Le bruxellois: journal quotidien indépendant

1125 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1917, 31 Août. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 01 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/s46h12x24n/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

4*- Année - N. 1049 - Ed. B SIM® CEHTIHES Vendredi 31 Août 1917 ABONNEMENT POSTAL, ÉD. 3 Bruxelles - Province - Etranger Si mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Yes bureaux de poste en Belgique Al à TEtranger n'acceptent que des abonrtemcnts TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les ^Janv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octob. peut s'abonner toutefois pour les .ceux derniers mois ou même pour le .dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois 1 Mois Fr.3.00-Mk.2.40 Fr.1.50-Mk.l.20 TIRAGE: fîO.GGO PAR JOUR Le Bruxellois ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. 5.00 Nécrologie 3.0Ç Annonces commerciales . 1.50 > financières... 1.00 PETITES ANNONCES La petite ligne 0.50 La grande ligne LC0 TIRAGE sfîO.GÛÛ ! PAR JOUR -u» ^*8aSs^ matBamxam QMHfcaaoBW "vesinae | o Smmnï QueSfflëa Indépendant a Les bureaux du « BRUXELLOIS » se trouvent PêUE DE L CASERNE, 33 et 35, à Bruxelles (près de ia pSacs A«neessews L'ETAT DES ESPRITS EN RUSSIE Un Russe nous écrit : Les journaux russes sont pessimistes en parlait iïe l'échec de l'offensive actuelle et du désastre qui l'a «uivie pour 'es armées russes. Le mécontentement au sujet des conditions intérieures s'accroît. Le « Russkoje Slowo » de Moscou le constate. Il y a bfeo 600 verstes de la Duna à Pétrograd, mais l'esprit des Saint-Pétersbourgeois est hanté die visions d'aéroplanes allemands, de Zeppelins,d'ar-méee allemandes débarquant en Russie. Nervosité chez les couches supérieures, résignation abrutie chez la masse du peuple, avec, parfois, des explosions locales de mécontentement sous forme de grèves ouvrières, etc. ; celles-ci se terminent toujours moyennant effusion de sang. Au point de vue militaire on en est à appeler eous les armes Les conscrits nés en 1889 ainsi que les étudiants; on se reind compte que la Russie approche terriblement de la fin de ses réserves d'hommes. Le ravitaillement devient impossible. On avoue officiellement la misère extrême des grandes villes telles que Pétrogradet Moscou,ainsi que pour la Sibérie. Naturellement, la police étant désorganisée, 1.5 brigandage augmente. On croit qu'il n'est pas possib'.e que cela dure. La surface de terre cultivée a encore diminué cette année. Les journaux affirment qu'il n'y a pas d© pain en quantité suffisante pour le peuple; d'autre part, les voies de transport par eau n'étant pas libres, la récolte devrait rester dans chaque région. On a commencé une statistique agricole donnant le relevé des stocks, des surfaces cultivées, du bétail, de la main-d'œuvre, et devant servir à établir un barême économique et des prix de transport pour les céréales. Tous oes textes copient naïvement ceux qu'on peut lire en Allemagne, même les expressions sont plus ou moins copiées sur celles employées dans les journaux allemands. Au point de vue financier, on n'a pu appliquer la taxe sur les bénéfices de guerre, et, après huit années de discussion, on édicté la loi de l'impôt sur le revenu. Mais cela n'apporte pas d'argent, et en présence du fiasco probablement réservé à l'emprut, il ne restera qu'à recourir de nouveau à l'étranger. Le capital américain saturé des bénéfices de guerre, esi déjà introduit plus largement qu'autrefois dans la vis économique des Etats-Unis. La Sibérie tout entière attire les regards de la spéculation américaine. S'il en sort quelque chose de notable, ce sera en contradiction avec l'idée d'entente russo-japonaise. Ce qu'il y aura d'abord, ce sera une colossale faillite, en suite de laquelle on s'efforcera de renouer avec l'Allemagne les relations économiques indispensables, alors que le commerçant et l'industriel allemands se trouveront en posture toute autre que précédemment, l'acheteur russe n'a<ura pas la partie aussi facile qu'avant la guerre. Dans le pays, on est rés'gné, bien que certains milieux se livrent peut ê.;e au désespoir. Il faut dire que les alliés remplsci-n; les succès militaires par de beaux discours à Paris et à Londres, à Pétrograd et à Moscou, d'où un effet pitoyab-le sut la nanon, dont les espérances avec le désastre actuel s'écroulent à jamais. L'opinion qui de plus en plus se répend, c'est que l'ensemble des Puissances oentiales et de leurs alliés turcs et balkaniques, est tout simplement impossible à abattre. Et l'En tente, principalement l'Angleterre, est incapable de réagir contre cette manière de voir, qui pénètre de plus en plus les militaires eux-mêmes, autrement que par une résistance politique opiniâtre. /-» t i ! LA GUERRE ALLEMANDS BERLIN, 30 août. — Officiel de midi : '.Tiieàsre ue la guairs a l'ouest. » tôroupe d'année du leld-marécbal général priace héritier Kupprecùi ae Bavière ; L'action en Flandre s'est bornée, hier encoret à un feu intense, dans quetqnes secteurs au nord-est et à l'est d'Ypres. A la pointe du jour, les Anglais ont exécuté une violente poussée au noid-est de Wieltje, qui s'est écroulée avec des pertes élevées dans noire feu et en corps-à-corps. Groupa d'arme® du prince impérial allemand : Au Chemin-des-Dames, plusieurs poussées de reconnaissance des Français s'élançant, après des rafales de feu, au sud-est de Cerny, ont. échoué. Devant Verdunj la lutte d'artillerie a revêtu de nou veau dans la soirée une intensité assez grande. A l'exception d'engagements entre éclaireurs, /;».s d'action d'infanterie. Groupe d'armée du priace Aibrecht de Wurtemberg : A la canonnade française contre Thiaucourt,nous ûvons riposté de nouveau par un vigoureux bombardement de Novimt-aux-Prés. Théâtre de ia guerre à l'Est. Croupe d'année du ielcl-marôcbal générai frince Léopeld de Bavière: Près de Ounabourg et de Smorgon, l'action s'est considérablement accrue, également au sud-ouest de Luck. Près de Tarnopol et au Zbrucz, l'artillerie russe a été plus calme que d'habitude. tfreat d armée ûu générai colonel ®&rchidue Joseph: Au sud de Tirgûl-Ocna, des attaques roumaines jprUre nos lignes ont été repoussées. , •Groupe d'armée du îeiômaréGâai géaérai vea Maciicnssa : Nous avons étendu hier le succès du combat d 28 août dans les montagnes au nord-ouest de Foc sani. Une poussée énergique de nos troupes d'a\ laque réputées a délogé d'iresti l'ennemi qui s et défendu opiniâtrement et l'a refoulé au delà ae hauteurs au nord du village vers la vallée de Si sila. Un régiment composé de Silésiens et ae So xong s'est particulièrement distingué. 300 pnsoi niers ainsi que de nombreuses mitrailleuses et d nombreux véhicules ont été captures. De violente attaques de dégagement prononcées, sans teni compte des pertes humaines, par l'adversaire, con tre les lignes conquises par nous au nord-est et a: nord de Muncelul, sont restées infructueuses e sans influence sur le mouvement d'attaque 1 l'ouest de la Susita. Au Sereth et au Danube in férieur, l'activité combatiive- a augmenté d'inlen sité. Front es Macédoine: L'activité d'artillerie qui avait augmenté, a Per sisté, surtout au sud-ouest du lac de Doiran. Prè de Huma et d'Alcale Mali, les Bulgares ont entre pris des raids couronné s de succès, au cours des quels plusieurs postes français ont été enlevés e des prisonniers ont été ramenés. Quelques com pagnies ennemies qui nous attaquaient ont ét. chassées par noire feu. BERLIN, 29 août. — Officiel : Pas de grandes opérations se combat. La guerre sous-maiias. BERLIN, 29 août. — Ojficiel : Par nos sùus-marins ont et'é nouvellement coulé, dans la mer du Nord et dans le aanal de Bristo quatre vapeurs et trois •« ••**<; de pèche anglais Parmi les navires coulés figuraient deux vapCiu-ang'ais armes,lourdement chuigés d'au moins 4,Q0t tonnes chacun, un vapeur frahçuis avec charge pleine, probablement du, charbon, et les navires dt pêche anglais « N. 104 », « Elraza », «IV. F. 103> et « S. H. 107 ». &yT^ï€HJa§S VIENNE, 29 août. — Ojficiei du soir : Depuis Selo à l'isonzo supérieur jusqu'au V> pacco, de violents combats oni encore eu lie 1 hier et l ennemi u été repoussé partout. VISNNt, 29 août. — 0]jiciel : Tuéutre de ia guerre a l'est Front a'wmee du leiamatecbai général von MacKensen : Nos alliés combattant près de Focsani, ont prii hier d'assaut le village ae Muncetul et rejeté l'en nemi au-delà des hauteurs au nord de cette localité. Le butin s'élève à un millier de prisonniers, c canons et 60 mitrailleuses. i'ïOiii d'année du colonel-général, arcniduc «csepii Dans les vallées de la Puina et de la Susita des détachements roumains ont vainement cherché à prendre contact. Au sud d'Ocna des troupes auslro-ïongroises et allemandes ont enlevé une hauteur à l'ennemi. Elles ont fait,600 prisonnieis et repoussé des.con,re-atlaques. Groupe d'armée 'u Gônéral-Feldmarécbal .Prince Léopold de Bavière: Rien d'intéressant. i'ueat.ie ae ia guerre italien Les combats de la Ue bataille de l lsonzo, atteignirent hier une intensité particulière. La violence de l attaque italienne jut encore plus forte que les jours précédents. Le succès appartient incontestablement à nos armes. Sur le haut plateau de Bùnsizza-H iligen Geist,la violence du choc ennemi, appuyé par des batteries prodiguant les munitions de tout calibre se dirigea surtout contre tes régions de liât et de Podlexe. Au cours de lourds combats qui durèrent des heures( nos braves s'adjugèrent complètement le dessus sur les masses de l'adversaire incessamment nourries par des renforts. Nous avons repoussé la dernière ai laque italienne tard dans la nuit. La lutte s'est déchaînée de nouveau avec une violence extraordinaire pour la possession du Monte San Gabnele. Lorsque dans la soirée les troupes de combat italiennes eurent réussi à pénétrer dans nos positions du versant septentrional,elles furent contre.attaquées et balayées par des détachements des régiments 20 (de Neu-SandeckJ, 34 (de Kasse) et 87 (de CilliJ. Un officier d'état major et 200 prisonniers restèrent entre nos mains. Une attaque ultérieure engagée un peu avant minuit, sans préparation d'artillerie, au nord-est de Gabriele, fui abattue par notre feu. Une puissante -vague d'attaque italienne devait se frayer le passage à l'est de Gorizia, au nord de la volée du Vipaicco. Après une préparation d'artillerie de 6 heures, l'infanterie ennemie déchaina vers midi contre nos lignes. Au cimetière de Gorizia et près de Grazigna, l'adversaire fut obligé à reculer sous l'effet extraordinaire ment efficace de nos batteries auxquelles revient ur±e part abondante des succès d'hier. Près de San Marco par contre, l'ennemi ne put être rejeté qu'après un âpre combat d'homme à homme, au cours duquel les combattants éprouvé* du 2e bataillon de chasseurs du Nord de Bohême et du 96e régiment d'injanierie croate se distinguèrent notamment. D'un champ de combat limité nous avons ramené des prisonniers appat tenant à 7 régiments italiens. Sur le haut plateau du Carso, il n'y eût pas d'opérations de combat de grande envergure. Triestt a de nouveau reçu la visite d'aviateurs ennemis. Les bombes jetées sur la ville n'ont pas provoqué des dégâts qui vaillent la pei-ie d'être mentionnés. CONSTANT1NOPLE, 2S août : Au front persan au nord de Ravandus, nos pa-■rouilles ont surpris un détachement ennemi, tué ^ Il Russes et capturé quelque matériel. Au fro du Caucase le 27 août, 2 escadrons ennemis 1 compagnie ont a.taqut nos postes au nord 1 a Musch; ceux-ci ont reculé. Un combat se dt-cht na ensuite avec une compagnie placée derrière ru postes. Comme elle était appuyée par une au t. u compagnie et par des mitrailleuses, nos iroupt exécutèrent une contre-attaque. Elles rejetèrei l'ennemi, qui recula en désordre.Au cours de la r> ^ traite les cavaliers ennemis amenèrent avec eu s les fantassins sur leur cheval.En d'autres endroi du froru des entrepuses moindres des Russes 01 nettement échoué. I CONSTANTINOPLE, 28 août : e A part des rencontres insignifiantes, aucu s événement spécial au front du Caucase.. r BULGARES SOFIA, 28 août ; 1 ' i'roûi, ta tmceaoiEe : Entre les lacs d'Ochnaa et de Prespa et au nor 1 de Bitolia feu animé d'artillerie. Duris la boucl de lu Czerna coups de incun d'artillerie entre poi les. Dans la région de la Moglena feu réciprc que des' cùifjerenies armes. Des deux côtes di Vardar feu assez anime d'artillerie à l'ouest a Vardar; près du village de Lomnitza de /01 ts dé s tuchements ennemis tentèrent de pousser de l'a vani, mais furent forcés de rebrousser chemin sous notre feu de barrage. A l'est du Vardar un d ' nos détachements a ramené quelques prisonnier cnglais. Entre les iacs de Butkowo et de Tacàino des rencontres ont eu lieu entre nos postes et de détachements de raia ennemis. Près du villag d'Eiumahle un escadron anglais a été dispersa e a laissé quelques morts et blesses sur le terrain l'eu assez animé d artikerie, près die l'embou chure de la Slrouma. a'ioni en it&uiûaiiis : : Feu d'artillerie et fusillades entre Mfihmudiei et Galatz. ' PARIS, 29 août. — Officiel de 3 h. p. m. Sur le front de l'Aisne, lutte d'arlillerie inter ' mittente. Nos tirs ont fait exploser un dépôt di munitions dans la région de Courteçon. Sur h front de Veraun, canonnade assez violente dans li secteur Avocourt - côte 304. Nous avons repoussi les reconnaissances ennemies qui tentaient d'aborder nos lignes au nord du bois des Caurières. L<-chiffre des prisonniers valides que nous avons faiù aans la région de Béàumùiit depuis le 26 août s'é-levé à 1,470, dont 37 officiers, Nuit calme parient* ailleurs. PARIS. 29 août. — Officiel de 11 h. p. m. : Nuit cal me sur l'ensemble du front stiuf -dans h région du monument d'Hurtebise et sur les deux rives de la Meuse, où l'artillerie s'est montré'-très active de part et d'autre. KUÎISÊ PETROGRAD, 28 acùt. — Au front de l'ouest. fusillade et action de reconnaissance. Au front roumain, l'ennemi a entrepris une offensive contre Nowo Selitza. Dans la région de Czernowitz, notre infanterie, sous le feu de l'artillerie, a cédé une de ses positions et s'est retirée vers l'est dans la diiection de Libutscheny (Lebuc-zeny ?) Combat sans résultat autour d'une colline au nord-est de Soveja. PETROGRAD, 28 août. — Officiel . Dans la région de Czernowitz, l'ennemi a pris hier l offensive j contre Novo-S-Uiza ; il a continué cette opéraiion aujourd'hui. Le malin, l'artillerie ennemie a ouvert le ieu contre nos positions établies entre la KaUitna et le Pruth, près de Bojan. Sans attendre les attaques, notre infanterie a évacué, sous '.a pression du feu ennemi, les retranchements qu'elle occupait au nord de Bojan et a commence à se retire 1 vers l'est. Certains de nos déiuchements de réserve, postés dans ce secteur, se sont dispersés. L'ennemi a capturé une batterie de gros calibre avec ses servants qui n'avaient pas réussi à se retirer en temps opportun. Après la retraite de nos détachements, 1 infanterie autrichienne a progressé. Hier soir, vers 8 heures, nos troupes se battaient à l'est de Lekhutsjin, Dans la direction de Kezly-Vasarhely, des combats à ait rnatives variables se sont engagés pour ta pojsession des hauteurs qui dominent le secteur situé au nord-est de Soveja. A la soirée, la cime des hauteurs séparait les deux lignes. Sur le front du Caucase, rien à signaler. ITALIEN ROME, 28 août ; Sur tout le front de bataille l'artillerie a joué le rôle principal. Sur le plateau de Bainsizza nos troupes ont continué leur marche en armant et ont pris contact plus étroit avec l'ennemi. De fortes poussées partielles nous ont rendu maîtres de quelques positions que nous avons gardées en dépU de contre-attaques de l'adversaire. Le mauvais temps a gêné considérablement l'activité de noire aviation. AWGLAHS LONDRES, 28 août. — Officiel : Hier après-midi, une attaque nous a permis, après un violent combat, d'avancer nos lignes sur un front d'environ 2,000 mèires des deux côtés de la route St-fulien - Nieuw-Capelle. Nous avons oiganisé nos secteurs dans le système antérieur de la troisième ligne allemande. Hier soir, l'ennemi a attaqué à deux reprises nos positions près du bots d'inverness sur la rouie Ypres-Menin. Chaque fois, après qu'il eut abandonné un certain nombre de prisonniers dans nos mains, il fut lepous-sé. Aujourd hui encore, U' a plu abondamment .Par moments, il régnait également un violent vent d'ouragan. Aucune action d'infanierie na eu lieu pendant la journée. En dfpit de la pluie et du vent, nos aviateurs ont maintenu hier le contact avet l'infanterie pendant toutes les■ opérations au nord-est d'Ypres. Ils ont attaque ave» suctês au moyen il de mitrailleuses des formations ennemies. Tous las I et avions sont rentrés intacts. le 1 1 ■■■■■ ■ 1 Dernières Dépêches u L'épouse de M. Eerenski sera soldat. Le « Gioruale d'Italia » annonce qu'il s'est x formé à Pétrograd une association de femmes de ;s la défense nationale du front, sous la présidence tl de la campagnarde Botchkareva, épouse d'un sol-uat, et possédant la croix die St-Georges après avoir été blessée à six rspriji-S. Le but de cette n association est 'a formation d'un bataillon féminin de la mort, et chaque membre doit faire le serment, non seulement de combattre en premièr6 ligne, meis encore de se faine tuer plutôt que die reculer. usqu'Jà présent, 1,000 femmes se sont enrôlées, parmi Lesquelles on note également l'é-d pouse de M. Kerenski. Mme Kerenski a déjà sé-e joumé plusieurs semaines dans les tnanchées et y retourne une fois de plus. La création de baitail-b lotis féminans de la mort était réservée à la Rus-1 sie socialiste. Les combats à l'Est. Vienne, 29 août. — On annonce du quartier de la presse de guerre : Front italien. — HieT après-midi également, le combat a été acharné au plateau de Baktsizza-Hed-s ligen Geist et au Mente San Gabriele. Toutes les s attaques d-s Italiens ont été brisées. Le versant s ouest de la hauteur 549 forme un berd de vallée de l'isonzo supérieur au sud de Seloir. Les Italiens 1 ont aitia-qué dix fois, mais vainement, cette hauteur. Des parties du régiment d'infajntKirie n. 47 (district de Matbuig) et du régiment d infanterie n. 66 (district d Ungvar) en étaient les défensetrs. Les Italiens ont vainement essayé de nous enlever * I5 Monte San Gabriele de ia direction de Britof. Ils ont été repoussés avec pertes et leurs détachements se dispersèrent en débandade vers l'ouest. On a/naoace du théâtre de la guerre de l'Est Une heureuse opération entre le Dniester et le Prtùh a amélioré nos positions à l'est de Czernowitz. Après une vigoureuse préparation d'artillerie, l'infanterie austro-hongroise et allemande a pris hier matin, d-a.is un combat die deux heures, les positions ennemies dans la région de Dolzok Bojan. Parmi les prisonniers, dont le chiffre dépasse 1,000, il y avait 21 offitiars. Le communiqué italien du 26 août a annoncé la prise de mortiers .30,5 Gin. Cette nouvelle .a'est-pas exacte. Nous avons abandonné aux Italiens un affût rendu inutilisable d'un mortier allemand. Nous avons emporté tout le reste. C'était d'autan^ plus facile, que nous nous sommes retirés mciho-diquemont sans en être empêchés par l'adversaire. Une crise ioserieuïe iKuoiaei! 0 en France Le correspondant parisien du «Secolo» télégraphie à son journal, que quoique les événements ; militaires se trouvent au premier plan des préoccupations, il n'en règne pas moins un© activité inusitée dans les milieux politiques parisiens. On se trouve à la veille d'une crise provoquée par dos questions de politique intérieure. . Aveux anglais. La Haye, 29 août. — Le correspondant du «Dai. iy News» au quartier-général anglais dit entre au- 1 très dans son dernier rapport : Quoique la tempe- 1 rature défavorable rende les observations diffici les et que la réaction ennemie impose constamment de courts ou longs iintarvalles, le combat dans quelques foyers du front reprend toujours un® violence extrême. Ces foyers se déplacent de plus en plus vers le sud. En ce qui concerne la tactique de l'état-major anglo-tfraoçans, on nous ! communique de source officielle, que cette tactique vise à infliger à l'ennemi autant de préjudice que possible. On doit par contre constater que ia force agressive de notre année d.e ... millions s'éparpille en de nombreuses attaques locales, que 13 front ennemi se morcelle bien ici et là, mais qu il n'est pas rompu et n'est pas refoulé en réalité. Avec ceite tactique, on atteint certainement, mais très lentement, de% résultats stratégiques. La chute de Lens parait imminente. No-us pourrions encore combattre ainsi pendant deux ans sans atteindre la frontière belge, tandis que d'autre part la guerre sous-marine dévore journel'ement nos forces. Si malgré ia bonne récolte prochaine le danger de la famine diminue lentement, nous devons toutefois faire attention à ce que la destruction inlassable de notre flotte marchande ne mette finalement en péril le ravitaillement de nos ] années. Il est sans doute justifié d'infliger à l'en- j nemi autant de pertes que possible. Mais qu on , n'oublie pas que les méthodes de combat actuelles nous causent attss] beaucoup die pertes oonsi- , dérables. L'artillerie de l'ennemi opère considérablement plus vite et p'us radicalement qu'autre- , fois et nous ne devons pas cacher que nos provisions en gommes ne sont pas inépuisables. La navigation bcilancuiSe es i'jftagieterre. 1 Berlin, 29 août. — Relativement à la politique de chantage de l'Entente vis-à-vis des neutres, « Het Volk » du 27 août écrit : Chacun sait que les navires marchands ho'landais arrivés etr, Angleterre, ne trouvent ni chargement, ni charbon pour leurs machines, s'ils ne font pas deux voyages aller et retour en France, e.n s'exposent ainsi au danger des sous-marins. Chacun sait aussi que pour les punir de ce qu'is ne veulent pas s'exposer à de pareils risques, la plupart des armateurs sont retenus en Angleteire et en Amérique; En Amérique par exemple, il y a au moins 70 navires hol-'andais, dont 40 sont chargés d<£ vivres et de fourrages.•_o,ioEs pacifistes à la conférence socialiste de Loudïes. Londres, 30 août. — Le « Daily Chronicle » annonce que la Conférence socialiste, qui se tient actuellement à Londres, a été saisie de motions pacifistes concordantes de la part des socialistes français, russes et italiens, ] L'Entente et la note- du Pape. L'« Extrabiadet » de Copenhague n produit uî! conversation avec une haute personnalité cathol: que très initiée aux affaires du Vatican. Cette pei sonnaiité déclara que le Saint-Siège n'a pas ét désillusionné d'abord par l'accueil que la proposi tion de paix avait reçue de la part des Alliés. O peut être persuadé que ia proposition n'aurait pa été faiiï si on n'avait pas été à peu près cernai de quelle façon elle aurait été accueillie.- Au Va tican, on est convaincu que la proposition recevrai finalement de la part de toutes Les puissances bel iigérantes un accueil tel qu'elle pourrait servi de base utile à de réelles négociations de paix. Les représentants du Pa,pe auprès des cours bel Iigérantes se seraient informée sous main, avan ia remis; de la note pacifiste, quel accueil on : aurait réservé ; de toutes parts, on a négocié au su jet de sa teneur, de manière qu'aucun dirigeant de pays belligérants n'ignorait sa publication et qu'ot avait, préalablement à toutes les propcsltions, dé jà tâté la solution de quelques difiéirends. D'&pièi les dernières nouvelles, on ne s'attendait pas à ui autre accueil de la part des Alliés que celui qu'a a reçu. Il y aura lieu d'apporter quelques changement) aux propositions; ils ne modifieront pas décisive-ment l'ensemble et non trop décisivemenit les dé tails ess.ntiels. Dans les négociations préalables, la Conférence de la paix de Stockholm n'aurai! pas joué un rôle secondaire. On semblait croire que la situatio-n de ia puissance qui, par son intervention ou sa médiation, amènerait plus ot moins directement la cessation de la guerre, sériait natiureilemenit et esaJattellemernt renforcé;^ après la fin des'hostilités. Du côté ces Alliés, on préférerait évidemment le renforcement de l'influence du Pape que de celle des socialistes. i«e i propositions de paix. Vienne, 29 août. — Les journaux font remarquer au sujet du discours de Kerenski, dans lequel i!s reconnaissent une tentative de faire valoir sa dictature, que non seulement la Russie, mais aussi les Alliés ont décliné récemment les propositions de conclure une paix séparée, et les journaux disent que ces observations sont absolument inexactes. On éorit à ce sujet dans le journal autrichien « Volkszeitung » : Dans tous les départements où on doit le savoir, on ne sait absolument rien d'une proposition de paix quelconque faite à la Russie, Loin donc à une puissance alliée de la Russie. ue ia liutiX-e. taire, le « Be-'gisch Dagblad » écrit entre autrfe*» -t Si les Anglais percent la ligne allemande en maire, non seulement la Flandre et '-a Belgique, mais 'e monde entier sera délivré. La dévastation de la Flandre ne serait pas un prix trop coûteux pour ce résultat ! La « Gazet van Leuven » y repond : Voilf, eu en sont les hommes... Le ministre Vanderveld© sacrifiait Anvers pour sauver Londres et Piris ; la « B.el-jisch Dagblad» sacrifie la Flandre pour délivrer le monde. Mais rien... pour délivrer 'a Flandre de mi esclavage qui dure d>epufe 85 ans : se taire et jombattre. Le député Snowden a prononcé à la Chambre des Communes un discours qui disaiiB tout autre chose : je déclare que je ne suis pas iisposé à.aacrifi-r un seul soldat anglais peur >a jession de l'Alsace-Lorraine à la France. Lecteur, jugez vous-même! * sîirU.&</iGn cet t. - e < e Athènes, 28 août. — Les 188 députés présents à a séance de la Chambre ont adopté à l'unanimité m ordre du jour de confiance dans le Gouverne-nent. (Les députés présents : toute l'opposition s'est donc abstenue au vote.) & quel a «3ivi ia ±co solution russe. Pétrograd, 29 août. — Ro-dzianko^ président de a Douma, a déclaré que c'était un malheur que ;eux qui furent jadis au pouvoir aient écarté la .tourna et ses collaborateurs qui, d'accord avec les tomités d'ouvriers et de soldats, a créé la Revolu-i-on. C'est pourquoi les corporations socialistes sont arrivées au pouvoir en Russie, lesquelles cor-xa-ations exigent d'apiès les données ou ministère a subordination complète des intérêts nationaux à intérêt des classes. Miljoukoff, 1© chef des ca-lets.'a é-.abli que malheureusement les deux mois le gouvernement de coalition ont été caractérisés jurement par des capitul a-iions devant les visées itopistes des peuples russes. La Situation en Finlande. Copenhague, 23 août. — On annonce de Stock-îoim au «Politfcen» : Le « Ruskojte Wolja » ap-îrend de source autorisée, que d'autres détache-nents de cavalerie russe et des automobiles de charge blindées ont été envoyées en Finlande. Domine on le sait, la Diète finlandaise a été ouver-e aujourd'hui malgré la défense du gouvernement usse. LA SOUS-MABIN2. La Haye, 30 août. — Des journaux français : ^e voilier français «Cambronne» fut arrêté le 31 r>ars au cours de son voyage vers lie Brésil par m vaisseau confrère du « Môwe », le «Seeadler», lui le chargea de débarquer dans un port brésilien ine grande partie de marins appartenant aux équi-;ages des vaisseaux conés par le « Seeadler ». ^ors du retour vers le Brésil, le vapeur fut dé-ruit le 8 août au moyen de bombes par un sous-nai'in. L'équipage, composé de 21 hommes, se vit orcé de faire 120 milles en canot ouvert avant da ouo-her terre. Le grand voi'ier « Madeleine », jaugeant 2,60C onnes, eut également à soutenir un rude combat ivec un sous-maiin, au début du mois d'août, drig e voisinage des Açnres. 400 coups de canon fureni échangés des deux côtés au cours du combat. A :ause des canons de gros calibre de l'adversaire, le iombat eut lieu à grande distance. Finalem>ent U «us-marin atteignit en plein la chambre des mu-îitions du voilier et le navire sombra à la site l'une violence explosion. L'équipage fuit recueiL. i par un voilier américain.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Périodes