Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1918, 05 Janvrier. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 28 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/c24qj79j6g/
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Le Bruxellois ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger le» abonnements soct rei,us ejc umveinent j«if tous le» BUREAUX DE POSTES. Les réclamations concernant les abonnements doivent Itre adressées exclastvement au bureau de poste qui « iéltyré l'abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : 8 moi9 : 2 mois 1 mois : Fr. 9.00 Pr. 6,00 Fr. 3.00 TIRAGE : 125,000 par jour ANNONCES Faits divers et Echos L» Hfii»,fr- 5 ® Nécrologie .,00 Annonces eoiniEirculd:, l'.OO Annonces financières 2,'X) PETITES ANNONCES. , . U r«** i;*-*e. s«o Rédacteur en chef : Ru:f ARMAND Rédaction, Administration; Publicité, Vente : BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne TIRAGE : 125,000 pair jour Appel à la Belgique Ai w « Si j'avais été rot des B gc» et que la Finance, pour attaquer VAllemagne, eût voulu passer rr ctbez non», j'aurais, si grave que dût être déciaioa et si pé-ible à no» sympathies francophiles, j'aurais dée'aré la guerre à la France, •On du moins j'aurai aceeptiS d'un cœur ferme «ctc« guerre impesée à noire lioancur et à notre impartialité de na.ioti neutoe. Combien plue est-il coimpréhens ble que nous, Beilges, nous soyions partis e:i guerre et non «ace eniitiioMsiaaiiw?, contre l'Allemagne qui e'esb touvée par nécesa.té, je le toux b:«n, mais qui, cm fin, s'est trouvée dans le oas réel que je viens d'imaginer pour la France ? Notre enthousiasme d'août 19I4 s'explique, dis-je, car d'une part, nous h n< -finna «s qu'étajt, es qus devait être la guerre moderne : kmguc ci iuo-oioitotBC tout *tttaui qu'horrible. Combien omirent à une promenade jusqu'à Ber'iu avec retour triomphal à Bruxelles, le tx ut endéaus les idieux ou taois moi.- ? l'! Raison plus sérum e de notre emballement: nous pensions la ltegique, i'Europe, la civilv ' -Satinai vraiment menacé -s. Les vois française?, que naïvement nous n • jug o % ni Mér;fô6ee. ni partiales, ni injustes, noua avaient, à tous propos, fait de l'Allemand un portrait si odi.ux ! A en croire, et nous en croyions la France, il i fn'y avait, au-delà du Rhin, que pan-gèrmanis-teg, que partisans de la domination universelle, < que soudards et traîneras de sabre, méprisant itouit droit, toute déiica.esse, ne se repaissant . que de choucroute et de bières fortes. Quan t aux provocations, injure, rancunes françaises, quant à l'encerclement de l'Allemagne entre l'Angleterre, a France e: la Russie hostile», on n'en parlait pas ou si peu. Le boue- émiasaîBî, ■ «létait l'Allemagne. Etonnez-vous alors quo nous soyons partis en guerre avec enthousiasme contre l'Allemagne, la pelée, la gâteuse, ijde qni venait tout le mal ! Et peut-être que, roi des Belges ou membre1 du gouvernement, donc m.eux averti, je me se. Irais trouvé néanmoins dans l'ob igation dis faire îa guerre à nos voisins gerj»aiiiqn "~s de livrer aussi mon pays aux horreurB de la guerre. Mafo connaissant, devant coanaîire les rapports de nos ambassadeurs à Londres, à Paris, à Berlin,, j'eus fait le geste défensif et neutre aans enthousiasme. Dès avant la guerre, j'aurais cru également de mon devoir d'é-c'an-er l'opinion d.s Belges, de les; prémunir d'avantagé contre les entraînements francophile». Car nos diplomates, d unit on ne peut suspecter ni la compétence, ni l'impartialité, ne cessaient de mettre en garde <3 n re la dangereuse et irritante politique des Edouard VII, des Poincaré, défi Sasonof et tutti quanti. Dans ces docui)»eniti3 . y y'~A .X" ï-^lTi V'.*; oV.va- cbe que nous hv prêtions innocemment, tant nous étions trompés paT la presse, l'éloquence, les simpi'cs entretiens français. Or, qu'avans-nous su de toute cette politique, die toutes ces responsabilités redoutables de ia France, de l'Angleb"iTC, de la Russie ? Rien. Encore une fois, acculé; à la demande de passage par la Belgique, de La part die l'Allemagne, je ne 'dis.pas que nous aurions pu et dû — l'honneur avant ton. ! — ne pas refuser. Mais assurément nous aurions refusé avec moins d'enthousiasme et plus de regrets. Surtout trompé» jusqu'au jour et même jusqu'au lendemain de la déclaration de guerre, est-il posB:îbie que le gouvernement, que le peuple belges n'aient rien appris, rien oublié depuis e s trois années et plus ? Oui, ''impartialité ob.ige à oublier quelque chose de l'in-i»ocem.ce française et de la noirceur allemande : oui, nous devons avoir appris que l'Allemagne lutta mon pour la domination universelle, mais pour sa défense, appris que, victorieuse grâce à Son patr ot sme, à ton instruction développée, à son courage, elle n'abusa pour.ant j>as de la v'c6oire, si même el'e commit des fauties. Après Liège, après la Roitmainie, après l'Italie, à présent encore et d'accord avec sa loyale «mmfimiie, la Ruasio nouvel e, ee.t>ce que l'Allemagne et ses alliés?: Autriche-Hongrie, Bulgarie «t Turquie, ne proposent pas une paix conciliatrice et humaine, sans se laisser arrê.er par le» trop faibles accusations d'insincérité ou de pour? Je le sais: l's préjugés à l'égard de l'Allemagne sont gros comme des montagnes 'et durs comme ro&*; néanmoins, notre gouver. nement et nombre do Beig s, tant de l'étranger qne ré 'dant au pays, ont trop de bon sens pour juger aujourd'hui comme aux premier» mode de la guerre, alors que moi, qui écrit ceci, je me réjouissais à chaque nouvelle, d'ailleurs ■eontronvée ou exagérée, que les Allemands avaient perdu 15,(K)0, voire 80.000 hommes. 3>epute, à la lumière des faits, r.on parce qu'elle n'est trouvée 'a plu» for.e, mais bien plutôt paies qu'elle a faât preuve de modération dans les actns et dans les paroles, ja me su'e ressaisi et ai mieux jugé l'Allemagne. Je n'en- suis pas resté pour ce;a ui moins patriote beige, ai moine homme, au beau sens du mot. •Je pense que nombre de- mes compatriotes Ont snbi mon évolution sincère et désintéresît»> et qu'en ers derniers temps surtout il8 ont senti jïii barbare inutilité de conti.auor une guerre pour La reprise de i'Alsace-Lorraine, qui n'e^ point française, pour 'a desibruotion de la bar-;barie, dtt militarisime allemande, puérils épou-vantaàls de soin qui se croient sages. Le but Pjéocasaire e-erait-i8 do libéirer te JWgiquo, la ■ ïvoumanfc, la Serbie, etc.? Mai», à la face du ■monde, les dirigeants austro-allemands ont dé-ffl'aré que « .a question belge n'était jmu- un eni-jpêchemciit à la paix, et dans les solennels, non moins qm* précis préliminaires de paix avec la Russie, auxquels tous les belligérants /Étaient et demeurent invités, les Centraux ont affirmé qu'« il n'entrait ]>as dans l«urs inten-JfcionB d" priver de leur indépendance aucune Ses mations vaincues dsais cette guerre » ! Que ïarait-il de plus ert, :ee excitations in a-ansi géantes d'un Llcyd George, d'un CV'mcnceau, d'un j Boaiinfao peuvCnt-ellce ne pas apparaître conj-um fol et barbare entêtement, dû à l'or gueil blessé, à l'infatuatîoo, au déisir de la veti. geancel E îl-ee que la PoiogW, la Finlande, la Lithuanie, la Courlande, la Perse, n'auxaiient. ' jjoint dû kuv résurrectioa nationale aux armea 1 et à la politique de l'Allemagne, comme aaiai à la géiiirotké de ia Russie moderne? Dan» iui autre ordrà d'idées, le moiide n<> doit-il pas à ' l'Allemagne d"g génies ininnenS'» ooinine un 6 Luther, un Beethoven, Un Kaint et. tant d'autres d'une immortalité toujours egissanitoî Et ce peuple allemand, tant calomnié, méconnu, vili,p:udé, n'es-il jias «i sa très grande majo-1 rite un peuple ms/cruit, eérieux et 'abarioux, paisible et doux, développant de nombreuses ® qualités familiales et sociales, morales et religieuses?Oui, même dans la crise aoiuùHe, de® Belges 1 on; compris c-'la. Un Edmond Picard q»i oaa # pr[\) *. (■;•*• de paix, mais, hélas 1 ee reposa ensuite dans sa paisible, vieillesse, d'aillirnrs bien méritée. Il y a ou nn Léon Vau Peborgh, sénateur d'Anvers, grand cœur dévoué aux s hommes et, aux animaux. De môme un J. Ruhl. Puis nn Hannotiau, i onSi«i.]iiOr communal à Eî-Krbeek, quelques publicisttes: Ray Nyst, Marc : de S:ilm, Humanus, eîc. Mais pourquoi fumes-' nous à ce pont seuls? I&jfc-ce oh ex ncs ooinj»-' triotee ignorance, colère aveugle, parti-prfe, j imprévoyance, haine mauvaise conseillère ? ' Quoi qu'il en eoit, je fais appo] aux Belges : non jxmr une révolte maximalîste, mais pour l'usage total de leurs droits de citoyens : droits J de pétitionner, de parler, d'écrire, devoir aussi d'éclairer couragensemient lenra concitoyens ou faibles on mai informés. Et je songe au îôle qui pourrait être ' glorieux de la Belgique et de son goirver-3 usinent, se levant pour dire à ses grawds Al-1 liés : « L'heure de la réconciliation m« semble venue. Ija ca-us© de mon honneur et de mon indépendance ne sont plus en péril : témoin l'assurance du Pontife romain, père dfe la ca-' tholici.é, ami fervent de la Belgique; témoin les préliminaires de paix de Brest-Lilowsk. De même des prévisions honorables s'ouvrent de-" vant toits les autres peuples. Eu mon âme et conscience, je ne puis et ne veux donc me fa«\> L le complice de vues impérialistes, de visées tendant à morceler le territoire, à humilier le 5 peuple allemand. Habsbourg et Hohccizollern^ 1 système allemand, civilisation allomainde eurent leur gloire, ont Leur rôle à remplir, même 1 au delà des frontières de kur pays. Moi-même, " terre de Belgique, ne dois-je pas à des rois, à des reines, à des princesses d'origine allemand1-' 5 une parte d» ma prospérité et de aion prfB-1 tige dans le mande? Il m'est donc impossible de m'associer à une guerre indéfinie, militaire ou éoomomiqne, à des haines inhumaines, à des parti-pris, iion * TVl.i:- a î-i/I i^.ii ', ^»- ^'i-î':L ; l>i ^05;,' !- " nuation de tant d'horreurs et dis tant de xui-' sères. Mon droit et celui de ohaôune de& na ' tiens du monde et c'est assez! Ces droits, parfois complexes et incertains, rég'onsUes dsns la ' loyale et. fraternelle collaboration de la soc'été des ha-tiors, de toutes le& nations, ilésormais ' unies et réconciliées. » O mon pays! ô ma Bel g que ! comme ce langage, cette ferme attitude de paix, de raieon et aussi de prévoyance, comme ces sentiments, fiers et jus.es, vra:s et indépendanîs mie seconde fois dans l'Histoire, te feraient biilkr d'un tclatenti prestige, piue pur pôut-iitjrô qu'aux jours cependant glorieux d'août 1914! Humanus. LA GUERRE CominiiiiiQués Officiels ALLEMANDS BERLIN, 4 janvier (mdi) : Théâtre de la guérie à l'Ouest, Groupe d'armée du ield-maréehal général prince héritier Rupprecht de Bavière : Sur fris que tout le front, il y eut de vifs combat en1.re les artilleries opposées. Le temps citur de ge. favorisait leur ac.ivn. Au cours d'agressions anglaises, qui échoueront à '^'esl d'YprCs et au nord du caiial de La Bastée, ainsi qu'au cours de nos entrepris s fructueuses au sud-est de M œuvres et en Cham-pagne, des prisonniers Ci quelques mitrailleuses furent ramenée.Depuis te 1er janvier, •nos adversaires ont perdu en combàc aérien et par tir venant de terre, 23 avions et 2 bai cms-capttfs. Le premier tient nani Lorzer remporta sa 20e victoire aérienne.Théâtre de la guerre à l'Est. RiCn fie nouveau. l iO-jo en Haeédoine. •t Théâtre de 1 /erre italien : Pas d'événements spé taux. BERLIN, 3 janvier (Officier du soir): Rien de nouveau des .héâtres de la guerre. BERLIN, 5 jant.er (Officiel) : Nos sous-marttis ont anéanti, 7 vapeurs et > voiler représen.ant 27.000 tonn s de jauge bru. ic Parmi les navires f ijura cnt le vapeur anglais armé « Charleston », chargé de charbon ei 4 vapeurs armés lourdem. nt chargés, dont, deux manifestement chargés de munitions qui ont cou é immédiatement à .a suite d'une dé-'onnaion particulièrement forte. Un canon a é é cap uré à bord du vapeur anglais a Char-(t.,.on », qui a été abaltti par l'arfiller,e du sous, marin. Deux hommes du service des batteries i;?bt été fa.is prisonniers. AUTRICHIEN VIENNE, 3 janvier (Offieùl): Théâtre de fa guerre a i'Est : Armistice. Théâtre de la guerre itah n : Pas d'événements particuliers. BULGARES SOFIA, 31 décQ^ibre • Front de Macédoine: Entre le Vardar et e lac de Doiran, le feu d'ar- tiïïrle fui renforcé l'après-midi et dura jusqu'à miaùii, Ensu.ie, «/• détachement anglais icnta de s'approcher de nos po Ations au sud du i village de Steiakovo, mais d fut repoussé. COMMUNIQUES DES ARMEES DE L'ENTENTE FRANÇAIS PARIS, 3 janvier (Officiel), 3 h. P.M.: Actions d'ar.iîerie asscs vives, notamment sur 'te from de i'Aisne, dam ta ré# on de "Landri-c<nuri et des Cavaliers, de Corurcy, ainsi qvx dans l-e sec e-ur <lc M ai sons-de-Ch-umpagiw. et sur la rive droite d>'. lo Méiose. Deux coups de nusnt ennemis, l'un au mtd de t'Oise, t'outre ou Cor ni let invt compit .cment échoué. — PARIS, 3 janvier (Off.ciel), Il h. P.il.: AvLvi.é d'artillerie intermittente en quelques points du front, plus viv£ sur ta- rive droite de a Meuse, dans la rétj on du bois des Fosses, Tha.umnnt et Louvenwrx. Ce main-, au nord-est du fort de la Pompe le, mous avons exécuté u.i coup de main, qui nous a permis de ramener des prisonniers. Deraieres Dépêches LtiS JfUISSAHCES 1>Ï1 L'ENTES TE PRETES A NEGOCIER? Copenhague, 4 janvier. — De Péttrog-rad à la « Hufveda.adbiadet « : « On assure do IIHHUUO uiuiCÙ'I£><C.^ que ILO j'UiS^Niuiicd-s i OUOAI ewantm; .disposées a participer aux négociations do paix, l>ans tes milieux cutaiitisies cm afioUiô qu'il n'y a pt,-; ci autre issu» que u eu-uwuibi' aes négociations communes ue paix av«e la acussiw. v-a.« aecvaraiaonià émanent ues uuneux autorisés dos amba&saoes. J>uclianan auiaiM lois me ecu uémnier rapport a iiloyd George, monitré a oe dernier coinoien une leule demiarene était désirable. itot/erdam, 4 janvier.— L'information eemi-cfriciediuei XtwiiOr, napros iaqueUe i'Ang'fcterre, i'iimériquo, 1«, France et t'itaiie auraient eclraiiigè jeurs vaos a caitse de l'£icceptaniiieé Oitfc, conûiuioiiiS des Puissances Cemra,;' s, ia.it ici l'on jet de. toutes les conversations. L'Agence Woiir ia^ suivre cette nouvelle du prudent eommetitaire suivant: » Après toutes ics expériences laites avec les Puis-,an-- ces <.,© l'Ouest, nous devons acuieuïn' cette iiK>uveile d'une îaçoii très sceptique, c'est le ■ dés'.r de ee mêlai- an jeu bien prus que leur bonne veàonté d'une paix iiononatoie qui lea 1i.45.age à cette décision, dans le but de troubler tu» échange» de vues avec la Ruasio, <te les reuujier ou tont au moins de les influencer dan^^fi^^ns. e. ...ConïKûreni<iit aux inormabions ci-dasisus, oîi annonce de Londres viâ Amsterdam à la « Kôlnische Vokszeitung- » que l'ambassadeur angais aurait quitté Pé-trograd potir motifs do santé et retournerait à Loatli'es. J.as membres de la commission de guerre son, également partis. Sarrail. Berne, 4 janvier. — Le général Sarrail es> arrivé à Monfetuban. Il a refusé aux jour-naiiSces toute explication concernant sa destitution.La Courlande opte pour l'Allemagne Haparand;, 4 j nv. (Havas). — Le Parlement de Courlande a voté par 17 voix contre 12, sa jonot'on à l'Allemagne. Cette nouvelle a été im-uiédiaitement transmise à Berlin. Ordre du jour à l'aime© du Kronprinz. L'année 1917 appar;iemt à l'histoire ei, avec elle, Le® actes héroïques de mea armées. Pour une attaque décflsive formidable, l'armée française s'était rasaemb'ée à l'Aisne et en Champagne. Une supériorité écrasai!,e etn hommes, armes et munitions devait imposer la victoire à l'ennemi. Devant vo re fidélité et votre bravoure, l'ateaiut s'écroula d'une manière sanglante. Par là, voue avez brisé la force de l'ennemi et frayé la voie vers la vicoire, aux armes alterna d's en Russie et en Italie. Dans une lutte tenace et appuyé sur votir® seule force, votre esprit de sacrifice, dans de lourds combats au Cbemia-des-Daines, en Champagne, et sur le terrain de Verdun, arrosé de sang, a couvert l'arrière des arasées assaillant s à l'est et. au sud. Avec un esprit de corps loyal, vous avez eambat'u également en Flandre et p ès d'î Cambrai pour 'honneur de l'Allemagne. Fier et 'e cœur reconnaissant, je vous contemple, vous, mes chefs, vaillants et oongdeuts, et vous, mes troupes héroïques. Au s. uii de ' aiuiée de guerre nouvelle, nous nous trouvons le bouc ier éclatant ©t i'épée tranchante, peur notre ahef impérial, prêts à frapper et à va'n-tre. Que Dueu soit avec nouai Quartier général, 1er janvier 19l8, G U llJ-fA U xdEa Kronprinz d'Allemagne et de Pruss . Les combats à l'Ouest en en Italie. Ber.'n, 3 janv. — En Flandre, l'action d artillerie fut renforcée ces jourt-ei. D-s détachements de r conna ssance anglais, qui at a^ualuiit au nord dt ia voie ferré- iïo singiie-Stadtn, fu-ren rejetés et perd n nt des pr sonniers. Nos iroup's d'assaut ccaiquia-ent par des attaques sc.igrii.ub-ment préparées, au sud de Maixo; ng, les tranchées ang aises aiii éi-leures, et au nord <lc La Vacquerie de» fragments de la position anglaise. De violentes eoni.re-at.aques ennemie^ furent pour ,a plupart repoussées avec au .cès. 500 priisomniers par <vs dmibtfe sent r s es en nos mains. Au nord dt Prosnes, de part et d'auire d'Ornes, ains.j que près d. St-Mihiel, une acticai d'artillerie reinforoée a ocmni'iuoé. Nous avons far des prison mors dins des agK'ssons d-' re-conna ssianre. E; Ita io, l'action d'artillerie sur le platsa.u dA ago et dan6 ta région du Tomba, fut vjp-len e par- moment#. DeB troupes d'infanterie framçarse se sont introduites dans dee fragments de notre poeit-iom de Tomba. La garnison autai-ehien«e de la position de baiinge sur la rive occidentale du Piave inférieur,' près de Zenson, fut roiirée, le 26 décembre, sur la rive orientale, sans être remarquée par l'ennemi. Au front de Palestine, de nouveaux combats ont eu lieu, qui n'ont pas encore donné, à oe jour, de résultat concluant. Il semble donc qu'il n'en, csrt pae résulté une modification importante de la situation. — Les bombes sur Goes. D'Amsterdam: D'après une cojnmunàeation officielle, il résulte do l'examen de® éclats aes bombes, jetées le 22 décembre dernier sur la ville de Goes, que celles-ci sont d'origine anglaise. On aurait notamment, trouvé une inscription anglaise sur un stabilisateur. Se basant sur oe fait, le ministre des Pays-Bas à Londres demandera au gouvernement anglais d'ouvrir une enquête aux fins d'établir, si cette vicâation du territoire néerlandais a été le fait d'un aviateur anglais. Le parti socialiste anglais et la situation politique anglaise. Stockholm, 3 janv. — Le « SoziaJdemdkraitsn » raconte que le secrétaire en chef du Comité irol-lando-ecandinave, Camille Huysmm®, a été invité par la « Labour Party » à participer à son Congrès à Nottingham, Au cours d'une séance privée le comité russo-hollando-scandinave a décidé d'accepter l'invitation. En outre leu délégués danois, norvégiens et si possible hollan-da.s, examineront lundi ia situation de plus près. A propee de l'invitation de Hiî.snians, le « Stockholm Tidnimgen » apprend que lore du Congrès qui se t.eudra le 26 janvier à Not. Ucgham an discutera avant touifa lia situation po'iibique étrangère et la position du parti ouvrier anglais, vis-à-vie de celle-ci. Peut-être une action cbrecie d'acheminenuent vers la paix générale sera-t-elle décidé®. Appréhension anglaises. Berne, 4 janv. — Le correspondant londonien de « La Stampa », de Tufin, télégraphie que l'on a conscience, à Londres, que l'on en est arrivé à l'heure politique la plus imposante die la guerre mondiale. Tout un enchaînement de circonstances, dont Le résultat des Congrès Ouvriers et l'attitude transigeante du journal le plue populaire, le « Daily Express », renforce m ce sentiment. Il faut ajouter à cela que Le « Manchester Guardian » prend nettement position dans.îcs grandes questions de l'heure pré-s:iïte et qu'il écrit qu'il esit absolument mutile d'essayer d© vouloir fa re face à une situation générale cri.ique, en eiap'oyant les lieux communs usuels de « pièges pacifiqu 6 » et die « intrigues allemandes ». Des questions vitales sont e.n jeu, et il ne faut plus les envisager ni les traker à a légère, mais il faut qu'elles soient .•ë&w®3f par <ks hommes d Etat ayaiut conscîen-os de leur re'ponsabili.é vis-à-vœ de leurs concitoyens et du monde entier. Lloyd George et les efiets Gif la uerre sous-mer. Berlm, 4 janv. — Le passage suivant du plu® récent discours de Lloyd George est caracté-ristique; au point de vue des effets de la guerre sousi-marine : « Comme je l'ai déjà répété à différentes reprises, dit Liovd George, et comme il a été dit hier à la Chambre des Communes, la lutte e-st devenue maintenant essentiellement une question de tonnage. Rie® ne peut nous vaincre et rien ne peu, nous rapporter la victoire, c'est-à-dire que tout ce que nous possédons d'autre, devient pour nous sans valeur, si nous ne parvenons pas à améliorer notre situation au point de vue du tannage. Le tonnage signifie des canons, — je veux dire, le tonnage signifie non seulement des canons, mai6 des avions, de«, munitions, des « tanks » et des troupes, qu'elles se trouvent en France ou en Orient, et tout, maintenant, n'est qu'une question de navires.., » C<-e paroles tarent prononcées pair LV>yd Gtorge Le 21 décembre dernier. Or, on peut se poser cette question : Si a guerre sous-marin" n'était v.nue entraver très sérieusement lia libre navigation des Alliés, tn les empêchant de recevoir les quantités indispensables de matières premières, de vivres, de munitions, etc., combien fort-, form'dable n.e serait pas leur situar tion à l'heure actueile? Des parole® du premier ministre anglais on peut conclure que les effets dî la guerre sous-marine exercent une répercussion sérieuse sur le? opérations à terre. Un salut de Nouvel-An. Amsterdam, 4 janv. — Le correspondant du « Times », au grand quartier général anglais en France, lui mande : « La nouv 'lie année fut inaugurée par ie& troupes i . UMiniques au moyen d'un ouragan subit de mitraille. A mi-- nuit précis, 12 batteries tirèrent chacune douze salves, en vis?.nt puis particulièrement certains poant®, taud s que J._s canons légers déversaient une pluie de projecîiies sur tout le terrain occupe par i ennemi1. Le® Aliemajids répondirent aussitôt, à ee f u meurtrier. » La socialisation du Labour Party anglais. De Londres: Le « Labour Party » anglais a publié uu manifeste d'où il résulte que ce grand corps, qui comprend plusieurs millions ue membres, s est converti au socialisme. Le Labour Party demande la reprise par l'Etat lies principales exploitations. D autre part, il i>rtcona?e la libération dtes petites nations' et .ies petits peuples. Afin de sauvegarder l'existence tie 1 industrie, le Labour Party propose que 1 Liât saisisse une partie du capital. Jr'i'o te-.-talion contre la mobilisation grecque. l>e Genève: L'Union hellénique die ouïsse puolio un appel à tous les noupies, :-aits lequel! elle pioiioste devant Dieu et devant les hommes contre la mobilisation giocque, cjui, d'après les journaux, serait imminente Cette mobilisation ne peur, avoir lieu, car ce se';ail donner encore à d'autre beiliigeraiits le droit d'en agir de même, dans les pays soumis a la_force de leurs armea. Les troupes russes en France. Le u Corriei-e delta Sera » annonce que l'Entente a refusé de donner suite à la demande du gouveinemenl? russe de renvoyer les troupes rosses qui se trouvent en France. Les Russes restent, provisoirement internés en. France et seraient transférés en Angli terre clan» le courant de l'hiver. Les capitaux français 01 Russie. De Paris: Le directeur des succursailes d Crédit Lyonnais a l'étranger, a déclaré h u ; journaliste, que )a saisie des dépote en bai s que en Russie, piovcnjuc de sérieuse» inqjji tudes. I>e «ort des capitaux français ia-bs 1 serait tout à fait incertain, dte façon que 1 o n'est pas à même de tranqpilliser les rtréar ciers français au sujet de leurs capitaux.Toute les transactions bancaires avec la Russie soi arrêtées. ! Les alliés en Russie. Le » Dieu » annonce que le 20 décembre le derniers Français et Anglais, qui avaient coj ' tsnué iusqu'alors leur activité dans les l'.&p taux de campagne russes, ont quitté le fror ritsse par ordre de leurs gouvernements jre: pectifs. L'Ukraine pacifique. Brest-Litowsk, 3 janvier. — Le 1er janvie est airivée à Brest-Lutowsk la délégation d paix de la République ukrainienne, composé deg quatre plénipotentiaires suiivanite : M. î Lewitzky; N. M. Ljubinsjiy; M. N. Polosc A. A. Sewjijuk. C-s quatre députés ton partie de la Rada centrale d'Ukraine (ou Pas j lement ukrainien) et de l'Ass;mbléc coe.stituan te de Pétrograd. Les délégués d'Ukraine oui pleins pouvoirs du gouvernement d'Ukrain pour participer aux négociations de paix. A' cours d'un entretien avec un correspondant d l'agence Woiff, les plénipoteutiaircB ont déoki 5 ré qne d'après la note du seerét .>ri»t-généra (du gouvernement d'Ukraine), le gouverné ment d'Ukraine entrera dans la voie des rela tions internatioaiales autonomes. Les plénipc s tentâaia-es d'Ukraine ont fait remarquer qu malheureusement, ils étaient forcés de oonsta *t<"r que la presse a^enaande était très mal ren seignée au sujet de la situation véritable de 1 République ukrainienne. C'est ainsj que la s<o cléié allemande a été induite en erreur au su ! jet des relations réciproques de "Ukraine ave la France et l'Angieterie, par suite de nou ■ velks inexactes e. par trop fantaisistes. Lors de la déclaration de guerre, les Ukrai 1 niins ne constituaient pas encore un corps d'é t«t et n'ont participé à la cottfiagratinn mcii diale, ui directement, ni indireedement. Mai 1 à présent que îe peuple ukrainien a constku un état stable, il eouhsitc la co-nclus on le plu rapide possiba d'une paix démocratique i 1 serait d fficile à quelqu'un de le iaire dévie de cette voie. Les Ukrainiens qui ee sont tou jours si chaleureusement efforcés d'organi.s'a la forme autonome de leur vie politique sa l valent, que oe ne serait qu'à partir du momeii de ia conclusion d'une paix démocratique qu. Je$ intérêts économiques et politique*, d l'Ukraine seraient assurés, et qu'une ère nou velle comm.ncerar't pour la République ukrai nienne, ère d'expansion des forces vitales étouf fées et inutiles jusque-là, "d'un peuple libéré de Liens de l'esclavage. Les délégués espèrcin* qu'il pourront marcher la main dans la main ave< les roprésen ants du Conseil des Commissaire du peuple, au cours des négociations de paix On attend prochainement l'arrivée des autre membres de la délégat.on, notamment Le pré sident. Contre la pacifisme en Italie. Le « Corrierre délia Sera » annonce qu'i Syracuse, un prêtre, nommé Gaetano Bran eato, a été arrêté dans la chaire de vérité parce qu'il prêchait dans un sens hostile 1 la guerre. Les mesures contre les sujets ennemis en Italie. D'après « La Tribunal » de Romo le dé partemeait de l'intérieur prépare un déciel qui complète les mesures d'internement pri ses contre les sujets des paysj ennemis, ei ordonnant la saisie de leurs propriétés rrobt lière et immobilière. Perte de 1' « Auiora ». L' « Algemeen Handelsblad ». apprend d' Londres que le navire « Aurora ». qui levai ramener les membres de l'expédition polair* de Shacldeton, s'est perdu pendant le voyftgi de retour. La guerre sotis-marine. Christian a, 3 janv. — Du ministère des at fares érangères: Le vapeur norvégien « Vi gri », faisant route de Barry à Rouen, u êti coulé le 31 décembre. Le capitaine et 13 Viom mes o"t été sauvés; 5 hommes ont péri. Le « Vi gri» était assuré pour 2 1/5 millions de cou rennes. Le vapeur norvégien « Tiro », se rein dant de Bergen à Rouen avec du charbon, a ét« coulé. Un homme de l'équipage a péri. Le va peur suédois « Erik Holm >: a été coulé le 1 ci janvier à proximité de la côte anglaise. L'équi page, de 25 hommes, a été sauvé. I.o. cargaisèi du navire se composait de 4,200 tonnes de char bon des. i nées aux chemins de fer euédoii. Amsterdam, 3 janv. — On manda -lie Lon difs : L:s vaisseaux anglais ont quitté Arklian gel après avoir démoli et rechargé 'es dépôt que les Alliés y avaient construit. On dit qu# les navires français ont également quitté Le mer de G'ac®. DÉPÊCHES ULr LLflC J 1 ( Re produites île V édition précédente.) : Nouveaux a-^els sous les draneaux en France Amsterdam, 3 janv. — Le correspondant parisien du « Times » annonce que par suite de l'envoi des divisions françaises en Italie lé rap-1 p-- sous 1,0drapeaux des hommes de 50 ans est redevenu nécessaire. Le ministre des mun.tions 1 a décidé,* d accord avec Ciém-nceau, de reîi> û: des fabr.qute de munitions 'es ouvrière ajournés pour le service militaire ainsi que les jeunes ' g-rs dtss classe® non encore convoquées, pour ks mettre à la disposition du commandement général. La mesure en rera en vigueur dès le 15 janvier. Cologne, 3 janv. — On mande de 'a fro«t:èr« suisse à la « Gazette dt Cologne » que, «t'.ojrsa ; les journaux français, le gouvernement aoinpte JOURNAL QUOTIDIEN INDEPENDANT 6m» année. • N® 1172 - Ed. B DIX CENTIMES «nmvui v ^OHVI«*I BVIW

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Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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