Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 01 Octobre. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 30 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/t43hx16r9n/
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ABONNEMENT POSTAL, ÉD. B .Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - MÊ 3.60 Les bureaux de poste en Belgique «t à l'Etranger n'acceptant que des Abonnements TRIAIESïRlûLS; ceux-ci prennent cours les <1 Janv. ! Avril 1 Juillet 1 Octob. . On peut s'abonner toutefois pour les ideux derniers mois ou même pour le (dernier mois de chaque trimestre au {prix de : 2 Mois 1 Mois HPr. 3.00 - Mk.2.40 Fr 1.50 - Mk.l .20 ' TIRAGE : IIO.OOO P&R JOUR LeBruxellois % ANNONCES — . La ligiit Faits divers et Echos . fr. Nécrologie Annonces commerciales . > financières . . . PETITES ANNONCES La petite ligne La grande ligne TIRAGE: IIO.OOO PAR JOUR Rédacteur en Chef : René Ârmaïid Journal iioflSisB IaiCpeadait Rédaction, Administration, Publicité, Vente : S BRUXELLES. j jgi 11 II J11—I il ■ 111 ■ I I IWI fclrfTWlM HmwhTrf fiW HIM Mil M aTflKI» IWf I Ml I I ■ il ■ U II ■ M! Les bureaux du « BRUXELLOIS » sa tr©uvenî EH2E DE LA ■CÂSEftME, 33 et 35, à Bruxelles (près de la pSace Âisneessensî. ■■..uBwaaK.' «rarBwaagnggwfcf:^jrrsrrea hinï**~-agg^avr-w ^'■ca Discours rie M. von Kiîhlmann M. van. Kiihliiiann, secrétaire d'Etat aux affaires étrangères, a pris la parole après le 'chancelier et a dit : — Eu complément aux déclarations que vient Idô faire le chancelier de l'Empire, je voudrais mettre encore en iuuuere quelques points de la situation de l'Europe. Je tiens toiu d abord à dire quelques mots d'une information, publiée dans les journaux de ce matin, qui affirme qu'il existe une -note allemande concernant la Belgique : je me bornerai à en dire qu elle est une des plus hardies inventions que j'aie jamais rencontrer au ccurs de ma carrière politique. (Elle ebt vraisemblablement d'origine française, mais elle ne contient pas un mut ds vrai. LLiei soir et ce ma Un, le te^egraphe nous a transmis les extraits publiés par i Agence Route r d'un discours que vient de pron-oncar M. Asquith, le chef de l'oppceition à la Chambre des Communes. Un de ses compatriotes, écrivain politique d.fatu'gué, a un jour .caractérisé l'art actuel de la diplomatie en disant qu'ii consiste, pour tes hommes d'Etat à la tête des divers pays de l'Europe, à se lancei les uns aux autre» des accusations du haut des tribunes publiques des Parlements. Toutefois, si Ie» extraits publies pai 1 Agence Router, sont le reflet fidèle de ce qu'a dit M.Asquith,je n'outrepasserai certainement pas mon droit en affirmant que son discoure n'a pas fait faire à l'Europe un seul pas dan* la voie où il lui serait bi nécessaire d'entrer. Je n'en dirai pas plus, voulant rompre avec la mauvaise habitude qu'on a prise de commenter la teneur d'une note officielle en se basant sur des extraits télégraphiques dont l'expérience a démontré qu'ils'ont généralement très peu d'autorité, et j en arrive au véritable objet de noWe délibération actuelle, à savoir la note de S. S. le Pape. yuel que soit le résultat immédiat de son intervention en faveur de la paix, je n'hésite pae à dire tout de su.te que cette courag'-use initiative du Pape, que ie poste élevé qu'il occupe et la tradition vénérable d'un sac-rdoee plus que millénaire sur laquelle il s'appuie, désignaient particulièrement pour jouer le rôle d'intermédiaire, constituera un chapitre important dans l'h'sto.re da bette' formidable bataille entre peup.es et restera dans les annales dt la diplomatie papale comme une page glorieuse et à jamais inoubliable. Ce n était pas une mince affaire pour le Pape de lancer son appel à la paix dans la mêlée qui menace de transformer l'Europe en un amas de ruines imbibées de sang. le peuple et le gouvernement allemands, à qui la conscience de lotir force et de leur sêeurLcé à 1 intérieur ont toujours permis d'affirmer sans hésitation leurs dispœ.tions à conclure une paix honorable, ont d'excellentes raisons de saluer avec reconnais, e^nce l'initiative de la Curie, qui leur fournit l'occasion d'exposer une fois de plus et sans équivoque leur politique nationale. C'est intentionnellement que je dis : politique nationale, car j'ai le sentiment et la convio.on que la note de réponse allemande reilète dans son essence et dans son texte — pour autant que ceia puisse être dit d'un document politique quelconque — la volonté de l'écrasante majorité de tous les Allemands. Cette note n est pas seulement un document considérable au point de vue de notre développement pure ment allemand, une date importante. Elle est, ©n effet, ie résultat direct de la collaboration pour la première fois tentée de tous les organes du gouvernement avec les représentants de la nation au Parlements. Une telie collaboration saui gue ma mémoire so.t en défaut, n'a jamais soulevé nulle part autant d'enthousiasme, même dans tes pays parlementaires. Cette collaboration, la manière dont elle . s'est faite et les résultats qu'elle a donnés, ont fait naître la confiance et l'espoir ch z tous les hommes d'Etat à qui la politique allemande tient à cœur. Une politique extérieure qui n'est pas fondée dans ses grandes lignes essentielles sur 1 aasent.nient de ^a nation et l'approbation des représentante élus par elle, que le Parlement n'appuie pas de son intervention duecie au moment opportun et qu'on laisse abandonnée à la seuie sagesse ci es hommes d'Etat au pouvoir executif, est incapable de mener à bonne fin la lutte contre l'étranger. Une légende qui est courante au delà de nce frontière consiste à dire qu'en Allemagne il y a deux politiques, la politique du gouvernement et la pol.tique du peuple. Ea preuve est faite aujourd but que c est une lég nde, mais il faut la détruire de fond en cômbte, et pour ceia, Messieurs, rien no vaudra votre unaninn adhésion à 1 expression des volontés, de 1 Allemagne qu'a fixée notre réponse à Sa Sainteté. On a répandu 1 affirmation absurde qu au œin même du gouvernement îi existe de profondes drv-rgcno>6 de vues qui divisent entre eux les membres du gouvernement, ou qui séparent la direction de l'Empire des oheis de l'armée auxquels, après l'aine d. D eu, nous d voua de voir l'Allemagne dans la situation qu'elle occupe aujuurd nui. Ce sont là des raccnt.c.ib qu'il faut livrer au ridicule qu ih méritent. Toutes le# administrations ml su, en cause travaillent jour par jour et heure par heure en complète harmonie et dans l'union la plus étroite. Ii serait d'ailleurs impossibé d uaa giner qu • bt pussent tranchtr des questions véritablement vitales si c.tte union leur faieait défaut. Leur collaboration harmonieuse résultée de la collaboration étroite du Parlement et du gouv rut lirait dans la note dt réponse, ma donne l'impression qu'on peut fonder pour elle lee plus grands ej.p_.irs p./ui l'aven.r. Vu le caractère confidentiel quont revêtu p-/ur des ra.aons graves Us d soutenons de la Oom mission dite des « Sept », il m est impossJbje d'entrer dans les détails; toutefois, je croîs que vous attacherez quelque prix a mun aftirma-' lion si je vous dis que les bases de notre mute 0 de réponse, telles qu'elles ont été proposées par le gouvernement, ont été jugées acceptables par les représentants de bous les partis. Je crois pouvoir dire a.nti à bon droit que les tentatives faites par nos euueiûis jkiui saper lee base» de notre politique m é'-ieure et créer entre le gouvernement et !e peu^ie a.l >-mand un quelconque dissentiment qui aurt.it sa répercussion sur la politique extérieure de l'Empire, sont vouées à un échec fatal. C'est datj* ia conscience qu'ils ont d'être en parfaite union avec le Parlement et le peuple al lemaild lui-même que les dirigeants de la politique allemande j u.sumt la force nécessaire pour s'engager avet. le calme, la dignité et l'assurance qui s'imposent dans le* voies qui doivent aboiitii à ta grandeur et au développement de l'Allemagne. Ea réponse de I Allemagne à la note du Pape est un monument soude. Ees pierres ea sont si étroitement jointe^ que ks tentatives faites pour en d'tKieher ne fut-oe quune seule resteront 'vaincs. Je nie bornerai a dire en quelques mots 1 esprit qui a présiaé à l élaboration de cette réponse et à en exposer brièvement 'a portée réelle. Au début de la quatrième anné-1 de cette formidable guerre, b. S. le Pape a, avec plus d'insistance et plus de graviié encore que dans d'autres circonstances antérieur®, lancé le mot de pa.x parmi h's peup.es de 1 Europe. L'Europe 1 ce mot retentit à nos oreilles comme un son qui viendrait de tirés loin, et cependant, aujourd'hui plus que jamais,L'Europe doit nous apparaître comme une conception géographique résultant d une situation que des milliers d'années ont mis à créer. C'est l'Europe, cette petite presqu'île attachée au continent aA-aiique, qui JUS4U ici a pu tenir solidement danc a s mains le sceptre de la do'mination du monde. L'ancienne Europe est trop proche eneoie de nous pour que nous ne nous rappelions pas nettement ce qu'elle était, et ii n est pas exagéré de dire que La situation d'aucun de* Etats qui, en ces dernières quarante anné.s, en firent partie était telle que l'un d'eux pût rêver, au risque de couru à son prupi e anéantissement, de la modifier. Aujourd'hui encore, en pictn d_veiop-p ment de cette formidable guerre, on peut oro.re qti. tous lefi Etats de c xte Europe ont peut-être un intérêt commun à ce qu'eue ne périsse pas. Son écroulement déiiuitii ne manquerait p..a u aiia-iblir et d appauvrir lês Etats leoiés, à quelque groupe qu Us se rattachent Quelqu.e-atié. seraient même complètement d-S-loques et prive» de tout vaste espoir n.^tionai. E'entrée de 1 Allemagne parmi les grande puissances de l'Europe — il y i-ura bientôt cHiquante ans de c«ia — n'a éué amicalement saluée d'a^cuo coté. Ma.s ces Cinquante ans, ont démontré, me s mble-t-il, que l'Europe pouvait vivre avec cotte Allemagne et qo ene n en serait eàe-meme que plus puissanee. S', parmi nos ennemis, beaucoup croient encore aujourci'nui que 1 histoire peut fairu revivie un organisme compté d'Et_ts fédéraux à cô Lé d'une Prusse mortellement décimée, on peut dirt qu ils se font des îllus.ons : il serait deja dilfictie de les pardonner a de-ts historwais qui 11e font que de la fantaisie, mais eiks soiaieut cnniineiits dans le chef d'homm.s d rjutt ayant une rtkponsab.hu:. Ee Pa-pe proclame la paix sur ia terre, et aujourci hui t-neore cette parole ; a Paix aux homme.» de bonne voloui-_e ! », a-conservé toute sa force. Ea pensée vraiment fonameneale qui a inspire ia réponse de l'Ail m -gne à l'appel du bauu-i'ere a cié de l'aider a créer I atmosphère indispensable a l'examen des notnbretix Utges qui divisent lés peuples entre eux. Tout homme qui a été quoique peu mêlé aux enosee de ia d.plomatie sa.t que poui que des négociations pinsL-ei/t aboutir il importe avant tout que .'atmosphère soit propice. Si l'on voulait juger l'état ci capot de uos ennemis d apros tes articles de ieuts journaux et les discours de leurs dirigeants, on n'aurait à taire q^e de bien tr.steo consta;.a-ti.ins. Aussi longtemps que nos ennem.a seiont finettes de cette penfaC-- foile — et les pi us malins d'entre eux savent que cette pense e ost, loile — qu un moment jxiurra aveu.r ou le peuple allemand fera pemt.enoe et viendra à eux, vêtu de s&ca, ia téwf couverte de cetKU*e$ se frappant la poitime avec repentir,prêt à ramper et à se soumettre a d méprisable^ exigences, aussi îongu-mpe quil en sera ain^i, la parole resttera au glaive. il ne sera sana dout pas facile de faire con naître aux peuples de , Entente, etxc.tés pai l'es Kgeudf's qui se sont créons, la venté sur les Oiigtuos de .a gueire, mais il est. uécessiire de leur fi.ii'e von oiair. fa-ute de quoi le iittu v.j eb^rit, qui est ia condition préalable t>t in-d sp nSiible de ia conclu ion de- la pa.x.ne nai iru pas. jUe peuple allemand a 1' notnie conviction quii fait une guerre juste, et c'est de cettv conviction que .ui vient la force de raire t.vec joio let imùienseb «acrinces que euaque joui on 1U1 demai.de. E1' nianifesto du Pap a, une fois d. p.us, m.ufc ieD peuples au cetrie-K-ur uu ii s chern ns biiurquent. One o.s encore, averti que commence une nouvelle cam pagne dhivei, ia poscvbiuté est <u>iiaée, -u^ peuples de-i/t le Seing s ecou. par o.s bit^swi ret. prorondus, Je 00 m ^ire a retèoirstruire 1 Europe sous 1 egide d une useigiiie nouvelle et pui.. L o-ppartient aux ennemis de 1 Alle-magn de nous^nic/otrer si .c souille ciu nouvel e«pi.t a pr.ûsé pai tuiez eux. Au cours d'* pie-emunes semaines, 011 verra sans doute se ueci-utr 1.- qu S..10H de savo-.i si am s et enneniis, animes les un» et icg auert^ du resp->ot que d"s adversaires doiv< ut a-voir pour ieui formidable puissance militaire respective, entendent rentrer au lutin a,u leur glaive eosa-nigia-nte eu s us veulent, continuer a 11 attendre une déciatos que de la force de leurs arme». Mais une Allemagne un e ne peut être* battue. .Notre union al «us le» questions ds haute politique, tells qu e4ie a^iparatt d^na jnsfere repo<i- se à la note du Pape,1 est comme la base et la condition préalable de notre union sur tous les autres terrains, et le fait que cette union ait pu, au cours de nés délibérations, se faire sur un clair et sincère programme de paix, lui donne une force doublement efficace. Ainsi le peuple allemand, dans cette heure solennelle et grosse de décisions, se dresse, fort et c-iine, puissant mais modéré, prêt autant que jamais au combat, mais prêt aussi à collaborer à la réalisation de la dvice parole ; « Paix sur la terre aux hoinraes de b nue volonté 1 » —«oc*i3eaC2B»a=— LA GUERRE Ê$ïMS.ai®«ss SiHSsis ALLESSAMDS BERLIN, od stptcnwre. (Officiel de midi.) iùij-itre as .a S ierra & 1 Ouest. Ta/ tin temps dHavorab's, l'action est restée thomdre auprès de toutes les armeus qu'aux jours précédents. En Flandre, la lutte d'artillerie a été intense au littoral et dans la soirée depu.s I'isOr jusqu'au /Oiuil Commet-ïprès. Des détachements de reconnaissance angiau qui attaquaient ont été repoussés en plus-ieurs endroi s. Devant Verdun, exetpté une recrudescence passagère du feu d'arULei-iei l'action a été minime.Aviation : Nos aviateurs ont attaqué encore les docks et greniers de Londres, a nsi que liamsyate, 8heçrwSë$t JlargtHC. L'0[/ioavite des oombet a été constatée par des incendieg. Tout les avions sont rentrés indemnes. inet*.t,io cttj ici ^tijii.j à 1 Pas d'opérations de quelque envergure. rroj.t &u macédoine : Entre le lac d Ochrula et la Czerna, le feu « été plus vif que d'habitude. BERLINt 2 âieptembre. Officiel : Jusqu ret on ne signale de grandes opérations d<3 combat sur aucun des fronts. aux mer. BERLIN, 29 septembre. Officiel ; Ij Le 28 sept mbre ou matin, quelques-uns de nos torpiiteurs ont rencontre au cours dune cicci>r,iitm de pairouuk's, uievuiut la cote j ui-tnande un nombre supérieur dedestroyers en-tiem.s <ju Us prirent tous ieur feu. Au cours uu eoKioat une forte :tonanon fut constatée uk >rd d'un des u stroyers. Nos navires n ont subi rti dégâts, ni pertes. 2/ Nouveaux succès s^ut-murins dans te canal de la Manche et dans l océan Atwntique. 4 va/peurs, ii voiliers et un navtre de pèche, parmi lesquels, le vapeur armé anglais « Ze-ra » cliaiye de J,JOO tonnes de cuarùont la vapeur armé « Ut-Jacques », charge de 4,000 tonnes de charbon, en outie l-cs vapeurs an-gla.s « ha't », « Laura », « Miss itose », « Aia-ty Urs », a ii'ater Ll'y », ujane », « H'll-kiinison », et « Williams », ainsi que le na-vue de pechc anytais « Liose Cross ». Deux des voiliers anglais étaient charges de terre glatse,les autie* <ie cii iruou. o 1 VIENNE, 29 septembre. — Officiel ; «.m -t,ié uo f-t ijucno ^ i est es eu iàiDanie : Situation inchangée. .m a,i.-c .j, guerre italien : £u> le versant septentr.onal du Monte San Craôrlue, iucuvUe comuaiiwe s est consideru-blem.n, ravinée. Au L'htesi en Judicarie, ans L talions assaillants om été te pousses par nos troupes de couverture. j»uï mer. En reponse à ( attaque prononcée le 18 septembre, par un dirigeable ennemi contre Lus-sm Plccoio sans causer te moindre dégât un de-tacitement de nos hydro-uviuris visita te suit du <27 septembre tes installations u hydro-avions de J est près d An^ùne, qut avaient déjà c e détruites en Septembre avec le dirigeable <irruné à t intérieur du hangar, mais remis en étai par nos adversaires. Cette fois encore un plein succès était reierve a nos ht/dro-avui-tcurs. Le hangar de air ty Cable g fut atteint.Le diriyeabie qui se trouvait a l intérieur explosa en lançant une gerbe de flammes incenuta-res d<! 150 mètres de hauteur. L explosion fut perçue jsit d'autres avions sur une distance de 20 miltes marins. Ions nos avions iwj rentres indemnes. Les attaques entreprises simiutan(r ment par quelques avions ennemis 'aux envions de Pola et contre i'arenc» « eurent aucun su- ces. iians la mailnee du 28 des avions ennemis ont fie UOs bombes sur un de nq* v>-vtres-iwpita^x de t A.ai' la tique, oicri que celui ci fui pourvu de tous les insignes j^escnls f ins ce cas. fuites CONSTANTIN0PLE, 28 sept. — Officiel : ifroat du : Notre artillerie a combattu aver succès l artillerie lourde ennemie. Nous <■vons observé det buts atteints. Le 27 septembre wi cuirassé, un navire-patrouille et un bateau-ivion giron sont appetr s deiant Beyrouth. Qattx avions ont été débarqués et jetèrent des bombas sur la v.lie bu>v('riey tandis- que tes croiseurs Ennemis, la b.otnbardaient. ïur <e* autre# fronts pas d'événements jxtrtieuhers. SOFIA. 26 septembre. — Offic%çl : Jrront, eti i&.icôuoine ; Sur la Czcrrena Stena et sur la Dobropolja, canonnade ,.s,. z vive. Dans la région de la Mo-glana. feu d'alerte. 111 detachernent d écl*u-rCurs Cnnem.s n été chassé par notre feu. Au sud de Uor-ran, plusieurs rafales de feu. Dans la vallée du Tarder et sur le cours inférieur la Strouma, escarmouthes entre patrouiLes. i'roiib ea Roumanie : A l'est de Tulcca, entre les vil.aget de Pris-lawa et ae Partita, vives canonnades, fu,iUa-des et fZu de mitrailleuse#. FRANÇAIS PARIS, 29 septembre. (Off\c*el Je 3 h.p.ui.j Grande activité de s dei^t arttii^ites sur la rive'droite de ta Meuse. Des co-upt J« mmn ennemis sur nos postes avancés suii-ï&t de Sa%nt-Quentxn dans la région d'Ailles mu nota du 'bois des Gau/lères ont écheui sens n»s ft-uts. En Haute-Alsace, à l'est de Seppoi,neius » von* 1 éussi une incursion dans lut lignes tnntimes, détruit des abris et retnteni du mmiénel. M'en à signaler sur 1-e reste du front. A viation : Des avions ennemis t>ut tarde-la région dt. Bai le-Duc. PARIS, 29 septembre.fOfficiel ds 1} ti.p.m j Aucune action d'infanterie au t*e(rs ds te y-urnée La lutte i'artillerie a W'ts uns assez grande intensité sur le front de è'Aistit, notamment dans les secteurs du Panthéon et d'Hurtebise. S.ur la rive droit# d* la Mt-ute, le bombardement continue violent tte part ei d'autre dans la région ait nord du oom Chaume. Journée, calme parUnet aih»*r&. Aviation : Dans la journée du 27 s*ptdniir*, dtui avions ennemis ont été abattus par 11 os pilotes. Nos escadrilles ont bombardé dam l-a nuit du 27 au 28 septembre, les terrains d aviation de Staden, Rom1 ers, Corttmaik s t tes tari tonnements■ de la région. ftusâs '• PETROGRAD, 2 7septembrt. — Officiel ; Sur les différents fronts, fusillades et upéia-tiuns de reconnaissance. Le 25 septembre, l'ennOm-1 o prononcé tint série de lecouna ssances aériennes dans la ré-g on de la bate de Riga dans le Lut ue se tendre compte de la position de nos trou/ris. Ton tefois, les aviateurs ennem.s s*-' 'ont tenus kers de portée xle nos fusils et de nos eaivons. Le 24 septembre, nos aviateurs ont touché un apixireii ennemi. ' lin de nos airiatsur» a encore descendu un appareil allemand; le pilote et l'observateur, blessés, ont été faits pn-sonnicrs.i ront da Gaue-nss : Dans la direction de Vàtna, dans lu région de Ciuitàba, nos éclaircurs ont pris contact atce ~un détachement de Aurdes. Dans la direction de Jxraui, nos troupes ont rejeté i*s Kurdes v^rs Damaru, situé ù 30 vOrstes au nord-ouest cl-e Rova. Nous avons fait des prisonniers et nous nous sommes emparés de bêtes de somme. lïAJLAâîN ROME, 28 s ptcrnbrs. — Officiel : La nuit au 27 septembre, dans la vallée de Camonica et en J udicarict des deiathemenis ennemis se sont avancés contre les faibles a-vani-posUfs de noire ligne ld"plu* avancée; de violents combats totaux se sont engagés. Nous avons réussi à forcer l ennemi à' se retirer, après l'aiolr expulsé de deux postes avanoes ou il avait pénétre dès le début de svn action. Dans le secteur de Tonale, lt feu dt notre artillerie a été extrêmement violent. Aux ouragans de fer lancés efficacement p.h- nos batteries contre ses positions, l enriemi a répondu en dirigeant un violent feu concentrique de grennd s incend.a.res sur tes maisons dt Ponte dt LCgno, •No4 aviateurs, continuant hier à thtreher à couper le trafic sur les voies ferrées ennemies dans la voilée de ii ,zza, ont giwement endommagé tes installations du chemin de je.1 de Pod-berda. La nuit dernière, malgré l'épais brouillard, une de nos nombreuses escadrU(s de lanceurs de bombes a survole le port fortifié de l'ota et a lancé efficacement 3 tonnes de puissants explosifs sur l arsenal et sur la base de sous marins de Scoglio Olive. Le soir, des vivions ennemis ont survolé l'Isonzà supérieur et ont bombardé plusieurs centres habités; ni d gâts, ni victimes. ANGLAIS LONDRES, 28 septembre. — Offic e} : Noire cano-nnade, nos fusillades et le feu c!--' nos mitrailleuse% ont enrayé une nouvelle contre-attaque dirigée pir l'rnnemi contre no» positions établies près de Zonnebeit. Au sud de Touer tlamlei et au sud du bois de Veld-hnous avons nettoyé quelques points d'àp pin situes près de nos nouvelles positions et dans lesquels des détachements ennemis tenaient eticoie. La nuit dermerc( nous avons exécuté un heureux coup de main au sud-ouest de Chértsy; nous avons tué et fait prisonniers quelque* siAdats allemands sans subn nous-mêmes de pertes. Les batteries ennemies ont été actives la nuit au sud de Lens. Le feu, de l'artillerie a été intense de part et d'autre sur tous les fronts de b ■taille. LONDRES, 29 septembre. Officiel Les avions attaquant la côte sud-ouest ont été annonces en divers endroits le long ds la côte de Suffolfc, d'Essex et de Keni. La plupart d'entre eux ne se risquèrent pas fort lo.n à l'intérieur du pays Les rares d'tntre eux qui valurent vers Londres, ne purent atteindre la capitale. On signale des jeu de bombes de Suffot/il d'tssex et de Kent. On ne signale nt morts ni dégâts matériels. Dtrœeres Dépêches Lea combats à l'Ouest. Berlin, 29 sept, — An front de Flscdra, 1» pause de coniWat s'est maintenue également le 28 septembre. 0n feu modéré a pesé sur nos ] "positions, depuis la côte jusqu'à la forêt de Houthulat. Ce n'est, que contre nos positions df la boucle d'Ypres que le fou d'artillerie en. lierai a revêtu uno plus grande intensité. Tandis que le matin des attaques anglaises partiei kii faisaient défaut, l'activité des patrouilles et des aviateurs fut vive. Au nord et au nord. cm d'Ypres, nos patrouilles ont ramené dea prisonniers de leurs entreprises, couronnées tio succès. Vers midi, des forces de combat aér.en-' ne* firent leur apparition à la côte et jetèrent de» bombes s>ns résultat. Ce n 'est qu'a parler de midi que le feu augmenta de nouveau d'intensité au front de terre, et acquit de nouveau une grande intensité vers 6 h. 20 du soir dans la boucle d'Ypres, au pont • de dégénérer en feu roulant, suivi d'une attaque partielle ennemie dans la région de Zonnebeke, qui fut re>pousaée avec dos partes considérables pour l'ennemi. Vers 7 h. 15 du soir, le feu diminua et sévit avec une intensité variée contre noa positions. Sur le front de combat princi.prJ dans la légion de Haneboke, nous avons réussi à égt.lis.j: de nouveau l'incurvation restant*) de notre première ligne et à avancer encore notre -position de quelques centaines de mètres.En Artois, dans la région de Saiut-Qucntiu et au front de l'Aisne, l'activité d'artillerie a été vive parfois. Sur la r.vfc est de la Meuse, le feu d'artillerie ennemi s'est renforcé à partir de m;di et acquit en plusieurs secteurs une assez grande intensité. Dans la région de la forêt de Wa-vri lie, près de Bcaumont et à l'est de la forêt de Chaulnes, dee patrouilles qui s'avançaient ont été repoussées, tandis qu'une entreprise ds nos troupes spéciales d'attaque à l'angle nord-est da Samogn'-'ux nous a valu des prisonniers et. des mitrailleuses. IDans le Sundgau, uno attaque part.eîle française a également échoua piès de Biesel. Parmi les prisonniers restés entre nos mains en c.t endroit, il y a un officier.Les combats à l'Est. \ i-eune, 29 sept. — Au front d'armée du colonel-général archiduc Joseph, il y a eu des, combats de groiades à main en certains sec-' teurs. Le oombat d'artillerie de l'ennemi a é;â • modéré. Auprès du groupe d'armées du 00.0-nel-gén&ral von Boahm-ErmolE, abstraction fait© de plusieurs entreprises de patrouilles, qu; s? sont terminées à notre avantage, il n'y a lien d'intéressant à signaler. Les combats ti l'jùwfiso. Vienne, 29 sept. — Au front de l'Isonzo, le» combats ont été plus animés sur le Monte San Gabriel®. Après plusieurs attaques partkMlea qui furent repouseées, les Italiens attaquèrent hier matin notre pos tion sur le Monte S a Gabric-le. Cette attaque fut également repous-sée. Depuis hier soir, le Monte San Gabriele ainsi que la partie méridionale du haut-plateau de Bainsizza, sont constamment exposés à un lourd feu d'artillerie et de lance-m.nes. Tiès de San Cathanna, ii y eut .d .s combats de grenades à main qui se «ont terminés à notre avantage. L'activité d'aviation a été très animée. Une de nos escadrilles d'hydro, avions a bombardé Paima Nuova durant la nuit et a provoqué un grand incendie dans la forteresse. Dans le secteur de Toiinino, nou<J avons abattu un aviateur ennemi, ainsi qua deux bal.011 s captifs, dont l'un par un da nos? aviateurs. Au front de Carinthie, le feu d'ar-tiilerie ennemi a atteint "Que grande violenca d Jis certains secteurs. Au front tyrolien, les Italiens ont attaqué notre pce.tion au fleuv® de Chiesa en Judioarie, m us furent repouêsôâ avec de lourdes pertes. Les como&ts ea Moldavie. Berlin, 29 sept. — Au Seretih inférieur, tout au nord de l'embouchure de la Putna, prèc- da Caiieni et sur 13 Danube, à l'ouect de Tulcea, de forts détachements d'éclaireurs ont tenté dt passer i« fleuve et de pénétrer dans nos po®L ■ ■tions. Us furent repousses avec des pertes oon. sidérables. s~ea soucis du ravitaillement français. Borlm, 29 sept. — De Paris aux journaux lyonnais : La Chambre a discuté hier m a tu" lu interpel ations au sujet de l'approvisioiv .nement. Ee député Bout a demandé au ministre du ravitaillement de donner un exposé exact de la s.tuaiion et de dire comment il compte y faire fàce. U dit entre autres : « Le résultat de la moissou actuelle a- eti ffre par' 35 millions ds doubles quintaux, alors qu'il e^ faut 90 millions pour la- coii omma.ii. ;. Les greniers à provisions sont vides. Les achet urr as&iojent les agriculteurs pour obtenir du blé, de 1 avoine et d'autres cei éal s. *Laâ paysanj. sonc très décourage» par su.te des saisies. Le seigle, l'orge, le mais, le sarrasin et l'avoina accuseat un déficit énorme. U n'y a pas da cohésion d'autre part entre le ministère du ravitaillement et le ministère de la guerre., Le règlement d e transports par mer est insuf' lisant; il ne répond pas à ce qu'on on aaend. Ou doit assurer le ravitaillement et' opérer la rationnement de tous ..es vivn*s s"ton leur nô-ctîSité, car on ne possède que 7 millions d» doubles qumtaux de provisions. I/i seul mey"n ■ d'amél.orer la situation serait de libérer du e-.rvièe les agriculteurs. Le député Lefebvre 3 attaqué le gouvernement et déclaré qu'il vaut mieux produire que d'importer; on a exploit® trè» msuiii isan,nient le sol de la l< ■ an-ce, et 1e résultat <« est- ia mauvaise situat.oa actueàie. Letebvre exigea avec instance l'importation d«ï engrais. J^e ministre de l'agri, culture répondrw. aujourd'hui à diverses in» terpoll ations. A.»7ité a.'rieaae âaais l'Adriatique. Vienne, 29 septembre. — Au soir des avions italiens ont entrepris dee attaques contre Pa-lango et Pola. Il n'y a pas eu ds dégâts militaires. De nombreuses bombes tombèrent! dans la mer. L'attaque était plus faible que les précédentes. Simultanément une do nos esaadrilLs d'avions attaqua le hangar a ballons de Jessi, près d Aiicôue; il fut atteint en plein et détruit. Un dirigeable se trouvant dans le hangar ût eKplosion avec une grandi» flamme incendiaire» ft**® Anisée • N. 108© - Ed. g £Ipâ| ËliLlTIHES Laïadi 1 Octoba-e 1917

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Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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