Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 06 Septembre. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 01 juillet 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/1z41r6ns4q/
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4" Année - N. 1055 - Ed. B CINQ CENTIMES Jeudi 6 Septembre 1917 ■ ■■■■ «Il» ABOHREMENTJ'OSTAL, ÉD. B Bruxelles - Province - Etranger 3 mois s Fr. 4.50. - Mit. 3.60 Les bureaux de poste eu Belgique k et à l'Etranger n'acceptent que des k abonnements TRIMESTRIELS; ceui-ci f prennent cours le» Ï IJanv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octob. (On peut s'abonner toutefois pour le» deux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois 1 Mois Pr.3.00-Mk,2.40 Fr.1.50-Mk.l.20 TIRAGE MiO.OOO PAR JOUR Le Bruxellois ANNONCES — La ligne faits divers et Echos . fr. 5.OC Nécrologie 3.00 Annonces commerciales . 1.50 » financières ... 1.00 PETITES ANNONCES La petite ligne 0-50 La grande ligne 1-00 —o— • TIRAGE ïllO.OOO PAR JOUR Rédacteur en Chef : René Armand Journal Qnsflâlen Indépendant Rédaction, Administration, Publicité, Vente BRUXELLES, Les bureaux du « BRUXELLOIS » se trouvent E1UE DE LA CASEKME, 33 et 35, à BrasxeSles (près de 2a place Ânnesssens). L'ÂUemape littéraire i On a quelquefois, pendant la guerre, mésestimé Ja culture allemande que la plupart sont, du reste, Incapables de juger sainement. Le publie lettré connaît les œuvres de Gcethe, de Schiller, de No-valts, de Heine, de Nietzsche, mais il ignore général ©nient ou il est peu familiarisé avec les noms de Richard Dehme', Detlev von Liliemcron, Johan. nes Schlaf, Hofmian&tal, Alfred Mambert, etc. L'Allemagne, aux yeux de beaucoup, est un pays puissant, militairement et industriellement parlant, mais qui ne saurait prétendre à un tout renom artistique. On admet parfois l'incontestable influence, de la philosophie allemande en ce qui concerne l'évolution des idées, on ira même jusqu'à confesser l'admirable génie musical de» la Gejrmainâe, mais on passera sous silence le lyrisme de ses poètes, la sensibilité de ses écrivains. Certaines gens n'hésitent pas à dire à la légère jju<* l'Allemagne est un pays barbare qui n'a ni kfctrts, ni arts. Et c'est dams ce pays ainsi qualifié qt-e la littérature étrangère la plus neuve s'acclimate avec rapidité. Une anthologie des œuvres de Verhaeren s'écoule en quelques semâmes à plusieurs milliers d'exemplaires. André Gide, Rémy de Gourmont, Péladon, Rachilde, Vtelé-Griffin, Camille Lemonnier, Paul Fort, sont connus non seulement par les dilettante®, mais encore par le grand public ; on n'en pourrait dite autant chez nous. Et je ne parle pas de Mirbeau, d'Anatole France, de Rodenbach, de Romain Rolland, de Zola, de Maeterlinck ; ces noms sont répandus en Allemagne antant qu'aimés. N'est-ce pas également dans ce pays que se trouvent les p'us chauds partisans de Stendhal et de Gobineaiu? N'est-ce pas dans ce pays que les auteurs russe® et gpaadânaves «ont révélés totalement, et que Dostoïewsky, Gogol, Tolstoï,. Ibsen, Strindberg et Bjôrnçon ont de «ombreux admirateurs? L'Allemagne est un pays de culture avancée II me suffira peur justifier cette assertion de passer en revue rapidement quelques poètes lyriques allemands et d'indiquer le trait dominant de leur talent et de leur originalité. Voici d'a^gg^^jjjkfcjutiua -Bierbaton, poète, conteur, romancier, dramaturge, essayiste, publi-ciste, un peu inégal, mais un tempérament quand même. Il narre d'une manière piquante l'anecdote et certains de ses poèmes sont imprégnés de tr&î-cheur et de spontanéité. Michael-George Conrad, qui fut l'ami de Zo'a, et un des fondateurs, en 1885, de la « Jeune-Allemagne » ; Conrad possède lin cœur ardent et généreux, un esprit combattit Ct hardi. Je citerai une de ses poésies, elle est de Circonstance : CHANT DE COMBAT. Des ennemis partout — Que m'impôt tes Des lions ou des dragons — Je m'allonge et souits Et leur fais face. Prenez-moi ! Des ennemis partout ! Je ne me formalise pas : Ne point parlementer, Perdre beaucoup de mots, Frapper en homme! Approchez! Des ennemis partout — La mort les rend silencieux ; Us voulaient avoir cela. Maintenant, ensevelissez-les. Pardonne cjui peut. Saisissez. — Plus différent est Hemann Conradi, vrai précurseur du naturalisme allemand; c'est un disciple de Baudelaire et son Liedcr d'un pêcheur n'est pas sans analogie avec les Fleurs du Mal. Il dit lui même : « Je suis le fils de la liberté » et un « fils fidèle et pur du temps ». Il annonce Deh-mel. Mystique et coloriste est Max Dauthandey avec une forme très personnelle bien que parfois ■un peu manjérée. Tout à fait à part, et génie magnifique, cerveau admirable, est Richard Dehmel, un chantre de l'amour, de la vie, de l'humanité, d'abord renié, injurié, décrié, maintenant exaltté par une élite sans cesse élargie. C'est le poète de l'individualisme absolu, il détruit et construit, il s'aide des dernières découvertes de la biolog> et des plus récentes théories sociologiques et ainsi il s'apparente à Verhaeren et à Walt Wnitman. Sa poésie est philosophique par la grande part d'universel et de social qu'elle contient. De moindre envergure est Ca-esar Flaia;hle« ; néanmoins son œuvre dégage un grand charme et une saveur impressionnante très aguichante. Paul Frtedrch a de l'humour et une Ironie enjouée plutôt française qu'allemande. C'est aussi un critique clair et avisé. Tout à l'opposé des poètes amoureux de la vie et d'une rénovation sociale doit être placé Stefan George. Il pousse à l'extrême la doctrine de Mallarmé et les théories parnassiennes pour arriver à la négation de toute activité, de toute évolution; il cultive l'art pour l'art et est un adepte du préraphaélisme et de l'art morbide; il se réclame de d'Annur.zio qu'il a traduit d'ailleurs. Avec tout cela, il est doué d'un grand talênf ©t il groupe autour de lui Karl Vollmoeller, Richard Péris, Karl IWolfskehl, Ern$t Hardt, etc. t- (A suivre.} LA GUERRE reminiBHiMi«y isma AU.EMANOS BERLIN, 5 septembre. — Officiel de midi : Théâtre de la guene â i'ouast. Groupa d'armée du xaici-marésiial général prince Héritier B-upprecht de Bavière ; En Flandre, ta lutte d'artillerie a gigné en. étendue, méthode ei intensité t à la côte, depuis le bois Houtholster jusqu'à la DevJe. Jusqu'à présent, pas d'action d'infanterie. Groupe d'arme & uu prince impérial allemand : Devant Verdun, sur la rive orientale de la Meuse, la lutte dlartU'-erie s'est également considérablement accrue toute la fournée; elle a perduré également la nuit. Aviation : Action aérienne très intense avec de nombreux jets de bombes le jour ei la nuit. Comme buts éloignés, nous avons attaqué fructueusement, au moyen de bombes, Douvres, Boulogne et Calais. 22 avions ennemis ont été abattus. Le lieutenant Vos s a abattu son 39e adversaire. Theâtra de la guerre à l'Est. Groupe d'armée du îelû-marécliai général friace Léopold de Bavière: Nos opérations à l'est de Riga se sont déroulées suivant nos prévisions. Dunamundè a été prise. De lourds canons côtiers (jusqu'à des calibres de 30,5 centimètres) sont tombés intacts entre nos mains. Au nord-esi de la Duna, la Baltique a été atteinte. Le secteur de l'Aa livonien a été franchi. Des arrière-gardes russes se tenant au sud du fleuve, ont été décimées. L'ennemi poursuit sa retraite plus loin vers le nord-est. Sinon, depuis la Duna jusqu'au Danubei pas d'opérations de quelque envergure.Front en Macédoine: Pas de modification dans la situation. Sur mer. Les sous-marins des Puissances Centrales ont encore opéré avec succès dans la Méditerranée et coulé 16 vapeurs avec un tonnage total de près de 65,000 tonnes. Parmi les navires coulés, on note les vapeurs anglais armés «Hathor» (3,823 t.); « Kilwinning » (3,071 t.); « Wairu » (3.027 t.); uWinlater» (3,270 t.).La plupart des navires coulés éiaient profondément chargés, plusieurs de vivres, un de 4,000 tonnes de charbon, de pétrole en fûts et de pièces d'avions. Cinq vapeurs pr'écieux ont éié atteints parmi des convois d'escorte en sept jours, par le capitaine-lieutenant cY&valiar von Trapp, commandant de sous-marin austro-hongrois. Des avions de la marine ont attaqué avec succès au moyen de bombes, le 3 septembre, les installations du port de Sulina (embouchure du Danube). On a pu observer deux incendies sérieux dans la région du port. AyTÛICSiJEffô VIENNE, 4 septembre. — Officiel „• Théâtre de la gusrre italien. De violents combats ne sont livrés qu'au Montb San Gabriele. La montagne a été prise hier, sans interruption, sous un violent feu d'artillerie qui a dégénéré ce matin en un feu roulant. Finalement, les Italiens ont attaqué à 6 h. 30 du rmtin. Les combats ne sont pas encore terminés; la fumée et la pousière couvrent la montagne. Dans la vallée du Wippach, nos troupes ont ramené des prisonniers. Au front de La Czema, vive activité de l'infanterie et combats paitiels de grenades à main. Des aviateurs ont bombardé Trieste pendant la nuit. Une poussée ennemie dans la région de Mun. celul a été repoussée; une poussée ennemie dans la région de Varnila s'est brisée également dans le feu de noue artillerie et dans un combat de grenades à main. . Front en Macédoine: Entre Monastir et le plateau de Nidze, des bataillons et des compagnies français ont attaqué à plusieurs reprises. Ih ont été repoussés partout. Deux deux côtés du Vardar et du lac de Doiran, feu d'artillerie temporaire. Sur mer. VIENNE, 5 septembre. — Officiel : Un de nos commandants de sous-marins, le lieutenant de vaisseau de ligne Richard ven Trapp, qui vient de rentrer d'une entreprise de plusieurs jours dans la Méditerranée, a coulé durant ce laps de temps 30,000 tonnes■ de jauge brute marchande. Le vapeur français armé «Constance», jaugeant 2,469 tonnes, chaigé de marchandises diverses, a éié torpillé au sein d'une escorte assurée par des chasseurs de sous-marins. Il en fut de même pour le itapeur anglais «KilwinniTig» (3,071 tonnes), charge de munitions. Un autre grand vapeur de S,000 t., paraissant anglais, le vapeur armé an glais uWairun (3,700 t.), a été envoyé d'un coup de torpille dans les profondeurs de la mer, quoique faisant partie d'un convoi assuré par dés vapeurs de pêche qui avaient été préalablement dispersés dans un combat d'artillerie. Comme dernier butin, le sous-marin a torpillé un vapeur armé inconnu de 10 à 12 mille tonnes, qui fut coulé de di'ux coups de canon, malgré que le sous-marin fût canonné par deux w peur s qui formaient escorte au vapeur et qui étaient assurés eux-mêmes par deux torpilleurs du type uFoxglove». VIENNE, 4 septembre. — Officiel ; Théâtre de la guerre à l'est Au nord-ou^st de Focsaiu, deux attaques des Rus-so Roumains se sont écroulées.Au sud-est de Czer-nowiiz nos troupes ont conquis une hauteur fortement retranchée, après une lutte opiniâtre. Des ' * corps d'armée allemands se sont emparés de Riga au cours d'un assaut victorieux. Théâtre de la gueri'3 italien La journée d'hie'r s'est écoulée sans combats d'infanterie de grande envergure. Durant la nuit nous avons repoussé des poussées italiennes près de Kal et de Madoni. Depuis ce matin de bonne heure nos troupes sont de nouveau engagées dans un violent combat au versant septentrional du Monte San Gabriele. Triesh' a de nouveau été attaqué par les avaiateurs ennemis. PAElS, 4 septembre. — Officiel de 3 b. p. m. : Dans la région de la ferme Hurtebise nos feux ont brisé une attaque menée par des ■détachements d'assaut ennemis qui ont subi de sérieuses perles sans avoir obtenu de résultat. A "l'est de Sapigneul nos reconnaissances ont pénétré hier par surprise dans un saillant de la ligne ennemie. Un vif combat s'est engagé au cours duquel la garnison ennemie a été tuée ou faite prisonnière. En Champagne, hier, en ûn de journée, nous avons exécuté do part et d'autre de la route de Sotiain à Somxne-Py un large coup de main. Nos détachements qui avaient pour mission de ramener des prisonniers et^ de détruire les installations à gaz ont pénétré dans les tranchées ennemies sur un front de huit cents mètres et sur toute la profondeur de la première position ennemie. Après avoir détruit de nombreux récipients à gaz et fait sauter les abris nos troupes sont revenues dans leurs lignes ramenant une quarantaine de prisonniers, quatre mitrailleuses, un canon de tranchée et un important matériel. En Argonne un autre coup de main au nord de Vienne-le-Château a donné des prisonniers. Sur la rive droite de la Meuse nous avons arrêté net trois tentatives ennemies sur nos petits postes au nord du bois des Caurières. Nuit calme partout ailleurs. PAlilS, 4 septembre. Officiel de 11 h. p. m. : Aucune action d'infanterie. Grande activité d'artillerie dans la région du moulin de Laffaux entre Cerny et Ailles et sur les deux rives de la Meuse. Armée d'Orient : Dans le secteur de Bratindol (nord-ouest de Monastir) un coup de main opéré par les troupes françaises a permis de faire quinze prisonniers. Vive activité d'artillerie sur la rive droite du Vardar. Sur la rive gauche de la Struma, des patrouilles britanniques ont fait quelques prisonniers. L'aviation britannique a bombardé des campements ennemis on v.r»t«r1 ri (\ Hftmi v-Mtcgor I eysss PETROGKAlï • • nure. — Front à l'Ouest: A l'ouest de iligu, sur la rhe gauche de la Du ma» nos trou; -» *. •. tin du -2 septembre sur la lignes Phikenhof-— Medcn—Daim. Dans la région d'Uxkull sur la rive gauche de la Dv ma, les Allemands ont prononcé le 2 septembre des attaques furieuses sur le front Si amnaniude—Stupli— Lausin ( ?). Vers le soir l'ennemi réussit à s'emparer de nos positions dans le secteur de Melmugne^—Stupli ( ?). Plusieurs de nos régiments ont abandonné volontairement leurs positions. Nos contrc-attaques sont restées vaines. Vu la situation gratve dans le secteur de Eiga, nous avons ordonné d'évacuer ce secteur. Sur le restant du front fusillades, plus violentes dans la région de Wilna. Front en Roumanie: Dans la direction de Eocsani, l'ennemi fut reioulé avec de grandes pertes, après au il eût attaqué les positions roumaines dans la direction de iiarnitza. Sur le^rostant du front fusillades. ÎTALIE*' > ROME, 3 septembre. — 2 Combats sur tout le front, surtout d'artillerie, plus intenses à l'est-de Gorizia et sur le plateau du Oarso. 5 Dans la vallée de Brestavizza, nous avons t réussi hier, après un combat-très acharné, à > progresser encore dans la direction de i Est, en enlevant quelques abris à l'ennemi. Une violente contre-attaque ennemie a été étouffée par notre feu. Le nombre des prisonniers faits les 1 et 2 2 septembre au front des Alpes Juliennes s'élève à 8 officiers et 339 soldats. Dans la repris*1, mentionnée hier, de la po-5 sinon avancée de la vallée de Zébra, nos s troupes alpines ont encore pris à l'ennemi un canon et trois mitailleuses. / ANGLAIS LONDRES, 3 septembre. — Officiel ; , L ennemi a fan, la nuit dernière, une troisième tentative pour s'emparer de nos postes avancés au sud-ouest d tlavncourt; il a été repoussé. Nous avons fait un raid heureux au sud-est de Monchy-Le Preux, surprenant complètement l'ennemi et en détruisant se-s abris. Nous avons fait à cette occasion 18 prisonniers. Une troupe d'atiaqae ennetnie a essayé de s'approcher ce matin tôt de nos ltgnes au sud-ouest de s La Bassée, mais e-'le a été re/oulée par notre feu avant d'atteindre nos tranchées. L'artillerie en-'t nemie s'est montrée très active pendant la journée, au nord d'Y près. La nuit dernière t nos asiro-? planes ont lancé avec succès plus de 3 tonnes de . bombes sut des champs d aviation de l'ennemi. Dans un combat aérien, un aéroplane allemand c \ éié descendu, un autre a été forcé d'atterrir. Un de nos aéroplanes n'est pas rentré. 3 LONDRES, 3 septembre. — Officiel : Hier soir, vers 1' h. 15,^des avions ennemis ont survolé la côte de Kent : ' gp peu de mi nutes, ils sont retournés vers la mer. Ils ont lancé r quelques bombes. 'On croit que ies dégâts sont peu $ importants. 3 LONDRES, 3■ septembre. — Officiel de l'Ami-t rauté : Un avion ennemi a survol■ Douvres, la nui der-r mère, et a Lan:é sept bombes. Un homme a été tué; quatre femmes et deux enfants blessés. --— . Dernières Dépêches i#is csrubals a S i». Berlin, 4 sept. — A l'Est, les opérations conti-s ' ' nuent méLhodiqt:em&nt après la prise de Riga. Dt a restant du front, il n'y a rien à signaler en dehors de l'activité de patrouilles au Zbrucz et au Dotes- ter et d'une poussée allemande au sud du Prath dans la région de Czairdakî. Dans la Moldavie, les Russes et les Roumains ont encore subi des pertes considérables au Muncel dans plusieurs attaques mafihatreiuise9. A l'embouchure diu Riirranife, une troupe d'attaque allemande a ramené des prison- A.. g VI UU JU'IU, La suprématie navale anglaise. Berlin, 4 sept. — Dans t®e critique acerbe à l'adresse de l'Amirauté anglaise, la « Saturday Review » écrit ; Qui aurait pu soupçonner que daias la quatrième année de guerre, ce serait l'Angleterre et non pas l'Allemagne qui serait dans la défensive et que notre flotte n'aurait livré qu'une seule bataille indécise, que les côtes de l'ennemi garaient immunisées, que par contre nos propres côtes se-raient constamment attaquées, que nos navires seraient souvent coulés à la distance d'un jet de pierre de notre côte, que le commerce anglais serait paralysé par le blocus qui détruit hebdomadairement des centaines de milliers de tonnes. Notre suprématie n'existe que sur le papier. Il est décote certant et décourageant en même temps que l'armée si imposante de toute l'Entente ne suffise pas à empêcher 200 à 300 sous-marins de ruiner le commerce mondial ; qu'en nous somme maintenant d'attendre, de manger moins, de construire plus de navires et d'espérer que quelques-uns de ceux-ci seulement pourront être coulés. C'est bien la première fois dans notre histoire navale, que nous sommes dans la défensive; elle est molle et humiliante au plus haut degré. Condamnation d'un pacifiste anglais. Amsterdam, 5 sept. — Le pacifiste E. D. Morel a été condamné à 6 mois de prison pour avoir tenté d'envoyer des imprimés en Suisse. .. -.10 i;OuVèiiw oc Liitiic.vi-jo allies? Londies, 5 sept. — L'« Exchangc Tclegraph Cy » apprend de Washington qu'une nouvelle Conférence des Alliés se réunira à Paris.Les événements en Russie ainsi que le problème du îttvâajilleanfânt italien rendraient nécessaires de nouvelle® délibérations.Le; ii*ise de Eisa et la presse éîaasigère. Stockholm, 4 sept. — La prise de Riga provoque une sensation énorme dans la presse suédoise. Les journaux dirigeants, commeiitient les événements dan$ des articles de fond. Le « Svenska Dagbla-det » examine l'importance de cette conquête et esj d'avis que la quesdoa se po«e actuellement de savoir si ,cfitte poussée constitue une entreprise'isolée ou si ce n'est que le 'débat d'une action de grande envergure. Le journal en revient à la prétendue déclaration du ministre de la guene allemand vc-n Siein qui affirme qu'on se trouve en présence d'une grande offensive afin de séparer la Russie de l'Angleterre. Le « Dagens Nyhiter » se demande la cause de la rapide retraite russe et dit : Il n'est pas admissible que la direction de l'armée russe ait sacrifié un point aussi important que Riga, d'autant plus que lc& Allemands étaient fortement attaqués à I Ouest et ont une offensive opiniâtre sur les bras en Moldavie ; jls pouvaient donc difficilement disposer de grandes masses de troupes. C e&t pourquoi il est difficile de trouver une autre explication que celle de la démoralisation de l'armée russe d© Riga. Coïncidence bizarre : la nouvelle de la chute de Riga est arrivée le même jour que celle lancée çai le gouvernement d© Kerenski, d'après laquelle le Tsar aurait promis de ne pas conclure une paix séparé®. S'il était prouvé que la même répugnance à la continuation de la guerre existe également chez le reste de l'année russe, ceci pourrait exercer une forte pression dans le sens de la paix générale, d'autant plus qu'on a à faire avec une Allemagne qui s'est déclarée prête à conclure une paix basée sur l'accord réciproque san3 annexion ni dédommagement et d'un accord juridique futur entre les nations. Le « Stcckholms Dagblad » émet des suppositions au sujet des conséquences de la chute de Riga et trouve qu'on peut difficilement apprécier la valeur militaire de l'événement. La valeur de Riga comme point d'appui militaire dépend surtout de celui qui aura la force prépondérante dans le golfe de Riga. La flotte russï de la Baltique n'est toutefois plus ce qu'elle était avant la Révolution, et les Allemands n'ont sans doute pas à redouter une forie contre-attaque russe sur mer. Les divulgations de Soukîiomlinow. Amsterdam, 3 sept. — Reuter a rompu enfin le silence significatif au sujet du procès Soukhomli-noff. Il publie aujourd'hui un-e nouvelle brève de Péirograd, mais il ne paale que des témoignages de Rodzianko, Miljoukoff et Gutschkofî, qu'il désigne comme les témoins principaux. Tous ont condamné la négligence de Soukhomlinoff vis-à-vis de l'armée et le déclarent seul responsable du malheur de la Russie. Les témoignages décisifs de Soukhcjnlrnoff et de Januachkowirtsaii, qui seuls ont une importance internationale, ne sont pas signalés par Reuter. Seul le « Temps » publie le témoignage de Soukhomlinoff sans en donner le texte. L?. ,u6ït9 sous-marine. — Un ave-a anglais. B.rne, 4 sept. — Un article de fond du « Daily Mail » écrit au sujet de la guerre sous-marine : Les chiffres des pertes d'une seule semaine ne donnent pas lieu d'être pessimiste ou optimiste. Mais après la perte de GS navires dans la 4e semaine de mars, de 75 dans les semaines de mai, 67 dans les semaiues de juillei et 66 dans les semaines du mois d'août — tous naviies de plus de 1,600 tonnes — il est opportun d'en tirer quelques conclusions. Une des conclusions est celle-ci c'est que nous ne pouvons pas maîtriser le dan-gsr des sous-marins. Il n'augmente pas, mais il ne diminue pas non plus. Nous ne tenons compte que d'une perte mensuelle de 70 navires. Nous payons donc très cher et ne faisons pas de progrès, i Les chiffres n'indiquent pas une réduction progressive des pertes qui ont été infligées à notre navi gation, et aussi longtemps q,u© nous n'y parvenons pas, nous n'aurons pas résolu la question, pour nous et nos alliés, qui y comptent, du libre passai ge des routeg maritimes, le problème le plus important de la guerre. DÉPÊCHES (Reproduites de t'édition prêutaente.) LA PIcISS OS EIGA. Berlin, 4 septembre. — Depuis 'engtemps les Russes s'attendaient à la poussée allemande contre Riga. Ils se sentaient toutefois en sécurité pariait© contre toute surprise ultérieure à cause des vastes marais qui protègent la ville à l'ouest et par le large fleuve de 'a Ûwina encLvé entre des rives marécageuses. La tête de pont devant la rive occidentale de la Dwina et 'es positions orientales annexes occupaient à elles seules environ 13 divisions et une division de cavalerie. Jusque tard dans la soirée du 31 août, Riga était complètement calme. Les théâtres jouaient comme d'hiabitude. Parmi 'ea spectateurs se trouvaient de nombreux officiers et probablement le commandant en chef lui-même. Dès le 25 août le correspondant particulier du « Daily News » à St-Pétersbourg, avait télégraphia une information détaillée au sujet d© l'offensive allemande menaçante au front de Riga, dans laquelle il écrivait qu '1 n'y avait jusqu'ici aucun in- • dice que les Allemands pussent obtenir seulement le moindre succès. Si I on était donc préparé à, l'action a'iemande, «i n'en a pas moins été complètement surpris par le lieu, l'heure et l'importance avec lesquelles elle fut engagée. Le matin du 1er septembre, un violent feu d'artillerie et de lance-mines, rendit les positions russes mûres pour l'assaut. Sous son égide l'infianterie allemande passa le fleuve entre B-rkcwitz et Diinhoff. Le feu ennemi faisait rage encore que déjà les Allemands avaient commencé à jeter des ponts, et en un rien de temps i's avaient jeté, &ur la Dwina, large de 300 mètres, trois ponts au moyen desquels d'importants contingents de troupes passèrent sans tad-der sur la rive septentrionale du fleuve, jusqu'au pût Jagel et y prirent pied. Les Russes passèrent immédiatement à une contre-attaque venant de Riga. Des atiaques désespérées de régiments engages sans merci se suivirent, mais malgré tous les sacrifices sanglants des Russes, ceux-ci ne parvinrent pas à refouler les troupes allemandes qui s'accro-• ch-iant e^-;iHk^m#^trinTSjrrc^rqûis.unc pe; s- "" sée ultérieure permit aux Allemands d'atteindre le 1 septembre le Grand jàgel ei le 3 septembre, ils purent prendre sous un feu efficace la route allant de Riga à Wenden. Mais le -ort de Riga était décidé. Le 3 septembre vers 11 heures du matin les Al'emands débouchant du sud-est et do l'ouest, pénétrèrent dans la ville. Il e&t vrai qu'on avait fait sauter le pont de fer sur la Dwina et incendié tous les ponts de bois, que les gares et les fabriques des deux rives de la Dwina se trouvaient en flammes,mais pai suite de notre marche rapide e>L résolue au-delà de toute compréhension, les Russes n'eurent pas le temps de piller et de détruire méthodiquement la ville. Le butin tombé au.; mains des Allemands ne peut encore être évalué même approximativement. Des troupes al'emande^ de toutes les races ont participé à cette brillante entreprise, la cavalerie de son côté a de nouveau pris uné part notable à oette action par le caractère spécial de ses armes. Partout nos troupes continuent d'avancer. De la mer, la marine allemande a efficacement contr.bué au combat. Sur 'a rive occidentale de la Dwina, nous nous sommes approchés par la suite de Diinamunde dont nous occupâmes bientôt la partie occidentale. Toutes les ten.atives des Russes en vue de paralyser l'enthousiasmt d'attaque et le moral des troupes allemandes, pat des contre-attaques réitérées, ont échoué. Les p'anj d'attaque a'iemands ont été exécutés sans dfcv.o d'une ligne. * Les combats à l'Ouest. Berlin, 4 septembre. — La nouvelle bataille d'artillerie en Flandre se poursuit. Le 3 septembre le feu réciproque a été paricuiiêrement violent à' la côte et dans la boucle d'Ypres. L'artillerie allemande a ouvert un feu destructeur abondant contre, les batteries et abris anglais, .avec un' succès constaté. Les combats qui se sont développés simultanément avec une augmentation d'intensité de l'artillerie, dans 'a région de St-Julien, ont abouti à une défaite anglaise. Les assauts répétés des Anglais ont été repoussés de ^uite en grande partie par notre feu de défense. Ce q"i put s'approcher des tranchées allemandes fut rejeté partiellement en corps-à-corps et partiellement fait prisonnier. L'acdvité des aviateurs est restée vive. Des aviateurs allemands ont de nouveau attaqué Ca'ais brûlant encore des dernières attaques. De nombreuses gares, champs d'aviation et autres installations militaires ont été bombardées. Les aviateurs de l'Entente ont tué plusieurs femmes et enfants en jetant des bombes à l'intérieur de la ville de Bruges. En Ariois, les Anglais ont de nouveau attaqué entre la colonie de St-Augustin et Lens le 4 septembre vers 1 h. 12 du matin. Ils furent de nouveau repousses. Dans la région de St-Quen:in feu d'artillerie animé. Au sud-ouest de la ville les Allemands ont pronc#cé une attaque couronnée de succès. Au front de l'Aisne, il n'y a rien à signaler à part l'activité allemande couronnée de - ccès. Au nord de Reims, près de La-Neuville une brève attaque française à coups de grenades à main a été repoussée. En Champagne les Français ort augmenté leur feu d'artillerie depuis plusieurs jours des deux cô-' tés de la route Somme-Py-Souain. Le 3 septembre le feu roulant a augmenté d'intensité. Le soir vera 7 heures 'es Français commençèrent à mettre en ligne des troupes considérables dans les tranchées,-antérieures. Du côtié allemand les ras&emblejnenta

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Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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