Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 22 Août. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/xs5j96261g/
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â1*0 Armés N. 1040 i do 1| CIBQ SÉIÎTIMBS Mercredi 22 Août 1917 ABONNEMENT POSTAL, ÉD. B Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique «t à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les 1 Janv. 1 Avril 1 Juillet I Octob. On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois 1 Mois Fr. 3.00 - Mk.2.40 Fr1.50-Mk.l.20 TSRMSE : IIO.OOO PAR JOUR Le Bruxellois T t nirg»ig Rédacteur en Chef : Eené Armand I Rédaction, Administration, Publicité, Vente : f BRUXELt.ES, — La ligne Faits divers et Echos . Ir. 5.00 Nécrologie 3.00 Annonces commerciales . 1.50 » financières ... 1.00 PETITES ANNONCES La petite ligne 0.50 La grande ligne LC0 TIRAGE : IIO.OOO PAR JOUR Les bureaux du « B?5«JXELLOïS » se Sresiverst DE LA ASERME, 33 eî 35, à Bruxelles <p?ès de la place Ânnesssens). 11 tFKRFM&lH VIS lilfflF Ei<y fc&iUMUïsaasaïï est» &H4 ...La guerre est terminas : cruelle, coûteuse, luise, elle aura peut-être certaines conséquences tueuses. Examinons-les : Au point de vue économique,la nation vaincue (et ssl peut-être la victorieuse) a des ruines à répa-r. Il y a des routes, des chemins de fer, des ponts, s canaux, des travaux d'art de toutes sortes qui igeroat, pour être remis en état, d'innombrables ornées d'ouvriers, des sommes considérables. Il a des villes bombardées qu'il faudra rebâtir. Il y des industries mortes ou en léthargie qu'il s'agit ranimer. Le commerce s'est ralenti ; c'est une iuvelle impulsion à lui donner. On pourrait conclure que la vie de cette natios ra pendue plus intense qu'avant la guerre; mais ec quoi payera-t-on tous ces dégâts et où trouver s hommes aptes à ces travaux? Au point de vue économique, la guerre a des naéqueaces déplorables, pour le vaincu surtout, ais, en a-t-elle d'heureuses pour le vainqueur? ieg sont, pour celui-ci, beaucoup motos fâcheu-s, sâ, surtout, son territoire n'a pas été envahi, i lui a pas servi de champs de victoires, si, enfin, s'est fait payer une indemnité de guerre. S':i a triomphé sur son propre sol, il a, lui ..«•s-des ruin.ee à réparer. Mais, dans tous les cas, vie agricole, industrielle, commerciale, a été, .ez lia comme chez le vaincu, sûrement bien di-iauée. Il lui faudra plusieurs années pour la ra-ener à ce qu'elle était avant la lutte. Il sera obli-î, d'autre part, d'augmenter ses dépenses militaL s, pour conserver l'avantage de ses victoires. Son tdget s'en trouvera fort accru et de plus lourds ipôts écraseront ses ha'otanis. Vainqueurs et vain, is, pendant qu'ils s'-entr'égorgaai&nt, ont laissé s rivaux industriels ou commerciaux (américains japonais) leur prendre certaines places dans le a/rcho du monde. Or, les débouchés perdus se' conquièrent difficilement, les Anglais s'en apn-;yront bien et les Français également. Si nous ajoutons à ces pertes, celle du capital «nain, si nous considérons que quelques millions hommes peut-être, tous jeunes, forts, en pleine tivité de corps çt d'esprit, ont été laissés sur les iamps de bataille, on évaluera combien coûte une [erra, longtemps même après que ses fureurs se lit éteintes. Il faut de nombreuses années pour 1 réparer les ruines matérielles, davantage pour reconstitution au capital humain qu'elle a anéati-A la place des soldats valides, fauchés par la itraille, vainqueurs et vaincus sont obligés d'as-ïar, par des pensions, la vie de blessés, a'infir-eis, devenus inutiles et coûteux à la société. Au point da vue intellectuel, la guerre n'a pas de «nsoquenoes moins déplorables. Les écoles ont é, ohez les nations en conflit, sauvent fermées. La ïlgique a perdu déjà trois ans de vie universitaire, s'agit de reprendre des études négligées. Est-ce cile? Il y a des maîtres nouveaux à former, des eaux à reconstruire, des laboratoires à reorétr. : l'argent manque pour tous ces objets. Le peu or dont on dispose a tant d'autres destinations, raoïf de songer aux besoins de l'esprit, ne doit-on s satisfaire aux nécessités matérielles? Vivons abord, nous philosopherons après. Chez les victorieux, c'est surtout l'âme de l'en-igitiement ; le goût du travail intellectuel, qu'il jgit d® ranimer. Ce sont des esprits en jachère, t bi:n des mauvaises herbes ont pousse, qu'on >lt fertiliser. Et la pensée, chez les vainqueurs mma chez les vaincus, n'est point tournée vers a spéculations noblement désintéressées ; on s'y éoccupe plus de découvrir des engins meurtriers se des inventions fécondes. La logique, au demeurant, dit que la paix est pro-Ce aux travaux du cabinet, à ceux de l'artiste ou i savant, et la paix véritable, non celle qui est oublée par des craintes on des désirs de revantes.Le® guerres ont donc surtout de fâcheuses consciences intellectuelles. Elles anéantissent en ou-8 le patrimoine acquis du droit absolu dans la vie ciale. Les conséquences mcrales des guerres sont,chez . vaincu, le plus souvent, la honte, le décourage-eut, la haine, la perfidie, la bassesse, le désir de i revanche. Les nations que l'on réduit en escla-tge risquent d'acquérir des sentiments d'esclaves, e sont-elles pas oonduites aussi à la paresse? « Les pays, a dit Montesquieu, ne sont pas culti-is en raison de leur fécondité, mais de leur liber-■. » Ces peuples, courbés sous la loi du plus fort, s seront-ils pas poussés à se contenter de vivre ïstialement. Ne s'enfonceront-ils pas dans une •ossière sensualité, s'ils n'ont pas l'espoir du re-svement? Ah! s'ils conservent encore quelque 1 liston de revanche, la défaite grandira peut-être i eux la conscience nationale. Evidemment, aujourd'hui, où les guerres coûtant nifc, comme on l'a montré et où, même heureuses, les rapportent si peu, comme on l'a dit déjà et >mme on pourrait l'exposer plus amplement, elles mt peut-être moins corruptrices des moeurs chez le Glorieux. Considérons toutefois qu® les soldats le» officiers, habitués aux licences des carnpa-les militaires, sont souvent libertins la paix con-oe. La débauche et l'orgie as s'allient que trop i goût du sang. La guerre n'a pas achevé son œuvre de mort 'ors. t'elle est terminée. Longtemps après, elle coma-te à ruiner, à affaiblir la pensée, à corrompre le eur des nations qui ont eiu la folie die s'y livrer. Max M. LA GUERRE I S£cCia & -va* «K-OH u ^ a « ËQISMiSSQipÉS ©ïflÛgIS ALUEMflANDS BERLIN, 2i août. — Oijiciet de midi : XiitciWb us l'A guérie «t i Ouoat. «trouve a amet au ieia-maré&n&i prince ûsriuer Kupprecnt us Baviero ; A l'exception d un intense feu destructeur par moments dans quelques secteurs du pont de Flandre et d'Artois, pas a'opéralions de quelque envergure.Uïoupe d'aimée du prince impérial aiiemana : La première journée ue bataii-le devant Verdun a eu pour les Français la même issue que les grandes attaques anglaises en Flandre le 31 juillet et le 16 août : la supériorité en matériel et l'intervention de masses d'hommes sans aucun égard, n'ont Pu briser la force ccmbattive allemande ; en jace d'un gain localisé minime se trouve l'échffc de l'attaque sur un front de plus de 20 kilomètres. Le 11 août, a commencé la formidable préparation d'artillerie pour le grana choc que l'armée française a exécuté hier sur l'ordre de l'Angleterre. Depuis le bois d'Avocourt jusqu'à la lisière orientale du bois des Caurières, nos positions ont été transformées en un vaste et désert champ d'entonnoirs par l'action d'artillerie de l'adversaire poussée à l'extrême pendant les dernières heures avant l'attaque. Le 20 août, à la pointe du jour, l'infante, rie française s'est élancée à l'assaut en d'épaisses vagues d attaque, en rangs profonds, sous la protection du feu d'artillerie déplacé vers l'avant. En-beaucoup d'endroits, les Français, ainsi que leurs hommes de couleur ont pénétré dans notre zone de défense, dans laquelle chaque pas en avant dut être arraché à nos troupes de combat par des sacrifices sanglants. Des corps-à corps et des contre-attaques énergiques ont rejeté l'ennemi presque partout. Le violent combat a sévi durant toute la journée avec des oscillations. Sur la rive occidentale aff la Meuse, la hauteur du Mort-Homme et la lisière méridionale de la forêt des Corbeaux sont restés au pouvoir des Français ; en cet endroit, nos troupes Se trouvent tout près au versant septentrional de la montagne. Sur la rive orien.ale, la ligne de combat a encore moins reculé ; ce n'est qu'à la hauteur 3-14 au sud-est de Samogneux et dans la forêt de Fosses que l'ennemi a gagné quelque terrain. Les mesures prises par nos chefs ont fait brillamment leurs preuves. A côté de l'infanterie combattant avec une endurance et ur.c bravoure exemplaires, l'artillerie aussi mérite tous les éloges, pour l'action dévastatrice avec laquelle elle causa des dommages sensibles aux travaux préparatoires de l'ennemi ainsi qu'à sa marche à l'assaut> et pour la purt- de succès qu'elle prit à la défense.Les autres armes, spécialement les pionniers -et les aviateurs, ont sérieusement contribué au bon succès de la journée. Les partes de l'injanterie fren-çaise, proportionnelles à ses engagements en masse, sont extraordinairement élevées. La bataille devant Verdun n'est pas encore terminée. Ce matin, de nouveaux combats se sont dAchainés en beaucoup d'endroits du front; les chefs ainsi que les troupes ont confiance en leur issue favorable. Aviation : 2^'avions ennemis ont éfplîë dit lis; nous avons3 perdu 5 avions. ïheâ-tra de la guerre à l'Est. De la Dwina jusqu'au Danube, la sitintion est inchangée. Front en Macédoine: Rien de nouveau. BERLIN, 20 août. — Officiel du soir : La bataille devant Verdun se dessine en notre faveur. Sur la rive occidentale de la Meuse l'ennemi n'a pu pénétrer dans notre zone de défense qu'à la forêt d'Avocourt et au Mort-Homme. A part cela ses assauts réitérés furent repoussés partout. A l'est de la Meuse l'ennemi a été toujours et partout repoussé ou rejeté en contre-attaque. Des engagements en masse et sans merci d'infanterie sur un front de plus de 20 kilomètres contre noire énergique défense ont coûté de lourdes pertes aux Fraiu çais. A part cela il n'y a pas d'opérations de grande envergure, ni à l'est, ni à l'ouest. La guerre sous-marine. BERLIN, 20 août. — Officiel ; Par nos sous-maring 5 vapeurs et deux voiliers ont été nouvellement coulés dans l'océan Atlantique et dans la mer du Nord, dont le vapeur anglais armé « Rosemnnd » (3014 t.) avec un chargement de bois en route d'Archangelsk à Cardiff. Les autres vapeurs ont été torpillés hors de convois vigoureusement protégés. Un des voiliers coulés, une barque à 4 mâts portait un armement de quatre canons. Sur mer. Le résultat de la guerre sous-maiino ea juillet. BERLIN, 20 août. — Officiel : Au meis de juillet, 811,000 tonnes de jauge bruie de tonnage marchand ont été coulées par les mesures belliqueuses des Puissances centrales. En tenant compte des pertes de guerre ultérieurement connues et se chiffrant par 13,000 tonnes de jauge brute, 5,495.000 tonnes du tonnage marchand utilisable pour nos ennemis, ont ainsi été anéantis durant le premier semestre de l'année de la guerre sous-marine à outrance. AUTeieHjea VIENNE, 20 août : Théâtre de la guerre à i'Sst. A la suite de violents combats près de Marac'es'tt, des troupes allemandes ont ramené plus de 2£00 prisonniers.Près de Grcàesti sur l'Oitoz et a l'ouest d'Ocna, les Russo-Rourwins ont de nouveau été refoulés par des troupes ausiro-hongroises et allemandes. Plus au nord aucun événement particulier. jl'lieàtie do là guerie italien. Notre vaillante armés ae l'isonzo a de nouveau soutenu une lutte achurnee contre ses ennemis numériquement beaucoup supérieurs. Le succès do la journée a été pour nou^^Alors que l'adversaire s'est conténie de quelques poussees partiellest les vagues d assaut des attaques en masse italiennes se sont décha'ui'es contre nos positions en aval d'Auzza jusqu'au littoral, à mi-chemin au delà de Canalé les Italiens appuyés par une action ii'artillerie des plus fortes, sont parvenus jusqu'à la hauteur Vrh. En cet endroit des soldats du l'Egerland se jetèrent sur l'ennemi que ces héros refoulèrent jusqu'au versant. Près de Descla et de Vouice, sur le Monte Santo et le Monte Gabriçle, sur les collines à l'est et au sud de Goïizia, prirtout l'on s'est battu avec le plus grand acharnement sans que les Italiens réussirent d gagner un pouce de terrain. Nos brades de la landsturin viennoise et du régiment d'infanterie n. 51 de la landstiùm autrichienne trouvèrent à nouv-tvu ample matière à déployer la valeur guerrière dont Us ont ja'n preuve en mainte occasion. Entre le Vipacco et le Fa'ili-Hrib, les colonnes d'attaque ennemies se brisèrent contre la résistance d'airain da nos régiments de couverture alpins qui oui fait leurs preuves. Des troupes de couverture de la Carnio'.e ont protégé en cet endroit le sol natal. Sur le haut-plateau du Carso la bataille a sévi avec la plus grands violence. Le combat oseille encore de ci de là au sud-ouest de Costagnevica et dans les terrains intermédiaires de la première position. A part cela l'ennemi a été partout rejeté complètement au delà des premières lignes. Le 19 août nous avons fait 3,000 piisonmers. Les pertes sanglantes des Italiens sont grandes. Des monilors ennemis ont bombardé la ville ouverte de Trieste.plu. sieurs personnes ont é:é tuées. Sur te haut-plateau des Sept-Communes où les Italiens ont entrepris de fortes, mais mutiles attaques, l'ennemi a évacué avant-hier au nord a'Astago, sur une étendue de 15 kilomètres ses positions situées en territoire italien. Hier il a baltu en retraite dans la vallée de la Sugana. x&eàtre de la guerre aux Balkans : Situation inchangée. r%j|£& CONSTANT1NOPLE, h août. — En Perse, notre division mixte se treuvant en matchs dans la direction de Bane a chassé les Russes de leurs positions près de Sclteh H an. Au nord-ouest de Re-wanduz, nos sentinelles de frontières ont repoussé une attaque de l'infanterie russe. Près de Geli-schin, à la côte d'Asie-Mineure, un cotre ennemi o de nouveau été coulé par le vaisseau mentionné déjà. 4 hommes de l'équipage ont été faits prisonniers. Smyrne a de nouveau été attaquée par des aviateurs ennemis. Au front du Sinai, dans la nuit du 16, deux compagnies anglaises s'avançant contre le front de Gaza ont été repoussées. Le 16 août, un avion ennemi a été obligé d'atterrir; l'atterrissage put se faire toutefois derrière Les lignes ennemies. Le 17, combats de patrouilles, en plusieurs endroits du front. Quatre avia'eurs jrançais oni jeté des bombes, le 17 août, sur le port de Beyrouth. Un habitant a été blessé. BULSAÏ5ES SOFIA, 20 août. — Ofiiciel ; Front en Macédoine : Sur tout le front, faible feu d'artillerie et activité animée des oviiHëitrs. Des aviateurs ennêrfUi ont jeté des bombes sur Prilep et sur la région de la Strouma inférieure. Dans la direction de feni-koei, des détachements de reconnaissance ennemis et une colonne d'infanterie, ennemie ont été dispersés.Front en Roumanie : Faible fusillade en quelques secteurs seulement et salves de canons isolées. FkAféÇ-Al& PARIS, 20 août. — Officiel de 3 h. p. m. : En Belgique, lutte é'artillerie assez violente dans la région au nord de Bixschoote. En Champagne, nos batteries ont exécuté des tirs efjicares sur les organisations ennemies. Plusieurs incursions dans les lignes ennemies nous ont permis de ramener des prisonniers. Sur les deux rives de la Meuse, nos troupes se sont portées ce matin à l'attaque des positions ennemies avec une magnifique ardeur. D'après nos premiers renseignementst la nouvelle bataille de Verdun se développe à notre avantage sur un fiont de 18 kilomètres, du bois d'Avocourt au nord de Bezonvaux. De nombreux prisonniers sont ramenés à l'arrière; fa bravoure de nos troupes est au-dessus de tout éloge. Dans la région de Badonviller, nous avons aisément repoussé un coup de main ennemi. Assez grande activité d'artilletie en Haute-Alsace. PARIS, 20 août. — Officiel de 11 h. p. m. : Sur le front an nord de Verdun, nous avons enlevé des deux côtés de la Meuse des défenses ennemies sur un front de 18 kilomètres et sur une profondeur qui dépasse 2 kilomètres en certains points. Sur la rive gmche, nous tenons en particulier le bois d'Avocourt, les deux sommets du Mort-Homme, les bois des Corbeaux et de Cumiè-res. Sur la rive droite, nous avons enlevé- la côte du Talon, Champ, Champneuville, la côte 344, la ferme de Mormont, la côte 240 au nord de Louve-mont. A droite, nos troupes ont largement avancé dans le bois de Fosses et dans le bois de Chaume. Le chiffre des prisonniers valides est supérieur à 4,000. L'ennemi a violemment contre-attaqué au bois d'Avocourt, au Mort-Homme et à la côte 344. Nos feux ont partout anéanti ses efforts et lui ont infligé de lourdes pertes. Notre aviation a pris une part brillante à la bataille, mitraillant à faible hauteur les rassemblements ennemis et contribuant ainsi à repousser Us contre-attaques. Nos pilotes ont abattu onze avions ennemis sur le front de l'armée. Deux autres appareils ennemis ont éié descendus par nos canons spéciaux. Canonnade intermittente sur le reste du front. e-ysss PETROGRAD, 19 août ; c'roat a l'Ouest: Au sud ouest du lac de Narotsch, deux compagnies allemandes environ, appuyées d'artillerie ont pris l'offensive et sont montées à l'assaut de nos tranchées dans la région du village de Staliawte ; elles furent repoussées par notre tir de barrage. Sur le restant du front, fusillades et reconnaissances d'éclaireurs. Front en Roumanie: Dans le courant au 18 août l'ennemi a entrepris une série d'attaques dans la direction d'Ocna et fut repoussé. Dans la région de Slanicu le combat continue avec des succès alternatifs. Finalement toutes les attaques ont été repoussées. Feu d'infanterie sur le restant du front. Front du Caucase : Dans la direction de Kharput, une faible attaque des Turcs a été repoussée. Fusillades sur le restant du front. ITALIEN! ROME, 19 août : A partir d'hier matin très tôt les positions ennemies depuis le Monte Nero jusqu'à la mer ont eié violemment bombardées. Une escadrille de hydroavions et d'avions de l'armée a attaqué des rassemblements de troupes derrière les lignes ennemies. ASXG1.A 13 LONDRES, 19 août ; Ce matin de bonne heure nous avons effectué un_ entreprise locale au sud-est d'Epehy, qui nous a valu la conquête de tranchées allemandes dans le voisinage de la ferme de CUlemont et la capture de quelques prisonniers. La nuit dernière nos détachements de reconnaissance ont pénétré dans les positions ennemies au sud-ouest d'Havrincourt et ont ramené quelques prisonniers. Us ont occasionné de lourdes pertes à l'ennemi. Des entreprises partielles couronnées de succès près de la route d'Ypres à Poelcapelle ont fait avancer nos lignes sur une largeur de front d'un mille anglais (1,6 km.) sur 500 yard (450 m.) de profondeur. Tous nos objectifs, y compris finalement une série de fermes très fortifiés ont été conquis au prix d'un minimum de sacrifices. Les pertes de l'ennemi sont considérables. Le nombre de prisonniers faits par les Alliés, constaté jusqu'ici au nord-est d'Ypres s'élève à 2,114 y compris 55 officiers. 3 avions allemands ont été conraints d'atterrir en combat aérien, ainsi que 4 autres désemparés. 8 de nos avions sont portés manquants. Dernières Dépêches La bataille à l'isonzo. Vienne, 21 août. — Du quartier général de la presse. : La> bataille de l'isonzo poursuit son cours à notre avantage. Nous avons lieu d'être pleinement satisfaits jusqu'ici de la tournure des événements. Opinions suisse sur les combats à l'Est. Berlin, 20 août. — Le colonel Egli, séjournant actuellement au groupe d'armée Boehm-ErmolH, écrit dans les « Baselar Nachrichten » du 19 août, au sujet de l'offensive allemande à l'Est : Cette offensive ressemble à une avalanchei dans les hontes montagnes. D'abord une pelote de neige se lança vers Zalocza et roula vers le ©ud-e-ât, entraînant les masses, d'abord la lie armé© russe, ensuite la 7e et la 8e lâchées par la Révolution orageuse du printemps. On ne peut pas encore signaler le nombre ni les divisions allemandes et austro-hongroises qui y ont participé ni décrire l'exécution de cette manœuvre brillante. Il peut être dit toutefois que les troupes et les chefs allemands et austro-hongrois ont prouvé qu'ils ne se sont pas rouillés par la longue guerre de position, mais qu'ils ont conservé toute leur élasticité et leur mobilité. La cathédrale de St-Quentin. — Opinion suédoise. Berlin, 20 août. — Du « Stockholms Dagbla-det » : Lorsqu'on sait par le communiqué allemand antérieur que l'incendie allumé dans une maison par une grenade française, s'est communiqué à la cathédrale, il parait au moins étrange pour ne pas dire davantage, que les Français nous arrivent encore avec l'acousation ridicule d'aprè9 laquelle les Allemands auraient incendié la cathédrale. Un aveu tacite. Berlein, 20 août. — Le « Basler Anzieiger » du 21 août écrit, au sujet de la grande bataille à l'Ouest : « En ce qui concerne la bataille e.n Flandre, il est remarquable que les communiqués anglais aussi bien que les français, après avoir mentionné le 16 août le début de l'offensive générale, parlaient bien d;s contre-attaques allemandes,niais plus du tout de la continuation de leurs propres attaques. Il résulte de ce fait que l'attaque dev-it être au moins enrayée depuis le second jour. La situation en Finlande. La Haye, 21 août, — On man<le de source finnoise que la situation en Finlande est S1 grave, qu'on doit craindre une lutte sérieuse avec le gouvernement de Pétrograd, si celui-ci ne cède pas au dernier moment, comme il l'a fait vis-à-vis du mouvement séparatiste de l'Ukraine. La note pacifiste du Pape. Milan, 21 août. — De Rom® à la « Stampa » : Le, Vatican est décidé à ne pas abandonner à nouveau sa démarche en faveur de la paix, même au cas où les premières réponses des puissances ne donneraient pas entière satisfaction, mais à poursuivre son oeuvre au moyen de propositions nouvelles.La nota papale à la Chambre dos Communes. Londres, 20 août. (Reuter.) — M. King, membre de la Chambre des Communes, a demandé si l'on avait eu connaissance d'une note du Pape invitant les belligérants .à discuter les conditions de paix, et si les gouvernements alliés s'occuperont de discuter la question avant que de publier une noie. Lord Robert Cecil a répondu que la réponse aux deux parties de cette question équivaut à une affirmation.Le gouvernement russe et la note du Souverain Pontife. Le « Secolo » apprend de Pétrograd que le Gouvernement provisoire a déclaré qu'il examinera' la note pacifiste du Pape avec une toute particulière bienveillance, et qu'il poursuit le même but, c'est-à-dire d'amener une paix prompte et honorable pour tous les belligérants. La Conîérenee de Stockholm. Bâle, 20 août. — On annonce de Londres aux journaux de Paris : Le gouvernement japonais a refusé leurs passeports aux délégués socialistes qui voulaient se rendre à Stockholm. L'incendie de Saionique. Bâle, 20 août. —■ Les journaux de Milan annoncent : Un violent incendie qui a détruit la moitié dlo la ville, y compris les quartiers commerçants, a éclaté samedi à Saionique. Plus de 70,000 personnes sont sans abri. Les juifs et les mahotnéfôns ont été principalement frappés. Le nombre des victimes paraît être minime. L'incendie commence à diminuer depuis lundi. Terrible explosion au Canada. Montréal, 20 août. (Reuter.) — Les ateliers Ri1-gaud, à Québec, qui sont utilisés pour la fabrication d-.s substances explosives, ont sauté. D'après le® (preœiièiliîs informations, 300 personnels sont portées manquantes. Dans le village voisin à'Ore-gon, 40 maisons ont été détruites par la violence d© l'explosion. Toute la région est remplie d'une fumée épaisse. Un train spécial de médecins et d'infirmières est parti de Montréal pour le lieu de la catastrophe. L'état d'esprit en Itaiie. Berce, 20 août. — D'après les journaux, le ministre Commandini a adiessé une citculaire aux préfets kg engageant à maintenir le moral de la population dans le sens de la force de résistance intérieurs et de réagir au plus vit© contre toute tentative de dépression. Les préfets ont été incités à informer le ministre de la situation .en province. Berne, 20 août. — La député Bevione, résidant actuellement à Londres, publie dans la « Gazetta dei Popolo » un entretien qu'il a eu avec Pachitch, d'où il résulte que les desiderata serbes et italiens sont on complet désaccord en ce qui concerne les divers territoires de l'Adriatique. Pachitch a déclaré que certes ia Serbie souhaitait l'accord amical. et les relations économiques les plus étroites avec l'Italie en Dalmatie, mais que toutefois tout le littoral dalmate, à l'exception dte Zara, y compris Caitaro et ies îles côtières, devait échoir à la Serbie. Par la possession de Trieste, Pola et Valona, l'Italie posséderait la souveraineté incontestable de . l'Adriatique, d'autant plus que le nouvel Etat de la Grainde-Sîrbie ne posséderait point de flotte d'ici quelques années. Dans la Macédoine serbe, la Ser- **" bie ne ferait pas davantage de concessions. Pachitch qui croit que la monarchie danubienne accordera prochainement l'autonomie à toutes les nationalités pour ne conserver l'unité qu'en, matière politique et militaire, est d'avis quo le moment est arrivé pour porter le coup de grâce à la monarchie danubienne. Le « Corriere délia Sera », qui salu© les prophéties de Pachitch en ce qui concerne l'Autriche,écrit que la déclaration de Pachitch ne pourrait, être d'aucun» utilité pour l'accord entre l'Italie et la Serbie. DÉPÊCHES (Reproiluites de I édition pi eceaente.J Lss combats à i'ouest et à l'est. Berlin, 20 août. — Officieux : Au Iront en Flandre, des patrouilles ennemies assez importantes, qui se portaient en avant dans la nuit du 18 au 19 août 'e long de la vola terrée près de Dixmude oni été repoussç-es. Nos troupes ont! ramené au cours de la contre-pousséo des prisonniers belges. Plus loin au sud, l'adversaire a pré* paré dans les heures matinales du 19 août des attaques dans la région entre Langemarck et St-Julien, qui toutefois ont, été étouffées par notre feu bien dirige. Grâce à la contre-acticn de notre artillerie, le feu des batteries ennemies s est affaibli, s'éle-vant seulement en certains secteurs à une grande intensité. Warnetoû a été expoaâ à un feu violent. Au nord d,j la route Armentières-Lille nous avons capturé des prisonniers. Ncs aviateurs ont jeté pendant la nuit des quantités considérables de bombes &ur les dépôts de munitions, la gare et les batteries de Pop-ringhe, sur Ypres, ainsi que sur les dépôts d© munition près d'Isberghe. Lens et le-s positions au nord de cettî ville ont été méthodiquement et violemment canonnées. Au nord de St-Quentin- dans la région de Hennecourt des combats localisas ont encore eu lieu sous un violent feu d'artillerie autour de deux îlots restés aux mains des Anglais au cours de l'attaque matinale d'hier. Au cours d'une attaque à coups de bombes sur Bohain, 5 civils ont été tués. Au front de l'Aisne, où le feu d'artillerie s'est ravivé partiellement dans la région de Cerny, un de nos aviateurs a abattu 3 ballons captifs ennemis, les autres ballons se s-oat vus dans la nécessite d'atterrir rapidement. Un autre ballotn captif a étâ descendu au fronfc en Argonne,

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Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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