2® Année N° 331 TIRAGE 75.000 .j, H[ a'- jrgMî'fMÉ îi nntism CINQ CENTIM ES :d°" B SAMEDI 28 AOUT I9I5 -Ttnrif"TTTT-frmmu min Le Bruxellois ABONNEMENTS: 13 6 12 Mois Bruxelles et Faubourgs . . . . » 2 fr. 4 fr. 7 fr. 12 fr. Province et Etranger 3.50 8.50 16.00 30.00 ■sa—il1 iMfV ||| | |i i—| Ljpj Journal Quotidien ïn.c3Lo^>ea3L^.a.3a.-t Rédaction, Administration, Publicité : Bureaux de vente i$t>ur Bruxelles et Banlieue; BRUXELLES : 45, RUE HENRI MAUS 15, RUE DES TEINTURIERS Rédacteur en Chef : Marc de SALM Directeur de Vente : A. Gilliard / Faits-Divers et Echos ... la ligne fr. 2.00 IMMflHnri» \ Nécrologie, Annonces commerciales » » 1.00 ANIDNQES ) ^nonces financières f Petites annonces ... la petite ligne » 0.20 * * ... la grande ligne » 0.40 Tribune libre La situation des ouvriers du chem n de fer Nous reeavons la lettre suivant© : Liège, 13 août 1S>15. Monsieur le Rédacteur en chef, Quatre ou cinq fois, vous avez dévoilé la triste situation dans laquelle sa débattent, depuis le XttMS d'août 1914, les ouvriers des chemins de fer de l'État. Puis, des messieurs payés sans doute pauir vous ont chaqu© fois envoyé de soi-di sant rectifications i^ui ne visaient que le but de fausser 1 opinion publique à notre sujet en nous faisant passer pour des impo3teurs( usant et abusant de la eharité publique. Pour rétablir les faits sous leur vrai jour, je décrirai ma propre position depuis que nous sommes devenus, bien maigre nous, des chômeurs par ordre.J'étais ajusteur aux chemins de fer de l'Etat, et quoique ne gagnant que 4 francs par jour, je vivais relativement bien avec mes trois enfants et ma femme qui, de son côté, aidait par son travail au bien-être de la famille. Lorsque au mois d'août 1914, les armées allemandes envahiront la Belg.que, on nous licencia avce ordre de nous tenir à la disposition do nos chefs pour recommencer notre travail dès que les circonstances le permettraient, c'est-à-dire aussitôt que Jes Allemands seraient chassés. A ce moment, on nous faisait accroire que l'ennemi ne pourrait résister tout au pius que deux ou trois mois. On nous promit également de nous payer jusqu'à la reprise du travail. Nous avions reçu le salaire du lei au 15 août. Au moment de payer la deuxième quinzaine du même mois, on éprouvait un premier retard qui ne faisait que s'aecentuei aux échéances des paiements suivants, ai bien que je dus, la honte au front, avoir recours à la soupe conamunaJe. La plupart de mes collègues avaient été obliges d'user du même expédient. C'est probablement ce qae voulaient nés chefs, car, dans la suite, les. paiements se faisaient pendant un petit temps pius régulièrement. Entretemps, nos unions profes^ionneilles avaient envoyé deux délégués au HJklgê, .P^r expliquer m# jx mes au ministre. CêfuUcr; ïSHWwSi&iÈ S —fcos n anciatair.es et perseverei dans notre attitude vi&à-ris de l'envahisseur et il renouvela la promesso de nous payer jusqu'à la fin de la guerre. Cet engagement n'a pas été tenu, et si nous n'avions paa actuellement l'indemnité de chômage, accordée- par les communes, nous mourrions de faim. Pendant les 4 derniers mois, nous n'avons eu qu'un malheureux secours de 80 francs, alors que nous aurions dû toucher cette somme 4 fois! Au début, on nous faisait encore entrevoir J'arrivée proehame des Alliés et la fin de nos misères. On noue mondait de communiqués clandestins favorables, annonçant chaque fois l'offensive libératrice des Anglais. Actuellement, on ne se donne môme plus cette peine, parce que, nous ne nous trouvons plus dans les mêmes conditions. Dans les premiers mois, nous aurions pu aller reprendre notre travail ; il n en est plus de même maintenant. D'autres, Belges,avec raison, n'ont pas eu nos mutiles scrupules : ils ont pris nos places et ne sont pas prêta à nous les céder. Ils trouvent que les « barbares » les traitent mieux que nos grands chefs de naguère, car leur salaire est de beaucoup supérieur à celui que nous donnait l'Etat belge. On nous a ordonné do quitter le travail par patriotisme et on nous Jaisse « patnotiquement » dans la misère. Notre gouvernement serait-il donc à ce point appauvri qu'il ne pourrait rassembler la misérable somme qu'il nous doit II faut espérer que non. Quant à nous, nous bénirons le député qui, ccanmo le vaillant Edouard Anseele, de Gand,voudrait prendre notre cause en mains et nous rendre notre dignité et notre travail. Nous sommes fatigues d'être bernés. Nous voulons comme jadis gagner pair notre travail, honnêtement, notre pam quotidien et ne plus dépendre de la charité publique, de l'aumône. Puissiez-vous, M. Marc de Salm, puisse le bruxellois, qui, depv neuf mois a combattu courageusement pour la vérité et le droit, réussir à faire lever la ridicule défense qui nous prive de notre droit sacré au travail. Jean S... La Guerre LiUmiliUillM Ud» \JLU\JlK3ia ALLEMANDS Rectification Berlin, 2-5 août. — Dans le communiqué allemand d'hier, il faut lire : a Axi sud-a est s de Sondernach », au lieu de au i sud-* ouest » de Sondernach. » Berlin, 27 août. — Le 25 août un de nos petits croiseurs a bombardé clans la soirée la station de signaux russe nCap-Sud-Résina», située sur l'île Dagoe. La station fut détrui- 1 te en partie. En même temps un autre petit croiseur bombarda la station de signaux « Andrcasberg », située sur la même île Dagoe. Des forces de combat ennemies ne furent pas aperçues. Théâtre de la guerre de l'Ouest Berlin, 26 août. — En Champagne, au mord de Beauséjour, nous avons maintenu, malgré des attaques françaises, une excavation produite par une explosion de mineL\ excavation que nous avions occupée avant-hier.Deux escadrilles d'avions ennemis ont jeté hier des bombes dans la vallée de la Saar, en amont et en aval de Saarlouis. Plusieurs personnes ont été tuées ou blessées; les dégâts matériels sont peu importants. Pendant Vavant-dernière nuit, lcs escadrilles ont été, dans leurs hangars cle Nancy, attaquées avec succès par nos aviateur s.Elles ont, en outre, perdu quatre avions. L'un a atterri, tout en feu, près de Bolchen; le pilote et Vobservateurs sont morts. Le second appareil est tombé entre nos mains indemne près de Remilly; les aviateurs ont été faits prisonniers. Le troisième a été forcé, par un avion de combat allemand, à atterrir près d'Arracourt (au nord de Lunéville), immédiatement devant les lignes françaises ; il a été détruit par notre artillerie. Le quatrième a atterri, sous le feu de nos canons, près de Moivrons (au sud de Nomeny), derrière le front ennemi. Théâtre de la guerre de l'Est Groupe d'année du général feldmaréchal von Hindenburg Des combatù. se sont 'développés près de Bausk et de Schônberg (à l'est de Mitau). A l'est et a „ sud-est de Kowno, les combats continuent» Devant Ohta, nos troupes se rapprochent des positions avancées de l'ennemi. Entre Seyny et Merecz (sur le Niémen) l'ennemi a été repoussé. Dans la foret à l'est d'Augustowo, des parties de l'armée du général-colonel von Eich-horn avancent vers l'est. Plus au sud, on combat pour la possession du secteur de Berezmeha. Nos pointes d'avant-garde ont atteint Bialystock. L'armée du général von Gaïlwitz a repoussé l'ennemi du secteur d'Olanka, au nord et au sud-est de Builystoch, Groupe d'armée du général feldmaréchal prince Léypold de Bavière .. 1 outre, r « fr cvjïïa l'intérieur d • la forêt "de' Biàloiriesl-a. Il ne résiste plus qu'au sud de la forêt, dans la région au nord-ouest de K a mieniez-Lt t ow s h. Groupe d'armée du général feldmaréchal von Mackensen La forteresse de Brest-Litowsk est tombée. Tandis que le corps austro-hongrois du général von Arz, hier après-midi, après un dur combat, prenait deux forts du front ouest, le 22e corps de réserve brandebourgeois prenait d'assaut les ouvrages du front nord-ouest et est entré, ptridaut la nuit, dans le centre de la forteresse. L'ennemi a alors abandonné celle-ci. Sur tout le f ront occupé par ce groupe d'armées, depuis la forêt de Bialovncska jusqu à la région de* marécages sur le Pripjet, au sud-est de Brcst-I/itowsk, la poursuite bat son plein. Théâtre de la guerre de l'Ouest Berlin, 27 août. — En Champagne et sur les Hauts-dc-Mcusc des ouvrages retranchés français ont été détruits au moyen d'explosions. Dans les Vosges, une faible poussée en avant française a été facilement repoussce. Théâtre de la guerre de l'Est Groupe d'armée du général fildmaréchal von Hindenburg Les combats près de Bavsk, Schônberg, au sud-est de Mitau et dans la région de Kowno continuent. 2,1)50 Susses ont été faits prisonniers, 4 canons &t S mitrailleuses capturés. Au sud-est de Koirno, l'ennemi o été culbuté. La forteresse d'O-lita a été évacuée par les Eusses et occupée par nous. Plus loin, au sud, les troupes allemandes avancent vers le Niémen. Le passage au delà du secteur Bcrozoxrka, à l'est de Ossoxvice a (té forcé. La poursuite sur tout le front entre Suchowlc à la l'erczowka et au Bialowieska-Farst suit son cours. Les 25-26 août, l'armée du général von Gaïlwitz a amené 3,500 prisonniers et 5 mitrailleuses. Groupe d'armée du général feldmaréchal prince Léopoïd de Bavière Le groupe d'armée continue la poursuite. Son aile droite dispute le passage au delà dit- secteur de la Lesna-Prawa, au nord-est de Kamieniec-Li-loncsh.Groupe d'armée du général feldmaréchal von Mackensen Au nord-esl de Brest-Litpwsk, nos troupes s'approchent, de la route de Kamienicc-Litowsk-Myszc-zyce. Au sud-esi de Brets-Litowsk, l'ennemi a été refoulé au delà du secteur Kyte. AUTRICHIENS Théâtre de la guerre russe Tienne, 27 août (hier). — La forteresse Brest-Litowsk est tombée. La landwehr hongroise du général von Arz arracha hier à l'ennemi le village de Kobylany, situé au sud-est de la forteresse et déborda ainsi la ligne de ceinture extrême et en prit les ouvrages les plus rapprochés; l'infanterie de l'armée Ouest galicienne, silésienne et moravienne firent en même temps, l'assaut du fort au sud de la localité de Koroszczyn. Des troupes allemandes s'emparèrent de trois ouvrages au front nord-ouest et occupèrent ce matin tôt la citadelle située au pont du chemin de fer. Entretemps les alliés refoulèrent également l'ennemi au delà de la Lesna, dans la forêt et dans is territoire marécageux au sud-est de Brest-Litowsk, et notre cavalerie, dans sa poursuite à partir de Kowno vers le Nord, refoula les arrière-gardes russes près d'Oucm et de Wyzwa. Bien de nouveau chez les armées de a 6u- , licie orientale. \i Théâtre de la guerre italien < Dans le secteur de Doberdo, les Italiens attaque- 1 rent de nouveau hier midi au Monte Dei Sei Busi. 1 Ils furent refoulés, comme toujours. Le calme ,» te- 1 gné devant la tête de pont de Gorz. Sur le restant 1 du front du territoire de la côte, il y a eu par endroits de violents combats d'artillerie, ainsi, no- ^ tamment dans la région de FUtsch, où l'infanterie 1 ennemie avance prudemment. L'attaque contre te 1 secteur nord du haut plateau de Lavarone, signa- ' lée déjà hier comme ayant échoué, a été prononcée J par des forces considérables ennemies. Après un violent bombardement de dix jours, ayant même persisté nuitamment, contre nos ouvrages, l'artillerie ennemie effectua son feu avec la plus grande 1 rapidité avant-hier soir contre le front Cima Di t Mezzona-Basson Jusqu'après minuit, elle monda c nos positions avec des obus de tous calibres. Alors i plusieurs régiments d'infanterie et bataillons al- C pins prononcèrent l'attaque. Nos courageuses trou- 1 pes du Tyrol, les tirailleurs, puissamment appuyés t par des tirailleurs autrichiens du Nord et de i'ar- t tillerie, repoussèrent tous les assauts. Dans les heu- l res matinales, l'attaque ennemie avait définitive- t ment échoué. Bien que devant nos obstacles gisent 1 200 Italiens tués. Un peut donc s'imaginer quels f sacrifices cette attaque a coûté. Nous n'avons que ( des pertes minimes. c Un de nos aviateurs a jeté avec succès plusieurs j bombes sur la fabrique de munitions de Biescia. a ITALIENS l Rome, 2-5 août. — Dans le secteur de To- s nale, nos troupss se sont emparées le 21 août, t après des préparatifs d'artillerie, du point à avancé de La vallée de Stnno (i\oce) et for- i aèrent les détachements ennemis qui V occupaient à se retirer. L'ennemi nous abandonna son dépôt de baraquements. L'ennemi ^ ouvrit hier tout à coup un violent feu d'ar- ^ tillerie contre les positions conquises et lança ri alors de l'infant et u, avec des mitrailleuses v contre ces position*, il fut refoulé auçcv<J,M#~ a de nombreuses arm s et du matériel divers, ainsi que des munitions. Dans la vallée l mite de Cordevole, l'ennemi tenta d'endommager hier, par son feu cl'artillerie et des grenades à main, nos positions du Col di Lana vers Salesi A gai, mais il fut efficacement combattu par notre feu et dut abandonner 1« son projet. A l'isonzo, principalement autour de Tolmein, Plawa et sur le Karst, l'en- j ne mi développa une vive activité d'artillerie j contre nos ouvrages. Une tentative à rétablir c la voie ferrée à la ligne de Nabresina jus- j qu'à l'est de Monfalcone, détruite par nous, . a été enrayée par la vigilance constante des s nôtres. Ce matin un aéi'oplane ennemi a sur- s volé Brescia. Il parvint à échapper au feu ^ de nos canons de défense et à jeter quatre bombes, qui tuèrent six personnes et en blés- £ scrent plusieurs. Toutes ces personnes appar-tiennent à la population civile. FRANÇAIS 1 Paris, 2G août. — (15 heures). — En Artois, au- c tour de Souciiez et de Neuville, canonnade et combats à coups de pétards et de grenades pendant une partie de la nuit. Dans la région de Boye, activité ( des deux artilleries comme d'habitude. En Argon-ne, dans le secteur de la Fille-Morte, lutte assez | violente à coups de bombes et de grenades. Bu n d'important à signaler sur le reste du front. Dans 3 la journée du 24 août, un de nos avions a bombardé 1 la gare d'Offenburg, bifurcation importante dans ] le grand-duché de Bade. Le 25 août une escadre , de quatre groupes, comprenant soixante-deux ■ avions a survolé les hauts-fournaux de Dilhngen \ (fabrique d'obus et de plaques de blindage, au nord de Saarlouùj sur lesquels ont été jetés plus de cent cinquante obus, dont une trentaine de gros calibre. Paris, 26 août. — (23 heures.) — D'ins le secteur ( au nord d'Arras, canonnade assez vive, particuliè- , remnet autour de Souchez et au sud de Neuville, auprès de la route de Lille. On signalé aussi quel- . ques actions d'artillerie dans la région de lloye et dans la vallée de l'Aisne, où nous avons canonné les organisations ennemies au nord de Soissons. L'ennemi a assez violemment bombardé la ville de Beims, nous avons, de notre côté exécuté un tir efficace sur les tranchées ennemies devant Cemy-lez-Beims. En Argonne, lutte toujours très vive à coups de pétards et de grenades sur l'ensemble du front, avec intervention utile de notre artillerie. En Wcavre, au nord de Elire y, dans les Vosges, à la Fonte'nelle et dans la région de Lusse, ainsi qu'en Alsace, dans la vallée de la Doller, quelques duels d'artillerie. Au cours de la journée du 25, nos avions ont bombardé en Wcevre les cantonnements ennemis de Pannes et Baussart où ils ont provoqué un incendie. Les gares et les bivouacs ennemis de Grandpré, Chatel, Cernay et F lé ville, en Argonne, la gare de Tergnier, le parc d'aviation de Vitry-en-Artois et la gare de Boileux ont été également bombardés par nos appareils. Une opération de bombardement faite de concert entre les avions des armées française, britannique et belge et des marines française et britannique, au total soixante acions, a été dirigée contre la forêt d'Howtlust, où ont été allumés plusieurs foyii d'incendie ; tous les apareils sont rentrés. Dans la nuit du 25 au. 26 une de nos escadrilles a lancé sur la gare de Noyon cent-vingt-sept obus. ANGLAIS Aux Dardanelles Londres, 27 août. — Malgré le combat continuel '■t violent, ainsi que des pertes graves, nos troupes l'ont pu atteindre leur but sur aucun point, quoiqu'elles st soi"nt rapprochées de l'ennemi et qu'elles aient étendu leur terrain. Les Australiens l'ont pu maintenir leurs positions sur la hauteur le Chanus et ont dû se retirer dans des positions ituées plus bas. , L'attaque contre Suvla est arrêtée. Après la irise d'assaut par nos troupes des tranchées avances des Turcs sur le front gauche, toutes les divisions prirent part au combat «t firent des progrès. Comme toutefois elles ne purent atteindre te ommet de la hauteur, elles furent repoussées dans eurs anciennes positions SUSSES Pétrograde, 25 août. — Dans la région de Biga, >as de changement. Dans la direction de Jakobs-adt et Dwinsk, les combats continuent à l'ouest, : proximité du même front. Dans la région de W't-ia, l'ennemi prononça le 24 août quelques atteints parttelles sur le front au nord-ouest de Jeivse. fous avor.s repoussé ces attaques. Au Njem n toyen, nos troupes opérant à la rive gauche se re-irent peu à peu vers le fleure. Sur le front entre ? Bob' et la région de Brest-Litou sk, l'ennemi con-inue sa pression sur le secteur principù de noire •osition à l'ouest de la forêt, de Bialowiesoka, étire la chaussée vers Bielsk, la station cle Gajowt-lujnowka (?), Wysoko-Litowsk et Prvjanij. Au ours des journées des 24 et 25 août, nous avon* repoussé à l'ouest de Brest-Litowsk des tentatives 'attaques ennemies contre nos positions Sur ta ri-e droite du Bug, l'ennemi prononça sa marché le mg de la chaussée de Pischa, vers Malaryto. Au ud de Wladimir-Wolynski, combats d'avant-pos-2s peu importants. En Gaticie, feu d'infanterie et 'artillerie partiel sur des parties isolées de notre 'ont. TURCS Constantmoiile, 27 août. — Aux fronts d'A.na-irta, d'Ari-Bumu et de Scdd-ul-Bahr, l'ennemi a ntretenu un Jeu d'artillerie aitcrnatiV'ment vio-mt et faible et gaspilla une grande quantité de militions Dans la nuit du 24 au 25 août, t'enne-prononça une attaque contre notre aile gauche faibles. Les asMiUunJ^Jijrc^-— Dernières Dépêches A* GUERRE SOUS-M£HINE Londres, 21 août. — Eeuter annonce que î vapeur de pêche Joungfrank a été coulé. Copenhagae, 26 août. — Le Berlivyke , 'idende annonce que le vapeur Nemrod,de jeith, est arrivé à Copenhague. Il a ren-ontré pendant sa traversée dans la mer du <ord dix grands navires «n feu, portant probablement " chargements de bois, con-idérés cornai.- contrebande de guerre. On uppose que ces transports ont été incendiés iar des jous-marins allemands Londres, 27 août. — lî après une nouvelle le Lloyd, le vapeur Disi a été coulé. L'équi->age a été sauvé Londres, 27 août. — On .muonce offieiel-ement que 19 navires marchands ont été ioulés dans la semai-x jusqu'au 28 août. FRANCE. —• La situation Genève, 27 août. — M. Clemenceau vient l'adresser un pressant appel à tous les dé-)utés leur demandant d'étudier, avant tou-es choses, les moyens de refouler les Alle-nands qui se trouvent depuis un an à 80 ki-omètres de la capitale. Il ne faudra pas de ongs débats, lors de la séance secrète, pour ;onstater i^-'aucun progrès n'a été réalisé jar les politicien, actuellement au pouvoir. Des hommes, qui auront un jour à rendre jompte au peuple de leur1: actes, ont perdu :-out contact avec l'opinion publique. Ils ne cherchent qu'à lui dissimuler la vérité. M. Clemenceau espère que la séance secrète n'a pas seulement pour Lut de renver-;er les ministres actuels pour les remplacer Dar des personnalités de même valeur, mais jien de défendre avec la dernière énergie les intérêts sacrés de la patrie. (N. D. L. R. — TJne dépêche ultérieure innonce que le projet d'une séance secrète le la Chainbri a été abandonné). FRANCE. — La fuite de l'aviateur Gilbert Bâle, 27 août. — Le Bureau de la presse le l'état-major suisse communique . Dans l'affaire du lieutenant aviateur Gilbert, des journaux français et autres s'efforcent de faire valoir que le fugitif aurait retiré sa parole d'honneur d'une manière formelle avant qu'il rît la fuite. Nous sommes autorisés à déclarer que cela est inexact, mais que le lieutenant Gilbert s'est enfui en rompant sa parole d'honneur. RUSSIE. — L'évacuation de Jakobsladt Berlin, 26 août. — Sur l'ordre des autorités russes, Jakobstadt doit être évacué avant vendredi par la population civile. Jakobstadt avec la station de Kreuzburg est situé sur la ligne du chemin de fer Riga-Du-nabourg.RUSSIE. — Pétrograde menacé Stockolm, 27 août. — On annonce de Pé- | trograde que, depuis le 13 courant, de graves mesures ont été prises par le haut commandement. L~>s stations de la Baltique sont occupées militairement et fermées aux trafics des voyageurs et des marchandises. Les voyageurs qui cksirent absolument prendre les trains partant de ces stations doivent se munir d'un permis spécial difficile à obtenir; le trafic sur la ligne de Pskow n'est plus garanti. La ligne de la baie de Cron-stadt à Oranienbaum n'est ouverte au pu-olie que quelques heures par jour. Les maisons religieuses situées dans les faubourgs du sud de la capitale, entre autre3 le couvent Nowo-iJjewit.sche, ont été évacuees et transformées en casernes. La Cour Catherine qui servait d'ambulance a été occupée par la troape, les blessés ont été transportés en ville. Dans la baie de Cronstadt, les navires ont suspendu leurs services. L'état de siège est permanent. La possibilité d'une attaque aérieiin car des aviateur^ allemands provoque de l'inquiétude. Des mesures préventives ont été ordonnées. Les projecteurs placés sur la forieress. St-Pierre et Pà-îî fonctionnent .oute la nuit. Des canons ont été placés sur de nombreux édifices. L'éclairage a été i'eint. Les lanternes sont voilées. Ces précautions frappent évidemment le public qui craint fortement que les troupes allemandes n'arrivent jusqu'aux portes de Pétrograde. SERBIE. — La réponse à l'Entente Sofia, 27 août. — La rénonse serbe a été remise aux représentants des puissances de .'Entente. Le gouvernement serbe aurait accepté les propositions de l'Entente et serait prêt à faire des concessions territoriales à ia Bulgarie, mai il poserait les conditions suivantes : La Jt .nise de la première partie des compensations promises à ce puvs, parmi lesquelles „ trouverait le bassin de Var-lar, n'aurait lieu qu'au moment où la Bulgarie commencera Mm antmn contre la ïur-îonclusïon de la paix. ~ «k Un homme politique bulgare aurait déclaré que dans ces conditions l'entente ne te ferait pas. On s'attend cependant à la continuation des négociations entre la Serbie et la Bulgarie. TURQUIE. — Aux Dardanelles * Londres, 27 août — Le Daily Chronicle îcrit, dans un article de fond au sujet de l'action aux Dardanelles : Lee événements iu nouveau débarquement furent obtenus au prix de lourdes pertes. C'est une affaire sérieuse que deux tentatives pour la conquête de la presqu'île aient échoué, tentatives qui furent faites sur une grande :-chelle avec le secours de troupes fraîches. Si le général Hainiltou ne connaît pas un autre moyen non cneort essayé, il paraît que l ous nous trouvons d. nouveau devant une guerre de positions sans résultat et très pénible,qui n'aura comme résultat que des attaques coûteuses. Il est nécessaire de se préparer à de nouveaux et cruels sacrifices. LE BLOCUS Londres, 25 août. — D'après Lloyd, le toueur Integrity a coulé. L'équipage a été sauvé. ITALIE. — Méiiance à l'égard de la Serbie Milan, 25 coût. — Les déclarations faites par la Chambre serbe en faveur du gouvernement sont commentées avec de grandes réserves dans la presse italienne. La Serbie est considérée comme une alliée très incertaine dont l'entêtement a jusqu'ici provoqué des résultats pitoyables. Le C orner e delh Sera annonce que tout dernièrement il est arrivé de Nisch des nouvelles assez favorables au sujet de la cession de la Macédoine. La grande majorité de la Chambre reconnaît actuellement qu'il faut faire des sacr'fices pour sauvegarder les mv térêts vitaux serbes. Toutefois, lé journal ajoute qu'il y a encore des points noirs dans l'attitude de la Serbie. Et d'abord quel est l'ensemble des concessions que le gouvernement de Nisch estime indispensable? Et comment concilier a priori ces concessions avec la fameuse unité croate-slovène dont on a tant parli à la Skouptchina? Le Corriere paraît inquiet. Il estime qu'avant d'arriver à une complète unité de3 Etats balkaniques il y aura encore bien des difficultés à vaincre. La réponse du gouvernement iierbe à la Quadruplice est impatiemment attendue. RUSSIE. — Wilna menacé Berlin, 27 août. — Le correspondant à Pétrograde du Times télégraphie : L'évacuation de Wilna est imminente. Les Allemands passent en forc-s la Siventa, pour couper le chemin de fer au nord de Wilna. RUSSIE. — Que font les Alliés? Londres, 26 août. — Du correspondant à Pétrograde du Daily News : Si tous les faite étaient connus, il serait démontré que J:armée russe a fait plus que son devoir. Pendant trois mois elle a tenu tête aux coups

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