Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 15 Novembre. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 20 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/qr4nk3786k/
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LE BRUXELLOIS ■ont entrée» «a lutte avec les maxûnalistes. Les fasilkuLa sont vive®. Il semble que leB troupeg gouvernementales ne gant qti'en force restreinte.B«rlin, 13 nov. — Le « Lofcal-Anaeiger » dit que pendant 1© bombardement du Palais d'Hiver à St-Pétersbourg, des grenades de fort calibre sont tombées à proximité. Les dégâts sont importante. Stockholm, 13 nov. — Le secrétaire général finlandais annonce qu® les efforts de Lcnine et de ses paTtiaans pour former un nouveau gouvernement ont échoué. On croit qu'il sa formera, à Moscou, un autre gouvernement. Il ne faut pas compter eau- une fin rapide des troubles actuels. I>es dissensions se seteaieffli produites pariai les révolutionnaire». Marton aurait lâché Lenine. Le mouvement contre-ré-voluitionnaire serait dirigé par Rodzianko et par Korniloff. EtSrcnski aurait fini sa carrière. L©s ministres arrêté» so teouveraiondj dans la forteresse de Pierre et Paul, de même que Ie Prince Troubetekoï et Bourzeff, arrêté jeudi dernier. L<'b cheminots demanderaient la formation d'un gouvernement clans lequel seraient représentée® toutes les nuances socia liste®. La Haye, 13 nov. — Le « Daily Clrronicle » annonce de St-Pétersbourg : Vendredi soir, à 6 heaircs fut tenue ïa séance de clôture du Congrès Pan-rusae des Conseils d'ouvrière efc do soldats, après l'élection du nouveau gouvernement. Le cabinet Lenine a supprimé tous les journaux de l'opposition. Des ordonnances «m été édictées pour élargir les pouvoirs des contrôleurs des vivres ainsi que ceux des autorités locales. Quelques membres du nouveau gouvernement ont visité leurs départements ministériels, mais ils ont fait la désagréable constatation que les fonotionmaires refusaient de les reconnaître. L'un ministère après l'autre décida de se mettre en grève, tant que 1 cabinet Lenine serait au pouvoir. De la province efc des garnisons arrivent, cependant, en fouie, des télégrammes approbateurs. Kerenski se trouve à Gateehina, à 48 kilomètres de St-Pétersboiirg, avec uns petite armés de Cosaques. La garnison de Gatschina refusa de lui prêter lia appui armé. D'autre part, la garnison de Luga a refusé d'appuyer les maximalistes. Dans certaines villes de province importantes, les garnisons ont envoyé cependant des télégrammes pour déclarer qu'elles ee ralliaient au Comité militaire révolutionnaire. Amsterdam, 13 nov. — On lit dan3 le « Times » : Korenski est arrivé mercredi à Luga, dont la garnison prit le parti du gouvernement provisoire. Vendredi, KerensM arriva à Gateehina dont la garnison observa la même altitude. En outre, on annonce que des troupes fidèles au gouvernement se tiennent dans les environs de St-Pétersbourg et qu'une division de Cosaques arrive de Einla-nda. Un membre du Comité militaire révolutionnaire a déclaré, au Congrès des « Soviets », tenu à l'institut Smolny: « Nous ne négligerons au. une tentative pour éviter une effusion do sang. » On annonce d'autre part que la majorité de la garnison de Moscou s'est déclarée en faveur de Koreaski, après qu'un combat se fut engagé au KrûmLin, avec des adeptAs maximalisées. Korniloff a pu s'évader de sa prison et est arrivé à Moscou. On dit que Rodzianko va corne itu r un gouvernement dans cette ville. A la. demande du Hetman des Cosaques, Kaledine, Kor-niloff s'est proclamé lui-même chef suprême des Cosaques. Tous les socialistes modérés ont quitté l'Institut Smolny et sont allés joindra le Comité de salut public de l'hôtel de ville, à la tête duquel se trouve le bourgmestre de St-Pétersbourg Sahrœdcr. Stockholm, 13 nov. — On mande de Hapa-ran-da au « Svenska Dagbladet » que la domination des maxqimalistes ne s'étend qu'à St-Pétersbourg, Kronstadt et Helsingfors, tandis qu'à Moscou, Rodzianko et Korniloff vont tan-ter de former un autre gouvernement. Stockholm, 13 nov. — Le journal « Dagens Nyhct&r » annonce, de Haparanda, que les communications du quartier générai avec St-Pétersbourg sont interrompues, ce qui explique qu'il n'y a pas de communiqué de l'armée. On ne connaît rien dos intentions de Kerenski. On estime qu'il a beaucoup perdu de sa popularité depuis les dernières mesures prses par lui efc on croit plutôt que Rodzianko ou Korniloff peuvent être considérés comme futurs présidents. Amsterdam, 13 nov. — Le « Tclegraaf » annonce ; Le correspondant du « Times » à St-Pétersbourg mande à son journal : Les rapports parvenus jusqu'à dimanche soir sont en contradiction absolue entre eux. Il pensait que l'ordre serait rétabli à Moscou, mais on ne sait pas dans quelles conditions. Il n'arrive pas d<j nouvelles dea provinces. Les Commissions politiques de St-Pétersbourg ne sont pas mieux renseignées. La lutte pour le pouvoir en Susai», Kerenski efc Korniloii battus. Londres, 13 nov. (Eeuter). — L'Amirauté eommuniqp© le i-adictélégramme rusée suivant: << Après de violents combats près de Tsarakoïé-Selo, l'année révolutionnaire a complètement battu bie,r les forces de combat contre-révolutionnaires de Kerenski et de Korniloff. Cologne, 13 nov. — Des télégrammes ultérieurs annoncent que par suite de l'affluence énorme de déserteurs du front et des marins, la puissance armée de Lenine ne fait que grandir. Il a repris le combat contre les troupes de Korniloff. Toujours des nouvelles contradictoires. Londres, 13 nov. — Du « Daily Chronielc »: Eamsay Mac-Donald aurait reçu un télégramme de Pétrograd annonçant que le pouvoir du gouvernement provisoire a été rétabli. L'« Algemeen Handelsblad » annonce que Balfour aurait déclaré à la Chambre des Communes que Buchanan est toujours à son poste. La eonéie&co de guerre des aillés. Londres, 13 nov. — Bonar Law a déclaré à La Chambre des Communes qu'un conseil de guerre composé du premier ministre et d'un membre des gouvernements de Franco, d'Italie et de Grande-Bretagne avait été constitué. Le conseil sa réunira à Versailles au moins une fois par mois. Chaque puissance nommera mi délégué militaire en qualité die conseiller près le conseil de guerre. Ils n'auront pas de fonctions executives, ma e seront de simples conseillers et siégeront à Versailles. Les conseillers respectifs do l'Angleterre seront Sir Henry Wilson et le général Foc,h; quant au conseiller italien, aucun nom n'a encore été mis en avant. Bonar Law a exprimé l'espoir que les Etats-Unis ee joindraient à cette innovation . E&gi'ets tardifs. Paris, 13 nov. — Au cours d'un banquet, Lloyd George a déclaié que si l'Entente n'avait pa,s tr.omphé depuis longtemps, c'était non pas par la faute de l'armée et de la flotte, mais par suite du manque d'unité dans la direction. En 1917, la même catastrophe su produit pour les mêmes motifs que les tragédies serbes et roumaines, en ce qui concerne le front italien qui est tout aussi important pour l'Angleterre et pour la France que pour l'Allemagne. « Lorsque nous avançons d'un kilomètre », dit-il, « que nous refoulons les lgnes ennemies, lorsque nous prenons un village et faisons quelques prisonniers, nous nous répandons en cris d'admiration, et à juste titre. Mais que dirions-nous si nous avions pénétré audelà des lignes ennemies, sur urne distança de 50 kilomètres, s' nous avions fait plus de 250,000 prisonniers et enlevé à l'ennemi 2,500 de s s meilleurs canons avec des quant tés de munitions et de provisions gig'anitesques ? La mesure dans laquelle nous devons empêcher que ce malheur ne dégénère en catastrophe dépend de la manière pins ou moins rapide avec laquelle nous devons agir, en réa-isaut l'unité nécessaire de tous Ls fronts des allriés. Incendies suspects. La Haye, 13 nov. — De Baltimore au « Times » : Des incendies ont éclaté dans le port en 5 endroits différents, détruisant du matériel de guerre pour une valeur d'un million de livres sterling. On craint que de nombreuses personnes n'aient péri. Pour une paix durable, Berne, 13 nov. — La conférence int'ruat;o-nale pour une paix durable, qui devait avoir lieu dans cette ville, a été rem se de quelques semaines. On aurait l'intention, le cas échéant, de tenir d'abord une première conférence à Genève entre représentants dee pays de l'Entente efc délégués neutres, et de réanir ensuite uns deuxième conférence à Berne, entre les neutres et les représentants des puissances centrales. ETRANGER ITALIE. — Contre les accapareurs de bil-lon. — Rome, 13. — A partir du 31 décembre 1917, toute p rsonje, on Italie, qui dêti n-dra une quantité de monnaie divisionnaire su périeure à dix francs, sera passible d'une amende de 50 à 1,000 lires. Cette mesure a pour objet d'^mpêoher l'accaparement de3 espèces métalliques qui sévi! dans la Péninsule encore bien plus que ch&2 nous, pour la raison suivante : les pièces de l'Union monétaire sont au titre de 835 millièmes. L'once d'argent qui, en 1S06, valait à Londres 26 pence en vaut aujourd'hui 56. Ou voit donc l'intérêt que des spéculateurs privée ont à fendre ka pi boas pour vendre le métis] blanc dont le taux actuel dépasse le prix légal de la monnaie : D'une lire qui, au coure au-ejen du métal, valait intrinsèquement 50 centimes, ils peuvent tirer 1 fr. 25. Ce n'est pas tout. Le change élevé dont prc. fi te la Suisse permet d'acheter, avec un billet de banque helvétique de cu.nt francs 165 'ires italiennes-, il suffit de les fondre pour en extraire une quantité d'argent qu'on peut revendre pour 139 fr. eusses, goit avec bénéfice de 35 %. L'opération a tenté de si nombreux amateurs que, dans le Piémont, cai trouve difficilement à changer un billet de cinq francs. La gêne e-st devenue telle qu'il a fallu mettre fin à ce. commerce. TURQUIE. — Le mariage en Turquie. — D'après une nouvelle venant de Constantino. pie, une modification importante qui a é.é ratifiée pr le Cheik-ul-Islam, vient d'être ap portée aux lois matrimoniales on usage en Turquie. La nouvelle loi ordonné que tout ma. ri âge doit être conclu devant le juge après pu. blieat'on des bans et inscription préalab'e. D'autre part, la femma obtient le droit de divorcer, ce qui jusqu'ici constituait une prérogative du sexe masculin. De plus, la polygamie se voit limitée en ce sens, que lorsqu'un mariage a été conclu à la condition quo l'épous n'épousera pas une seconde femme, la premiè-rje femme a le droit, daais le cas où cette condition ne serait pas respectée, de d mand i l'annulation de l'un ou de l'autre de ces ma-liages.Les événements militaires de la semaine ccou'ée le 8 novembre. Sur le théâtre des opérations à l'ouest, le front de Flandre allemand fut de nouveau l'ob j&cé.if d'une attaque anglaise de grande envergure, qui dépansa même en violence la 14e grande attaque du 30 c-ctobre, qui avait échoué. Les objectifs de la 15e grande attaque anglaise étaient ies mêmes que les préoéden/ts : uic coup principal, sur un large iront, des d us côtés de Passchendaele, un coup à côté avec des forces également importanUR contre Dec hauteurs de Bacelaere et le village-de Gheln-veld. Le village, complètement an ruines, à i£ suite des effets du tir de l'artillerie, tomba aus mains des Anglais. Les Allemands maJnti^reib leurs positions partout ailleurs en infiig <ant d: lourdes pertes aux Anglais. Les efforts désespérés des Anglais pour p r cer le front cîe Flandre démontrent à que. degré ils sont souc eux de détruire les be se* d'opérations des sous-marins allemands. -On peut dire que résistance de*? Allemand* sur le front ouest aura eu sa réperc'eadon sua les événements d'Italie. Les combats au iront français, sur la lign du Chemin des Déniés n'ont pas repris d-vivacité depuis le recul sfcratég que de3 Ai'ie m nds. C'est tout ski plus s des ' s.armouji ; d'arlillc-ri >. d'inp- t"ri m.t.e t les ,-dv r s-bir&a en contact continu. Sur tout le restau du fron français ii! y eut, pair interfaces, d' vifs duels d'artillerie, auxquels participerai plus spécialement les fronts des deux rives d< la Meuse et du Sundgau. Une attaque françii sa cl'cl nché dans le Sundgau le 7 novembn n'aboutifc qu'à un succès loca'j elle fut repous sée par ailleurs. Le feu d'artillerie- des Aile lu.a-Kids réussit, sur la rive orientale de la Meu se, à enrayer dès le d'but le développsmen d'attaques françaises. Sur le théâtre d s opérations à l'Est, il y eut passagèrement une brève recrudescence cl combats d'artillerie, de la Dvvina jusqu'à* Zbrucz. Mais elle ne dura pas. Le théâtre de la guerre italien est dé.idé ment sous le signe du succès germano-austro hongrois. Dès le 31 octobre, la poursuite acharnée de la 140 armée aiiernande et des deux ar niées au'-ïtro-hongrofges de l'Isonzo, les avait djji amenées jesqu à Ccdroïpo et à l'est de Latisa lia, à un coup de fusil du TagEaanento. Le deux corps d'armée commandée j>ar le du-d'Aoate et formant l'arrière-garde chargée d^ couvrir la retraite italienne durent, après l; peroee de l<ur aile gauche, capituler en res: campagne. Dès le 1 novembre la région allan jusqu'au Tsgîiamento se trouvait évacuée pa; les Italiens. Le 2 novembre, les Gentratu comptaient déjà 200,000 prisonniers italiens e un butin de 1,800 canons. Le 4 novembre, un nouvelle poussée irrésistible des au®fcro-alle manda rejetait lea Italiens par deasias le Ta-gliamento, leur onlvant à nouveau 6,000 pri-Eonnirs efc des canons. Tous les autres fronts i furent ébranlés. "Celui des Dolomites commença à fléchir le 5 novembre. Les armée® italiennes, dama une retraite ayant toutes les allures d'une déroute se rejetèrent sur le Piave, Dès le 7 novembre, IOè Centraux atteignaient la Livenaa qu'ils réussirent à franchir le 8. Au nord de l'aile droite de la 14e armée allemande, le» troupes italiennes qui mainbenaietut qnae(:e désespérément le Monte Simeone tentèrent de s'esquiver vers l'ouest à travers les montagnes; mais la route leur était barrée; d x-eept mille Italiens durent se rendre aux troupes allemandes poussant vers le nord, dans les montagn s. Eu ce qui concerne lec secours de l'Entente, il y a lieu de croire qu'ils arriveront bien tardivement attendu que l'on ne peut pas remplacer aussi vite des centaines de mille hommes et des quantât'éB considérables de canons perdus. Dès le 7 novambre, en effet, le chiffre des prisonniers italiens s'était accru et atteignait 250,000 hommes et leurs pertes en canons se chiffraient par 2,300. Sur le front de Macédo'ne l'activité do l'a-r-tiîierie fut en les derniers temps-particulièrement vive entre Vardar et le 'ac Doiran et d s attaques de bataillons anglais suivirent au sud de Stojakovo. Elles s'écroulèrent devant l^e tranchées bulgares. Il y a là certainement un rapport avec les événements d'Italie, Sur le champ des opérations en oueafc il s'est produit quelques faits remarquables. Sur les bords du Tigre les Anglais sont en mainlie depuis le 2 novembre, le long des d.:ux rives; ils s'approchent des positions turques Cfc l'c® peut s'attendre à de vifs combats. Une forte attaque anglaise fut engagée sur le front du Sinaï et ee termina par la prise de la position avancée turque de Bers ba. Le 2 novembre, d'importante3 force® anglai-ec-s attaquèrent daii3 la direction de Gaza, mais furent en général repoussées. Il faut compter maintenant avec une recrudescence d "s attaques anglaises sur ce front est il eet à prévoir que même, sur la côte, une partie de la flotte britannique entrera en action. . ... ■ i PAGES A EP1NGLER Que les Temps sont changés Voici comment s'exprimait L'.oyd George, en 1&03, sur l'Allemagne : « Ne comprenez-vous pas combien justifiées sont les preocevp tions de l'Allemagne Si vous vous trouvez dans la situation dans laquelle l'Allemagne ee tr-euve, avec la Russie d'un cô-i té et la France de l'autre, — ses deux ennemis déclarés on cas de guerre europénne, ne vous : crmeriez-\am pas? Naturellement, vous le feriez ! » Et voici ce qu'écrivait Lloyd George à l'occasion du nouvel an, en 1914 : > « L'armée allemande constitue une nécessité vitale non seulement pour l'Empire allemand, i mais aussi pour l'existence et \'indépendance de la nation, car l'Allemagne est flanquée de deux Etats, entretenant chacun une armée presque aussi foite que la sienne. Le pays fut ; si souvent occupé par l'ennemi, envahi efc dé-i trait, qu'il ne peut pas s'exposer à de nouvee.ux dangers semblables. » Et voici comment parla Lloyd George, il y a quelques jours de cela, à Londres, au « Al-berts Hall » : « L'esprit militaire prussien est le véritable t ennemi; c'est l'e&pr t de Potedam, où pendant 50 ans durant, on a forgé des plana pour atta. , quer notre pays. L'Allemagne n'a jamais songé i qu'à subjuguer ses voisins. C'était là sou rêve i et notre cauchemar. Aucune lib.rté n'est possible avant que lo militarisme prussien ne soit écrasé, que ses apôtres soient diseéminés ou rendus impossibles. » Comment, peut-on concilier des opinions ause contradictoires chez un homme d'E at comme i, Lloyd George 'I Echos et Nouvelles LES MEFAITS AU PAYS DE CKARLftj EOI. — De notre correspondant, 14 novembre^ A Dampremy, imp. Ciiaust'ur, c-hex le* sœurs Evrard, on a volé des v^toment» at d| l'argent. — A Mont-sur-MarcliLenue, il y a, 15 jo^ilL pCnd-and l'abeence des époux Lecltrcq, oh. Charleroi, on a volé 1,0-52 fr. Ve^idrcdi, aucouï|j| d'urne nouvelle absence, 300 fr. furent de non» veau dérobés. Dimanche midi, M. l'ofi'kâflifl de police Dubois as rendit chez Leviercq, invi^ ta les époux à simuler une promenade et s'iu; stî-lla dans le grenier. Vers î heure, il entend!^ du bruit au rez-de-ohausvwe et surprit un voir sin, Edouai'd L., occupé à fouiller dans un oofs fret rempii de valeurs. — A Jolimont, chez M. Henri Tilmont, ru^ du Temple, ou a voié tout- e l:s poules. — A Mont-Saiute-Aklegonde, yoI de 300 kû Ion de carottes, de choux rouges, au préju.di(j|' des époux Firmin. Un mur s'écroule. — Un tué, un blessé. -=s Le mur d'un hangar à charbon s'e&-fc écroulé art^ Usines de la Fraeico-Beigc, à La Croyère. Deux ouvrière qui y travaillaient ne purent e° gare» à temps et furent ensevsl s soub les dé.ombrea, Lorsqu'on parvint à tes dégager, l'un d'eu* avait cessé de vivre. C'est Anna- d T/^bHndre, 43 ans, père d© famille, à FamiUeureux. L'au. tre, Emmanuel Gilsou, 63 ans, de Jolimomib, respirait encore; son état est jugé désespéré. (M. E.) M. JEAN DUPUY BLESSE PAR UNS AUTOMOBILE. — Paria, 14 nov. — M. Jeaq Dupuy, ministre d'Etat et directeur du « Potij Par.sien », a été renversé rue Royale, à Parisf Dur un taxi. Il fut transporté sano connaissau. ce à l'hôpital Baaujon, et de là chez lui. D s'agit d'une simple fracture de la clavicule. i ..i - -EN PROVINCE A LIMONÏ (Hesbaye). — Le banditisme, — Des ceoarp' s degusésse sont, en l'abseiaco des domestiques, introduits chez J., fermier, à Limont, et ont enlevé tout ce qu'ils pouvaient emporter. Le fermier et sa femme, terrorisés, 'our ont remis 60,000 fr. r.nr.-t^,y ■ LES TRIBUNAUX JURISPRUDENCE DE GUERRE. — La séparation volontaire. — Une feimme mariée', séparée de fait, a assigné son mari en payeu inent régulier d'usé pension convenue entra eux. La Cour a repoussé la demande. La-jus. tioe ne peut sanctionner cl es con vendions contraires à clés dis]>ositions légales d'ordre public et, partrunt, nulles. Donc, tout accord pnr lequel deux époux décident de &s séparer à l'a. miabJ/e et. sans i'initcrveintion dea tirifcronaux est frappé de nu'Iité absolue. Qui les jugerai — La guerre ayant, dams la territoire occupé, suspendu la juiridiicftion ex-oeptionnelle des tribunaux miiitaires belges, comment procéder oon-tre un soldat belge, prévenu d'une infraction de droit commun. Lea tribunaux civils sont coinpéteifts, a décidé la Cour de Cassation daims une affaire où il s'agissait d'un indiv du poursuivi pour ca-oroquerres commises à Liège en 1015 et qui, envoyé en congé illimité, n'avait pas obéi au rappel du 31 ju Pet 1914. Et elle a affirmé encore le même principe eni disant dans une autre affaire : '« La coimaiia-sajioe de la cause doit faire retour au juge ordinaire, sous peine d'accorder l'impunité aux délinquants. » TRIBUNAL CORRECTIONNEL DB LIEGE. — La pêche en chaloupz. — M. Bov., industriel liégeois, péchant à Ilermaiie, mit les piocls sur une embarcation qui fccuahiait la bord de la rivière. Le garde le pinça. Le pauvre M. Bov. n'avait qu'un permis de 2 fr. au lieu du p.rmis de 10 fr. L'avocat du prévenu a- soutenu que la chai-loupe touchant bord ne constituait qu'un prolongement accidente] de la rive. La Chambre, présidée par M. Ilouyct, a aq-quitté le prévenu. INFORMATIONS FINANCIERES ~f-2?^T7T5cjTTI npr^irtTnTT '7J r»m onvune-r 48 FEUILLETON DU BRUXliLLOlb. w, , n,,, i, - --- - i mi ■■m i m m Mes Pontons NEUF ANNEES DE CAPIiVlTE PAR Louis SARNERAY Privés de toute distraction comme nous l'étions à bord de la Gouronhe, je laisse à penser au lecteur l'émotion que causait dans le ponton le grand événement qui devait s'accomplir dans La journée. Robert Lange, dievenu le héros du moment, était entouré, complimenté, questionné par tous les prisonniers : je do s ajouter que cette popularité bruyant^ ne semblait plaire que très médiocrement au Breton; toutefois, comme il était la douceur en personne, il essayait de dissimuler de son mieux l'impatience que lui faisait éprouver cet empressement général et importun dont il ae trou-vait l'objet. Ce jour-là, par extraordinaire,- le temps était magnifique : pas un nuage no tachait l'azur du ciel. Aussi à peine notre maigre déjeuner fut-il achevé, que nous montâmes sur le pont. Quant à moi, quoique ma confiance dans; Robert, depuis l'entretien que j'avais eu le matin avec lui, commençât à se former, j'étais bien loin Gncore d'être sans inquiétude, et je réfléchissais de quelle façon je pourrais lui être utile, lorsqu'il me vint une idée que je m'empressai de mettre à exécution. Profitant de la liberté que me donnait ma position d'interprète, je m'en fus trouver le capitaine R... bous un prétexte futile, puis, abordant bientôt le véritable motif de ma visite y — Puis-je vous demander, capitaine, lui dis je, à queiie heure doit venir Petit-Blanc î — Ah ! ah ! me répondit-il en souriant d'une méchante façon, est.-oj que votre camaradï se | raviserait et aurait peur ! Je dois vous faire observer, et vous allez lui répéter mes paroles, que dans le cas où il s:: repentirait de son imprudence et voudrait reculer devant le défi de Petit-Blanc, il ne le pourrait plus! Votre compatriote a r çu déjà deux livras sterling d'arrhes, et cette avance le lie. A' présent, un refus de sa part serait considéré à l'égal d'unjé escroquerie et puni comme tel!... Qu'il y réfléchisse ! — Mais, capitaine, vous vous trompez du tout au tout sur les intentions de Robert. Il ne m'a chargé d'au une commission ai.près de vous; c'eet moi qui, de mon plein gré et sans lui avoir même laissé soupçonner mon intention, viens en mon nom, vous adresser une prière. — Voyons cette prière, interprète; parlez sans crainte, vous connaissez ma bonté. — J'en appelle, capitaine, à votre justice. Personne ne sait mieux que vous de quelle façon ignoble les fournisseurs en usent à notre égard. Littéralement parlant, nous sommes ea train de mourir de faim ! Robert ee trouve donc dans un état d'épuisement complet, et je crains que sa faiblc-ese ne trahisse sa bonne volonté Oison courage. Ne pourri z-vous donc pa®, vous qui êtes la bonté et la justice mêmes, ordonner qu'on lui serve un bon repas? — Je ne puis faire droit à votire demande. Ce serait trahir la confiance et l'amitié que veut 1 bien me porter le colonel. — Nullement, capitaine; le bon repae que je réclame pour Robe.i-t, en lui rCmantaaijt U moral et en lui rendant momentanément une partie de e&s forcés, no ferait que rendre le triomphe de Petit-Blanc plus complet et plus éclatant. Il est incontestable que si mon camarade succombe au premier coup de poing, toutes les sympathies des spectateurs seront pour lui, et que l'on attribuera sa défaite au déplorable état d'épuisement dans l.quel il se trouve. Le capitaine II... réfléchit un moment avant ; de me répondre, puis se tournant vers moi et me souriant de l'air le plus agréable qu'il lui fût possible de prendre, c'est-à-dire me faisant une affreuse grimace : — Au fait, je ne vois p 3 d'inconvenant majeur à me rendre à votre désir, me dit-il. Il est certS'in quj je 'eOraïc horriblement contrarié si la box s'arrêtait à la première passe!... Oui, vous avez r-ison; il faut, pour que la fête soit complète, que votre compatriote ait au moins l'air de résister... Allez me le chercher de eu te... Je ne me fis pse répéter cet ordre; je m'empressai de me rendre auprès de Robert L"nge, et je lui fis part de la- bonne aubaine qui l'attendait.— Misérables Anglais, me d't-il en haussant les épaules, ce qui était non geet ; habituel, ils refusent îe strict nécessaire, à de pauvres diables qui succombent, sous les prvat'ons, et ils offrent de bons déjeuners à ceux qui les amusent par des combats à coupG de poing... Ce sont de fameuses cianailles !... 'N'importe !... Depuis sept ans, je n'ai pas fait ce qui peut s'appeler un repas, et je ne serais p-.s fâché de m'asseoir à une bonne table... Ça sera toujours autant de pris sur l'ennemi... i (J suivre) Le ravitaill&ment. On annonce, à St-GHies, que la distributions des pommes d : terre se fera jusqu'au 23 décembre sur la base de 1 k. 330 par personne et par semaine. Le jeudi 15 novembre le magasin sera fermé pour inventaire. A Schaarbeek on débitera de3 pommes de terre à raison de 1 k. 330 par personne, pour 7 jours au prix de 0.35 la ration. A Ixelles pendant la- semaine du 12 au 17 novembre, ru débitera les pommes de torre à raison de 2 k. 660 par hab tant et par sema n 1 jusqu'à nouvel ordre. (A.) Un ressuscité. Un rédacteur de l'« Indépendance » raconte qu'il a rencontré ces jours derniers, de passage à Saint-Adresse, une vieille célébrité bruxelloise, l'ancien éd t-eur belge Henri Kiste-mr.erikers, « le père Kist », comme nous l'ap-pr-lions dans l'intimité. Jadis, pendant vingt-cinq ans, il occupa la chronique, et ceux de notre génération n'ont pas oublié ses nombreux déii:<Vœ, u s s dix-huit acquittements en Cour d'Ae&i . 's pour délits de presse ! Disparu de la circulation il y a une quinzaine d'années, nous avons retrouvé Kist un peu changé, mais toujours aussi actif et nerveux . FAITS DIVERS ' LES VOLS A BRUXELLES. — On a volé toutes les clinches en cuivre des portes, les tuyaux et la rolbinettarie, rue des Champs-Elysées. 3, maison appartenant à M Reynders, rue Ju. i Bouillon, 4, à IxeUes. — Dans le magasin de M. H., fourreur, rue Paul de Jaer, 11, à St-Gilleis, on a volé pour 10,000 fr. de fourrures. — Dans le magasin de M. B., ch. de Haeoht, on a volé une quantité d'appareils à gaz et d'éclairage en cuivre et pour 1,500 fr. d'alcool.— Léon a D., qui avait loué une chambre garnie, rue Hôtel d's Monnaies, 17, vient de disparaître en emportant les obiets de literies. (A. 1 Les cours du jour. — Mercredi M mvembre Rentes et Lots de Villes. — Belge 3 p. 0., 72.75; Trésor 4 p. c., 103; Bruxelles Maritime, 64 50. Banques. — Crédit AnvOrsois, 413-50. Chemins de far et Tramways. — Be.raelcnel, 281.25; Rilbao cap., 129; Economiques, 505; Espag. Eiectr. div., 72.50; id. cap., 153; id. f., 1,530; Railways div., 615; Rc-sario cap., 87. Mr allurgie, — At. de la Biesmo ard., 140; Bonnehil, S0; Méfiai. Est Donetz div., 350j Prov. Belge, 1,800; Tliy-1 e - Cli âte au, 1,780. 31 ncs. — Bac-aies, 118; Mines d'Or Austral cap., 194; id. div., 64; Nitrates cap., 122.75: Rcuina, 340; Asturienne, 5,900; Product. B.; 111.25; Nebida, 595. Charbonnages. —- Carabinier, 941.25; Grand Centy, 705; Charb. Belges, 270; Bonne 1*1 p-.ir. Baifc rie, 4,950; Cr~nd Ma-mboitirg, 120; Houill. Unies, 1,001.25; La Haye\ 540; Laura diV., 1,355; Ma reux, 2,000; Marcinelle Nord, 617.50. Nord de Fléau, priv., 300; Willem Scphia, 2,240, 2,230. Val 'urs c 'on aies. — Belgo Katanga. div. 91.50; id. cap., 107.50; Culutre Java, 220, 225; G-éominies, 922.50; Com. et Mines Congo, 50.50; Luki cap., 49.25; id. jouiss., 26.50; Hévéa., 220. Kassaï, 87.50, 88; Ka.tanga, 3,670, 3,600; Semt-riali Rubber, 76.50, 77; S inkat div., 557.50, cap., 120; Tanga, 130.50, 131.25; Selangor, 55*7.50, 570; Zuid Préanger, 250, 245. Valeurs diverses. — Sucreries St-Jean, fond'., 237.50, 245; Sucrer. Européennes cap., 90; Flo. ri cli en ne fond., 203.25; Pétroles de Grcsnyi pr. '2,790; id. ord., 2,460; Pétroles Tustanow pr., 285; id. cap., 73; id. fond., 140; Pétrole-, Naftia div., 230.25; Belgo Cann Pulp part., 467.50; Brasserie de Ilaecht, 290. Valeurs étrangères, — Barcelona, 121.50, 12; Cie Agric. Egypte cap., 317.50; id. pr., 375; id. div., 268.75; Dniéprovienne, 2,612.50; Dylt et Baoalan ord., 1,095; pr., 1,095; Burbach ac. 2,230; Kolomna, 520; Ligure Ta: an a, 290; Lu jar, 780; Métal Russo Belge, 1,662.50; Mexkt Tram., 312.50; Nitrates Railw., 413.25; Par cf Para pr., 107.50; Savigliano 1,275. Imprimerie Internationalet 9, rue RuysdaeL

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Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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