point d'être méconnaissables. 9 ALLEMAGNE. — Exploit d'aviateur j' TCarlsruhe s. R., 14 avril. — Un aviateur en- nemi a paru au-dessus de Turckheim, près de Col- ^ mar. Il a été chassé vers la vallée de Muûgtdir le feu (Je notre artilleriev à ■ ■■-«.'u-. ■ ■ -^^tmmimuâàmkiaaêanmmnmm<BL~-m* Lire plus loin notre conte du jeudi GERMAINE de notre nouvelle collaboratrice Lucrèce. 1 MONTENEGRO. — Bombardement Rome, 12 avril. — 105 personne» ont été tuées { et blessées par des bombes autrichiennes jetées r sur Podgoritza. Beaucoup de blessés ont succom- ( bé à l'hôpital. HOLLANDE. — Les mines marines ( La Haye, 14 avril. — Depuis la publication ( faite au sujet des mines dérivées à la côte hollan- i daise, 9 mines ont été détruites près du Helder c à coups de feu et 9 ont été détruites sur la plage. , Parmi celles-ci, il y avait 5 mines anglaises, 1 al- , iomande et les" autres de provenance inconnue. | Entre le Helder et Hoek van Holland, 44 mines ont été détruites à coups de feu et 22 d'autre fa- , çon ; parmi elles il y avait 11 mines anglaises, ; 1 1 française, 5 allemandes et le reste de prove- J nance inconnue. Depuis le commencement de la f guerre, on a trouvé 487 mines, dont 259 anglaises, i 54 françaises et 28 allemandes. Les autres étaient de provenance inconnu». j ETATS-UNIS — Le croiseur « Kronprina Wilhelm > 1 Londres. 14 avril. — On mande de New-York i au Daily Telegrapli : Le capitaine du croiseur ' auxiliaire allemand Kronprinz Wilhelm a déclaré qu'il n'avait pas de canons à bord lorsqu'il s quitta New-York le 3 août. Il prit les canons ■ du vapeur^anglais Correntina qu'il captura peu i après son départ de New-York Le croiseur a tou- 1 jour» été à court de vivres. L'équipage a vécu de- | puis décembre exclusivement de riz, en grande ' partie gâté par l'ean de mer. De ce fait., la maladie du béri-béri éclata à bord, notamment par- i mi les prisonniers. Le croiseur a capturé entre > autres un chargement de toile grise d'un vapeur français dont on a confectionné des uniformes '■ , pour l'équipage. AUTRICHE. — Combats dans l'Est a Ofen Pest, 13 avril. — On annonce d'Eperges v au Lloycl de Pest : La journée d'hier s'est passée (1 en combats d'artillerie sur le front de Sarox.Pen- h dant ces combats, la supériorité de notre artille- 1 rie a assuré notre succès. Près de Zboro, nous s avons détruit une batterie lourde russe.Une pous- c sée en avant russe dans la direction de Radoma n échoua avec des pertes considérables pour l'ennemi. d Berlin, 14 avril. — Le Benliner Zeitung am Mittag écrit : Sur tout le front de l'Est et notam- 6 ment sur les lignes occupées par nous et celles oc- ' cupées par les troupes des Alliés la situation est ' complèteine.u,t-sati«faiàu.ut.e pour nous, suivant ce ! iMi ' Tiou-, .l'u.-repc.iis-cj} "■ par nous sont solidement onriWTTOrfLtv de la vallée de Laborcz, dans la région du défilé ^ d'Uszok, ainsi que dans la vallée d'Ondawa, les 0 troupes allemandes et autrichiennes avancent. TURQUIE. — L'attaque des Dardanelles r Constantinoole, 13 avril. — Le grand quar- q tier général annonce : Des navires éclaireurs en- o- nemis ont bombardé hier pendant une demi-heure r, sans succès, à la sortie des Dardanelles, nos bat- a teries situées aux alentours de l'entrée du dé- ^ troit- Un croiseur et un torpilleur ont été touchés (j par nos obus. Sur les autres théâtres de la guerre rien n'est changé. j Londres, 14 avril. — Comme l'apprennent les à Daily News de Tenedos, on convient maintenant que l'attaque contre les Dardanelles est mom^n- \ i tanément abandonnée en raison dçs c puissants des Dardanelles et d»gûreté del)0T«e r Uowi -- • 1 '4 Turcs. La direction de la ' ' 1 oST)ère toutefois encore finalement attein- i dre son but. -«-j?- ( Au Jour le Jour A propos du chauffage des maisons (Consultation gratuite ©t pratique) Par ces temps de misère, l'économie est de rigueur et je pense que la question du chauffage est toujours d'actualité, car le prix du charbon reste élevé et la consommation se renouvelle quotidiennement.A tout seigneur tout honneur. Causons d'abord ; du chauffage central par la vapeur ou l'eau chaude, qui est le dernier cri du progrès et est ; installé maintenant dans toutes les maisons modernes. Propre, facile, se réglant à volonté, il a un immense défaut pour les petits gens, c'est de coûter cher et, pour ce motif, il ne peut être em- ; ployé par le commun des mortels. Antérieurement au chauffage central à vapeur ou à eau chaude, l'on s'était servi dans les instal- ; lations riches du calorifère à air chaud, qui est j à peu prés délaissé nnr suite de son mauvais ; effet sur l'air respirable des appartements qu'il ! assèche et vicie. Continuons par le chauffage au gaz, très em- j ployé actuellement dans les villes par suite des 1 facilités que donnent les compagnies du gaz en ; fournissant en location à des prix modiques tout 1« ; matériel nécessaire. Rien de plus pratique pour j •Tenny l'ouvrière qui peut ainsi cuire rapidement ! son petit fricot entre les heures d'atelier. Deux j sous dans l'automatique et voilà le pot-au-feu en route. Tas de bois, pas de cendres, pas de fumée. C'est l'idéal. Mais lorsou'il s'agit de chauffer au gaz toute une journée l'appartement, que di«-ja, une simnl» chambre, il faut déchanter. Cela finit par devenir fort cker. Car un forer à ga? dr moyenne grandeur brûlant- toute la journée r n-somme pour 1 franc à fr. 1.50 par jour. Plus J ne gagne la petite ouvrière à qui il ne restera après cela rien pour manger. Force est alors de se rabattre sur le chauffage au charbon, car le pétrole n'est plus qu'un sou-s venir fie règne de la chandelle est même revenu s dans les village et voire en ville). Et ici j'aborde la question principale qui intéresse tant le populo, le charbon et les appareils qui servent à le con-; sumer pour faire rayonner dans le home la douce chaleur qui nous protège contre les rigueurs de t notre satané climat. Les appareils de chauffage par le charbon sa divisent en trois catégories principales. 1° Les appareils servant à faire la cuisine, construits de manière à ce que la chaleur rayonne très peu à l'extérieur et concentre à l'intérieur toutes les calories du charbon qui portent ainsi toute leur force sur les ustensiles de ménage j ^ sicil i ".s , P,HK_apiiiucil£.. o'anpoUani- -Iln^ -J-V- j Tji- llrrxkAi-iii "i i/^irrmuoir l'instrument à cuire — a toujours fait l'objet da calembours idiots. De nos jours les cuisinières se sont bien embellies et bien perfectionnées. Et le dernier modèle éclos nous a fourni les cuisinières revêtues de carreaux en céramique ou tn majoli-que avec ferrures nickelées qui évitent aux mena, gères le désagrément, la terreur du samedi, < fai. ' re le poêle ». Certaines cuisinières sont montée!, avec un appareil à gaz et un autre avec pression d'eau ohaude, se distribuant automatiquement! ' dans toute la maison. C'est un avantage incontes. ' table pour qui a les moyens de se payer une installation de ce genre, car la chaleur perdue* j du foyer, chauffe l'eau à peu de frais. t ; Les cuisinières, ayant l'ouverture de fetfarge-■ ! îi'îht sur la face verticale, sont plus -pratiques g que celles ayant un couvercle sur le dessus, car B avec l'ouverture verticale il n'est pas besoin riour x . charger le feu de lever la marmite ou le couvercle et partant la fumée ne se répand pas dans l'ap-; jiartement chose qui arrive souvent avec le per-! sonnel qui charge d'abord le feu et s'en va chercher à l'autre bout de la cuisine l'objet nécessaire laissant dans l'intervalle le foyer à découvert et le local s'empester de fumée acre. Croirait-on que • le système de chargement par la face verticale I allonge d'au moins un an la remise à neuf du j local. i- Les cuisinières à deux et trois fourneaux ne e s'emploient que dans les hôtels et restaurants et' n exigent une cheminée d'un grand diamètre. Ces )- anpareils sont, des spécialités qui ne rentrent pa« ; dans le cadre de oet article utilitaire. d i Nous finirons en causant des appareils de n chauffage proprement dit et au charbon. Ils sont st ; généralement ou bien en fonte ou bien en tôle ). avec pot en fonte ou en tôle garnie de briques a réfractaires, ayant la forme d'une colonne cy-le lindrique plus ou moins haute. Les feux ouvert» i- ; d'aspect si gai, sont à peu près abandonnés fsauf j en Flandre occidentale (Ostendel et l'on n'a re-ir | trouvé un peu de cette gaîté que donnait aux ap-1. ; partements la flamme à vue, que dans les poêle» ît ! américains garni de mica. is Les poêles en fonte, non garnis de briques, sont il ceux qui chauffent le plus et à meilleur marché. ! La porosité du métal laisse passer facilement i- . toutes les calories et ne retient que la fumée. îs i Malheureusement, et bien à tort, le public les a n : abandonnés parce que leur aspect n'e«t pas aussi 1» ; élégant et surtout parce qu'il faut les pauer sou-ir j vent à la mine de plomb. 't ; Un poêle en bonne fonte poreuse et d«u«» •«•-x ; nomise 40 à 50 francs de combustible par an, n plus que sa valeur, si on le compare avec un au-5- tre poêle de même grandeur en tôle polie et gar-u ni» de briques réfractair»». Certaines personnes se figurent qu« la briqu» réfrattair» farnLwant le» 't peêl»s »n font» poli» e»t. placé» pouv Jeunor plut 'f de chaleur. C'est ub» »rr»or. G»» kriqm»» »»at pl»cées pour conserver la chaleur et »o« en donner et protéger ainsi la tôle en l'empêchant de 'a rougir. L'Et, - belge n'emploie que des poêles en fonte, garnis d'ailettes pour augmenter la sur-je face de chauffe. Trop surchauffés ces poêlas lais. tiW&iWM «SW. - ws 8&.000 4» HA'Atoiii iï àfditi Ulbi

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Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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