Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1916, 28 Fevrier. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/5717m05k7w/
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3* Année. - W* (j511. ^Edition 6 ABONNEMENT POSTAL, ÉD. B Bruxelles - Province - Etranger S mois : Fr. 4.50. - Mk, 3.60 Les bureaux de poslc eu Belgique et h l'Etranger n'acceptent que des •Abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les î Janv. 1 Avwt 1 Juillet 1 Octo» On peut s'abonner toutefois pour les -âeux dernier» nrdis eu même pour le iernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mou 1 Mois Tr. 3.00 - Mk.2.40 Fr,l .50 - Mk.| .20 YIHÂQE : 75.000 PAR JOUIÎ CINQ CENTIMES LUNDI 28 FÉVRIER 1916 Le Bruxellois ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos fr. 2.00 Nécrologie .1.00 Annonces commerciales . 1.00 » financières. . . 0.50 PETITES ANNONCES La petite ligne 0.20 La grande ligne 0.40 TIRAGE : 7&MQQ PAR JOUR Rédacteur en Chef : 1 Maro de SALM jj Jeuraal Qutiidien Sndipendam € Rédaction, Administration, Publicité, Vente : ® BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS Occupation de Dura par les Autrichiens Devant Veràao. — Prise de Qianpeaville et de la Côte de Talon Derniers Communiqués Officiels ALLEMANDS c Théâtre de la guerre de l'Ouest ' Berlin, 28 février (d'hier). — Sur diffê- ' retîts points du front: des combats d'ariil- c Icrie et à coups de mines des plus vifs, ouf eu lieu. Au sud-est d'Y près, une attaque an- glaise a été repoussée. Sur .les hauteurs, « s droite de la Meuse, les Français ont tenté, « en cinq attaques renouvelées et avec des c troupes fraîchement amenées, de reprendre t le fort blindé de Douaumont. Ils ont été re- '' poussés avec des pertes sanglantes. A l'ouest I du fort, nos troupes ont, maintenant, pris c Champneuville, la côte de Talou et se sont ^ frayées un chemin jusque près de l-a lisière I méridionale, au nord-est de Bras. A l',est 1 dii fort, elles ont pris d'assaut les ouvrages • fortifiés étendus de Hardaumont. Dans la 1 plaine do Woëvre, le front allemand s'avait- - ce résolument, en combattant, vers le pied c des côtés lorraines. Pour autant que les *■' nouvelles soient arrivées, le nombre de pri- c sonniers non blessés s'élève presqu'à 1-5,000. c En Flandre, nos escadrilles d'aviateurs ont * renouvelé leurs attaques contre les camps de c troupes ennemis. A Metz, 8 civils et 7 sol- ' dats ont été tués ou blessés par des jets de ï bombes. Quelques maisons ont été endom- magées. Vans le combat aérien et par nos ? canons de défense, deux aéroplanes français f ont été descendus à portée de la forteresse. Les occupants, dont deux capitaines, ont c été fait prisonniers, c —- Théâtres de in guerre de l'Est -t den Balkans 1 Pas d'événements d'importance. AUTRICHIENS c Théâtres de la guerre russe et italien i Vienne, 27 février (d'hier). •— Pas d'éré- c riements particuliers. j Théâtre de la guerre Sud-Est L Nos troupes se sont avancées jusqu'aux j isthmes à l'est et au nord de Durazzo. £ Occupai,os de fliirazzo pas les Autrichiens ; Vienne, 27 février. — Nos troupes ont oc- c cvpé Durazzo ce matin. c ITALIENS c Rome, 27 févr. (Comm. off. du 26 févr.) a — L'activité de Vartillerie a été gênée sur 1 tout le front par des conditions météorologi- 1 ques défavorables. Sur la hauteur de Sainte- ^ Marie (Tolmein), nos avant-postes ont sur- 1 pris, au cours de la nuit du 23 au 24 février, s d l'occasion d'une tempête de neige, un deta- c chemcnt ennemi, habillé en manteaux de c neige et qui tentait de s'approcher de nos c positions. L'adversaire a été repoussé, abandonna de nombreux morts sur le terrain et f-nous laissa quelques prisonniers. r ANGLAIS ,, Londres; 27 févr. (Comm. off. du Quartier f général britannique en France, sous la di< s du 25 févr.) — Nos avions ont exécuté hier c xui bombardement efficace du champ d'avia- ' tion ennemi à proximité de Lille. Tous les appareils sont revenus sans avarie. L'ennemi a fait sauter aujourd'hui une mine à Fricourt sans occasionner des dégâts. Notre s artillerie s'est montrée active contre les tran- e chées ennemies au canal d'Y près vers Co.ai- $ nés et à l'est de Bocsinghe. L EUSSES £ Pâtrograde, 27 février (comm. ojf. du Su févr., 8 h. Ifi soir). — Dans le s cteur de Riga, dans la région au siul-esi de l'île Dalc.i, violent feu d'ar- ^ tillerie des deux côtés. A proximité de Dunabourg, , à Llluxt et à Garbunowka, le violent feu d'hier a j été repris. Aiu sud-ouest de Pinsk, nos éclaireurs | ont franchi l'obstacle en fil de fer de l'ennemi, ont ^ surpris une sentinelle et on-t fait des prisonniers. En Galicie, dans la région des villages de H'.ad- ( ' hi et de Worobijowka (au nord-ouest de- TarnopolJ j ainsi que près de Dmichaloze, le combat à coups ^ de grenades à main autour de la possession d'un c cratère de mine se poursuit. I Dernières Dépêches j LA BATAILLE DE LA MEUSE * Berlin, 27 février. — Le correspondant de < guerre du Berliner Tagcblatt annonce du < grand quartier général, sous la date du 26 5 février : Hier après-midi des troupes de ré- l giments du Brandon bourg ont pris d'assaut !j le fort blindé de Douaumont, le plus puis- fcant et le plus moderne de la grande forte- , Tesse qu'est Verdun. De la môme façon que < le3 critiques militaires français désignaient < Verdun comme leur forteresse la dIus mo- i KÊ3 crue, ot, de ce fait, imprenable, on lira pro-lablemeut un de ces jours que Verdun n'é-ait qu'une forteresse démodée et de moin-re importance. Le fort blindé de Douaumont a toujours té considéré comme la partie la plus puisante de la forteresse même. Le fort forme n effet, par sa situation le pilier d'appu. u front entier au nord et est éloigné du cen-re de la ville de Verdun exactement do sept :ilom. et demi. Il est situé sur le point le dus élevé d'une chaîne de hauteurs allant e la Meuse dans la direction nord-est. Le ort se trouve à une hauteur de 200 mètres r&squ'à pic au-dessus des environs, donnant ceux-ci do loin. Le bioc gigantesque ie béton et de cuirasses «f acier est en nues. Encore un deuxième fort, situé non loin :e Douaumont a sauté en l'air par un seul bus, qui a traversé par le haut tous les tages jusqu'au magasin de munitions, tout omme dans le temps le fort de Loncin à Lié-fe. L'organisation de l'attaque contre le ront nord de Verdun fut en elle-même un hef-d'œuvre. Des travaux d'une importance mmense ont dû d'abord être exécutés en ileine discrétion et cachette, afin de réussir 3 combat contre les positions françaises imprenables.~Oç& distances qui ont dû être fran-hies par la lourde artillerie, à l'écart des> ignés do chemin de fer normales, furent :'une grande difficulté en raison de l'état es routes, rendues impraticables par le aaviW.\'d;> tîrmpg, . - Des centaines d'hommes ont dû d'abord xécuter les améliorations des routes. Une nouvelle difficulté s'opposa dans la recher-he de fondements stables pour les grosses lièces de l'artillerie, de la solidité desquels épend l'exactitude du tir. Nous savons aa-ourd'hui comment 1e tir fut précis, c'est iresque fabuleux. On a évidemment réussi à létriure les communications téléphoniques e plusieurs postes d'observation d'artillerie, ai", à différents reprises, l'artiiterie de Vesr-lun se tut précisément aux moments les plus ritiques ou elle intervint trop tard. Hier on . presque pas du tout entendu le son des ca-tons français. Par contre les prisonniers, ['ailleurs bien habillés, ont raconté que l'ef-et de l'artillerie lourde allemande aurait été ndiscutablement terrible. Personne no peut upporter une telle canonnade pendant un ertain laps de temps. Les prisonniers ont t'i visiblement contents d'avoir échappé à et enfer. Londres, 27 février (Router). — Lo eorrespon-ant à Paris du Timcs fianonco : Dans toutf>9 les jouvellies du front, il est dce'aré nnanimemont, ue, même lo terrible feu d'artillerie iors de i'of-ensivo en Champagne, n'était rien en comparai-i>n du bombardomeut destructif qui s'est déroulé etto eemaime avec une violonce do tonnerre au-«ssus des hauteurs de la Meuse. Des célèb'-esmortiers 30.5 et 42 e/m. renforçaient 3 chœur ot aidèrent à retourne.' la terro.Dess tran-hées et des fortifications da campagne furent m.-es en. pièces et détruites ; les obus, en explosant, oulevaiient de petites collines et creusaient, des xcavat-ions. Jamais auparavant une bataille n'a té préparée dans lea plusrmiiï:mes détails comme » bataille actuelle et jamais une armée n'a- été si bondamment pourvue de matériel en vue d'une ictoire. Londres, 27. — Du Morning Post, dans un aride de fond : « Nous devons reconnaître le ca-actère terrible de l'offensive allemande. Nous ro-usons de voir, dans cette attaque énergique coin-re la vigoui'euse forteresse, une folio oir un déses-ioir et ce pour la simple raison qu'une forte po-it-ion protège habituellement a lias: une pcsit.on l'impartaiioo vitale. Le prix vaut le risque et 'histoire prouve de nouveau la justice de i'inter-irétation que les positions sont ai-fortrs en soi •u si bien défendues qu'elles deviennent iraprena* îles. Ne nous moquens donc pas des Allemands, lia essayent maintenant an France co qu'ils ont ait avec grand succès en Galicie et en Belgique. !s tâchent de conquérir une forte position do rlef au moyen d'une grande avalanche de métal >t d'hommes et avec toute la profondeur et l'éner_ ;ie de l'intelligence militaire allemande. Us ont hoisi aix-c leur habileté ordinaire l'heure do l'at-aque. En Champagne et en Flandre, l'état du ol est probablement tel qu'on no peut entreprenne des contre-attaques. Los Allemands comptent ei'tainemont sur lo calme au front de l'Est. Les tu-sscs sont on co moment engagés ailleurs, dans Les combats di fficiles. Le temps protège donc 1® prande partie des lignes allomandûs contre des ontre-attaques et la grande valeur do Verdun, •omme position do clef, est si évidente quo nous ie devons pas supposer du tout que les Allemand? ont commencé ce mouvemeat parce qu'ils sont affamés ou fous. On doit plutôt dire qu'ils tentent un effort violent afin de tjÉpiinor la guerre d'uu seul ooup'qui, s'il no lépaSittoas, aura une séi'ieu-so réaction sur leur situation, militaire et par conséquent polit îqiie. » Vienne, 27 février. — La iVcue Fieie Press écrit-, au sujet do l'assaut dti;€ort blindé de Douaumont : « D'autant plus soigneusement que les préparatifs pour la proteot'kja» de .la frontière française ont été faits depuis- des dizaines d'années, d'autant plus profonde seifl l'impression do la nouvelle que le fort de Douaumont ait pu être pras d'assaut. Cette énergie de l'lfrmé& a-llemainde dans les 20 mois de guerre doife-ébranler chez le peupla français la croyance en ^efficacité des combats d'épuisement. » Lo Neue Wiener TagcmjSÈ écrit : « Les forces allemande,» ont pénétré dlus la ceinture de forteresse la plus moderne, pourvue 'abondamment ds canons de gros, calibre. » j,. Le licielispost écrit : « Pà#ila chuto de Douaumont-, une grande brêchë a été faita clans la ligne défensive principale do' la fortesse. » Ij'Extrablatt écrit : « Los 'Alliés reçoivent un coup impressionnant par la^prise d assaut du fort blindé de Douaumont. Asqu.th peut d.ffio.lemont être tiré d'affaires. Cette I'j^sse, qu'il veut anéantir, jouit d une santé indestructible. » Les impressions en Italie. — Zurich, 27 février. — On an.noncespè Milan au Neue /jinicher Ze-itung : L'offensive allemande pal noa'd de Verdun produit une forte impression en Italie. Il résulte des communiqués: afllemands et français que le,^ Allemand çq&p&aà ma utouant amener leurs canons de siège à portée du tir de Verdun, la forteresse n'étant plus éloignée que die 10 km. des positions actuelles. Opinion neutre.—Amsterdam, 28 février. — Le Nieuivs van den Dag écrit au sujet des combats à l'Ouest : Il est de grande importance quo 03 sont les Allemands qui ont frappé les premiers coups en 1916 et qu'ils ont ainsi prouvé qu'ils n'en sont pas arrivés au rôle de la défensive d'attente. Car ils ont attaqué non seulement à Verdun, mais également en Alsace, dans la région d'Altkirch. En Belgique aussi, dans la région d'Ypres,les Allemands, plus que les Anglais, ont pris l'initiative. De cette façon il sera difficile pour les Al-iés de préparer leurs plans pour la grande offensive de l'été, par laquelle les Allemands devaient être chassés de la Belgique et de ta France. Le Vaderland écrit sous la date du 3? février : I/e succès déjà remporté à l'Ouest prouve que le front français n'est pas invincible comme on l'a dit. Il est- maintenant, de grande importance de savoir si les Français peuvent arrêter l'attaque allemande. C'est un moment important dans ce grand combat à l'Ouest. A la Meuse. — Le feu roulant infernal des Allemands Genève, 27 février. —Un officier français qui a participé aux combats en 1915 et à ceux livrés actuellement près de Verdun, dit dans le Petit Parisien : Comparé au fou roulant allemand, dont l'intensité diabolique n'a jamais été atteinte dans l'histoire de la guerre, le feu d'artillerie des Français en Champagne aurait été un feu d'artifice lamentable. Admiration neutre pour l'esprit oîfensil allemand Copenhague, 27 févr. — Le journal Kjô-benhavn écrit au sujet de la bataille de Verdun : Le général Joffre doit savoir si on peut être victorieux avec cette défensive éternelle. L'esprit d'offensive de l'Allemagne à jamais inébranlable doit être admiré et le spectateur comprend à toute évidence que les Français et- les Anglais, qui' disposent de plus grandes masses* de troupes au front de l'Ouest que les Allemands, 11e peuvent pas pénétrer comme ceux-ci dans les tranchées ennemies. Sur mer Marseille, 27 février. — La mails-poste Ville de Madrid, de la Compagnie Transatlantique, qui est arrivée ici, a été bombardée, au cours do son trajet, par un sous-marin ennemi. Touché deux fois, la malle-posto put échapper au sous-marin en faisant toute % a peur et n'a pas subi de graves dégâts. Marseille, 27 février. — On a reçu ioi la nouvelle du torpillage d'un vapeur. U pourrait s'agir du vapeur Wcstoorby. Le van ur '1'rcverlcyn a rencontré un canot monté par 15 hommes et les a sauvés. Un deuxième canofc contenant également un équipage a été sauvé par un vapeur inconnu. D'après la déclaration d'un hc-mme du West- 3 burn, Je navire a été coupé en deux par les obus. Londres, 21 février. — Lloyd annonça : Lo vapeur anglais Fdstnet a été coulé. Toutes les par- ^ sonnes ont été sauvées. Le vapeur anglais Vidi a ^ également été coulé. Uno partie seulement de l'é- ( quipage a été sauvée. ( Londres, 27 février (Reuter). — Les vapeurs anglais IJendby et Tummel ont été coulés. Cinq l survivants du Tummel ont été sauvés; sept tnan- a quont à l'appel. ( La Haye, 27 février. — Le courrier <ju vapeur , Oranje, qui est parti le 12 février d'Amsterdam, a dû débarquer on Angleterre tous les sacs postaux, à l'exception do <• «• : destinés au Cap et à Singapoor. Londres, 27 février. — Lo département des af- ^ fa ires étrangères dément que des lettres aient été saisies à bord du vapeur suédois Storcho'.m à I Oreenoch. Les oolis postaux seuls ent été débarqués pour la visite. Au Portugal 1 Lisbonne, 27 févi 1er. — Lo ministre-pré^ dont j a déclaré, à la Chambre, sur intorpeUat.on, que la saisie des navires allemands a été nécessitée en raison de la situation économique. Ljs nav res ont été saisis également afin de prévenir des destructions dont on a constaté des cas graves sur sept navires. 1 En Russie N Pétrograde, 27 février. — Kouropatkine a été nommé commandant en chef au front du Nord. É Russie et Roumanie v Rotterdam, 27 février. — Le Mincrva de Buca- 0 rest annonce que les négociations entre la Russie ' et la Rouman.o au sujet de la Bessarabie ont échoué définitivement. Les attaques aériennes contre l'Angleterre Londres, 25 février (officiel). 1— Comme j il a été constaté définitivement, 164 person- r nés ont été tuées ou blessées lors de Fatta- f ■q>K> du -31 janvier. Le nombre de bar/rbes 1 jetées s'élève h 393. c La neige en France f Paris, 25 février. — Une violente tempête '' de neige venant de l'Ouest a passé sur Paris 0 et sur le no.rd-( st et le sud-est de la France. Les communications ont été dérangées. 1 En Espagne Madrid, 27 février. — Le ministre des Af- 1 flaires étrangères actuel, M. Villanueva, a j été nommé à la place du ministre des F.nan- f ces qui s'est retiré à la suite de différends e d'opinion avec ses collègues. Le comte Ito- <j manones, président du Cabinet, reprendra le c Ministère des Affaires étrangères. En Italie f Berne, 27 février. — Comme l'annoncent 1 les journaux de Milan, un train militaire a ^ déraillé à Cortona dans la nuit dernière. La ® locomotive, le wagon de marchandises et 4 ^ wagons de voyageurs ont sauté tors des rails, deux wagons ont été précipités dans un ta-lus. Neuf personnes ont été tuées et les bie-s- < sés sont nombreux. c Aux Etats-Unis s Washington, 26 février. (Reuter). — Le f républicain Lodge a déclaré qu'il appuiera « Wilson. Plusieurs chefs de parti ou Congrès ' ont informé Wilson, que de nombreux mem- 1 bres du Congrès désirent que les citoyens ^ américains soient a vert's de ne pas voyager j sur les navires 'marchands armés. Ils lui assumèrent en même temps, qu'ils tâcheront ( d'empêcher le^ débats, do cet incident au 1 Congrès aussi longtemps que les négociations au sujet du Lusitania ne seront pas aplanies, c Bryan a envoyé des télégrammes aux mem- t bres du Congrès, dans lesquels, il se déclare } d'accord que les Américains soient avertis. Le sénateur Jones a introduit une résolution ' dans laquelle il déclare que le Sénat est ' d'avis que tout différend qui touche à l'hon- \ neur national doit être traité au Congrès 1 avant qu'une décision ne soit prise et qu'aucun ultimatum ne peut être envoj'é, que ( des relations diplomatiques ne peuvent être 1 rompues sans'que l'affaire ne soit soumise ! au Congrès. ' : Guerre sous-marine Washington, 27 février. — Lansing a déclaré qu'une puissance de l'Entente a répondu à la proposition de désarmer les navires marchands. Il n'a pas dit de qui eMe provenait, ni ce qu'elle contenait. Ji'Associated Press apprend quo l'Italie a envoyé une réponse dans laquelle ©lie fait ressorti-- quo les vapeurs de ligne italiens, quand ils quittent les poils américains, garantissent que leur armement ne sera utilisé qu'à leur défense. Berlin, 27 févr. — La Nordd. Allg. Ztg. écrit au sujet de la guerre sous-marine : Malgré les explications claires du secrétaire d'Etat von Jagow. il s'est produit des doutes au sujet du point die savoir si les principes du mémoire publié le 10 février, au sujet du traitement des navires marchands armés seront exécutés. Ce doute est absolu- îicnt incompréhensible et infondé. Jamais >n a eu l'intention do renoncer aux mesures mbliées dans le mémoire. L'exécution éntr-;ique de notre guerre sous-marine commenta à ia date stipulée d'après les principes iu mémoire. Genève, 27 février. — lie vapeur do pêche )elge Petite Henriette a été coulé par un ous-marin allemand, d'après une nouvelle lu Petit Journal. L'équipage a pu se sau-rer.Marseille, 26 février (Havas). — Un tor-)illeur a remorqué un canot du voilier l'oti-ine, qui a été torpillé le 23 février dans la Méditerranée par un sous-marin ennemi. -)ans le canot, il y avait 6 hommes de l'équi->age.En Grèce Athènes, 26 février (liavas). — lie mi-listre-président serbe, Pasitch, est arrivé, ci, hier. 1 11 » ■ ,m Verdun Dspu's plusieurs j~urs, des combats acharnés so ivrent dans la région de Verdun et les Allemands îonnent d'y remporter des avantages cons.déra<-Ies : prè» de 10,000 prisonniers sont entre tours lains, ainsi que te fort blindé de Douaumont qui lent d'être pris d'assa-ut par le 24mo régiment infanterie du Brandebourg. C'est Je Waeihem de à-bas. La presse française en commentant ces combats it qu'il no faut pas cacher toute l'importance do i grande bataihe engagée. Iviais quo les succès Menus jusqu'ici par les Allemands no doivent ef-rayer personne, car les torts extérieurs ne tau-a-ient résister à l'attaque soutenue- par un vioJ;cnfc eu d artillerie. Le lieutenant-colonel Pris. <Jo-liVnTîtf, a«>i5*îo IStiïîcàT, èi 'hs" tvancSëé& crenàees orrière la ligne extérieure de» forts sont" assez ortes pour résister à "no seconde attaqué; Jorsqi\o as forts extérieurs seront tombés. On voit que la onLanco commence à fléclur. En Angleterre, les succès allemands ont produit ne profonde impression. Pour calmer le public-, i presse assure que toutes los mesures'sont pi .ses our icudre Verdun « imprenable ». Verdun est lo point culminant a-u Nord de la igne fortifiée Verdun-Toul-Epinal; c'est un-; n'aco o-rtifiée do premier rang. Après la guerre do 1S70 lie a été entièrement reconstruite ot 011 ouréo .'une double ceinture do forts extérieurs, dont la irconférenco est do 50 kilomètres. Cette piaco eo compose en tout do 8S ouvrages ortifiés, dont 17 grands forts.. 21 forts isolés et indépendants, ainsi que 50 batteries; fort fiées. Le ort « Camp dc.> Romains, ost le dernier des quatre ;rands forts qui so trouvent entre Verdun et lain.t-M.hel ; les trois autres sont Gemicourt, 'royon et Les Paroches. La placo forte de Verdun st située sut les deux rives do la Blouse. Elle donne eo fleuve ainsi que la voie ferrée Metz-Vor-.un. La nature elle-même a aidé à .la défenco do otte placo forte, dont les forts sont tous situés ur des hauteurs. Devant cotto ligne de défense ormidable, érigée sur la frontière allemande, il y . encore dos forts d'arrêt- qui défendent le passage les cols dans .ks Vosges. Devant la ligne ïoul-ferdun, il y a des forts indépendants qui vont jus. u'ii Etain ot Frouard. Chacun do ces forts disants d'un mille l'un do l'autre, représente uno orce do défense considérable. Les canons alie-aands cto 42 cjn. n'étant pas connus lors de la (onstruction de ces forts, on no savait dire quel-© ésistanco ils pourront leur opposer. Verdun a été doté de tous les perfectionnements lo l'art militaire moderne. Chacun des forts con-icnt en temps de paix do 700 à 1.000 hommes de roupes. v eà'dun ost une des plus jolies villes de France, >rnéo d'églises et de palais, elle est en possession îo la Franco depuis 1552. Lors de la pax d; Wesf ihalio, cette ville, Metz ot Toul passèrent à la franco. La ville fut fortifiée surtout par Vauban. Verdun a déjà été plusieurs foie occupée par los Ulemaads, Lo 2 septembre 1792, les Prussiens y entrèrent. En 1870,cotte place fut cernée le 25 sep-embre, le 13 octobre commença l'attaque est lo 5 novembre la fortorosso capitula. Sitôt après la signature de la paix à Francfort, ies Français commencèrent à la reconstruire. Itomanazsi.. - - ■■ ■ ' ——— ETRANGER FRANCE. — Les fraudes. — Paris, 27 février. — A Elbeuf, un diroctour d'une fabrique de drap nommé Dollen a été arrêté. Il avait à livrer a 'arméo française 000 doubles quintaux do drap ït est accusé d'avoir détourné do la laino au pré-udico de l'Etat. L'industriel Mommon a égalo-•noiit été arrêté, FRANCE. — Détournements d'un caissier. — Berne, 27 février. — Lo caissier et agent de change Emile Mou, do la Banque Picot, ruo Montmar- -tre, 173, à Paris, a détourné au préjudice des :Aiont-s do la banquo pour 886,000 francs de valeui& ot les a vouduea à son profit. FRANCE. — Les chiffonniers parisiens bougent} — Le Conseil municipal do Paris a été saisi par un do ses membres, M. Girou, d'un projet tendant » perfectionner le mode actuel d'enlèvement dea ordures ménagères, au moyen de boîtes iuterclian->

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Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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