Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1916, 21 Août. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 20 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/0000000v16/
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ABONNEMENT POSTAL, ËD. J| Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les 1 Janv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octob On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois 1 Mois fr-3,00-Mk2,40 Frl.50-MM.20 TIRAGE : 75.000 PAR JOUR Le Bruxellois □ Rédacteur en Chef : Maro de SAIyM Journa! GuoîMten Indépendant i f I Rédaction, Administration, Publicité, Vente : | BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. T.00 Nécrologie......... P 00 Annonces commerciales . 1.00 » financières. . . 0.50 PETITES ANNONCES La petite ligne 0.1 La grande ligne 0.50 TIHÂGE ; PAR JOUR Il 'Mi1 lu A TRAVEES BRUXELLES Expssiiisn k Prényuce Sociale as Lma-Park Si la guerre ne sévisait pas, il n'y aurait qu'une voix pour admirer l'effort -de réalisation qu'atteste l'Exposition actuellement ouverte au Luna Park. Noue avons ici même, à diffe'ivnties foie, souligné l'ijeaportancle de ce groupement d'institutions de prophylaxie dent la présence est de nature à détruire bien des prévention# injustes «n ce qui concerne \ la vie sociale eu Allemagne. Nous exposerons successivement et' succinctement en un^ sorte de revus synoptique et panoramique les données essentielles des principaux compartiments de cette m-agisbrak exhibition.A bon droit, la question de l'assbra-nce contre la maladie, l'invalidité, la vieillesse, les accidents et la mort a préoccupé 1 s gouvernants de l'Empire confédéré. Dès 1885, Bismark faisait voter au Rekhstag la célèbre loi qui jetait les bases de l'assurance sociale universelle. Depuis 1885 jusque aujourd'hui, le système n'a cessé d'être développé; amélioré, adapté enfin avec sagesse aux diverses phases de l'évolution économique et sociale. Un département spécial annexé au Ministère de l'Intérieur de- l'Empire et portant le nom d'Office Impérial d'Assurance a centralisé et coordonné tous les rouages administratifs que requiert celte vaste organisation complexe et méthodique. Le stand qui lui .st consacré au Luna Park résume seulement ce qui a été fait dans le; trois branches principales d'assurance contre la maladie, l'invalidité et la vieillesse. Les statistiques, Us diagrammes, les brochures, les jrravur s, les modèles, des réductions en mi- 0 ' ' niature des multiples asiles qui couvrent toutes les régions de l'Allemagne eont à examiner de près par tous les hommes compétents que hante la légitime préoccupation de mettre rapidement notre patrie, dès que la guerre aura cessé, à la hauteur d? tes progrès, réalisés en uiie trentaine d'années par le jeune empire alLmand. A titre de spé-c^.men de ces kçons de choses1 si parlantes signalons, par exemple, un arbre allégorique, un chêne immens% placé à gauche de l'entrée principale. Aux branches pendent des écussmis demandeurs diverses fi->. huit, les V nd^yinisatk-n ou 1" nom-, bte do victimes indemnisas. Nous y apprenons notamment qu: de 1885 & 1909 la quote-part des cotisations versées par' les assurés a été -de 4,270 millions de marks. Les employeurs ont verse pour leur part dais le même laps de t mps 48,175 millions d^" marks. Le subside de l'état rien que pour I./tssuranos contre l'invalidité s'éleva à 58,70"' millions de marks, en. fin les intérêts et autîres recettes se chiffrent par 1010,3 millions de M. Les recettes totale* de 1,865 millions de M. fo-rm nt un capital de 2371,3 millions de M., ks dépenses «'étant élevées pendant ces 25 aie à 8441,9 millions de M. dont 7674,3 millions de M. furent payés c-n indemnités et 767,6 millions de Marks consacrés aux frais d'administration. Lee résultats de cette prodigalité apparents de millions, récompense largement l'industrieuse Allemagne de l'effort gigantesque qu'elle a fourni. Des indemnitéee payées par l'assura-noe contre l'invalidité «t celles de la famiil des assurés décédés se chiffrent en 1891 par 15,3 millions de M. Dix ans plus tard elles s'élevaient à 105,3 millions de M. et en 1912 elles atteignaient 203,9 millions de M. Les ind muités en cas d'acc dents s'élevèrent en 1885 à 20,010 millions de M. ; en 1895 à 50 millions M. pour atteindre en 1912 170 ir il lions de M. Le nombre des assurés s'élève 1 1 million 500 mille, soit 27 p. c. des habitants de la Saxe par exemple, dont encore 60,000 habitants appartenant à l'assurance légale centre l'invalidité font en outre partie des caisses de pension et des ouvriers du oh -mih de fer e<l de mineurs. No-us ne parlons pas ici des asiles ou Scmatoria qui pullulent >.a Allemagne. Qu'il suffise de rappeler que la Belgique n'en possède que deux, celui de Borgouniont (inauguré en 1904) et celui pour femme®, de Magnée (province de Liège) tous deux calqués après coûteuse enquête sur place, faite par nos autorités, sur le modèle de® asiles similaire de l'Allemagne. Prenons au hasard comme type le sanatorium de Gottleuba, auquel est annexé un territoire de plus de 130 hectares. Il est pourvu d 600 lits pour ks assurés des deux sexes, avant besoin d'un traitement médical ou de repos. En 1905, on y a soigné 2,358 personnes pendant 132,575 jours de traitement. Le sanatorium comprend un? section pour femnrs et une autre pour hommes et par conséquent une série d'habitations destinées à servir de lo0- ment aux malades des deuix sexto. Au centre du terrain dépendant du sanatorium se (trouve l'âtab'risemen't contrai! de bains installé d'une manière exemplaire et pourvu d promenoirs. On a egakmant déjà construit des établissements pou- invalides. Avant de quitter ce pavillon cont nant tant de chcc-es intéressantes, jetons encore un coup d'œil rapide sur le grand modèle du sanatorium pour phtisiques Hohwald appartenant à la même institution d'assurance 11 contient 260 lits pour tuberculeux du sexe masculin. Situé à 400 m. d'altitude, il offre un libre-horizon vers k sud, est entouré de forêts des autres côtés et protégé contr; le vent du nord par deg collines d© 550 m. En 1905 on y a soigné 1153 personnes pendant S0,000 jours de traitement pour une cure de 10 à 11 semai,nés qui s' sib presque toujours terminée par la guérison. Nous nous dirigeons vers le couloir latéral d.' cette section après avoir rapidement considéré les deux modèles : d'abord l'établissement de convalescence pour femmes Alt-Wet-tinshbhe, construit par la caisse générale et locale de secours aux malades à Dresde et ensuite l'établissement do convalescence Alt-Schirmeck propriété de l'institution d'assurance d'Aisace-Lorraine. Dans ce couloir latéral rous voyons aussi une collection de modèks (sanatorium pour phtisiques Uberruh pour ks assurés du sex; féminin dans le rrartemberg, pourvu de 200 lits; l'établissement de convalescence Fricdrichshohe de l'institution d'assurances du Hanovre) et de gravures (ét-ablis-s ment de convalescence de Sannum de l'institution d'assurance d'Oldenbourg). L'institution d'assurance de Silésie a exposé une armoire vraiment pratique avec une collection d'instruments nécessaires au traitement des maladies et l'exposition de la caisse générale et locale de secours aux malades à Munich attire spécialement l'attention du visiteur par le modèle de son magnifique bâtiment d'ad-ihinistration et son sanatorium Kirchseeon. A-piès avoir remarqué le modèle du sanatorium Miihlrosé bâti par la baisse générale et locale de secours aux malades à Berlin,nous arrivons dans une section particulière du pavillion désigné sous le nom de « M sures préventives en cas d'accidents et sauvetage ». Des modèles, mis à la portée de tous, montrent de-quelle façon exemplair; on a pris des mesures protectrices aussi bien dans les industries agricole que dans les fabriques. Le modèle d'une installation agricole exposé par k syndicat professionnel de la Hante Baviere dans lequel on tient compte cle différents dispositifs adaptés aux machines, posés sur le sol etc., est surtout très important. Les mesures de prévoyances pour l'ouvrier, prises par différentes indus entre autres par l'a-sieocitattito-n minière et die fonderie d'e Bo-chum, Friedrich Ivrupp à Essen, la mine de Bonne Espérance à Oberhausen, les mines de Ilorder et l'asasoeiat-io-n des mines Hiib raia ne semt pas moins intéressantes. On y voit i-.nj sériât d'app^reiî.f pretet i:r» tek qu'ils sont employés en cas de coup de gréera dans les mines. Différents appareils de Gi--,-:-ûage avec conduites d'air (fabrique de machines Westphalia, G^lsenkirchen) et une armoire avec des lampes de sûre-té (fabrique de machines Wilhelm Seipel, Bochum) complètent cette partie intéressante de 1 exposition. Rappelons qu'en 1906, lors de la catastrophe de Courrière (Pas de Calais) ce furent les mineurs sauveteurs de Bochum, envoyés par Guillaume II et à ses frais, qui sauvèrent i-i2 houilkurs ensevelis vivants. Nous examinerons ultérieurement la valeur docum n ta ire de quelques autres sections de l'Exposition. Nous ne pouvons tout détailler, k lecteur en sait assez pour éprouver le désir de voir par lui-même et. de comparer ces documents si probants. Marc clt Sahn. LA GUERRE ÊaMMiilf ais ilftelsls ALLEMANDS UEItLfy, 10 août. Officiel de ce midi : Théâtre de la guerre ô l'Ouest Nos radiantes troupes ont victorieusement affronté hier avec une opiniâtreté pleine de sacrifices, une violente concentration de forces de nos adversaires coalisés. Presqu.'en même temps, l'après-midi, après une préparation l^ir l'artillerie gui s'était élevée à la plus extrême acuité, des masses anglo-françaises se sont avancées à l'assaut au nord de la Somme sur le front d'Ovillers-Cléry, large d'une vingtaine de kilomètres et clés forces françaises très considérables à droite de la Meuse, contre le secteur Tiiianmonl-Fleury, ainsi que contre n°s positions dans le bois du Chapitre et de la côte boisée. A u nord de- la Somme, le combat a fait fureur jusque loin dans la nuit. En plusieurs endroits, l'adversaire a •pénétré dans notre ligne avancée et en a été de nouveau rejeté. Des d'ux côtés de Guillemont, dont nous gardons la ferme possession, il occupe des éléments de tranchées conquis. Entre Guillemont. et Maurepas, nous avons raccourci la nuit notre ligne s'aiançant en arc sur des ordres suivent un plan préconçu. L'ennemi a payé de sacrifices sanglants énormes ses efforts totalement échoués. Les troupes de la garde, rhénanes, bavarois' s, saxonnes et, irurtember-geois's ont maintenu l'iébranlablement leurs positions. A droite de la Meuse, l'assaut français répété après une lutte partiellem' nt âpre, a été brisée avec les plus lourdes p rtes pour l'as-■.saillant. Au village de Fleury, le combat dure encore. Dans la partie est du bois du.Chapitre, nous avOns fait ai contre-attaque. une centaine de prisonniers. A u bois du Mont-,nous avons abandonné à l'adversaire, des éléments de tranchées avancées totalement dévastés. Théâtre de la guerre à l'Est Armées du feîdmaréchal-général ven Hinden'ourg : L* combat à l'ouest du lac Nobel a été eon- | tinué-lii-er. I.e% Russes assaillants ont été to- I ialement repoussé». Nous avons fait prison- ! niers 3 officiers et 3x0 soldats et capturé mitrailleuses, L'ennC-p^iÀ sensiblement accru sa canonnade en phijk un endroits du front du Stochocl. Des deu&fùiès de Budka-Czerewis-zc:e, d s combats loytliiês sont en cours. Près de Szelwow, des u'iiqucs russes moins importantes ont subi un échec. Près de Zwiniacze, des troupes d'avanfhgarde de l'adversaire ont été re/ti's. . Front du ganét'al de cavalerie arcliiduc Charles : Au nord des Catp ithes, la situation ne s'est pas modifiée. La hauteur de Magura au nord du Capul, a été pf-se d'assaut par les troupes alliées. Nous avont fait GG0 prisonniers. Des contre-attaques s0>:f' repoussées. Dalles Balkans Notre epntre-atthqiie avance favorablement poxir nous au sud\ei à l'est de Florina. Au sud-ouest du lac V/orran, les combats se renouvellent avec interruptions aux jtositions avancées bulgares. A l'est de la Slrttma, nous ctons traversé ici irundi-Balkan (Sarlija P/a-nina). ;S AU'K'RÏCMENS VIENNE, 20 cùût : ilieàlre yo la ijucrre russe. Armée du général de cavalerie archiduc Charles : • A l'ouest de la jiolda.ua, en Bukoivine, l'in-ianterie honved ei\ coopération avec des bataillons allemands a pis d'assaut la hauteur chaudement dispute (*c Magura; les liasses y ont laissé 000 prisonniers et deux mitrailleuses; leurs contre-attaques ont échoué. A l'ouest de Zayie, après de violents combats ■nous avons r' tire des troupes avancées contre lu crête de Cran' ïlorçt. Au nord-ouest et a proximité immédiate de Sianislau, nos eh isseurs ont refoulé une jwus-,s('< russe. / Armée du général îeldmaréclial von ISin-dcnbiirg : A Szelzov; nos; troupes ont refoulé une attaque russe. ■ • Une poussée mndittte par l'ennemi jusqu'à nos tranchées di[ 'l'e-bol sur -Stochocl, a été refoulée. Une norLiîe attaque russe est en cours d'exécution. X-^L, ïh.-alrlj dt' la guerre italien. La journée d'Viicr a été passablement calme au littoral égal; \nent. D'.m;, ht ; i/e^Wh'Ûonzo, nos troupes ont, au "■j t..-f /. iW^K ' ' / ■ <*. i lu rrce g à if ii e de ■peins Mtacheinmits ennemis qui s'étaient infiltrés jusque Clvbna et Britof, et Pur ont pris 50 prisonniers. ! Une attaque,4q~cfurne des Italiens contre le tronçon de frotiï\situé au sud de la vallée cle la Wippa-ch a été n\ ttement refoulée. Au front de la, vallée de Fleima, une expédition des nôtres" ontre une position avancée de l'ennemi au-sud-est de Lima di Bocche, leur a fait capturer Cl prisonniers et deux lance-bombes.Des détachements italiens qui commençai'nt ci opérer le soir contre nos positions dans la zone du mont Zebio', ont été repoussés. f béa ire d.j la guerre Sud-lisl. Bien de 'no dé eau ni au Monténégro ni en Albanie. BULGARE SOFIA, 17 août. — Il cst parfaitement établi que toute la l?" division coloniale française a participé au combat annoncé le 15 août. Hier encore, l'artillerie enn-emiz n'a 2>as cessé de canonner nos premières positions su sud et à l'est du lac Doiran. Le même jour, des colonnes d'infanterie ennemie ont tenté d'avancer en quelques endroits jusqu'à 5 mètres de profondeur. Elles ont été repoussées avec de grandes pertes et forcées de se retirer en désordre vers leurs positions d'origine. Sur le restant du front, faible action d'artillerie.SOFIA, 18 août. — Hier, nos troupes ont repoussé une attaque serbe contre le front entre les lacs d'OstrOuo et de Prespa, ont poursuivi l'ennemi cl se sont emparées de la ville de Lcrine. (Florina). Hier soir, Vennemi,après une longue préparation d'artillerie, a attaqué nos positions avancées au sud et à l'ouest de la ville de Doiran et not postes du village cle Doltscheni, mais il a été repoussé par notre f e il et sur quelques points par contre-attaque et combat à la baïonnette et il a été forcé de se retirer en subissant d s pertes élevées. Plus tard, d renouvela son attaque sans obtenir de succès. Sur le j estant du front, légers combats di détachements ci'éclaireurs. Une. escadrille d'avions allemands a attaqué efficacement ce matin de bonne heure des constructions cle chemins de fer près du village d'lanftschi'iro et des eamp'ments ennemis près des vill-agcs de tla'rsouo Gavcdi'intzi, Drago-i.rirtzi et de Kcdabak. Tous les avions rentrèrent vrs leurs bases. FRANÇAIS PARIS, 1$ août, S- h. p. m., officiel : Au nord, de la Somme, plusieurs tentatives de contre-ntl iqu s enw'-iai's sur nos nouvelles positions au sua-est de Maurepas ont été brisées-par nos feux. Nous avons fait des prisonniers. . .4m sud de- l'a Somme, nous avons débloqué Jf mitrailleuses dans les tranchées situées au sied -de llciloy.. Sur la rive droite de lu Meuse, apr'eg.iin violent combat, fions eu ins ^iiassé Vennemt de la parti du village cle Fleuri/ qu'il occupait. Quelques fractions emiiynics se maintiennent encore, clans cle petits .pât&s de ruines situés à 1l:i lisière est. Entre 2\hiauVuont et Fleury, nous avons également tecdis! (jV consul< rabjes pro-arèi. Cinquante prison-ours dont un officier i- sont restés entre nos mains, ainsi qu'une mitrailleuse. Partout ailleurs, nuit calme. PARIS, 18 août, 11 h. j). m., officiel ; Au nord de la Somme, une attaque de nos troupes dirigée sur la partie de Maurepas occupée par l'ennemi nous a permis d'enlever, au cours d'un brûlant assaut, une notable portion du village, ainsi que le calvaire situé au sud-est. Nous aïons fait 200 prisonniers valides dans cette opération. Entre Merurcpas et la Somme, nous avons élargi nos positions à l'est de la route de Maurepas à C'iéry. Sur la rive droite de la Meuse, nousavons poursuivi notre action offensive en chassant l'ennemi de deux redoutes fortifiées au nord-ouest de l'ouvrage de Tlnaumont. Une centaine d'ennemis non blessés dont 5 officiers ont été capturés, ainsi que 3 mitrailleuses. A l'est du bois de Vaux-Chapitre, nous avons sensiblement progressé aux abords de la route du fort de Vaux. Canonnade habituelle sur le reste du front. RUSSES PETROGRAD, 18 août. — Des forces ennemies considérables ont saisi l'offensive à la Zlota-Lipa, à l'ouest cle Podhcdtze sans obtenir de succès. L'ennemi fut repoussé en subissant d'énormes pertes. A la Bystritza Solotw-fiiska, fions avons occupé sur la rive occidentale Lisset-zctaryi. Dans la direction vers Archeluze (clans les Carpathes bensés) nos troupes ont occupé une série de hauteurs. Dans la direction vers Koc-roesme-oc nos détachements ont poursuivi leur marche en avant et s'approchent des sommets à proximité de Koeroesmezoe. ITALIENS ROME, 1 8août. — Au front du Trentin, continuation, par l'ennemi, de ses t'ntativcs de déviation et de ses violentes canonnades contre nos positions. Dans la région du Tonale, nous avons refoulé, le soir du 10, une attaque dirigée contre nos retranchements au sud du défilé. Dans la vallée du Ledro, une irruption de l'ennemi dans nos tranchées aux versants du mont Sverone, a été prom-ptement refoulée par notre contre-attaque. Dans la vallée de Rujfreddo (torrent Posi-na), hier, échec d'une tentative ennemie de surprendre îtOs outuigcs de défense à Scaio-lari.Des vallées de l'Adtge et de la l'usina ainsi que cle la source du torrent Costeano on annonce des canonnades ennemies. Notre artillerie a opéré hier contre la gare de Stlhon et y a touché en plein un train en marche. Combats d'artillerie sur l'isonzo supérieur et moyen. Dans la région cle Giirz ainsi que sur le Karst, situation inchangée ; en faisant irruption à Villanova (Riva J"osj nous avons détruit des ouvrages cle défense ennemis et fait des prisonniers.ANGLAIS LONDRES, 18 août. — Au nord-ouest de jJa-.entin-le-I'etit vous avons amplifié n-otre progression dans les lignes ennemies par tin petit combat localisé. Une nouvelle attaque ennemie a été complètement redendé-e de Martinpineh. LONDRES, 18 août. — Tout l'après-midi nous avons eu un combat sur tout le front allant de Ponères à la Somme, et avons pu prendre possession de plusieurs positions importante< occupées par l'ennemi, puis réalise)• u)i progrès dans la direction de Guichy et de Guillemont; nous avons capturé plus de 200 prisonniers, dont un certain nombre d'officiers* A notre droite, les troupes françaises ont é-galement progressé . Après un combat aérien qui eut lieu hier, un avion ennemi fut descendu, en flammes dans nos lignes; un second avion fut descendu par nos canons ad hoc. Plusieurs cantonnements eiijlemis furent, en outre, bombardés avec succès par nos aviateurs.Dernières Dépêches 'Hostilités sino-japoiiaiscs en Chine. Londres, 19 août. — On mande de Pe-king au « l'imeib » que les rapports émis de source chinoise et japonaise diffèrent entre eux a-u sujet des collisions de Taohantschiiantungï Ce qui paraît certain, c'-fst que les troupes chinoises ont tiré sur un policier japonais et sur un petit détachement japonais, mais que faisaient la police et les soldats du Japon à la frontière mongole? A Moukden, les autorités des deux nations auraient donné des instructions sévères pour m ttre fin aux hostilités. Les autorités locales auraient examiné l'affaire dans l'espoir d'aboutir a un arrangement-, de façon à ne pas en faire surgir de complications diplomatiques. , I.igte de prisonniers de guerre français. La « Gazette de-s Ai dénués » publie ia no-nirnckt-ur-é des prisonnière français détenus aux camps de prisonniers d'Allemagne; elle* avait publié, jusqu'au 14 août, 274,950 noms, parmi lesquels 8,974 hommes pris à Verdun ; "eî'e arrive à présent à un total dé 355,000 ht mines. Mbrl de deux généraux italiens. Berne, 20 août-. — Au co-urs des oombats à G-arit-za les généraux i-talkïas Tancredi et I'ittaluga ont trouvé la mort. Les vacances parlementaires. Amsterdam, 20 août. — Le '« Nieùwe Rot-t-c-rdamsche Courant- » annoncé de Londres que ——MB—■ le Parlement anglais ira mercredi en vaeanc's jusqu'au 10 octobre. La guerre maritime Londres, 19 août; — Le Lloyd mand/cpie le vapeur italien « Stampaglia » a été coulé. ¥ Amsterdam, 18 a-oùt. — Les pêcheurs hollandais ont reçu instruction de faire immédiatement arrêt sur l'ordre des so-us-marius allemands, et d'éviter d'aller droit sur ceux-ci, afin die ne pas susciter l'impression qu'ils cherchent à les perforer, ce qui provoquerait immédiatement une canonnade de la part du sous-marin. Les bateaux hollandais sont également priés de remettre leurs papkrs à la première réquisition du sous-marrn, et de ne pas chercher à fuir, car ils s'exposeraient aux dangers cl'êtr* rattrapés et coulés. DEPECHES • (Reproduites de l'édition précédente.) Les Italiens au l'roni de Salonkjue Berlin, 19 août. — Le député français Tar-dieu, rédacteur au «Temps», a tenu, à Genève, un discours dont il résulte que le débarquement d'une division italienne à Salonique serait d'ores et déjà effectué. Il semble que l'An g h terre ait déclaré, lors des négociations à Pallanza, que tout autre retard dans l'assistance italienne porterait préjudice aux Alliés, sur quoi Cadorna aurait expédié une division. On ne sait pas si cette dernière s; rend nu front pour le service actif ou bien à titre de réserve. de l'armée du Tigre. L'Angleterre sans nouvelles Les journaux puisses annoncent que ks jour-naux de Londres publient la nouvelle censurée que depuis dix jours toutes les communications avec l'armée anglaise opérant sur le-Tigre, sont interrompues. Ëmmw ALLEMAGNE. — La bienfaisance de guerre. — To-ut- s ks rentes d'indemnité et le reste continuent à être payées c-n Allemagne malgré la guerre. Voici quelques chiffres éloquente ce sujet: « Toutes les rentes sont, payés sans auc-une retenue. Comme en temps de paix, on poursuit. les mêmes bute sociaux et cela même d'une façon p'us développée. Un. notice de propagande eu trois langues mo-nr-re aux visiteurs de ce pavillon de quelle façon éte-nduo eett; activité est pratiquée. Un secours de guerre suffisant aux femmes en coirches, alloué par ks caisses de malades avec un subside de l'Etat et des institut-ions d'assurances surtout aux femmes légitimes des soldats, a pour objet la formation d'une nouvelle génération vigoureuse. Les sanatoria, établissent nts de cure et da convalescence et sanatoria pour phtisiques appartenant aux assureurs, servent à l'administration sanitaire de l'armée. La longue expérience des assureurs vient bien à profit pour le traitement médical, l'assistance économique aux mutilés (conseils professionnels,placement professionnel) et pour les soins à prodiguer aux malades, aux ouvriers blessés et invalides. Les assureurs ont mis de grandes sommes à la disposition de la bienfaisance de guerre. Parmi ces sommes on distingue : 3 millions de marcs pour la Croix Rouge dont 426,000 marcs pour l'installation de trains-ambulance. 2 3. 4 millions de marcs pour des vêtements de dessons, 280,000 marcs pour l'installat-ion de voitures de bain et de désinfection pour l'armée. 11 millions d; marcs aux assurés chômeurs ou nécessiteux par suite de la guerre et à leurs familles, 5 1 '4 millions de marcs en dons d'honneur et de remerciement aux familles des soldats tombés en campagne. On a organisé des installations spéciales d'assistance pour les orphelins de la guerre. 1 1/2 million de marcs ont s-rvi à empêcher la déchéance de certains frais de l'assurance, 8 millions de marcs ont été employés à des buts divers de bienfaisance de guerr-. Au total on a payé jusqu'à la fin mai 1916 plus de 30 millions de marcs au profit de la, bienfaisance de guerre. 70 millions de marcs du capital des institutions d'assurances sont à la disposition de la bienfaisance de guerre d'après l'article 1274 du règlement impérial d'assurances. (Mesures pour prévenir l'invalidité et- pour améliorer l'état sanitaire de la population obligés de s'assurer). Plus de 75 millions de marcs ont été prêtés jusqu'à la fin mai 1916 par les institutions d'assurances contre de faibles intérêts aux communes, districts etc. dans 1? besoin ©t ce pour combattre le chômage, 125 millions de marcs sont encore disponibles dans le même but. ANGLETERRE. — La réponse anglaise et M. Asquith. — Londres, 19 août.-—Le « Mor-Hjng Post » écrit dans un article de fond : « Ls gouvernement n-e voit visiblement au-. enn autre moyen de venger le capitaine Fryatt que de continuer la guerre avec énergie et de n pas -céder jusqu'à cé que l'ennemi, qui a perdu tout droit au ménageaneait,sentira toute. . l'amertumg: de la défaite, peut-être n'y a-t-il-autre moyen de venger Fryatt.S'il en est ainsi, il aurait été plus digne et p'us impressionnant si Asquith avait complètement renoncé à menacer au Parlement l'Allemagne die ne ^-rendre les rapports diplomatiques que lorsqu'il aurait donné satisfaction pour le meurtre du capitaine Fryatt. C'est une faiblesse -tradi- 3me Année - N.682 - Ed. A [g|Q CE;JfTIHËS Dimanche 20 et Lundi 21 Août 1916

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Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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