Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 16 Novembre. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/057cr5p65f/
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LE BRUXELLOIS feuille boulevaidière « Le Journal ». Hum-bert avait acheté ce journal avec da l'aigem suisse qui lui avait été procuré par Pierre Le-noir, lequel se serait al mérité aux millions d< Bolo Pacha, originaire d'Amérique. A I-.es événements en Italie. Berlin, 14 nov. — En Italie, nous avouf pria d'assaut de nouvelLs fortes positions de hauteurs italiennes, eu dép t de la neige et de la pluie. Nous nous sommes emparés de l'ouvrage fortifié du Monte Liseor, ainsi que de; localités de Brimoiano et de Feltre. Lugano, 14 nov. — Du « Po-polo de Liber-ta » : Le Rpi Victor-Emmanuel aura t reçu les généraux • Fooh et Wikon à Pesohiera, d'or l'on peut conclurj que Pesehiera est dovent actuellement le quarticr-générai. La vilie «si une vieille forteresse et cet située sur la 'ign. Vérone-Milan, sur la rive mér dienale du la< ôe Garde. Genève, 14 nov. — De l'agence Fottmi-T Cadorna :-.e retire dans la vie privée. La pi-esec romaine déclare que comme généralissime bat-tu, il manque de l'autorité nécessaire; on désigne- Porro comme son successeur. Gacoraa fait « banae à part ». Paris, 14 nov. (Bavas). — Le « Temps » an nonce que le g'-aérai G&dorna a refusé de représenter l'Italie au sein d un état-major gén-6. ral commun des Alliés. Par suite, le reprêe'-n. tant de l'Italie, n'est pas encore officiellement désigné. Eétablksement des commuaieatioas télégraphiques avec la Kussie. Paris, 14 nov. (Havae). — Le « Tempe » an. nonce que les relations télégraphiques av-c la Russie sont rétablies. Le gouvernement iran-çaia a reçu des télégrammes de soin ambassadeur Nouions. Les derniers événements de la nouvelle révolution. (Récit d'un té/nom oculiire.J Copenhague, 14 nov. — Il vient d'a-mv-e® 1 Haparanda quelques voyageurs qui quittèrent St-Péterebourg, samed. dernier, a.u mutin, et qui furent donc témoins oculaires d<'s derniers événements. Parmi eux se trouvait, en-tr'autree, le directeur Bjort, de Stockholm, qui a fait au représentent haparandais du journal ■ Berlingske Tidende », do Copenhague, l'ex. posé suivant de la situation dans la capitale russe : c Depuis longtemps une certaine agitation avait régné à Sfc-Pôtersbourg et des rumeurs avaient circulé que les Maximalisées préparaient un coup d'Etat pour le 2 ou le 7 novembre. Le gouvernement provisoire prit sus mesurée en conséquence. Le 2 novembre le p_m Liteiaii, qui conduit à l'arsenal, fut garni d'artillerie et sur plusieurs pointa de La ville des •actions de mitrailleuses priiônt position. La ville ébait sillonnée d'automobiles blindé ®, armées de mitra.lieuses et destinées à intimider les émeutiieiB éventueda. Des élèv-es de l'Eo'jte d'offitiers, qui s'étaient rangés du cô'6 du gouvernement provisoire,parcoururent les rues, en chantant, avec les allures provocantes; de même, la « Garde Bouge » organisa, des manifestations. La journée, du reste, se passa g ans événement particulier.La capitale re»p pa avec soulagement ; on ca-ut que 1© gouvernement était si fort quo les Maximalietes n'osaient entreprendre quoi que 03 soit. Pendant plus:eurs jourB, il régna dans lia ville un ordre parfait. Mas le 0 novembre on remarqua, dès le matin de bonne heure, un mouvement inaccoutumé. Le croiseur-cuirassé- « Aurcra », escorté de sept petits navires de guerre, remonta la Néva et jeta l'ancre près du Palais d'Hiver, sur lequel les ca-none furent braqués. Le goai-v6ra-t;ment provisoire fit alors remonter le» ponts, afin d'interrompre la circulation entre les différents quartiers de la ville. A 3 heures de l'après-midi, les navires de guerre débarquèrent dos troupes. Les postes gardant les ponts furent dispensés et remplacés par des •oldats maximaliates. Aussitôt après, uuc délégation de la forteresse P,er rC-et-Pau! se présenta à l'état-major général et l'invita -» s® rendre. Pour- le cas où la- capitulation n'aurait pas lie» dans le délai de vingt minutes, l'immeuble devait être pris sous le feu de l'artillerie. L'état-major général fit part de cette •oanm-.iUoB air " gouvernement provisoire qui se trouvait réuni au Palais d'Hiver. Lorsque 1« délai de 20 minutes fat écoulé, on demanda «ne prolongation de 10 minute® qui fut accordée. Après quoi, les troupes maximalistes occupèrent l'immeuble d: l'état-major. En même temps, usie autre délégation se présenta devant les membres du gouvernement provisoire «t l'invita à démissionner. Après une courte délibération, le gouvernement déclara qu'il entendait rester fidèle aux lois et qu'il se plaçait sous la protection de l'arméo et du peuple. A 9 heures du soir, les pièces d'artillerie d"s fort; et de3 navires de guerre oommeaicèreaiit à boni - barder l'état-major général et le Palais d'Hi ver. Les troupes révolutionnaires prirent, posi tien devant la Palais driver, défendu par le: é!ève« de l'Ecole des officiers et par un déta chôment du bataillon féminin. Finalement ie; eo'date entreprirent un assaut, à la suite duquel les défeiLaeuis, sans engager de combat ef fpclif, furent forcés de se replia. Les membres du gouvernement furent arrêtés, à l'exoeptioi de Kerenski, qu. avait pris la fuite. A 4 heure-du matin s uîemc-art, le bombardement o tsa Au cours de la nuit, les Maximal stes avaieni 1 occrpé La Banque d'Etat, les Télégraphes, l'A genoe télégraphique de St-Pétersbourg, les ga ' res ainsi que les rédactions et les imprimerie; des journaux bourgeois. Jeud , la capitale étai| ; r mplie de mar.ns. Les éiém nts bourgeois n'o gèrent plus §e risquer sur 'a rue. Dca b ndei de brigands parcoururent les principales a.tè tes de la ville en pillant le magasins. Par-tout le travail avait cessé; les bureaux et 'e* m-g as in s restèrent fermés. Dm s haque mai son, les habitants organisèrent d s g rdes, poui leur protection. Les journaux bourgeois fureu! supprimés. Les Maximalie es publièrent de: ordonnances, dont 1 une imposait u 1 no-uv ai: système d'heure». Les esprit étaient très déprimés. On f doutait le pire Des rum urs fan tastaqu-es circulèrent; entr'autres on jM-étun-dait que les Allemands allaient bientôt arriver; que Kerenski était en marche sur St> Pétersbourg avec 140,000 homme» et que Kor-niloi'f avait réussi à s'évader de sa prison. La population se coiif na dans les habitations. Su.j les mes, on ne voyait que des soldats et des M a xi m a listes, et quelques femmes en quête d* vivres. U règne, en effet, à St-Péterebourg, uia grande pénurie de vivres, qui serout comp-.ète. ment épuisls dans quelques jours. La lutte pour le pouvoir en H'or-ele. D'après des nouvell<>s envoyées de Stockhc-lni aux journaux suisses, le nouveau gauvernemem rêvo-ut-ioniiaire fait afficher à Pétrcgï&d un manifeste disant qu'011 aurait découvert, au Palais d'Hiver, trois traités c.eoi"<:ts conclus naguère par Kerenski avetc les pu:caan.-c»'» de l'Entente. 11b ont trait a la continuation de la guerre. On publiera ineessaanm mt ees traités en même temps que les tra tés » orete cone'us par le régime stariste de 1912 à 1616. Do Copenhaguo : On mande d'Haparanda qu'il s'est constitué à Pét ograd un triumvirat .composé de Kerenski, Ka'édiue ©t Kcrniloff, qui détient tout le pouvoir. Toutes leg troupes de Péfcrograd sont à Kerenski. Lénine serait arrêté. Kerenski télégraphe que les eieg^s du gouveraemeut eonrt, l-es villes de Moscou et Novotchcrkaek. Copenhague, 14 nov. — D'a.près une défêchs d'Haparanda, l'état de gièg• a été proclamé éa Finlande, L'anarchie s'étend de pl.:s en plue. Les actes de brigandage et 'es assassinats deviennent de plus en p us fréqu 11 ts. Le go>u-vern ur général russe Nekrasolf aurait déclaré qu'il ne voulait pas retouriK'T en Finlande. Copenhague, 1 4nov. — Le» transports an-gl<> s, ci/route pour Arkhangel, avtic -nu matériel de guerre et des vivres, t,nt reçu de leur gouvernement l'ordre d retourner imméd e-tement en Angleterre, sans do harger leur car. gaisou. Stockholm, 14 nov. — On mande de Péi-ro-gTad que tous 1 s poeleg du ministère des communications ont été occupés par ie comité cen-traJ d>& cheminots, qui a décidé en outre d'organiser dans t.utes les garas d s comités ainsi qu'une milice des chemins de fer. S.cckholm, 14 nov. — Lee journaux do Po-brograd, datés du 4 novembre, aai-non-cent que des t roubles graves ont éclaté dans la région du Volga. Le mouvement agraire s-'es. étendu aux gouveirnCmeriits da Vaatko, Yaroiièfje et Orlo-ff. D'aprè3 le « Bousskoïé Slovo », 770,000 peiTOîines souffriraient de la dieetfes dans le seul gouvernement de Tver. Le-5 événeaseats sur mer. B-ofcberdam, 14 nov. — D11 « Ma-asbude » : IjC voilier au§bvs « C. T. W. m j'est échoué à l'état d'épave. Le voilier américain « E-iiima Mac Adam », jaugeant brut 167 fconn'^B, et le voâl.Cr anglais « Lucy Bi-ohmcnd », jaugeant brut 143 tom-nes, coït sombré. Le vap ur fra-ii-ça-ia « Ville de Ohàlona », jaugeant brut 224 tonaie», s'est échoué à l'était d'épave. Le vod-tier américain a H&t-tiO Rickerson » jaugeant brut 172 tonnes, et le vapeur américain d;- rivière « Gîhêster » ostt sombré. Le vapeur amé-rioa.n s George A. Graham », jaugeant bruit 240 tortues, s'est échoué à, l'état d'épave. Le voilier nssss « Pittan », jaugeant brut 370 tonn.es, s'est échoué et est probablement perdu. Le vapeur « Belgique » a sombré. Le rn~ iPWMWBgfaiWi rnregBBgaag»«Tw^i <fiBnwBi.a»cinwwwm-wtiw. n iggjw.j petu'-transport franç-ids « Sfc-Lai.trCiit », jau-3 géant bi'iit 5,164 tonnes, est devenu viotimt d'un incendie. Le vapeur américain « Katab. din » a sombré. Le voilier américain « Fear-less » s'est échoué à l'état d'épave. Le vapeua américain « Olympie », jaugeamit brut 688 ton. nés, a sombré. ETRANGER ! FRANCE. — La question .du blé Si de lu _ fanne en Gô e-d'Or. — Du « Matin » ; D&s ordres formels viennent d'être donnés par k sous-préfet de Beaune pour réquis tionn^r l t centaiueQ de qu ntaux de blé que dé-iana.ni les cultivateurs de la locaJité Ot d s hameaux , de Challanges et de Gigny, qui font p.>rt:e d l'agglomération beaunoise. On déclare aussi que e r'aine., personnes de la camp, gn-3, bi n ; qu'ell s a ent conservé par devers el-ea ta quantité de bié suffisante à leur nouritture de l'année, se font apporter du pain de la ville. . Une surveillance étroite s'impose afin de ne plus voir certaines localités, Nuits-St-G orge-j par exemple, se trouver sans pain, 1 s bou,.^n-gers ayant é é obi g's d fermer leurs étabiis-, semente par suite du manque de farine. 1 PEROU. — Un n>uvcau eh<im n de fCr à travers tes Andes. — D'après la revue « The Engin, <îr », un consortium américain se pro-pcee de construire dans lo nord du Pérou une nouvelle ligne de chemin de fer, dont 1e t>j.t sera d'ouvrir une de» plus riche» régions de l'Amer que du îsud au trrai'.e commercial mo de-rne. Le port do Payta sera l'amo-rce de la nouvelle ligne, qui s®ra longue de 40J kilomè 1 ■ très; elle traversera les Andes à l'endroit où eiies svat le mo 11s élevéis et dévalera dans ta contrée fertile suuéo de l'aa^ine coté die la chaîne de montagn s. Tand:s qu'il faut actuellement environ soixante jours pour se rencLe de Lima à lquit's, *e centre d-' la culture du caoutchouc, d-Uis la ré-g on de l'Amazone, la constructi.on du chemin de for projeté ramènera la durée de cj voyage à ca-uq jours seulement.HOLLANDE. — La d~ hoUatldai e à l'a-gr eu tur>'. — D'importante» quaœiiéb ce semences vont être <mpoxfcées ct-y la Hollande pour les besoins de 1 agri-uknre belge. L'ensemble de la commande qui vient d etr - faiioe ne s'élève paa à moins de 1,248,400 kilos. Dès que es e'ïmonc-es seront rem-ees aux autorités, o lies e) les réparurowè entre les différentes régions de B>'lg^que. NORVEGE. — Une ax'pédiéi n norvégi wn-e atr Spii tberg. — On annoocC d.u Spitabei-g l'arrivée; d'une expedi-tion m.mère norvégienne placée sous la directaon du lieutenant de ma-r.ne Rovig et du gtologue Hoel. Le b ohe.s ufi cette cxpedi'ion ont pour instructions de reconnaître non seulement les gisements de charbon, mais auge d'or et d'auor^ mincirais, e». de s'empariea' ev en Lue-1 l-eme^it des ^ré-gsocii cù dea découverte» minérak>giq_.es potu-raien-t être faites. L'état-major scientifique dbmprvna, oui-ire j's deux chef», un autie géologue, ainsi que quatre ussia.. nts. L'Etat norvégen est in. tervenu poux une c^js-.a ne eonim-e dmie lee fraj^ de ce'U.e expédition, qui a fait la traversée à bord d'un « sehooner » à mot&ua\ Il est probable que les explorateurs devront hiverner ati Spiitzberg. SUEDE. — Une conféramiliiairo en Suède. — On annonce que le gouvernement suédois a invité tous les généraux en aoi-iv.té et nombre d'officiers supérieurs à aeeissei-j le 15 novembre, à Stockholm, à ua® grande eoin-fércnce en présence d.s membre» dtu ca-bi-n-eit, TYPES D'AUiOlfRS'HUS LE PREDICATEUR En Angleterre, cha-cun est libr© de discourir en pleiai air; quiconque né loquace, n'a- pu ■entrer au Parkan-ent, se rabat-, faute de mieux, ;jur les passante oisifs qui flânent à Hyde Parie. Comme au temps de la Réforme, l'oa-ateur lïfc un verset de la Bible, à la 'uf>ur d'une lampe de poche accroché© à su boutonnière; çous un parapluie que le vènt taquine, de dédiicÛQn.s en déductions,le mestinguia-e déraiUe et mêle dans sou sp©*.-ch Ponce Pila-fce, les Zeppelins e^ le voté des femmes, l^es passants écoutent ou éo-ua-ienf. Bi ToraiCur, emporté par une tirade libertaire, secoue trop fougtietieement le pi éd. s-bai du Gouvernement «quelques Temmioa en congé l'interrompent. Ni coups, ni invectives. L'humour rabote les rugoàks du dialogue. A m.nuit, k» policemen à l'air paterne de Hyd»3 Park, rcconduis?nt chacun vers la porte 49 FEUILLETON DU BRUXELLOIS. |V1@£ Ponton^ NEUF ANNEES DE CAPTIVITE PAR Louis &&UMERAY fânq mbiubes plus tard Le Breton, installé je-vant un sRîceulent. déjeuner, mangeait cenx-®e quatre et buvait eomme six. Vers tes deux heures de l-'apirès-niidi on si-air- canot qui se dirigeait vers la Gcuran-tu, et contenait plusieurs damAs anglaise», p«-tées. avec ce iux.e éclatant etr de mauvais goût ji cssentieHement- brit-ann quo» Le capitaine 1t... s'empresea de roo&vo4r s»*a jfSKtew'--: aye-o toute la politesse dont il était goBttfptâble, et les installa aux meilleur-ce pla-ke» sur lee gredins. Nous «itije^turâmes de là le mtrmeitt de la- lutts approchait. En ef. Jet, presque eu mèmiî instant une dizaine de janoîa, pariant toute La faahiota dPs deux sexeg fte Porl&muiEth et do Gospert-, aboa-dorent notre jatrion, doii-t le pont rte tarda pas à présenter |nt coup d'oeil pioresqae et animé. Bèentôt des burras e-t des cris dé joi retenti-ftnb nous a-nnoneèreafe I'amvée de l'oardon-jabeur efc du héros de, la fête, c'est-à-dire îe Irillant colonel et S'illustre Petit-Blane. — Que fait Robeat Lange? dem-oaadai-je à un *> ohb amis, un Breton, qui pss»a en ce mêlant, près de moi. ; •— Rob'rt jous a la drogue, me répesidit-il. Que pénBe-t-il, que dit-il î — Iî pensa-que tous ces gens-là soat, bien bûtes de se déranger tout espi'ès pour voir deux pauvre diabiog s'ass-omm^îr, et 11 demande qu'on le laisso jouer tranquille, &t qu'on vienne l'avertir seulement quand on aura besoin de lui. — Ma- foi, ea confiante commence à me g su-gner. Je ne suis plus si éloigné de croire qu'il se tirera de 00 mauvais pas à son honneur. ■— Camarade, me réponde fc le Breton en mordillant sa chique d'un petit air moqueur, vous parlez du pays, que vous !ie cennaissea pas, absolument comme un aveugle qui causé sur les couleur a. Je ne vous dia que ça;; pour le moment, ça suffit : Vos yeux ne tarderoiut pas à vous apprOadre que les Bretons 11e sont pas des gais à se laisser taper gratis par df e tâai-blandiis- Mai, d'al^crd, je m'attende à une tarée, je crois quo nom rirons. Ma conversation avec l'ami àfi Robert fut intûïTompuo par i'arr.véo de i'hcxiorable colonel anglais ïoid S..., qui, suivi de eon favca'i PwtitrBlanc et d'un magnifique chien o&ïtorâ, apparat sur !e pont> et attira aussitôt tous îfe regards. Le eapâts ne fi... as précipita h m yeneoni te, et après lui avoir donné une rfapeetneuse poignée de m?is, le conduisit à La pl-et® d'honneur qui lui était réservéo. — Eh bien, mon ch-'^r «apâtain^, lui dit ie laid, le .Français eeb-il touioura déeddé à tenter l'aventure 2 — Quoique mal élevés que soient Lê Français, ils ont encore pourtant) assea d*-; «avoir-vivie pour comprendre que l'on ne dérange pas inutiiement une parsaime oo-unne Yetre i Grâce ! répondât le capitaine R... en s'inçlinaipt profondément devant le colonel. — En ae cas, veuillez, je vous prie, cher eapit-a'ne, le faire avertir quo Petit-Biane egt à ses ordres et l'attend... — L'iÉustro Petit-Blane n'est pas fait pettr attendre un chien de Français, répondit ga-lammenfc nolae geôlier. Holà 1 interprète-, ai 1-e» vite chercher votre compatriote. Naus ét'-k«is dans une trop grande impuis-saiiee et trop bien bab.'bués o> ces injure que nous -méprisions, pour que l'idée me vint d® relever cette insulte. Je me oontentai de hausser les épR.u'es d'un air de mépris et j'obé's. — Robert, dis-je, €ai eceostant le Breton, que je trouvai t-rauquillement occupé à jouer sa partie dé drogue, le moricaud m'envoie voue demander si vcftis vous moquaa de lui, que. vous . n'êtes point venu enooi-e le saluer. — Certainement, quo je ms moque de lui,me répondit Te Breton d'un air e-a'.nie «b doucereux, qua démentait îa rougeur qui lui était montés au viaage. Dites-lui que j'ai encore quelques points à faix« ©t qu'il ait à ro'a-tten-£evtdre.,, C'e^t son métier. Bavi de cfïtto rtçoaso, qui cœ permettait de prendre m xcvanehe de l'impc-rtâneïice gi-atuâ-fae du capitaine, je m'emprcataii de reteuruer auprès de. lui, et tà, d'une voix bien haute et, bien claire, devant toute ta goc!51é ? Capite-îne, lui dïs-je, le matelot Robert est «n train de jouer aux castes. Il me charge d® répondre à lévitation du domestique Petit-Blanc que, aussitôt qu'il a»r« terminé m partie, jl viendra le trouver. [ ( A £ vivr*>) grillée, sa à cette heure indue ce troupeau de bavards enchevêtré dans des objections n'a pas abouti à une conclus on pratique. Que e^tte tolérance sé-jidaire ait doté l'Angleterre e.e dirigeant^ prolixes ; que la liberté deg citoyens implique ou non le droit au pre-mt-er citoyen phraseur venu de mettre des bâtons dans les rouea du Char de l'Etat : cela regarde l'histoire psychologique des peuples. Ni allocutions, ni sermons, ni meetings n'a-tirèrent la badaud-' ie des Belges. "Un dimanche de i uterop-s, un orateur av_it installé son harmonium démontable dans une pelouse tacheté: de pâquerettes. Doux chiens d'abord, puis une fillette s'attroupèrent. Lorstjue le.j auditeurs, lassés d'attendri, menaç-ient de s'éloign r, l'harmonium souffla, l'homme ouvrit sa Bible et olranoa un psaume. Quelques « Piot » eu congé éoon.&ient : « Non ! mes frères, non I mes sœurs, ce ne » sont ni les canons, ni les sobL ta qui nous » donneront la victoire. Oe seronit, vos prières b d ; ch-quo jour s u Seigneur qui écras rent » l'imp.. AUem?gne. » — Le Seigneur a dit : Aimes-voue les uns ks autres, interrompis-je. L'Anglajs continua, à préconiser l'eauploi do Dieu comme engin de destrueooa. — Pourquoi d vons-nous nous battre ai les prière^ sufiisent, dit un soldat belge î L'harmonium ne cessait do geindre son psaume. — Taisez-vous, Germa n Spy, intervint une reearuo londonnieiine. Vous enrayez l'enrôle, ment. Ni la voix du pealmiste, ni les accords de l'organiste n'arrêtèrent leur mystique et frat icdde oratison. Rien ne parvint à prouver au prédicateur que les préceptes chrétiens ont fait fail.ite depuis qu'un concurrent en Jésus-Christ dispute à Albion la suprématie des mers. Eu Angleterre, les tradit'ons défient la IjO-giquo. Maxim Ben- sus. — ■ ■ »aair«mB«iiw.. FAITS DIVERS UiS VC1L8 AU PAYS DE CHARLEROI. — De no re correspondant, 15 noveunbre : A Marcinelle, on a vo:é chez M. Parent As. tliur, disit- lîateur, rtio de Marehienne, 51, dfcux vsses en fente, valant 150 fr. — A Mont-sur-Marehienne, chez M. Gonzo Jules, fermier, on a voié 3,000 fr., deux cochons et 5 lapins. (M. E.) LES TRIBUNAUX TRIBUNAL CORRECTIONNEL DE BRUXELLES. — L'a)faire du son. — Le }uy(- ment. — La neuv.ème chambre a rendu hier son jugement dans cette affaire, P... et W... sont acquittés. Tous les autres sont condamnés à des peines variant entre 3 mois et 8 jours. Le tribunal ordonne l'arresiLation immédiate de R... et de F... COUR D'ASSISES DE LA FLANDRE ORIENTALE. — Le meurtre de ttuysset-ede. — Vient de comparaître d vaut la Cour d'Assises, Vander Hafighen Henri, maçon à R<uya- accusé «''assassinat, pxéméd&é. CMate affaire, examinée en juin dernier, fut retardée parce que les témoins ne purent ey rendre à l'audience. M. Vander Moercn prononça le réquisitoire au nom du ministère publie. Me A bel Vertraet. n fit son pla deyer au nom de la délemse. Huit questions eonrt posées au jury, qui a répondu affirmativement à la troisième, a nsi conçue : « Henri Vander Haâghen a-t-il vakunitaire-ment a=s se né Joseph Dj Muydt? » Verdict. — Vander Haeghen Hexu-i est condamné à 20 ans de travaux forcés et à la privation perpétuelle de ses droits eivils. Lo cou-pab'e fut déjà condamné à défaut par la Oeur d'Assises de la Flandre Occidentalo aux travaux forcés à perpétuité. (B .vin). TRIBUNAL CORRECTIONNEL DE CHARLEROI : Audiene; du 12. — Enfant martyr. — Meunier Louis, de Ccrareellee, un freCten forçat, sorti réçemtocnt de prison, ella demander abri chez Phiîomènfl lilomnmerfc, épouse Pierre Wauthier; co dernier esc. soldat prisemn-x^r à l'étranger. De simplo pens^oonai-i-e, il devint bientôt maître logeur. Lo faux ménage ne tint pas bon accord, des scènes continuelles éclataient. Pour la femme, c'était une bonne leçon, maie il y avait un petit garçon do 10 ans, le petit Marcel Wauthier, qui, lui, était battu joiira-elkme-nt. Récemment, le petit Wauthier courut a Gilly, chez son grand'père et, tout en pleure, 11 lût dit: « Je me suis sauvé de la maison parce que Meunier voulait jeter ma mère dans la citerne. Je ne ve-ux plua retourner, il m« bat tou-jaars. » Le g-rand'pèro porta, pl-ainfco à La police. La 53 Chambre du Tribunal s'est occupé:; aujourd'hui de cette affaire et a eon-efemné Louis Meunier à troc'e mois. (M. E.) TRIBUNAL CORRECTIONNEL DE CHARLEROI. — Audietiec du 13. — En octobre, trois individus de Mareiiienne-au-Poiit, hameau dj la Docherie, Georges G., Ccnsta-ii^ H. et Alfred C., furent accusés de vol ches M. G. à Marehienne-au-Pont. Chez V. an a découvert une partie des objets volés. G. récolte 3 mois; H., 3 ans, 5 ans de surveillance; C., G mois-; V., pour îveei, recueille 5 mois eondi-tionnelîcmejit;.— D. Angèle, de Danapremy, détenue, a*e&t tnta'oduite dans le^ couloirs d«E écoles de ©otte communie et a dérobé des vêtements appartenant! aux élèves. Elle écope de 4 mois avec sur. «il». TRIBUNAL CORRECTIONNEL DE MONS. —- Joseph D., bouilleur à Pércaanes-lea-Binc^ie, ayant trouvé un® aatsodis contenant de r&rgeœfc, appai-t-en-aut à 5'épousa R., se l'est appropriée. Un mois et 26 ô". — Emile B., bouilleur, à Waisuiês, pour bintatirs Toi de iapia?3, 15 jours. — Oamilte Pl. et M«.-rie Ch. «m épouse, de I£air.«-6t-Paul, pour vol de charbon», 1 mois et 26 fr. — M'9-ric-Féli-cie Ch., de H'<»ine-St-p«ml, a ■ aceteié usa p^tit gs-min portem- d» èrofe pains efc l'a envoyé faire «ne cammîesnon, lui retenant le» pains. E-ile écope de 2 ntoie efc 62 fr. — Guillaume Verv.. et sou éponee, de La Loxv vièri", ont envoyé leur petit wlar d& Ja viande» $ jours (ass^e 3 aus). *— p., dp Gctbi- gnies, reçoit 8 jours pour vol d'une poule. -Pour vol de betteraves au préjudice de Loui D., Charles Van., de Soigniee, écope dlo jours, et pour outrages a-u commissaire de pc lice, 15 jours et 50 fr. — Clément G., de Cuesmes, s'était vu relu ser une ration supplémentaire par le p-résiden du Comité, lui a porté des coups. U reçoit 5 f" pour c~ups (sur&ia de 3 a-ru>) ett est aoquiiOt 1"0ut outrages. — Atp-iions ne B., de Houdeng Gœgnies, dont le mari est en Allemagne, s faisi.it omettre ses detix rations par 1e mvi tailuement; £.0 fr. (sursis 3 ans). (P. V.) ■1 ■ ■ 1 .ry-^yrr r 1 n EN PROVINCE A GAND.. — Le Oercie Phile.nthropiqu Kunst en Liefdadighe djkr.ng, é-^b'i au Caf d e Ar>.s, rue au 'ihéâtre, 8, en vu; de eouijC nir la Ligue Nationale Ee.ig - o mitro la Tubea cu-coe, a orgaaiisé une tombola dont le prr duifc en/vier eera vea-sé à la Liguj. Le» billet s'enlèvent avec rapidité et ieis dons affluent. A Cr«i4^LElK02 A CHARLEROI. — On nous écrit, le 14 noo que jamais n-o-es ne vîmes telle aff-uence à 1 Bou.tise commerciale d- lundi.,Les affaavs tsiaà tées ont é-é fort rcfc'-reintej cep^'nd-aat, et ilc gens d'affaires se plaignent c^e la stagna,tic,1 de celles-ci. rmjfri'H'ftrrrv'i ri— m n Çà ei là Une cu.iease êphémèride. — On vient 3 me être au jour de nombreuses pièces relative aux fêbïs qui ont eu lieu à Gand, au mois d novembre 1797 — il y a esacteme-it cent e vingt ans — à l'occasion <-u traité do paix d CamporFormio, conclu entre la Francs et l'An tTicihe. Une « notule » dit notamment : 10 n® vernbre : Représentation extraordiinake a>i Grand Tliéât-re. On exécute « l'Hymns à 1 paix», paroles d'Em. Van Aoker, mus que d Pierre Verheyen. L'hymne commence pai- uaii sta-ophe conax? l'Angleterre, avec laqueJie }. France continue à être car guerre : « Contre La- perfide Albion, Mars a détourné ses tœmpêfcîs. Gkàro à la Grande Nation 1 L'aurore brille enfin sur nos têtes.» Le 9 novembre 1801, de nouvelles fêtée eu rent lieu, une paix éphémère ayant été cosj clue eaaUe la France et l'Angletjrre. " ' ' —arwwi.iwyywwM^. ■ . . 11 SPORTS FOOTBALL. — Le Vivier d'Oi° F. C. oir ganise sar son terrain, av. du Prince d'Oïaa ge, un tournoi de football qui commencer» 1 dimanche 18 novembre. Neuf équ pes y paeo droafc part. Dimanche, à 3 h., ouve>r.ur.,- eniir, 'es équipCa Union de Laken et Union d'Au derghem. LUTTE. — A la Cour dé Tdmont. — Ou*»' les lutte» dont nous avons parié hier soir, aa medd scsr les d_ux poids lourds Davidgosi «: Stiffenhcfer, feront une lutte-revanche. BILLARD. — L'fxçjlîsïiit jc-ueur Sylva Br.) bart, a remporta la vieto-re finale dans m tournoi de biliard de Ire catégorie, disputé r«s de Consitant-inopie, à St-Gilles, par élimanaittiiâ «H. auquel prirent part 10 de nos me il Liai joueurs. En finale, Brébart battit L. Maeesp par -400 peints à 372 (cadre de 35). JEU DE QULLu.ES. — Le t<.u noi ilu Qen tre. — Totït comme le tournoi individuel}, ]» tournoi par équipes d.s Quillem du Centi-3 i été l'occataoïi d'un beau succès pour le Qtik'fe Voici le résiulitat de la finale : l. Quick (1^ jeu5te, Bruggeman, Lebegge), 316; 2. QuIeW du Marais (Janssens, Gibelot, Lefèvi'«), 230 3. Bruxelles Quij les (Dupond, M^rjn, Ceoip man), 210. Les chumpi-nmats par é(pàp°,9. — Eu 3e tégoric, le Qu'.ck bat la Quille du Nord da»! les deux manche par 332 à 2S0 et 315 à 258 Aujourd'hui, match de tiro'e'ème c^tégoriM eutre Vin.«dus et Bruxelles Quilles. Affiches, Avis st Arrêtés Allemands ARRETE So>k!ie des trtyncs d'ormes, de frétés et pc'uphem (Pour ton i le territoire du Gowv em général/ J'arrête ce qui suit ; A partir du jour de & publicacicHi du présent arrêté, tous les t-ameg frênes et- pe.upliers sur pied sont saisis, du moi qu'ils ont I mètre ou plus de o reciRféreïi> ce, la mesure étant prise à lm50 du sol. Par peupliers, il faut entendre touto} iee e» K?nsC3 d,e peupliez, telles que l© peuplier dti Canada, le p^ipiicr b'an-e, le tremble, etc. Quiconque, après le jour de la publication, dk; présent arrêté, » abattu, anievé 0» trac vaill« des ormes, îrêiws ou peupliers «sans ebs:*. en possession d'un permis tie levée de écrit et timbré, émanant- dfe l'oific-ier dt l'élaii major du génie, a. 164, à Bruxelles (fee de na-iKlea ds pea-mis doivent êia'ï adire^ées à & a Uohabgabe^tellt », ^ Anversjt géra puni soit d'une amende pouvant atteindre J0,00< mai'cs et d'isn empr5s»nneiaent de 3 ares au plu», soit de l'une <ie ess deux peines. Les tribunaux et eoanmandants nafâtsasEe». ainsi que les autoràtéa miîit«ii«a compétente en m-atère pénale cwnnaîtîvsït. do.3 infrartionfc au pâ-ée'ïnt arrêté. J'ordonne quo "arrêté ^êo^nt eoCt ptiblti par voie d'affichage daae ehaqu» eomnxtaie. La a Holaabg-iibegtel la n, & Anvers, cènfetr«i parmi les «a-bits saisis «t décréter» l«s dispo^ tiens compiémeiitaire-s roLa&Veg à l'?b«tago à l'enlèvement. les préssfint arrèlâ nfi v'sa pas l'abaibag* ei l'expéditsk» de peupliers et d'orme» p«r G o!.ivcrnements, m t'abatege l'expédition frênes par tes services ftae^iesa. | Bruxelles, le 6 novembre Î0Î7, De? Qe-m ra.itfo '< < f e mew in Btluien, \ Freihftrr ton FALKEN HA USE^ Gesaeraiobersîi. " " T II l I ir II I l MI—f>llllMI Bijijl T? bttpriment I&étrsatfamite, S, tm "

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Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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