Le bruxellois: journal quotidien indépendant

1116 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1917, 06 Juillet. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/0k26971g1m/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

4mo Année - N. 994 - Ed. 1 ElffQ CENTIMES Vendredi 6 Juillet 1911 «BONNEMENT POSTAL, ÉD. g Bruxelles » Province - Etranger S mois : Fr. 4.50. - Alk. 3.60 Les bureaux ie poste en Belgique «t à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS; c«Ui-ci prennent cours les IJahV. î Avril 1 Juîllét 1 Octob. On peut s'abonner toutefois pour les ceux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois î Mois Fr.3.00-Mk.2.40 Fr.l.50-Mk.l.20 TIRAGE ; SIO.OOO PAR .10IIR Le Bruxellois ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. 5.00 Nécrologie 3.00 Annonces commerciales . 1.50 » financières. . . 1.00 PETITES ANNONCES La petite ligne 0.50 La grande ligne. . «. . • • LC0 TSr?ÂGEsîS0.ÛÛ© PAR JOUR Rédacteur en Chef : René Armaati Souraal euclidien Infilpiiiaal Rédaction, Administration, Publicité, Vente BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS Derniers Commaniooés Officiels ALLEMANDS BERLIN, S juillet. — Officiel de midi .• ïfieâtre de la guerïa h l'Ouest. Groupe d'armée du fskl-maréchal prince héritier Kuppïeeiit da Bavière: En général, l'action est restée minime en Flan dre et en Artois, Dans plusieurs endiaiis, des poussées de reconnaissance de l'ennemi ont été rejetées Groupe damée au S-ronprius allemand : Le terrain que nous avons gagné au Chemin-des Dames et à l'est de Cerny a engagé le commandement français également hier et ce matin à de nou ve'Jes attaques qui ont échoué avec des pertes nombreuses. fusqu'a présent, les Français ont tenté c quinze reprises, sans aucun succès, et chaque foi; néanmoins avec des sacrifices élevés en morts, bles-sis et prisonniers, à reconquérir le terrain perdu Sur les deux rives de la Meuse, l'action est ievenut plus intense le soir. Groupe d'année du duo Albrecist: Durant ces derniers jours, nos détachements dt reconnaissance ont effectué plusieurs fois à l'est dt la Moselle des opérations ; apportant des prisonniers Aviation. Une de nos escadrilles aériennes a attaqué hiei dans la matinée, les installations militaires et les ouvrages côtiers près d'Haiwich, à la côte orientale anglaise; elle a réussi à jeter plusieurs millier' de kilogrammes de bombes sur les objectifs et c constaté un bon résultat. Tous les avions sont rentrés indemnes. Théâtre de la guerre à l'Est. Groupe d'armée du faid-marécàai général Prince Leopold de Bavière: Hier, l'action a été minime seulement sur U champ de bataille de la Galicie orientale. Sur le: hauteurs de Brzcczany, des combats localisés ont ei lieu, par lesquels les Russes ont été délogés de quelques lignes d'entonnoirs où ils s'étaient encon maintenus. Dans les sccieurs voisins, le calme < rtgné généralement. Au front du général-colonel aichiduc Joseph et au près du groupe d'armée du feldmaréchal von Mac-icensen, l'ennemi s'est montré plus actif que d'habitude dans quelques endroits. BERLIN, 4 juillet. — Officiel du soir : Ni à l'ouest, ni à l'est, il n'y a de grandes opérations de combat. Nos aviateurs ont fait preuve d'activité et ont remporté des succès. La, guerre seus-aurne. BERLIN, 4 juillet. — Officiel : Nouveaux succès de nos sous-marins dans l'océan Atlantique ; 5 vapeurs, 4 voiliers. Parmi les navires coulés figuraient entre autres ; les vapeurs anglais « Teviotdale » (3847 t.) en rouie vers l'Angleterre; « Rahanda II » (712c t.), chargé de munition et qui a sauté en l'air au moment où l'on a entendu la détonation de la torpille; un grand vapeur armé, apparemment avec un chargement de minerais pour l'Angleterre et le voilier anglais à g mâts a Carri Harvey ». VIENNE, 4 juillet. — Officiel ; Près de Brzezany nous avons repoussé de violentes attaques de forces ennemies imposantes. Dans \e secteur au sud-ouest de Z'oorow, les Rusées n'ont pas attaqué. A part cela activité minime sur tous les théâtres ie la guerre. SOFIA, 5 juillet. — Officiel du 4 : Froai en Macédoine : Sur tout le front en général, l'action est faible. A l'ouest du lac de Doiran seulement, l'artillerie ennemie déploya une action un peu plus animée.Dans différents endroits du front, opérations des éclai-reurs favorables pour nous. kxoxit, «a iioumanie : Près de Tulceû, feu d'artillerie et fusillade clairsemée. Près d'isaccea, canonnade modérée. SOFIA, 4 juillet. — Officiel du 3 juillet ; ■Front en Macédoine : Sur tout le front, faible feu d'artillerie) plus vif dwis ta vallée du Vardar. Près du village d'Ahschak Mahle, un détachement d'infanterie grecque a été unis en fuite par nos postes avancés. Nous avons fait des prisonniers appartenant au 2e régiment grec. Sur la rive gauche de la Slrouma inférieure, engagements entre troupes de couverture. Près d'Enikoei, un détachement de cavalerie anglais a été dispersé par le feu. L'ennemi a abandonné des soldats morts ou blessés ainsi que des chevaux. Dans tu i égion de Bilolia, trois avions ennemis ont été descendus. Front en Kouaianie : Près de Tulcea, fusillade. FRANÇAIS PARIS, 4 juillet. — Officiel de § h. p. m. : Hier, en fin de journée, l'ennemi a tenté une puissante action offensive, qui s'est prolongée toute la nuit sur l'ensemble de nos positions de la région au nord de Jouy jusqu'à l'est du plateau de Californie. Sur ce vaste front, il a lancé des attaques violentes et répétées à gros effectifs. Ses poupes spéciales d'assaut ont porté leurs efforts principalement à l'est de la ferme Froidemont, à l'ouest et au sud-est de Cerny et au nord du poteau d'Ailles ainsi que sur les plateaux des Casemates et de Californie. L'échec ie l'ennemi a été complet et ses pertes très lourdes. Dans la région de Cerny notamment et sur le plateau de Californie, les vagues d'assaut ont été presque anéanties par nos feux. Sur quelques points où l'ennemi evait réussi à prendre pied au premier choc, les contre-attaques de noi troupes ont victorieusement refoulé l'ennemi n'a pu conserver un seul mètre de nos positions. Des coups de main sur nos petits postes dans la région de Sapigneul et de Vauquois ont échoue. Ac-vite assez grande des deux artilleries dans la région de la côte 304. PARIS, 4 juillet. — Officiel de 11 h. p. m. : L'ennemi s'est berné rt bombarder violemment nos lignes au cours de la journée, notamment doits la région du Panthéon, de La Royèret vers Hurie-bise et sur le plateau de VaUclerc. Il se confirme que les attaques ennemies de la nuit dernière, qui se '• sont développées sur un front d'environ 17 kilomè-' très, ont coûté à l'ennemi des pertes exceptionnellement élevées, sans lui rapporter ni gain de terrain, ni prisonniers. Paiicut nous avons intâgrale-'■ ment maintenu nos positions. L'ennemi n'a pas renouvelé sts tentatives. Par contrei nous avons effectué à l'est de Cerny une opération de détail - qui nous a permis d'eiùever un saillant fortement ■ tenu par l'ennemi. Sur la rive gauche de la Meuset trois attaques successives accompagnées de jets de liquides enflammés, dirigées sur nos tranchées au sud-ouest de la côte 304, ont été rcpoussées par nos feux. ba.lutte d'artillerie continue très vive dans cette régen. ; PARIS, 3 juillet. — Officiel de l'Armce d'Orient : : Vive action des deux artilleries vers Maydag,Mo-nastir ai entre les lacs Ochrida et Prespu. Un avion bulgare a été abattu à coups de canon près de Doiran.RUSSE PETROGRAD, 2 juillet. — Officiel : Dans la région de Roudka-Sitovisch, dans la direction de Korvel, après avoir détruit les obstacles en fils de fer barbelé au moyen de mines, nos éclcd-\ reurs ont pénétré dans une tranchée ennemie; les occupants ont été exterminés à la baïonnette ou faits prisonniers. Les soldats qui sont tombés entre nos mains ont déclaré que les Autrichiens avaient été avertis de notre attaque par des déserteurs russes.Après une préparation d'artillerie qui a duré deux jours, nos troupes ont attaqué les positions austro-in zJ3v£!'l"] ■ après un violent combat; eues se sent emportes m trois lignes ennemies, ainsi que du village retranché de Koniuchy, et ont avancé ensuite jusqu'au ruisseau de Koniuchy, au sud du village, jusqu'à présent, nous avons fait prisonniers 164 officiers et 8,300 soldats et nous nous sommes emparés de 7 canons et de 7 mitrailleuses. Les prisonniers continuent à affuer. Au sud-est de Brzezany, après une préparation d'artillerie, nos troupes ont attaqué les très solides positions ennemies et en ont conquis quelques éléments après un combat acharné. Les Allemands et les Turcs ont prononcé des contre-attaques et les positions ont changé de mains. Nous avons fait 1,700 prisonniers. Plusieurs de nos divisions ont subi de fortes pertes, surtout en officiers. Le total des prisonniers tombés entre nos mains au cours des combats livrés le 1er juillet s'élève à 173 ojficiers et à plus de 10,000 soldats. En outre, tious avons capturé 7 carions et 7 mitrailleuses. ITALIE N' ROME, 3 juillet. — Hier, action habituelle d'ar-tilierie et de patrouilles, sans événement de quelque importance. ANGLAIS LONDRES, 3 juillet ; Durant la nuit nous avons prononcé des raids couronnés de succès à l'ouest à'Havrincourt et au nord de Nieuport, qui nous ont valu quelques prisonniers. Au sud de la rivière de Cojeul, l'ennemi a attaqué nos postes avancés, mais fut dispersé. Dans la région d'Y prèsaction intense des deux artilleries. L'ennemi a efjeciué une poussée dans nos tranchées au sud-est de Laveutie. Deux de nos hommes sont parlés manquants. L'activité aérienne ennemie s'est accrue notablement les derniers jours. Nos avions ont entrepris_ des raids, accompagnes de succès. Un avion du type Farman a été abattu en lutte aérienne; deux autres ont été contraints à descendre hors de notre zone. Un appareil des noires n'est pas rentré. — ■■ .»r ■ W% * ^ 3 Pemieres Meedm » Au Parlement iraaçdis. Genève, 5 juillet. — C'était mercredi le quatrième jour ds la séance se ci été da la Chambre française. Ce jeudi, il y a un grand débat pub'ic sur tou.s la politique de guerre de la France. Le président du Conseil, le ministre de. la guerre et le miaistre de l'iatérieur prendront la parole. Troubles pacifistes à Boston, Le « Journal » apprend de New-York que, lundi dernier, il s'est produit à Boston des manifestations pacifistes. Les autorités ont dû réquisitionner des marins et des gardes nationaux pour rétablir l'ordre. En Italie, Berne, 5 juillet. — Un décret royal ordonne l'ex-puiaion immédiate de tous les citoyens de nations ennemies du Piémont, de la Lambardie, de la Ligu-rie et de l'Emilie. D'après la « Tribuns », le nouveau miaistre de la martrte;. M. Triaugi, qu'on dit malade, a démissionné.Entre l'Espagne et l'Angleterre. Madrid, 5 juillet. — La convention économique entre l'Espagne et l'Angleterre,, s-'gaée à Loadrss, assure à l'Espagne la fourniture mensueUa de 15C miile tonne*» de charbons arsghia ; l'Espagne a'enga-ge à fournir du minerai. La situation en G-rèc». Bâle, 5 juillet. — Le colonel Negropontee est nommé chef de l'état-major. Le contrôle effectue jusqu'ici par l'Entente, a été suspendu, à l'excep-tioii de ia censure des tétégraramee et de ia presse, qui continue à éire exerças par un officier français et un angiaiSi Le procès Sehrœder. Amsterdam, 4 juïïkst. — La 4e chambre 4u tribunal d'Amsterdam » prononcé hier son juyesrwnt dans le procès contre le directeur du journal « E*» Teîegrasf », pour offenssa au journaliste S. Sem-eon. Le tribuns; a condamné i<5 provenu à 25 florins d'erasnde, subsidiairemeot à 10 jours de prison, nettoyage daas le gésiéralat russe. Bâle, 4 juillet. — Le périodique militaire rusas « Russki Invalid » annonce deux chefs d'armée bien connus, Iiîs généraux S&eharoît et K»!e-din, ont été congédiés comme partisana de l'ancien régime. La démocratisation du corps d'officieir» russe est complétée par le r&jeiiRfessmont des cadres. La mise à la retraite des officiera atteints per ia limite d'âge continue. 1,400 officiers ont été mie à la retraite jusqu'à ce jour. Le piua jeune général russe est actuellement âgé de 36 sais, c'est le général Wessolowsky. Les généraux Kocp. Derercsky, Kssnak)fr et le prince Dragomiroff, commandants de districts militaires, ont été dégradés et envoyés au front comme simples lieutenants. (Comment cela s'accommcde-t-11 avec la tolérance d'un pays libéral et le principe que la politique est exclue de l'année?) — (B. Z. airs Mittsg.) Situation critique à Pétrograd. Le « Conïere délia Sera » apprend de Pétrograd que certains événements, survenu^ ces jours derniers, ont rendu critique la tension entre le gouvernement provisoire et le Conseil des ouvriers et tieg soldats. Le gouvernement provisoire a décidé de censurer les communications du Conseil dee ouvriers et des soldats, pour autant qu'elles s'adressent à l'élranger et à l'armée du front. LA GXTSEEJS £âà3££a3nS. juin : « Personne qui n'a souffert lui-même psr des attaques aériennes ne hasardera de protester ccîitre d;a représailles, il existe acîueMement une soif générale de représailles, telle qu'allé empêchera, une fois pour toutes, le renouvellement <ie cet ouvrage du diable. Par une cooeeatratica inejsoitt-bïe, par Uiftî série d'attaques, nous dormirons une viiîe allemande ou l'autre, sans égards aux ntoau-merrfs artistiques qu'elle pourrait contenir, et nous le ferons! Il est terrible que les choses en soient arrivées aussi loin, mais l'empereur et sa caste de guerre ont jeté le§ dés, et nous n'avoae pas le choix des moyens. » Les Anglais veulent donc empêcher une répétition de l'attaque allemande par dea racsures de représailles. Bien que l'attaque du 13 juin, d'aprè3 l'aveu même des journaux anglais ,nc poursuivait que ctss bu'® militaires, la conception anglais; de la guerre exige que des comne-attaques « «ans merci » soient exécutées contre n'importe quel édifice.C'est par la destruction lâche, par l'assassinat et psr l'incendie que se venge un gdvens&ire qui ne peut pas s: défendre. Jusqu'à présent, cet usage n'était répandu que parmi les peuples non civilisés. L'« Observer » nous apprend à présent, pour le cas où nous l'ignorerions, que k nation anglaise pratique également cette manière de faire la guerre. LA GUSEES SOt?5-HA&nffX. Eeme, 4 juillet. — Du « Berner Tagebktt », d'après un Espagne] et de source autorisée : « Le 12 juin, un navire de transport chargé de 14,000 tonnes de lest de guerre d'Angleterre, partit à destination de la France. Il était escorté des destroyers anglais £23 et 540. A l'entrée du détroit de Gibraltar, en face du cap Spartel, le sft»ire-trani$-port fut attaqué par ie sous-marin 52 et som.Dra.Sur ces entrefai.es, un combat se déchaîna ©nue les destroyers et le sous-marins. Quelques heures plus tard, te vapeur anglais «Marraxi» arriva en rade de Tanger, traînant à la remorque les dioa;royera 523 et 540, qui n'étaient plus très aptes à prendre la mer. Le premier destroyer avait été pencé par une torpille ; le second avait été atteint par deux projectiles et avait perdu sa cheminée. Il y avait 80 morts et blessés à bord du «Marraxi», et 142 hommes du l'équipage du navire -transport s'étaient noyés. Presque simultanément, le sous-marin allemand 52 arrivait à Cadix. Des projectiles avaient endommagé sa proue et ses machines. Le sous-marin ne s'avaa-çait qu'avec peine. Le torpitieur espagnol n. 11 ainsi qu'un vaisseau-loods lai portèrent secours dans le port de Cedix et il fut. ancré à quai. Les autorités maritimes lui fournirent des vivre» et 1,00& litres d'eau. Le commandant du sous-marin rendit ensuite visite s'jx autoriîés.Sa traversée de la vil-Ja en voiture ne produisit aucune sensation. On attira ensuite l'attention sur la Convention de La Haye, d'après laquelle un navire de guerre appartenant à une nation belligérante peut étendre son séjour au delà du délai voulu, pour causa d avarie. Le sous-marin 52 ne sera donc pas interné, quittera Cadix aussitôt qu'il aura réparé ses avaries. » Copenhague, 4 juillet. — Du « Natiooai'tiù=ride »: Les deux premiers vapeurs suédois, qui se sont servis du sauf conduit allemand, sont arrives à Go-thembourg. Le voyage s'est bien passé. Les deux navires étaient chargés de mgrcfcsodiaee diverses. Zurich, 4 juillet. — De Paris à 1'Agewoo Hsvas: Les pertes de navires de l'Entente, pour la semasse finissant fcï 24 juin, s'élèvent à 33 grands vapeurs. Stockholm, 4 juillet. — Du « Tidende » 11 grand vapeur marchand venant du nord fi é'-é caj turé, probablement per des forces die combat cavi }es allemandes, à hauteur du Karlsîiam. Copenhague, 4 juillet. — D'après une commun cation *u ministère des Affaires étrangères,le schot ner danois « Sofi ». chargé de harengs salés d'ïs îan-de, à destination de la Russie, a été coulé le 2 juin, par un scus-marin altemsnd. Rotterdam, 4 juillet. — Le port de Glasgow a «t barré à cause du danger des mines. « ■■■■■ ■ - DÉPÊCHES (Reproduites de l'édition précédente.) Les cosab&ts à l'ouest. Berlin, 4 juillet. — Tandis que le calme a préde miné pendant toute la journée du 4 juiUet au; frunîs de Flandre et d'Arras, ks Français oab pais se le soir du 4 juillet à plusieurs malheureuses cor ire-attaques au front de l'Aisne. Le feu d'artilieri qui avait «té relativement minime toute la journé: augmenta « intensité vers le soir et dégénéra ver 10 heures en un feu routent, qui fut suivi d'un attaque contre l'aile gauche de la nouvelle positics allemande près <e Cerny. Les Français assaillant s'écroulèrent sous notre feu. De leur propre initia tive deux compagnies allemandes sfl mirent, à 1 poursuite des fuyards et ava-ocèrent leur ligne a cet endroit. Presque simultanément, les tranehéej françaises se remplirent de troupes spéciales d'as saut, plus à l'ouest de la crête de Bovell». Aussitô que les occupants des tranchées allemandes situés vis-à-vis s'en aperçurent, ils es ruèrent à l'attaque hors de leurs tranchées, surprenant ainsi un adver saire fortement préparé et le dispersèrent. Ver: minuit les Français tentèrent une nouvelle attaqui près de Cerny, qui échoua également avec des pertei sanglantes. Les combats à l'est. Vienne, 3 juillet. -- Pendant la journée d'hier les Russes ont étendu le secteur d'attaque de leui infanterie vers le nord, au delà de Zborow. Avant hier déjà, nos positions avaient été complètemeni détruites en cet endroit par une violente canonnade Néanmoins, nos vaillantes troupes qui les défendaient ont enrayé, pendant toute te journée d'hier l'impétueux assaut des masses russes,c.u"appuyaient des automobiles blindées. Des troupes quatre à cinc fois supérieures en nombre aux nôtres, ont été lancées à l'aseaut et ont été constamment i-saouveiée* jusqu'au moment où i'ennerai a réussi à pénétrej da"$ nos tranchées. Avec une rare abnégation et «ae énergie Inlassable, nos troupes se sont d-eferuiuc^ « combattant pas à pas, contre la formidable pousse^ de J'ecncml, jusqu'au moment où nos réserves ont réussi à rîndre impossible une nouvelle avance des Russes. Ce succès que l'ennemi a dî5 payer d'immenses pertes, est un do ces succès de début communs à toutes les offensives dans lesquelles l'as, saillant sacrifice, sans aucun ménagement, son ma-! tériel humain. De son côté, le défenseur doit compter sur la perte de ses lignes le$ plus avancées, surtout lorsque celles-ci ont été préalablement nivelées, comme c'est le cas, et rendues intenables par le feu destructeur de l'artillerie ennemie. Dans le secteur de Brzezany, deuxième point principal de la bataille, la situation a tourné à notre avantage, grâce à des contre-attaques fructueuses prononcées par des troupes austro-hongroises, aillemandes et turques. Les divisions russes mises en ligne en cet endroit paraissent être épuisées au point de ne plus trouver la force de prononcer de nouvelles ataques. Une pause s'est produite dans la balaille. Vienne, 4 juillet. — Au front do l'Est une pause s'est manifestée le 3 juillet dans la grande offensive russe forcée. Les divisions russes commandées par des officiers français et anglais, furent jetées sans merci dans la bataille et les méthodes sanglantes de faire ia guerre sous la direction d'armée tsa-riste, fut si possible encore Surpassée. Les nombreux prisonniers que nous avons faits se montrèrent heureux d'avoir échappé à cet enfer. 11g se montrèrent unanimes à déclarer qu'il y avait de la cavalerie prête à refouler dans le oom'oat ceux qui auraient reculé. Le troisièmre jour l'offensive s'est arrêtée sur tout le fiont russe. Ce n'est que près de Brzezany que les Russes parvinrent à renouveler leurs attaques. L'horrible image de l'offensive d'été de 191G où les assaillante tombèrent par régiments entiers,s'est renouvelée. Rien ne servit aux Russes de lancer sans cesse des forces nouvelles dans le combat. Dès la matinée plusieurs fortes attaques s'étaient écroulées au sud de Brzezany. Vers 1 heure de l'après-midi un feu violent de tout calibre fut de nouveau dirigé sur nos positions au nord de la route Brzezany-Tarnopol. Vers le soir, les Russes attaquèrent les hauteurs de Brzezany. L'installation d'un nid de Russes de la largeur d'une compagnie fut le seul rûuitat de ces attaques prononcées avec une supériorité numérique multiple. Actuellement il est en grande partie déblayé. Nos poussées contre les positions russes sur la rive gauche de la Zlota Lipa i et près de Zwyzin, nous ont valu des prisonniers. La répression do la propagande pacifiste en France. Paris, 4 juillet. — Le «Matin» annonce qu'au cours d'une razzia à Montparnasse, 39 personnes ont été arrêtées; 29 arrestations ont été maintenues. Dans un débit de k rue Mouffetard, k police a arrêté un Espagnol, qui tenait des propos pacifistes et hostiles à l'Entente. Deux autres étrangers qui se livraient également à la propagande pacifiste et poussaient à la désertion ont été arrêtés. L'intensification de l'agriculture en France. La Haye, 4 juillet. — Le gouvernement français vient de nommer une commission de surveillance qui sera chargée de contrôler Ja mise en culture des champs français, après la rentrée de la réco!te actuelle. Cette commission aura à établir l'étendue des superficies qui devront être exploitées par les particuliers, par les sociétés agricoles, ainsi eue car n les communes et les villes. Tout le restant sera mia >- en culture par les soins de l'Etat, u La révolution russ®. La pression des Allies sur la Russie. i_ Berlin, 4 juillet. — Da Copenhague à la k Ga-zetfe de Cologne on annonce que la tentative h a'offensive russe actuelle est la suite et un ulûma-3 turri angio-français, remis »u gouvernement russe vers la mi-juin de la pré&ente aimée. Cet ultimatum <5 exigeait que la grande «ffensive ruse© projetée commençât ie 1er juillet. Au cae où la Ru&séï ne se conformait pas à cette exigence, les Alliés auraient considéré ce re]us comme un acte hostile et le Japon aurait été désigné pvur intervenir et prendre à l'égard de k Russie teiies mesures cic protection et de sécurité que commandait k situation. C'est, à cctitc circonstance qu'il faut attribuer le cri de : « La patrie est en danger ! » que Kerenski et d'au-* très personnalités dirigeantes ont «dressé si fré-quemment en ces dîrniers temps au peuple russe, , MuÈiaeris osas la flotte ae la Baiùqiïe. De St-Pétersbourg a-ux journaux suisses ; Les s équipages dee cuirassés « Gangut » et « Eossïa » appartenant à la flotte de k Barrique se sont muti-^ nés, parce que leurs officiers leur commandaient da faire une démonstration navale contre Cronsîadt. Les officiers furent partiellement jetés par-desstig 5 bord et partiellement, emprisonnés. 33 officiers fu-rent tués. Les deux navires ont lissas le pavillon ' noir en entrant en rade de Cronstadt, 32 personnes exécutées, i Berne, 3 juillet. — Du « Bund » : L' « UtrO j Russkija », de Moscou, du 6 juin, annonce que 32 personnes ont été exécutées sur l'ordre des auto-' rités russes, pour haute trahison. 3 Leaine coatis Kerenski. Bsle, 4 juillet.. — De St-Pétrsbourg : Les parti-s sans de Lenine ont proposé au Congrès des Associations d'ouvriers, l'exclusion de Kerenski du parti ouvrier. La proposition a été rejeifée par 259 voix contre 201 sur 401 votants. —-Tarera-. ; Le Protestantisme en islgique Il est, dit le « Nieuwe Courant », parmi les facteurs religieux qui ont été le plus gravement éprouvés par la guerre. ; D'après ce que j'ai appris et vu personnellement [ en Belgique, je crois pouvoir dire : Si cela continua ainsi et que la guerre dure encore, il n'y aura plus i en Belgique, en dehors de quelques grande^ communes, que des ruines des nombreux établissements ? religieux que le protestantisme posséSaît dans ce paye, oû le csthclï'cîsme prédomine. Le sujet est assez scabreux. Une population c&tb , lique prédominante est plutôt hoatîle, d'habïtiK ; aux institutions protestantes. On dit que ce sdnt des organisations smicaîho'ïques. Qui niera qu'il en est ainsi? Une organisation protestante qui n'est pas plus ou moins agressive au milieu d'un entourage catholique, est vouée à la mort. Tout dans un paya catholique, les habitudes, les relations de famille et la puissance mondiale, tout collabore à faire rentrer les infidèles dans le giron ds i'Egl-'-e. Et si utî cercle protestant ne fait pas de la propagande, ne cherche pas à faire dea prosélitee, n'attire pas les enfants et les jeunes gens, H croulera bientôt ou vivra chichement. La pisté dans les pays "belligé. rants ne doit pas être trout'ée, non plus en Belgique, au profit d'organisations proiestenses. La question qui est ici à l'ordre du jour, c'est celle de savoir si l'état des choses du 1er août 19!/ sera maintenu en principe après la gtterre. Beaucoup de choses seront détruites, malgré l'aide étrangère. Mais le noyau — je le crois — peut être conservé, attendu que les Pays-Bas protestants en ont pitié-La grande organisation religieuse en Belgique est tout à fait indépendante, elle a ses grandes prc-priÉv tés, die a des institutions brillantes et élis règlements minutieux, qui lui permettent de résister à toutes !ca tempêtes. Les Eg'ises protestantes en Belgique n'ont pas de propriétés notables ; elles ont de nombreux déchets financiers et presque pas de revenus; la plus grande partie de» communautés et missions sont situées dans les régions catholiques avec une population exclusivement ouvrièrej c'est-à-dire une population pauvre. N'est-il donc pas de notre devoir de soigner à ce Ique ce facteur de la vie sociale belge continue à pouvoir dire son mot, pour que la vie religieuse en Belgique ne devienne pas plus précaire qu'autrefois, mais puisse mieux prospérer qu'autrefois? Le petit mouvement protestant, très actif, en Belgique avant la guerre, a fait son devoir et a apporté un élément dans k vie sociale beige.D'importantes personnalités, dont les noms sont sur toutes les le. vres, émanent de ces éléments. Les dirigeants ca-_ tholiqueé qui sdminis reront tantôt la nouvelle Belgique, ne voudront pas que ia terrible valse belliqueuse qui a tout détruit, n'écrase pas non plus dans leur pays les germes de k vie protestante. On a créé ces jours-ci dans les cercles protestants des Pays-Bas, un petit comité qui veut s'intéresser aux nécessiteux protestants en Belgique. On demandera fa collaboration des personnalités connues dans les d!fiférsnts cercles et on fera ensuite appel aux sentiments généreux ces nombreux protestants néerlandais en faveur de leurs coreligionnaires belges, si durement frappés par les événements. Je sais qu'on n'a aucunement l'intention d'ggir in amicalement vis à-vis des catholiques. Nos Hollandais da Belgique ne feront rien pour troubler k piété.Mais parce qu'on sait que les cardes protestants belges ne peuvent plus résister à la détresse, que k bienfaisance est entre les mains religieuses, notamment dans les petites localités, ce qui a eu pour conséquence que tes protestants sont dtàas une situation plus précaire que les catholiques ; que les bureaux de bienfaisance catholiques disposent de kta-G pro. près fonds et que las cercles protesSan/ts n'en possèdent pas, — pour ces motifs on est en ce moment convaincu que 1a partie protestante des Pays-Bas doit secourir ces cercles, pour qu'on puisse tout au moins faire le nécessaire pour les nécessiteux pro. (estants. »

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Périodes