Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1915, 01 Juillet. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/vt1gh9d297/
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TV fWt!f fh¥& Mit BAUA&âilàUlQ ABONNEMENTS t JOUmal QlXOtli<a.i©.î & XîaclfôJÇi-©33uCi. m&3L t. AJXrKffOKTGKS f! ï in, 12 francs. — 6 mois, 7 francs. — S reois, 4 fnasa REDACTION» ÂDIW S NIITft ATSON, PUBLICITE Faits-Divers, la ligne 2-franc's. Nécrologie, la ligiiCt S 1 mois, 2 francs . ^ JBte*œ4 Fe'dtes énonces, ia î5«ne 20 centimes La tragédie de Sera je vo (28 J-o.xja 101-4) ^•uwl".,^r rnluhnéride plus sanglante enduré . [u doit oie tombe ou doriûdit le? (!<•-«»>;: »nf*us-te^vietimes du complot panserbe ourdi à Belgra-yïe, ayec^ l'appui semi-officiel cU\s régicides nui assignaient, eu 1903, un roi de 27 ans, Alexan-c±i ' ci .ia Dirtjjû .M^cMp.• e* d+fénestrè- rent leurs cadavres qui retombèrent sur les Iftii* ces pointées de leurs sicaires. Cette double tombe •lut la. première du vaste cimetière qu'a fait la pi'ciTe actuelle, guerre r«ue cet assassinat décian-nin dc.p'vi'i <|ix ànsj apparaissait inévitable. Toutefois, sans les bombes serbes dil tjr-pograplie Aedeljko Gabrinovic et le revolver de 1 agitateur panserbe Gevrillo Prinzin, un ex-étu-d'.i'it do Belgrade à peine âgé de 10 ans (Gabrino-vic n'eu avait que 21), l'ècliéfliice du redoutable conflit mondial aurait, pu être ajournée, pèùi-êtfe indéfiniment, par la siigesse de$ cliefs d'Etat qu effrayait la .peràpectivb de? gigantesques tueries auxquelles nous assistons impuissants depuis bientôt onze mois. La victime de Sera jevo était saluée partout comme le rénovateur de l'Empire, et le plus ferme «onlien de la paix tîu monde. Quelqu'un qtii avait suivi, depuis six ans, la carrière de l'archiduc, nous dis.lii l'Un dernier, au lendemain du drame : Depuis que 1 arcliiduc Franz-Ferdinand avait succédé à son cousin, l'archiduc Rodolphe, comme héritier du trône, l'Autriche-Hongrie avait pu reprendre espoir en 1 avenir, il ne faut pas se le dissimuler : beaucoup de choses sont gâtees dans l'administration do l'empire, notamment ses moyens de défense ont été fort négligés 4es années déjà. onsacra tous ses efforts, tout son temps à s'appliquer Ja lourde charge qui paraissait lui être réservée désor-aais. On lui connaissait du talent et des connaissances rès variées, des plus utiles pour son rôle futul; il ss fit tudiant pour tout ce qui lui manquait. Mais son influence sur les affaires politiques et de 'Etat resta- minime pendant- de longues années encore; empereur, très jaloux de son autorité et de ses préro-;atives, agissait en cette matière comino la plupart des ouverains : Guillaume Ier, la reine Victoria (et Léo->old II) ne permettaient pas à leurs héritiers de s'im-tiiscer dans les affaires. Depuis quelques années seule-iient, sur les instances de l'empereur Guillaume II, le ieil empereur conse-ntit à faire à son héritier une p'ace mportante dans la direction des affaires. Eutretemps, 'archiduc avait contracté mariage avec la comtesse So-•b.ie de C'hoteck, princesse de Hohenberg; celle-ci partagea bientôt, malgré beaucoup de difficultés, les sympa-Iiies que l'empereur prodiguait de plus eû plus à son IfiVAtl. Rome, 28. — Bien que l'assassinat de l'archiduc François-Ferdinand soit très commenté, la physionomie de Rome Ve<?b nullement modifiée. Ce soir une grande fête populaire a eU licti flu Fincio. (Havas.) Rome, 28. — L'assassinat de l'archiduc héritier ^l'Autriche a provoqué une vive émotion dans tous les mi-KétiS. On doit cependant reconnaître que cette impression est atl-enue© par l'idée ancrée dans tous les esprits italiens que l'archiduc n'avait jamais manifesté de sympathie envers les éléments italiens do l'empire. (Havas.) Seul l'organe du "Vatican et de Pie X prit aussitôt position. Jj'Osservatore Romano s'exprime en ces tellnt?# \ Rome, 29. — L'horreur profonde dont nous sommes envahis pour un pareil crime, la douleur très vive que nous ressentons pour la disparition imprévue d'un prince sage et éclairé, enfin notre indignation profonde contre les auteurs mép'i'isabtes de tels attentats ne peuvent s'exprimer facilement en paroles, l'angoisse de ce moment ne le permet pas. Nous éprouvons seulement le besoin d'élever notre voix avec celle de tous ]és honnêtes gens contre de semblables abominations, coiitie l'outrage et la nouvelle honte infligés à l'humanité, à l'honneur et à. la civilisation. Le complot panserbe fut d'ailleurs aussitôt c}--niquemêilî avoué. L'auteur de l'attentat, Gevrillo Prinzip, a avoué nvoir depuis longtemps déjà l'intention de tuer une haute personnalité a pour des motifs cVordre international ». lie typographe Nedeljko Gabrinovic, âgé de 21 ans, dont l'attentat (perpétré quelques minutes auparavant) avec une bombe avait échoué, eut une attitude" trèi cynique. PeimdiyaKait-atu^ip v» ."Ralomadeh Gabrinovic dé-voyee de KelgracTe. _ r ,, .^44 en- Vienne, 20. — Le ministre de Serbie avait /J/Wr ciellement prévenu, au nom de son gouvernement, 1a semaine passée, ,1e Gouvernement autrichien que la police avait connaissance de projets d'attentat contre l'archiduc héritier. A Sera je vo se dessinait un mouvement serbophilc. Il y a un mois, des élèves du gymnase de Mostar avaient attaqué et menacé leur professeur. Au théâtre, 011 avait dû protéger les officiers eu uniforme qui étaient insultés. Des agressions contre des fonctionnaires autrichiens s'étaient aussi multipliées. Pour faire diversion le Gaulois écrivait que «"Prinzip, partisan ardent de-l'indépendance de l'a Bosnie, a mené, dans les journaux serbes et russes, une ardente campagne en faveur du chef de sa famille; ce dernier, qui est prétendant à la couronne de Bosnie, habite Paris : c'est le duc de Zelicz, qui a, à maintes reprises, déclaré ses pré- Depuis une grande œuvre de réforme et do réorgani- ' ntion a été inaugurée dans tous les domaines de la vie 1 'itbjique. Le prestige international^de l'empire avait ubi de fortes atteintes, parce que son armée et sa ma- I ine n'avaient pas marché de pair avec les armées et ( narines des autres grandes puissances. Cela explique 1 tien des incidents et événements en ces trois dernières ( nnées, où le puissant empire des Habsbourg dut subir " ant do bravades de petits peuples balkaniques sans ja- ] Liais oser agir. j L'œuvre de réorganisation a commencé par le romp'a- ] ement subit do nombreux hauts personnages de l'armée j it des administrations. Evidemment cela a créé de nom- f ilsnises inimitiés à l'arcliiduc. Certaines sphères qui ne jardonnent pas au futur emperour son « cléricalisme », î'est-à-cliro sa vie chrétienne, ont exploité contre lui ces nimitiés en les étendant à la duchesse de Hohenberg, 'épouse de l'archiduc. La presse maçonnique de Vienne ?t de l'est a, sous ce rapport, fréquemment fait le jeu de certains ennemis dë~l'Autriche. Il y a peu de jours, au lendemain de la visite que firent l'empereur Gui laume et le grand amiral allemand von Tirp'tz à l'archiduc et à sa fem'iie dans leur superbe domaine de Bohême, la Neue Fr^ie prcss fournit encore des armes à la presse chauvinisme russe et fut vivement admonestée de ce chef par la -Reichspost, l'organe de Vienne qui jouissait de la confiant particulière de J'ar-chiduc héritier. On lui prêtait des, projets maritimes qui auraient pu inquiéter, disaJfUô?i) Russie, alors qu'il ne demandnit que l_£V-rr d'un homme particulièrement compétent, PâTUîral Tirpitz, pour ses projets de réorganisation de la flotte. (IL y a d'ailleurs en partie réussi.) A Paris, on savait d'ailleurs qu'un complot pan-serbe se tramait. D'après le T&ùips du 28 un correspondant annonçait que a le bruit d'un complot contre l'archiduc avait couru ces jouTs derniers en Autriche ». Le soir du 28, à Belgrade on fut d'abord momentanément atterré du succès des régicides. Helgrade, 29. — A la suite de l'attentat contre l'archiduc François-Ferdinand, tous les divertissements publics ont été interrompus hier soir à 10 heures par ordre do la police. Les cafés ont été fermés. Les garnisons ant été consignées. En Italie on dansait quand, la nouvelle tragique arriva. On continua sap? tr<>n s'émouvoir... 0 entions. JLe duc de Reliez a servi dans la marine usse ». Bref, c'était un assassinat prémédité et encou-agé, sinon payé, par les éléments panserbes offi-iels et officieux. Or, ce panserbisme n'était que e paravent derrière lequel manœuvrait la. Russie, (ui escomptait alors la liquidation de l'Autriche-ïongrie et son démembrement, à la mort de 'empereur octogénaire, démembrement, que l'é-îergie de Varchiduc héritier, qui, depuis dix ans, •éorganisait l'armée aVec succès, menaçait de •endre impossible ou dangereux. Il fallait donc lupprimer Vobstacic. Les assassins d'Alexandre [or étaient tout désignés pour cette besogne et l'étaient pas hommes à s'effrayer de cette exéeu-ion supplémentaire. Ils trpuvèrent. aussitôt des nstruments dociles qui réussirent le coup. Cette juppression n'était du reste qu'un incident dans a longue lutte de dislocation, poursuivie rii Bos-îie-IIerzégovine, en Croatie, en Slavonie, voire -•n Dalmatie (se rappeler le procès d'Agram) par. [es- agitateurs serves à la solde de la Russie. Tout cela fut d'ailleurs clairement prouvé et admis par tous les journaux sérieux, même par [es gazettes francophiles de Bruxelles, rédigées par des Français stipendiés. Mais seul le Patriote de Bruxelles (n° du mardi 30 juin 1914) osa dire toute la vérité avec» un courage et une ?lail'voyance qui honoraient infiniment sa-rédac-tion.Yoici le passage principal de cet article prophétique : Il y a quelques mois, on racontait à Paris que la Russie poussait la France à profiter «de la première occasion pour déclarer la guerro à l'All«magne, promettant, si la France tenait sept semaines, de verser un million et demi d'hommes sur l'Allemagne. Le coup qui ôto à l'Autriche-Hongrie son futur souverain, un prince instruit, honnête, résolu, un ami éprouvé du Kaiser, aura, selon toute apparence, de graves répercussions : d'abord, en affaiblissant l'Autriche-Hongrie, en arrêtant peut-être net sa régénération administrative et militaire, éner-vera-t-il considérablement la Triple-Alliance, c'est-à-dire au fond, en dernière analyse, là puissance do l'empire allemand. Cette rupture de l'équilibre européen n'ajoutera-t-elle pas aux inquiétudes qui pèsent sur l'Europe, livrée aux autrichie: Théâtre de lajguc Vienne, 29 juin. — (}mr\ Usées en Gailicie orienta le, teigni/e?it, hier, dans dc.< :oi> imegsan 1$, ht région de Kl au nord-est ae Lemherg r o& pes avancées, le Ziçïrz, ti: dans le cours inférieur. fV/| session. La rive meridion ci jusqu'à Hailicz, est débar sà de violents combats de in* coalisées de Varmée Linhiy sage du Dniester. Le cal e} du front du Dniester. I^e ti Varchiduc Joscph-Ferdii m hier, Plazow, au sud-oue <7 rent cette nuit dans les 0 les hauteurs au nord-est ? ses so?it en retraite par . 7/ la situation au nord.est ne \ Théâtre de la f 3 La situation sur les tli ( liens est inchangée.Lj'ennc •/ tement inactif. Seuls les c .*> tinuent sur tous les fronts ' bombarda le 27 juin, pre>. '< ballon captif ennemi et "■> jeta le 28 juin des bomlx ■: d'artillerie ennemi de S. ( , ! ravages considérables et e !l à Sdobba si gravement, p 1 > rière coula. t ,0., rrï,t- \ - 1 < ,V sieurs points a l à signaler. Dans la Carinthi nuit posée, Vattaque habituel tre Freil'ovfél ; -nos troupes du Zellenhopfel, à Vouest d Crôce. A la frontière de Vlsonzo, du fleuve se développent le st animent. Afin cV accélérer h t:?,ns à Vlsonzo inférieur, on cher Vembouchure du canal dt tre prise fut exécutée par un de niers sous le feu de Vennemi ble, dans Vaprès-midi dv 2ô 26 ont paralysé Vaction de 1 combinaisons de la force et dépo vraie que procurerait au monde < internationale basée sur la justic La ipopulation de l'Autriche e: tiers seulement. La population ln dixième. Une proportion plus fort Herzégovine est croate-slave, 'fols la' politique russe ne perd pas de et indirectement, elle travaille, < ses desseins. Des forces aussi con vêtir une sorte de cohésion que soi habile, sympathique. Après Franç dinand eut été cette main. Il ét primer, du moins pour ceux qui le crime le plus horrible. La liste d.es assassinats politic lioute de nos temps de progrès e née. Depuis Louis-Philippe, dont la famille vécut dans .les transes tous les pays! La Maçonnerie ;po sassiner toute une famille royak elle a réussi à tuer le pèro et son au service d'une politique inter massacrer en plein jour le princi couronne des Habsbourg et de S compagne que l'amour le plus p avait donnée. Dans un royaume gnant (Petar 1er do Serbie) <jsfc c enjambant doux cadavres. Que fît de mieux la sauvager durée, dî tranquillité ont encore Le monde, — celui d'en liaut,.cc.li des intelligences et le monde de^ i ils pas. arec une décision absolu enfin, dans le domaine de toutes peuples et celles des individus 1 « droit de .la force » ? Nul ne sait ce que coxitera au bas de Véchelle sociale, le sang f matin dans la petite capitalr, de D1 obscurs bandits ont opéré comt et d'illustres généraux : ils ont d'un calcul ou d'une ambition! Avec un courage de ver temfîs d'actuelle plêuterie* Public de Gand a souligné, l'écrasante responsabilité q . GUERRE . ^3 f ment dans la vartip. moutonneuse, du théâtre rl,p, 1 RUSSES •!re russe y — - L-es années coa pour vi vivent et at-d>". ts d'avril're-gardi Wzienko, Ladivorce. mite,avec leurs tr.ou-<' rail déjà'été ' passe \cz est en notre pos-lu Dniester, en aval \p de Vennemi.Apres, i jours, les troupes '■ n forcèrent le pas-règne sur le restant âmes de Varmée de r-ont pris d'assaut, 'A arol et pénétrations ennemies sur a localité. Les Rus->1. Pour le Surplus, t pas modifiée, ~e italien cs .de la guerre ita-e*t presque complétai s d'artillerie con-•l aviateur maritime I Ma Vu cent in a un hgea à atterrir. Il u 'milieu d'un parc 'ifno et y. causa des minage a un vapeur ne, bombe, que Var- ^TTjrent'n, le i m g. ( onUnue sur j)lu-k r- — 1 / ' il y eut dans la le niais vaine, colion t occupé la cime u dé fil é d e M on t e- 7!os progrès au delà ntement, mais con-■ baisse des inonda-a, ordonné de bou-' Monfalcone. L'en-'lâchement de ion-. Un temps exécra-ct dans la nuit du 10s troupes, notam- la guerre. FRANÇAIS Isatisy 27 juin.— (1>5 heures)--— Il n'g a rit à ajouter au dernier -communiqué* si ce n'est g< Veiûtemi a réussi, à reprendre pied dans le c/i min creux d'Ablain à Angrès, au nord de So chez sur un front d'environ 200 mètres.Bomba dément interimttenl au cours de la nuit du au 27, entre Neuville et, Angres. Entre l'Oise l'Aisne, la nuit a été assez agitée, notamme: près de Quennevières, où à la suite d'un com.b d coups de grenades, tin faible effectif ennemi essayé de sorh'r des tranchéet et a été repoussé.L Argonne, à Bagatelle, l'ennemi a prononcé ui attaque d'une extrême violence au coipmenceme■ de la nuit. Après une lutte très chaude, il a é finalement repoussé. Sur les hauts de Meus près de la tranchée de Colonne, le combat a co tiiiué toufe la nuit. Nos positions et nos gains pr cêdents ont été maintenus. En Lorraine, apr< avoir lancé des obus incendiaires sur Arracour l'ennemi a, avec une compagnie et demie, teiu sur le village un coup de main qui a échoué.Si le reste du front, il n'y a rien à signaler. Nt avions ont lancé le 25 juin, sur la gare de Dont et les gares voisines une vingtaine d'obus, doi dix de loi mm.. La gare de Douai parait avo< éi é s éri c u s e me nt att ein t e. Paris, 21 juin — (23 heures). — Sur les froni du nord et du centre, aucune-action d'infanterie TAittc d artillerie assez violente partieulièreme?] en Belgique et dà■/>.« J"-?/- - '> \l '• "lJ f™ ''i 1. « ? - 7' ' ÇJO'ITÏÇ, <;Urfr • iU^uU''«.r!\ c ' _n°.Ill'Sï1[nîl"'10 du 20 au 27 à la tranchée de Calànne^bVit été rV'«l violents allant jusqu'à la lutte corps à corps. L'c h nenii a fait usage de liquides cm flammés et c> parvenu à l'abri de nuages de fumée jusqu'à so ancienne première ligne ennemie et. les élément de la seconde ligne, que nous avions conquis pu cédemment. A l'est de la grande tranchée, suri croupe sud du ravin de Sou vaux,}'élément de trar chée d'un front d'environ 120 mètres, occupé l 27 au soir par l'ennemi a été repris par nous dan la nuit à l'exception d'une trentaine de mètre: La lutte d'artillerie a continué le 27 toute la me tinée dans cette région, elle a été très vive êgc lement au nord de Flirey et sur notre front de .1 Haie. Un avion allemand a lancé deux bombe sur Saint-Dié. :n ic e-\l-'r- ?t it n a 'n ie U \r. - > ?- )s t, é r >s 1i t r s t ;ï! ) lJ"!-! a t a e s a 'S l'ctroffiadc, SS juin. — Vans lu n'i/ivn de ^ Schavlcn, "au delà du .Yjeihen et du Xurew* pas de changement ; de petites attaques ennemies sur différents secteurs des fronts susnommés furent, repoussées. ' - ,i_ Sur ia rire gaifche de la Vistidc, l'ennemi a 1 amené au combat sur le front Usarnmc-Zaicn Im /, ' I de forces importantes', toutefois l'offensive n'a pas ] eu de succès le 26 juin. ' En Galicie, nos troupes se retirent apiis une résistance opiniâtre sur le front Bobrlca-Zuravn'o et Gnil'a IAvà. Dans la région de Bobrka, nous avons fait des prisonniers pendant la journée, en contre-attaquant. T'étrograde, 27 juin. — Dans la région de Sckavlèn, pas de changement essentiel. Au front du Xareu-,.une tentative d'attaque de l'ennemi. du 24, dans la vallée de l'Omulew, lui a causé dv sérieuses pertes. Dans la vallée d'Orschutz, nous avons repoussé dans la nuit du 25 une nouvelle offensive de forces considérables ennemies ; nous exécutâmes alors une contre-attaque et nous nous emparâmes de l'ouvrage perdu la veille ; nous y avons capturé cinq 'mitrailleuses, l.c même jour, l'ennemi ouvrit un violent feu d'artillerie, vers midi dans la direction vers Praschnisch et exécuta ensuite une attaque.Le combat acharné qui se développa ensuite amena un corps à corvs qui continue encore. Sur la rive gauche de la Vistule, au nord-ouest de la ville de Zawicliost-, un batflillon .'r,,,',,1'.'" imprudemment de nos -->rer—-il~' 3P?e^ anéanti sous Dans la réqion de Raica^fi l'ennemi a tenté, le 2J, une offensive sur le front 11 < i .lirota-IIrobinne-Lubyczu. La veille, nous avons />ri<, au cours de notre contre-attaque, dans la dilution '/.allieiv-7,einberq, qui était appuyée par un train blindé, des prisonniers et capturé des mitrailleuses. Près de la ville de Bobnl;, un violent. combat s'est engagé le 2-j. Au Dniester, entre l'hodorow et Halicz, nous repoussons constamment des attaques acharnées de forces considérables allemandes et autrichiennes. T.e 24, nous avons fait plus de 1,000 prisonniers, avec 17 officiers et nous avons pris plusieurs mitrailleuses. Sur le front Oniester-I'ruth, nous avons fait également quelques autres progrès le 24 juin. urvue do ln stabilité c]e l'Histoire sur les instigateurs (le l'attentat de. ivilisé une législature Serajevo. Au risque d'être, lui aussi, proclamé* i o vendu aux Boches », il a harclimont.constaté @e 1 ;t allemande pour un le déclic de la guerre actuelle" fut un crime lion- 1 mgroiso l'est pour un teux, soudoyé indirectement par là Russie, per- ' 3 est slave. La Bosnie- pétré par les éléments serbes, instruments du ' sont les éléments quo panslavisme russe, impatient de démembrer l'An- ' vue, que, directement triclie-Hongrie et d'achever l'Homme Malade J m met en ligne pour j)0(u. s'justaIler Constantinoplc. La France dut f traircs ne peuvent re- ajorg slt;vre ]a l{ussie pour ne pas perdre les 15 i» une main puissan e, milliards qu'elle lui avait prêtés dans l'espoir de ' ..s-Joseph Franz-Fer- d j jom. aTec 30n aide l'Alsace- ait tentant de la sup- T 1 . . t a i j -i i i t i , .i.c ijorraine et 1 Angleterre se mit avec la duplice voient un moyen dans _ ,,, » . , ' ann cl ecraser avant tout le concurrent- comuier- , „ . cial redoutable qu'était pour elle l'Allemagne, ues s allonge, pour la r . , 1; • , • ,., , ° . ! • ■,. r r - L A i lemao'ne, nui, bientôt mcine sans la n-uerre, t de civHisation raffi- ,, . , ^ • . ,, , .. C di.x-liuit ans durant, dcveu.v s sur n.er ] abattait deja quo d'attentats dans ,Ie matyur inonduil, iiu me dans 1rs columes rtugaise a essayé d'as- aug-laises, 1 Allemag-uc enhn, dont le nom »Tan- en plein Lisbonne : disant menaçait i;oii hégémonie maritime sécu- fils aîné. Des sicaires laire. Voilà la vérité, n'en déplaise à tous les nationale, décident de parti-pris et c'est cette vérité qu'enregistrera ; héritier de la double l'Histoire. iaint-Etienne, avec Ja MARC DE SALM. ir et le plus noble lui voisin, le souverain re- dans son palais en ^ TROISIÈME e H Quelle garantie d° s> i /ir' a « o j. ' t ' les rois et, i«s peines ? fAO B fss derniers te!©- li d'en bas, — lo monde "térêts no se ligueront- gfaîll ÎTieS Vgg pendant [>, pour faire prévaloir ^ les relation^, celtes des H ^ empire du droit sur k» - S « -M1 —- ( :c affaires, du haut au fêi^ mocent versé' dimanche gSjl M, la BosÀc-lîf r;:;, f ovine. | p a<: fi ic. de oAiuls diplomates g p |p W Ç j mis le e)imc au servie* ^ le blocus !té rarifi-ime par ces , on -— Dans la semaine finissant universelle, le Bien 1rs soûs-marius ont coulé 3 navires lui aussi, avant-hier j 11 pend au tribunal Stockholm, 27 juin. — D'après une nouvelle de Malmô / i YAftcnblad, le bureau de là Compagnie Oresund à Mal-no, a été prévenu de ne plus accepter provisoirement, >our uuo semaine, des vivres suédois pour Je transport ■n Angleterre viâ Copenhague. Cette décision est duo, lit-on, à la circonstance qu'un sous-marin allemand a obligé 1e vapeur norvégien Venus, au cours de son tra-et de Bergen en Angleterre, à jeter par dessus bord ion chargement de vivres. La société anglaise qui exportait toutes les semaines le grarades quantités de beurre de la Suède en Angle-erro, viâ Copenhague, a choisi, par mesure de pru-lence, une autre route directe à partir d'un port suédois. Liverpool, 28 juin. — Le vapeur Lucana a été cou'lé lier par un sous-marin allemand près de Ballycotton, à la côte méridionale d'Irlando. L'équipage a été sauvé. Rotterdam, 20 juin. — On annonce de Londres au Sir.uiee. Itotterdamst7i'*< Courant qu'un .sous-marin ail - -. .r3i waml a attaqué hier plusieurs navires près do Youghal, ^ ;i la côte méridionale do l'Irlande. Lo vaipcur Edith, de Barrow, en route de Silloth à Cork, a été coulé. ^ FRANCE. — La France imite l'Angleterre Paris, 28 juin. D'après les journaux français la notice française a fait arrêter pendant les derniers jours tous les Belges qui ne se sont pas présentés pour entrer dans l'armée. Samedi-/ù5 nier, plus de 40 Belles furent arr£j)brés. seul. La police fait égalçihe^ 'JUn-vé, dalis laies Russes qui ne sont J)M,vlemèîii en l^rancc, ^ D'après un artic': ,.f !t„x fim-itiis pfilHiqut'.-t Guerre Socw^ ;,.llv.,y.V 'buis uu < •'«'P éroub-' dernièrement dans la légum juive a,Ca-. Jncv'sans pouvoir le raconter par amour propie pour sa patrie. ITALIE. — Pas d'expédition lointaine Porno 28 iuin. (Apence Stefani.) — U ^™it V i , t,. Conseil des Ministres aurait ite-ntlvé' uu suiet de la possibilité d'une expédition Ubui .1 1]u-,llr. est absolument denue italienne aux J;ainanen^. DEUXIEME ANNEE. — N°_ 273. JUSTIFIÉ mm® EXÎ8iPL»agl CINQ CENTIMES ' "FlTYTTTOTVr Ti JEUDI 1 JUILLET 1915.

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Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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