Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1918, 10 Juillet. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 01 juillet 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/6h4cn70k26/
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Mercredi 10 Juillet 1916. • N° 1354 ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger Le? abonnements sont reçus exclusivement par tous le» BUREAUX DE POSTES. Les réclamations concernant les abonnements doivent être a(":essées exclusivement au bureau da poste qui g délivré l'abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois : 2 mois : 1 mois : Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3,00 TlïSÂGE s 125,000 par joaiir DIX CENTIMES Le Bruxellois JOURNAL QUOTIDIEN IKDBPBNDAHT mercredi 10 Juillet 1918. • N° 1354 ANNONCES Faits divers et Echo La ligne, fr. 5 00 Nécrologie 30o Annonces commerciales 2.00 Annonces financières 200' PETITES ANNONCES. . . La grande ligne. 2.00 ■ Rédacteur en chef : Rsné ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne TIRAGE i 125,000 par jour LA GUERRE Communiqués Officiels ALLEMANDE BERLIN, 9 juillet. — Officiel de midi: Théâtre de la guerre à l'Ouest Croupe ti'armées du prince héritier Rupprscht Au sud du canal de La Bassée, des attaques ■partielles, -plusieurs fois répétées, et sur la rive nord_ de la Somme, de vigoureuses agressions ennemies ont été repoussées. Le duel d'artillerie est resté vif dans ces secteurs et a revêtu encore par moments dans la soirée une grande intensité sur les deux rives de la Somme. Croupe d'armée du Kronprlnz allemand. A l'ouest d'Antkeuil (au sud-ouest de Noyon), ce matin, très tôt, après une violente canonnade, des attaques locales ennemies se sont déroulées. Au bois de Villers-Cotterets, des attaques partielles françaises ont échoué sur notre terrain de combat. Hier, 18 avions ennemis ont été descendus. Le lieutenant Billik remporta sa 23e et sa 21te le lieutenant Friedrichs sa %le victoire aérienne. BERLIN, 8 juillet. — Officiel du soir: Des attaques partielles anglaises des deux côtés du canal de La Bassée ont échoué avec de lourdes pertes. La guerre sous-marine. BERI.1N, 9 juillet. — Officiel: Nos sous-marins ont détruit dans la zone de barrage autour de l'Angleterre 17,000 tonnes de jauge brute marchande. La part prépondérante de ces succès doit être attribué au lieutenant-capitaine Reinhardt von Ravenau qui a coulé à la côte orientale de l'Angleterre G valeurs, la plupart au sein de convois fortement protégés. AUTRICHIEN VIENNE, 8 juillet. — Officiel de ce midi: Le combat pour la possession des positions du Casson, situées à l'est du monte Pertica, a continuéjusque dans l'après-midi. Sept fois,le zaillant régiment ottocanien n. 17 a contre-attaqué l'ennemi avant de parvenir à briser complètement son attaque et de le faire refluer définitivement dans ses tranchées. Le commandant du régiment des Otlocaniens, le colonel-lieutenant Charles Schol-ler, a trouvé la mort des héros à la tête de ses braves. Pour le reste, pas d'opération importante à signaler au sud-ouest. En Albanie, la forte aile occidentale des Italiens a attaqué sur le cours moyen et sur le cours inférieur de la Vojusa. Dans la vallée du fleuve, nous avons replié nos troupes avancées sur notre position principale. BULGARE SOFIA, 6 juillet. — Officiel: Sur le front en Macédoine, dans la boucle de la Czerna et à l'ouest du Dobropolje, courtes attaques réciproques d'artillerie. Au sud de Gev-•geli, notre artillerie a incendié des dépôts de munitions ennemis. Dans la vallée de la Strouma, grande activité aérienne. TURC CONSTANTINOPLE, G juillet. — Officiel: Sur le front en Palestine, dans le secteur de la côte, une attaque de reconnaissance ennemie a été aisément repoussée. Sur tout le front, faible duel d'artillerie seulement. Sur les autres fronts, rien de particulier à signaler. Ce matin, cinq aviateurs ernemis ont attaqué „ la "btcié de Corisiutiunople. Grâce à nos mesures de dépense, les dégâts sont minimes. FRANÇAIS PARIS, 8 juillet. — Officiel, S h., p. m. : Nuit marquée par quelques actions d'artillerie entre la forêt de Villers-Cotterets et la Marne sans actions d'infanterie. PARIS?, 8 juillet. — Officiel, 11 h., p. m.: : Au sud de l'Aisne, nos froupes ont attaqué, le matin, les positions ennemies aux abords de la fo-jrêt de Retz, dans la région au nord-ouest de Longpont. Sur un front de trois kilomètres environ, elles ont réalisé une progression de douze cents mètres, enlevé la ferme de Chavigny, les croupes au nord et au sud de cette ferme. Le chiffre des prisonniers valides faits par elles actuellement dénombré est de trois cent quarante-sept iont quatre officiers. . . Aviation. — Dans les journées du G et du 7 "juillet quatorze avions ennemis ont été abattus ou mis hors de combat et deux ballons captifs incendiés par nos équipages. Nos bombardiers ont jeté vingt-huit tonnes de projectiles dans la région de 'Fismes, Hirson, F ère-en-T ardenois, Amagne-Lucquv.ITALIEN ROME, 7 juillet: Entre Sole et le Piave, nos troupes ont atteint par une excellente manœuvre et un irrésistible flan, la rive droite du nouveau Piave et ont re-^oulé l'adversaire au delà de la rivière. Elles se sont fortifiées dans la vaste région reconquise qui à chaque pas montre les traces d'un combat héroïque et démontre les pertes de l'ennemi qui 'dépassent toute idée. Le 23e corps d'armée a ajouté de nouveaux lauriers à sa gloire, en exécutant cette difficile entreprise. La I,e division d'infanterie s'est surtout distinguée. L'attitude des troupes a été magnifique. L'infanterie à laquelle était joint un régiment de marine a combattu avec grand entrain. L'artilterie du corps d'armée et le détachement de marine ont essentiellement collaboré au succès, par un feu extrêmement efficace. Nos avions, ceux des alliés, et les hydroavions de marine ont protivé leur vaillance habituelle. Le 33e bataillon de pionnierméiite de nouveau une mention spéciale à cause de la bravoure furieuse et extraordinaire dont il a fait preuve. Sur le haut-plateau d'Asiago un détachement français a fait une irruption brillante dans les lignes ennemis de Zocchi, dont elle écarta la garnison à la suite d'un violent combat, fit prisonniers deux officiers et captura deux mitrailleuses. Entre la vallée de la Frenzella et la Brenta l'adversaire tenta trois ontre-attaques contre nos positions de Cornono, mais il fut repoussé avec des pertes sanglantes. ANGLAIS LONDRES, 7 juillet. — Au cours d'un coup de main près de Hamel nous avons fait quelques pri isonniers et capturé une mitrailleuse. L'artillerie iennemie s'est montrée active dans le secteur de Fouquevillers et de Hinges. A part cela calme complet sur tout le front anglais. Nous avons lancé 17 bombes sur des objectifs divers. DERNIÈRES DÉPÊCHÉS LES ÉVÉNEMENTS EN RUSSIE Le sucoesseur du comte Mirbach. Berlin, 9 juillet. — Divers journaux prétendent savoir que l'ambassadeur von Hintze serait proposé comme successeur du comte von Mirbach. M. von Hintze est particulièrement au courant de la situation en Russie. L'état de siège à Moscou, — Nouveaux détails sur l'assassinat du comte Mirbach. Moscou, 7 juillet (la nuit) : L'état de siège a ete proclamé à Moscou. Les bolchévistes ont reconquis la station téléphonique et télégraphique, dont les socialistes révolutionnaires de gauche s'étaient emparés la nuit. , Dans la journée d'hier, les révolutionnaires sociaux de gauche, bombardés par l'artillerie dans leur quartier général, ont envoyé des parlementaires. Les bolchévistes ont exigé leur soumission «ans conditions. .La démarche aue les révolutian-4b '*■ < naires sociaux avaient faite pour s'assurer l'appui des cheminots a échoué. Le bruit qui avait couru de grèves survenues à Petrograd, à Jaroslav; et dans diverses autres villes, est démenti officiellement. Pendant la nuit d'hier, les révolutionnaires de gauche ont lancé un manifeste accusant le groupe des terroristes de leur parti de l'assassinat du comte von Mirbach. Leurs chefs arrêtés, parmi lesquels se trouve une femme, Mme Spiridonova, ont avoué que l'attentat a été commis au su et du consentement de la direction du parti, qui y voyait un moyen d'amener la dénonciation du traité de paix de Brest-Litovsk. Leur mot d'ordre et de ralliement était : Guerre à l'Allemagne ; c'est le choix de cette consigne qui a éloigné d'eux nombre de partisans, et grâce à lui probablement que les bolchévistes pourront conserver le pouvoir à Moscou. L enquête a révélé aussi que l'assassinat avait été préparé de longue main. Le comte hongrois Robert Mirbach avait notamment été arrêté, il y a quatre semaines environ, en compagnie d'artistes suédois,sous pié-texte de contre-révolution. Comme les autres habitants de l'hôtel, il était complètement innocents; néanmoins, il fut maintenu en état d'arrestation, alors que les autres furent remis en liberté. Toute l'affaire a été menée probablement par des membres de la commission instituée pour combattre la contre-révolution, afin d'avoir un prétexte de pénétrer personnellement jusqu'à l'ambassadeur. Moscou, 8 juillet. — Le Soviet de Moscou a décidé d'exclure de son sein les partis socialistes-révolutionnaires et les Menschewiki. Moscou, s juillet. — Jusqu'à présent, les combats à Moscou s'affirment à l'avantage des bol-chewistes.L'assassinat du ccmts Mirbach réprouvé par les Soviets. La «Prawada» publie, concernant l'assassinat du comte Mirbach, un manifeste renfermant ce passage : Vers 3 h. de l'après-midi, deux agents impérialistes russo-anglo-français pénétrèrent chez l'ambassadeur d'Allemagne, comte Mirbach, prétendant que la signature du compagnon Dar-senjinski avait été falsifiée et attestée par de fausses pièces de légalisation; c'est sous ce couvert qu'ils assassinèrent le comte Mirbach. L'un de ces coquins, coupable de l'acte provocateur, déjà mentionné de longue date dans les journaux soviets en corrélation avec la conjuration des monarchistes et des contre-révolutionnaires, serait, d'après les nouvelles parvenues, un membre de la gauche révolutionnaire socialiste attaché à la commission de Djersinski ; cet individu aurait traîtreusement quitté le service des soviets pour passer aux ordres de ceux qui voulaient entraîner la Russie dans une guerre, et, dès lors, assurer le rétablissement du gouvernement des propriétaires fonciers et des capitalistes. La Russie se trouve en ce moment à deux doigts d'une guerre, par la faute de coquins du groupe révolutionnaire socialiste de gauche qui se sont laissé aller à suivre la voie de Sawinkow et consorts.Déjà, les premières démarches du gouvernement soviet à Moscou dans le but de mettre la main sur le coupable et ses auxiliaires, auraient soulevé cette objection du groupe de gauche, comme quoi on commettrait ainsi un acte d'insurrection contre le gouvernement soviet. Les membres de ce groupe occupèrent le commissa-riat_ de Tcherninski et l'arrêtèrent, ainsi que Lazis et les membres les plus importants du parti bolchévistecommuniste russe. La gauche sociale-: révoîutipïinrùre «'empara ensuite du poste téléphonique, ét se livra "à une série d'actes à main armée, ses soldats prenant possession d'une partie de Moscou et faisant main-basse sur les automobiles des soviets. Le gouvernement soviet retint, comme otages tous les délégués au cinquième congrès du groupe socialiste-révolutionnaire de 'gauche qui se trouvaient au Grand Théâtre, et prit toutes les mesures pour étouffer immédiatement l'action des gardes blanches. Tous ceux qui avaient été témoins du crime insensé, susceptible d'entraîner la Russie dans une guerre, prennent parti pour le gouvernement soviet. Le fait que le soulèvement aura été rapidement mis à terme, n'est absolument pas douteux. Aussi, courons tous aux armes, tous à nos postes, et à bas les valets des gardes blanches! Une opinion suisse sur l'assassinat. Berne, 8 juillet. — Du «Berner Intelligenz-blatt» : Voici le feu mis aux poudres. C'est avec indignation et horreur que le monde civilisé prendra connaissance du forfait. On ne saurait dire encore quelles seront les conséquences politiques de l'attentat, Une intervention allemande en Russie paraît inévitable. L'Allemagne a le plus grand intérêt à agir sans tarder pour briser complètement l'influence de l'Entente en Russie. Si l'attentat a été influencé par l'Entente, il doit aboutir nécessairement à une rupture entre les puissances de l'Entente et les Bol-schéviki, au-dessus de la tête desquels se déchaînera la lutte finale entre l'Allemagne et les alliés pour la prépondérance à l'Est. Le journal rappelle finalement l'assassinat de l'ambassadeur allemand à Pékin, celui de l'archiduc François-Ferdinand et dit qu'il est impossible de se défendre de l'impression que le coup de feu tiré contre Mirbach aboutira de nouveau à de graves complications à l'Est. (L'Agence Wolff fait remarquer que le journal semble ainsi vouloir se faire le porte-parole des vœux de l'Entente.) La contre-révolution serait étouffée, Londres, 8 juillet. — Un sans fil russe annonce que le soulèvement révolutionnaire des contre-révolutionnaires serait réprimé à Moscou. Plusieurs centaines d'arrestations ont été opérées. Trotski augmenta la solde de l'armée rouge. Moscou, 7 juillet. — Le Conseil des commissaires du Peuple a organisé la mobilisation des ouvriers nés en 1896-1807 et habitant Moscou, soit passagèrement, soit en permanence. Un décret du commissaire de la guerre Trotzki augmente jusqu'à 150 roubles par mois la solde des célibataires de l'armée rouge, jusqu'à 250 roubles celles des soldats mariés : augmentations déterminées par les obligations et la lourde tâche qui incombent à ces hommes depuis quelque temps, par suite de la lutte à l'extérieur et à l'intérieur,Lea machinations de l'Entente en Rus3ie. Stockholm, 8^ juillet. — De Petrograd au «Journal de Suède» : L'Entente invoque comme prétexte de son intervention en Russie, le fait que des hommes d'Etat russes éminents ont sollicité celle-ci. Ils constitueraient un gouvernement qui reprendrait l'héritage de Kerenski. On cite comme membres du nouveau gouvernement : Kerenski, Terestchenko, Stachovitch comme ministre de l'intérieur et Isvolski comme ministre des affaires étrangères. Le nouveau gouvernement est amené à Murman sur des navires anglais. C'est là que seront proclamés les devoirs d'alliance à remplir envers l'Entente et la dé- Znciation du traité de Brest-en-Lithuanie. Moscou, 8 juillet. — Simultanément avec la ^.oclamation d'une république de la mer Blanche, un autre organisme politique a été constitué sous l'influence franco-anglo-américaine. La nouvelle république porte le nom de République de Wologda et réclame tout le nord-est de la Russie Jusqu'à la côte de la mer Blanche et jusqu'aux frontières asiatiques. Genève, 8 juillet (Havas). — Le gouvernement japonais aurait institué une administration civile dans les îles de l'océan Pacifique méridional occupées par les Japonais. /Les combats à la mer de Glaça et en Sibérie. 'Moscou, 8 juillet. — Le 16 juin, un train blinde, portant des troupes anglo-franco-serbes,commandées par un officier russe, est arrivé à Kem termvarnsmeat d'Ar^angeU. Lç chef du tr»in prétexta que le train était arrivé pour défendre la ville contre les Finlandais en marche. Les fonctionnaires du chemin de fer de Murman se sont prononcés, au cours d'une assemblée tenue à Kem, le 28 juin, en faveur de leurs représentants bolchévistes, à l'exclusion des membres des partis socialiste-révolutionnaire et Menschewiki. Le congrès des délégués de tous les détachements militaires et de marine du secteur mer-Blanche-Murman a décidé la convocation du congrès pan-russe des marins, afin d'indiquer les devoirs de la flotte dans la situation actuelle. Les stations de Naleyka et de Nawospasz-koïe, situées dans le secteur de Syfram, ont été occupées par les troupes des Soviets. Dans la direction de Shadrinsk, il y a des patrouilles de cosaques. Dans la région du Don, de violents combats se livrent également contre des patrouilles cosaques. Dans le secteur d'Omsk, des combats se sont développés en faveur des troupes des Soviets. D'après des informations émanant de milieux tchèques, le parti communiste tchèque gagne de l'influence parmi les soldats tchèques. Quelques détachements tchèques se sçnt refusés à combattre contre l'armée des Soviets et exigent des données plus précises quant aux buts de guerre et quaitt aux conditions de paix russes, ainsi que des négociations avec le gouvernement russe. Lss hypothèses quant à la' nouvelle offensive. Paris, 8 juillet. — De Londres au «Tournai», de Paris: Une personnalité bien informée de tout ce qui a trait à la situation militaire, déclare que les Allemands projettent une nouvelle offensive de grand style, mais la situation des troupes,particulièrement compacte près de Reims, ne permet pas de formuler des prédictions exactes quant à l'endroit où se produira l'attaque; la saison est favorable aux Allemands, et ils ont encore beaucoup de temps devant eux; ils attaqueront là où on s'y attend le moins et cette offensive non plus ne sera pas la dernière. Les combats è l'Ouest Berlin, 8 juillet. — De fréquentes attaques de patrouilles des troupes de l'Entente, qui ont eu lieu entre Merris et le canal do La Bassée, ainsi qu'au sud-est d'Hamel à l'aide de forces considérables, ont été tomes repoussées sans exception. Au ruisseau de Clignon, l'adversaire a tenté de donner le change aux Allemands en coiffant ses troupes de casques allemands. Cette atteinte au droit des gens fut reconnue à temps et n occasionna a cette troupe que des pertes. Compièg-ne a de nouveau été bombardée. Au cours de ^'attaque des aviateurs allemands contre les docks de Dunkerque, nous avons observé des incendies de longue durée. Les dégâts à Paris. De Genève ^Plusieurs correspondants de journaux neutres à Paris sont menacés d'expulsion pour avoir soi-disant fait des communications inexactes au sujet des dégâts causés aux bâtiments publics par les bombes des aviateurs allemands. Ces correspondants, assurent que, dans le bâtiment des archives do l;Etat, les documents historiques datant de l'époque de Condé et de Napoléon 1er, ainsi que de l'époque contemporaine, seraient devenus la proie des flammes. Quelques projectiles auraient porté entre le 1 alais Bourbon et le Palais des Invalides. Explosion d'un train de munitions en France Le «Progrès» de Lyon apprend de Bourges que dans la nuit -du 4 au 5 juillet, un train de munitions a sauté en gare d- Mohan-le-Fusilier. Tous les bâtiments ont 616 sérieusement endommages; cet accident a iccastnnné de forts retarùo dans la' Circulation ces trains. Nancy sans pain. Genève, 8 juillet. — Du «Petit Parisien»: Nancy a ete deux jours sans pain. Lorsque les menageres voulurent procéder à leurs achats habituels, elles trouvèrent les boulangeries fer-mees. et cette inscription affichée aux étalages : « Aujourd'hui pas ae pain. » Il n'y a pas eu d emeutes, mais le fait a provoqué une sensation enorme parmi la population. Ouverture temporaire de ia frontière franco-suisse La presse télégraphique suisse apprend de Geneve que lundi matin la frontière française a ete ouverte pour douze heures, afin de permettre le passage des voyageurs et du courrier postal. Succès d'bydroplsr;G3 contre sous-marins anglais Berlin, 7 juillet. — Encore un rapport officiel, cette fois pour mentionner la remarquable performance d'un des meilleurs hydro-aviateurs allemands^ le lieutenant Christiansen. Cet officier éprouvé attaqua, le 6 après-midi, dans l'embouchure de la Tamise,deux sous-marinS anglais,qui furent gravement avaries au point que l'un d'eux aura plus que probablement coulé. Voilà bien une conception tenant du fantastique ; çût-on jamais prédit une telle victoire d'un hydro-avion sur deux unités de combat perfectionnées à l'extrême degré ! Citons quelques détails s'Ur ce brillant exploit : Une escadrille d'hvdroavions du corps de la marine, dirigée par Christiansen, quittait la côte flamande le 6 à midi, par un temps clair, pour se rendre en reconnaissance à la côte anglaise. Devant l'estuaire de la Tamise, à proximité du banc de sable de Shipwash, elle aperçut à la surface des eaux un sous-marin anglais portant une grande inscription C 25 peinte sur sa tour. Avant de lui laisser le temps de plonger, les hydroavions fondirent sur lui et lui déchargèrent leurs mitrailleuses à proche distance, ce qui causa bientôt le massacre de tous les hommes qui se trouvaient sur le pont, exception faite pour le commandant, qui, dans sa tour, faisait feu d'une carabine, mais finit par tomber également. Quant au mécanisme du sous-marin, il était visible que ses avaries le mettaient hors d'état de plonger. Aussi fut-il harcelé de plus belle à bout portant par les mitrailleuses allemandes jusqu'à complète consommation^ des projectiles de ces dernières, soit une durée de 35 minutes. Quand les hydro-avions se retirèrent, le sous-marin ennemi voguait à la dérive dans l'estuaire. Une seconde escadrille, promptement prévenue arrivait à point au lieu du combat pour voir le C. 25 pris a la remorque par un autre bateau, le B. 51, qu'elle attaquait immédiatement, cette fois à coups de bombes, dont deux atteignirent en plein le C. 25. Après une demi-heure le combat fut interrompu pour cause d'épuisement de munitions. L'escadrille de Christiansen, qui, entretemps, reprenait son cours, constata que le C. 25 n'était absolument plus manœuvrable, qu'il était probablement sur le point de couler, tandis que l'autre bateau, gravement avarié, était emmené à la remorque par des destroyers anglais aussitôt inteivenus. Quant aux hydro-avions allemands, fiers de leur succès, ils pouvaient rentrer au port avec la double satisfaction d'avoir vaincu sans subir eux-mêmes d'avaries. A propos ds la mort d'Aimereyda De Zurich : Jougla, un des inculpés dans l'affaire du Bonnet-Rouge, qui a été condamné à cinq années de travaux forcés pour intelligences avec l'ennemi, a écrit au capitaine Bou-chardon qu'il avait plusieurs révélations à lui faire. Il paraît que ces communications auraient rapport aux circonstances pour lesquelles Alme-reyda est mort en prison. Chez les socialistes italiens De Milan : Le groupe socialiste de la Chambre sést réuni à Bologne pour délibérer sur uns série de questions intéressant le parti. Plus de 25 membres étaient présents à cette réunion. Le Portugal et le Vatican L'<cOsservatore Romancu : On annonce officiellement la reprise des relations diplomatiques en-tre le Portugal et le Vatican. Le gouvernement portugais a demandé au Pape d'agréer comme ministre du Portugal auprès du Saint-Siège le capitaine José Feliciano da Costa, ancien ministre de5. tiavaj'v rv;1 Kl1 rg. Lfi Pajje a, réuoD^n- i " i qu'il s'estime heureux de pouvoir répondre que la personnalité indiquée par le .gouvernement portugais lui est tout à fait agréable.. Les troubles au Portugal De Genève: D'après des nouvelles de Lis-bçmne, la police continue à arrêter dans la capitale et dans les autres centres importants du Portugal, des partisans d'un complot visant au rétablissement de l'ancien gouvernement. ETRANGER ESPAGNE. — On ne jouera 'plus en Espagne. — Une circulaire adressée par le ministre de l'intérieur espagnol à tous les gouverneurs de province prescrit les mesures les plus rigoureuses contre le jeu. Des dépêches d'Alméria, de Mur-cie. de Carthagène, d'Alicante, de Saragosse, de Valence et de Pampelune annoncent la fermeture des cercles et maisons de jeu. ETAT-UNIS. — Police féminine à New-York. — Les journaux annoncent que le corps de police de New-York sera renforcé sous peu par une brigade de « policières » qui seront munies d'un revolver et de menottes. ETATS-UNIS. — Ports francs. — Rien n'est plus significatif, au point de vue de l'évolution .que l'on constate dans les conceptions économiques des Américains que l'information suivante dont le correspondant anglais du «Yor-shire Post» se fait l'écho : Les Américains se proposent de créer des ports francs et le projet de la loi dont le Congrès s'est saisi a beaucoup de chance d'être adopté. L'exposé des motifs s'exprime d© la sorte par l'origine d'u rapporteur: « La conception du port franc est essentiellement européenne par suite de l'application des tarifs douaniers. La perception de ces taxes a fait comprendre la necessite de créer des zones franches où le com-meice e>t l'industrie puissent s'exercer sans entrave d aucune nature, sans retard et sans avoir à acquitter des taxes douanières, où l'af-freteur d'un navire^ puisse charger et décharg'er sans formalités, où des produits, même passibles de droits fiscaux, puissent être entreposés sans avoir à les acquitter. Par rapport au port lux-meme, le port franc est une zone isolée des installations générales où toutes ces opérations sont tolérees. L'Europe (compte dieux ports francs: Hambourg et Copenhague. C'est grâce a ces dispositions que Hong-Kong, le port franc asiatique, est parvenu à distancer New-York au point de vue commercial et Singapour au point de vue^ maritime. C'est grâce à ce privilège, à cette «iranchise» commerciale, industrielle et maritime que Hong-Kong: est promptement devenu ie nœud vital des colonies voisines a. Ajoutons, pour ce qui concerne particulièrement la Belgique, qu'il est regrettable de n'avoir pas vu ériger depuis longtemps déjà Anvers en port franc. Aucun port du monde ne présentait a cet égard autant de facilités et de ressources pour bénéficier des avantages qu'il pouvait retirer de ce nouveau régime. La génération nouvelle que les souffrances de la guerre ont mûrie sera-t-elle moins asservie a la tradition, esclave de la routine ? Dans l'intérêt gênerai du^ pays, espérons-le, souhaitons-le. Le n est qu a cette condition que nous serons a meme de lutter sur les marchés économiques ^dii monde bouleversés par la guerre, îeconquonr la place, bien menacée et même compromise, hélas, que nous avons su nous attubuer^ dans le monde commercial »t 'nd1^ .noFT v-t'i.) . HOLLANDE. — Augmentation du prix des journaux hollandais. — La plupart des grands journaux nollandais ont porté leur prix à 9 cents. ITALIE. Interdiction de la publicité dans les louinaux italiens. — Le « Tijd » annonce que les autorités italiennes ont pris une mesure en vertu ae laquelle les journaux du pays ne pourront plus insérer d'annonces. TURQUIE. — Chemins de for en Asie ml-nture. — Constantinople, 30 juin. — Le gouvernement a annoncé^ à la Chambre que, tenant compte des difficultés qu'on a rencontrées durant la guerre, il sera procédé le plus promptement possible au dédoublement de la voie des chemins de er de l'Asie mineure. La Chambre a approuvé la construction de la ligne de Ras-el-tm a Diabekr et a voté 1 million de livres turques pour ce travail. (X.) SUISSE. — Une panique en Suisse.— Dans ces derniers jours il est arrivé à Cette, expédiés d'A-merique et a destination de la Suisse, 4,750,000 kilos de lard et 360,000 kg. d'huile de coton Aussi, la joie est-elle grande en Suisse, mais elle s augmente encore du fait qu'à cette seule nouvelle tous les accapareurs lâchent leurs stocks précipitamment, ce qui provoque une baisse incroyable des prix de vente de ces articles. REVUE DE LA PRESSE SAINT-PETERSBOURG PORT FRANC! Une des plus curieuses particularités de cette guerre sans précédent dans les annales de l'humanité, c'est de voir les préoccupations économiques et matérielles dominei toutes l-s autres dans les milieux les plus troublés. A Saint-Pétersbourg régnent la disette et l'anarchie : souvent on s'y bat dans les rues. Et pourriez-vous vous figurer ce qu'on étudie dans ce milieu ? Le projet de faire de Saint-Pétersbourg un port franc! « Dans le grand commerce, l'industrie et la finance, écrit le « Petrogradskoje Echo », on se rend compte du danger qu; menace la vie économique de la ville. Avant la guerre, 50 p. c. de l'importation russe originaire des régions balliques transitait par Saint-Pétersbourg. Ce trafic doit nous demeurer, chose impossible sans l'aménagement d'un port franc. De cette manière, Saint-Pétersbourg offrirait, indépendamment du voisinage d'un réseau étendu de chemins de fer, du canal Maria et des richesses na-t» elles de la Russie septentrionale, des avantages dont les autres ports de la Baltique ne disposeraient pas. Pour l'étude et la mise à exécution des plans, une commission technique a été nommée. (J. H.) Nouvelle méthode anesthétique. — Nous lisons dans la « Germania » : Le professeur Capelle s'est efforcé de réaliser un système de narcose le plus rapproché possible de l'idéal en cherchant une substance à la fois inoffensive et anesthésiante. Il aurait fait choix d'une substance inodore, moins irritante que ses devancières sur les voies respiratoires, accélérant pour le suiet le moment de reprendre connaissance et obviant aux dérangements ultérieurs dans son économie. Nous avons nommé l'acide carbonique. Lors de la respiration physiologique, l'action sur l'organisme est entravée par l'oxygène, c'est-à-dire qu'à chaque nouvelle phase respiratoire l'oxygène intervient pour annuler l'effet nuisible du carbone. Le prof. Capelle a donc ainsi posé le problème : Etant donnés les constituants de cet acide, tâchez d'en séparer l'élément de narcose de celui de suffocation. Il s'est donc efforcé de séparer ce dernier; et cela, en formant un mélange gazeux d'oxygène et d'acide carbonique à teneur plus élevée que celle de l'air ordinaire. En respirant ce mélange, on a l'impression d'une bouffée atmosphérique inodore et à léger picotement, exempt toutefois de provoquer la toux. Après quelques bouffées, on ressent dans la tête les baliements et bourdonnements, mais sans entrave à la libre respiration ; l'effet produit étant analogue à celui de la respiration plus ou moins coupée d'une personne qui, sur le pont d'un navire, fait volte-face et se met à marcher contre !e vent. Après deux ou trois minutes, on devient apathique et somnolent, on ressent la lourdeur des membres, puis on perd connaissance au point de devenir insensible aux douleurs. Le réveil s'opère plus rapidement que dans le cas d'une narcose ordinaire et sans .ucovflauer de vomis- ECHOS ET NOUVELLES le streep Parlement belge au havre Le Havre, 8 juillet. — Les 46 membres des Chambres qui doivent siéger (???), arriveront au Havre le 20 juillet. Au théâtre de la ville il y aura une représentation de gala en leur honneur ; le lendemain, ils passeront la garnison en revue et assisteront au Te Deum suivi d'un banquet. L honorable assemblée siégera durant une semaine à partir du 22 juillet, et après leurs travaux (sic), les parlementaires visiteront au iront quelques installations militaires. (X.) v 1800 morts par mois ' <<Echo Belge», il tombe chaque jour de 30 à 50 combattants au front belge. Au mois d avril dernier, ce chiffre se serait élevé à 1800. i ans ces conditions, pour nous comme pour les autres, est-ce un crime que D'^rler d'une paix honoraole pour tous les belligérants? 1-A GREVE DES MUSICfENS Un vieil abonné nous écrit : « Je suis un vieil 01>éras- Momentanément, je suis donc ^ f m°fr UJtime <?i3t«ction 'à cause sans doute du conflit des artistes musiciens. J'ai con-quelques-uns de ces précieux auxiliaires. Je ne vois pas pourquoi je ne vous communiquerais pas mon avis. • .-M, syndicat des artistes musiciens impose des trop eleves, paraît-il, pour permettre aux -S dVÇ>ntWr l'exploitation d'un théâ-tre dopera. Est-ce bien exact? Il faut pourtant comprendre que nous sommes en temps de guerre, ce qui supprime d'aborcV toutes les subventions >officielles d'usage; ensuite le prix des Il mp S1 lélev^ qu'en temPs ordinaire. côtés , „ i 5nCV qu en y, mettant des deux cotes un peu de bonne volonté, on pourrait fl t du VbfeUn P0péra-, branchement) "ela toiito oW t a beaucoup de gens, et somme îiïmV'i» 1 toujours le théâtre d'opéra qui emploie le plus de gens attachés à la scène Ou'on augmente les prix des places. Il suffirait d'employer quarante musiciens au lieu de seot inte- • chéqe oVn Cï°is qcU? la difficulté7eraif?ran chee. On peut parfaitement réunir cet effectif théâtre 6 d°ein'l-, MeCrUt?r P3rmi le PersOMel du duquel6 j'ai glané000"16' aUPrÈS deS membres Agréez, etc. » . 55.95 = 60.00=70.00 dit lo rltMeSeoIa C0u(lue scolaire? 70 grammes 55t95led&nfÛs6pofdsammeS ' Retenons un premier fait qui prime tout: le fournit 50 gr. ae farine, du sucre et du saindoux pour confectionner une couque sco- aUtî? partJ -11 imP°se aux boulangers r produire au minimum 126 pains refroidis avec 100 kilos de farine; en d'autres termes, 1000 gr. de farine doivent donner 1260 gr. de pain rassis. Retenons ces chiffres, qui ont une importance capitale, quand on considère qu une grande boulangerie mécanique est parvenue à produire, de l'aveu de son directeur, 140 rine13' SOi' 14°° ^ pa^n avec un fa" Tablant sur ces données, nous sommes donc autorisés à dire qu'une couque peut peser, ab-straction faite du sucre et du saindoux qu'on y incorpore ou que l'on doit y incorporer, de 63 à 70 gr. minimum. Une centaine d*e couq.ies pe- sees durant dur iios-c- coasfc IL, p;,. s rie de drx Pièces, a fourni le déconcertant chiffre moyen ,-,Vet la Çouque produite par un boulanger de W avre, dont nous pouvons invoquer tous les jours 1 avis et produire comme témoin et comme document probant la coucme qu'il fabrique pese 70 gr. net. 70—55.95 = 14.05 d'écart! Nous laissons à Qui de Droit de la rue Van Urley le soin de résoudre ce problème. Rappelons à ce sujet que l'administration de la coopérative ouvrière a fait un jour état, pour vanter son desinteressement, des 29 millions de couques qu'elle fournit, sans réclamer un centime pour l'usage du matériel qu'elle met en lalre? P°ur la panification des petits pains sco- 29,000,000x14.05 représente plus de 400,000 kilos de farine ! Que pensent les dirigeants du C. N. de ce petit calcul? (X.) DRAPS DE LIT USAGES Nouvelle hausse sur prix, 3, rue Anneessens (coin rue t' Ki.nt). (1226 toujours et partout la VIE CHERE Toutes les corporations de travailleurs s'agitent les unes après les autres pour obtenir des augmentations de salaires. On signale un mouvement parmi les ouvriers de la coiffure, barbiers, etc. Des réunions ont lieu pour fh-er le quantum des desiderata des intéressés, lesauels réclament également une diminution des heures de travail. De leur côté, les patrons semblent disposés a refuser une trop notable augmentation de salaire. Ils font valoir la diminution notable de la clientele_ qui s'est manifestée depuis près de quatre années et qui va toujours en s'ateen-tuant.CERISES ET GRQScILLcg Pourriez-vous me dire pourquoi les cerises coûtent le double et même le triple des groseilles de toute couleur et de la rhubarbe ? Parce que les unes exigent du sucre et les autres pas. Ce raisonnement si logiquement paysan ne nous fait pressentir rien de bon eu ce qui concerne les pommes et les poires. Il est vrai qu'en guise d'avertissement on nous annonce déjà qu elles ont mal réussi et qu'elles seront relativement rares. (H.) ENSEIGNEMENT PROFESSIONNEL DE LA COSVÎPTABiU fE Une grave question qui, à juste titre, préoccupe les parents au cours de cette guerre est celle de l'avenir de leurs enfants^ spécialement celui des jeunes gens ayant termine leurs études moyennes. Une des carrières où l'importance des fonctions réclamera surtout des éléments de valeur est. sans conteste, celle des comptables, dont le concours éclairé sera si nécessaire pour réédifier no-ïre industrie et notre commerce et les mettre, au point de vue de l'organisation, au niveau des établissements industriels et commerciaux de nos grands voisins. De là, la grave question : où et comment faire préparer nos enfants à la profession de comptable ? Nous croyons pouvoir répondre à cette question. ;En 1906 a éAé fondée, sous les auspices de la ' Chambre Syndicale des Experts-Comptables et des comptables de Bruxeles, une école professionnelle de comptabilité pratique. Sous l'admi-nistiation habile et éclairee du Comité administratif, composé des membres du Comité de cette Chambre Syndicale, et grâce à la collaboration d'un personnel enseignant d'élite, cette école,qui a du reste servi de modèle à plusieurs institutions similaires, s'est acquis par son enseignement essentiellement pratique une place absolument prépondérante dans l'enseignement de la comptabilité.Les examens de fin d'année scolaire 1917-1918 ont consacré, une fois de plus, l'excellence de ses méthodes d'enseignement. Sur 108 élèves qui se sont présentés pour subir l'épreuve, 46 ont obtenu le certificat de teneur de livres (une année d'études) et 30 ont obtenu le diplôme de comptable (deux années d'études) . Le jury d'examen était composé des membres du Comité administratif de l'ecole et d'experts-comptables, membres de la Chambre Syndicale. M. Ch. Maurice, ancien vice-président au tribunal de commerce de Bruxelles délégué par la Chambre de commerce de Bruxelles, assistait aux examens. La réouverture des cours, d^ns les locaux de la ville de Bruxelles, rue du Peuplier.' m, 12, aura lieu le août 1918,

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Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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