Le bruxellois: journal quotidien indépendant

442 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1918, 16 Fevrier. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/dz02z14f34/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

«*♦ Année. - w 1214 - Ed. & ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger . Les abonnements sont reçus exclusivement par tous les BUREAUX DE POSTES. Les réclamations concernant les abonnements doivent |tre adressées exclusivement au bureau de poste qui a 4<Hivré l'abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : 3mois: 2mois 1 mois : fr. 8.00 Fr. 6.00 Fr. S.OO TIRAGE » 125,0©0 p&r Imir L/iy\ A > t * * JLj» ,»■' i —« Le Bruxellois JOUfîNAI. QUOTI.DIEN 13ST13 15 ï» IST X> A. ISC'T DIX CENTIMES Samodf 16 Février 1918 ANNONCES IWts dlms et Eeho» . . • lient, fr. &.60 Mtcroiogi* J.00 /nnonnes commerciales ÎM Annonce» fi*8Bcièfe» MO PETITES ANNONCES. . . La grande Hgns. Z« Rédacteur en chef : René ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente î BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne TJRÂQE ; 12S,OOÔ par ]ear LA GUERRE ConiHBnftpÉs iifieieïs AULEKAAND8 BERLIN, 15 février {Officiel); midi : Théâtre aa la «uene de l'Ouest. Groupe d'annee aa xela-m<u'6ciiai général prince héritier lluppiecht de Bavière : Dans certains secteurs, action d'artillerie et de mine. 'Des détachements d'un régiment de i matelots, ont ramené d'une agresiion de reçoit- , naissance contre Ces {ignés belges, an sud-ouest ( di Manuekensvere deux officiers et 2G soldais $tisonniers. , Groupe d'Rrmée du prises Impérial allemand: 'Au nord-ouest et a l'est de Remis, action animée do reconnaissance far l'ennemi. Dans la légion 'de Prunag, el au sud-est de Tahure, de vifs duels d'artillerie >"<? sont déroulés. Groupe d*anr.ee du miace Âlozeciii de Wurtemberg : L'action s'est ranimée par moments dans VAlsace supérieure. Aviation: En janvier les pertes des forces aériennes ennemies aux fronts allemands s'élévè-reni à 20 ballons-captifs et 151 avions, dont 67 , sont tombés derrière nos lignes, les autres s'abattent visiblement au-delà des positions de l'adversaire. Nous avons perdu dans la lutte, 1)8 avions et i ballons-captifs. Des autres théâtres de la guerre, rien de nouveau.BERLIN. 14 février {Officiel): En Champagne, l'activité d'artillerie a fréquemment augmenté d'intensité dans les secteurs au nord de Prunay et au sud-est de l «■-hure.Sur mer: BERLIN, 15 février (Officiel) t Outre les succès de nos sous-marins mention-mrs hier par nos sous-mari/is dans la Méditerranée orientale, il résuite des nouvelles informations reçues que nous avons remporté .des succès analogues dans la Mëd'teitante cent/aie qui ont particulièrement atteint les transports vers l'Italie. Trois vapeurs el trois voiliers sont de nouveau tombés victimes de nos sous-marins. Les vapeurs dont deux étaient armés ont tous été torpillés au sein de tonvots protèges. Parmi les voiliers coulés deux az aient une cargaison de papier, d'autres au bois. Le 31 janvier l'un de I nos sous^martns a canonui, à courte distance et I avec succès, l'usine de produits chimiques d'Are-I tiallo près de Païenne. AU'ft'itfCHIEN 1 VIENNE, 14 février: Rien de particulier à signaler. ShtfLicAKsLS ■ SOFIA, 12 février : Front en Macédoine : En plusieurs endroits ■ du front, entre Ochrida et le lac de piaspa, dans I la région de Bitolia et près de Vobropol/e, l'ac-I tsv'tè d'arttlleiie a été plus animée. A l'est du I Yardat, U y eut plusieurs coups de main d'ar-I tillerie. Au sud de la Belasitza Plamna et de I la vallée de la S i/o mua, et au nord du lac de I Tachino, nous avons dispersé quelques detache-I nients d'infanterie anglaise. Dans la vallée du I } ardar, activité aérienne animée de la part de I l'ennemi.. Front de la Dobroudscha : Armistice: cofrifriimiay&s DES ARMEES Dû i.'Ëf4TëgâT£ FRANÇAIS PARIS, 14 février (Officiel), 3 h. P.M. : Une tentative ennemie sur un de nos petits I postes au nord de Paignu-Filain a échoué. Vives I actions de3 deux artilleries dans La région à l'est da Reims. En Champagne dans le large coup de main d'hier, des batter.es américaines nous ont prêté un appui très efficace. Nos troupes ont «iganisé les positions conquises au cours de cette ■ journée dans la région au sud-ouest de la Butie-du-Mesnil. Le chiitre des prisonniers faits par Bous et actuellement dénombrés, dépasse 150. *• -PARIS, 14 lévrier (Ofiiciel), 11 h. P.M. : Au nord-ouest et à l'est de Reims nous avons exécuté des coups de main pt ramené des prisonniers. En Champagne assez grande activité des deux artilleries; nos batteries ont pris sous leurs feux et dispersé un tort rassemblement ennemi signalé au sud de la Dormoise. Rien à signaler sur le reste du front. iTAJLUkN ROME, 13 février (Officiel) : Dans la value de ( /), nos batteries ont dispersé des patrouilles ennemies. i>ur le PasiC-bio, nous avons endommagé les positions ennemies en faisant sauter des mines. Dans la vallée de i'Ast'.co, duel d'artillerie pais violent, irans le secteur du coi Caprtle, l'infanterie ennemie a exécuté une attaque après une violente préparation d'artillerie; la bravoure de nos troupes et notre canonnade immédiatement dé-ilauehée ont enrayé cette opération; quelques prisonniers sont restés entre nos mains. A■ l'est de Coneghano, des aviateurs anglais ont i/icendii deux ballons captifs ennemis. ANGLAIS LONDRES, lo février (Officiel) ; Hier soir, nous avons efficacement attaqué les tranchées allemandes établies au sud-est d'Hargicourt; nous avons fait J1 Prisonniers, parmi lesquels J officier. La mi t, au Stfâ est de Lens, nous avons in- j jligé des pertes è l ennemi, on cours d'un engagement entre patrouilles. En dehors de l'activité de l'artillerie enne-, to** dans les environs d'E'pehy et an nord est d'Y près, tien à signaler. LONDRES, J4 février (Officiel de l'Ami- | tmt)t La semaine dernière, 13 navires anglais de i plus tsOO et de moins de t ,filiO tonnes ont été coulés. Onze ont • té attaqués nus succès. T rois na-vi! et de pêche ont également été coulés. Deroieres Dépêchés T . . .. _ ..> T . . » «>. /*t» .•r/vi/v^S Los pourparlers aai gn-jad-quaitie-r général. Berlin, 14 févr. — D'après les journaux du soir, les pourparlers an grand qu-art.er-général ont abouti à un accord complet entre les sphères militaires et la direction politique. On ne connaît pas encoie la décision définitive, mais en estime qu'on connaîtra les résultats d'ici quelques jours seulement. Bt4occu.pa,iiûii dj Bicdy par les Autrichiens. Vienne, 14 fév. — Du quartier de la presse de guerre : « Aux ternies de l'article II, paragraphe B, du traité conclu avec l'Ukraine, rétablissant les ftoatièies' entre l'Aiitikhe-Hcngrie et la Russie, sur la base du m statu quo ante », nos troupes &ùnt entrées hier ?i Brody. Le batàil-loa de chasseurs qui y entra fut solennellement reçu par le bourgmestre de la Ville dé Brody, en présence de là Racla de la 115e' division ukra-menne. La population ne manqua pas lion plus de manifeste! aux troupes austro-hong-roises, sa plus chaleureuse sympathie. Par l'occupation «olenneïle dé Brody, la dernière grande ville de la Galicie orientale fait ainsi retour aux Austro-Hongrois, après êtré restée sous la domination russe depuis les dern.ers jours de juillet 1916. Surpe«£iioii cle£ télégi&ames privés ea\re la Ecamani© ei, l'onglet erre. Lugano, 14 févr. — Du ■< Morning Postu: Les communications télégraphiques privées ont été suspendues hier entre 1a Grande-Bretagne et la Roumanie. Mort. subite d'un diplomate anglais. Un radiogramme anglais annonce que le ci-devant ambassadeur anglais 3Î Washington, Sir Cccil Spring Rice, est mort au palais du gouvernement à Ottawa, à la suite d'une embolie au cœur. Il est mort le jour même où son successeur a présenté-, ses lettres 'de crédit au gouvernement de Washington. .La criise anglais©., Londres, 15 fév. — Du « Daily News » : Ou s'est montré indigné à la Chambre des Communes de la manière dont Sir William Robcrtson a été traité, à ce que l'on croit. Des membres influents' de la Chambre des Communes croient savoir que lundi soir, des démarches ont été faites en vue de faire démissionner Robcrtson en qualité de chef de Tétat-major général afin de le remplacer,par le général Wilson. Robertson aurait Répondu qu'il ne s'en jrait .pas avant d'être destitué. Mais la critique n'a pas dit son „ dernier mot. Le gouvernement s'est fait maintenant des ennemis, non seulement parmi lçs radicaux, mais aussi chez nombre d'ultra-conservateurs. Pringte a demandé carrément hier, si Robertson avait été destitué. « Non », répondit Bonar Law. Priogle demanda ensuite: « A-t-il démissionné?» La réponse fut : «Non, pour autant que je sache. » Le « Morning P-ost » écrit i ce sujet : « Robertson doit être mis à présent an même niveau que Foch le chef de l'état-major général français. Il doit jouir du même pou voit et disposer des mêmes ressources. » Eacore ua res-eireiaam ae la boucle en France. Paris, 14 fév. (Havas) — Le ministre du ravitaillement a fait parvenir à la-presse une ordonnance qui paraîtra demain au journal officiel à l'effet de réglementer la production, la vente et le transport des denrées alimentaires. En ce qui concerne le pain, il ne pourra peser moins de 700 gr. et mesurer moins de 0 m. 80 de longueur;,les biscuits long£ seront interd ts de m£-mt que tous articles de boulangerie analogues aux couques et gâteaux frais ou secs. Les fabricants de biscuits devront se borner à l'exécution des commandes de l'Etat, de même que les confiseurs fabriquant les confitures et les fruits glacés. Sont également prohibés, les desserts sous forme de crèmes, tous les chocolats de luxe et tous les produits en sucre au lait. Le cacao en poudre ne tombe pas sous la prohibition, mnis il ne peut se vendre qu'en emballages portant le nom du producteur avec l'indication de sa composition; il en est de même pour les poudres dérivant du blé et non destinées à l'alimentation d'enfants ou do malades. Les hôteliers et restaurateurs ne pourront plus servir à manger le matin entre 9 et 11 heure?, 1 après-midi entre 2 h. *0 et 5 h. 30. Dans les établissements autres que les cantines et voitures di^tributives. où le prix dépasse huit francs p3J" repas, on ne pourra servir au-delà de deux plats, légumes compris, avec un maximum de 100 _gr. de pain; le fromfge est, en outre, prohibé dans les établissements sùs-mentionnés. iten. le pauti socialiste français Paris, 15 fëv. — Au sein de l'Association s<>-cialiste du Gard également la minorité pacifiste a remporté une victoire sur la majorité. Les résolutions pour le prochain congrès national, déposées par les minoritaires, ont réuni 72 vo.x, celles des majoritaires n'ont eu quô 18 voix, tandis que celles mises aux voix par les Zimmer-waldiens ont eu 11 voiv (contre 7 lors du dernier Congrès départemental). La résolutiob de la minorité proteste contre la participation de députés socialistes à la réunion et demande la conclusion d'il ne paix sans annexions et indemnités sur la base de l'arbitrage obligatoire, 1 abolition des armées permanentes, la constitution d'une Ligue des nations et l'internationalisation des détroits. L,3i ouvîitra irançah eï Stockholm. Paris, 15 fév. — Une réunion des métallurgistes, qui vient de se tenir à la Bourse du Travail à St-Etienne, a adopté un ordre du jour, réclamant du gouvernement la remise de passeports pour Stockholm. L-o procès Boio-Cavallinj, Lugano, 1-4 févr. — Le ministère public a re quis la peine de mort contre Bolo et Cavallini, du chef de haute trahison et intelligence avec l'ennemi. BOLO PACHA C02TOAMIÏÏ2 A MOET Pans, 14 fév. — Bolo Pacha a été condamné à mort à l'unanimité. Prochero a été condamné à 3 ans de prison et Catfallim a été condamné à mort par contumace. L® JapOii et la UiiiDo. Londres, 15 fév. — Une dépêche de Shanghaï annonce que le miuistie japonais des affaires étrangères, le baron Motono, a décLiré à la Commission civile que le gouvernement japonais était volontiers disposé à donner à la Chine toute l'aide désirable pour le perfectionnement de son armée. M. Motono a ajouté que les bruits d'après 'esquels le chemin de fer de lr.. Chine orientale aurait été placé sous contrôle français, ne se sont pas confirmés. • iras da &..ï7ie3 civil esu Balsa». Berne, 15 fév. — Au cours .l'une conférence qui a été tenue entre Je Conse'l fédéral et des délégués du parti ouwier, les délégués gouvernementaux ont déclaré que l'on n'a aucunement l'inwntion d'introduire le service civil obligatoire qui'n'a trouvé des partisan., ni chez les agriculteurs, ni chez les ouvriers. utw ;,ce_ieo tuiaaqueuses » i&Ohaœhr^ italienne Bàle, 14 fév. — De l'Office téîégr. suisse : Dès la première séance, les socialistes provoquèrent un tumulte, qui détermina le député Turati Jk demander la discussion immédiate d'une interpellation des socialistes mécontents de l'interdiction infligée à leur organe -i'« Avanti » dans plusieurs provinces ainsi que de l'arrestation du secrétaire Lazzari et du compagnon Arthur Vel-ta et de l'orientation nouvelle prise par la politique intérieure. Turati déclara que les agissements du gouvernement avaieLt vivement agité le peuple, et qu'il ne comprenait guère qu'on pût parler d'unité nationale dans ces conditions. Le premier ministre et le président de la Chambre déclarèrent en même temps qu'il n'en déclinaient pas la responsabilité, mais-qu'ils ne statueraient pas avant sarûeçli sur la suite à donner à l'interpellation. Turati ayant alors voulu répondre, le groupe de la défense nationale lui cria de se taire, sur qu<Jj les socialistes se mirent à injurier la dioite; c,et échange de vues ayant dégénéré en tumulte,, M. Marcova dut leve*- la séance. On dépose de plus en plus des motions de critique des déclarations gouvernementales, lin- • médiatement après la piemière séance à la Cham-bifi, le groupe socialiste or^ani-a à MonteCitorie, , une assemblée à laquelle trois orateurs demandèrent la parole au sujet de la déclaration d'Oi-Iando, et où fut invité le président de la Chambre syndicale ouvrière. Les chefs des groupes de la défense nationale ont décidé d'appuyer le gouvernement, mais tout er. exigeait de iui une politique intérieure plus énergique. On annonce pour aujourd'hui de nou-veaux débats entre les deux grand- groupes politiques de la défense nationale et de l'Union parlementaire.L' utcn:mie lîcyr l'ïriande. Lugano, lô fév. — Du « Morning Post » : Le« Irlandais «nt adressé une pétition à Lloyd Geo.ge en faveur du dioit de l'autonomie nationale pour i'irl<inde. .u-A Sli'li A_IOi.< Eii E"Ua3i,13 Apicc a.ionj ,u sea de la paix de Biest-LitowEk uu &Ou.v6ixiCj.uen(/. Stockholm, 14 fév. — On annonce de Pétro grad que~la presse bolchév.ste se déclare satisfaite des résultats Ues négociations de Brest-Litowsn. Celte =ati=l action senne malgré tout un peu faux. .La « rsowaia Shisn » organe de Gorki trouve le résultat ces négociations peu satisfaisant, l'Allemagne étant forte assez pour i pénétrer pltjs avant en kuSsi v ét déclare que la question ukratKenne a pris une tournure très dangereuse, tant an point de vue militaire qu'éco-uomique. L'orgune principal oes sociahstes-iévo-lutionaires n a pas encore pris posit.on quant au résultat. Le «VY'jek» organe des Cadets déclare que la situation actuelle entre la Russie' et la Quadruphce est intenable à cause des dangers intérieurs et de la misère économique en Russie. On annonce de banne source 'que l'institut Smol-ny est dans ses petits souliers. On ne cache plus qu'on s'est fourtoyé de tond en comble en croyant déchaîner l'agitation révolutionnaire en Russie; on se montre d autant plus déprimé que | 1 on a conscience de l'impuissance des maîtres de la Russie, vis-a-vis de l'anarchie généiale et particulièrement vis-à-vis de la situation désespérée de Pétrograd. La situation générale apparaît particulièrement cr.tique, par suite de la marche en avant du général Alexeïeff contre Moscou : il disposerait d'une armée de 100,000 hommes et de i!0:(.K)0 officiers. Voya,.,8 îLOàve^eaté. On mande de Haparanda à la « Neue Ziircher Zeitung » que dans le train qui transportait le, ministre roumain Diamanti vers la Su£dç, çe trouvait également un commissaire des Bolsche-wilti, qui tut fait prisonnier et fusillé par la Garde blanche, de même que le commissaire de T oraea. Le ministre bu gars Sado3la\'o\v au sujet du péril bolcfcévkte. Berlin. 14 fév. — Le premier ministre bulgare Kadoslavow, interviewé par ua collaborateur- de la » Gazette de Voss >\ s'est exprimé en ces termes : « Avant de me rendée de Solia à Brest-Li-towisk, une succession de faits patents m'avaient déjà convaincu du mauvais vouloir des Boiché-vistes pour la signature d'un traité de paix; le bolcbévisme est un danger non seulement pour la Russie, mais pour toute l'Europe; et même, en dernier ressert, pour le monde entier. En le laissant sévir davantage on compromettrait ta civilisation d'Europe et d'Amérique, Il va donc de l'intérêt général d ouvrir 1-ucil et de se prémunir par des mesures efficaces. Ce qui se passe actuellement à Pétrograd n'est déjà plas de la simple révolution, c'est de l'anarchie; et nous se- ni, lions d'autant plus méritants aux yeux de I'hu-rce inanité entière en la préservant du péril bolché-viste. Notre pays est lui-même en voie de formation; quant à l'Etat polonais, il a toutes nos aé svmpathies, il lui faudrait toutefois une assise né i'Jus réelle et plus ferme. Nous désirons vive-né ment avoir la paix avec la Roumanie, mais le moment n'est pas encore opportun, étant donné, que jusqu'ici, les Rouma ns.n'ont pas encore saisi toute la gravité de leur situation. loi ;es lia situation désastreuse au iront rase. Berne, 14 fév. — L'office de correspondance a;t russe en Suisse mande qu'au front russe les dé-lte seitions prennent une ampleur tenant de la ca-<>u tastrophe. Jour pour jour des régiments entiers ,è6 de troupes spéciales, des détachements nombreux Lie desservant des mitfa.lieuses et des lance-bombes se se réduisent à rien. Les derrières communications avec Mohilew, précédemment le siège du commandement de l'armée, ont dû avoir lieu par avions, le télégraphe étant devenu impraticable. De la frontière autrichienne jusqu'à Kiew on voit déambuler pêle-mêle d'interminables files et- » >QÎ de soldats maximalistes, ukraïuens et cosaques. Il y a quelques jours eut lieu dans la région de 5.a Sdhmerinkà. une collision entre Ukrâniens, les 11 uns partisans de la Rada, les autres du bulché- visme. )£s La discipline militaire est restée meilleure ,Dl parmi les Ukrâniens que dans les'rangs russes, ^ les officiers y ont toujours les insignes de leur cr_ grade et leur prestige ?ur les hommes, icontrai-er_ rement au cas des troupes maximalistes; cù il ns n'est pas îare de rencontrer des officiers supé-d!J rieurs méritants, décorés de la Croix de Saintes Georges, contraints aux fonctions de commis aux jIj. écritures d'étape, voire de valet d'écurie, se- La situation des Allemands en Iivonie ' et Eithonie. ,ût Berlin, 14 févr. — De Riga au « Berliner Lo-Le kal-Anneiger » : La situation des Allemands et )re Esthoniens en Livonie et en Esthonle devient j;)j UTgente, sous peine de voir le salut arriver trop ,jrt tard à là derflière heure. A Réval,-3,b00 Aile- ' mands ét Esthoùiens ont été'arrêtés par les ma-rç> ximalistes; ' Les fenVmes sont séparées de leurs se enfants. A Doipat, 280 hommes ont été ariêtés. jçj On signale d'autres arrestations à Feliin. en Sur mer: Paris, 13 févr. — On mande de Santander qu'un voilier américain inconnu, chargé de ga-zoline, a sombré au iaige de Suanoes. Batavia, 13 févr. — Les navires indn-nécï- . landais sosit autorisés à embarquer 12,000 ton- ' ' ne , de riz à Rangoon, îi condition qu'ils trans- ^ portent mensuellement 12,000 tonnes de charbon de Calcutta à Colombo. On continue à discuter l'emploi d'autres navires néerlandais jaugeant au total 25.000 tonne*, lie — DÉPÊCHES (Repro'luUci dt l'tdxtiu-n précédent*.J r c M. A_quuh d^m^isae des détails s sur 1- ooulé.«„ce as Versailles. j Londres, 12 fév. (Reutcr). — M. Asquith a dé- r claré à la Chambre des Communes, en suite au c discours du Irène ; — j Cette année a débuté par une série de faits re- / marquables et surprenants. Nous avons fait pré- 3 senter par notre premier ministre un nouvel ex- (-posé de uos buts de guerre, déclaration avec la- ( quelle il est d'accord à l'esprit comme à la lettre; q un exposé fut également donné par M. Wilson. t La déclaration d'uicr de ce dernier est bien d.f- t léiente des discours du chancelier et du comte j Czermn tant pour le ton que pour la teneur.Com- c me il le dit très bien, nous luttons pour parvenir à une paix lionfiête et durable. Aussi long- p temps que dure la guerre et que notre but n'est j pas atteint, nous avons à tirer parti de nos res- r sources; en premier lieu il fa;.t considérer le « haut commandement. On a adressé au eomman- c dement militaire des critiques plus ou moins 1 justifiées; mil-tairement, il ne s'est rien passé de nature à diminuer la confiance de la Grande- i Bretagne, dans les deux grands hommes de guer- ; re qui sont Hatg et Robertson (appt.) auxquels j nous devons maintenir notre pleine gratitude j (appl.). Il n'existe pas deux-autres hommes dont | j'admettrais ainsi sans réserve l'opinion militai- r re. En ce qnqi concerne l'extension récemment donnée aux pouvoirs du Conseil de guerre, je pense qu'elle trouvera l'approbation du gouver nement. Mais je voudrais savoir s'il y, ou bien si 1 on projette un changement, soit dans le personnel du chef de l'Etat major, soit dans ses attr.butions. L? Parlement ne remplirait pas sou devoir s'il n'amenait le Gouvernement à prendre une décision rationnelle en présence de l'anxiété et de la méfiance qui se sont fait jour, et à nous convaincre tous qu'à l'avenir la guerre sera nie-née selon des méthodes claires et nettes approuvées par l'acquiescement des grands conseillers techniques précités. ( Nouveau Discours de Lloyd Georoe ; Londres,' 13 fév. — Lloyd George a répondu : à Ce discours d'Asquith : < Mon ami Asqâith a parlé principalement des t discours récemment consacrés à la question de la paix. Notre gouvernement maintient le point de vue que j'ai exposé aux délégués dès Trade-" Unions. Quant aux réponses du chancelier Hert-ling et du comte Czernin au message de Wil son et au mien, elles m'ont fortement désappointé M. Wilson voit dans le discours du comte Czernin plus de possibilités d'un rapprochement que dans celui du chancelier. Comme ton, la différence est manifeste; mais au fond, M. Czer-nin repousse avec autant de dut été les conditions de l'Entente. 11 place la Mésopotamie, la Palestine et l'Arabie sur le même pied que la Belgique, et désire probablement Qu'elles soient restituées aux Turcs aux mêmes conditions que la renonciation de l'Allemagne à la Belgique. Quant aux revendications italiennes, il se borne à dire que les propositions, faites avant que l'Italie entrât » — t. m — bu- en guerre et non acceptées, ne tiennent plus î hé- présent. Ce qu'il dit à M. Wilson au sujet des' or- populations slaves d'Autriche-Hofcgrle, n'est ios qu'une façon de dire poliment que cela ne nous re. ise garde pas. Le comte Czernin ne traite aucune ire- question autrement que par le refus le plus le catégorique. Quant au discours du chancelier, né, il contient des exigences dont oa se demande si lisi elles som à piendre au sérieux. Que trouve-t-il à répondre aux conditions très modérées de l'Entente? Que l'Angleterre devrait renoncer ace aux dépôts de charbon qu'elle a dans le monde dé- entier. Or, ils ont toujours été accessibles aux ca- Allemands comme aux autres, les navires alle-ers mands de guerre ou de commerce y ont tou-> :ux jours été très bien reçus, il y avait même, en ces jes ports, des firmes charbonnières allemandes. J'en w- conclus que l'Empire allemand n'est pas en dis-du position de discuter des conditions de pa x rai-iar sonnables, et je ie regrette, car ces conditions le. »» léwultent d'un examen méticuleux. D'ailleurs, on les agissements de l'Allemagne envers la Rus. les sie prouvent qu'elle n'attache guère d'importance es. à la conclusion d'une paix sans annexion et san». île indemnité. Quant à la Belgique, elle n'en dit les pas ua mot de nature satisfaisante, non plus que de la Pologne et des justes revendications de la France sur ses deux provinces perdues, ni ,re des populations de race italienne sous le joug de l'Autriche. Il en est de même concernant la _ ir Turquie; le comte Czernin ne reconnaît pas les aj_ droits des Arabes sur la Mésopctamie et l'Ara-jj bie; dès !ors il vise à maintenir ce que nos en-iiemis appellent l'intégrité de la Turquie. Je se-nt_ rais heureux qu'on put me montrer dans ces uï discours un passage dénotant que les Centraux seraient disposés à conclure une paix juste et raisonnable. Dès lors, notre Gouvernement ne peut absolument pas dévier des buts de guerre dont il a fait la déclaration. Tout dénote- que celle-ci est approuvée par la nation ent.ère; et, et jusqu'à preuve de ce que les Centraux sont preu à discuter en ce sens, notre pénible devoir con-siste à prendre les mesures eu faveur du droit lL~ des gens. iia~ Mon ami Asquith m'a interrogé au sujet de la s Conférence de Versailles, mais rien ne sert de ne loi donner que' des informations partielles, et il reconnaîtra lui-même qu'il n'est pas praticable de lui répondre sans découvrir le programme des alliés. Les conditions ne sont pius les 5a mêmes que lors de mon retour de la conférence de Rapallo. En effet, depuis iors la Russie a cessé la g-uerre, en sorte qu'un grand nombre de divisions allemandes ont pu venir de l'Est au FiS- front Ouest, créant une situation grave aux al-00 liés, qui eut discuté à Versailles les moyens d'y lel faire face en 1918. Auparavant les alliés avaient ^ la jupériorit'' numérique à l'Ouest, mais 1 . qu libre s'est i établi au cours de ces dernières semaines. Les ressources actuelles de l'ennemi ne permettent plus de négliger l'éventualité d'unt offensive sur le front franco-anglais, où il s'agi . ra de réunir toute la force des armées de F ran-ce. d'Angleterre, d'Italie et des Etats-Unis là où se fera cette offensive. Qui peut savoir où elle va' se faire? Comment le prévoir, alors que l'anne-mi dispose d'un formidable réseau de chemins au de fer pour lui faciliter les opérations. U importait de prendre des mesures pour que les re~ Alliés puissent agir en ce point comme une seule r^" armée pour faire face au danger. Voilà le pro-ex_ blême que nous avions à résoudre à Versailles. 'a- Quant à parler de l'action des troupes britanni-reî ques, j'ai à user de prudence; songez à l'impor-3n- tance qu'aurait pour nous le détail des préparait" tifs d'attaque austro-allemands, pour les Alliés ute l'information équivaudrait à l'apport de 20 corps ,m- d'armée. ve- M. Lloyd Ceorge continue ensuite à s'occu-3g" per longuement des délibérations du Conseil de est guerre. Il y consacre nombre de phrases pouï es- ne pas dire gtand-chcse. Tout ce qu'il est' p«s- ) ie «îble de recueillir de ce déluge de paroles, c'est an que le commandement supérieur du front à ins l'ouest sera dévolu à un général français, de 11 prie la Chambre des Communes ae conti-dg- nuer sa confiance aj gouvernement et finit par er- déclarer que si la Chambre estime qu'un autre els gouvernement serait en mesure de conduire la ide guerre d'une man.ère plus eificace, il ne dé-ont pend que des députés de la nation d'appeler un tai- autre gouvernement au pouvoir. tm LMnpre.Jon du dis;ou.s de Lïayd Ceorge. je ,er Les questions d'AsquiJa. ;_n tTîia eri e min-s.é-.ei > i i-oiizoa. "je Rotterdam, 14 févr. — Il résulte de télégrammes reçus de Londres que Reuter parait de nouveau avoir oublié de mentionner l'impiession provoquée à la Chambre des Communes pai les questions d'Asquith à Lloyd George au sujet ' du Conseil suprême à la Chambre de» Communes. Toutes les informations s'accordent à prou-me- _ , ver que par suite de ces questions, le Cab.net ,ers se trouve engagé dans une position difficile L» « Daily News » relate l'enthousiasme qui se dé' chaîna à la Chambre des Communes lorsque As-Q6 déclara Qu'il n'adressait point sa ques tion à Lloyd George, comme on pouvait le croi-idu re, pour être utile à l'ennemi, mais pour éclair-cii la situation. Aussitôt on eut l'impression des qu'une crise était en l'air. Le même journal de dit que le discours de Llovd George était tour nnt à tour suppliant et flatteur on provocateur et ide-" violent. Mais oour la première fois depuis qu'il en- est à la tête du gouvernement, il ne réussit point Vil à conquérir les bonnes grâces de la Chambre. I' oin- quitta la salle avec une expression soucieuse mte sur la figure, laissant ses collègues dans l'abat îent tement. Le journal est d'avis, en ce qui con , la ccrnc la question même, que la Chambre de> zer- Communes s'est enfin rendu compte de la lour. ions de responsabilité qui pèse sur elle et veut savoir en quelles mains le sort de l'armée anglaist et a été placé, et pourquoi Haig et Robertson sol» j et placés sous les ordres du commandement si* îées prême français. ion- Bâle, 14 févr. «— De la « Nouvelle Gazette aux de Zurich » : Notre correspondant anglais noui que jiîfirme que les indices d'une dissolution d» Ç*~ it.rât hinet anglais se multinlient..

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Périodes