Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1916, 16 Janvrier. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 28 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/kk94748j83/
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3* Année. - N° 468. Edition B CINQ CENTIMES DIMANCHE 16 JANVIER 1916 ABONNEMENTJPOSTAL, ÉD. B Bruxelles - Province - Etranger 3 mois s Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les 1 Janv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octob. On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mois ou même pour le iernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mtis 1 Mois fr 3.00-Mk-2.40 Fr-l.50-MM.20 TIRAGE : 75.000 PAR JOUR Le Bruxellois mi i ■ J Rédacteur en Chef : Mai'o do SALM i Journal itMliiets hriftnMI I Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. 2.00 Nécrologie Î.OO Annonces commerciales . 1.00 » financières. . . 0.50 PETITES ANNONCES La petite ligne 0.20 La grande ligne 0.40 TIRAGE : 75=000 PAR JOUR — ■ .i—i■ i cassai Terrible tempête dans la Mer du Nord Désaccord au sein du Cabinet français Derniers Communiqués Officiels ALLEMANDS Théâtre de la guerre de l'Ouest Berlin, 15 janvier (communiqué de midi ). — Pas d'événements particuliers, sur le front. Un avion ennemi descendit au nord-est d'Albert, far le lieutenant Bôlcke, est tombé dans les lignes anglaises et a été incendié nar le tir de notre artillerie. Théâtre de la guerre de l'Est Une attaque tentée far les Russes dans la région de Czernvsz (au sud du coude formé far le Styr) a échoué devant le front des troupes austro-lion groises. Théâtre de la guerre des Balkans Bien de nouveau. Rectification Berlin, 15 janvier. — La presse ennemie ne cesse de présenter les soldats allemands comme des pillards abominables. Le public français paraît avoir soif de semblables nouvelles comme d'un genre d'apéritif. C'est ainsi que le Journal dès Débats raconte que des soldats d'une compagnie de chemin de fer de forteresse ont pillé la propriété du comte van der Stegen, à Cappellen, près d'Anvers, avant de partir pour la Bussie. Parmi les souvenirs emportés se trouveraient un piano à queue, un gramophone, de nombreux petits mcu-blcs, jusqu'à même le couvercle en acajou du w.-c. Contrairement à cette affirmation, le bourgmestre de Cappellen, chargé de la gérance de la propriété, a constaté et déclaré que rien ne manque dans les quartiers et que tout a été trouvé dans l'ordre. Les Nouvelles parlent avec une certaine habileté dramatique au sujet d'un autre cas : A Lang-dorp, pris de Louvain, il y a un bon cabaret volontiers fréquenté par la garnison allemande. Sa renommée pénétre jusqu'à la garnison voisine de Iidlaer. Un dimanche, des soldats de cette garnison envahissent le cabaret, pillcnt le local et partent avec leur rapine. Lorsque les camarades de Langdorp revinrent de la messe,1eur fureur se déchargea d'abord sur l'hôte et sa famille. Quelques jours plus tard, ils se dirigent vers Billaer et n'y trouvèrent plus que des fûts et bouteilles vides — et il s'ensuivit entre les Allemands une rixe dans toutes les règles de l'art. Les faits réels, que le secrétaire communal de Langdorp a constatés dans son enquéte> se bornent à ceci : c'est qu'un officier, accompagné de quelques soldats, a saisi quatre flacons de genièvre dans trois estaminets, dans lesquels on versait de l'alcool aux soldats malgré la défense. Le Temps publie de nouveau des causeries au sujet de la situation déplorable en Belgique et dit : La nervosité des Allemands augmente.Sous le couvert de la légitimité, on déporte et on massacre journellement des centaines de malheureux. A Boux (pris de Cliarlcroi) tout le Conseil communal a été arrêté sous le prétexte que le secrétaire communal était entré dans l'armée belge en septembre 1911t. Le lecteur en déduira assurément que les innocents administrateurs de la ville ont été massacrés in carpore. Mais où est maintenant la vérité? Le receveur des contributions Duchcsne, qui était en même temps major de la garde civ.que, a quitté le pays, malgré l'ordre, en décembre 1914, pour se rendre à l'armée belge. H y est en service en ce moment comme le prouva une de ses lettres. En raison de l'aide consciente dans ce but, le bourgmestre et deux échevins de Boux, ainsi que la femme de Duchesne, ont été condamnés, par le tri bunal, chacun à 3 semaines de prison et le bourgmestre de Jumet à une semaine de prison. Toute condamnation à mort décrétée par les ju-,ges allemands pour trahison de guerre est qualifiée de « crime » par les journaux hostiles. Mais le public veut encore une nourriture plus savoureuse pour sa haine. Bar conséquent, le journal La Croix, de Paris, croit devoir servir la fantaisie suivante, par rapport au procès intenté pour espionnage, en septembre 1015, au condamné à mort Joseph Baechelmans, d'Anvers : Ce crime a été accompagné d'un acte de cruauté inouï. La sœur du condamné, religieuse dans un couvent de Bruxelles, avait demandé l'autorisation de rendre encore une visite à son frère. La Commandature y consentit. Mais quand la malheureuse femme crut voir encore son frère en vie, les bourreaux lui montrèrent le cadavre ensanglanté. Nous n'avons pu découvrir une sœur Bacclcel-mans parmi les religieuses. Après de longues recherches, l'administration allemande parvint à découvrir, à Bruges, une femme, Anna-Maria Vah Caillie, née Baechelmans. Celle-ci déclara au protocole qu'elle était la sœur unique de Baechelman! fusillé. Elle a vu son frère pour la dernière foi. en octobre 19H. L'article de La Croix, dont il lu a été donné lecture, est une invention. AUTRICHIENS Rectification. Vienne, 14 janvier. — Cn qualifie de pure invention, de source autorisée, la nouvelle-He l'Agence Stefani, d'après laquelle un det quatre aéroplanes autrichiens, qui ont survolé le 11 janvier Rimini, serait tombé à la mer. Comme, il résulte du rapport du com mandement de la flotte austro-hongroise du l 12 janvier, tous les aéroplanes sont revenus 1 indemnes du raid vers Rimini. Théâtre de la guerre russe Vienne, 15 janvier (de hier midi). — , L'ennemi a tenté nouvellement depuis hier ,< matin cl'enfoncer notre front bessarabique à s Toporoutz et à l'est de Raranzce. Il exécuta i cinq grandes attaques, dont la dernière fut < prononcée aujourd'hui très tôt. Il a dû, ce- 1 pendant, se retirer chaque fois avec de lotir- 1 des pertes. Une part éminente d'avoir paré ' aux attaques russes, revient de nouveau au feu destructif, supérieurement dirigé, de notre artillerie. c Depuis le début de la bataille en Galicie c orientale et au front bessarabique, ont été ) faits prisonniers par l'armée du général ba- ? ron von Pflanzer-Baltin et par les troupes c austro-hongroises sous le commandement du 2 général comte de Bothmer, plus dj 5,100 sol- c dats, y compris 30 officiers et enseignes. \ A Karpilou-ha, en Volhynie, nos détache- t ments d'éclaireurs ont dispersé quelques pa- a trouilles de reconnaissance russes. a Théâtre de la guerre italien ' Sur le front sud-ouest rien de particulier 0 ne s'est passé. Quelques points à Malborgeth l et à liaÀbl, ont été exposés au feu d'artillerie ennemi. L'activité des aviateurs italiens c s'est également étendue à la région de "Tries x te. Une bombe, jetée sur Sparano, n'a pas 0 causé de dégâts. I Théâtre de la guerre Sud-Est Les Monténégrins ont commencé la re-traite, en abandonnant leur capitale, sur 1 tous les points de leur front sud et ouest.Nos { troupes ont dépassé, au cours de leur pour- 1 suite, la ligne Budua-Çettigne-Grab-Graho- 0 w<-> et ont égalemen pénétré sur le territoire * monténégrin à l'est de Bileca et à Actovac. 0 A Grahowo 3 canons avec leur canonniers, ^ 500 fusils, 1 mitrailleuse, beaucoup de mu- 7 nitions et d'autre matériel de guerre tombé- ' rent en nos mains. t A Béran-e et à l'ouest d'Ipelc, rien de nou- ' veau à annoncer. I Rectification Vienne, 15 janvier, — Vans la presse italiennel { la perte de nos destroyers Lika et Triglaw, le 2'J t décembre devant Durazzo, qui, selon le communi- c que officiel austro-hongrois du SO décembre, ont ( heurté des mines dans le port de Durazzo, est si- < gnalée comme une victoire navale italienne. Con- / trairement à cette affirmation, il doit être signalé ^ que la flotte italienne, malgré cette victoire apparente, n'a pas été à même de déranger, d'une ma- , nière quelconque, la collaboration de notre flotte L à la. prise du Lovcen, et sa phrase au sujet de la ' domination de l'Adriatique est donc une fable. ' ITALIENS ( Borne, 15 janvier (communiqué du 13 janvier). ' — Le long de tout le front, l'activité de l'artille- 1 rie n'a pas diminué ; elle fut complétée et secon- ( dée par les raids d'aviateurs. Les batteries enne- ■ mies ont tiré des obus, surtout des obus incendiai- c res, sur nos positions du Monte Altissimo (entre / Garda et EtschJ, de Valle Tcrragnolo (Etsch) et à ; Borgo (vallée de la Sugana). Des dégâts ne furent pas constatés. Notre artillerie a détruit des abris ennemis à l'est du défilé d'Urégone et elles bombarda des colonnes de troupes et un train qui se trouvaient en marche dans la vallée du Kvder (Oail) et à Secbacli (Gallitz) et elle les a dispersés. Vans le secteur de Javorcek (bassin de Vl tsch) et de San Martino del Carso, nous avons repoussé de petites attaques de l'ennemi. Sur l'Isonzo inférieur,l'artillerie ennemie a bom- ] bardé Gradislca, Sagrado et Monfalcone. En ré- J ponse, notre artiUeiie a bombardé Vevetaki et ; Opacchia Sella. ; Au cours du 11 janvier, ■un de nos aviateurs a -, lancé des bombes sur des baraquements ennemis , entre Thione et Bre.guzzo, en Judicarie ; il revint ensuite sain et sauf dans nos lignes. FRANÇAIS Paris, 15 janvier 1916. — (15 heures!) — Entre Somme et .'Ivre, au cours de la nuit, l'ennemi a tenté contre un de nos petits postes un coup de main qui a échoué. En Champagne, deux attaques à la grenade menées sur nos positions, l'une au nord-est de la butte du Mesnil, L'autre vers Maisons de Champagne, ont été arrêtées net par nos tirs de barrage. Paris, 13 jamier, — (23 heures). — En Artois, nous avons exécuté sur les positions de la route de Lille, un bombardement violent, qui a détruit en plusieurs points les tranchées et les abris de l'ennemi. Entre Somme et Oise, une colonne ennemie, évaluée à un régiment a été pi'ise sous notre feu, au moment où elle entrait dans Boye. Au nord de l'Aisne, notre artillerie a endommagé un observatoire, des abris de mitrailleuses et réduit au silence une batterie ennemie de 10.5 sur le plateau de Vauclerc. En Champagne, nous avons dispersé un convoi important dans la région de G ra re uil et fait sauter en Argonne une mine à la ''Uie-Morte et deux à Vauquois. BUSSES Pétrograde, 15 janvier (communiqué du ISjan-ier, 7 h. du soir). — En Galicie, au front de la Urypa moyenne, l'ennemi a tenté, à deux repries, sous la protection d'une tempête de neige, de irendre Voffensive. Il fut toutefois repoussé cha-<ue fois par notre feu. Dans cette région, ainsi !ans celle au nord-est de Cernowitz, l'ennemi fut bligé à évacuer une partie de ses tranchées. Nous es avoni occupées. TURCS Constantinople, 14 janvier. — L'ennemi prononcé dans la nuit du 11 au 12 janvier, vec des forces considérables au sud du leuve Aras entre Tahir et XVali Baba et au lord d'Aras entre Kcutclt et le détroit VHctrman, une violente attaque contre nos wsitions avancées au centre, mais il subit., : la suite de nos attaques, une défaîte com-ilete. Lj'ennemi abandonna de nombreux liés, des prisonniers, une grande quantité '.'armes et 2 mitrailleuses et a été refoulé 'ans ses anciennes positions à l'ouest d'Olty. )ans la zone il'Arak-Gendiyi deux attaques e l'ennemi ont été sans peine repoussées 'endant la même nuit. Front des Dardanelles, " janvier. — Un roiseur, D torpilleurs et un rnonitor ont ou-crt de temps en temps de la direction du étroit un feu intermittent contre Tehe ?livllu et Jyedd Qil-JZalvx.* /-a ' ■"tSS'CL gaiement sans succès dans la direction de ielir-el-Bahr, lorsqu'un de nos aviateurs lui eta des bombes et le força à se retirer en-auré de flammes. Dans l'après-midi du 2 janvier, un aéroplane piloté par Badieke ttaqua le. cinquième aéroplane ennemi du ype Farjnan et l'abattit dans les en iro^s le Sedd-ul Bahr. l.e pilota fut trou ré tué et 'observateur blessé. Lj'aéroplane pourra être itilisé par nous avec de petites réparations. Jn autre de nos aviateurs c, attaqué un avia-b~ ennemi qui survolait Saros,le poursuivit t le força à atterrir à l.mbros. Les Anglais mblient encore toujours des communiqués officiels dans lesquels ils veulent faire croire nie la retraite à Ana-Forta et Ari-Burnu a fé effectuée volontairement dans un calme omplet.Le butin constaté par nous jusqu'ici mi ne représente pas encore complètement ■elui qui a été pris prouve clairement que a retraite a été extraordinairement précipi-ée. Lie butin constaté jusqu'ici, comprend \0 canons, deux mille fusils et baïonnettes, ',750 obus, 4,500 caisses de munitions, r3 lances-bombes, 45,000 bombes, 160 voi-ures de munitions, 161 voitures légères avec icceôsoires, 67 allèges et pontons, 2,650 ten-es, 1,850 brancards, une grande quantité le benzine et de pétrole, des couvertures et les vêtements, 21,000 boîtes de conserves, >,000 sacs de froment 12,500 pelles et hâ-•lies. Dans ce chiffre ne sont pas compris les 1éservoirs et les machines à stérilisation. iir.on, rien à signaler. Dernières Dépêches iJ«3Fi ail à Sa Cii et Fmp s Zurich, 14 janvier. — Ou annonce de Paris que des différends d'opinion se sont produits au sein du Cabinet en raison de .'appel des jeunes gens de 17 ans. Ces dif-:érends se sont aggravés depuis l'abandon le l'entreprise de Gallipoli et un ebange-nent de ministres ett probable. On croit ni-ninent la remplacement du ministre de l'Intérieur, attendu que la combinaison avec Jambon ne soutient pas l'épreuve. Lss Mste en Ho'Ms Maas-sluis, 15 janvier. — ilaassluis, Rotterdam et Dordrecbt sont envahis par l'eau. Berlin, 15 janvier. —Le Berl. Loïc. Anz. annonce de Rotterdam : Les dégâts qui ont été causés hier par les inondations, en IIol-[ande, ne sont pas encore complètement évalués, toutefois ils sont considérables et accroissent encore d'heure en heure. Tout le trafic avec le sud de la Hollande est interrompu. Le lac de Zuider a rompu ses digues, r. rtout des centaines de têtes de bétail se sont noyées. Les causes de l'évacuation de Gallipoli On sait que sir Jan Hamilton, généralissime dog forces anglaises dans la Méditerranée, avait envoyé avant- sotf*départ de Gallipoli, l'an dernier, à lord Kitçhener un rapport extrêmement dé taillé sur toute la série des opérations qui amenèrent la retraite des Anglais à Anzac et Suvla Bay. La longueur do oe document ne nous permet pas de .le donner en entier, dit le XXe Siècle. mais nous en débâchons te passage suivant, de beaucoup le plus intéressant, et qui révèle la cause priuoipa-le do l'échec subi à la Suvla Bay : « Après avoir pesé toutes 1-ee circonstances de la situation, j'envoyai à Votre Seigneurie un long câblogr-amme. J'y insistais sur oe fait que nous ne pourrions compter sur une solution prompte et heureuse, que l'on nous envoyait immédiatement des renforts considérables. L'automne appio-chait, il n'y avait pas un moment à perdre. A cette date — 16 août 1915 — les divisions anglaises sous mes ordres ne comptaient pas plus de 45,000 hommes, et mes meilleurs bataillons avaient fondu au point que je me vis obligé do les retirer du front. Il fallait oomb-er nos vides au plus vite ; 50,000 hommes de plus étaient nécessaires.» On peut juger de mou désappointement lorsque j'appris que l'on ne pourrait m'envoyer n! transports, ni renforts, n-i munitions et ee'a pour des motifs qui m'étaient toute possibilité d'insister. Je dus alors me résigner à ns compter que sur mes ressources prés ntes, et je me contentai de faire appuyer mo»n aifc gauche par la 2me division montée qui arrivait d'Egypte et- par la 29me division qui venait du Sud.» Le train des Balkans Berlin, 15 janvier.—Ce m^tin, à 7 h.20, 1-e premier train des Balkans a quitté Berlin. Le train se composait d'uj wagon de marchandises, de 2 wagons de voyageurs de lro et 2c classes, d'un wagon-lit et d'un wa-gon-rastaurant. Tous les wagons portaient en grandes lettres l'inscription : a Train des Balkans s, ainsi que des tableaux avec indications du trajet : a Berliu-Co-nstanti-.par .DsgigdaeXn s. Nos r.rais itaîiras," dormez-vous ? Paris, 15 Janvier. — Hervé, duns ï.-a Victoire, réclame des secours jwiur j0 Monténégro : « Je ne sa's pas, écrit Hervé, comment font la"» Autrichiens et les Allemands, mais ils ont toujours des hommes pour prendra l'oifen.-ive, ou plutôt, je le sais : ils s'enterrent en face de nos ligne? et garnissent leurs tranchées da milliers de mitrailleuses ; de ce fait, malgré leur infériorité numérique, ils ont toujours une armée opérative qu'ils utilisent tantôt contre nous, tantôt contre la Busçie, hier contre la Serbie et auj-ouid'hui contre le Monténégro. Y a-t-ii donc chez nous un manque d'unanimité dans les efforts et un manque . d'entente entre les états-majors généraux? Ou maintenons-nous trop de troupes dans les tranchées? Jamais nous n'avons là, où c'est néces aire, une armée opérative pour porter des coups à l'ennemi. Nous n'avions pas suffisamment do troupes pour forcer les Dardanelles, nous ne pou-rions pas trouver à temps quelques milliers d'hommes po-ur sauver la Serbie. Maintenant, laissorons-nous anéantir les Monténégrins faute de 20,000 hommes Quand finalement apprendrons-nous quelque choje- de ces leçons cruelles ? Hé, -vous, nos amis de l'Italie, dormez-vous? » La prise de Lowcen Lugano, 15 janvier. — Le Oorricre d<"da Sera en revient à l'assaut du Lovcen et se défend éne-r-giqiïCftnent contre les reproches de la presse de la Triplico que l'Italie aurait dû alter au secours du Monténégro. C'était une impossibilité pour l'Italie de s'opposer à l'Autriche qui y dispo ait de 17 divisions. Le gouvernement et l'é-tat-major général n'ont pas couru un risque pareil. Situation difficile en Grèce Vienne, 15 janvier. — On annonce d'Athènes : L'état do siège est déjà proclamé dans les ports grecs. D'après des nouvelles tle Sa.onique, 1 Entente a établi une administration civile propre sur toutes les îles grecques occupées en vue d'appuyer ses opérations militaires. Budapest, 15 janvier. — D'après des nouvelles d'Athènes, l'ambassadeur bulgare Cassarow a eu une audience avec le Roi. On y attribue' une grande importance, d'autant plus qu'en dehors de l'entourage immédiat du Roi, le chef de cabinet Skulidis était également préi«nt. La famille royale monténégrine Berlin, 15 janvier. — On a-nnonoe de Lugano au Berliner Tageblatt : Une lettre do Rome à la Stampa dit : « La fa-mille royale monténégrine est en route pour Rome. Le Roi reste toutefois à la tête de l'armés. Il risquera te combat décisif à Soutari. » L'irritation en Grèce Sofia, 14 janvier. — D'aprè des nouvelles arrivées ici, l'irritation en Grèce augmente toujours en raison du procédé arbitraire de l'Entente e»t de la mésestime ds la neutralité grecque et de sa souveraineté. L'irritation a augmenté au point que l'idée de voir la Bulgarie, l'adversaire de 19.13, entrer à Sa-lonique, a perdu ses appréhensions pour la Grèoe et que la majorité du peuple accueillera les coalisés comme libérateurs lors de l'envahissement par eux du territoire grec. Le sentiment qui, il y a quelques mois, était encore en faveur de l'Entente, a complètement changé. Le gouvernement aurait dû en tenir compte si l'Entente n'avait pas empêché le petit pays, par sa pression militaire et économique, à défendre ses intérêts et son honneur. Les efforts de l'Entente de couper la Grèce complètement de la Quadruple Alliance pour l'extension de ses positions à Salonique vers l'ouest, provoque particulièrement des soucis. Jenidzi Wardar est déjà occupé par les Français. On estime généralement que la situation est intolérable et que la décision est inévitable, dès que la marche en avant des coalisés sur Salonique commencera. Le bvtin à Sedd-ul-Bahr Constantinople, 1*3 janvier. — Le correspondant de l'agence Milli au front des Dardanelles qri a visité une partie du secteur évacué par les Anglais à Sedd-ul-Bahr donne ta description du butin qu'on y a trouvé : partout, il y a des torpilles de terre, des bombes non explosées, des voitures de munitions; il a compté des ambulances aveo 2.000 lits et des milliers de couvertures en toile, des selles et des harnachements de chevaux, des baraquements démontables pour officiers pourvus d'excellents lits de plumes. Dix automobiles ambulances militaires, finalement des montagnes de caisses de conserves avec de la marmelade, des biscuits et du fromage suisse suffisamment pour pourvoir aux besoins de plusieurs grandes épiceries pour la durée d'un an. Le terrain donne plutôt l'impression d'un port de commerce que d'un champ de bataille. Dans la ville de Sedd-ul-Bahr, il y a de grandes provisions de riz. Les mines sur les côtes danoises Ccipenhague, 15 janvier. — Des miles nom» t>ra>U£«s ont été jetées sur la côte méridional© do Tutl-and, par les tempêtes qui ont sévi ces jours-ci. Plusieurs vapeurs do sauvetage** n n-- ee -: .-cjr ti-M-raiio ceai m.nés, dent ta côte est parsemé^ •:i beaucoup d'endroits. Le résultat du dernier emprunt Paris, 1-j janvier. — Le ministre des finances Ivibot a déposé, à la Chambre française, un profit de loi ayant pour objet l'ouveature des intérêts arriérés du premier trimestre du nouvel emprunt 5 p.c. Un rapport motivé du projet da .toi >ul>Lie également le résultat définitif de l'emprunt. ii> après celu -ci, 15,139 millions ont été fio-uscrits. Los espèces versées ou à verser s'élèvent à G,36a millions de francs. L'étranger a souscrit 1 milliard, dont 602 millions par l'Angleterre. Un second projet de .loi déposé par Ribot concerna l'introduction d'un impôt extraordinaire sur [es bénéfice?, spéciaux obtenus pendant la guerre. Le sentiment en France Berne, 15 janvier. — Le représentant à Par.s iu Bund écrit, dans un commentaire au sujet ûu sentiment public en France et des rapports fran-3o-anglais, qu'il est notoire que 6ans l'Angleterra la giurre serait déjà longtemps décidée en faveur des puissances centrales. La courageuse et énergique armée française n'aurait plus eu de munitions dès que le territoire industriel français était occupé, si l'Angleterre, possédant la suprématie sur mer, n'avait pu soigner l'arrivée du charbon et assurer lo transport des munitions américaines.La Russie, seule, n'aurait pu continuer la guerre, mais aurait fait un» paix que la France aurait payée. Il n'y aurait pas eu question d'une attaqua de la part de l'Italie. Le pe-upfo français sa dit tout cela, mais il compare en silence ia situation des Anglais et des Français et se dit encore que toute la population masculin^ sa'.ne, jusqu'à l'âge do 45 ans, se trouve ou dans .la ligno du feu ou dans les usines derrière le front-. En Angleterre n'est entré dans l'armée que celui qui le voulait bien et dans des conditions favorables seulement. On ne peut oublier que la Franco se saigne, tandis que l'Angleterre n'a nus en jeu que des choses matérielles. Pour ce motif, do nombreux Français né seraient pas éloignés à ne plus faire chorus avec .'a perfide Albion, ou tout au moins très pianissimo. La mérite dans cet-ta guerre ne doit pas être attribué seulement aux efforts palpables qu'on doit donner, mais également aux préjudices que la guerre a imposés. On ne peut vraiment ,'e prendre de mauvaise part, quand les Français d'.eent qu'ils sont d'avis qu'il resta encore à faire différentes choses par ^Angleterre avant que son compte no so balance avec celui de la France. Le bombardement de Nancy Bâle, 15 janvier. — Le bombardement de Nancy a engagé l'administration du Musée de Nancy à transporter ses œuvres d'art à Troyec-.Mn.rdi aéjà, trois wagons contenant des tableaux précieux sont arrivés à Troyes. Un conspiration à Milan Bucarest, 15 janvier. — Un télégramme rad.o-graphique d© Rome annonça : La police de Milan a découvert una grande conspiration. On a trouvé une quantité de dynamite au moyen de laquelle on devait faire sauter le chemin de 1er conduisant à Turin et les bâtiments militaires en Piémont. La Gazetta licinesi écrit à ce sujet : La conspiration est certainement de grande importance, attendu que de nombreuses porto unes appartenant ii la diplomatie y sont impliquées. Il y a déjà eu plusieurs arrastaiions. Au Congo Belge Paris, 15 janvier. — Lo gouverneur général du Congo belge, Félix Fuch, qui est depuis plus de 28 ans à la tête de la colonie belge, a soll cite sa retraite. Le colonel. Henri, actuellement vicc-gou-

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Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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