4™" Année - N. 854 - Ed. 3 CINQ CIIHES abonnement postal, éo, g Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mh. 3L60 les bureaux de posfe en Belgique «t à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS; eeu.x-cl prennent cours les «W 1 Avril 1 Juh.lct , OcT0B. Çf!lt.s'ab°nner toutefois pour les dernier mnff8ri1110 k 011 mîme P"«r le p?£de • chaque trimestre au 2 «o» 1 Mois F'3.00-Mk.2.40 rrl.50-Wk-i.20 TIRAGE: lîO.OOO par jour Le Bruxellois ANNONCES — La iigsn Faits divers et Eciios . fr. 5.06 Nécrologie - . . 3.00 Annonces commerciales . 1.50 » financières. . . 1.00 PETITES ANNONCES La petite ligne ...••• 0.50 La grande ligne. . . . . • LCO TIRAGE ÎIIO.OOO par jour f Rédacteur en Chef : i Keïlé Armand I ^ 1 Journal QuoHd Indépendant t I Rédaction, Administration, Publicité, Vente : I BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS j DERNIERS COMMUEIQUÉS OFFICIELS fsssr lia 6% gf ^jj ALLEMAND» BERLIN, 12 février. — Officiel (midi) Théâtre de la guerre à l'ouest. Groupe d'armée du prince héritier Rupprecht de Bavière: <4 l'est d'Armentières et au sud du canal de La Bassee, des attaques anglaises, préparées par une Vive canonnade, ont échoué. Toute la journée, une iigoweuse rction d'artillerie a été dirigée sur nos positions des deux côtés de l'Ancre. Au cours de la ■ nuit, les Anglais ont attaqué à six reprises les tranchas bouleversées depuis Serre jusqu'à la rivière, outes les attaques ont été repôussées. L'ennemi, j dont les troupes d'assaut portaient souvent des blouses blanches, a subi par notre feu de défense au ; nord de Serre, de lourdes pertes en Corps à corps. L vacuatioh d'une ligne de tranchées devenue in-| uUtisable an sud-est de Serre avait été effectuée j méthodiquement et sans dérangement avant le corn-I mcncement des attaques anglaises. Théâtre de la guerre à l'est. Front d armée du feidmaréchal général Prince Léopold de Bavière i i Les poussées de nos détachements d'attaque sur ; fa Dana et près de Kisielin à l'ouest de Luzlc ont réussi dans toute leur ampleur. Près de Kisielin, deux officiers, 40 soldats et une mitrailleuse ont etc. ramenés. Dans les montagnes des deux côtés de la vallée d Oitoz et dans le bas-fond de la Putna, fréquentes ' rencontres de détachements mobiles. , Sur le Sereth, escarmouches de sentinelles. Sur le Danube inférieur, action d'artillerie modérée. Front de Macédoine. Rien de nouveau. BERLIN, 12 février. — Communiqué officiel de hier soir : Des deux côté^de l'Ancre vive activité d'artillerie c/ de luttes de tranchée. Sinon à l'ouest et à l'est rien d'essentiel. AUTRICHIENS VIENNE, 11 février : 1 Iféùli'tf do la guerre à l'Est. ' r, -\u "Ï-T 4UV tfTiP.'Hluv. * ;■ . ~ 'les di'iaehtinen.ts mol-.les t,„ ■' tepous- - ses; stir te Slochod infrieaf'im dêiàVhëmënt d'at- *fc( ' laque a ramené des positions russes un certain nom- ! bie de prisonniers. Théâtre de la çjuerrë italien. j Dans la région de Goriltia on a combattu en plusieurs endroits autour des tranchées, conquises par nos troupes; les cintre-poussées ennemies ont é-choué. De nouveau 370 prisonniers sont restés en , notre pouvoir. Des détachements du 37me régiment de lu Landwehr se sont particulièrement distingués. Des aviateurs italiens ont lancé des bombes sur Tiiest, Aluggia, le chontier de Rocen et l'ambulance de campagne de Cyciuo. Au nord de Tolmein 1 une opération réussie a rapporté 42 Italiens. Une attaque ennemie contre nos positions sur le Sliefjer l Joch a été repoussée avec des pertes sanglantes. Théâtre de la guerre au Sud-Est. Inchangé. TURCS CONSTANTINOPLE, II février (officiel du 9) : Front du Tigre: ? D'après des nouvelles qui, par suite de l interruption télégraphique, ne sont parvenues que plus tard, un grand engagement a eu lieu le 5 février au sud du Tigre. Dans la nuit du 5 février et le matin, l'ennemi a pris nos positions sous une violente canonnade. Il procéda à l'attaque vers 10 h. du malin. La première attaque de l'adversaire lui permit de s'emparer d'une partie de nos premières lignes, mais il fut partiellement repoussé par notre contre-atta-f}ue. Il parvint alors à pénétrer plus avant, mais nous réussîmes à reprendre, sauf une légère fraction ,notre seconde ligne, par une violente contre-attaque. Le même après-midi, des attaques ultérieures furent repôussées. , Plus à l'est, une brigade de cavalerie, renforcée d'artillerie, qui cherchait à s'avancer sur le Tigre, fut obligée de battre en retraite, sous le feu de nos canonnières. Le 8 lévrier et les jours suivants, jeux d'infanle-rie ef d'aitillerie au sud du Tigre,dans la position de Fellahieh. Front ou Caucase: Dans le secteur de l'aile droite, nos troupes d'attaque pênétrèfènt dans la première ligne dp. l'ennemi en lui occasionnant des pertes considérables, capturèrent une quantité de pièces d'équipement et de matéiiel de guerre 1 Sur les autres fronts, aucun événement dlimpor-tance.CONSTANTINOPLE, 11 février (officiel du 10): Front du Tigre: < Le 9 février, après une préparation d'artillerie, commencée dès le matin, l'ennemi a attaqué vers 10 h. du matin, nos positions au sud du Tigre. L'attaque fut repoussée avec de foi les pertes pour l'ennemi. Une seconde attaque de l'adversaire permit à un seul de ses bataillons de pénétrer un instant dans nos lignes, mais il jut chassé de notre position ù coups de grenades à main et de baionneites. Nous avons ainsi reconquis nos positions vers 3 h. de l'après-midi. Un aviateur ennemi a été forcé d'ultei -rir sous notre jeu d'infanterie. Front du Caucase: c Dans le secteur de notre aile gauche, des détachements de reconnaissance ennemis ont tenté un <coup de main contre deux de nos positions qui fut complètement repoussé. . / Pas d'événements à signaler sur le restant du te?]}'- BULGARES SOFIA, 12 février. — Officiel du 11 : Front en Macédoine: Pendant toute ta journée, l'ennemi a soutenu un assez violent feu d'artillerie et de mines, qui s'est accru vers le soir à un jeu roulant, dirigé contre nos positions au sud du lac de Doiian. Vers 10 h. du soir environ, un bataillon d'Anglais s'est élancé contre notre position; il fut cependant attaqué par nos troupes à la baïonnette et à coups de bombes et a été rejeté d'une manière sanglante, subissant de toutes pertes en morts, blessés et prisonniers, beaucoup d'ennemis morts gisent dans et devant nos obstacles en fil de fer. Nous avons capturé une j mitrailleuse, des jusils et d'autre matériel de guerre. Parmi les prisonniers se trouve un officier anglais.Sur le restant du jront, assez faible activité d'artillerie des deux côtés et échange de feu entre avant-postes. Vive activité aérienne dans la vallée du Wardar et le long du littoral de la mer Egée entre j la Mesta et la Struma. Front en Roumanie: Par notre jeu d'artillerie, nous avons dispersé des a> tacheinents d infanterie ennemis, qui ont été aperçus sur la rive gauche du canal St-Georges au nord de Tulcea. FRANÇAIS - A RI S, 11 février, officiel, 3 h., p. m. .• En forêt d'Apçemont, nous avons pénétré dans les lignes ennemies et fait neuf prisonniers, dont trois sous-officiers. En Argonne et en Lorraine, I ennemi a tenté deux coups de main qui ont échoitf scus le feu de notre'infante rie. Nuit calme sur le' reste du front. PARIS;, 11 févrieri officiel, il h.„ p. m. : Activité moyenne d'aitillerie sur tout le front. Un avion ennemi a été abattu par nos canons spéciaux aux environs de Verdun. Des bombes ont Hé lancées sut Nancy et Pont-St-Vincent sans résultat.AVIATION Dans la journée d'hier, au cours de nombreux ombats aériens, deux avions ennemis sont tombés llfULÙ.èï. 1 enarii Deulïïiï.' b'e'st te "àhzteme appareil ennemi îescendu par ce pilote. Dans la nuit du 10 au 11, ios escadrilles de bombardement ont effectué de louvelles opérations en Lorraine sur les usines et mats fourneaux de la Sarre, d'Agondage, d'Esch 't de Mézières-lez-Metz. Un incendie a éclaté à iroximiti de la gare d'Arnaville. Le terrain d a-■ialion de Calmar et le port de Zeebrugge ont été gaiement bombardés. RUSSES PETROGRAD, 10 février ; Sur k Iront à l'ouest, canonnades réciproques II opérations de détachements de reconnaissance. Sur le front en Roumanie, rien d'important à si- [naler. ITALIENS ROME, 10 février. — Sur tous les théâtres de a guerre, l'habituelle activité d'artillerie et de nos létachements de reconnaissance. Sur le Karst, un te nos détachements a prist dans la nuit du 8 au ) février, par une attaque imprévue, une position mnemie, a mis Vennemi en fuite et a fait des pri-xnniers. Dernières Dépêches Sarrail menacé par les sous-marins. St-Pétersbourg, 8 février. — On annonce de Sa-lonique au journal « Slovjaîiski Jug » que l'aggravation de la guerre sous-marine dans l'Adriatique met l'armée d'Orient de l'Entente devant un problème de renforts complètement nouveau et dont la solution rencontre des difficultés extraordinaires. Il y a eu ces derniers jours, une série de conférences importantes dans lesquelles on s'est occupé du problème. Il y avait d'abord la question de la sécurité des communications entre les étapes des îles et la base principale de Salonique. Dans le cas où le barrage des sous-marins se démontrait réellement efficace, l'armée d'Orient se trouverait, dans le cas d'une offensive ennemie contre Salonique, dans une situation absolument critique, dont on est déjà très inquiet. Les travaux préparatoires pour la construction d'une route continentale de la France via l'Italie, en utilisant une courte voie maritime dans le golfe de Corinthe, n'ont pas avancé, malgré toute l'accclaration qu'on y met, en raison des obstacles presqu'insurmontables; au point que l'exécution de cette voie de communication pour l'envoi des renforts reste encore pendante. De par le barrage des sous-marins, l'armée d'Orient doit encore, plus qu'avant, prendre des précautions pour sa sécurité en Grèce. Il est probable qu'en raison de l'aggravation de 'a guerre sous-marine des puissances centrales, l'Entente fera de nouvelles représentations à Ahènes, visant une modification de l'attitude neutre du gouvernement srec. On a commencé des travaux considérables qui devront assurer la sécurité complète de la courte voie maritime rtalie-Grëce. L'île de Corfott a de nouveau été choisie comme base principale pour les forces navale^ de surveillance de l'Entente, nécessaire à la sécurité des lignes déjà, signalées. On exécute ti Corfott des travaux de fortifications étendus devant servir de protection aux côtes. L'annonce de l'aggravation de la guerre sous-marine a provoqué à Athènes une vive ■sensation. La Grèce demandera à l'Entente unt indemnité pour chaque navire couié, mis en danger par la saisie opérée de vive force par les Anglais. ILa circulation moiife en France.. Rotterdam, 11 février. Lomme l'annonce la ] i « Neue Zuricher Zeitungf' maximum du mon-m J tant des billets de banquejîn Banque de France st J pourra émettre est porté J 3 20 milliards. e | La guerre ri.iarine. '■ j Londres, 10 février (Lr.I— Le vapeur an-j glais « Japanese Prince -n ; vapeurs norvégiens I « Ellavore » et « Havgard ît été coulés. Le ca-s j pitaine de J'« Ellavore » ■ débarqué; 11 hom-1 I mes manquent à l'appel. ; ! Christiania, 10 février, .e « Dagbladet » an-'l I nûnce le vapeur non- si] « Sortland » a été 3 j car.onné la nuit d'avant-hi lis les eaux territo-i riales par deux contre-tor; .rs anglais. ■ Stockholm, 10 février. - |< Dagenê Nyheter » j annonce que l'assemblée hier par les arma-I teurs suédois a donné lieu -s déclaration d'après j laquelle le tonnage suédois ait suffisant pour as-' I surer l'importation nécessi de la Suède, en ad-| mettant que le tonnage activant dans les ports I des pays belligérants re/s. Vibre- sortie vers la I Suède, et que l'on pût's^.ourer le charbon de i soute nécessaire, sans dcj?fe.\écuter des traversées qui ne serviraient i r.t le» intérêts suédois, j Une députation des arm fia il communiqué* le9 I déclarations ci-desstts au lisière, en exigeant des | mesures propres à assui 1&, tonnage nécessaire i aux intérêts vitaux de la Icîc. j New-York, II 1 février fi.j!r)|—Deux vapeurs s de charge américains no iyvés partiront selon î toute probabilité aujourd'ltï >ur la région du blo-I eus. Ce sont apparemment.3' premiers navires qui j navigueront sons pavilloiï-'vii'ricain dans la zcme i dangereuse, depuis la pili > ion de la note alle-! mande au sujet de la guf e sous-marine sans ré-, serves. Aucun des deux ■•Jn'es ne porta les ban-| des latérales prescrites rai . ilemagne, mais tous J deux portent en grandes j! : i, l'inscripion « U. j S. A. «.Les navires ëntîejj; m ent la traversée sous j la circonstance que les pro p 'taires se basent sur J le droit des navires améi iç1 :.s de naviguer sur la j mer libre. Le navires oçjjjte jent aucun canon pour j se défendre çgn . e dèl- ait es illégales. A bord I d'un des deux navires,.ncm-, « Orléans », se trou-j !ie ; :■ : 'oV .-S 'V*' _ ]i a v dtelan; I qu'aucun des deux rie trsic-porte de '« contrebande. I Tous deux se rendent à Bordeaux. D'après unî in-I formation ultérieure, les deux vapeurs de charge I ont pris la mer vers la znie de guerre dans l'après- I midi. La Haye, 9 février. — Le. journal « Het Vader- j I land » considère la destrucSon do la flotte mar- i chande des alliés comme possible dans un temps J déterminé et conclut des hésitations du président I Wilson et des circonstances heureuses se rappor- ! tant au cas du « Californie», que l'Amérique ne I serait pas disposée à, faire la- guerre. Rien qû'"> la côte française, le « Nieuwe Rctterdamrche Cou- ! ran » signale une perte de 3ÇJ.000 tonnes et en au- I gure que l'effet en sera sensible, surtout étant don- I née la forte diminution de la navigation neutre vers I les ports de l'Entente. ■ ■MiTamin 11 DEPECHES ^ r (Reproduites de l'édition précédente.) ; Le voyage de M. Gérard. s Berne, 11 février. — L'ambassadeur américain, fl M. Gérard, est arrivé ici ce soir. Gérard est parti. a Berlin, 10 février. — L'eX-aœbassadeur améri- ^ cain à, Berlin, Gérard, a fait hier (le 10) les visites 1 d'adieu habituelles, notamment au chancelier de 1 l'Empire, et est parti ensuito ce samedi soir avec tout le personnel de l'ambassade et environ 50 cor- ï respondants de journaux américains par le train spécial de 8 h. 10, à destination de Zurich. Il tra- t versera ensuite la France a, destina .ion de l'Espa- f gne, où il pense s'embarquer. La «Gazette de Voss» déclare, que, de même qu'à son retour d'Amérique, il ne communiqua mot à n importe quel cor- , respondant de journaux, de son entretien avec le , chancelier de l'Empire. 11 aurait déclaré aux cor- , respondants de journaux américains,qu'il s'abstien- , drait de toute communication aux journalistes, jusqu'à ce qu il ait conféré avec le président Wilson. , L'ambassadeur laisse à Berlin, une somme s'éle-vant- à 400,000 Mark pour le soutien des veuves et des orphelins des soldats tombés au front. Cette somme est notamment constituée par des cotisations volontaires de citoyens américains, qui ont été remises à l'ambassadeur, lors de son dernier séjour en Amérique. Un comité composé de personnalités en vue, s'est constitué pour la répartition de cette somme. A la Douma. Copenhague, 10 février. — On mande de St-Pé^* tersbourg au « Berlingske Tidpnde » : Le premier ministre prince Golitzihe a démenti les bruits, d'après lesquels la réouverture de la Douma d'Empire a de nouveau été ajournée. Il a déclaré qu'il comparaîtrait en personne à la première séence de la Douma. Il dépend de'la Douma de. savoir si une collaboration commune eiitre le gouvernement et la Douma est possible. Quant à lui, if se conformera au programme contenu dans le ma'nuscrit impérial.Conférences d'ambassadeurs neutres. Lugano, 11 février. —. D'après une information de Washington au « Secolo » les ambassadeurs des Etats neutres en cette- ville, ont tenu une con-fétence dans le but de discuter les moyens pour empêcher les autres neutres d'être entraînés dans la gueare. IUn document de vraie neutralité. Vienne, 10 révrier. — Les journaux considèrent la réponse du gouvernement suédois à 1 injonc-: tion de Wilson, comme un document de vraie neutralité et un monument impérissable de vérité; ils font ressortir comme particulièrement remarquable, le fait que la Suède a su trouver en une heure grave, une parole libératrice ,courageuse et sincère à l'adresse d'une puissance qui lui est dix fois supérieure, parole qui a provoqué une profonde impression dans le monde entier. La « Nouvelle Presse Libre » citant le « Nou-î veau Journal de Vienne » écrit : Un esprit neutre ne pouvait répondre à l'appel de Wilson d'une façon plus incisive et plus digne, four celui qui d veut bien approfondir l'esprit et la lettre de îa note suédoise, il est facile de deviner pourquoi 1 A-s mérique s'est opposée à la proposition que les royaumes scandinaves ont fait à l'Amérique, en se basant sur Tes principes du droit des gens, comme il s ressort clairement de la note suédoise. Il est a manifeste que les Etats scandinaves désirent pour e les deux partis belligérants, mêmes droits, mêmes avantages, mêmes désavantages et non point le ?eul avantage de l'Angleterre et l'humble assujettisse-| ment à la dominatrice des mers. Ceci ne pouvait s évidemment convenir à l'Amérique, car c'était a e l'encontre de ses intérêts. La situation en Fini—de. s Francfort -sur-Mein, 11 février. — On annonce n de Stockholm à la « Gazette de Francfort » : On 1- mande de Haparanda que le nombre des déserteurs ii russes qui passent la frontière finlandaise s accroît e de jour en jour. Parmi eux on relève raeme des officiers. Vu les grands troubles qu'on prévoit par -- suite des nouvelles levées prévues, la surveillance t- militaire russe des Etats frontières a été considérais blement renforcée. Des nouvelles parvenues d'Hel-J. singfors, signalent que la famine règne en plusieurs is régions de la Finlande.Des bruits s^"t-»parvenus en ir Finlande, d'après lesquels des émeutes et des pilla lages, causés par la faim, se sont produits en ir plusieurs villes russes. D'après le « Journal sué-d dois d-u matin » on ne peut se procurer qu'une I 1- fois par semaine de la viande à Helsingfors et en- j é Berlin, 11 février.'— Hier, les Français ont fait ï. une nouvelle tentative pour prendre leur revanche 1- de leur défaite sur la hauteur 304 où leurs posi-tiens leur avaient été enlevées le 25 janvier, sur s- une largeur de 1 à 1 1/2 kilomètre, en leur occasionnant de lourdes pertes en morts et blessés, r- Au feu matinal habituel succéda une activité plus r- vive de l'artillerie française, 'qui atteignit peu à ?s peu une grande intensité. L'artillerie lourde des. it Français entra en scène. Ap'rès un feu de plusieurs r- heures, on put observer vers 7 heures du soir,dans te le crépuscule hivernal, que les tranchées françaises la se remplissaient de troupes d'attaque. Le feu des-J- tructeur des Allemands, braqué rùr les tranchées r- françaises, dégénéra bientôt en feu aneantisssur et i- l'attaque française fut étouffée par un feu efficace, rs Vu la précision de la grêle des grenades allemandes, les pertes françaises doivent avoir été énormes dans les tranchées combles. De même que les quatre contre-attaques repoussées le 8 janvier, avec de lourdes pertes pour les Français, cette nouvelle tentative d'attaque resta infructueuse. Pendant le combat un détachement de reconnaissance allemand sortit des tranchées et s'empara n d'un poste français. Dans la région de Sailly le feu des Anglais avait atteint après minuit une grande violence.Les trou-,j pes d'attaque anglaises qui vcul?i'/r'f consolider le ' petit succès, remporté en cet endroit, furent re-^ poussées sur toute la ligne. ec En Ru fie et en Roumanie, la neige et le froid ir_ prédominent. in En Macédoine on signale depuis quelque temps •a- une forte activité d'artillerie en divers points du >a- front. s» Pershing resiera-t-il à Mexico? Londres, 11 février. — On mande de New-York )r" au « Central News »: On signale que l'ordre don-'e né au gén'&al Pershing. d'évacuer le Mexique )r" avec ses troupes aurait été retiré, en présence de n" nouveaux troubles qui auraient éclaté au Mexique. lS" Des stations sous-marines seraient établies dans le >n- golfe du Mexique. En outre on aurait décrété la 'e" mobilisation de techniciens et leur emploi aux fa-et briques qui ont été reprises par l'Etat et affectées t'e à des buts de guerre. ,ns Nouvelles attaques contre le gouvernement re* français. "i1" Berne, 11 février. -- Au cours de la séance, te-,<s nue hier au Sénat français, la discussion de l'in-tts terpellation au sujet de la crise charbonnière a donné lieu à de violentes attaques contre le gou-vernement, 0C1 l'on a surtout critiqué l'incapacité 3é^ dû ministre français des transports, Sembat. Le îer "ministre Herriot a rejeté l'ordre du jour tendant l'a- à infliger un blâme à Sembat et posa au milieu !ire de cris hostiles la question de confiance envers *m- Sembat. Sur ce violent tumulte, on adopta ensuite la un ordre dit jour exprimant la confiance au gou-me vernement et le vœu qu'il puisse conjurer' la di-: la selte de charbon et la crise des transports, era Berne, M février. — D'après des informations pé- parisiennes 1a Seine est gelée jusqu'à mi-chemin de Rouen. Plus de 40 canots-remorqueurs ont été fortement endommagés et bon nombre de canots ion ont sombré. urs . La guerre sous-marine r on- Berlin, 11 février. — Parmi les sept vapeurs et our 3 voiliers, annoncés comme coulés, le 9 février se ans sont trouvés deux vapeurs, qui avaient une cargaison de minerai de fer, un vapeur chargé de froment un autre de noix et un troisième avec une cargaison de bois de mine. Des voiliers, deux condui" saient des vivres pour l'Angleterre. 1- D'autre part ont été coulés 10 vapeurs et 13 vot-s Jiers jaugeant au total 39,000 tonnes, ainsi que 8 valeurs de pêche. e Berlin, 10 février. — Un-de nos sous-marins a coulé récemment au cours d'une attaque sous-ma-:s rine dans la mer du Nord cinq vapeurs anglais in-e connus formant un tonnage total de 14,000 tonnes. La Haye, 10 février. — Huit hommes du lougre 1- à voile « Marianne Sch. 235 » qui avait été coulé, l" ont été amenés la nuit dernière à bord du bateau-e phare « Terschelling Bank ». Bâle, 11 février. — D'après le « Daily Chroni-a cle » les 27 navires déjà mentionnés qui ont été coulés du 6 au 7 février, se répartissent entre les s nationalités suivantes: 18 anglais avec 46,000 ton-_e nés, 5 norvégiens avec 9000 tonnes, 1 espagnol, 1 '' russe, 1 suédois et 1 péruvien. Berlin, 11 février. — On mande de La Haye au « Tâgliehe Runschau » : L'équipage du vapeur ' j norvégien « Vinch » qui vient d'arriver à Rotterdam, raconte que leur navire a été coulé par un sous-marin sur la route de Newcastle. à Rotterdam, 10 février. — Quatre vapeurs anglais sont arrivés aujourd'hui de Londres, au Nieuwe Wateiweg. Le vapeur « Westerdijk », arrivé de New-York à Rotterdam, a laissé son courrier à 'e Falmouth. La Haye, 10 février. (Officiel). — Le départe-;t ment de la marins communique que le bateau-f phare « Ter-Scheliing Bank » se trouve ancré en ce moment par 53° 29' de latitude nord et 401 17' ,e do longitude est de Greenwich. La Haye, 9 février. — On annonce de source au-j. torisée au « Korrespondenzbureau », que la ma-fg rine allemande a pris autant que possible des me-,n sures, pour protéger dans la zone dangereuse les \. deux remorqueurs hollandais envoyés à Storno-•n way pour 1 amener le vapeur céréalier « Wester-i. dijk » retenu en Angleterre. 1e I Christiania ,10 février. — Le journal d'arma-î- j teurs « Sjôfarts Tidende » émet l'opinion en-fa- I urocus' 'lirai, dûc no^etjuir. ie Berne, 10 février. — On mande de New-York ii- au « Matin » : L'Amérique n'entreprendra proj ,tr bablement rien, dans le cas du « California », vut c- qu'aucun Américain ne figure parmi les victimes, s. Les armateurs se refusent à laisser partir les na- us vires, vu l'absence de garantie donnée par le gou- à vernement. L' « Amerika Lînie » annale tous ses es tickets. rs On mande de Washington au « Petit Parisien »: ns Le commerce américain se trouve bloqué de fait es par la menace allemande. Les vapeurs américains s- sont retenus dans le port par leurs possesseurs.. Evénements militaires de la semaine et finissant le 8 février 1917. e' Au front de l'Ouest la situation de la semaine n" dernière n'est pas essentiellement différente de 11 celle de la semaine précédente.Malgré que le froid, eS qui règne de l'Est à l'Ouest, ait augmenté en ri-:r' giteur, les opérations de patrouilles ont été extra-ll6 ordinairement animées. Même les Français y ont ;e- plus participé que les semaines écoulées. Entre !S" l'Aisne et l'Oise ils ont tenté un coup de main et ira près de Moulins-sous-Touvent, au nord-ouest de Soissons, ils ont tâté les tranchées allemandes. a't Dans la région de Verdun, près de St-Mihiel et dans le bois d'Apremont, l'artillerie française a été 'e très active. Sur des points isolés, ainsi près de re". Chambrett-es-Ferme, ils développèrent également des entreprises d'infanterie. 5>d Leur penchant entreprenant à la frontière de l'Empire, prouve qu'ils s'affranchissent difficile-îps ment des démonstrations politiques . du La région de Pont à Mousson et de l'Alsace ont été presque journellement inquiétées par l'ennemi. Il est également tenté un coup de maîn, sans )rk atteindre un résultat de quelque importance, contre >n- le Reichsackerkopf, le point d'appui à l'ouest dei ;ue Munster, attaqué déjà pendant les étés de 1915 et de 1916. ue. Les Anglais ont encore montré si possible plus le de prédilection qu'auparavant pour les opérations] la de patrouilles. Parmi les Anglais, ce sont avant touti fa- les Canadiens qui ont un penchant particulier poufl ées le service de reconnaissance — ce en raison da leurs habitudes de chasseurs et de leur vie fores-t tière dans 'eur propre pays. Souvent ils sont très téméraires, mais ils obtiennent malgré cela des ré-te- sultats insignifiants. Toutes ces entreprises n'ont! 'in- pas grande importance au point de vue de la situa-: a tion militaire. Elles n'atteignent partiellement pas, ,ou- leur but, car la plupart des fois elles échouèrent cité devant les positions allemandes. Le De plus de poids est toutefois le fait que les Autant glais ont de nouveau étendu leur front au-delà de lieu la Somme vers le Sud. Il prouve qu'ils aspirent à 'ers prendre de plus en plus en leurs mains la direc-uite . tion des opérations dans la France nord-orientale,; sou- Si on tient compte par contre du mécontentement! di- croissant de la. population française contre la sol-.datesque anglaise, comme on l'apprend par les dé< ions clarations de prisonniers, ce fait donne beaucoup à min -réfléchir. ■ ét« a l'Est, les Russes ont constamment essayé de aots - regagner les avantages remportés au début bm front de Mitau. Dans la région dea dunes, au sud du lac de Babit jusque près de Kalczem, les Rus-s et ses renouvelèrent toujours leurs attaquf-9 sans r se avancer d'un pas. Le froid à la moiti^ scptentric gai- raie du front de VEst est extra ordinairement ri*, aent j goureux et la nappe de neige blanche, et si uni-

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