Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 08 Août. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 22 septembre 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/862b854b0d/
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Mercredi 8 Aout 1917 V** Année - N. 1027 - Ed sgggsagr^.rafcya&^i&^^ ABONNEMENT POSTAL, ÉD. j Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les' bureaux de poste en Belglque et a l'Etranger n'acceptent que des abóhnemènts TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les 1JANV. 1 AVHHC -1 JOILLET 1 OCTOB. ' a ®nPe"* s' aDonnertoutefols pour les deux derniers mois ou menie pour Ie dernier mois de chaque trimestre au prut de: 2 Mom1 Mom Fr.3.00-Mk.2.40 Fr.l.50-Mk.l,20 'TIRAGEMIO.OOO PAR JOUR ANNONCES —La Hgne Faits divers et Echos . ff. 5.00 Necrologie3.00 Annonces cotnmerciales'". 1.50 » 9financfcrcs. . , 1.00 PETITES ANNONCES La petite Hgne .»«... 0.50 La grande ligne. ..... 1.00 T8RAGES180.000 PAR JOUR Les bureaux du « B&UXELLOJS | sosia transférés a la CASEÏNE, 33 et 35, a Brasxelües (prés de Ia piace L'illfin Fni JUGÉE PAR De La « Gazet-te », 24 mars 1914, n. 84-C : On salt que Ie baron Lambennont fut, durant de longues aaaées, Ie chef reel de notre diplomatie; qu'ea raison de sa neutralise et de la haute consideration dont il jouissait dans Ie monde diplomatique, Ül connut les' hommes et les choses de la poütóque internationale souvent plus et maeux que les a©ents des grandes puissances. L'auteur du jugemieofc sur 1'alliance franco-rufise que nous allons reproduire, fut pendant longtemps som collaborateur intime; il fut mêlé a bien des événemenis im• peasants; oe fut de plus urn écrivain distingue, un p»enseur original et de grand© mdépendance : Emile Banning. « L'alMance de la Franc© et de Ha Ruesiie, écri.vadt-Ü. en octobre 1891, coïncidant avec Ie centepaire de la Revolution de 1789, est une énigme des plus mqmetantes de cette fin dé siècle. Est-oe une alliance? Comment coacevoir cette antinomie sous la forme de l'union ? Ici, un régime de democratie parlementaire confinant a 1'anarchie démagogique & a la negation religieus©; la, un régime d'autooratSe- fondé sur une theocratie orthodoxe avec Ie knout et la Siberië pour sanction. L'absence d'autoriüé et 1'exces d' autorité, 1' extreme civilisation et la -pure barbaric, Ie raffinement intellectuel et 'l'ignorance crass©, Ie scepticisme gaulois et la religjos-iiöé slave, la petulance parisienne et la lourdeur moujik, toutes ces antitheses se donaant la pnain, s'embrassarit avec effusion, s'exaltant avec ïvresse :quel scandal e et quelle lecon 1 Trois passion® ont fait ce mariage : 1'esprit d'orguejl, l'esptriit de vengeance, 1'esprit de conquête. Les panslavistes de Pétersbourg et de Mosecu Be Ie cedent pas aux chauvias de France en amourjpropne maliadüf, ©a infatuation: de sed-tmêrne, en 'dédain des autres nations. Le traite de Berlin a fait d'un cöté la même blessure qu'a laissée de rautre, ]e traite de Francfort. La Franc© rêv© non seulement la reprise de l'Alsace-Loaraioe, mais la conquête de la frcfljfe-ejiuJRhin: il y-a quelques •jours a peine, un homme de science et de valeur, un vieillard de qua-tre -vingt-trois am©, un advereaire de ralliance russe, M. BarthelémySaint-Hi-ladre, diaclarait" que sans la frontière du Rhin la France ne laisseraii pas I'Europe en paix. (Le « Tinnes » 22 octobre 1891). Ou s'arrêtent les barnes de 1'ambition moscovite? La Russie qui a tout a créer chez ©lie, admanistratiiOHi,- fünances, justice, instruction publique (les trois quarts des so'dats de son armee permanente, 830,000 hemmes, ne saveat pas lire) régime penitentiaire (les récits de G.-Kennan sur la Siberië font firémir), industrie, hygiène, vcdies de communaeaticn, la Russie a les yeux obstiaément fixes sur la Bulgarie, sur Constantinople, sur . l'Asfe mineur©, sur la Perse, sur l'Inde. Voila les appéjtits et les rêves qui tienneat 1'Europe sous une anaure doat le poids l'écrase. Dans cette combinaison funeste, les deux nations ne mettent en commun que leurs vices. Si eüle prend, dans. les rapports intsrnatioaaux une ;forme josïöve, Valliance panco-russe ne peut eire qu'un complotcontre la civilisation, et scn^kpnph© **" yrerait 1'Europe aux barbares. » Vingt-six ans se sont écoulés depuis que eet avis a été expn'mé. Banning et Lambermont sont marts. Mais il y a des marts qui parlent et leur yoix est d'autant plus puissaate qu'ils avaient des jcoavictions sdncères et ardentes. ■.IWU.^.'t'WJ.X Quai que Ton puisse en penser, il nous paraïtInteressant aujourd'hui d'exhumer le souvenir denos meilleurs diplomates.Furet. ALLEBJSAS^DS ~iBEEL!N, 7 aoüt.j.— Offcaied de mifM : Tnéatre de la guerre a rouest. JB-roupe d'armée du leld-maréchal general prince héritier Kupprecht de Bavière : En Flandre, Taction des artilleries n'a été jive que,Jassagèrement dans quelques sec- teurs. Dans le champ des entonnoirs, des ren- jciantres entre détachements de reconnaissan- ic© ont eu lieu a piusieurs repr'ises?I)aais l'Ar- SÜois, une vigoureuse canomiade a été dirigée .jooflitre lesipositions entre JlullucH et la öcar- öroupe d'armée du Kronprlnz allemand; 'Des poua&ées de détaehements et'attaque de • FOldenbourg et du Wurtembétrg dans le rayin éef^3eéBy;^Bsa nord^e la route Laon-öois- ièemö) et prèg d© Berryrau-Bac sur l'Aisne, • TüctOö ont rapperté un gain de prisonniors et ' $ö butra.; [ aTnéatre de la guerre a l'Est. >jBroupe d'armée du ïeld-maréchal general Prince Leopold de Bavière: h^Br^tasjüon n'a pas subi de. modification. u4jMP i>cl,armée du general colonel 2^jïchidtt^ïosepli: \ Dalns la vaMée du Sereth et>!de la Suczawa, *Éfc)nB:aprons gëËaè du terrain en combattant; «Br les motótagilee, nous avons marché de l'a*!vani^rjein*! dépdt de ropinié-tre resistance de i^anemi/£*I>es attaques roumaines réitérées, tya. .-MC&i Castitnuluf .%b prés du .convent de I epISÖ (valléö de la Putna) se sont écroulées ayjce nerteg -SSSSSS^1^0^ P.ou* l'eomeiDjmi» E LA Groupe d'armée du leidmaréchal general von Mackensen: Au cours d'une attaque localisée, des regiments prussiens et bavarois onb pria d'assaub les positions ru&ses au nord de Jfocsani. jNous avons fait 1,300 prisonniers eb capture 13 canons, ainsi que de nombreuses armes de br.vi-\cnée\. Front en Macédoine; Pas de grandes operations de ec-iabat. Sur mer, jMos escadrilles d'avions de la cöte de Cour-lande ont bombarde la semaine deraière lce msbadlations de fabrique prés de Diu£amünde, ainsi que les ports fortifies a la cóte meridionale de rile d'üesel, a l'aide de bomb es explosives et incendiaires. JSIous avons constate de bons résultats. En dépit d'une forte defense, tons nos avions sont rentrés indemnes et sans pertes. BEltLIN, 6 aoüt. — Officie! : Pas de grandes operations de combat a rouest. BERLIN, 6 aoüt : A I'Est nous avons atiel.t et dépassé la ligne ou se déclancha en 1916 Vojfsnsive de Broussiloff. En Galicie oriëntale elle se trouve déj& a 60 kilometres derrière le nouveau front. Les Rnss^s ont de nouveau oppose une forte resistance entre le Dniester et le Pruth, a la frontière rouniaine. Dans le bassin de Radautz la ville de Radautz a pu eire oc-cupée, comme fruit des combats de montagnes,cou-ronnés de succcs,de ves derniers jours.La violente resistance tentie par les Russes devant la ville esi venue se briser contre les troupes austro-hongroi-ses combattant avec une grande bravoure. Plus a Vest, les localiiês de Tereblesliko et Hadikfaiva ont été atteintes. Une grande partie de la route conduisant de Czernoiviiz a Suczawa se trouve ainsi aux mains des coalisls sur les hauteurs a Vest de la Moldavitza Bistritza, la marche en avant continue. Des contre-attaques russes prés de Lungeni dans la vallée de la Bistritza ont échoué. Au sud de la Bistritza les Russes reculent. Nous avons franchi la Neagra et alieint les hauteurs qui s'étendent du Vfr-Ginci jusqu'a la vallée du V.-Saca. Au Mgr Ca~ sinului, les peries roumaines s'accumuleni. Toutes les attaques contre la mentagne solidement dé-fendue, ainsi que contre les hauteurs au nord du couvent de Leps'a ont été repoussées. Lois de sa retraite, la 12e division de cavalerie russe a com-mis une série d'atrociiés abominables au nord-est de Kimpolung. Prés de Fromossa on a irouvé un certain nombre de oadavres de femmes horriblement muiilés. La guerre sous-marine. BERLIN, 6 aoüt. — Ojjiciel : Dans la zone de barrage septentrionale ont éA* nouvellement coulees 22,000 tonnes de jauge par suite de Vaction de nos sous-marins. Parmi les na-vires coulés figuraient un grand vapour de passa-gers, probablement le croiseur auxilitire anglais u Otway » (12,077 t.), en outre un grand steamer de fret chargé lour dement, torpillé hors d'un convoi piotégê. Dans les derniers temps les pertes des navires mar-diands des pays ne utres,qui se sont chiffrées durantles mois precedents de la guerre sous-marine ren-forcée a environ un cinquième du tonnage coulé sont restées heureusement inférieures d cette moyenne.'■'/Jls'- Sur mer. BERLIN, 6 am. - Officiel ; Dans I'Ocean Atlantique et dans la mer du Nord, nos sous-marins ont de nouveau coulé 6 vapours et 2 voiiiers. Parmi eiix se trouvait le va-peur armé anglais «Paddingion», charge de 8,000 tonnes de minerai de fer, de Carthagène pour Glasgow, qui fut coulé aprcs un combat d'artillerie de deux hemes et dont le machiniste anglais a été fait prisonnier; en outre, un vapeur armé. Les autres qnaire vapeurs ont été torpillês au sein d'une forte escorte. Un des deux voiiiers avaif chargé du charbon, AUTRICH3EN VIENNE, 6 aoüt : Tnéatre de la guerre a Test Front d'armée du teidmaréchal general |rvon Mackensen : Combat animé d'artillerie, par endroiis. Le succes de I'offensive russe, joyeusement sduée par la presse de l'Entente contre le Front d'armée du colonel-général, archlduc Joseph , reste manifestement au-dessous de ses espérances. Les attaques de l'adversaire dans la region du Casi-nu, ont été marquees également hier, par une absence complete de résuliat. A Vangle des Trois-Pays, et dans la direction de Gurahumora Jnous avons fait de nouveaux progfirès.Les landslurm hon-ved et hongroise ont chassé l'ennemi hors de ses positions au vcrd-ouesl de Radautz et ont fait leur entree dans la ville apjès avoir vaillamment repousse les contre attaques russes. Des deux cötés de la rivière du Sereth, nous approchons de la frontière. Au sud-est et au nord-est de Czernovitz, l'ennemi oppose une violente resistance è la marche en avant des coalisés. Attiaques russes partielles sur le Zbrdcz. Theatre de la guerre italien L'artillerie ennemie a étendu hier son feu d'in~ tensitê variêe, sur tout le front de l'Jsonzo de Tolmein jusqu'd, la mer. Tnéatre de la guerre aux Balkans. Pas d'événemenis particuliers. BULGARB6 SOFIA, 7 aoüt. — Officie! du 6 : Front en Macédoine : Vïvea canonnades au nord de Bitolia, entre 1©9 lacs de .Vardar et de Doiran, dans la region de la Moglena et le long de la Strou-ma inférieure^. Des détachements de reconnaissance ennemis ont été disperses prés du village de Christian Kamüa. Front en Roumanie : Fusillade isoiée près;de Mahmudïa et ca-nonnade pres d'l&acoea. lil TÜftC& CONSTANTINOPLE, 7 aoüt. — Officiel du 3 : En Perse, un de nes détachements, fort de 60 hommes, a attaque par surprise un detachement rus-se de 3-0 hommes. Les Russes se sont retires en toute haie en laissant 50 moris et blessés sur le ter. rain. Au front du Sinaï, 8 avions ennemis, ayant jetê sans résuliat ancun, des bomb es sur Kellocherie, fur.ent attaques et chassés par deux de nos avions*' Fi$4fó&Al33> PABIS, 7 aoüt. — Officiel de 3 h. p. m. : En Belgique, pas de changement dans la situation. Des tentatives de renneimi,a l'ouest de la ferme Moisy, dans la region au sud de La Bovellej, au bois d'Avocourt et en Alsace, ont échoué sous nos feux. La hitte d'artillerie a été par moments d'une extreme inten-sité dans ces secteurs.-PAB13, 7 aoüt. — Officiel de 11 h. p ra. : Bien a signaler en dehors d'une activité as-sez marquée des deux artilleries en Champagne, dans la region des Monts et sur :*>s deux rives de la Meuse, notaniment dans les secteurs d'Avocourt et de Louvemont. RUSSE PETBOGBAÖ, 5 aoüt. Front a TOuest : Au Stöcxïuu1 , un détache*emnt russe d éclai-reurs a franchi un bra^ du Stöchod dans la region de Kowel, sur la route de Barna, sous le commandement du lieutenant Doukanoff, en passant jusqu'au cou dans l'eau, un gué, ü coupa les obstacles en fil de fer barbeló et attaqua un poste autrichïen. lï tua une partie de la garnison et fit prisonnier le restant. Dans la direction de Kowel, rinfanterie ennemie, forTê d'environ 7 • compagnies, attaqua I nos positions dans la region des villages de Viiitzk efc de Konfiany. Notre feu de barrage d'artdllerie a repoussé rennemi, qui se retira dans ses tranchées. Sur le Zbrucz, 7 éclai-reurs comniandés par le lieutenant Dennis e, ont prononcé un raid - be'óreux et ont attaque sans trève un ayant-poste ennemi Front en Roumanie : Dans la direction de Kimpolung, sous la pression de l'ennemi, nos troupes se sont ié-gèrement retirees vers l'Est. L'ennemi a occupé Wannia. Dans la region de Kobnikholb, un detachement d'éclaifeurs russes, compose de 10 officiers et de 100 hommes, a prononcé un raid heureux contre les" positions enemies, capture 3 mitrailleuses et tué quelques douzaines de Turcs. Front du Caucase : • waö^-ï» ewoVi La situation est inchangée. Aviation. — Dans la region de Wbw-sielica, 1'aviat.eur Kisselewitch a oblige un avion ennemi a atterrir; rofficter occupant a été tué et l'observateur a été fait prisonnier. ITALIEN' ROME, 5 aoüt : Sur tout le front canonnade, peu intense en certains endroits, ainsi que des combats Umiiés de patrouilles. Au cours de la nuit du 3 au é aoüt >des avions ennemis ont survolé différenies localiiês dans la plaine entre l'Isonzo et le Tagliamento et y ont lancê des bombes. Pas de victimes, dêgdls insigni-fiants. Un hydro-avhn ennemi, aiteint par notre feu spécial de defense est tombe dans le Po prés de Pontelagoscuro. Les aviaieurs ont été fait-s prisonniers. En Albanië un de nos détachements de patrouille a fait prisonnier le 4 aoüt sur la rive droite de la Vojusa une forte patrouille ennemie. ANGLAIS LONDRES, 5 aoüt : Des troupes franqYiises ont progressê au nird-ouesl de Bikschote. Une troupe de raid allemande a été ■ repoussée au sud d'Arleux. Nos troupes ont execute un raid couronnè de succes d Vest de Ver-melles. Une attaque ennemie contre vn poste portu-gais a été repoussée avec de lourdes pertes pour l'ennemi. Après un lourd feu de grenades contre nos positions au sud et au nord du canal d'Ypres d Co-mines, l'ennemi a prononcé ce matin de bonne heu-re une attaque des deux cötés du canal, il réussii un moment a prendre pied dans Hollebffke, mais' il en fut refeté aussitöt par contre-attaque, Un detachement de raid ennemi ta été repoussé la nuit derniè-re par notre feu, au sud de Quêant. Dernières Dépêches Aux theatres de la guerre italien et de l'Est. Vieane, 6 aoüt. — On annonce du quartier de la presse die guerre : Au front de l'Isonzo, l'activité de rartillerie s'est considérablemeat raaimée. Le territoire du Corso a été principaleinent 1© .but de 1'artillerie .ennemie. Elle utüisa souvent des pro- jectiles gageux &t prit également sous soa feu les regions situees loin derrière le front. Nos coura-' geux aviateurs ont jeté dans la nuit d'hier d© nombreuses bombes sur la gare et les depots de Polag-zo. On a constaté des portées. L'activité combattive a été plus animée également en Corinithie, malgré le temps défavorablerDans la Bucoviae, la résastafl.. ce de l'adversaire a é:é assez obsiinée dans le pays plat. Entre le Dniester et le Pruth, les Russes af. froatent nos attaques dans les montagnes du Bu-chenlande; par contre, nos troupes héroïques et ia-fatigables gagnent toujours du terrain. E»les ont occupé Rfadautz, Radikfalva, Zoïda et Nurdzifcia, dans la vallée de la Suczawa, situêe devant les pertes de la ville de Sereth, et el les sont a t«ae joumée de march© de la ville de Zuczawa. Les attaques russes dans la vallée de Cas&na relacheat d'une maniere tres remarquée. Clémenceau et la divulgation diplomatique. B&rljn, 7 aoüt. — On annonce au « Lokal-Anzed-ger ; Clémenceau devieat de plus en plus acerbe et pari© des secrets bien conaus doat la divulgation peut fair emourir le sourire autoritaire sur les le vres des dirigeants de la France. A quand la revolution anglaiss? Berlin, 6 aoüt. — On annonce de Lcadres : Dans une reunion tenue a Woolwich, Snowden a declare que le Gouvernement est trap peu au courant de l'opinion publique. La revolution russe a donaé au mécontentement indécis en Angleter une direction définie. De riches membres du Parlement ont souvent demaadé si une revolution est a oraindr© en Angl&terre.J'y ai toujours répondu que j'ea étaós autaat convaincu que du lever du soleil. La conférence socialist© internationale rédigera les conditions de paix, et si le Gouvernement a© les accept© pas, il ne restera au peuple qu'a suivre Texemple de la Russi©. Le service obligatoire au Canada. Rotterdam, 6 aoüt. — On annonce de Londrea au « Nieuwe Rotterdamsche Courant », que le Sénat du Canada a également adopté le projet de lei sur 1© service'militair© obligatoire. Les Etats-Tfnis a la conférence internationale. New-York, 6 aoüt; — Le Président de la federation ouvrière américain©, Gomperz, a pubüé une declaration qu'a son avis une federation ouvrière de tous les pays est impraticable et serait même nui-sible. Les Etats-Unis saisissent l'acier. Amsterdam, 6 aoüt. — On annonce de New-York. au « Timeg Jgtque le Président Wilson ae saisi tout l'acier destine a 1'exportation et qui est indispen-sable-aux buts militaires des Allies. Le Brésil et la guerre. Paris, 6 aoüt. — D'après des nouvelles de Rio-de-ajneiro, le® .commissions du Coagrès oat recu dis propositions pour -1 'ouverture de credits spé-ciaux, s'élevaat a 250 millions de francs pour 1'armé© ©t la marine. Rencontre de trains militaires Berne, 6 aoüt. — D'après le « Petit Parisien », deux trains minraïres anglais se sont rencontres sur la ligne Amiens-Rouen. Il y a 3 tués et 36 blessés grièvement. D'après le mêmé journal, une explosion s'est 'produdte daas la fabrique de matières explosives a Perpignao. Piusieurs per-sonncs ont été grièvemeat blessees. On ne publie pas de détails, Lloyd George «le plus grand filou politique». Berlin, 6 aoüt. — De Londres a la « Gszft^ de Yoss » : Le parti ouvrier organise au Canada s'esfc joint au..parü fran§ais en vue d© combattre 1'introduction du service personael. Le président du parti ouvrier canadien, Waiters, a fait a ce sujet une declaration oü il dépeint Lloyd George comme un© « idole vide » et comme « le plus grand filou politique qui ait jamais fait la hortte de l'humanité ». Baas la marine russe. Pétersbourg, 6 aoüt. — Le capitaine Hemitz a été promu coatre-amiral et nommé commandant de la flotte de 'a mer Noire en remplacemeat de l'amiral Koltschak. LA GXTERRS SOUS-MARINE. Rotterdam, 6 aoüt. — Du « Maasbode » : Le vapeur itöliea «Carlo», jaugeaat brut 5,572 tonnes, se rendant d'Angleterre en Italië, a été torpillé. Le vapeur suédois «Anna» s'est échoué et se trouve dans une position dangereuse. Vieaae, 6 aoüt. — D'après un© information de l'« Imparcïal », des sous-marins oat coulé au sud de Cadix, le vapeur norvégien «Carol», jaugeaat brut 2,345 tonnes, et le vapeur anglais «Ipes», chargé de sucre, de café et de lalt condense, a destination de Gibraltar, et a- proximité de la Corogne, un vapeur anglais de 3,000 tonnes. Ie Discours de Lloyd George Londres, 4 aoüt. (Reuter.) — La réunioc, orga-Ddsée au Queenshall par 1'Association pour les buts de guerre nationaux, a eu lieu aujourd'hui. Outre leg diplomates de 1'Entente, on remarquait : M. Sonaino, le nnaistre italien des Affaires étrangères. Lord Crewe prononca un discours d'ouvertur©. 11 fit ressordr que les buts de guerre étaient restés tels Que M. Asquith les avait determines en 1914. Après lui, M. Sonnino prit la parole. L'ancienne amitié entre l'Itaüie et PAngleterre avait été fortd-fiée, non seulement par l'aMe précieuse qu© TAn-gleterre avait offerte a 1'Italië pendant la guerre, mais eacore par la communauté des conceptions et des institutions poliüques. M. Lloyd George a débuté en mppèlant que la mere de M. Sonnino est originaire du Pays de Gal-les. En ce qui concerne.l'Italië,. 1'en.teate qui exi9te entre elle et la Grandie-Beretagne repose isur la reconnaissance qu'une grande Italië coatribue a as-surer la liberté. et la paix daas le monde. « La Russie, pour 1© moment, est abattue et desu-rie, et cette désunion a affaibli sa valkante armee, sur quelques fronts. Si la Grande-Bi'etagae n'avaittf pas participé a la lutte, la France aurait continue a se battre ae-ule; san armé© aurait été vite vaia-cue, ©t dans ce cas ö n'y auraót pas de paix, mais des conquétes et 1 'asservisserheat; 1'Europe serait' livrée a la merci de la puissance dominante. Sans la participation de rAngleterre, £ y aurait certes ecöuelleimeat beaucoup d'Etiats, ma2s une seule grande puissance. Il y aurait deux noties : la flotte' britaanique et la flotte allemande, car les conditions allemandes seraient concues dans ie but de voir livrer a l'Allemagn© les flottes franeaise, russe, grecque et peut-être celle de 1'Italië. Ceci est le réve reel du paagermanisme. Et les Etats-Unis; La-doctrine de Monroe serait traite©' comme tout autre « chiffon de papier ». Nous conaaissons les vues -ambiitieuses de l'AHe-magne sur l'Amérique du Sud. Les Etats-Unis se seraient dé ja, rendu compte, a leur détriment, dès la première année de paix, de cette intesdon. Eux seuls oatcompris la maniere d'agir de la Grande-Bretagne et se sont rallies a elle pour cette raison. Tout le monde reconnaitra que la Grande-Bretagne a enrayé les viséês ambitieuseg de l'AUemagne. En attendant, le danger n'est pas passé. Le Kaiser a adepté pour le moment un autre laagage que précé-demment. Plus de phrases soaores sur la puissance allemande. Il parle prudemment de la defense du territoire allemand. Qui done voulaif une irruption en Allemagne? Actuellement, le Kaiser et le chaacelier parlent de paix. Ni lui, ni son nouveau chaacelier ne disentJ qu'ils se coatenteraieat du sol allemand. Tous deux proaoncent uniquement des discours sur la paix, mais ils bégayeat lorsqu'il s'agit de rétablissement. Ce mot n'est pas encore venu complètemeati sur leurs lèvres. Nous les y avons engages, mais ils ne peuveat prononcer le mot. Avant que nous.alliens a la Conférence de la paix, il faut qu'ils apprenaenf a connaitre ce mot. Les vaillaats jeune© geas que je remarque avec plaisir dans cette assemblee, guéri-roat peu a peu le Kaiser de soa bégayement, jus-qu'au moment ou 11 aura appris les premières lettres de l'alphabet de la paix. La première lettre est: rétablissement. Alors nous discuterons. La guerre est quel que chose d'horrible, mals elle n'est pas aussd teri'ible qu'un© mauvais© paix. La guerre la^ pi us effrayante qu'il y ait eu, touche a sa fin, mais un© mauvaise paix va toujours de plus en plus lain. Elle provoqu© guerre sur guerre. La vérité est qu© ' les chefs militaiies allemands noat pas eacore re-noscé a leurs plaens ambitieux et examinent uajf-quernent la question de différer la réaliaatioa de ces plans. Une reel 1 e folie règne parmi eux. Cette fois, la conjuratioa a avoité. Ils disent franchement que tout aurait bien été si l'Angle-terre n' avait pas été la. La fois prochaine, -ils mar-cheront a coup sur. Il ne peut pas y avoir de prochaine fois. Une persoanalité influence en Allemagne a declare : « La paix seraconclue biieatot, mads la guerre reoommeacera dans dix aas. » On dit : « Noua aurions du être plus prévoyaats, accumuler des vi-vres, du cuivre et du coton, ©t au lieu de 200 a 300 sous-marias, en coastruire de 2,000 a. 3,000. » La guerre ne peut pas se reproduire, — continua l'orateur. Puis il s'adressa a ceux qui veulent ia-troduire daas Tannee anglaise une institution propre a la morceler : cell© des Con&eils d'ouvriers et de soldats (c'est la Chambre des Communes qui veut cette institution) : On ne peut admettre que des associations de parti dirigent la guerre et dietent la paix. Faire la guerre, comme coaclure la paix, est l'affaire du peuple. C'est ce que Pon doit re-connaitre en Russie aussi. « Si les Rus&es scat repousses Jusqu'a l'Oural, parleronis^npus eacore alors de paix sans annexions? » Les Allemands posu sèdent la meilleure partie du pays ©t peuvent met-tre a contribution les autres peuples. Si nous devious suivre eet exemple a l'Ouest, nous n'aurions qu'a courir a. 100 malles d'ici, et notre grande armoe, compose© durant deux ans, serait acculée a la mer. Après quelques phrases sur les efforts que font les Allemands pour arriver a»la p&ix, M. Lloyd George affirma que, durant les derniers combats en Flaadre, les Anglais avaient pleiaemeat atteint le but propose. Et les communiqués officials allemands déclarent que nous ne nous sommes empa-rés que de quelques entonnoirs, et on a pavoié a Berlin! Le ministre ajouta que, grace aux excel lentspré-paratifs d'artillerie, les positions solidement établie^ par les Allemands depuis trois aas s'étaient effon-drées. M. Lloyd George en arriva a> la eoaclusion que le pays devait continuer a faire tous ses efforts, un 'ceiljixé sur la victoire, 1'autre faisant 1© guet. Tous doiveat être unis, maintenant surtout qu'il s'agife de gravir les derniers sommetg escarpés. L© peuple qui recule devant cebut ne devlendra jamaia une grande nation. La Russi© est tombée.-daca wi precipice, mais elle se tjeat encore au bord et r©-montera pour atteindre bientöt le sommét de sea espoirs. » •Berlin, 7 aoüt. — Le « Börsen Kurier » dit au sujet du discours de Lloyd George- Ni la forme, hi le conteau des declarations n© scat assez importan-tes pour donaer satisfaction a 1'attente justifiée deQ auditeurs. P^ Le « Börsenzeitung » declare : Nous ciroyons vo-lontiers que Lloyd George n'a pu trouver trace du rétablissement dans le dernier discours du chance-Mer et il ne la trouvera pas d'ici longtemps. Daas la « Germania », la valeur de l'aifirmation de Lloyd George que l'Angleterre lutte pour vaühcre la coaspirarion la plus dangereuse qui ait jamafe été forgée coatr© la liberté des peuples, est carao térisée par le fait que le journal éorft qu'on n'a rien découvert jusqu'ici d'une waaparaticn semblable; mais il existait par contre, du cöte de l'Entente, une Conspiration organise© a Londres én yue d'encftrcler et de Woquer rAllemagnej.'

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