Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1916, 23 Septembre. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/0p0wp9tw91/
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ABONNEMENT POSTAL, ÉD. & Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : F*. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'accepter i qite des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les 1 Jakv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octos. On peut s'ntoniier toutefois pour les deux derniers mois ou même pour ie dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mors 1 Mors Fr. 3.00 - Mk.2.40 Fr.l .50- Mk.ï .20 ™&€1E:©@3€Î©0 PAR JOUR Le Bruxellois Rédacteur en Chef : do SAivJvt ■ mi i—BIII ■■■ibihii imiwi H — ■ ni! Joaraa! ftasiiilei Indépendant I Rédaction, Administration, Publicité, Vente : g BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS j ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. 5.00 Nécrologie 2.00 Annonces commerciales . 1.50 » financières . . . 0.50 PETITES ANNONCES La petite ligne OA0 La grande ligne 0.75 T8RÂGSE:SO.OO© PAR JOUR Les Sanatorîa et la Tuberculose Nous avons signalé rimportance des Sanatorîa allemands dans VExposition de la Prévoyance Soctalc, ouverte à Luna Park. Nous ajoutions qtie la Belgique a beaucoup à fa-ire pour rattraper dans ce domaine les pays voici ris. Tout le mmrre sait que la tuberculose reste la maladie lu plus meurtrière de toutes. La guerre actuelle avec ses privations accroît encore ravages surtout chez l'enfance et la jeunesse insuffisamment nourries. Le nombre <de s£-s victimes est énorme. Bon an mal an, elie moissonne ou Belgique de 15 à 20,000 personnes; clans toute l'Europe, un million environ.Faut-il s'étonner, en présence des ravages constants et exercés par ce 'mal affreux que,' dè9 son origine, la médecine se soit efforcée de trouver dans l'arc- mal thérapeutique des moyens pr&preB à l'enrayer? Or, avant notre époque, il faut bien avouer que les résultats obtenus n'étaient guère encourageants. La phtisie a longtemps passé pour une affection incurable et cette croyance était tellement vivace que de nos jours encore, malgré les progrès immenses faite dans cette voie, elle est loin d'être déracinée. La certitude de l'incura-bilité du mal est poussée jusqu'à la superstition. Il suffit qu'on nous montre une personne phtisique pour que nous disions : Elle est marquée pour la mort. » Et nous chuchotons autour d'elle, au lieu de parler, comme si notre étions près d'une tombe. Et, cependant, on guérit parfaitement de cette maladie cruelle. La science a marché à grands pas. Et médecine et chirurgie marchent visiblement vers une victoire complète sur cet ennemi. Les statistiques produites à l'Exposition de Luna Park le démontrent victorieusement . Depuis II. Erebmer qui, il y a 50 ans, a mis en lumière les bienfaits qu'on est en droit d'attendre d'une hygiène méthodique jointe à un traitement dlimatérfque et diététique ra-tonnel, le pronostic de la phtisie pulmonaire est devenu sensiblement moins sombre et le-s guérisons ne se comptent plus. Ii est certain que 6i les principes énoncés par le maître phtiséothérapeute allemand étaient encore plus connus qu'ils If .-ont iot ésiont appliqués sur une plus vaste échelle, .les r&ultats seraient bien plus probants. La méthode de Brehmer est très simple en elle-même, mais son application dans les divers cas exige de la part du praticien beaucoup de connaissances et de perspicacité, pour apprécier dans quelle mesure et de quelle façon le patient. doit s'y conformer pour son plue grand bien. C'est pour avoir constamment le malade 90u3 les yeux et pour pouvoir -suivre plus minutieusement les effets du traitement et en diriger de près les diverses phases, que le maître de Gobersdorf eut l'idée de construire un sanatorium. Il eut longtemps à lutter contre les objections plus ou moins absurdes de ses -contemporains, mais n'en est-il pas de même pour tous les innovateurs? La cause qu'il défendait, était bonne, aussy triompha-t-elie. Elle y mit quelque^ années, mais enfin elle triompha. A partir du moment où la théorie de Brehmer fut définitivement admise, on se mit à construire «es sanato-ria un peu partout, surtout en Allemagne, berceau de la méthode nouvelle. "Un journal médical, « La Clinique », a publié une liste des nombreux établissements «unitaires exi&tant en Europe.. Cette longue nomenclature est édifiante à plus d'un titre. Elle nous momfec ce que l'étranger a fait pour ses tuberculeux ; encore que ce ne soit pas considérable eu égard au nombre de ces malades (de 30 à 35 millions pour l'Europe, dit- notre confrère), cela dé- i note, en tout cas une louable intention et un oommc-ncemftnt d'exécution. -Il ïg-wt tirer hors de pair l'Allemagne qui, à elle seule en 18&8 comptait déjà dix sauatoria payants et sept établissements pour indigents (dont quelques-uns en proj'i). Elle en compte 200 aujourd'hui.L-'s cii-teee paya, la Fr-aaice surtout entrèrent dans le mouvement. Il se produit chez nog voisins du Sud un intense -courant d'idées vers l'hospitalisation d<« phtisiques dans des locaux jgweiaus, construits en des endroits sa-iubres. Le nombre de leurs sanatona pour les pauvres aaigmanta continuellement ; pour la classe aisée, on y éleva en 13.0S deux grands bâtiments,, las paeœieœ du genre. Chez nos voisins du Nord, on se croisa trop les bras comme en Belgique; mais Jeg Hollandais, de par la configuration de leur pays, seraient bien mal placé» pour obtenir de sérieux résultats obez leurs malades. Les B Igffe n'ont pas la même excuse; car notre payt -s" prête parfaitement à <10e instel-latrons c«'. t espcc i . Si l'aidât ode oensidcxable (à partir de 1000 mèt-rce) guérit, nu grand nombre de tubercu-leux, ce f»fct Hir n'est pas indispensable dans d'autres cas à la réussite. -Mous n'en voulons peur preu-ve q.iv les brillante résultats atteints à Falkomstein (à 400 mètres d'altitude), à GarbTsdoif (à 5G0 mètres), à Honnef (à 200 mètres) et «iHauins.- Les prhwipw'ies conditions exigées pour réaliser dûs cuv s sont, En effet : un air pur, au double point d'- vue des m crobes et de la poussière, un régime rationnel ot une hygiène irréprochable . Ces conditions, noue les trouvons réunifia chez nous, dans les Ardennes, dea qu'on s'é lève suffisamment au-dessus clés centres populeux et industriels. Il est donc inconcevable que l'on n'ait pas plus tôt tiré parti, au bénéfice des malades, de la situation clrmatérique que la nature nous a donnée et que nous ne possédons pas même une demi-douzaine de Sanaitooria. Ce n'est pas ici le lieu d'insister sur les profits que, de leur côté, les créateurs de sana-toria- belges retireraient de leur entreprise; on n'a qu'à jeter un cou^d'ceil sur la prospérité dcg établissements similaires étrangers pour s'en convaincre. Mais, même, en nous plaçant au point de vue exclusif de l'intérêt des malades, il est utile, urgent même, que nous signalions une fois de plus combien il est nécessaire que l'on s'occupe sans Têtard d'élever dans les Ardennes belges un ou plusieurs sanatorîa pour tuberculeux.Des pl?.ns de sanatorium ont été préparés depuis longtemps. Ils restent à l'état de beau rêve. -Sous ce rapport nous avons bien le sanatorium de Rogoumont, inauguré en I90sl et celui pour femmes fondé à Magnée, deux créations qui ioint bonneur aux automés provinciales de Liège qui eurent le mérite de cette initiative, mais c'est insuffisant. Aussitôt la guerre terminée (et fasse le oiel que ce soit bientôt!) nos pouvoirs publics devront s'atteler sans retard à la besogne urgente de trouver de l'argent coûte que coûte, et aa'imparge de quelle manière, pour fonder plusieurs ga-natoria, car les vies restées indemnes ou à peu près seront plus que jamais précieuses afin de hâter notre relèvement. Le capital Travail en effet est le SEUL qui sort foncièrement indispensable. Et notre main-d'œuvre manuelle ne se remplacerait par aucun autre élément. C'est le peuple laborieux qui a fait la prospérité de notre patrie dans le passe, c'est J'Ui encore qui nous refera un avenir prospère. Marc de Sdlm. LA GUERRE LE II LUS, SI septembre. — Midi : Aiieatrfi de la guerre a i Ouest. Armée du ïeWmureefcai général -pi'iiic-e îieriiier •Kuppmîirt tie Bavière : A 'Omtrcs&mes, au nord de la Somme, des combats à cmips de ffrerutdas eont-mucis se sont dérwles. Des attaques ■partielles ;•/«}©» ont (4é repoussées a Floimt ù'l'ouest de Lc&bwttfs et au nord de Comble*. Au sud-ouest de llav,-c'jvrt et à BouvhwvesTie-s, -nos trtnepes qui a-vaivn-t gagné du tvrnan en attaquairt, l'ont roperdu âpre s d C-v combats opiniâtres. Av sud de Ilanvmcrt, nom avons mamtenu les ■tranchées complices. Armée (Su Kroiîpriuz allemand : A droite de là Mense) après une ai'iwzté jilus intensive de l'artillerie, des attayues ennemies déclanch-ées dans le secteur Thnmnwnt-FLeury, ont &lé repsmssées, i aealue (Je ta yuerre a l'Est. Avinée du îeidraaréeiial général prince Léopoid de Baviere : A l'ouest de Lula garde russe de concert avec d'autres forts cirntin'jcnts de tro-upes a continué tes attaque^ contre ic$ troupss du général v. d. Mcirm'z. Le combat n'est pan encore termine à Koryhaim. L'our le restant, l'assaut souvent réitéré sur un front large de 1cm. a totalement échoué, de nouveau, avec les perles les plus scriiylantes pour l'cnneji. A:niée du général de cavalerie archiduc ■Charles ■: Le combat à Ici NarojowLa se poursuit à notre avantage. Dans les Carpathes, l'ennemi a également hier renouvcllé je<e violentes attaques. A part de quelques succès locaux-réalisé# dans la légion du défilé de Fatra et dans le secteu-r de Tatarca (au norcl-est de KarhLaba), il a été repoussé partout sous des pertes graves. A la Baba. lAidoua, il assaillit contera notre position à 7 «éprise*. Des chasseurs de dij-férCiitj Etats confédérés allemands,sousJe commandement du générai ma-jor MoC-Jj-.oe ont pris une pari éminenln à la défense victorieuse. La cime Smotrec tombée Je l'J au pouvoir de l'ennemi., a été reprise à l'assaut. Théâtre de ia yii&rre eu Transylvanie : LCis -hauti'-vr de frontière, des '2 cotés du défilé dru ï'al&um, ont été occupées par noms.. iiieà!i-e tie la ijuorre cîes Bufk»»«3. Année du ieidutaréchal tjéuéral von MapUensen Le combat dans la Dobrudscha est arrête. i'ï'on! de fciaeeJimue Au cours des attaques bulgares, couronnées de succès, déclanchécs dans la région de Flori-na, -les Français on subi des pertes considérables. l)e la cavalerie bulgare a attaqué et dispersé, à l'est de la ville, l'infanterie ennemie qui cidait. De nombreux prisonniers ont été faits et quelques mitrailleuses conquises. Au Kimaitaehakin cl au front de la Mogietw,plusieurs attaques -serbea ont été refoulées. AUrtrpse aérienne allemande sur des navires russes. BERLIN, 21 sept. (Officiel). — Hier, de bonne heure, deux batuaux-g rons à hydro-avions russes, accompagnés d'un croiseur et de plu-^eurs destroyers, ayant tenté d'envoyer des avions à l'attaque de la côte bulgare de V ai un, furent contre-attaqués avec sucoès par nos bombes. Les forces navales ennemies furent contraintes ù une retraite précipitée, poursuivies par nos hydro-avions. Ceux-ci attaquèrent yllérieurcr/icnt avec succès, à Gon-staniza, clés vapeurs-transports ennemis, et jetèrent également des lombes sur les lignes de chemin de fer de la Dobronulscha septentrionale. Tous nos appareils trevinrent indemnes, malgré la violence de la contre-canonnade.AUTÎtS-taWIENS VIE h NE, 82 septi'tnbre : ihetkre de ia guerre à l'Est. t'jroni tournais ; Au sud de l'etroseny, nous atom ajouté, à notre terrain, la px>ss -sswn des hauteurs du défilé Volkan. A N-ayymebcn ( Hc-rmannstadt) et aw fremt oriental de Transylvanie, rien que des oscar--m miche s. Aruiee du généra-f de cavalerie archiduc Charles. Dans les fonts efrjs (Jarpaihcs, continuation obstinée des attaques ennemies contre l'armée du général b&run Charles von À %rch bveh. A Bresza ainsi qu à l'est de la crçte du Fan-tyra, l'ennemi a un peu refoulé des satUh.es cle notre front. Sinon, tous ses assauts on-t échoué devant la bravoure des tUfenseurs. Farmi les troupes austro-hongroises combattant dans les (■arpatii.es, il convient de mentionner spécialement les brutes barattions de landsturm hongrois du colonel Fapp. A la N arajoitha ci le ment, tous le s efforts de l'ennemi ont été aains. A l'armée du colonel général von Terszycins-Jci, les forces alliées a u ctr-o-hongroises du général vim dtr iiariLitz.ont tenu bon une fois de p us a l'assaut de fortes masses russes. Comme t'uyjurs, la m-ethode ennemie, sans scrupules, consiste a exposer a vue boucherie les trempes d 'attaque qu'il y Mme en colonnes profondes. SinotK, 8 a cié rejeté c'0 partout en éprouvant les plus lourdes pert'" . ïhéàte de la y i.t re italien : Fas de combat important. i'heàire ue ia yntiire au Bud-Esl. Situation inchangée à l'armée austro-hon-groise.tuucs Ci)N-isTAN'JllNOFLE, SJ septembre. — Officiel du W : A-u -fraret ths i'&crenu a citronné hier ite n-tuvia-u «ov positions par l'artd'lene lourde, sans causer de dégâts d'aucune espèce .Au front de Ferse, les Eusses ont attaqué hier, veiuint de différend côtés, Dev'et Abati avec de finéles eem.t»tgcnts. En fême temps, la cavalerie russe pansait à l at4aque au nord de Item-edam. Toutes ces attaques furent repoussées. A -u frirai du Caticu ,e, VemrOmt a prononcé de vives attaques par surqrruse -dans le secteur d'Ognut qu'il a renouvelées deux fens, mais -qui fin-''nt rvpoussées avec des pertes pour lui. Fas d'événement d importance sur les autres frunte. SmGAfÇSïS SOFIA,, 20 septembre : Front macédonien : Les emiebats autour de Lcrin (Florino) se déroulent a notre avantage. Far de forces con-tre*attaitoes, mixquelles -notre cavalerie a participé, -nous avons rejeté i'emnemi et lui avons infligé des pe-rir». La pimne est couverte de cadavres de l'ennemi.3 ous avons fan fmeun-niers 1 officier et El .cavahers d'un régvment russe et capturé S mi'.ravieutes. De i.ves attaques de l'c,mn\n< contre la hauteur de- liai-matschalan avortèrent som de grandes pertes •pour lui. Dans ie val ae Moglanit^a, la sit-ua-ti-in 'est inchangée; la et ron-tuide de- part et d'autre et faibles nvmbats d'infanterie^A p&si et à l'ovikt du Waedur, •eanomtf&e. Au pied de la EelaS':t:a, rafoni. A~u front de la Strirnm, luible action de l'art-dlcne. iront reuinain : Sur le Danube, notre artillerie a canonné a-vec succès In gare de Tarn Severin. Le bataille sur lu ligne M and ni-Mofuk-A raébadseht-Eoharfscinx-Kohainii ï iLrlu a vontivn-é hier a-vec le plus g rai ,7 ar-hmmcmem des deux côtés. L'ennemi s -csl te-n-u dans sa jmvHan tris for-lifiée. Au l-'iora' çh la mer Noir,<cime. FRANÇAIS FAEIS, 20 sep. Qjfjjtcùd, 3 h., p. m. : Au .nord de la Somme l'ennemi a attaqué nos positions sur la croupe 76 depuis le chemin du Cléry jusqu'à la Somme. Brisée par nos Ws de barrage et les jeux de nos mitraille uses l'attaque n'a pu aborder nos lignes dans la partie nord. Au sud quelques fractions ennemies qui avaient pris pied dans-nos éléments avancés en ont été rejetées ausntlot par -une .coutre. attaque v-iijoureuse de nos troupes. Jm Tu'te d'artillerie se poursuit assez vice dans le sec-te'iir de llouoliavesues. A l'£st de2a butte de-Souain et dausles Fios-ges au nurd-vuest d'Altlcirok les tentatuvCs ennemies sur ■rus p&éitn postes ont échoué .Far-tout adle-uis nuit calme. FAEIS, S'y sept. — Officiel, 11 h., p. m. : Au nord de ia Somme l'emiemi a tenté aujourd'hui vit puissant effort pour nous déloger der, positions que nous avons récemment conquises. La bataille zi duré de neuf,heures du, matinjù la tombée de la •nuit. Sur un front de cinq kilomètres enr-ron, depuis la ferme de Priez jusqu'au sud de la ferme du I/o - I,abé, tes niasses ennemies se sont lancées à l'attaque à jMusicurs reprises, précédées chaque fois de vio'tentes prip'irations d'artilierie. .Nos troupes ont -résisté magnifiqvement à tous les assauts et ont repoussé Venue-mi par des feux croises de mitrailleuses et d'ariiTlerîe. Partout elles ont maintenu leurs positions et conservé intégralement le terrain conquis. La l-utte a cté particvlièremCnt acharnée avx abords de la la ferme Le Priez et dans la région de Boucha. vesncs. Devnt la ferme Le Priez, quatre vaques d'assaut ont été successivement .repous-sées. On a vu l'attaque ennemie se disloquer et refluer en -désordre derrière la crête, laissant le terrain couvert de morts. Dans le secteur de Bovchavcsncs l'ennemi qui après plusieurs é- ' c?ifles sanglants était parvenu à prendre pied dans la partie nord-est du village, en a été rejeté à la baiionnetie par une contre-attaque irrésistible de nos troupes. Cinquante -prisonniers dont plusieurs officiers sont restés entre nos nui lit s.D après les constatations faites sur tout le fronrt d'attaque et les dires des prisonniers, l ennemi a subi des pertes considérables. \Canrynnadt havdueUe sur le reste du front. RUSSES l'ETEOQUAD, 20 sept. —Sur le front occidental, rien de particulier n'est à annoncer. ROUMAIN frf- BUCAREST, ZQ sept. — Sur le front sep tentrio-nal et -nord-ovest,, de faibles rencontres. A l'ouest du Streiu,nos troupes se sont arrêtées dans leur retraite et se sont installées devant Fetrose-ny où elles se retranchent. (D'après le communiqué -autrichien, elles ont été battues depuis -dans cet endroit.) tEron-t méridional j Dans la Dobrudscha, de vifs com-bitts sur tout -le front. Les troupes russo-roumaines ont repoussé toutes les attaques de l'ennemi, en lui infligeant des pertes. Elles ont effectué plusieurs contre-attaques. Des avions îïamemis ont lancé des bombes sur Constant:?, sans occasionner de aégâts, ainsi que sur Viutrud, où un enfant a été blessé. ïT-AL&EMb HOME, 2Û sept. — La nuit passée et aujourd'hui, tentatives ennemies dans la région du Caserio Zebio ( haut plateau d'Asiagoj, au dé-jdé San Ciovanih (entrée de la vallée de Variai/, aux versants septentrionaux du col Bri-con (•vallée cte Travignoloj et « la crête du Vrsic (monte Neroj. L'ennemi avait réussi, e-n quelquPg endroits, ii pénétrer dans nos tranchées, -mais il en fut nettement rejeté par notre contre-attaque immédiate. Dans la vallée de la Brenta, nos petites expéditions d'attaque dans le bu' de vous a&sti-7-, , ^tftracria rive tj'.nccT,c éi'u torreiv Maso, aboutirent à la conquête de la hauteur (i'JJf, située au nord de Chi-si; l'emiemi y é-v'rouva des pertes sensibles et nous laissa une trevtarne de prisonniers, parmi lesquels trois officiers. Zê Au Eeirst, de part et d'autre, activité ■intense aux retranchements, bien qu'entravée pur la température défavorable■. Sur tout le f ront, ia canonncuïc active accoutumée ainsi que de jteiiH's attaques et contre-ah-aqu.cs uu cours desquelles nous fîmes une cinquanta,! e de prisonniers. Front de Salontquc : Aux versants méridionaux des monts Beladschitza, attaques de forts contingents bidyarcs appuyées par une vigoureuse canonnade, contre -nos petits postes avancés entre le haut Puroj et Matnit-zu. Le-s nôtres ayant -enraye l'assaut ennemi, se retirèrent en- . suite en bon ordre, sc-ittcuv-s jia-r la défense opim&i-re d'un détachement d'arrière-garde, sur la Uyne .-de cien-'n de fer Dorrem-Demrr lixsst'rr. AWGltAfS LÛNDME.S, 21 sept. — Sit-ua!<on générale inchangée. Nous avons lepovssé plusieurs con-ire-aiiafiv.es au sud de l'Ancre, et nettoyé 18.00 mètics de tranchées ennemies au sud d'Arras, tout en infligeant des pertes ù l'adversaire. Ce dernier a fait exploser une mine à Souche.i, et nous avons occupé le bord de l'entonnoir le puis rapjrroché de nous. Dernières Dépêchés Le (jcaml diseaurS tin chancoder nifomand. Berlin, .22 .sept. — L e«Beiiiner Tageblatt» annoaice que le Chancelier de l'Empire prononcera .son grand dissouïs déjà dans- la- première séance du iteicktlag, qui aura lieu le 23 septembre. On n'est, pas encore fixé si le o&orabaire d'Et-a,t de l'Intérieur donnera s"s expliflaîiicis, reiafarvis» à la situation économique, le même jour oa seulement à la séance suivante du iteichstag. Troublés à Gporto. Lugano, 22 sept. — Le «Corriere délia Sera» annonce avoir reçu un télégramme de Paris d'après lequel il appert que de graves troubles auraient-éclaté à Oporto. Des (roubles en JFkilaiièa. Stockholm, 22 sept. — Le journal «Nocskcm-flamman» annonce de Hapaaranda que dans 1* ville finlandaise Kcmi de geaves troubles auraient éclaté. Des bombes ont été lancées. Les . étrangers sont soumis à une enquête approfondie.L'imbs'ûfjiîo en Grèce. Berne, '23 sept. — Le correspondant du «Se. coloM à Salonique veut savoir de source digne de foi émanant d'Athènes, qu'il y existe un complot dirigé contré 'Yeirtzeloe. M. Dimitra-kopulos aurait même eu dams son programme l'arrestation de Tenizelos. Le château de Ta-tox serait entouré de cavalerie, d'artillerie et d'infanterie pour la protection du Roi. Ces nouvelles s.raîbnt cependant «ans confirma, t'.on. Il est toutefois certain qu'à Athènes^ ainsi qu'à Salonique, la population ne pour-rait être plus calme et plus indifférente vis-à via de ces événements. M. Venizelos gérait attendu à Salonique. La bataille dans la Dobroudscba. Reni, 21 sept. — La bataille de la Dobrudscha s'est terminée seion les prévisions. Après 75 heures de combat, les Ilusso-Boumains durent, sous une pression écrasante, reculer vers des positions ]jréala.blement préparées, ^eul moyen d'éviter un encerclement complet. Au début, les Roumains eurent de bonnes eontee-attaques. Ce n'est que plus tard qu'on constata que le recul initial cle l'adversaire au centre constituait un piège. Les ailes de l'armée ennemie avancèrent rapidement dans le bvf d'entourer les positions russo-roumaines( en sorte que la situation ne fut sauvée que par une retraite accélérée. Il va de soi qu'une quantité de troupes et cle matériel y furent perdues, surtout du fait que l'ennemi a.vait très bien préparé sa tactique et avait fait rapidement intervenir sa cavalerie. La retraite sur le rempart de 'ira j an n'en constitue p^s moins un coup de maître. De nouveaux combats d'une grande violence sont déjà en ooura d'exécution et l'ennemi fait tous ses efforts dans le but dlonfoncer nos nouvelles porotiosu-. Le îto;i\ei emprunt russe. Petrograd, 21 sept. — Le nouvel emprunt de guerre, se montant à 300 millions de livres sterling, doit être émis à fin octobre, au cours de 95 et à l'intérêt de 5 p.c. Propagande de i'Eiiienie en Grèce en faveur de Venizelos. Draina, 7 sept, (retardé). — La censure anglo-française de Saloaiique vient de remplacer son estampille ordinaire par le oaoli&t .suivant qu'on y applique sur les timbres-poste ; « Votez pour Venizelos, si vous voulez voir votre pays grand et glorienx. » La situation en iiuuifianie. Bucarest, 20 sept. — Une terreur ind-'suiàjp ti.ble a frappé la population après la chute âi ïutrakan ; tout Bucarest semblait enfiévré, on serrait les poings, on se livrait à des manifestations tumultueuse® à la GaAt;a Vn'a On battait ies crienrs de journaux et on «dô> ch iqn et ait ces derniers trvec une rage inouïe. Perles anglaises. Londres, 20 sept. — Les listes des 19 et 20 septembre citent respectivement 214 officiers (64 tombés) et 3051 soldats, 95 officie» (25 tombés) et 32S0 soldats. . t.''\nnl<'lww et îc_« -œniill'iis-CbrAstiani-a, 20 sept. — Le bateau pécheur 't' n-un n j, i- . - -, semaine passée, a été retenu paa: un navire de guerre anglais qui a placé à bord un équ:-page de prise., dans le but de conduire le bateau à Kirkwallj une tempête l'a 'forcé à se réfugier à Aalesand, où les autorités n ,-rvé-giemneg ont retenu l'équipage de prise anglais. Copenhague, 21 sept. — On mande de Chrs-tâania au «Katio»aJtide»dej> que l'AnglSiowc a recommencé à interdire l'entrée de grain et de farine en Norvège. L'information en est. par-sienne ici &n Bourse. On suppose que la. mesure est priée afin de laiasea le champ libre aux espion^ anglais en Norvège. Prs9®nî»iers tie guerre dans 'l'armée belge. Nous lisons dans « La Gazette de Francfort » : On sait que l'administration de l'armée française a fait interner dans les camps des prisonniers de guerre, des sujets belges, même ceux qui étaient incorporés dans P armée beige-, quand ils lui parraiesaient suspects par l'eur origine allemande ou par leurs relations de famille avec des personnes séjournant en Allemagne. Si ce procédé attire déjà dcs critiques, s; on pouvait encore ici invoquer, comme :jnsfe;fkww tion, les « nécessités militaires », tout apparence de droit- disparaît, quand — comme o '■ i a été prouvé par le contrôle posta! allemand inobjectivcnifiit dans plusieurs cas — beaucoup de Belges-aVemaihL sont de nouveaux extraits des camps de prisonniers et quand ou les incorpore d'office dans l'armée beL/C cl quand on les envoie au front. Si on avait déjà stigmatisé et traité, nc-n équivoquement et dans la forme la plus sévère, en ennem s cv hommes, par leur internement dans les campa dos prisonniers de guerre, ce n'est pas non salement une inconséqu "iicc, mais un désaveu des principes élémentaires du droit d"s gens quand on forcé maintenant ces ennenrs à combattre' dans leur propre force armée. La confusion à Bucarest. Berlin, 21 septembre.. — On annonce de Pé-trograd à des jour naux de Berlin : La persécution des socialistes continue dans toute ia Roumanie. On a affiché en plusieurs endroits de la ville, pondant la nuit, des billets rou ges, -sommant le prolétariat à résister à l'ap pel «sas l"s drape,ams. On dit dans «es affiches -que le gonveïïteïnent criminel se compose de politciens corrompus et devenus insensés, tenus en laisse par le gouvernement du ïsa-r. La guerre n'est utile qu'aux intérêts de la classe des boyareb. avides d'argent et de pou- • voir. L'évacuation de Bucarest suit son cours. Il y a eu de nombreux pillages dans la capitale auxquelles participaient également des soldats. lîHpnéHides françaises. Genève, 21 septembre. — Les nouvelles do St-Pêfccrsbourg, dans la presse p-arisàenne, au sujet de la bataille devant le rempart de Tra-jan, se bornent à constater que le général russe C'ajucitrwsky, a repris le commandement. Let commissions de l'armée de la Chambre et du Sénat ont renouvelé au gouvernCjnent leur! demandes d'explie-a,lions au sujet de la sécurité de Constanza et des passages du Danube, Des nouvelles arrivées par la voie de Stockholm, font supposer que 1-e front rasso-rou main manque de liaison. 5me Aimée - M. 715 - Ed J| CENTIMES Vendredi 22 et Samedi 23 Septembre 1916

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Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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