Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1915, 29 Août. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 03 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/pr7mp4xc2v/
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2e Année. - N° 332 TIRAGE 75.000 CINQ CENTIMES Edon B DIMANCHE 29 AOUT 1915 1 "11111 n ■< fnafiRffiagaj Le Bruxellois ABONNEMENTS: 13 6 12 Mois Bruxelles et Faubourgs. . . . ^ 2 fr. 4 fr. 7 fr. 12 fr. Province et Etranger ..... 3.50 8.50 16.00 30.00 ■ «m: iiiiimimiiii—il i MM —— iiiiLfi ni ■ —■ il "Mil." hiiijiimii» I»m»—c«——«a—HMm«« wi—: •3*01X3^23.^,3. Ql30i:iCl3.0XL XXB.CS.êjpeXl.CâLjElXl.'t Rédaction, Administration, Publicité : Bureaux de vente cour Bruxelles et Banlieue] BRUXELLES : 45, RUE HENRI MAUS 15, RJE DES TEINTURIERS Rédacteur en Chef : Marc de SALM Directeur de Vente : A. Gilliard / Faits-Divers et Echos ... la ligne fr. 2.00 \ Nécrologie, Annonces commerciales » » 1.00 Âf! (ION CES ) Annonces financières » » 0.50 f Petites annonces ... la petite ligne » 0.20 » » ... la grande ligne » 0.40 La Situation en Russie La polxtiq. > intérieure reste routiniere. Le gouvernement cache la vérité et les représentants de 'a Douma exigent que l'on révèle la situation véritable. Le leader dv. groupe rural à la Douma, Le» déput» Jefse-jeff, a dit : « Notre pays veut la vérité. J'ai passé plus de cinq mois au front. L'ennemi déverse sur nous un tarent d'obus et ncs batteries doivent se taire? Ce n'est que maintenant que nous apprenons que nous n'avons ni munitions ni fusils. » Les feuilles libérales réclameait de la Douma des réformes radicales. Le journal Ou-tro-liussu exige la plus grande sincérité envers les représentants. Le Nowoje Wremja dit que 1© Parlemen t a péché également dans les questions de défense nationale. Le député octobriste Savitsch estime que le mal vient surtout de la manière dont on choisit et en remplace les liants fonctionnaires militaires et civils. La troisième Douma a voté un ordre du jour déclarant que l'artillerie laissait beaucoup à désirer. Dans tr t autre pays une telle déclaration aurait provoqué une enquête contre les dirigeants responsables de l'artillerie. En Russie, l'on n'attache aucune importance aux desiderata des députés. La Douma a fait ce qu'elle a pu et le gouvernement n'a rien fait du tout, i Sawitsch rappelle, en outre, que la Douma avait décidé de construire des torpilleurs et des sous-marins, leur-construction demandant peu de temps. Au lieu de cela, le gouvernement a entamé la construction de vaisseaux de ligne!La disgrâce de M. Maklokow et son remplacement à l'Intérieur par M. Schtcherbat-clief, considéré comme libéral avancé, n'a pas produit l'apaisement escompté. L'un t'es griefs formulés contre M. Sazonoff était d'avoir, lors de l.i conclusion de l'accord pour l'entrée en lioo de l'Italie, sacrifié les intérêts et les revendications serbes, ce qui a mécontenté les panslavistes. Des commise ons de parlementaires ont été nommées, notamment une commission d'enquête sur l'insuffisance de l'équipement de l'armée; celle-ci est présidée par le général Petroff, membre du Conseil d'Etat. Une commission des munitions y a été également créée. Les fabriques russes de matériel et de munitions ne peuvent fournir les quantités énormes nécessaires à l'armée. La plus grande usine russe, les atelier Pou-tilow de Pétrograde, fondée en 1801, et qui emploie en temps de paix 20,000 ouvriers, a été agrandie en 1904. On y fabrique des grosses pièces d'artillerie, canons de marine, de campagne et de montagne. Puis vient la fabrique d'Obouchow, fondée en 1861, sous les auspices du Ministère de la Marine. Elle emploie, en temps de paix, 1,500 ouvriers. D'autres grandes usines ont été transformées pour les besoins de l'armée. D'autres usines, de moindre importance, dont six dans l'Oural, fournissent du matériel d'artillerie. Les fusils sont confectionnés dans plusieurs usines. La fabrique de Toula, la principale avec 9,000 ouvriers, produit 1,000 fusils par jour. Tout cela est une goutte d'eau dans la mer et l'industrie russe est loin de suffire aux besoins. Le gouvernement vient d'émettre de nouveaux Bons du Trésor pour un milliard et demi de roubles; un milliard de ces Bons servira à rembourser ceux dos quatrième et cinquième émissions venant à échéance le 14 et le 28 août, le reste couvrira les dépenses militaires. La baisse du cours du roublj a été en août do 30 p. c. sur le marché de New-York, Je 22 et de 26 p. c. à Paris et à Londres. D'autre part, écrit-on de Pétrograde au Temps, le renchérissement du coût de la vie en Russie cause des perturbations économiques énormes dans les classes moyennes et populaires. Le renchérissement porte, en msjeare partie, abstraction faite des articles manufacturés importés jusqu'ici d'Allemagne, suides produits de première nécessité dont la Russie regorge, son exportation de produits alimentaires* notamment ayant été nulle depuis la guerre. Le blé, le beurre, les œufs, le sucre, le charbon sont parmi les articles les plus majorés ou introuvables dans les grands centres. Pourtant, la. Russie n'en manque pas. Mais, afin d'enrayer les spéculations, l'administration avait établi des tarifs maxima pour les denrées alimentaires. Ces tarifs furent l'œuvre des autorités locales, aussi dans les villes les taxations accusèrent entre elles d'étranges écarts, alors le raffineur de sucre, par exemple, ou son intermédiaire, dirigea ses produits vers les centres où les prix officiels lui donnaient un gain plus considérable. Pétrograde eut sur tout à souffrir do cette disette dont l'on rejette à tort la cause sur les revendeurs. La deuxième cause de la cherté de la vie provient de la pénurie de wagons. Le matériel roulant étant absorbé par les besoins de la guerre. En troisième lieu, comme, il y a quelques mois, on a défendu aux paysans de transporter leurs produits d'un gouvernement à l'autre, quelques gouvernements n'ont pu porter sur les marchés des gouvernements voisins des denrées que l'on dut ainsi laisser > périr, alors que dans d'autres régions on souffrait de "énorme disproportion entre l'offre et la demande. Cette mesure idiote même obligé les paysans courlandais à abandonner leur bétail aux Allemands, interdiction leur ayant été signifiée de le faire passer en Livonie ou ailleurs. La dernière cause c'est la baisse considérable du rouble. Aujourd'hui que pour un rouble-papie.- le négociant ne reçoit plus à l'étranger que ce qu'on lui vendait naguère pour 70 kopecks, il s'empresse de reporter sur ses tarifs de détail la même différence. Il la fait mémo supporter aux produits rus-ses dont l'achat, n'a rien à voir avec la fluctuation de l'unité monétaire. De cet ensemble de causes, que nous avons . emprunté au Temps, résulte une situation i pénible pour la nation russe, déjà si éprouvée. Thomas JONESCO. — — La Guerre Communiqués Officiels ALLEMANDS Berlin, 28 août. — Le 16 août, un de nos sous-ma' tns, qut se trouvait d"ns la mer d'Irlande, a détruit par son feu d'artillerie la fabrique de. ben- ( zine située près de Harrington, y compris les dépôts de benzine et les fours à coke en dépendant. Les ateliers sautèrent. L'affirmation publiée il y a quelque temps par la presse anglaise que le sous-marin a bombardé les villes ouvertes de Harring-ton, Parton et Whitehaven, est inexacte. Le mê- ' me sous-marin a été bombardé à grande distance 1 le 15 août, dans la mer d'Irlande, par un grand vapeur appartenant apparemment à la Royal Mail ' Steam Packet Cy, quoique le sous-marin ne l'eût pas attaqué. Il est constaté formellement que le vapeur marchand a fait usage de son artillerie 1 pour l'attaque et non pour sa défense. L'Amirauté anglaise a annoncé, le 27 août, qu'un sous-marin allemand a été complètement détruit et coulé devant Ostende par un hydroplane anglais. Le sous-marin a seulement été attaqué par l'hydroplane, mais n'a pas été touché. Il est rentré indemne au port. (Observation : Im fabrique de benzine détruite est une des plus grandes de l'Angleterre. Sa valeur est d'autant plus importante qu'il n'y u que peu d'usines semblables en Angleterre qui fabriquent des matières explosiblesj. Théâtre de la guerre de l'Ouest Berlin, 28 août (midi). — Une attaque française effectuée avec des grenades à main contre le Lingekopf, au nord de Munster, a été repoussée. Sur une grande partie du front, l'activité de Vartillerie et des aviateurs a été très vive. Des aviateurs ennemis ont jeté sans résultat des bombes sur Ostende, M. iddellierke et Bruges. <1 Mùllheim (Bade), trois civils ont été tués par des bombes d'aviateurs. Théâtre de la guerre de l'Est Groupe d'armée du général feldmaréchal von Hindenburg Dans les combats au nord-est de Bauslt et de Scliônberg, l'ennemi est culbuté. Plus de 2,000 Russes ont, été faits prisonniers, 2 canons et 9 mitrailleuses capturés. Des poussées en avant ennemies contre des parties de notre front entre Radsiwilisichkri et Swza-dosze ont été repoussées. Au sud-est de Kowno, les trouves du lieutenant général von Eichhorn progressent victorieusement. Entre le Bob et Bialoirieska-Forst, la poursuite continue. La ville de Narew est occupée. Groupe d'ar-née du général feldmaréchal le prince Léopold de Bavière : De groupe d'armée avance dans le Bialo-wieska-F orst et au delà de la Lesna et de la Prawa, dont la rive est au cours inférieur est déjà emportée. Groupe d'arr'é.. du général feldmaréchal von Mackensen : La route Kamienice-Iyitowsk-Myszczycb a été franchie dans la pour suite.Entre les fleuves Muchawico et le Prywch, nos troupes chassent devant elles l'ennemi, défait. De la cavalerie allemande a culbuté hier une division de cavalerie ennemie près de Sa-mary, à la route de Kowel-Kobryn. Théâtre de la guerre du Sud-Est Sous le commandement du général comte Bodmer, des troupes allemandes et austro- ^ ^ hongroises ont débordé hier les positions russes à la Zlota-LÀpa, au nord et au sud de Brzczuny. Des contre-attaques de nuit ont été repoussées avec des pertes sanglantes pour l'ennemi. Ce via tin, tôt, l'adversaire renonça à la résistance après d'autres insuccès. Il est poursuivi. (Note : Radsiwilischkri est situé à 10 kilomètres à l'ouest de Schônberg; Swzadosze à 60 ltil. à l'est de Poniewitsch.) AUTRICHIENS Théâtre de la guerre russe Vienne, le 27 août. — l.is armées russes défaites près de Brest-Litowsk sont en pleine retraite des leux côté* de la ligne du chemin de fer conduisant î Minsk. Les troupes de l'archiduc Joseph-Ferdinand ont traversé hier midi la ville incendiée de Kamienice-Litowsk à la Lesna. Des forces allemandes poursuivent l'ennemi dans la direction de Kobryn Près de Kowe.l, près de Wladimir.-Wo-'.ynski et en Galicie orientale rien de nouveau. Thcétrt de la guerre italien Sur le théâtre de la guerre italien, il n'y a eu Mer des combats de quelque importance que près le Flitsch. Ici nos troupes ont refoulé une attaque ie l'ennemi dans ses positions de la vallée. ITALIENS Home, 26 août. — Dans la voilée de Sugano,nos '■.roupes ont avancé leurs ■positions sur la ligne du Monte Civàrone, jusqu'au fleuve Maja, vers l'ouest, ',t sur les deux côtés du fleuve, jusqu'aux Monte irmuntero et Monte Salubio. L'ennemi -ne put empêcher notre marche en avant. Il a abandonné un certain nombre de prisonniers en nos mains. Danj a vallée de Seebach, notre artillerie a ouvert le 'eu contre un camp caché dans la pitite vallée à la ~ive gauche du Bergbach. A l'Isonzo supérieur, ^os détachements Alpins ont pris quelques tranchées ennemies fortement retranchées aux roches le la pente méridionale du. Monte Hambon. Mous ivons fait environ 30 prisonniers, dont un officiel :i prix deux mitrailleuses et une grande quantité le munitions. Sur le Karst, l'ennemi a mis en position de nombreux nouveaux canons, avec lesquels l a ouvert un feu persistant contre tout le front Vos travaux de rapprochement continuent sans m-ierrut.ion. Hier, nous avons occupé à l'aile gauche le rx - lignes, d'aï 5 . ..A'éts , nous avons prit. 30 fusils, un projecteur et du matériel. FRANÇAIS Paris, 27 août. — (là heures.) — Dans le sec-'eur au nord d'Arras, la canonnade a été, au cours le la nuit, moins violente ; elle a été très violente ians la région de Boye et sur les plateaux entre .'Oise et l'Aisne. En Champagne, devant Aubérive sur Suippe, une reconnaissance offensive ennemie i été repoussée. En Argonne, on ne signale que les incidents de luttes des mines où nous avons conservé l'avantage. Dans les Vosges, au, sud de Sondernaeh, nous avons rectifié notre front et activé nos installations sur la crête entre Sonder-nach et Laudersbach, en s'emparani de plusieurs tranchées ennemies; une contre-attaque ennemie a Hé complètement rejetée. Au cours de la journée lu 26 août, nos avions ont bombardé, en Wo:vre, Saint-Baussant et Eessey. En Argonne, les gares l'Ovoiry et Cierges ont été également bombardées par nos appareils, à la suite d'une tentative des ivions ennemis sur Clermont-en-Argonne où les bombes lancées par les aviatiks n'avaient causé ni pertes, ni dégâts. Pendant la nuit du 26 au 27, un de nos avions a lancé une dizaine d'obus sur ','usine de gaz suffocants à Dornacli. Dans la mati-\ née du 27, une escadrille a bombardé la gare et le transformateur de Mulheim dans le grand-duché le Bade. Tous nos avions sont rentrés indemnes. Paris, 27 août. — (23 heures.) — Sur un grand nombre de points du front, notre artillerie a dirigé contre les positions ennemies, une canonnade particulièrement efficace. Au nord d'Arras, des éléments de tranchées eimemies ont été bouleversés et un dépôt de munitions détruit. Entre Somme et Oise, des cantonnements de l'ennemi ont été bombardés. L'ennemi a tiré à longue distance, sur la ville de Compiègne, sept obus qui ont causé quelques dégâts matériels. Une ambulancière a été tuée et une autre grièvement blessée. Le village de Blénod, Pont-à-Mousson, Thann ainsi que View-Thann ont été violemment canonnés par les ennemis. Dans la région d'Ammertzteeilcr, notre feu a déterminé plusieurs inetndies. RUSSES Pétrograde, 27 août. — Dans la région de Biga, pas de changemnt. Au sud-ouest de Friedriçhsiadt, dans la région de Schônberg et Badziwilischki, l'ennemi, qui avait reçu des renforts, a repris l'attaque les et 25 août. Un combat acharné suit son cours. Près de Danaborg, dons la région d'Onik-schti au fleuve Swenta, nous avons refoulé les Allemands. Près de WUna, nos troupes ont arrêté les 2Jf et 25 août l'ennemi devant Jeucie et se retirent maintenant peu à peu le long des rives du fleuve Wilija.Au Njemen moyen et au front entre le cours supérieur du Bobr et du Pripet, nos armées se, retirent vers l'Est conformément aux ordres reçus. L'ennemi nt presse nos troupes qu'en certaines directions et a concentré le 25 août ses efforts principaux contre Bialistock, sur les routes qui conduisent de la direction Est du front Bielsk-Klesch-tescheli. Aux autres secteurs de notre front, généralement aucun changement notable. , . ... . Dernières Dépêches L'INCIDENT DE L' « ÂBÂBiC » Londres, 27 août. — Les journaux des Etats-Unis Annoncent maintenant que la démarche, faite par le comte Bernsdorff, a été l| accueillie amicalement et diminuée la tension.Le Daily News annonce de Washington : La situation est moins tendue par la raison que la note allemande est considérée, en général, comiiK; l'avant-garde d'une solution satisfaisante donnée par l'Allemagne dans la question de li guene sous-ma.rine. On écrit au Daily Telegraph de New-York : Le ton de la note allemande est considéré comme conciliant et appuie l'interprétation que l'Allemagne ne désire pas une rupture avec ies Etats-Unis. On annonce de Washington au Morning Post : Dans les cercles gouvernementaux on espère que la rupture des relations diplomatiques et du trafic commercial sera évitée.Les employés se refusent à exprimer leur opinion, donnant toutefois à entendre que la simple expression de regrets ne suffit pas, si on ne donne pas l'assurance qu'on n'attaquera plus d'autres navires sans préavis et sans perquisition. Au cas où cette assurance ne serait pas donnée, 1e torpillage du prochain navire, sur lequel s>etrou"\enL des Américains, provoque- 1 ra la même crise. Le cardinal Gibbons dit dans un entretien, qu'il est déplorable que lts Américains 1 vôyagent sur des navires britanniques. Les " Américains qui font cela, se mettent à dessein en danger. Le cardinal se déclare éner-'îquement contre l'idée que le pays sera t m-traint à la guerre à cause d'un caprice personnel de quelques Américains. On annonce de Washington au Times que , la plus grande partie des correspondants à Washington s'accordent à dire que Washington est satisfait, même plein d'espoir, , qu'une rupture est évitée. Le Sun, le New-York Times, la Tribune et d'autres journaux disent que l'atmosphère s'éclaircit. Les autres journaux, surtout ceux du Midi et de l'Ouest, s'expriment dans le iaic-n<5 seïts. Le Daily Ch civivh. annonce de New-York : Tous les gens responsables considèrent la , note allemande comme une procédure étrange, qui éclaircit considérablement l'atmosphère. Elle écarte le danger de la ruptuie diplomatique et assure la continuation des pourparlers au sujet des assurances pour ' l'avenir. Washington. 27 août. — La situation esi améliorée. Il ne sera rien entrepris ici cou- . ire l'Allemagne avant que tous les faits ne soient établis. On croit généralement qu'il ( n'y a pas, dans le cas de VArabie, un procédé inamic^ intentionnel de la part de ,'Allemagne. Le pays, abstraction faite de quelques cercles anglophiles, est tout à fait calme. FRANGE. — La révolte au Maroc Madrid, 28 août. — La révolte au Maroc français gagnerait du terrain. En Algérie également . situation serait assez critique ; des accords auraient été conclus entre les sheiks de plusieurs grandes tribus afin d'entamer la lutte contre les Français dès que la période des pluies sera terminée. FRANCE. — Aviateur tué Lyon, 25 août. — On annonce de Paris au Nouvellist ; L'aviateur militaire Ché-vron a fait une chute liier près de Dugny. Son appareil prit feu. Cliévron est tué. FRANCE. — Le ser ice sanitaire Lyon, 25 ^ ût. •— On mande de Paris au Progrès : Un décret ministériel ordonne que pendant la durée de la guerre les dépôts du matériel et des approvisionnements du service sanitaire soien soumis à une inspection constante. Le Dr Toussaint, ancien directeur du ervice sanitaire, a été nommé inspecteur. f ANGLETERRE. — La flotte marchande et la guerre Londres, 23 août. — Le Times reconnaît que la flotte marchande anglaise aurait diminué de 22 p. c. depuis le début de la guerre. Le journal anglïïls fait toutefois remarquer que cette diminution s'expliquerait principalement par les grands transports de troupes qui auraient fait entrer au service du gouvernement beaucoup de bateaux marchands. ANGLETERRE. — Liste des pertes Londres, 27 août. — La liste des pertes publiée hier contient les noms de 168 officiers et de 623 soldats. Londres, 27 août. — La dernière liste des pertes porte 116 officiers et 995 hommes^ ITALIE. — Intervention italienne à Smyrne ? Londres, 28 août. — Une dépêche de Rome dit qu'à la suite de conférences qui eurent lieu entre plusieurs membres du gouvernement italien et les représentants de la Triple-Entente, il aurait été décidé que l'intervention militaire italienne contrç la Turquie se ferait en Asie Mineure. Les Alliés auraient proposé tout d'abord à l'Italie de débarquer de.3 troupes nombreuses aux Dardanelles. Cette proposition n'aurait pas été bien accueillie par le gouvernement de Rome qui, à raison de ses intérêts considérables en Asie Mineure préférerait tenter uu débarquement près de Smyrne par exemple où la colonie italienne est particulièrement nombreuse. De ce fait, l'action des Anglais et des Françai. se trouverait simplifiée, attendu que la Turquie se verrait obligée de détacher des troupes de Gallipoli et du rivage asiatique des Dardanelles pour les concentrer à Smyrne. RUSSIE. — Comment est tombé Brest-Litowsk Amsterdam, 28 août. —■ Les troupes coalisées se trouvaient si près de Brest-Litowsk jue sa chute était considérée imminente par ie haut commandement allemand. Les troupes de l'armoc du Bug, qui avait gagné du terrain à la r>^ est du fleuve, par les ma-écages de Rokitus, avançaient sans arrêt v-ers la forteresse. Les Russes se défendaient lésespérémer Malgré tous leurs efforts ils furent refoulés avec d'énormes oertes. Les roupes allemandes avançaient sûrement ; chaque nuit de nouveaux succès étaient enregistrés à leur actif. L'artillerie lourde joua un rôle primordial. Après son entrée ?n action, l'état-major russe acquit la conviction qu'il n'avait plus qu'à ordonner 1 é-/acuation de la place.Elle se fit sans retard. RUSSIE. — Conséquences de 1p chute de Brest-Litowsk Bâle, 28 août. — Le Corriere de'la Sera 'ait nettement ressortir l'importance de la ■liute de Brest-Litowsk : La forteresse tombée, les routes de Moscou, Pétrograde et Kiew sont désormais ouvertes aux llle-nands. Il s'agit de savoir maintenant si ies troupes allemandes vont se retrancher en Pologne ou si elles s'efforceront, par une joursuite tenace, d'anéantir l'armée russe. RUSSIE. — Le nouveau cabinet Pétrograde, 28 août.— D'après le R jeta h, JIM. Rodjïanko ou Soniakoff auraient les >lus grandes chances d'être appelés à la tête lu nouveau cabinet. RUSSIE. — En marche vers isLuaryt, Berlin, 28 août. — Un télégramme du Berliner Tageblatt dit au sujet de la rnar-;he en avant des armées coalisées sur Kobryn : Le 26 août l'armée de l'archid ie roseph-PerÛir.and a traversé Kamienice-Li-bowsk. La ville était en famines. Elle a refoulé l'ennemi au sud de cette ville. Les roupes coalisées se sont également avancées de Brest-Litowsk dans la direction oe Kobryn. Les troupes avançant de Wlodawa vers le nora-est ont franchi, dans la direc-;iou de Kobryn, la route Brest-Litowsk. A jartir de Kowel, la cavalerie coalisée gagne également du terrain dans la direction de Kobryn. RUSSIE. — Situation anxieuse Pétrograde, 27 août. — Le Rjetch écrit : A. chaque pas que les Allemands font Russie, la situation devient plus alarmante. 3n se demande où ils s'arrêteront et quels endroits de notre territoirie seront encore menacés ! RUSSIE. — La situation à Moscou Cracovie, ^8 août. — On annonce de Alo/ ;ou au Goniec que la population est hostile lux réfugiés qui furent obligés d'abandonner les gouvernements de l'Ouest. Tous ces malheureux s t dans la plus grande misère. Beaucoup d'entre eux sont dirigés vers la Sibérie. RUSSIE. — Pétrograde ou Moscou ? Rotterdam, 27 août. — De Pétrograde au Russkoje Slovo : Dans les cercles militaires an estime qu'il serait insensé de la part des Allemands d'entreprendre une marche tn avant vers Pétrograde. Le. statèges allemands ont depuis longtemps étudié une guerre semblable à celle qui se déroule aujourd'hui, nul part on ne constate le plan préparé d'une poussée vers la capitale. 'Je que l'on sait, c'est que ces tacticiens envisagèrent la possibilité de marcher sur Moscou. Les Alieiui^ds savent bien que le principal obstaale qu'ils rencontreraient en marchant sur Pétrograde est l'absence de routes stratégiques, abstraction faite de la puissance des armées russes. D'ailleurs -ici les opérations allemandes ne pourraient être aussi rapides qu'en Galicie ou ei Pologne. Si la flotte ne l'appuie pas énergiquement, l'armée de Below piétinera sur place. Le Novoje Vreviya. au contraire, croit que les Allemands visent Pétrograde. « Noas n'avons, dit ce journal, aucun motif de croire que les Allemands veulent renouveler la tactique napoléonienne. Nous pensons au contraire que leu • procédé sera tout autre. » SUEDE. — Nouvel arrêt dans les négociations anglo-suédoises Stockholm, 28 août. — On mande aux journaux que les négociations anglo-suédoises ont été suspendues après la première

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Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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