Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 05 Decembre. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/cr5n873z4j/
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4m* année. « H° 1144 Ed. B DIX CENTIMES Mercredi 5 Décembre 1917 ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger Le« abonnements sont reçus exclusivement par tous les BUREAUX DE POSTES. Les réclamations concernant les abonnements doivent être adressées exclusivement au bureau de poste qui a délivré l'abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois : 2 mois 1 mois • Fi. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3,00 TIRAGE : 125,000 par jour Le Bruxellois JOURNAIv QUOTIDIB1V INDEPENDANT ANNONCES Faits divers et Echos . . La ligne, fr. 500 Nécrologie 300 Annonces commerciales 2.00 Annonces financières. 2.00 PETITES ANNONCES. . . La grande ligne. 2.00 Rédactçur en chef : Rekê ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente ; BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne TIRAGE : 125,000 par Jour Le lté è l'ilie il Mile Oïi nous transmet de Stockholm la teneur de la Convention conclut enU'e Ie® puissances de l'Entente et l'Italie, qui décida de l'entirée en guerre de cette.dernier». Cette pièce diplomatique fait partie des documents sécréta rusées, publiés par le journal « Prawda », sous les auspices du gouvernement provisoire actuel. Nous reproduisons ici i*-s parties essentielle» de ce traité : « Le marquis Impérial!, ambassadeur d'Italie à Londres, a l honneur de communiquer, au nom de son gouvernement» au secrétaire d'état sir Edward Grey, à l'ambassadeur de France à Londres, M. Cambon et à M. le comte Benckondorff, ambassadeur de Ruaje, à Londres, l'acte suivant : Art.cle premier. — Une convention militaire sera immédiatement conclue entre Us états-majors généraux de France, de Grande-Bretagne, de Russe et d'Italie. Cette convention fixera le minimum do forces que la Russie devra lancer contre l'Autriche-Hongrie, pour le cas où cette dernière pu ssance dirigerait toutes ses forces contre l'Italie et que la Russie se serait décidée à attaquer surtout et avant tout l'Allemagne. La dite convention aura également à fixer les conditions des paus.s de combats et des repos d'armes, dans la mesure ou owux-ci peuvent déjMJndre du commandement suprême des armées. Art. 2. — De son côté, l'Italie s'engage à condu,re la guerre, en alliance avec la France, la Grande-Bretagne et la Russie, avec tous les moyens dont elle dispose et contre toutes les puissances en guerre avec elle. Art. 3. — Les forcée navales do la France et de l'Angleterre, prêteront à l'Italie leur concours actif sans restrictions, tant que la flotte austro-hongrois, j ne géra pas anéantie, et jusqu'à la conclusion de la paix. Entre la France, la Grande-Bretagrue et l'Italie, il sera immédiatement conclu une convention relative à La guerie sur mer. Art. 4. — Lors de • la conclusion de la paix future, l'Italie red'vra en partage La région du Tr.mtin, tout le Tiroi mérid onal, jusqu à ea frontière nature'le, considérée comme située au Brcnner, la ville de Trveste avec tes environs, le comté de Gorizia (Gorz), jusqu'à Gra-d eoa, pu s l'Istrie jusqu'à Qua rne.ro, avec les îl:e d'Istriè et de Lussin, ainsii que les petite îles de Plavniod, Unie, Egl DoLi, Palozzuo o, Sait 1'ie.ro dei Nemb , AsmeUo et Grutra, ec les régions environnante®. (Un app'ndice dé-s f/Vc p'us netr ment les fr jntiè es.) Art. 5. — L'Italie reçoit, en outre, la province de Dalmatàe, dans son étendue actuelle, . avep adjonction de Xrsaaxi.es, et d Trebinia, r " dans lé nord, et au sud, toute la région jusqu'à une ligne tracée de la côle et partant da la pointe de Pailankala vers l'esit, jusqu'à la ligne d partage des eaux, de sorte que l'Italie entrerait en p ssesaoti do toutes li's v il'-é"s d1 s cours d'eau débouchant dans le Sébenico, soit : Cicolo, Chera et Butin sza, avec tous leurs cours d'eau. De même, l'Italie aura en partage toutes les Les situées sur la côte de Dalmatie, f' nord et à l'oue.-t, etc. Art. 6. — L'Italie reçoit, en plein d oit de propriété, Valona, les îles Sàsseno et une ©ton due de territoire suif santé pour pouvoir militairement assurer la sécurité de ctt^ acquisition, par exemple, les territoires situés entre le fleuve Vopiza, au no d et à l'est*, et les liin tes du district de Chimara, dans le sud. Art. 3. — L'Italie reçoit, en p'ein droit de propriété toutes les îlrs du DodCcanèse, qu'elle occupe actuellement. Art. il. — L'Italie recevra, soir l'indemnité de guerre, une part proportionnel' e aux sacrifices consentis par elle. / Art. 13. — Pour le cas ou leis possessions coloniales de 1a France et de l'Angleterre èn Afrique, bénéf ciexaient d'une extension aux dépens de l'Allemagne, la Grande Br t g e et la Franco rr'eonnarissf*nt imp ieâtement à l'Italie le droit de demander des compensations, bous ferme d'un agrandissement de ses possessions en Erythrée, dans le pays Somali, en Libye et dans Les rég'cns limitrophes des colonies françaises et britanniques.- Art. 15. — La France, la Grande-Bretagne et la Russie prennent V engagement de soutenir l'I ahe pour empêcher le Saint Siège d'entre-prendre des démarches diplomatiques que conques t"ndant à aboutir à une conclusion de la j,a x, ou en corrélation quelconque avec des questions re alises à la guerre aetue In. Art. 16. — Le présent traité devra ê.re tenu s'rictement secret. En.es qui concerne l'adhésion de l'Italie à la déclaration du 5 sept. 1914 (t ela ive à l'exclusion d? paix séparées ), elle ne géra publiée que lorsque l'Italie aura déclaré la guerre eu que la guerre lui aura été dé clarôe. L'Italie déclare vouloir agir activement arsraitôfc que possible, et en tons c.vs, pas plus tard qu'un mois après a signature du présent traité, par toutes les parties intéressées. » On voit, par ce .qui précède, que l'ita'ie n'était pas précisément mode&te dans js prétentions et qu'elle ;ie faisait payer un bon prix son adhésion à l'Entente ! LA GUERRE Csmmii&Iqués @§îM®I$ ALLEMANDS BEI! LIN, 4 décembre (midi): Théâtre de la guerre à l'Ouest. Groupe d'armée du îeld-maréchal général prince héritier Kupprecht do Bavière : front de Flandre, le feu d'artillerie « augmenté dès midi, entre Poe! kaj/O'de et Ghe-luyelt jusqu'à une grande violence. L'infanterie ang aise, en p'usleura vague s] attaqua au fwrd de Gheluve.lt, Elle fut repoussée jktti J9 feu d'art*ller'M et• par la contre-action.. Dans les secteurs septentrionaux du champ de combat près de Cambrai, l action d'artillerie fut puSougcre/itV.-it vive entre Inchy et BoutiOn. Des combats d'avant-garde assez fatb-es eurent une issue fûvorab e pour nous. l)ans Les secteurs méridtona x, toute ta journée, eut* e M^r-co ng et lés routes atlant de Féronnc à L arrt-brai, de trèn violents combat), locaux onx, paraître. Inlassables dans l'assaut, a la. grenade à main et a la baïonnette, nos troupes arra-cnerctu aux Anyiaw, cU's éléments de tranchées tenucémen<«, 'défendus. Vainement, t'en-neriu ienta ae nous ces reprendre. Des troupes badoises prirent d assuiu, -e village de La 1 aequo, m et te maintinrent contre des contre-at-uiques anglaises multiples. Nous avons fa-t plus de 50u prisonniers. uiu^v u «uni-«s du prince impérial a..exu&uu : A l'Ailette et des d'aj. côtés de la Meuse, action de reconnaissance animée, accompagnée d un /.- u d'arti ,crie se ranimant par moments, liieane ue .a gue.re a Les né.jQuiai.ons d armistice pour le front russ? ont commencé. t—■. xiuuk en Macédoine. liien de spécial. liiertUe de li» guerre italien. * Far un uemps clair, l'action d a, M erie dans quelques secreurs uo.es, fut peus v^ve que les jours précédents. JiEULhV, 3 décembre (Officiel) ; Au sud-ouest de Cambrai, combats locaux couronnes de succès. Des autres fronts, rien de nouveau. Les pourparlers d'armistice emre l'Ahernagnâ et ia nyss^e BERLIN, 2 décembre. Ojficiel : Le 2b novembre, le Commissaire du peuple pour te* affa.res de guerre et de marine et le commandant suprême de l'armée russe Kry-t rilco avaient fait demander 'pur des parlent n-t ires, ,i iC commandant a lemand eta t disp.tbé à entamere d~s négociations immédiates de paix. Le prince LeopoUl de Bavière, commandant suprême des for, es de i L st, fit re pondre encore ic même jour qu-'U y était d.spose eK joussait de pleins poavo.rs j.oùr négocier un armistice avec la d.rection suprême de l'armée russe. Les parlementaires convinrent ejisu.te du lieu et de l'heure où une Commission plénipotentiaire pour,ait se rencontrer avec .a con repart.e. La Commission russe s'est trouvée 2 décembre à 4 A. 30 de l'après-midi à l'endroit convenu, pour se rendre sans tarder dans la localité prévue pour les pourparlers où on l'at-t nd le 3 ~é,cambre à midt. Conclusion cl'armlstics BERLIN, 3 décembre : Le 1 décembre 1917, un armits, tée a été conclu avec l'armée russe pour le front qui s étend de la r ve mendiona e du Fr.pet vers te sud jusqu'au sud de ta Lipa. Le 2 décembre 1917 toute hosti lté sera suspendue dans ce secteur à partir de 10 heures du soir. Des accords ont été conclus se rapportant au transit dans les lignes réciproques, aux déplacements de troupes, aux travaux de posit.on et à l'activité des av.atours. Un délai minimum de 48 heures a ctc fixé pour dénoncer l'armistice avant la fin de se délai aucune hostilité ne pourra être entamée.Sur mer. BERLIN, 3 décembre (Officiel) : De nouv'-'au trois vapeurs et deux voiliers ont été coulés par nos sous-marins dans le canal de la Manche et cei.ui de Bristol. Farmi les navires .coulés figuraient les voiliers arv-gkiis a RobCn Brown » et « Minnie Coa.s »; le dernier avec 190 tonnes de poix en route d-e Lanças er à St Ma o. Les vapeurs étaient tous chargés. AUTRICHIEN VIENNE, 3 décembre. — Officiel ; Ces derniers jours un armistice a été conc'u en d» nombreux secteurs du front ru.se, de division à division et de corps a corps. Dans la rtgion du Fnpet une année russe a conclu un itTmis~.ee formel avec Le commandement correspondant d's coalisés. Une délégation russe a traversé hier nos lignes pour en-.amer avec les ,> énipotentiaires de„ armées coa^sée# un. armistice s'étendant à tout le front russe". S «r le Aiie^tie de la guerre italien et en Albanie. il n'y a r'<-n de nouveau. aurcs CONSTA T TiNOl'LM, 2 décembre (Officiel : Fron-i du Smaï : D'importantes opérations ont été exécutées dans a rtgion de Nazlin. A cet endroit, nos troupes ont victorieusement progresse jusqu au pied d'-'s hauteurs qw se dressent sur ta route de Be.ury Folca: l'ennemi a /eussi jusqu'à présent à tenir cette localité. Nos 4roiipe.s ont été eff.cacemt.nt appuyées pur cel es de leur aile droite, doua un bataillon d'assaut a poussé hardiment de l'avant jusqu à Elburdsch et s'est emparé d'un grand nombre de mUranteus~s. Sur ce reste du front, canonnades sut certains points. A l'ouest et au sud de Jérusalem, te calme prévaut. Four "le rcs e, pas d opcratwn importantc à signaler. SOFIA, 2 décembre ; Front en Macédoine.- A l'ouest de Bitolia, près des positions de hauteurs dam la bmic'e de la Cierna et dans la région d-e la Moglena. le feu de divers on de l'artillerie a été asseï animé. Dans la vallée suxiériaure d« Skumbi ci sur la rive gauche du Vardar, activité de reconnaissance à nq,tre avantage. Dans le voisinage de la StroUma inférieure plusieurs détachements Cnnemu ont été re poussés pw notre feu. Front de la Dobroudseha ; Le mime prévaut. FRANÇAIS PARIS, 3 déc. (Orticneii) s h. p. m. : Dans La région de Saint-Quentin au nord du Bois des Fosses, ci es coups de marna eiittçitniis sur- les petits restes ae notre ligne sont restés sans succès, lintre la Miette et l'A-iiie, «ans la rc^on à l'est die iteuns et sur la rive dro te tie la ivieuse, La luUe d'ar-tiiierio a été a sez violente au co.. -s die a nuit. Canonnade i itewnittcnte &ur le reste du front. PARIS, 4 déc. (Officiel) il h. p. m. : Grande activité d'artiheaie dans quelques secteuis au nord du Chemin dl-s Damés. Action d'artillerie intermittente sur La rive cirôlte de la Meuse. i.n Wœvre, après un vio-lent oombardeanent, l'ennemi a pioiioncé une attaque sur nos positions au nord de t'itroy. .Nos îeux ont arre-é et refoulé les asisaïuian-s qui ont subi des pertes élevées. Des prisonniers -sont restés entre nos , mains. Dans i<-s Vosges uf.e tentative ue coup oie mai.n sur loa petits postes de la région ae V îoiu a complètement échoué. Journée oalmo partout ailleurs.ITALIEN Rome, 2 décembre. — Du plateau d'Asiago jusqu'au Fiave inférieur, le feu d artiiler.e continue d~ê re très intense. Dis détachements ' ennemis considérab es quL tentaient de s'approcher de nos positions du Me.etta, après un violent f u roui ait, ont été iminédiatement m s en fuite. Danc la région du Fertica, un de nos détachemeru s s'est emparé, pu,r surprise, de la hauteur 1549, sans tou efois parvenir a maintenir son o cupation, vu qu\l était constamment exposé à un violent feu concentrique. AAULAtà LON DRES, 2 décembre (Officiel de l'ajrrès-m.dij : Au cours des combats livrés hier dans le voisinage de Masniercs, t'ennemi n'a pas fait moins de ne ut attaques separeés contre nos po-si tons près de ce vil âge et, dans le vidage même, loutes ont été r^ poussée s avec de fortes pertes pour l'ennemi. Lors ae ta dernière attaque, u es detucnemeiUs d'infanterie ich-e-nutnae rêuss.rZnt à occuper des positions fixées dans le inxisnaye au vitrage Les 11u^s Var*es, sur la rive gauche du canal ae i'Lescaut, tnais ils en furent iefo,.iès par notre,conire-a.t.taque. LONDRES, 2 décembre. —\Nos bataillons de fusiliers aes comtes septen rconaux et moyens i.nt exécw é ce matin, ae ootiue 'neure, aes ope-rations isotées au nord-est d 1 pïcs. Env.rou 45 ouvrages et forts d^ moindre uupor«ince ont été pus sur la crête de huuieyrs pr.ncipules, au nord de FaiSthlyndaeie. Nouj avons fait aes prisonniers, ùur i e front de ba> à le. de Cambrai nos troupes se sont rei.rees par or cire et sans être inquiétée_ pur !'tivnemt, l ' sai. ant poincu formé p..r <e v il âge de ' Masnières. Ce matin, de bonne heure, l'adversaire a constamment bombarde le vihage évacué. Durant les dernières 24 heures, les Allemands ont prononce dix attaques sur ce front; toutes ont été rtpou i.iées. Deà com bats ont eu lieu près de Gonneieu e. environs. Des 'at aques ennemies prononcées l'après-midi et le so.r dans la région de La Vacquenc et de Bour on, ont été dispersées par <e feu de notre artillerie et de vos nuira Uj'ns'es, ou anéanties par notre ar,il-lerie. Nos batiCr.es ont 'pris sous leur feu, des• concentrations ennemies dans la région de M œuvres. Hier, les Turcs ont attaqué nos" lignes dans les régions de Belur-el-Je/ut, Emir et Bir-el-Hurdsch. L s ontjprts pied dans nos positions, mais en furent re jetés au lever du jour. Ils abandonnèrent 200 prisonniers entre nos mains. Les pertes de l'ennemi ont été mani-fcsi'mcnt très lourdes au cours de ces dernières attaques. m * Dernières Dépêches Les combats à l'Ouest. Berl n, 3 déo. — lie fortes attaques anglaises ont suocôdij au lourd feu d'artillerie mentionné près de Passebendaele. Il rôsulte d'oidroe trouves sur d s prisonniers, que kH^r but s'étendait eur une vague de terrain d'environ 600 mètres derrière nocre ligne antérieure. L'attaque an-g'aisie v.nt se brisfir à La résistance opiniâtre de nos troupes tburingiennes et hessois s, qui enlevèrent aux Anglais, leurs succès de début passagers, par d'aiertes cointr_-at«aque-s. Outre de très sang,an tes p rtes,, l'ennemi perdit encore plus de 60 prisonniers. L'après-midi, le feu acqu t de nouveau une grande intensité sur le champ où l'on se bat pour la possession de PasGchendario, gains que ae3 attaques d'infanterie s'en scient suivie». De même qu'en Flandre, des attaques ennemies, prononcées le soir après une préparation d'artillerie des 2>lus fort.a, contré la ligne In. chy-Bourion, échouèrent sur le champ <J|0 bataille de Cambrai. Do même une forte attaque anglaise s'éctoula avec de fortes perte», près de La Vacquerie. L'ennemi, culbuté par contre attaques, éprouva de lourdes pertes, sous notre feu de destruction. Outre les»6,000 prisonniers et les 100 canoiia mentionnés, les Anglais ont pordu, depuis le 30 novembre, plus de 100 mitrailleuses. Lors de la reprise de Masnières, 4 officiens et 245 hommes furent ramenés prisonniers. Parmi les otfici-rs se trouve également un commandant de régiment. Lors de la contre-attaque, dans la rogion de La Vacquerie, où 9 canons et 18 mitrailleuses ont été enlevés à l'ennemi, nco aviateurs d'assaut ont participé à diverses reprises, d'une faible hauteur, au combat terrestre.En d'vers endroits du front fronçai: do l'oueat, nos patrouilles ont ramené dé nombreux prisonniers, d'entreprises couronnées de succès. Dans la forêt de Thann ot dans le Sundgau, l'activité du feu ennemi gs m^iataecit après comnie sMQ,tfi La peina de mort contre les pacifistes en France. Blo, 4 déo. — Du « Schvveiaer Press Tel< g-raph » : Le député de la Haye a déposé à 1 Chambre française un projet de loi, u'aprè icquoit seront punis de mort tous ceux qui e paroies, actions ou écrits, faiveaiseiraient un paix prématurée. La réglementation du pain en France. Pars, 3 déc. — Le gouvernement a sois tous les stocks de céréales existant en Franco En même temps, la confection et la oonsom mation de la pâtisserie eut été défendue® dan l.-s hôtels, rist.auran.ta, cafés, tea-rooms, otc En outre, la consommation do la bière s r probablement réduite à cause du manqu d'orge. .feiqutsitiens chez les pacifistes anglais. La police d1' Londres a opéré une perqu si tion au siège du « Conseil national pour le libertés civiles ». Cette association portait au trefo s le nom de « Ligue poutre le servie militaire ». Elle compte parmi ses membre plusieurs députés au Parlement : M. Ramsa1 Macdona.d, M. VV.C. And.rson, ainsi qu' Mme Philippe Snowden. Ma-aaie ae M. Bucharaon. D'après l'aAlgemeen Handesblad», le «Dai ly Chron o e» apprend de Pétregrad que li s nté de M. Buchanan, amba sadeur d A gle te.re, en Russie, aurait beaucoup souffert; i compte toutefois rester provisoirement à soi peste. Que fera la Roumanie? Londres! déc. — Du « lunes » : L'aimbas sadeur roumain a déclaré que la Loumaïui so Li-ouve dans 1 impossibilité de contenue la guerre, si les négociations de paix étalon entamées entre l'Allemagne et la Hussie L'amoasaadeur rouna.ii n a aps t[Uiu^e Pé trograd; sur 1 ordre de son gouvernement il i entamé des négociations avec les maximaîis tes. La tempête ©a Hollande. Amsterdam, 3 déc. — De tous les coins de pays, d s télégrammes signalent que des aé gâis assez considérables o tt été causés par U viclence de la îempôte. Plusieurs endroits on é-é uendés. Près de Baam, les eaux du Zuy-derzeo ont, sous la poussée du vent, dopas À la digue et inondé plusieurs centaines d'hcc tares de terre. Jusqu à pros. nt, les digues on| rési :té. On craint toutefois qu'elles ne cèdent dans le cas où la tempête continuerait. l'Armistice EHTRE L'ALLEMAGNE ET LA RUSSIE Le général Duchonine tué au combat. Berlin, 4 déc. — KryiëttKo a fait son entres au qua/fLiem générât rusa? comme géné-îaussime. au cou. a ues eontuals qui s'y seul déroutes, te général Duciionme, ancien corn mandant en ciief, a été tué. La presse française. Berne, 3 déc. — Toute la presse française déclare ces derniers jours, qu'en présence des événement en Ru-sie, on doit adopter un plau d • guerre absolument nouveau; les événements sont oesneidéiés comme très graves. Les âpres attaques contre les Maximal stes, qui sont considérés coinrne des traîtres et des espions ai-lemands, continuant. L s journaux de toute nu no', no^mmfut le « Matin », le « Pays » et la « Lanterne » font provoir la rupture des re Etions avec le peuplo russe. Le « Temps » ocr.t que, certes, on peut sourire ironiquement et se montrer hcstilo à l'Assemblée constituante qu'on é.it. actuellement en Russie, mais il vaudrait mieux de songer et de re connaître finalement qu'elle est le premier symbo.e do la Russie révo'iutionnaire. Pour La première fo>.s, la Russie possède de nouveau un instrument à l'aide duquel elle pourra donner à la cuibube gigantesque, un»1 forme légale, sinon définitive. Aussi longtemps qu existera l'Assemblée constituant , elle sera l'expression de ta volonté du peuple. Peut-être ne faudra-t-J que quelques semaines pour que, sous l'influence do l'Assemblée, fc' ut le prob'ème russe change complètement d > fece ! Berne, 3 déc. — Le « Peft Parisien » écrit au sujeit de la Conférence de Paris : Par suite de la défection russe, le centre do gravité de la guerre est déplacé de l'est, vers l'ouest «t une réo ganisration des plans s'impose. Le « Matin ,» di'sire que la Conférence ac corde aux états russes qui constitueront à l'avenir la Confédération russe, te s que ,1a Pologne et l'Ukraine toutes garanties nécessaires. Lo « Tempî », d'accord en co'a av?e j>lu-sieura au:rea journaux, demande l'organisation dc; la camj>agne économique - des Alliés con re l'Allemagne, et ajoute : « Le blocus est l'arme du montent, l'exclusion de la sourc® d s matières prem ères sera celle de l'avenir. Les mesures à prendre actuellement auront une inf.uence décifiive sur la campagne de l'année prochaine. Plus que jamais, la centralisation des Alliés pour le temps comme pour I'espace esi néc!Bsiir<'. Le « Temps » salue la brève 'allocution de Clemenceau comme une inv tation joyeuse à agir. L'« Œuvre » et l'a Echo de Par s » déclarent que le problème des transporte doit être discuté et rég é pur la Conférence. Les revers russes exigent plus que jamais la collaboration des Ei ats-Uir's. Celle-ci dépend en majeure partie de la question dés transports. L'« Homme Libre » écrit : « La Conférence représente la dare la plus importante de la guerre. L'invasion on Italie et l'exclusion de la Rtîesie comme puissance militaire ont ouvert nos yeux au point de vue économique comme au point do vue militaire sur terre comme sur mer,' nous devons ô^rO unis, iki La guerre sous-maiLne. Berne, 3 déo. — Du Havre au « Petit. Parisien » : Une goélette angla se, de nom inooainu, a fait naufrage par la tempête. L'équip-ge est perdu. Six morte ont été repêchés près du ca-p d'Hcnneur. DÉPÊCHES ( Reproduites de l'édition précédente.') a s " La Roumanie demanderait aussi la Paix? Berlin, 3 déo. —- Des bruits de couloirs, circulant avec p reistance au Reichstag, affir-I maient avec une certaine certitude qu€ le gou. v^rnement roumaan avait sondé les miii.. lis; gouvernementaux qualifiés de Berlin et dis V.enne, au suj<Jt d s coud taons d'un arm.s-tice en vue de l'ouverture de négoc.ations de " paix. L'ajournement précipité du Reichstag et la reprise imméd ate des séances de la Com-mlisaient principale du Reichstag, convoquée aussitôt et dont la prem ère réunion dura toute ia ma*t.née, ont été mises en corrélation avec oe fait. ' Les intérêts vitaux de l'Angeletrre en Belgique. La Haye, 3 déc. — Le dernier fascicule d^ a L'His-oire de la Guerre », publié par le [ « Manch.ster (iuardian » contient un rapport étendu sur la situation mi-itaire pendant l'été 1917.. Après avoir parlé de La nouvellè tactique a-lema.udfc organisée par Hindenburg, à la-<iue le le» Anglais ni3 pouvaient opposer une i tactique équavalente, l'auteur de l'étude exa. m ne l'off nsive d'été des Alliés, qui n eut pas 1 lieu d'après un plan commun. i a Nous étions Lb.es, dit-il, de choisir nos propres buts et, naturellement, notre cho x porta sur la Belgique. » La. délivrance de la côte belge constituait la ■ but stra.égique pour tout le restant de l'année. a II dépendait donc beaucoup du résu,tat de ' * cette campagne en Flandre. Si elle ne réuss s-sait pas à fournir dos résultats p.us positifs que t nos attaques sur la crête de Vimy et contre la ligne de Drocourt-Quéant, l'opinion de ceux qu considéraient comme impossible une solution militaire dp la guerre, se serait trouvée vé-i rifiée, et cette opinion pouvoit devenir ce i le de la major.té... Do toute façon cela au ait sj_ t gnifié une chose : la déroute f nale de toute l'i-dé' sur la base de laquelle I'état-major brita.n. nique avait déclaré a gaerro, c'est-à-dire que, s si nous restions seulement fermes, en mettant en Ligne suffisamment de. nos forças à l'oufst, > nous pouv ons être surs de briser ia rés stanco allemande. » L'auteur s'étend ensuite longuement sur les intérêis vitaux que l'Angleterre possède en B 'lgique. Après avpir envisagé les événementg militaires, l'auteur arrive à cette concluson : « Quels que puissent avo.r été les plans des Anglais en attaquant la côte belge, de tout© façon, ils ont échoué. La bataille fut, en ce qui csnoe ne la oonduifce du simple soldat, uno des plus honorables qui ait jamais été livrée par les Anglais, mais on ne peut pas la classor parmi celles qui font honneur au haut commandement de l'armée. » L'attitude dse Etats-Unis. Berne, 3 déc. — Le « Matin » de Paris, an-nonco de St-Pétersbourg que les Etats-Unis ng répondront pas à la note de Trotzki en faveur ae la conclusion de la paix, un se oontentanb d'en accuser réception, purement et simplement."9&iIson t) einble pour les conséquences. Genève, 3 déc. — Du «Petit Parisien» : Le Cabtnet de Washington considère La situation cré'le par l'armist.ce comme extrêmement gra. vc, pour ne pas dire désespérée, car une partie des puissances be,ligérantes pourrait donner dans te panneau d une Conférence de la paix prématurée. Le danger oonsast-o dans une pénétration ai emande en Rucsie. Finalement, W.lson craint l'agitation ouvrière en Amérique et en Angleterre. 11 dépendra de ia conférence de Paris, si l'unité "d'action atteinte-pourra neutrals'r la détection russe. La publication des documents secrets Une opinion suisse. B''rne, 3 déc. — Le « Journal de Genève », commentant les négociations relatées à l'armistice, écrit que Lénine n'ost aucunement Un. «vendu» comme ou le prétend à tort. Le monde se 'rouve actuellement en préseaice d'un évone. ment d'une portée incalculable. Il ne faudrait paG croire qu'une grande partie de l'arméo russe ne suivra pas l'ordre de Len.n. La grande majonté du peuple îueao tst avec Lenin pour demander la paix. Ce qui représente la force du Con e.l d 's Ouvriers et des Soldats vis-à-via dj Keren ki, c'était précisément qu'il peison. nifiaàt ces idées de paix. La situation présenta pour les Puissances Centrales un certain danger, parc*'qu'elles ont à Lr urs portes un foyer permanent d'anarchie et de menées révolutionnaires. Mais ce danger n'existo que pour l'a* vent, tandis que l'Entente est frappée sur le moment par ce coup. En ce qui concerne les ALiés, tout le plan de guerre primitif so trouve bouleversé et doit être reconstitué eur de nouvelles bases. L'armistice russs entra f Allemagne et la Russie Bâlc, 3 déc. — De Pébrograd à. l'agence Ha. vas ; Le généralissime Krylenko e«t rentré à Péaograd après sa visite au front septentrional, sans s'être rendu au quartier-général. Il publia un ordre du jour à l'armée et à la flotte dans lequel il rend compte de ses négociations en vue d'un armistice et ordonne de cesser le feu eavr tous 1 s fronts, de re.doub.er de vigilance et de n'entamer de combats ultérieurs que pour répondre à des action® d'envergure de l'armée ennemie. Bile, 3 déc. (Havas). — On mande de Pé. trograd : Le oonsèii des commissaires de la marine a ordonné ia démobilisation des matelots de la classe de 1915. Celle-ci se feia le 14 décembre.

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Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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