Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1915, 14 Septembre. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 25 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/fj29884862/
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2è Année. N° 34.7 TIRAGE 75 nnn CINQ CENTS M ES Edon B MARDI (4 SEPTEMBRE 1915 Bfe/frtftiV-'KaaâSit- -"S'tT: . , _"TAvï5B«EST^£2ÏI5ïS^Qi.-rl'-'5î9L!K.i.v:yj6Sa Le Bruxellois ABONNEMENTS: 1 3 6 12 Mois Bruxelles et Faubourgs 2 fr. 4 fr. 7 fr. I2fr. Province et Etranger 3.50 8.50 16.00 30.00 «Xo"o.:r*:o.^,X Ç3>ixo"fci et 2.013. !Z33.c3.é^30i3Lc3.siia."t r.i-, ^?da' '°n' ^drn,n'Gtrction> Publicité: Eu-ea ix de vente isiuu* Bruxeflfe et Banlieue; BRUXELLES : 45. RUE HENRI MAUS 15, RUE DES TEINTURIERS REDACTEUR EN CH~F : MARC DE SALM DIRECTEUR DE VENTE: A. GlLLIARD -cJLn'Lss^i^ -- _ -,—__ 1 Faits-Divers et Echos ... la ligne fr. 2.00 A H' R! fl S" 1 Tf» ) Nécrologie, Annonces commerciales » » 1.00 fiîïuOluEo ) Annonces financières » ». 0.50 l Petites annonces ... la petite ligne » 0.20 • » ... la grande ligne » 0.40 Au Jour le Jour Senoussies et Aissaouas Ou sait le rôle jo é à l'heure actuelle p: les Senoussis, cette puissante secte nrjgulm; no qui étend se? ramificat ons sur tout nord de l'Afrique, au Soudan, au Sahara, e Nubie, eu Ethiopie, et tend à raviver jsa: tout le fanatisme religieux de l'Islamismi C'est grâce à leur intervention que ]es It; liens n'ont plue gardé que quelques villes (1 la côte tripolitainç. )^a guerre saint * a éi prêchée par le Cheik des Senoussis et nui r peut prédire ce qui en sortira pour l'aveni politique du monde maliométan. LesSenou-sis, depuis El Maïnin (l'Homme Bleu) sua tout, visent à reconstituer l'Empire du kha lifat arabe, avei cette fois, l'appui des J e j nés Turcs osmanlis. Ils essaiment même e Perse, dans l'Afghanistan et dans l'Hindou; tan. La ferveu- religieuse de leurs adepte est extrême. Une de leurs sectes affiliées fort répandue dans toute l'Algérie, la Tuni sie et au Maroc, est celle des A'issaouas (*) Nous eûmes, it y u une vingtaine d'années l'occasion d'interviewer à Liège et à Ver viers, un ex-légionnaire lyonnais qui ceura-i alors les foires, sous le nom de VAïssamiu Soliman et stupéfiait positivement les niéde cins qui assistaient à ses exercices sanglants Cet ancien légionnaire nous raconta que, idé st rieur français, il avait vécu quinze an dans »n tribu d'Aïssaouas marocains, don un clieiic influent l'avait même adopté. Ces là qu'il avait subi l'initiation aux pratique cruelles qu'il renouvelait chaque soir pou: vivre. Les vrais Aïssaouas, nous disait-il sont bien autrement fort-, que moi en c-genre. Effet de l'atavisme, de 'la foi reli gieu.se et de la race sans doute. \ oici un récit de scènes vécues qui ei donnera la preuve. Il nous est fourni pa: une personnalité qui v a naguère assisté. I ' 31. D. S. C'est à Con- tamne. Dans une petite mosquë' âu quartier àfabi toute b'anebe de" lumière, nou eblnm 's d:,us l'attente <lu spectacle promis. Be*aii nous, assis eu cercle., lia groupe d'indigènes chan te, en s'ae ompagnant de derboukas, un; mélopé bizarre quand soudain, dans un ondulement d burnous, s'cchappe, alentour, le mêmes chant plein tif et monotone. Tels dans nos égl!se.s, les ticiôic accompagnant les p-aumes. Soïis une, sorte de dais, un vieillard à la jkbysic nom.e rusée et à !a longue barbe blanche vi 11 bientôt prendre p'.ace. Notre ebaout-h nous sout fie : « Marabout ». A ce mo u >111 la mélopéo c<fese. Mais sur uu.s:gn du nouveau venu elle 1 éprend avec, cette fois, plu d'intensité. D'entre les adoptes se détachent aler une.dizaine d'individus qui, sur un d.s c-ôtés de 1 mosquée, demi-nus, les bi as au long du corps, s'a.li girent et, dans au redoublement de musique, com mencent à s agiter. C'est, d'abord; un machina balancement de tout le busto en avant, execut avec un ensemble remarquable et un accompagne ment de son> rauqu s, gutturaux, s'échappant l'unisson de toutes ces poitrines, qui, bientôt, ha îèfcent, ruissellent et se contorsionnent abominable ment. Mais qu'il donc celui-ci ?... Cet autre?... X'est-c pas eleu;. démons que l'enter vient de vomir là J'écu.oo aux lèvres, les yeux hagards injecté* d sang, affreux! L'un s'écrase, brusquent nt, coinm une masse, pendant que l'autre, qui, en folie, s'e lant^ par six bras pu s ants est appréhendé, mai trisé, jusqu'à es que sa fureur tombée il reprenn sa place dans ie rang. Cependant que, sans con naissance, li rs du lieij sacré, pantelant, son ca . malade c,-t emporté. La mus que et 1 s ehanis.de nouveau sariêit-n! Seuls, les fanatique-, quelques instants encore, con t'.nuent leurs contorsions, qui, bientôt, diminue» d'intensité et cess nt enfin dans un dernier rau quement étrang é. Une minute!... et, en furie, toute cette orgie d musique, <10 chant, el horribles déhanchements, d râles, de fanatismes exaspéré rceomnn nce. Cett fois, avec la régularité d'un màrtcau-pi'.on, le oxailés, tous cnscmbl", se so.i èvent de terre, et lourtlement, se laissent retomber. Et, c'est d'un t'cHo'homogénéité, d'une telie préc'sion, que, veille de prof-ii, une ligne d'épaules s'aperçOit. Mais, vo.ci qu'an petit être difforme se sépar de ses compagnons, et, courant, vient se placer de vant le chef. Là encore il exécute que'ques contoi sions, puis reste immobile, impassible, pendan que, sur un c'gne, l'opérateur, dextrcmeWr, d'un longue aiguille, lui transperce les joues. Quelque gouttelette» de sang, seules, perlent à l'orifice d chaquo plaie. CVst à présent au tour d'un second fanatique puis d'ttïk troîsiîjme, enfin d'un quatrième, qu: tous, du r.ithiîe air indiffér nt, détaché, se iai'sen transporter le mente n, ,cs joues ou les bras, d'un ou plusieurs aigu Mes. Et toiijou: , sans trêve, continue la monoton mélopée, pendant que, ans trêve aussi, tes démon là-bas continuent leur exaspérante danse, leur raleflients ince sant-s! (*) Odnfrérie musulmane fondée au XVIe s cci par lo Mnra' ont Sidi-.Vïssa. -Ses ad ptes, qui s rencontrent surtout daus l'Afrique du Nord, on' paraît-il, le pl'iv . ège d'être insensibles aux soul frances et privations do toutes sortes. (Note d l'auteur.) ir A pareil spectacle le cœur se soulève et, dev. 1 - tant d'horreur, dans cette atmosphère saturée [e émanations du lainage humide, des corps rui; n litftts, des haleines précipitées, un vif instinct , répulsion s'empare de vous. ^ . Après les aiguilles, le feu! Voici qu'en effet, s tant du brasier, toute rouge, une barre de fer l" ( apportée, jetée là. Nouveau Mucius Scœvota, e;des fanatiques, jeune garçon d'une vingtaine d'; é | nées, aussitôt s'en saisit, et, effroyablement cah e semblant savourer .la souffrance, lui fait parc ou r son avant-bras gauche d'un mouvement lent, c< tinu... Sous cette morsure, la chair grésille, t âcrc odeur emplit la salle, nous saisit à la gor{ C'en est trop ! Nous n'en pouvons supporter < vantage et nous nous précipitons vers la baie < verte sur le monde, hors cet enfer, sous les cio éteilés, à l'air libre, qu'avec ivresse nous respire: - nous buvons. S Et, pendant qu'encore sb mourant dans Jç lo , tain, l'éternelle taélopéo nous poursuit, nous a'.lc . dans la nuit claire d'un beau soir algérien, enf des maisoos blanches, mystérieuses, qu'argents pâle lune déversant de là-haut, sur toutes chos. ' ! sou inondante clarté. — C. S. LISEZ EN 3e PAGE NOS jre/nseig/neaientî pour îes personnes , sans nouvelles de leurs parent La Guerre Communiqués Officiel 1 , ALLEMANDS Théâtre de la guerre de l'Ouest fipi'JÙïi HLptztlllxl: - X_7 'C iiichaiigeè. Un aéroplane ennemi a été de ' ccfiilu à Cambrai, un second au-dessus d l bois de Montfaucon(au nord-est de Verdun . Les occupants du premier sont prisonnier 3 ceux du second sorn tués. Pendant la nu 3 dcmicre, une attaque aérienne a été exéci - tée contre les fortifications de Southend. 3 Théâtre de la guerre à l'Est • Groupe d'armée du général feldmaréclia. t von Hindenburg : Sur la rive gauche de la Dwina, eut, Friedrichstadt et Jakobstadt, l'ennemi a é " chassé de plusieurs positions. Plus au su ^ ,u a également reculé. Les têtes d'armé> l' allemandes ont atteint la route Eckengrafc (à 30 kilom. au sud-ouest de JaJcobstacl - Raliischha. Entre la route de Kupischhi-D, 1 nabourg et à la Wilija, en aval de Dwii e le mouvement progressif est mené grar ' train. T.a ligne de chemin de fer Wilna-D, 1 nabourg-Pétersbourg, est atteinte sur pl, sieurs points. A la courbe du Niémen, à Ve de Grodno, Idf poursuite a continué. A Zclwianha inférieure, plusieurs yigoureus attaques de l'ennemi ont été repoussées.No1 p avons fait hier plus de 3,300 prisonniers pris 1 canon et 2 mitrailleuses. Groupe d'armée du général feldmaréclia prince Léopolil de Bavière 2 L'ennemi est en retraite et est poursui de près; •■plus de 1,000 Russes ont été fax prisonniers. Groupe d'armée du général feldmaréclia von Maclïensen t La résistance de l'ennemi est brisée s\ - tout le front. La poursuite dans la directii de Pinsk suit son cours. Théâtre de la guerre du Sud-Est L Les troupes allemandes ont repoussé hic - plusieurs attaques ennemies avec des pert sanglantes pour l'adversavre, à l'ouest au sud-ouest de Tarnopol et y ont fait pl sieurs centaines de prisonniers. Pendant nuit une position favorable, située à que L gucs kilomètres à l'ouest de celles occupé jusqu'ici a été occupée par l'ennemi sa qu'il en fut empêché. AUTRICHIENS Théâtre de la guerre russe p T'iCTne, lu septembn , h v). — Nos forces co battant en Volhynie ont franchi hier, à Dcrazi j le Goryn et l'ilcicf, à Vubno. Les attaques ru. ; > à Tm.iopol ont augmenté en violence. An noi t 'ouest de la ville, l'ennemi parvint à pénétrer da G nos tranchées et à prendre le village de Dalzc lta. Mais Us bataillons allemands et honveds, 1 p courant des secteurs voisins, prirent l'ennemi da '■ tes deux flancs, j éprirent le~_ village de Dolzan ' et refoulèrent da nouveau les adversaires da leurs positions de tête de pont. Les pertes adv< ses sont grandes. Les poussées ennepiies au si e on.vi de Tarnopol ont également été repoussées. e Sur no: fronts sur la rive orientale de la Stnji , nu Sereh inférieur et à la frontière bessarabiqi - la journée a été calmc. Les troupes impériales e royales en Lithuanie ont arraché à l'ennèmi le t lune fortement retranche situé pi es de Kosoivo. 1 Théâtre de la guerre italien comme on s'y attendait, il y a eu hier au /."c du territoire de la côte et notamment dans le s teur nord, une série de (grands combats qui se t minèrent tous par un insuccès complet pour |t Italiens. Dans le bassin de Flitsch, l'attaque p noncée par l'infanterie ennemie ne fit de nouvt aucun progrès. Vis-à-vis de Jablonica, noire ] e obligea l'ennemi à se retirer en fuyant. Des tem tives d'attaques de détachements italiens qui sont prononce es au sud de Javosclz ont égaletnc été repoussées. Dans le territoire de IFÎ'Si'c, le combat a été pl violent que jamais pendant toute la journée. Ici loi ,.ehr de Si-Folt a repoussé vne attaque cm, ^ mie avec un courage indomptable. Toutes nos l sitiçns sont encore restées en nos mains. Le tt a ra£ de combat était couvert d'Italiens tués. ] , partie méridionale de la tête de pont de To'.mc _ a été de nouveau prise sous un violent feu da tillcrie- Comme il a clé constate maintenant, ta ; division d'infanterie, un groupe d'alpins et de 1 bataillons de bersaglieri ont participe à l'attaqi cxêcu-tcc ici le 9 septembre par l'adversaire. Le r aiment d'infanterie n" 15 seul a p rdu dans < combat 1,000 tués. Dans le secteur de Dobeid l plusieurs poussées de l'ennemi à la partie saillan; ^ du haut plateau ont été repoussées comme toi jours. Au front du Tyrol, les Italiens ont attaqué hù après-midi et aujourd'hui, sans succès, dans la r gion > l'ouest du, Monte P ano, avec des groupt fort d'un bataillon, nos positions clans la vallée o Popana et dans le territoire de Cristallo. ITALIENS Rome, 11 sept. — O11 signale de petits suc ccs da nos détachements de reconnuissanc de la région de Re ch Castello, clans la val lée de Carmonica et à 1 irano Oupe-rio, dan la, vallée de Ledro. De forts détachements en nemis qui s'étaient approchés dans la nui clcs abris de fil de fer de nos positions a Monte Maronna, sur le haut plateau d'Ar sic, o, dans le but visible de les détruire, fu rent découverts et dispersés par notre feu D'autres forces ennemies, qui tentèrent d mcitré le feu (u^/is a fcn_ t v£utx c^moie au .«•.'-.te irnno (vaiicc de LVenz) pour nous mettre en difficultés, ont été ie poussées. Il y a encore eu des rencontres fa vorables pour nous dans le défilé SenfineH (haute vallée de Sexten) et dans la vallée ch Bisdende (PianaJ. Dans le secteur de T~>! mein, un de nos détachements parvint, pa une attaque vigoureuse et rapide, de s'empa rcr d'une .partie des tranchées ennemies mais comme il fut toutefois violemment bow bardé par l'artillerie et inondé de bombes < gaz asphyxiants et à liquides enflammé•>', 1 se retira sur no> tranchées voisines. FRANÇAIS Paris, 11 septembre. — (15 heures). — Canon nade ininterrompue au cours > , la nuit surlefrou d'.-lrlois, dans les secteurs de Neuville et de Uc clincourt, ainsi qu'au sud d'Arras. Entre la Summ et l'Oise, lutte de mines toujours active aux en virons de Paye. Notre artillerie a bombardé le tranchées et travaux ennemis. En Argonne, on n signale que des combats à coups de bombes et d pétardst ainsi à„ Saint-IIutert et aux Courte: Chaussées. Lutte d'artillerie particulièrement vie lente à Vest des Pparges, ainsi que sur le front d Lorraine, au nord d'Arracourt, en forêt de Parro et au sud de Leintrey. Pans, Il septembre. — (83 heures.) —Activa toujours grande de l'artillerie sur le front «.t'Ai bois et au sud de la Somme aux environs de lloyt sur le canal de l'Aisne. Sur la Manie, l'ennemi tenté à deux reprises un coup de main contre 11 de nos postes avancés, près de Sapigneul ; il complètement échpué. Lutte de bombes et de gn nad.es en Argonne. Canonnade réciproque au Ho de Mortmars et en Lorraine, sur le front de l Loutre et de la Vesouze. , Paris, 12 septembre 0(15 heuresJ. — Lutte il ' cessante a coups de bombes et de grenades au n or d'Arrêts, dans le secteur de Neuville, accompagna de canonnade réciproque. Bombardement plus vit lent au sud de la Scarpe, dans la région de ltoy et au nord de l'Aisne, entre Paissy et Craonell Vne nouvelle tentative ennemie contre notre posi ' avancé de Saprigncul a été, comme les précédez tes, repoussée. Au sud de Leintrey, action efficdi de ftot. e artillerie sur les positions, les travaux 1 ' les rassemblements ennemis. Une tentative d'à . taque ennemie a été arrêtée par les tirs de barri . ge et les Jeux de notre infanterie. Il n'y a rien . signaler sur le rate du front. Des avions ennemis ont lancé quelques bomb< hier sur Compiègne. Nos avions ont bombardé e ficacement avec de gros obus les hangars d'avioi ennemis de la Brayelle. I'çiris, 12 septembre (23 heures). — En Artoi mêmes luttes d'artillerie que précédemment, pa ' ticulièri ment violentes dans le secteui' de Nei ville. Quelques combats de patrouilles dans la r g ion de I'oye, devant Andechy. Au nord de L'Ai ne, l'ennemi a dirige sur nos positions, entre plateau de Paissy et de Goclat, un borribardemei intense et prolongé par obus de tous calibres. N tre artillerie a répondu par des tirs efficaces si , les tranchées et lei batteries ennemies. Cunonncu réciproque en Champagne, aux environs d'Aub rive, et de Saint-llilaire, entre Meuse et Mosell dans le bois de Mort-mare, sur le front de Lorra ne, aux environs de Romcny cl de Xoussée, ain que dans la région du Ban-de-Sapt. ' ANGLAIS Londres, 10 septembre. — I.c quartier génér anglais publie : Pas de changement essentiel dans la situ nt depuis le 30 août. L'activité des travaux d. -c- continue réciproquement sans résultat apprécL -r- Notre artillerie et l'artillerie ennemie se sont ; les trccs très actives à l'est d'Yprcs. Un aéroplan 'o- lemand a été abattu le, 1er septembre pai le au d'infanterie et de mitrailleuses ; il tomba den eu les lignes ennemies au sud-Cot de Hooglie. Un a- xième aéroplane allemand a été descendu le 5 se ternir c par un de nos aéroplanes et tomba é; nt ment derrière les lignes allemandes, vis-à-vis c partie sud de notre front. us RUSSES 'u ï'étrograde, 10 septembre. — .4 gauche d ' ~ Dwina, au sud-ouest de ltiga, nos tro.ip s prog sent en livrant des combats dans la région c les stations de chemin de fer de Gross Eckai 'a Neugut à la Missa. A l'ouest- de Jacobstadt, les c 11b'ts contin r~ avec la même violence. Dans la direction de Dw, 7e des combats de patrouilles au nord d'Abcli. J Sur la route qui vient de H ilkomir, l'enncn te prononcé depuis la matinée du 0, une offensive c~ deux côtcs de La roule, prés de Kueikle (au ne 'e est de Willcumir, à l'est de la Su- nt a, s, lue t Witinta, un af/iuent de la SivinTa). Nos détai ' ment s de mitrailleuses à moteur, ont efficaeem aidé dunr le refoulement de l'ennemi. La lutte 1 tin entre la Swenta et la IVilia, l'inffnter'u la cavalerie ennemies prononcèrent des attaqua ■' cules contre nos troupes près de Sj.rxcinty. Pas 0 changement sur tes autres routes vers IVilna. A l'est de Grodno, l'ennemi a prononce <le% la matinée du 10, une serie d'attaques contre troupes dans la direction de Sladel, a.îîii qu à _ Zelwianka. Il était appuyé vigoureusement ; e l'artillerie. Les attaques furent airc:>.es par ne feu. I7c."s 4 heures de l apres-n.idi, l'offensive l'ennemi, le long de la route vers Si; d l, appu d un feu très nourri, a été arrêtée par le feu nos batteries. Vers 7 heures du soir, les Allema: t renforcerait considérablement leur feu et te 11 1 rent de briser nuire front. Celte tentativ fut é - lem. .t déjouée parle ftu concentré de noire ar - lerie cl de nos mitrailleuses. Une attaque allemande près du vidage de Pies _ au sud des ponts au-dessus du Niémen, a 1 lem 1 . cti a t "m, p rop>-e tiiitiâl. ' derrière 6 Allemands. Ils en tuèrent di-ux et fin - 3 prisonniers L'un d'eux prit ta fuite. Sur le restant, du front jusqu'au Pripet, l'i 1 menti n'attaqua que piès de ltozany et contin ici son oflensive le long da la rive gauche de ta ■ . rict. < es attaques furent enrayées à liozany d bord liai notre feu à courte distunce et ensuite 1 des contrc-ottaques à La baïonnette. Dans la région de Kremence, l'ennemi bombai nos troupes avec des bombes qui dégagent des c [ asphyxiant; et il a commence des combats dans 1 région du Goryn supérieur. I Après -que nos troupes eussent rcpjussé le 0 t série d'attaques de l'ennemi, elles exécutèrent 1 contre attaques en aval de Tremboicla. Les .4u( _ chiens furent forcés à se retirer. ^ — . ■ ■ ■■ —— . Dernières Dépêches 5 SUR MER ' Pétrograde, 13 septembre. — Le vape Zerbino, transportant des réfugiés et de no breuses parties de machines agricoles et ! e dustrielies de Itiga à Iteval, a heurté u 1, mine et a sombré. 200 personnes aurait péri. c Lyon, 13 sept. — On annonce de Lisbc •- ne à la Dépêché de Lyon : Deux vapei marchands allemands qui s'étaient réfug a au commencement de la guerre dans le p' " d'Oporto, sont arrivés à Lisbonne, escor '* par deux navires de guerre portugais. S GUEP.RE SOUS-MARINE a Paris, jl3 sept. — Lu perte de navi: français par les sous-marin.; allemands à •- côte française a produit uni- grande const d nation à Marseille. e Alger, 13 sept. — Le vapeur marcha Ville de Mostaganem, de la Compagnie j nérale Transatlantique, qui fait le serv entre Cette de Mostaganem, a été bombai € o 1 j. et coulé le septembre par un sous-marin e lemand au nord-ouest de Mostaganem. suppose que c'est le même sous-marin qu (- coulé l'Aude deux heures plus tôt. Deux <- nots de sauvetage du vapeur Ville de Mos « ganem ont été pris bord par un vapeur ; glais. Ils rencontrèrent, à Alger des homn 4 d'équipage dont trois sont légèrement bles ~ par des éclats de gîenade. Les pertes de la navigation anglaise s, L'Eciuse, 13 &eptembré. — Reuter put r- ce qui suit au sujet de l'efficacité de 1- guerre des sous-marins : Pendant les ^ mois finissant le 31 juillet, il a été const " que la valeur totale des chargements de peurs anglais perdus ,s'est é.evé à 7,240,( 1 livres sterling, la valeur totale des march dises chargées à £ 1,502 millions. La pe rc est donc de 1/2 p.c. de la valeur totale. P dant la même époque, la valeur des navi -, perdus atteint 4 p.c. des navires en exploi i- tion. si La guerre austro-italienne Tienne, 13 septembre. — On annonce quartier de la presse de guerre. Les Itali il combattant dans la région du Kreuzberg envoyé dans la matinée du 9 septembre, a tion parlement., ire au Seikopf, demandant l'ai s'^'c ti;-'isatïon d enterrer leurs morts.Le eommai dant autrichien a accédé à cette dernand e al- avec restriction que 1 'ensevelissemer feu de mor'-s ne pouvait se faire que dàns 1 ière sphère la plus rapprochée de la position eu deu- nemie, c'est-à-dire jusqu'à mille pas de sep positions autrichiennes. Les pourparlers n'a taie- boutirent pas, les officiers italiens ne pos 'c La sédant pas les pouvoirs pour conclure ui pareil accord. Une nouvelle note américaine s <a Berlin, j septembre. —- Berlin, 13 sep r- s- tenibre. On annonce de Washington à Reu i'ei l?r 6K C'ate ^ : nouve^e note de; 'Etats-Unis que l'ambassadeur a Berlin, Ge ■ent rard>a reÇù hier,se rapporte à l'attaque con nsk tre l'Orduna (?) et n'est pas une note com plémsntaire à l'incident de l'Arabie. u a La situation en Serbie des L0 journal socialiste russe Nasclie Sloïc, ncl- édité a Paris, daté du 5 septembre, publie in ?'U suivante du rédacteur en chef Duscliov. "nt ',0Pfnv:tcii> du journal socialiste serbe Ra-^ 'in 1 Ischke Noicim : Malheureusement,nous et u av^01)s 1ue trop raison en condamnant io- cette guerre. Eli- a détruit la Serbie. On peut dire que notre pays est décimé et notamment la meilleure moitié de la popula-">-s lion a disparu. Quant aux pertes militaires, nos les plus grandes proviennent d'épidémies, la comme le typhus. (Iji de longs extraits sup-primés par la censure française. ) Ce que la t r c o t ' ' 1 1 • 3 -* dt °f .e Poss"dait iii l iens et en valeurs jé - -J exist€ Plus. La Grande Serbie sera sans dt k-) '- 'Jr—5- ^ est un mot très répandu parmi le ids peuple. Celui-": est complètement épuisé.Le te- désir aieteiit de laire la pa ; e^t général. ?a- Lorsque Liaptschewitsch prononça,^ il v a fd- trois mois un discours ( .1 faveur de la paix .1 la Skouptcliiiia, toute l'assemblée garda le silence. Personne ne le contredit ; il ex- 1 »ï' _seulÊIU£ JUt-JUii ■nt ai!;Si 'a pensée de la bourgeoisie dirigeante qui a éprouvé, dans sa politique militaire la ;n- i-» cruelle oésillusiou. Nos meilleures for-uu ces aptes au combat sont anéanties. Notre Pj- parti démocrate socialiste, sans doute subi 'a- les plus fortes perte-. Après la guerre il ati-'a'< ra derrière lui les grandes niasses, mais ■ Phommes pour les défendre 1 n]n> •,M 01 " disparu et dorment à jamais. a~a Chez les trade-uniens à b-isto. Les délégués des trade-unions, réunis ;• nt ï3ristol, viennent d'approuver la résolution tes suivante de la commission parlementaire : ri- 1 La commission est sérieusement inquiétée par les déclarations que M. Lloyd George vient de faire, où il reproche notamment à nuelques syndicats la rupture de leur accord avec le gouvernement. » Ces déclarations impliquaient, 011 le sait, une condamnation de la paresse des ouvriers anglais et de la ur façon dont ils empêchent les Belges et les m- ouvriers d'autres nationalités de faire de n- leur mieux. La commission fera une en-ne quête sur ces allégations pour en faire l'ob-nt jet d'un rapport. Lss combinaisons ministérieilss en Russie m Londres, 13 septembre. — L2 Mornint 1rs Post apprend que l'on fait des efforts éner-iés giques, à Pétrograde, pour affranchir le irt ministère Goremykine de tout élément réae-tés tionnaire. U11 nouveau parti réformiste vient d'être fondé, qui possède la majorité à la Douma et au conseil d'empire. Le mi-^ nistère a délégué cinq de ses membres pour négocier avec les chefs de ce parti. Le parti ^ des réformes veut garder M. Goremykine comme président du cabinet et M. Sasonoff Btj comme ministre des affaires étrangères ; il réclame comme ministre de l'intérieur le ^ce président de l'organisation des Semtvos, le 1(-]e prince Lwoff, maire de Moscou. Il veut aj_ M. Konolavolf, ministre du commerce et Qr M. Schingareff, ministre des finances, j a Les combats dans l'Argenne ja Paris, 12 sept. — Se basant sur les coia-ta- nlimi.qués officiels français au sujet des <- 'in-in_ bats dans l'Argonne, les journaux déclarant les 1ue deruièie offensive de l'armée du sés impérial n'a amené que la prise d'un petit morceau de tranchée, ce qui ne compense pas les forces employées. L'Echo de Paris écrit : Les légers progrès des régiments ■s allemands daus l'Argonne occidentale, si a regrettables qu'ils paraissent, ne sout que des , succès locaux. Le prince imp.'rial, confor-ato mément à sa méthode de procéder par bonds, reprendra probablement dans quelques jours ,uu son action pour s'approcher de Verdun. i Le véritable chef de l'état-major russe Berlin, 13 sept. — Le journal .4,7 Est pnblie ur 2:l1" télégramme de Pétrograde, d'après lequel le tzai ies a nommé le général llusski son adjudant général fa- Do cette manière, on veut dissimuler que Russk ^st le véritable chef du haut commandement de: armées russes. La défense de Pétrograde îns Paris, 13 sept. — Le Temps annonco de Pétro nt grade qu on a pris foutes les mesures à Fétrogradi un et au port pour établir l'état de défense. Pendan

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Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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