Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1916, 26 Mars. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/p26pz53b81/
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3* Année. - N° 538, Edition B Sllt CENTIMES DIMANCHE 28 MARS ISI6 ABONNEMENT POSTAL, ÉD, B "Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.80 Les bureaux <le po£te en Belgique jtï à PEirsnger n'acceptent que des poonnements 1 RlMESTRIhLS; ceux-ci ftreuneût cours les % Janv. 1 Avril 1 Jcîllet 1 Octob. On peut s*Abonner toutefois pour les gneux derniers mois ou même pour le ■dernier mois êt chaque trimestre au prix de : 2 Mois 1 M01S fr' 3.00 - Mk.2.40 Fr ] ,50 - Mk.l .20 TIRAGE ; 75.000 PAR JOUR Le Bruxellois Rédacteur en Chef : SJai-o cl© (fe Aolv JVT i Journal ' dneflâieai laispratei! s C^iBMaMnaaiHDBBsassBiaBaBnMMHiaKaBMEaMBSRcm^ I Rédaction, Administration, Publicité, Vente : [ BRUXELLES, 45, RUË 1 lEN'Rl MAUS g ANNONCES — La ligue Faiis divers et Echos fr. '2.00 Nécrologie 1.00 Annonces'commerciales . >1.00 » financières. . . 0.56 PETITES ANNONCES La petite ligne 0.20 La grande ligne. ..... O.aO -—0— TIRAGE : 75.000 PAR JOUR VERDUN en FLAMMES Derniers Communiqués Officiels ALLEMANDS Théâtre de la guerre de l'Ouest Berlin, 25 mars (comm. de midi). — La 'situation n'a subi aucun changement essentiel, depuis hier. Dans la région de la Meuse, il y a eu des luttes d'artillerie particulièrement vives, au cours desquelles nos obus ont tnis le feu à Verdun. Théâtre de la guerre à l'Est A l'ouest de Jalcobstadt, les Russes, ayant tttnenô des troupes fraîches, originaires de la Sibérie, ont fait une nouvelle attaque, précédée d'une vigoureuse préparation d'artillerie. Celte tentative*a échoué avec de grosses pertes pour l'ennemi. Quelques petites attaques ont été aisément repoussées, au sud-,ouest de Jakobstadt et au sud-ouest de Duna-<bourg. Les efforts que l'ennemi a tentés, à 'plusieurs reprises et même la nuit,contre notre front au nord de Widsy sont tous restés aussi complètement inutiles. Plus au sud, 'dans la région du lac Narocz, hier, l'activité de l'ennemi s'est réduite à nous canonner. Dan': les Balkans Lors d'une nouvelle attaque aérienne, un 'avion ennemi a été abattu par un de nos aviateurs. Etant tombé entre les deux lignes de front, l'appareil a été détruit par le feu de notre artillerie. AUTRICHIENS Théâtres de la guerre russe et Sud-Est Vienne, 25 mars (d'hier). — Situation inchangée. Théâtre de la guerre italien L'ennemi a bombardé les villes de Gôrz et Roveteio. Sinon pas d'événements. ITALIENS Ko me, S5 mars (comm. off. du 83 mars). — Des 'détachements ennemis ont attaqué, au cours de la nuit du 22 mars, à plusieurs reprise*, appuyés par l'artillerie, nos positions dans la vallée de la Su-gana, près de Brcnta. Ils ont été repousses sous de graves pertes, en abandonnant quelques prisonniers, des armes et des munitions. .1 lia enflaz (bassin de FUtschJ ainsi que sur le Mrzli Vrh et Km, des tentatives ennemies de progresser ont échoué au cov. de la même nuit. Sur les Mrzli Vrh, nos détachements, après avoir repoussé l'ennemi, ont pénétré dans les retranchements ennemis et ont lancé des bombes. Différents combats d'artillerie eurent lieu sur tout le front, particulièrement violents sur les hauteurs à l'ouest de Gôrz. Nos aviateurs ont établi, au cours de raids de reconnaissance, la présence de beaucou-p de matériel roulant sur la ligne ferrée dans la vallée de la Baea et dans l'idria. D'autres aviateurs ont lancé âes bombes sur Oppacchiasclla, Koustanjevica et fiabresim et nous sont revenus indemnes malgré le bombardement intensif des canons spéc aux de l'en-nemi.Des aviateurs ennemis ont lancé des bombes sur Asiago et Telve, dans la valéc de la Sugana, sans causer des dégâts. TRANÇAIS Paris, 24 mars. — (15 heures.) — En Arçonncs, nos batteries ont canonné énergiqwment au cours de la nuit le bois de Malancourt. Près de la cote 285 (est de la Fille-Morte) nous avons fait exploser une mine dont nous avons occupé l'entonnoir. A l'ouest de la Meuse nuit calme. A l'est de la Meuse, bombardement intermittent de la région Douaumont-Damloup. En Wœvre, rafales d'artillerie de part et d'autre dans le secteur de Houlainville et les Eparges. Aucun événement important à signaler sur l'ensemble du front. Paris, 24 ma.rî. — (23 heures.) — En Argonncs, à la suite de l'explosion d'une de nos mines à Vau-quvis, l'ennemi a attaqué et a réussi à prendre pied un moment dans notre tranchée de première ligne. Il en a été chassé aussitôt par une contre-attaque, au cours de laquelle nous avons fait une 'trentaine de prisonniers. L'activité de notre artil- munication ennemies en Argonnes orientales et sur 1 le bois de Malancourt-Avoccurt. i Au nord de Verdun, aucun événement important à signaler au cours de la journée en dehors d'un bombardemnt intermittent de nos deuxièmes Vgnc-s à l'ouest et à l'est de la Meuse auxquel nos batteries ont cnergiquement répondu. Au nord-est de Saint-Mihiel, un tir de nos pièces à longue portée sur la gare de Vignèulles a donné de bons résultats, i Un hangar a été démoli et un train qui se trouvait < en gare a fait explosion. < ANGLAIS Londres, 25 mars (comm. off. du quart, genér. britan. en France du 23 mars). — Au cours de ! quelques raids favorables contre les tranchées en- ' nemi es dans la région de Gommecourt, de BMliu- ' ne et la route de La Passée, un prisonnier a été amené. Trois abris occupés d'Allemands ont sauté en l'air à coups de bombes. L'ennemi fit sauter une petite mine au nord d'Arras ainsi que deux autres au nord-est de Neuve-Chapelle, par lesquelles nos tranchées ont été légèrement boule- ' versées. Une attaque à coups de grenades au nord ' d'A-rras a été repoussée. Activité d'artillerie au ' nord de Gommecourt, Souchez, la redoute Hohen-zollern et à Ypres. En un endroit une violente ex- > plosion a été provoquée dans les lignes ennemies. , RUSSES Félrograde, 25 mars. (Comm. off. du mars, 7 h. 40 soir.) — Datis la région de Ri- j ga le combat continue à se développer. Dans < le secteur de Jacobstadt nos troupes ont for- < cé une installation de défense ennemie et ont 1 profité de leur succès obtenu hier. Notre ar- \ titleric a dispersé efficacement les Allemands ' qui s'étaient rassemblés à Schislcoice (12 . km. à l'ouest de Dunabourg). Dans la région , au sud de Dunabourg jusqu'au lac de Drys- | wjaty violent combat d'artillerie et d'infanterie.Dans le secteur des lacs de Kinzjuny et Sokly, au sud du lac de Dryswjaty, Venne- > mi a déclanclié une contre-attaque et a réoc- J cupé une partie des tranchées qui lui ont été 1 enlevées la veille par nous. Au centre de ce ' secteur, viqlent combat d'artillerie et d'in- ' *ç.nt,erie. Sur le front Wileihy-Moscheihi (12 respectivement 7 1cm. au nord-ouest de Posta- ' wy) et dans la région dzs lacs de Miadziol et ' Narocz, le combat perdure. Au sud-ouest du lac de Narocz, nos troupes ont repoussé des contre-attaques ennemies et ont progressé sous un violent feu. Sur la rive méridionale du lac de Narocz, les Allemands ont lancé des grenades à gaz asphyxiant. Plus au sud, jusqu'en Polesjc, par endroits feu d'artillerie violent. A la Strypa supérieure nous avons repoui-sé, au sud-est de Kozlow, une attaque ennemie, en lui infligeant de grosses pertes. Plus au sud, nous avons progressé un peu et retranché le terrain gagné. Au Dniester, nos troupes ont occupé après combat les villages de Latatz et Chmieloica (10 et 12 km. au nord-ouest d'UszieczJco). TURCS Constantinople, 25 mars. — Le quartier général annonce : Sur aucun front, des opérations essentielles à signaler. Dernières Dépêches Les combats autour de Verdun BâJo, 25 mars. — Le Temps écrit : Le feu d'artillerie aux lisières du bols de Cheppy 6ot un indice d'uno nouvelle extension do la ligne de combat yexs l'ouest. Ll nous paraît très diff i i-e que 'es forces ennemies possèdent sur cette ligne une profondeur qui pourrait nous inqu éter, à moins qu'elles dégarnissent fortement les autres paires du front. Du côté ouest do la Meuse, on no pourra pas amener des renforts. Le- corps d'armées avec 'lerie commua u eue initnse sur t^s votes ac coin- lesquels nous avons couiuaitu uu ijouiouu jjas en- Abonnements au "Bruxellois" Nous rappelons à nos lecteurs qu'avec h 1 avril commence le trimestre de 1016. 'On peut s'abonner dès maintenant dans tous (es bureaux de Poste en Belgique et à l'Etranger, au prix de : Fr. 4,50 ou M. 3.60 pour un abonnement du 1 avril 1D1S au 31 juillet 1916 Il suffit de se faire inscrire à n'importe quel bureau de poste ordinaire ou bureau de poste auxiliaire en spécifiant si on veut recevoir l'édition A, paraissant à Bruxelles., à i heure, ou l'édition B, paraissant à Bruxelles à 8 heures, ou les deux éditions. Pour éviter tout retard dans la distribution, nous prions nos lecteurs de renouveler l'abonnement le plus tôt possible à n'importe quel bureau de poste La Poste, majorant de 0.42 pfennigs le prix de l'abGnnçment posta1, pour se couvrir des frais de remise à, domicile, l'administration du " Bruxellois ,, remboursera la somme de fr. 0,50 à tous ses abonnés, contre présentation à ses guichets de la quittance de la poste. Les abonnés en Province sont priés d'envoyer leur quittance par la poste, qui sera immédiatement l'envoyée en même temps que îr. 0,50 en timbras. reprendre de nouveaux assauts avant d'être re-'ormés et jusqu'à cette heure le temps a manqué wur procéder cette réforme. Dans une nouvelle spéciale, le Petit Parisien dit: Depuis quelques jours le feu allemand contre nos positions autour de Verdun s'est étendu de plus ïn plus vers "Argonne. Les canon... de gros ca-il>re balayent sans interruption toutes nos l'gnes sur une profondeur très considérable. Leur but est l'empêcher tout mouvement sur notre front et de ;ouper les ligues de communications qui condui-ient vers nos fortifications avancées. Toutes nos ■outes, toutes les voies se trouvent constamment sous le feu dos obus ennemis, notamment les en-îroits que nos .so!dats doivent ut Miser pour se ren-Ire aux tranchées ou pour en revenir. Le désarmement det navires marchands Amsterdam, 25 mars. — L'Agence Iteu-:er annonce d-o Washington : En réponse à la aote de Lansmg, relative au désarmement les navires marchands, les Alliés ont. répon-in qu'ils n'accepteront pas cette proposition. 3n apprend que Lansing s'occupe de la préparation d'un© circulaire, dans laquelle il 3XP0S& l'attitude des Etats-Unis au sujet de îette question. Trfstes pressentiments à Paris Amsterdam, 25 mars. — Le Times apprend de ?ar:s qu on y tient compte que l'ennemi eneex-vera la position française près du Mort-Homme, ie qui entraînerait inévitablement qu'on devrait •couler sur une nouvelle ligne afin do parvenir à •e que l'ennemi doive d'abord prendre la hauteur <04 qui est violemment bombardés depu's lundi. j'ennemi s'exposerait à de grandes portes s'il dé-jouchait du bois d'Avocourt dans .la plaine ouverte. La colline 30-1, qui longs le bois avoisinant, orme une espèce de glacis dont les pentes un es Jouiraient être dtffio&v.tonfe ;:rise3 d'assaut ôous e feu de barrage de l'artillerie. En général, il paraît que Verdun même est plus i portée du côté ouest quo de l'est. L'activité a lugmenté à la rive de la Meuse et en Argonnes. 3n prévoit que l'ennemi essayera, avant de re-îouve.ler sa tentative, de couper les Français par m encerclement. La flotte italienne Berne, 25 mars. ■— Le journal offloiel italien pu-j?ia un décret réquisitionnant les navires marchands Eavenna, Gajola et Durazzo dans des buts nilitaiiw. Ces navires appartiendront dorénavant i la marine de guerre. La peur anglaise pour le « Môwe » La Haye, 25 mars. — Le Daily Mail annonce: ifin de prévenir le départ de navires du genro ilôwe ou autres croiseurs auxiliaires allemands, e gouvernement anglais a informé les gouvernements Scandinaves que tous les navires neutres se-,'ont visités à l'avenir. Si la visite d'un navire in-:erpe31é ne peut être exécutée, les navires de pa-m'ouille anglais devront faire feu sur ces navires. La liberté de la parole Le premier conseil de guerre de Paris, dit le Matin, vient de décider que constitue le délit de propos alarmistes, le fait de dire, à liaute voix, dans un café : a La Serbie est écrasée. Il n'est pas vrai que le$ Allemands crèvent de faim. Ils sont partout vainqueurs ï. L'auteur de ces propos a été condamné.L'Angleterre et les Dominions La Haye, 21 mars. — Le Nieuwe Courant apprend de Londres : Le Daily News regrette que la visite du premier ministre australien Hughes à l'Angleterre se transforma en une croisade politique. L'Angleterre et les Dominions ne devraient pas se môler réciproquement dans leurs difficultés intérieures. Si Hughes avait vécu plus longtemps en Angleterre, il aurait peut-être compris que l'industrie anglaise souffre encore d'autres mouvements que des méthodes commerciales allemandes. Hughes visitera Paris avant son retour et restera probablement olus longtemps en Europe qu'il ne le prévoyait primitivement. Le torpillage ds 1' « Electra » Paris, 25 mars. — Il ressort d'un rapport du ministre de la marine française, que publie le Petit Journal, que le torpillage du bateau-hôpital autrichien Electra doit être attribué à un sous-marin français. Le commandant du sous-marin déclare que* 1© bateau-hôpital autrichien n'aurait pas porté les signes distinctif's d'un bateau-hôpital. Les matelots hollandais et la guerre des sous-marins Londres, 25 mars. •— L'Agence Havas apprend d'Amsfer.Jam que l'Association des gèns de mer a décide par 03 v«is contre 3 de n'autoriser aucun de ses membres à s'embarquer-en raison du danger des sous-marins. La guerre des prises La légation anglaise à Stockholm fait savoir que l'Angleterre appliquera une mé-thodo plus sévère pour les prises. On intro duira un nouveau système pour faire stopper les bateaux; en cas de non-obéissance à ces signaux, on tirera immédiatement. La coniérence parisienne Itotterdam, 25 mars. — On annonce de Londres au Nieuwe lîotterdamsche Courant : Dans la séance de la Cambre des Communes d'avant-hier, Lloyd Georges a déclaré, dans un discours, au suj.it de la conf ircnce parisienne, qu'il s oppose qu'il so^t question dans, cette conférence du commerce libre, de tarifs ou de droits d'entrée préférsncicîs. « Nous devons, déclara-t-il, réunir toutes nos forces pour gagner la guerre, mais on ne peut confondre représailles et affaires. Qui a jamais vu qu'une entreprise commerciale, où la ha.ne jouait un rôle, ait prospéré? » La guerre a démontré que nous dépendons de 1 ennemi dans quelques branches industrielles importantes. Ce ne sera plus lo cas dorénavant. Mais nous devons éviter d'amoindrir la grande cause de la liborté pour laquelle nous combattons en donnant à la guerre le caractère d'une guerre commerciale. Les tables des agents de change ne peuvent être tolérées dans le Temple. (Vive approb.). La conférence est la première de ce genre, mais je serais non seulement surprie, mais encore -uésil-lus:onné, si elle était la dernière. Si nous nous efforçons d'organiser 1e commerce de l'Europe pour les générations futures, cela doit être fait avec réflexion et avec soin. La question des tarifs n'est pas la seule. Il y a de nombreuses questions importantes, par exemple nos relations avec la Russie où E s'ouvre des éventualités illimitées pour le commerce. 11 serait intelligent de n'attaquer que doucement l'AHemajid dans la première conférence. Nous devons montrer aux autres ce que nous en pensons et les autres nations doivent dire ce qu'elles pensent. Notre but principal doit être de terminer la guerre le plus rapidement possible. Tout le reste vient en seconde ligne. L'orateur ajouta : Quant à la proposition do joindre à Runoiman le ministre-président de l'Australie, ce serait, il est vrai, un éloge à l'adresse de l'activité de Hughes, mais il s'agit d'une question épineuse çpli concerne également les co'anics et il ne croit pas désirable d'en parler en public. Une réponse du cardinal Mercier Berlin, 25 mare. — L'Agence Wolff annonce : Le cardinal Mercier s'&t plaint amèrement, auprès du gouverneur général de Belgique, en menaçant de porter sa plainte en haut lieu au sujet de l'incident suivant : Une perquisition a été faite dans l'appartement privé d'un des secrétaires du cardinal qui était suspecté d'avoir trempé dans une organisation de transmission des correspondances par voie illégale. « Au nom de 1a liborté religieuse », le cardinal élève des réclamations. On ne peut comprendre comment le cardinal peut établir un rapport entre une perquisition domiciliaire et une menace dans la liberté religieuse. 11 ne reste quo l'explication que le cardinal, qui a pourtant toujours trouvé la vo'e pour arriver à la presse des pays ennemis, voudrait artificiellement faire naître l'impression, que l'administration allemands représente un danger pour la vie religieuse en Belgique. No pouvant prouver aucun cas d'un empiétement quelconque dans la liberté du culte, il s'efforce précisément d'évoquer un tel cas. Au demeurant, on a la preuve de la façon dont le cardinal songe à faire de l'agitation par la publicité dans le l'ait que la presse étrangère a pu déjà annoncer le contenu de la réponse du cardir.al à la missive du gouverneur général de la Belgique en date du 15 mars. Or, après renseignements pris, on nous confirme que cette réponse n'est pas encore parvenue à qui de droit et que lo cardinal a seulement annoncé qu'il ne peut envoyer cette réponse que dans quelques jours. L'incident du cardinal Mercier Berliin, 25 mars. — Relativement à la crise de l'incident Mercier, Julius Bacliem écrit dans e Ta g : <c En Ali emagne on est unanime à déclarer J que 'l'administration allemande en Belgique, qui protège toujours la liberté de la religion catholique dans le territoire occupé, a été indulgente jusqu'à l'extrême vis-à-vis do Mercier et que, si l'administration devait prendre d'autres mesures vis-à*vis du cardinal, ia faute on incomberait purement à ce't archevêque qui est sort; trop loin du cadre de sa situation ecclésiastique. Toute la presse catholique et la presse du centre partagent cette opinion. » Le « Tubantia » Amsterdam, 25 mars. — Le Standaard insiste dans un article de fond pour que la question du Tubantia soit examinée le plus minutieusement possible et quo rien ne soit négligé qui puisse contribuer à éclaircir l'incident. Cette affaire ne peut en tous cas être étouffée. Si l'Allemagne-n'est pas fautive dans la porto du -navire, cette souillure y envers ce pays ne peut plus subsister plus longtemps dans l'opinion de notre peuple. Si la faute peut ctro prouvée, elle doit l'être avec uno précision mathématique. La Hollande et l'Allemagne Berlin, 25 mars. — On annonce de Rotterdam au Ber'.iner Tageblatt: Le bruit a couru ou Hollande que le consulat général allemand à Amsterdam sera transféré à Arnfccm. Cette nouvelle provoqua une certaine inquiétude. Maintenant il est démontré qu'il n'y aura à Arnhem qu'un bureau de passeports allemands pour faciliter le contiô'e des passeports qui s'effectue actuellement h Amsterdam et à Zevenaar. Le consulat reste à Amsterdam. L'Amérique et le Mexique Amsterdam., 24 mars,. — D'après un jour nal de cette ville, le Times apprend Washington que les soucis au sujet du Mexique augmentent. Le département de la guerre a reconnu hier qae le général Herrera Coriau-gas a passé avec 2,000 hommes an général Villa. La population dans les districts pé-trolifères prennent une attitude très hostile aux Américains. On craint des troubles; peut-être enverra-t-on' le reste de l'armée mexicaine à la frontière pour dominer la situation dans le nord. Les ommunications du général Persil in g pourront être mises en danger de ce fait. Le reste de l'armée régulière mexicaine se compose de 6,000 hommes, artillerie -on comprise. Toute l'armée régulière du Mexiq-ue est évaluée à 15,000 hommes. L'expédition du général Pershing ne comporte que 5,000 hommes, croit-on. Au besoin on débarquera des soldats de marine de la flotte américaine' et ils attaqueront en partant de Tampico. Le sénateur Sher-mau craint que le général Pershingne subisse le même so>t que Gordon à Enrthoum. 11 réclame la création immédiate d'un corps de 50,000 volontaires. A la Chambre des Communes LeVninistre pour les Indes, Chamberlain, a déclaré, en réponse à une question au sujet do la situation en Mésopotamie : La campagne a commencé par une opération relativement réduite, répondant aux ressources du gouvernement des Indes, mais elle se développa jusqu'au moment où ces ressources ne suffirent plus. L'orateur exprima sa satisfaction au sujet du fait que la responsabilité fut finalement enlevée au gouvernement des Indes. line répondra pas à la question si les renforts de trouves en Mésopotamie et le» troupes avec lesquelles la marche en avant de Ktesiphon a été entreprise, ont été suffisantes. Les autorités militaires ont été d'accord au sujO't de l'expédition à Bagdad. Chamberlain avoua que les 'installations ambulancières se sont démontrées lamentablement insuffisantes. A Basra, il y avait une quantité suffisante de provisions 4-our les ambulances, mais plus haut elles faisaient défaut, parce qu'on ne pouvait se procurer des bateaux fluviaux appropriés. Quelques-uns ont été perdus au Tigre ét auparavant sur la mer ; mais le manque de bateaux n'est pas la cause unique de ce qui est arrivé. Ni le gouvernement anglais,"ni le gouvernement des Indes ra sont satisfaits de la situation qui en a été la conséquence. Un général et un fonctionnaire civil ont été envoyés sur les lieux pour faire une enquête au sujet des dispositions médicales. L'enquête n'est pas encore terminée. Chamberlain ajouta qu'il espère que les soucis au sujet de 1 armement militaire sont infondés; en tous cas il y a été remédié et de nouveaux remèdes y seront apportés. Hobhouse déclara qu'il regrettait que les autorités militaires de l'Angleterre et des Indes aient approuvé l'entreprise en Mésopotamie. Il avait espéré que le commandant avait dépassé ses instructions lorsqu'il a attaqué les forces ennemies numériquement très supérieures et qu'il serait rendu responsable de cette entreprise qui n'est peut-être pas fatale, mais en tous cas absolument malheureuse. Il est étonné que les autorités militaires aient approuvé la marche en avant, car le rêve qu'on pourrait prendre Bagdaa avec 20,000 hommes lui semble être une folie militaire. L'orateur regrette que Chamberlain a dû avouer que les précautions médicales ont été lamentablement insuffisantes.Si des soldats ont succombé de leurs blessures à défaut de soins, les personnes qui en sont responsables méritent une peine des plus sévères. L'orateur contesta la remarque de Chamberlain que les communiqués de l'adversaire sont romanesques. Le dernier communiqué turc est beaucoup moins romanesque que le dernier communiqué anglais. Le nombre des blessés anglais est plus exac-, tement indiqué dans le communiqué turc que dans la communiqué .anglais. Chamberlain répon lit que l'ennemi ap prend plutôt les pertes anglaises des commu niques anglais. Hobhouse déclara que l'ennemi a plus fréquemment fait des évaluations étonnemenl justes que ne veut l'avouer le département de la guerre. Combat naval dans la Mer du Nord BerJ'n, 2-1 mars. — D'après des nouvelles reçues de divers côtés et venant d'être confirmées, il y a eu un combat le 29 février dans la mer du Nord septentrionale, entre ls croiseur auxiliaire allemand Greif et troi: croiseurs anglais et deux destroyers. S. M> S. Greif a, couis du combat, fait, couiei un grand croiseur anglais au moyen d'un* torpille et s'est fait sauter finalement lui* même. EnvLon 150 hommes de l'équipage ont été faits prisonniers par les Anglais]

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Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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