Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1918, 18 Fevrier. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/5h7br8p22r/
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Le Bruxellois JOURNAL QUOTIDIBKT INDEPENDANT ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger * Le* abonnements «ont re{U» «Klasivement par ton» le» BUREAUX DE POSTES. Les réclamations concernent les abonnements doivent lire adressées exclusivement au bureau de posie qui a jdéUvii l'abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois : 2 mois 1 mots : fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3.00 TIRAGE s 125,©©© par Jour ANNONCES faits dî*efi et Behoa La tteoa, H. &C0 Nécrologie Anaoi*«i3 coimnerdaies , » . , JjÛ) Annonces financières ...... ...... 2.06 PE1 ! TES ANNONCES. . . Le grandi ttgik 210 Rédacteur su chef : Rr< ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne TJIîASE i 125,©CO par jour LA GUERRE ummiiinques uvucisis ALLEMANDS BERLIN, 17 février (Officiel), midi : TûOwitïe tie ia éhoxig as rouent. Groupe ci armuQ du îeia-tacusahaa &&aéral prince hérit.0i' Ruppieciit de Bavière : En Flandre et en Artois, (Litel d'artillerie se ranimant plusieurs fois. Au cour i d'eitg ■ gemerUs d'infanterie feu importants près de Cherisy et au sud de Ma/coing, des prisonniers turent ramenés.Ciroupa d'Rïxaôa du prises Impérial ; Pris de Tahure et ae Ripont, f ur la rive oriéa-tale de la Meuse et dans le Sundgau, action renforcée par moments. Aviat on : Nos aviateurs ont attaqué la nuit dernière au moyen de bombes, Londres, Douvres* Dunke/que, ainsi que des forces navales entté mies à la cèle septentrionale /ramasse. TùeatïS di ia guerre.à l'isst. Front grand-russe ; L'armistice expire le lo février à midi. Des autres théâtres de la guerre, rien de nouveau.BERLIN, 16 /entier <Officiel du soir): Rien de nouveau des théâtres de la guerre. BERLIN, lû /évrier ( Officiel) : La commission alUuiaruie, ainsi que tes commission* des Liais coalisés ont quitté hier Pétrograd et ont franchi ce Matin à leur retour les lignes allemandes. La tin de l'armistice entre l'Aïkmagne et iaEussle BERLINt lfl février (Officiel Da is sa déclaration connue dit 10 février, M. Trotxki a certes annonce ia fin de.l'état de gtter. M pour la Russie,, Ainsi que la déinooilisapon, mais il s'est refusé e» mime temps à signer un irait i de paix. Il s'est Itfusé à prendre part a . ttnt séance pièntire qui lui avait été proposée poser, y prendre ccnnaissunte des déçistons des Puissances Centrales et a rompu les négociât ons. Par cette déclaration unilatérale de la Russie,-4'état de pierre n'est naturellement pas termine et n a pas été remplacé par l'état de pan- bien au contraire, le refus de signer un. traité de paix a tendu la paix impossible, car le ttaité d'armistice au 15 décembre 1317 avait été conclu précisément en vue d'amener la peux, ainsi qu'il ressortait exptessement de l'introduction du-traité, i'ar son se jus ae la paix, la Rus-m \)\.l(JiàViste a donc renoncé à la continuation de l'armistice. Ce refus équivaut a une dénonciation. Se basant sur ces faits, le gouvernement -impérial établit que par son attitude, le gouvernement Ae Pétrograd a dénoncé en fait Car m slice. C cite dénonciation doit être const-détée comme ayant été faite le 10 lévrier. Le gouvernement allemand, tenant compte de ce. que le délai de dénonciation prévu par traite de. sept jours, est écouté, se réserve donc pletne liberté d'action <•» tout sens. BERLiN, 17 'evrier (Of/ictcl); i) Dans la unit du 15 au itj février des forces dé cembtti tegères allemandes oui exécute de aonve u un" ^a d dans ia partie orientale de la Manche. La i.teveillance c tend ne existant jusqu'ici dans te aetron île Dom res-Calais et sur la ligne cap uns Aies Folnestone, ne s'était plus m juifestce. Ce n'est qu'au large de Doujre^, qu un zapeut d'avant-paies fut rencontre et coule par notre canonnade. A os forces de com-tai : sent rentrées sans te moindre incident. 'i) Le Mi février nos avions ont attaque dans le sud des Hoojdcn des hyaro-aiions anglais qui es.oit uni i.n ion< oi se résidant d'Angleterre a Rotterdam. L'un nés hydro-avions fut abattu en feummes par le premier lieutenant de marine de réservé christiansen. 3_> Sur le Iheâtre de ea guerre septentrional un ae nos sous-marms a coulé 6 %apeurs dont deux vapeurs-c ternes ae grandeur moyenne tout près ii la cite orientale de l'Angleterre. AU i'iUCi-iic.rt VIENNE, l(i février (Officiel)s Pas d'événements particuliers, TURCS CONSTANTINOPLE, li février (Officiel): Front en Palestine .- Le temps étant clair et tec, grande actizité des patron lies et de i'ar tillene. Sur le Ujala, une rencontre entre une de nos patrouilles et un détachement de recon- I naissance an geais, a-tourné à noire avantage. BULGARES SOFJA, li fc-wiet (Officiel); Front en Macedome Dans la boucle de la Cuerna c% sur les deux rives du (r ardar, la canonnade a été plus violente sur différents points à certains moments. Près du lac de Butkovo, plusieurs détachements angleus, appuyés par des aviateurs et de l'artillerie, ont été repoussés. Nos détachements de reconnaissance ont fait des ■prisonniers, front de la Dobrouâscha : Armistice. CC RS8/IU Mldlf ES DES ARMEES DE L'ENTENTE FRANÇAIS . "S PARISJ 18 février (Officiel), 0 h. P.M. ; Et» Champagne j dans la région de Vtlle-sur-Tourbe, et en Haute-Alsace au j><d de B-a nhaupt-ti-Bas, nous avons repoussé des tentatives de I toufs de main ennemis. D'un autre côté, an tours d'une incursion dans le secteur de yau-t uois nous avons ta t un certain nombre de prisonniers. Nuit calme partout ailleurs. Aviation : Des avions ennemis ont lancé la ttuii derniirt plusieurs bombes dans la région dit nord de Nancy. On signale des tués et des bUs-sei farm< la population civile. PARISj 18 février (Officiel)_, 11 h. P.M.: Rien à signaler en-dehors d'une lutte d'artillerie active sur la rive droite de la Meuse, notamment dans la région de Bt 20uvaux et en QUel-■}ues points je liante-Alsace. ADULAIS ï>S2ÎISSIOH î>js. SiB, iiuBSETSOII LONDRES, 16 février (Officiel) : Sir William RoberUoti a démissionné. Sir Henry Wilson a été désigné pour le remplacer en qua ilé ae chef dt l'état major. LONDRES, 15 février (Officiel); Au début de la nuit, Vartïllerie allemande a violemment bombardé nos positions établies dans le secteur de Quéant. Par ailleurs, en dehors d'engagements entre patrouilles dans les environs de Lens ■— engagements qui nous ont valu e.es prisonniers — rien à signaler. Ce tnillt.tj itire 'attaque dirigée par des détachements allemands* contre^ Us -positions belges établies à l'isi de Merikcm a été efficacement repoïessée. Aujo-urd'hm, a l'aube .-à l'est de-Loos, une de nos patrouilles a surpris un détachement de travailleurs ennemis, qui a été dispersé par le feu des mitrailleuses. Sur d'autres Points du front, nos patrouilles ont de ■ nouveau fait des prisonniers.Toute la loumee, I'ar tillene allemande a été plus active que d habitude entre Gousieaucourt et la S carpe, ainsi que dans te secteur de Lens; elle a aussi déployé une certaine activité la nuit dernière et aujourd' nui au nord-est d'Y près. LONDRES, 15 février -(Officiel de l'Amirauté) : Celte Mî'it, vers t heure,, une importante escadrille de contre-torpilleurs ennemis a dirige une 'c-oune attaque, près de Douvres, sur nets tfytviws de patrouille. Un chalutier et cent navires à moteur, $u> appelaient un sous-marin à l'aiifi ont été co-ules. Les contre-torpilleurs aL-lematids sant rapidement retour nés vers le nord et qui disparu avant,.que uoj forces .MUales QitMt pu les forcer au combat. LONDRES, 18 février (Officiel de l'Ami-; muté ) ■ Une attaque rapide a été exécutée hier matin de1 bonne kcùre par une flottille de grands déiiroyers ennemis contre nos rutvtrei-patrouilles, dans le canal 'de Douvres. Un chalutier a, vapeur et 7 autres navires ae pé^he (dnsters) qui faisaient la chasse a un sous-marin ont été coulés. Les destroyer ennemis regagnèrent ra-piatmenl le nord avant une nos forces aient pu entamer un combat avec eux. Une de-pêche complémentaire de Rhtiet annonce : « Jt faisait r.uit i.oire, lorsque vers une heure, l'on entendit une -.iolente canonnade du côté de Douvres, gui aura cr.v ton trois quarts d'heure Le matin, l'on ramena à terre des morts et des blessés app rteruuit aux uav-irss-patrouilles coulés. Les i ailes de Délivres ont provisoirement été transformées ert hôfntat. LO.VDRES, !(j jeune? (Officiel): ■ Un sous-marin entrera' a ouvert le feu sur Douvres ce matin, vers 12.10 heures et a tancé . 0 à -0 grenades environ dans l'espace de i! ou 4 minutes. Un enfant 1 été tué, 3 hommes, une te,tnrne et 3 infants ont été blessés. Quelques maisons ont été, peu sérieusement endonunagees. Qdniieres Dépêchés jrréjjii.aiiis pour ea reprisé aej fccuaato à 1 Pétïograd, 17 îév. — La pi esse maximaliste annonce qûe le gouvernement tie Smoin> L.it .des préparatifs uans ie sens d'ui.e tepnse des hostilités àu licii.l. t.n liaison avec ceci, le com-nK.iul nt Supérieur lvt>lei)ko a avèiti les anc.e..» gëtterâux p^r .n appel public de se remettre aussitôt à ia taspjiitHiU ae 1 armée. A 1 étiog'.iiil, tn discute ckj.i c-néi aicinent ia reprise ue la lutte. D-us toutes ies classes de ia population ou peut constaté! une sourue colère cunue le gOivemeincnt des comités, qui n a pas su apporter au pays la paii nects^a.re. i^es recrute-. ments pour l'aimée iévolutioiiiiaire3 a la suite de cela," ne preun-iit pas le développement espéré par l'Institut Smoiny. Jusqu'ici, peu de soldats seulement se sont , Ifeissé' enrôler pour la nouvelle Garde touge, parce que la lassitude de la guene parmi lès troupes' a déjà pris tiop d'extension, pour qu'il soit possible encore au gouvernement de? comités de former une armée apte à la lutte. Malgré 1 absence de possibilité d une résistance militaire sérieuse, il est notoire que 1e gouvernement des comités pense à de nouvelles opération.-, et prend vraisemblablement des mesures préparatoiies pour la défense de la-capitale. La R;tiiàx.:Cii (tes A).ue3 compr croise par la j&u&âe. Londres, 16 fév. — La « Westminster Gazette » écrit que' si ia guerre aboutit au létabhssement do l'équilibre politique en Europe, la situation des Allies sera gravement compromise par suite de ia chute de la Russie du rang de grande puissance. L'attaque ao-iesno coatre Paris : In châtùr.er.t motivé. Berlin, !<j fév. — A propos des attaques •aériennes allemandes cantie Paris, durant ia nuit du 30 au 31 janvier, l'archevêque de Paris a protesté au nom des principes de ia morale chrétienne contre des attaques aériennes de ce genre, qu'il qualifie d'opérations barbares et de véritables assassinats sans utilité militaire. Il déclare qu'il est en paifait accord à ce sujet avec le St-Père qui a condamné à diverses reprises des attentats tie ce genre. La forteresse fiançaise de Paiis a été attaquée r.près des avertissements réitéiés, en guise de punition pour les nombreuses attaques des aviateurs ennemis contre des villes ouvertes allemandes. o. ex. contre Carlsruhe où plus cent enfants tombèrent victimes. Quant à l'appréciation de la signification militaire de l'attaque aérienne contre Paris, elle peut être laissée aux techniciens militaires. Le succès militaire oontre la forteresse de Paris a été transcendant. Gomme buts militaires importants, nous pouvons notamment citer plusieurs gares souterraines, des _ installations de rails des grandes gares, des gazomètres, des fabriques do munitions, des dépôts d'habillements et d'étoffes, une boulangerie et un magasin de dépôt qui ont été endommagés. buici.Oô çui> Bo-o Fadra? Genève, 10 iévr. — Ou mande de Paris que Bolo Pacha s,e serait empoisonné aujourd'hui. On signale d'autre part : Genève, 16 févr. {liavasj. — Bolo Pacha et Porchere ont signé une demande en révision, iie proche i»,e(vliïgi,oa Genève, 16 févr. — Les' journaux parisiens annoncent que le procès contre le colonel Re-pington et ie rédacteur en chef du « Morning Post 11 commencera samedi prochain, iacoi&j &iooia^viacii mis ea accusation Hambourg, 16 févr. — De Bâle au « Hamburger î'remdenbiatt » : Le grand-duc Nicolas Ni-coiaïevitch a été invité à se présenter devant le tribunal révolutionnaire en sa qualité de chef de la maison des Romanotf, pour y répondre de son ex-situation de généralissime de l'armée russe, uî» ctjSc! Londres, 16 févr. — De la « Westminster Gazette » : Le gouvernement iera bien de prendre connaissmce du fa't îesultant de la délibération de ce jour, notamment de ce que le mécontentement de la conduite diplomatique de la guerre n'est nullement limité à un petit groupe de radicaux et tie socialistes qualifiés à juste titre de pacifistes. Dej unionistes tels que Lord Bentiiick et le colonel A. Herbert, représentant ces grojpes importants, ont fait ressortir ceci ec un langage energique que. le discours de Bal-four n'a pu modérer. Berlin, 16 fév. — On mande de Pétrograd'à la » JMorddeutiche Allgemeine Zeitumg » : Des • voyageurs neutres dépeignent la situation comme horrible. L insécurité est générale; des per sonnes bien hâbillees son; obligées de se dépouiller de leurs vêlements en pleine rue. On ne paie plus les impôts A la répartition du soi, enaque paysan n'obt.ent pas plus de terrain qu'il ne lui en laut pour» son piopre intérêts, de tuç'on que ia famine est inéviubie pour les grandes villes, i.e tleigé et les "instituteurs sont tor'cés dé mendier' pour vivre. On n'enseigne plus dans les écoles, mais les Boichevvik, y tiennent des dis-cour» et excitent les entants ^ ne pas obéir à ccuis et excitent les entauts à désobéir à' plus florissant que jamais. J ue i Amaiique. Amsterdam, 16 févr. iReuter). — Ou mande de Washington : 1-e C011,grès a accorae un crédit de guerre d'un milliard. Wasnington, lu tevi. — Le secrétari..t du trésor Mac Adix» a accorde i.n ciedu supp émen-ta.re de lot-i millions ue dollars à 1 Italie, de sorte que l'emprunt tôt J consenti à ce pays s'é-Ieve à 550 millions de dollars. Le t tal des prêts consentis au Alliés s'élève à 4,734,400; 000 de I dollars. L1 Eoumaiie et ia paxx. Bucarest, 15 fév. — D'après des nouvelles de Jassy, émanant de source autorisée, le général Averescu n'a pas encore complètement con n ué son cabinet. La base sur la^uell» le gé. éral compie l'orgamseï est 'a conclusion de ia paix 1 avec les Puissances Centrales. juï u.-v * 1*^ li7 i- j 1 E-.teaiiie. j Londres, 16 févr. — De New-York au « Daily News»: En ce quj'conterne les déclarations de Versailles, nous apprenons que l'Amérique n'épouse pas la politique du Conse.l de guerre des Aillés. (Jn attache beaucoup d importance à ce fait. Durant la comte nrssion du colonel House, celui-ci a écarté au nom du piésident toutes lés affaires politiques. Le général Blitj n'a été que ce qu'il est toujours, un simple conseiller militaire. L'Amérique est d'avis que le Conseil de j-uerre des Allies n'a d'autre but que de renforcer la pression sur les Puissances Centrales. Le, événements sur mer. Amsterdam, 10 févr. (Ag. tél. néerl.) — Ce matin, le bateau-loods à vapeur a sombré à la suite d'une explosion sous-marine, en cherchant après une mine signalée par des chalutiers. Le vaisseau de pêche <> Arnemuidcn 16» qui participait aux recherches, a sauté également en 1 air. Cinq hommes de l'équipage ainsi que le commandant et en outre 8 hommes de l'équipage de l'« Arnemuiden » ont péri. Rotterdam, 16 tévr. — Do « Maasbode » c Le ■ vapeur anglais u Sardinia », jaugeant brut 6,580 tonnes, a touché un écueif à hauteur d'Alger. Tous les passagers sont probablement sauves.- Genève, 16 tévr. illavas). — Sur rapport du commissaire des 'transports de la marine marchande Buisson, ie gouvernement a adopté une loi d'après laquelle tous lés navires" de nationalité française sont réquisitionnés én France et dans les colonies, à partir du 1er mars Rotterdam, lo lév. —- Du « Maa.bode » : Le vapeur anglais « Factor n a été mis à la côte à la suite d'une collision avec le vapeur anglais «Ma-cotio » dans le voisinage, de Vaereen. Berlin, 17 fév.' — Il convient d'établir une nouvelle évolution dans les effets de notre guerre sous-marine. Le rapport officiel du ministère de ravitaillement tenant compte de ia consommation de céréales, en arrive à cette conclusion que durant cette année économique, l'Entente doit importer 15.7 millions de céréales et que l'économie absolument nécessaire de tonnage s'applique presque exclusivement à l'importation de presque toutes les sortes de céréales des Etats-Unis, mais que ceux-ci, par suite de leur? piopres besoins ne peuvent livrer que 5,4 millions de tcuines. C'est là que nous trouvons le motif du mouvement d'économie aux Etats-Unis. Ils ne peuvent exporter des vivres qu'en se privant eux-mêmes. Le « sacro égoïsmo » américain ira-t-il jusque-là} L'Argentine hésite à assurer l'importation des céréales. Les pays plus éloignés ne peuvent plus entrer actuellement en ligne de compte et les Etats-Unis doivent suppléer aux céréales des Indes, au beurre, à la viande et à la laine d'Australie. Or, l'Angleterre avait assez de navires pour transporter les précieuses matières premières de l'Amérique du Nord, une partie de celles-ci devrait faire ristourne, vu qu'elle n'en dispose pas suffisamment elle-même. ■ r ■08fc3Earesra^nnflw— II' DÉPÊCHES (Meprodiitiu ét l'édition précédent*.) La'Esprise des Hostilités , : contre les Eusses VIENNE, lt) février : Un accord a été conclu entre l'Allemagne et l'Autriche-Hongrie, d'après lequel certaines opérations militaires s'imposent encore pour l'Allemagne dans ees territoires limitrophes de la Grande-Russie et pour la monarchie austro-hongroise tn Ukraine, L'impression d© la pressa. Vienne, 16 iévr. — Après s'être informée à bonne source et se référant aux informations berlinoises d'après lesquelles le gouvernement allemand se considère, par la déclaration unilatérale de Pétrograd concernant la cessation de l'état de guerre, comme autorisé à reprendre sa pleine liberté d'action, la « Neue Freie Press» déclare que l'attitude de l'Autriche-Hongrie ne sera pas modiliée par une reprise possible des opérations an front de l'Est.. On mande de Vienne au.«-Berlinel Lokal-Au» zeiger.j> qu'en cette -question, comme en toutes-les autres, l'Autriche-Hongrie agira en accord complet avec BAilemagne et marchera d'accord avec elle, alors même que l'Allemagne entamerait de.nouyelîes opérations. .. ■ c . iùevv toujours aux mdLis dsa Maximallstaa Pétrograd, 15 fév. — Les informations arrivées d'Ukraine à Smolny-, signalent que Kiew tombe de plus en plus au pouvoir des troupes maximaiistes, seulement, les fédérations ukra-nienncs, d'aboi d forcées à une retraite vers l'Ouest, se seraient assuré des renforts importants et prendraient leurs mesures pour teconquérir la ville; ie généralissime Krylenko au-t rait donné ordre ae tenir bon, à Kiew, quelles que soient les circonstances. Quant aux Maxi-roaiistes, ils-auraient également fait appel a des renforts et ceux-ci sera ent déjà en route pour iuteivenii dans les hostilités. iruoi^uei „e diitïict ae t/hoba e^t adjoint à rtfk,«in3. Vienne, NHév.— Les journaux contiennent des intoi mations relatives aux laits qui se rattachent aux derniers événements de Brest-LitowsK. La p^-ix uvec i'Ukraine devait se faire,- ne fut-ce qoe dans le but ce disposer de la plus impOi-tante région productrice de blé de l'Europe orientale; grâce a elle, c*n va peu à peu s'appro-vis.onuei. Notons que cttte paix lut conclue en uiiplrquant ia cession du district de Cholm. Au point de vue etuograi hique, il s'agit là d'unt région très hétérogène, dans laquelle on ue peut, à proprement parlei, voir une possession de la Pologne. Aux ternies du traité de paix, la ligne qui délimite le territoi. e a été prise telle parce que l'élément ukramen prédomine à i'est de cette ligne. La fixation de la frontière exacte sera confiée à des Commissions mixtes au sein desquelles l'élément polonais aura une influence piopurtiounee a son importance. Le principe du droit des nations de disposer d'elles-mêmes a é«é appliqué à tous les teintoires russes, en conséquence il reste en v.gueur, pour la Pologne, à l'exclusion de tout autre principe. On a institué une Commission chargée de réunir lés approvisionnements et de déterminer jusqu'à quel point l'on fait appel au concours de l'Autr.che-Hongrie; celui-ci consistera non seulement dans 1 appoit de moyens de nature technique, mais également militaire. Une assistance à main armée serait nécessitée au cas où les entrepôts et points de croisement des lignes devraient être protégés contre les excès de band.ts et les agissements bolcbewistes. 11 ne s'agit pas ici d'une alliance militaire, mais d'une organisation précise du service de sûreté en vue de permettre îe transport des çétéales sus-mentionnées, La à u. t on en x u&. ie. Berlin, 16 févr. — De la « Norddeutsche All-geme.ne Zeituug »: Nous avons reçu des télé giammes d'où il ressort que 1a démobilisation ordonnée par ie gouvernement russe porte également le caractère de la discorde. On démobilise, mais en même temps, l'on procède à la constitution d'une armée rouge. Nous ayons vu récemment par les négociations de Brest-Litowsk où les Russes veulent en venir. Le radiotélé-gramme de Krylenko invitant l'armée allemande à une lutte ouverte, la conduite des Bolsçhe-wiki à l égaid des peuples russes de langue étrangère ne laissent subsister aucun doute à cet égard. En Finlande, la guerre civile bat son plein. Les plénipotentiaires finlandais ont fait des démarches près du gouvernement allemand, pour mettre fin à cet état de choses. Entretemps, la situation érn'pire de jour en jour. L'autonomie de l'Ukraine a été différemment appréciée par les Bolschewiki, d'après leur intention plus ou moins prononcée d'anéantir cette autonomie. Au cours des séances de clôture d? Brest-Litowsk, M. Trotzki a manifesté ouvertement son mécontentement de la conclusion de.paix entie les^ Centraux et l'Ukraine. Le comte Czernin a démontré très justement que cette conclusion de paix ne constitue, pas en soi un acte .hostile envers la Russie, la Qtiadruplice 1 n'ayant pas signé une.alliance avec l'Ukraine, mais un traité de paix. Le comte Czernin a dit 1 ea même temps qu'autie serait ie cas si la Qua. druplice ne parvenait pas à' conclure la pan, avec la Russie et si lés terntoiies ukraniens d«^ vaient être considérés comme neutres, ef les ter, ritoires maximalistes comme ennemis. De la « Norddeutsche Allgemeine Zéitung » i On pourrait dire que par sa déclaration, Trotzki a donné pleine liberté d'action à l'Allemagne; de façon à ce qu'elle puisse exercer de nouveau tous les droits résultant de l'état de gntrre illimité, Trotzki ne s'occupant plus lui-même des décisions de l'armistice. Si on veut lui bonifier le délai de 7 jours, l'armistice du 15 décembre est donc écoulé au plus tard" le 17 février, en se basant sur la déclaration de Trotzki du 10 courant. i,A SITUATION EE FÏKiiAKJfâ. Une i.oluiijii de la gaiida roug». Cologne, 16 févr. —1 De Copenhague à ia «Gazette de Cologne» : La situation empire cnaqtie jour. Le régiment de la terreur rouge se rend sans cesse plus insuppoi table. La garde rouge ne se oontente plus d'assassiner les ' nommes, mais massacre également de nombreuses lemrnes et des enfants. La «olution de la garâe rouge est celle-ci; « Tous les citoyens au-dessus d'e W ans doivent être assassinés ». Ils-ont déporté les peres de famille en abandonnant les femmes et les enfants sans ressources.- Si aucune a.de ne survient de l'extérieur, des centaines de personnes, notamment des femmes et des enfants, sont condamnées à mourir de faim. Lea vœux des irin.anaais. Berlin, 16 févr. — De Ml « Berliner Zeitung am Mittag »: Les plénipotentiaires finlandais ont remis un mémoiie écrit au gouvernement allemand, sur les atrocités bolchevistes. L;ambassade finlandaise à' Berlin n'a pas encore reçu de réponse, mais on estime que ce mémoire ne man quera'pas de faire son effet dans lés milieux officiels. Ceci est d autant plus admissible que l'Allemagne et la Suède ûn.t été les P'.enuef^a puissances à reconnaître et saluer cordialement l'indeperidante de ia Finlande. L'Allemagne 4 non seulement un intérêt politique, mais encore un très grand intérêt commercial à la confirmation de l'autonomie finlandaise, ce riche pays l<ouvant surtout lui procurer du, bois et du minerai.tJné médiation suédoise ? Stockholm, 16 févr. — Du « Sozialdemokra-ten »: Le rédacteur Bochme, de iiotre journal, se rehdia en t miahdei'pour y soumettre 1 icfé'e d ùne médiation suédoise entie' les deux partis qui sont aux prises en Finlande. On mande de VVasà au « Dagehs' Nyheter li que le gouvernement finlandais aurait fait sa vwii qu une médiation est împossrfile, mais uoii ah armistice., . . . Les appels au secours des provinces baltique. Berlin, 16 tévr, — Des réfugiés estboniens qui .viennent d'arriver à Oesei,> annoncer» que les maximalistes ont arrêté de nombreux estno-niens germanophiles en Livonie et en Estnome et que jusqu ici plus de 1,000 pei sonnes sont internées à Rêvai; les Baltes ont adressé au .gouvernement allemand une demande de secours immédiat, sous peine d'être voués >à l'extermination.Riga, 16 févr. — 300 Allemands et de nvm-Dreux Lsthoniens germanophiles ont été arrêtés. Tous les vivres sont confisqués; il devient pies-[jiyimpossible de nourrir les femmes et les enfants. La vie des personnes arrêtées ou non-ar-rêtées, celles-ci ayant été désarmées depuis longtemps, est constamment en danger. Lea pâtura.i'uis a Ua discours uu Chancelier attendu pour m© ervdi. Berlin, 16 févi. — De la « Berliner Zritung im-Mittag » : M.-von Payer, vue-chancelier dt l'Empire, a continué ce matin les négociations entamées hier avec les délégués des tractions du Keicnst^g. Lundi proenain, le vice-chancelier recevra en délibération les chefs du centre. Le :ra.té de paix avec l'Ukraine se trouvera, paraît-il, à l'ordre du jour dti Keich'stag mérere'-ij, et on s'attend également tour ce jour à ud jrand discouis du Chancelier. ûéiibératio. s au (*. and quaitier g ' 1 rancfort-sur Mem, 16 fév. — La « Gazette de tranctort » publie, sous la sign^taie de son :orrespondant berlinois ,ces lignes b en significatives : Un a pris des décisions qui doivent etre pur-lée? à la connaissance du public, d'ici quelque» jouis, probablement à l'occasion des pouipar lers entre M. von Payei, au nom du chancelier st les chefs des partis au Keichstag, sqit demain ou après-demain. On sait, en général; sut quelle» questions importantes on s'est mis d'accord au s'tand quartier, selon l'information qui en a été donnée de source officielle; ou tout au moins, on peut se livrer à des hypothèses plausibles-.- Il s agissait des conséquences politiques et militaires de la paix avec l'Ukraine, ainsi que de la déclaration bolchewiste prétendant la guerre terminée; il fut également question des menées bolchewistes et du sort des nations frontières russes, lesquelles sont - f lus ou moins menacée» par l'action anarchiste, destructrice et' conqué' rante du bolchewisme : ce qui donne naissance 3 toute une série de problèmes très épineux et ardus. Il est probable qu'au grand quartier général on se sera mis d'accord sur la manière de von exprimée par le secrétaire dlEtat von Kiihlmann \ la dernière séance de Brest-Litowsk, lorsqu'il i déclaré que l'objectif de la cessation des hostilités était la conclusion de la paix, objectif désormais non avenu puisqu'on ne pouvait obtenir un traité en règle, et que, dès lors, les nations intéressées se retrouveraient en état de guerre sitôt le délai d'armistice expiré; en sorte lue le refus des Bolchewistes de conclure la pafec Équivaudrait à une déclaration de reprise pro-:baine des hostilités. Or, il y a des indices marquants pour taire prévoir que l'Allemagne et ses illiés sont décidés à enrayer énergique meut l'Û» :ioa bolchewiste. 8™ &nnés. - N" 1216 - Ed. B J)J}£ CENTIMES * LunsIS tQ Février 1918

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Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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