Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1915, 04 Octobre. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 20 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/v69862cv8s/
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■ 2' Année. - N° 368 TIRAGE 15.000 CINQ CENTIMES Ed°" A LUNDI 4 ET MARDI 5 OCTOBRE 191! Le Bruxellois ABONNEMENTS: 13 6 ISMoia Bruxelles et Faubourgs. . , , . 2 fr. 4 fr. 7 fr. 12 fr. Province et Etranger . • . . . 3.50 8.50 16.00 30.00 ii mu ■i—n 'i.ii ii > ii»i'ir i i 1111 i ■■min ■■■iihi hiimi — in - «Tournai QnotSdien Indépendant Rédaction, Administration, Publicité: Burea ix de vente taou' Bruxelles et Banlieue; BRUXELLES : 45, RUE HENRI MAUS 15, RUE DES TEINTURIERS Rédacteur en Chef : Marc de SALM Dtrecteur de Vente : A. Gilliard / Farts-Divers et Echos . . . la ligne fr. 2.00 \ Nécrologie, Annonces commerciales » » 1.00 ANNONCES Annonces financières » » 0.50 f Petites annonces ... la petite ligne » 0.20 » » ... la grande ligne » 0.40 UN ULTIMATUM A LA BULGARIE Le Sens de la Beauté et la Décoration des Maisons Au moment où les architectes patentés parlent de monopoliser les plans de la reconstruction artistiq e des immeubles détruits par la guerre, il n'est pas inutile d'étudier le rôle du sens.de la Beauté dans la décoration des maisons. « Nous vivons perpétuellement à un tournant de l'Histoire, écrivait naguère le philosophe Jean Izoulet, le tout est seulement de démêler ce que ce mom at peut bien signifier dans l'évolution du Progrès humain. » Cette pensée, qui a l'air d'un simple truisme de sophiste amateur de phrases creuses à effet, revêt pourtant, à la réflexion, un seins très profond, en présence surtout des tragiques événements actuels. S'il est vrai, ainsi que l'a soutenu le philosophe Herbert Spencer, que le goût du luxe ait précédé la notit n du besoin réel, celui du vêtement par exemple, on ne peut nier que le désir d° voir son habitation ornée ne l'ait emporté, chez l'homme, sur l'idée même de la valeur du son home. Et les faits constatés aujourd'hui encore chez les peuples primitifs ou la civilisation rudimen-taire donnent raison à oett^. théorie paradoxale. Lorsqut Stanley eut distribué des manteaux imperméables à ses porteurs congolais, ceux-c; s'empressaient, dès qu'il pleuvait, de les ôter pour les préserver de la pluie. Ils les roulaient avec soin, les abritaient jalousement, quitte, lorsque le soleil reparaissait, à s'en revêtir pour se pavaner, orgueilleusement drapés, devant leurs camarades. La genèse du luxe et l'histoire de l'ameubleme t son là tout entières. Les caverne* des ancêtres troglodytes de l'époque quaternaire ont de même révélé aux spéléologues toute "ne synthèse atavique de la décoration du home humain, ainsi que l'attestent les peinture., grossières char-bonmées sur les parties des cavernes de l'âge de la pierre polie et les ornements ru-dimentaires dont nos' aïeux sculptaient, à coups de silex taillé, leurs escabeaux primitifs ou leurs instruments de chasse. La notion du confort utilitaire est de date relativement rteen* : elle a suivi la vulgarisation des données scientifiques modernes, dont elle constitue d'ailleurs un corollaire d'application pratique et- rationnelle à la vie normale du civilisé. Mais une étape nouvelle a été franchie le jour où l'homme a compris que l'utilitarisme serait indigne de lui s'il ne s'accompagnait de la notion essentielle d'art appliqué à ce confort lui-même. La décoration harmonieuse de l'ameublement était née. Elle allait servir à jauger la valeur intrinsèque de sa conception du Progrès. Plus que jamais, aujourd'hui la « maison » raconte et mesure l'étiage de l'affinement des collectivités et des. individus.Elle est le critérium tangible du progrès d'une nation. En Belgiquè, par exemple, on consacre à la location de la maison le cinquième, et plus même, du revenu total des familles. Or, ce fait est d'autant plus typique que la plupart des hommes qui s'imposent ces frais de loyer séjournent très peu dans leur demeure. C'est pour eux, en quelque sorte, une dépense somptuaire improductive; car l'hygiène n'exige nullement le degré de luxe auquel on s'astreint sans compensation pratique sérieuse. Encore une fois, lo besoin factice et secondaire de la beauté, en apparence inutile, prime la nécessité essentielle. C'est la vérification moderne de la vérité de la théorie de la genèse du luxe, telle que l'a établie Herbert . Spencer, et que nous rappelions plus haut. Queil est, d'autre part, le sens exact de cette notion de beauté voulue dans l'aménagement et la décoration de la demeure de l'homme, aous toutes les latitudes, et dans tous les temps? Tout simplement le besoin d'ordre et d'harmonie conditionnent cet état psychologique permanent, et voici pourquoi : » L'ordre est l'vnité dans la variété, et le Beau, a proclamé le <r divin » Platon, est la splendeur du Vrai. Cela étant, le besoin de la décoration dans l'ameublement répond au sens intime de l'harmonie, de la cadence, de l'eurythmie, que tout être humain porte en lui et qui est comme le cachet de sa normalité psychique autant que la conséquence de sa santé morale, voire de son euphorie physique.Par voie de conséquence immédiate, le mé pris de la recherche de la décoration dans l'ameublement implique le dédain barbare ou la méconnaissance du sens de la vie. Or, c'est précisément parce que la civilisation, c'est-à-dire le Progrès élève, agrandit et affine ce sens de la vie que l'homm© moderne s'attache à embellir toujours davantage le cadre qu'il donne à son existence en quelque sorte officielle Voilà pourquoi, en dernière analyse, l'Esthétique a envahi toute la vie moderne, au point que ceux-là même qui n'en perçoivent point le sens profond se targuent, avec un i certain orgueil, d'en être les plus fidèles i servants, voire les partisans les plus bruyants, sinon les plus compréhensifs. Ces considérations philosophiques étaient indispensables pour mieux faire saisir le rôle prépondéran que les décorateurs d'ameublement sont appelés à jouer dans la vie de nos contemporains. Partant de cet ordre d'idées, l'on comprendra infiniment mieux pourquoi les décorateurs du home peuvent se réclamer san» outrecuidance du plus grand Art-, dans l'acception maximale de ce vocable tant profané, hélas! par les philistins qui confi aden„ la poésie de la lumière et de la couleur, en fonction d'harmonie mutuelle, avec le jeu violent des contrastes où se complaisent les esprits frustes ou incultes. L'ameublement est une sorte de symphonie de tons, "n poème de rythme moral, un mariage de raison et d'amour des nuances émanées de l'âme mêm des choses et des vies encloses dans le cycle des horizons fa-, miliers. I Incontestablement la goût de nos décorateurs d'intérieurs s'est jpuré et affiné depuis quelque» lustres. Nous devons ce progrès 'd'abord à l'embellissement de l'ambiance, à la vulgarisation de3 sciences d'application, à l'infiuenee des écoles d'art, notamment de l'Ecole de Saint-Luc, méconnue encore pai certains c esthètes » plus officiels que compétents, et aussi au mouvement d'opinion des classes dirigeantes et aisées, auxquelles l'augmentation du bien-être a permis de réaliser, dans la paix, des aspirations plus élevées. La guerre finie, ce? tendances reparaîtront et reprendront leur influence grandissante.Les exhibitions particulières, de plus en plu- nombreuses, et surtout les expositions — en c© moment celle du Studio et celle du Salon d'Automne au Musée Moderne— nous permettent d'apprécier la synthèse de ce mouvement de rénovation de l'art dans l'ameublement. Toutefois, dans cette forme d'expression de 1' ^ rt., l'éli seule triomphe. Le temple de la Beauté restera toujours fermé aux esprits vulgaires et aux médiocres : c'est un domaine précieux dont le profane ne verra jamais les horizons râdieux, car poui lui les choses (n'auront jamais d'âme et, comme dit le Chantecler d'Edmond Rostand, ne resterunt jamais hélas! que ce qu'ellet sont... Non omnibus est adiré Corinthum! L'Art étant le reflet de l'éternelle Beauté, toute expression qui l'incarne noblement, devient une sorte d'hymne méritoire à la Divinité : ainsi l'avaient compris les créateurs et les décorateurs géniaux des églises, ces « maisons de Dieu », selon le mot de-saint François de Sales. (Se rappeler les principes de l'art franciscain.) Les considérations qui précèdent nous obligent à conclure : La Belgique, dans ce domaine, pas plus que dans d'autres, n'est point inférieure à son glorieux passé d'art et nos décorateurs valent ceux de jadis. Les noms affluent sui nos lèvres : leurs succès parlent pour eux, et pour une très large part ils contribuent s agrandir dan» le monde le renom artistique séculaire de notre patrie. Après la guerre, ils se retrouveront affinés, épurés, et peut-être réassiront-ils enfin à créer un style national belge, vainement attendu et tant espéré depuis 1830. Marc de SALM. ^ - La Guerre Communiqués Officiels ALLEMANDS Berlin, 3 octobre. — Dans le journal américain Every Body's Magazin, le journaliste Forcerai Gibbon a publié, en avril de cette année de la Russie que des officiers allemands avaient volé des valeurs dans le château de chasse du Tzar à Skiemiewice. Il désignait par leur nom .es officiers auteurs de ce vol, parmi ceux-ci un capitaine Ropp-Jcuthner, qui n'existe pas dans l'armée allemande. Il est d'autant pliis superflu de justifier l'armée allemande de cette basse calomnie, qu'on a épargné à ce château, par ordre supérieur, toute occupation. Si des affaires y ont été volées, l'acte ne peut en aucun cas être attribué à un sujet de l'armée allemande.Théâtr de la guerre de l'Ouest Berlin, 4 octobre ( hier soir). — Des moniteurs ennemis ont dirigé, hier après-midi, un feu inefficace sur la région IVestende-Bains. Plusieurs tentatives effectuées pendant lu nuit par les Anglais pour regagner le terrain perdu au nord de Loos ont complètement échoué. Après avoir subi de fortes pertes et après des corps à corps acharnés à certains endroits, l'ennemi a cessé ses attaques. A l'est de Souchez, une attaque française a échoué maigre l'emploi d'une grande quantité de grenades à gaz. Une tentative d attaque de l'ennemi, débouchant de Neuville, ontre les positions établies sur les hauteurs situées à l'est de cette localité, a été repoussée et a occasionné à l'ennemi de très fortes pertes. Un combat nocturne, livré au moyen de gi-enades à main, nous a fait perdre une section de tranchée longue de 40 mètres. Les Français n'ont pas renouvelé hier leurs attaques d'infanterie dans la Champagne; le feu de l'artillerie ennemie a persisté avec une intensité variable. Au nord de Le Mesnil, f ennemi a été rejeté h rs d'une tranchée qui faisait saillie dans notre position; il a subi à cette occasion des pertes élevées, notamment en prisonniers. Dans le combat livre au moyen de grenades à main pour la position située au nord-ouest de Ville-sur-Tourbe, nous* avons conservé l'avantage. L'ennemi a rerouvelé ses attaques aériennes sur Laon et Vouziers; dans les deux localités plusieurs personnes sont tombées victimes des bombes. Dans la région de Rethel, le dirigeable français Alsace a été forcé d'atterrir. L'équipage a été fait prisonnier. Aujourd'hui, à S 1/2 heures du matin, des aviateurs français ont jeté des bombes sur la ville neutre de Luxembourg. Deux soldats luxembourgeois, un ouvrier et une demoiselle de magasin on1 été blessés. Théâtre de la guerre de l'Est Groupe d'armée du général feldmaréchal von Hindenbourg Au cours des combats de cavalerie livrés au sud de Kosjany, l'ennemi a été rejeté au delà de la Mjadsjolka. Pour le plus, rien d'important. La situation des Groupes d'armées des généraux feldmaré-chaux prince Léopold de Bavière et von Mackensen est inchangée. Groupe d'armée du général von Linsingen Après leur défaire près de Szernysz et l'échec de toutes leurs attaques contre le front nord de cette localité, les Russes ont évacué la rive occidentale d» Kormin, à l'exception de quelques petits postes établis à certains passages. Le nombre des prisonniers faits par les armées allemandes s'est é'evé à 2,400. Berlin, 4 octobre. — Le 2 octobre deux moniteurs anglais ont été endommagés devant La Pan. , par des jeté de bombes de nos aéroplanes. AUTRICHIENS Théâtre de la guerre russe Vienne, 3 octobre. — L'ennemi, épuisé par les nombreuses attaques inefjicaces qu'il avait prononcées la veille, a évacué hier la rive droite occidentale du Korminbach ; sinon, dans le nord-est, situation inchangée sans événements particuliers. Théâtre de la guerre italien Rier, avant la levée du jour, les Italiens se sont groupés en vue d'une grande attaque contre le secteur nord-ouest du haut plateau de Doberdo. Notre artillerie surprit les groupes assaillants avec son feu et les dispersa en grande partie. Ainsi se termina l'entreprise ennemie par la poussée d'un bataillon le long de la route Straussina-San Martino. Cette poussée et une attaque semblable, prononcée vers midi, ont été repoussées. Des tentatives de l'ennemi à avancer à l'est de Bedipuglia échouèrent également. Certains mouvements derrière le front ennemi et le trafic animé sur les chemins ae fer vénitiens ne nous ont pas échappé. Bien d'important ne s est passé sur les autres parties au i front sud-ouest. ITALIENS Rome, 2 octobre. — Le long de tout notre front de l'isonzo, depuis le Monte Ro-mbon jusqu au Karst, l'ennemi a prodigué hier un grand feu d'artillerie et d'infanterie et sur quelques points avec une telle exagération qu'on put observer comment quelques obus de batteries éloignées, de portée trop courte, tombèrent ùur les tranchées avancées autrichiennes. Entretemps, l'infanterie ne prononça aucune atteq e sur un pomt quelconque du front. Sur les pentes du Rombon, les croupes ennemies essayèrent de se rapprocher de nos lignes. Eli s furent toutefois refoulées par des obus bien dirigés. Un aéroplane ennemi a jeté hier quelques bombes sur les environs de la station du chemin de fer de Cer-vignanol blessant deux habitants. Deux autres aéroplanes ont tenté des incursions contre nos positions du Karst. Ils furent toutefois repoussés par le feu des postes de défense contre aéroplanes. FRANÇAIS Paris, 2 octobre. — (15 heures.) — En Artois, l'artillerie ennemie a très violemment, bombardé nos positions à l'est de Souchez. Nous avons cependant progresse de tranchee à tranchée sur les hauteurs de ta Folie En Champagne, l'ennemi a canonne au cours de la nuit nos nouvelles lignes a l'Epine de Veregrange et à l'est de la/ ferme Navarin. Nous avons conquis un élément important des positions de l'ennemi formant saillant, sut la ligne acte, au nord de Le Mesnil. En Lorraine des reconnaissances ennemies ont attaqué dmx de nos postes %nès de Muncel et de Horneville , elles ont été repoussées et poursuivies jusqu'au retour dans leurs lignes. Nuit calme sur le reste du front. Paris, 2 octobre. — (23 heures.) — Notre artillerie lourde a coopéré en Belgique au bomharde-ment par la flotte britannique des batteries ennemies de W estende. En Artois, l'ennemi a dirige ■sur tout notre front entre Neuvdle-Saint-Vaast eî • es bois au nord de Souchez, une violente canonnade à laquelle nous avons énery iquement riposté. Bombardement intense et réciproque au nord de tierry-au-Bac ,vers la ferme du Choléra et au sud de Sapigneul. Sur le front de Champagne, canonnade de part et d'autre, dans laquelle l'ennrmi a encore fait usage d'obus suffocants. Entre Meuse et Moselle et au nord de Flirey, quelques rajales de l'artillerie ennemi- sur nos tranchées que l'intervention de nos batteries a fait cesser. En Lorraine, une nouvelle et forte reconnaissance ennemie a été repoussée et dispersée au sud de la forêt de Parroy. Une escadrille de soixante-cinq avions a bombardé aujourd'hui la gare de Vouziers, le terrain d aviation, près de la ville et la gare de Challerange. Plus de trois cents obus ont été lancés sur les objectifs qui ont été atteints. ANGLAIS Londres,' 9 octobre. — Le général Frencli publie en date du 2 octobre : Nous avons prononcé dans la nuit d'hier une attaque et atteint notre but, notamment la prise de deux tranchées allemandes au sud-ouest de la fosse n° 8, que l'ennemi avait aeju enlevée le 26 juillet. Bien d'autre ne s'est passé sur notre front. Dernières Dépêches ULTJM UN USSE k LA BULGARIE Pétrograde, 4 octobre. — L'Ambassadeur russe à Sofia a été chargé de remettre sans aucun délai au Ministre président Radoslawow la note suivante: Les événements qui se déroulent actuellement en Bulgarie démontrent la résolution décisive du gouvernement du Roi Ferdinand de confier à l'Allemagne la destinée de son pays. La présence d'officiers allemands et autrichiens au Ministère de la guerre, dans les états-majors de l'armée, la concentration de troupes dans les parties de territoires voisines de la Serbie et l'appui financier considérable que le Cabinet de Sofia a accepté de nos ennemis, ne laissent aucun doute sur le but des préparatifs militaires actuels du gouvernement bulgare. Les Puissances de l'Entente qui se sont intéressées à la réalisation des aspirations du peuple bulgare, ont appe. lé à plusieurs reprises l'attention de Radoslawow sur ce point qu'elles considéreraient toute î)r_tiiir> hsieïila 1 1- Serbie comme si elle était dirigée contre elles. Les assurances abondamment don nées par le président du Cabinet bulgare, en réponse à ces avertissements ont été démenties par les faits. Le représentant de la Russie*qui, elle, est liée avec la Bulgarie par le souvenir impérissable de la délivrance de la Bulgarie du joug turc, ne peut approuver, par sa présence, les préparatifs à l'attaque fratricide contre un peuple slave et un allié. L'ambassadeur russe a donc reçu l'ordre de quitter la Bulgarie avec tout le personnel de l'ambassade et des consulats si la Bulgarie ne rompt pas ouvertement, endéans les 24 heures, les relations avec l'ennemi de la cause slave et de la Russie et si elle n'éloigne pas sans aucun retard les officiers appartenant aux armées des Etats qui sont en guerre avec les puissances de l'Entente. ' La Bulgarie et l'Entente Paris, 4 octobre. — D'aprcs le Temps Ijs déclarations des représentants de la Quadru-plice à Sofia, ont la teneur suivante : Si la mobilisation bulgar ■ donnait l'apparence de prendre une attitude offensive aux côtés de aos ennemis, nous sommes décidés d'assurer à nos amis des Ba'kans toute l'aide dont nous pouvons disposer, comme cela leur conviendra le mieux, et ainsi d'a'ccord avec les alliés et, notamment-, sans restriction et sans réserves quelconques. L'éclairage de Londres Londres, 4 octobre. — Hier soir, de nouvelles dispositions sont entrées en vigueur dan s l'éclairage de Londres, Les rues étaient animées comme u Habitude, mais les journaux font ressortir que les piétons sont menacés de sérieux dangers par les automobiles et ies omnibus. Le Daily Mail écrit : Les Londoniens doivent actuellement se rapporter mieux à leur ouïe qu'à leur vue afin d'évaluer la distance des voitures qui circulent. Londres présente une nouvelle image d'ombres obscurs. Il faisait obscur dans toutes les rues, les places et les jardins. Les automobiles devaient éteindre toutes .umières à des endroits déterminés. Dans tes eno-mins de fer tous les rideaux durent être baissés. Le Daily Mail est d'avis qu'on retrouve ausM difficilement son chemin que dans une nuit de brouillard en décembre. On ne reconnaît pas les bâtiments et on ne se reconnaît pas dans les rues les plus fréquentées. Le Times pense que les Zeppelins, no voyant plus d'endroits éclairés, ne pour ront plus se dir ger. En Angleterre Londres, 4 octobre. — Le Times publie : Le sous-secrétaire de l'Administration des munitions, Thomas, se trouve à Londres, afin de confér-. avec Lloyd George, Hender-,0-h §t les membre^ de la Commission des munitions. Les journaux annoncent qu'on est >arvenu à établir une communication de té-.éphonie -ans fil, sur une distance de 2,500 ailles anglais, entre Arlington (Virginia) et Mire Island (Californie). Les stations se rouvent actuellement sous l'administration lu Département de la Marine. Les intéressés lans la téléphonie sans fil déclarent qu'il sera possille, après la guerre, de converser de l'Amérique avec l'Europe. L'opinion à Pétrograde Il y a quelque temps la résidence de la Newa était considérée comme la ville la plus tranquille de l'Empire russe en temps de guerre. La plupart des théâtres et les cafés-concerts avaient une nombreuse clientèle et la capitale s'amusait. De temps à autre la société était atteinte d'une appréhension nerveuse qui ne provoquait aucune inquiétude, attendu qu'on se disait : Pétrograde est toujours hystérique. A peine toutefois l'ajournement de la Douma était-il connu, que l'opinion change, de façon très compréhensible, comme nous l'apprenons par les journaux russes. Nonobstant, le contraste entre le Parlement et le Gouvernement, tout le monde était persuadé que l'opinion du peuple serait écoutée et que toutes les questions urgentes auraient été peu à peu solutionnées. Depuis que le Palais du Taurus est vide, tous les cercles, sans exception, se posent journellement une série de questions anxieuses.Comment le renchérissement peut-il être combat,tu_, comment les transnnrts

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Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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