Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 18 Novembre. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 04 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/m901z43m7w/
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4-ms emiée. - M" 1127 - Ed. B ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger Le? abonnements sont reçus exclusivement par tous les BUREAUX DE l'OST/.S. I.es réclamations concernant les abonnements doivent ttre adressées exclusivement au bureau de poste qui a délivré l'abonnement. PRÏX DES ABONNEMENTS : 3 mois: 2 mois- 1 mois • Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3.0O TIRAGE s 125^000 pas- jour DIX CENTIMES Dimanche 18 ^ovsmbre 1S17 ANNONCES """ Faits divers et Echos Laliane. fr. 500 Nécrologie ; £00 Aunoucea cammcrcf tfés ?.00 Annonces mineures . . 2/.0 FEiliES ANNONCES. . . La .grande li_gne. 2.00 Rédacteur en chef : René ARMAND Réduction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne TARAGE E 1S5sOOO par jour Le Bruxellois JOURNAL QUOTIDIEN I IV ï> S$ ï-» TÇT O A. IV TP Uue autre façoa È faire la Fraifj Sous co titre, l'« Humanité » de Paris, du 4 novembre 1917, publie le curieux et suggestif article suivant que nous reproduisons in-extenso à causa do l'intérêt documentaire qu'il présente : « Au coure d'un, grand article intitula : « Commerce avec l'ennemi,». L'Affaire Le-tioir-Desouchcs, le Journal, dans sou. numéro du 26 octobre, &e trouve amené à fournir certaines indications dont l'intérêt profond et permanent déborde le cadre de l'affaire pourtant si grosse dont il s'agit. Je demande la permission de citer le passage que j'ai plue particulièrement en vue : « Dans les numéros du 4 et du 12 octobre, notre directeur a exposé dans quelles conditions il avait signé avec la Société fondée par les sans do MM. Pierre Lenoir et Guillaume I>'souches le traité qui lui assurait, en pleine indépendance politique et admi nistrative, la direction du Journal pour dix ans. MM. Débouchés et Pierre Lonoir traitaient au nom et pour le compte de M. Alphonse Lonoir, père de celui-ci, agent principal des graniL&s banques parisiennes, familier des hommes politiques les plus notoires et collaborateur du gouvernement dans la plupari de ses opérations financières, et sa présence à la tête de la combinaison donnait, au double point de vue de l'origine et de la sécurité des capitaux, toutes les garanties désirables. » • Le nom de M. Alphonse Leuoir ne nous était pas inconnu, non plus que sa fonction, 6a situation, sa très haute situation... Nous avions s.'nti son action s'exercer dans les premiers mois de la guerre, quand le pays, trahi, poignardé par les grande© banques, adressait un appel désespéré à l'Etait, le suppliait d'organisé»: le crédit, pour mobilises contre fetnvahl&saur, toutes lies fonces .économiiquee de la France, et quand la presse se taisait, ou même faisait campagne contre l'organisation nationale du crédit, et quand le gouvernement renonçait à agir. Mo parmettra-t-on de rappekr ''un: des nombreux articles que dans l'Humanité — dans la libre Humanité/ — je consacrai alors à cette question? Il était intitulé, ceilui-là, Le Commerce réclame en vain Vorganisation du crédit. Je rappelais les vœux pr. ssanits des Chambres de commerce de France, publiés comme à leur corps défendant par deux ou trois journaux. « Ils soat reproduite, disais-$e, à titre documentaire, sans un mot de aym-83nâ -lui témoignage d'initojtêt. -E» £ac« des revendications les pins ardentes du oc:.!mCrce et de l'industrie, ks grands organes de la bourgeoisie observent uji silcaico glacial. « Il s'agit de l'avenir économique die la France. Il s'agit de l'avenir de la France. Pas un commentaire. Pas un mot. Nous plaçant exclusivement sur le terrain de la défense nationale, nous nous associons à ces vœux. Nous les faisons nôtres. Et nous sommes seuls, nous social êtes, dans cette question vitale du crédit, à défendre les intérêts du commerce et de l'industrie de la nation. Pourquoi? Pouiquoi? » — Pourquoi ? Oh ! nous ne l'ignorions pas, potirquo 1 Tout homme au courant des cho ees de ia presse le eav-ait, pourquoi? Lysis Pavait- écrit dès 1908. dans son livre « Contre l'oligarchie financière en France », piur~ qu ù? Que l'on veuille bien 1 re os passage : « Les banques ne répartissent pas eres-mê-mes leurs fonds secrets. La corruption de la presse est une industrie organisée et même centralisée. Au point de vue financier, deux ou trois personnages la monopolisent. On les appelle techniquement des distributeurs dte publicité; en langue vulgaire, ce sont Ces cor-rupteurs de la presse. Les banques traitent aveo eux à forfait, elles leur payent eai bloc un; certaine somme; en échange, elles obtiennent le concoure eu la neutralité de la p'u-p-'rt des journaux de France et de Navarre. Une crit.que ee produit-elle clans un organe de quelque importance, aussitôt messieurs les distribua curs de publicité s'occupent d'arranger l'affaire, ce sont des acheteurs de silence. Qu'un tel métier pu.sse s'exercer à l'abri des loe, qu'il eoit permis d'acheter les consciences directrices d'un pays ouvertement, publiquement, qu'un gouvernement étranger sois laissé libre de subventionner notre presse à nous, de la diriger, de l'inspirer, c'est une situat.on si extraordinaire, à première vue, qu'on se refuse à y croire, mais l'état de choses qui règne en France est pins réaliste encore. Pour le dé rire, il faudrait la phime de Balzac. Les corrupteurs de la pr'sse ne sont pas des pauvres honteux qui travaillent dams l'ombre, ce sont des p Tsonnages off/-c.eh, on les traité avec égars, on 1 t comble d'honneurs, ils sont les représentants d'une fonction sociale. Les corrupteurs de la presse ont; des relations intimes avec les ministres, ils sont reçus par eux à toute heure. Le gouvernement les décore... » Quelle force documentaire nouvelle prend ce morceau, évidemment écrit par l'homme qui a vu, et qui sait, quand on le rapproche du témoignage actuel et officie] de Ai. le sénateur Ch. Humbert! Celui-ci, nous présentant M. Alphonse Lencir, le distributeur de publicité bien connu de l'oligarchie financière, autrement dit le grand corrupteur de la presse', le qualifie de « familier des hommes politiques les plus notoires » et. de « collaborateur duf gouvernement ». C'est vertigineux. C'est ainsi. Et maintenant, maintenant que mous rte sommes plus dans la lune de miel d'une union sacrée qui imposait des devoirs aux uns tandis que les autres en faisaient commerce, maintenant que la censure, qui a fait tant de mal, ne pourrait plus empêcher de dire cor- %P — — t-iinea choses, maintenant que la certitucl matérielle est là, nous n'idiitcrrogcons plus « Pourquoi ? », nous affirmons que beau cou de journaux, et parmi eux les plus graves, k plus écoutés, portent la responsabil.té teaTibl d'avoir livré à l'oligarchie financière, à la m nute la plus tragique de l'histoire de uoti pays, les intérêts de La Franco. L a grandes banques, qui avaient été d< faillantes, à l'heure où elles devaient payes et qui, par leur défaillance, avaient provoqu l'effroyable crise économique dans laquelle e débattait le pays, les grandes banque»» qu par la fermeture des guichets, avaient sabot la mobilisation économique de la Franc®, le grandes banques n'avaient qu'un souci : ens pécher que l'Etat organisât le crédit qu'elle refusaient au pays, empêcher qu'il prît leu place, et que peut-être il gardât leur place Pour cette besogne d'obstruction, qui pouvai ruiner la France, et la perdre à jamais, elle avaient besoin du concours de la presse. Elle l'ont acheté. Elles l'ont eu. L© 2 avril 1915 nous terminions un article par cette question « Il s'agit d"j savoir qui aura, le dernier mot Sera-ce le groupe terriblement puissant do no établissements de crédit, cette oligarchie fi nanedere qui, depuis un quart de sièelô, pou s'assurer de plantureuses commissions, drain vers l'étranger l'épargne de la France et sa crifie d'un cœur léger les intérêts vtaux d1 son commerce et de eon industrie? Ou biei sera-ce... la nation? » Ce fut l'ol garchie financière qui eut le dor nier mot. Seuls nous fûmes, seuls nous resta mes dans notre campagne, désespéramen seuls. M. Alphonse Lenoir, sous le nom du quel, précisément alcre, MM. De souches et Le noir fils achetaient ie Journal pour le oompt* d'un étranger pilus qu'énigmatiqixe, M. Al pJio.nse L noir eut raison de la France. Et maintenant, c'est une autre bataille qu est engagée. Il y a b en toujours, d'an côté la nation, mais de l'autre, au lieu de l'oligar cliie financière, c'est l'oligarchie ferroviaire l'oligarchie dos grandes Compagnies de oh® mina de fer. Le but est le même : tondre h pays, la méthode est la même : acheter 1; presse, égarer l'opinion et par là même sur prendre la religion du Parlement. H ne s'agi de rien moins, à cette heure, que de faux ratifier, sious le nom de relèvement « tempo i aire », une convention qui enchaînerait k France pour un quart de s ècle, peut-être poin un demi-si è_ le, à d s tarifs qui, dans les g an. de» luttes économiques die demain, la livre-Kttent, impuissant'1', vaincue d'avance, à sft concurremtB. Déjà, le gouvernement a capitulé; la Coin-miss on des travaux publics de la Chambre e capitulé; la Commission des fin"aces du Sénat à nwnif^S, il y a six môle, soif impatience de capituler. La Chambre va-t-®He e'iiicl ne.r, elle aussi: Ou 'bien, ee repsaiaàra-t-el 1 e et siaura-t-slk prendre une vigoureuse off neive? Les Compagnies dépensent des millions poui leur grand coup de filet. Que la Chambre ordonne une enquête, qu'elle ouvre leu.s livres, qu'elle publie leur budget de corruption, e* 1:. l.ste des journaux qui se sont laissé suborner. Le pays a le droit d'être renraigné lit-dessus. Car c'est bien, cela, une autre façon d« vendre La France. » Èdgard MUhaud. LA GUERRE tmraMM teteeiett ALLEMANDS BERLIN, 11 novembre (Midi) ; 'iveatre cle ia guerre i vacst. Groupe d'armes du ielu-Eiaiétliai général Pii*ce héii.isr iiu^pr&ciiS de Bavière: En Flandre, le feu d'artillerie s'est ranimé l'après-midi près de ]j*.xmnate ci enirf Des foies ferrées conduisant d'Y près à Staden et liouler9. If os propres groupes d cissautl, pir un alerte éla<ni ramenèrent dies lignes belge# d'entonnoirs, au sud du lac Bùankaa<rt, un ofjicier ei 63 soldais. Au front méridional de Saint-Qttenfiin, le rigoureux duel d'art llerie et de lance-mines a perduré hier également. ferciïps d'affiié® du peines impérial aLeseaBd: ' An cours de combats d'avant-poste couroiv-nés de succès dans le fondis d'Ailette, au nord-ouest d'Aubenve et sur la rive orientale de la lieuse, des prisonniers français sont demeurés entre nos mains. Théâtre ce guerre à 1'Sst. Pas d'opérations de quelque envergure. a rent en . acéaoïiie. La stuatvm ist inchangée. ïfeéâïre de u. gt.err« italien. En dépit du froid et de la neige, inlassables à l'attaque, les troupes austro-homgrotsC» ont grav. entre Brenta et Piave, les sommets escarpés et tenacement défendu par les Ita-licnst des monts l'rasolan et Peurna et firent prisonniers un commandant de régiment, 50 officiers et 750 soldats. Sur la rive occidentale du Piave inférieur, engagements de reconnaissance. BERLIN, 16 novembre (Officiel du soir) : Vio en*, combat d'artillerie près de Hixmu-de. A l'est, r.en de particulier. Nouveaux succès d'attaque dans la montagne entre la Brenta et le Piave. Sur mer. BERLIN, 16 novembre (Officiel) .-Dans la zone de barrage autour de l'Angleterre, cinq vapeurs ont de nouveau été cou>■ les par l'activv.é de nos sous-marine. L'un de ces vapeurs a été torpillé au sein d'une es~ cortj assurée. AUTRICHIEN VIENNE, 16 novembre ; Nouveaux progrès à l'est de la Brenta. VIENNE, 16 novembre. Tiieàtre cke ;a guerre italien. Dans le Delta du Piave et devant les lagu- se nés de Venise, des détachements honveâs ont : conquis, au cours 'd'un opiniâtre travail de dé-p b-aiement des terrains sur l'ennemi, qui leur :s valurent la capture de plus d'un millier de e prisonniers. Dans la vallée de la Brenta, des i- troupes ausfro-hongrones /emparèrent de la e 'ccahté de C'ismon et des hauteurs qui la dominent des deux cotés. »- Au nord-est d'Asiago, les Italiens ont de -, nouveau perdu quelques positions de monta-é gnes opiniâtrement défendues. e Théâtre ce ia guerre à l'est. > Rien à signaler. Théâtre de !a guerre en Albanie: Les lignes évacuées par les Français à L'ouest du lac d'Ochrida ont été occupées par nos troupes. r TURCS ; CONSTA NT IN OPL E, 16 novembre : Communiqué du 15 novembre : Au front du S.naï, le 14 novembre, j,as d'opérations tle quelque envergure. De même, sur les autres fronts, ' pas d'événements. BytG£R£S s SOFIA, 16 novembre : Communiqué du 15 novembre : Frowi de Ha-r cédome : Dans la vallée du Skumbi supérieur, ï l'ennemi a évacué une partie de ses positions, laquelle fut occupée pas nos unités. * FRANÇAIS PARIS, 16 novembre (Offic.), 3 h. p. m. •' En Belgique, l'ennemi a tenté d'enlever un de nos points d'appui au nord de Veldhoek; l_ l'af.aque a complètement échoué et a valu des pertes sensibles à l'ennemi. Nuit i-atme sur le reste du front, sauf sur la rive droite de la , Meuse, où la lutte d'artillerie ee maintient frès vive. Des avions ennemis ont bombardé la région I au sud de Nancy. Aucune victime. PARIS, 16 novembre (Officietj, il h. p. m.: Luttes d'artUlerie actives sur notre front de Belgique,, erl' Champagne dans la région du Mont l'éton, ainsi qvfi sur la rive droite • de la Meuse. Rien à signaler sur le rCî.e du i front. ANGLAIS LON DRE S, 15 novembre (Officiel): > Hier apres-m.di, de,,■ détachements de reconnaissance ennemis ont tenté d'approcher ' de nos 'ignés établies à proximité du bois de Polderhoeck, au nord de la route de Mewin; Us ont été repoussés, abandonnant des mont sur le terrain et laissant des prisonniers ert-i tre not mains. ' La nuit du 13 au 14, dis troupes belges ont pénétré dans les lignes allemandes au nord de Dixmude c>„ y ont fart sauter un certain nombre d'abris bétonnés. La nuit demi -re, une attaqua ennemie a été repo-ussée au nord de Biksrkote -pnr le feu de notre arti'ler e et de- nos mitrailleuses. Dernières Dépêches I — Le cab'7101 Glés:onceari. Pars, 17 nov. (ïïavas) : Clémentel, m nis-fcre du commerce et d l'industrie, administre simultanément les pestes ut, télégraphes, les tr >i ports îaarhimes et la mairinie commerciale. UM T a nresse aUsteasude. Berlin, 17 nov. — De la «Galette de Votï»: « Le premier travail d'organ sation de Clé-inciio au oosnsirwvait à exposer la constitution d'un commandement fort et uniforme de l'Entente, dans un a"ns plus étroit encore que ne l'avaient prévu les décidions d.- RapaJJo. A l'intérieur, -.1 y aura la domination de la main de fer, et la répression sans pitié de tou >'s tentât.ves de paix ou d'entente. La « G «rm&nia » dit : « Ce qui nous intéresse avant tout, c'est la polit que foncièrement belÀiquoaae des nouvoauix hommes d'Etat en France. Le mouvement à droite a amené de soi-même cette soluton. L' cab net Clémeno&siu sera le cabinet le plus nettement; belliqueaix qu'on puiss- rêver. » Le « "Vorvvarts » é rit : « Malgré des inf r-matious contraires émanant de source pr vâe. la position oppo&ûionneHa des godai-démocrates restera la même vis à vis du nouveau cabinet, ce qui se conçoit d'ailleurs à p© ne au-treme.:it po sible vis-à-vis d'un gonv rnem nt d'anii-pacifistes fanatiques en dépit des vœux paoif sCes de la bourgeoiaie. Tout ami de la paix ne peut concevoir le gouvernement de Clémence®,u que d'après cette théorie catastrophai»* qui veut que tout aille pire avant de s'améliorer. » S impie comparaison d& chiffres. Berlin, 16 nov. — La presse anglaise concède à présent que le but des colossales batailles de grand style engagées par les Anglais au front do Flandre depuis juillet jusqu'à la mi-novembre visaient la prise de possession de la base sous-marine allemande. En dépit de sacrifices humains en masse, et au cours de quatre longs mois de cono.'t qui leur ont coûté près d'un de mi-m il lion d'hommes, les Anglais n'ont pu réaiis'r qu'un gain de 143 kilomètres carrés de terrain sans importance au point de vue stratégique, complètement ru né et transformé en champ d'entonnoirs. Voilà ce qui prouve ruea^ toutes les- lourdes défaite,., du mar.'ohal Haig, en dépit de sa supériorité muJtinumér.q ie en hommes et en matériel. Or, pendant le même laps de tieonpe, de juillet à la mi-novembre, les Centraux, se souçiant ass z peu des efforts g -gantesqu.s des Angla s et des Français, ont su conquérir : En Gai i oie et en Bucovine, 25,850 kii. carrés; près de Riga-, 2,840 kil. carrés; près de Jacobstaxlt, 470 kil. carrés; sur les îles d'Œael, Dagœ ot Moon. 3,890 kil. carrés; On Italie, ri n, que jusqu'au P ave, 12.200 kil. carrés ; près d'Asiago, 300 kil. carrés, 'soit en tout le total inouï do 45,550 kil. carrés. Et dire qu'il se trouve encore des gens, évidemment aveuiglcfc ou payés à bon escient, pour prétendre que las affaires de l'Eiitente vont on ne peut mieux. Allons ! tant mieux. Un a^pei ds l'Entente à l'Amérique. Stockholm, 16 nov. — L^s journaux mss^ P'Ublî tnh une i.D/format,iion <b \Vashi)j|gtoni, d'aprèrs 'Ifaquclile les a-mbassadjaufrs d'Angleterre, de France, d'Italie et de Russie auraient fait tintai démïjreil'o colleotiiVj auprès du gouvernement américain jîoitr lui cxrvoeer que la situation militaire tt économique de l'Entente est d'avenue très critique, du fait de l'effor.Klremewt die l'Italie, d>3 La faillite de la Russie et des restrictions apportées aux transports essentiels par la guerre saus-ma-rine. Il serait de toute impossibilité à l'Angleterre et à la France seules de supporter, cet hiver, les assauts militaires et maritimes des Puissances Centrales, et il est, par censéqu aint, abeolumtsnt iicdiiepenisafale que les Américains accéiièreutt kurs pr^pairatifs de secours, de telle façon quo ]çs effets de l'iruterveution américaine puissent se faire sentir dès le début de l'an prochain. Cotte démiarchei aurait faiit turei pTCifondfâ impression sur le prés dent WiWn, qui récit peu après l'ambaeaadeur du Ja.po'iî,après quoi il conféra jusque fort avant dans 1a nuit avec lfis minières Lan&ing, Baker et Daniels L'Italie et la Suisse. Lugano, !7 nov. — Le journal tessiiîois « Pcpclo e L bertà » écrit dans un article de tête in.titUé : « Les fautes de Oade-rna »: Des informations de source sûre no"Js ont aj-pr's que, bi n avant- l'offensive réussie des Centraux, de très importants continganits de' troupes itaJ ennes avaient été ma.-asés le .'.>112; d-a la franticre suisse. Il a pu être établi aussi que tous les points de commuai 'ca tion entre la Suisse et l'Italis avaient été solidement fortifiés. Une grande .armjj ittaiUeiiKie campait, face à la Susse, sur la ligne Doracdoisola-Varese-Galîarat ■. Eu ^Italie, on travaille fébrilement au ranicixsCimenit des fortifia it..oi;s contre la Suisse. En un mot, Oadcrna se méfiait do la Suiroe; ;l attendat l'offensive des Centraux et pensait que la Suisse alla t l'appuyer peesiv méat ou activement. Le journal tessinois conoi>ut que La. méfiance injuatifiée de Cadorna vis-à-vis de la Suisse a po> 'té d" & fruits très amers pour l'Italie. La presse anglaisa et l'Inertie do la fiotte. La Yaye, 17 nov. — Les pr ne paux oTgane-s d» la presse br.tantRique coatina^at à discuter sur l'inertie de la flotte brK-iDhiqu®, dont l'impuissance tout comme la négligence &p sc-îii maniifeabéea l-aanesitabliemeàt tors de la des;ruolic-n, 011 vue d'à côtes t'cosîri.'ts. par d-'s forces nava'es alîamandcs, d'une escadrii e d' jiaviresTaaj-chands convoyés p'r des '01--pileurg angla s. Les journaux inj'ais rccim-aaiss nt qu'une « faute » a dû t'ara comro:se pair quelqu'un* quelque part. Le ■< Journal 'cf Commerce » d'clare que l'amo a r propre et la fier,é anglaises ont ô é profondément; blasés eé humilies ■ de ce fait que la destrnet on du courrier se produisit à proxim".ô immédiate des Ifea Slietls-rd. Dams 13 « Daily Mail », l'amiral EDecadtersotn est mo ,u'un^ enq'aêle ;st nécesetaii-e pour établir les responsabilités de l'ara raut é dans cette ::ffaire, ainsi qu ' les fautes, commiff's dans d'a.Jtres. Dana l'artick de fond du même jotirnrJ ri est dit que, ckns toatit autre pays, u,i ('véne-me .t de ce geatre aurait eu pour io-icXj'Jence dies mo:'i' rioaib:oo« dans le haïut coai'nirJic-ment. « La viotoi-e, dans o?tJ-"e gueire, dit le « Daily Mail », dépend de la conduite des flottes allié"©. IjOs armées des Etats-Unie pe pourront rien faire avant qu'on .se eo t rendu maître des sous-ma-rins. » Un article d. fend du « Star » estime également qu'une enquête est nécessaire, mais ;1 dit en même temps que l'on ne peut avoir la moindre confiance dans des enquêtes menées par des per cnnOs qui ont précisément les r '.9-poaisabil.tés à assumer. Le discotiss de L-loyd Georg9 et la pressa italienne. Bâle, 16 nov. — On mande da Rome au « Sohweiz&r Press Tele-graph » : %La c"usure italienne a défendu la publication d's Irag-rrjen.ts du récent diaxmrs de Lloyd G-.orge, dans lesquels le président du ministère anglais indiqua l'énuméra;ton du butm capturé par les Puissances centrales en Italie. La neutralité argentins. B:rne, 17 nov. — Le Président de la Ré-pub» que Argcn ne vient d'adresser à la Ligue de la Jeume©3 nationale, en répo ee à u:.e pétition d'' cotts d -rmère, tendant à réclamer la rup'ure des relations avec l'Allemagne, un message dans lequel il pi-end net-tem> nt position contre la politique d'excitation, d s nt, entre autres, que l'Argentine n peut ge déclarer aatiaaite de la situation du Brésil et qu'il allait, d.ans un manifeste spécial, définir l'att.trude da l'Argentine. Le Président annonce qu'un congrès des n litres sud-américains allait être convoqué. La conclusion du mieor-tuge préaidenitM a provoqué une vive confia1 ion aux Etats-Un s. Il y est dit, en eff t : « L'Argentine n'admettra pas que 1 s Etats-Unis l'entraînent d- nsl- guerre. Il fauit que notre peuple occupe la place qui lui revient sur le Continent ''"américain, ot £1 saura le faire. » LA GUEERS OIVSLE m 21USSIS. La situation. Stockholm, 16 nov. — Il semble se confirmer de plus en plus que l'entreprise de Re-renski a échoué. Le « Stockholm Tidend® » dit que Pétrograd serait eu général au pouvoir des Bolschew ki, à part quelques quar-ti ra ou Kerem-ki se maintiendTait encore, et dont les partisans déploieraient une vive activité dans le midi de la Russie. Une autre information dit que Ker. ntki réussira encore à dominer la situation, un revirement s'etant opéré en sia faveur- » £ E£■.5v?psjar Stockholm, 16 nov. — Trotzki aurait essa,y( de parler à l'ambaaradeur .nglais, mt.is n'ati lait pas été rOçu. Stockholm, 16 nov. — En dépit de quelque) télégrammes insignifiants parvenus, l'agenj télégraphique de Pétrograd semble toujsun chômer. Quant à la possibilité d'ob' air d3f renecignemeatï sur la Russie par l'imbanné diaire des voyageurs, il 11e faut pas y comptei par suite da la grève générale en Finlande. Stockholm. 17 nov. — Mercredi, lia greva générale a été proclamée en Finlande; li' mouvement atteint tout le trafic des chemind <k fer. Un train qui était parti do Suèdtf pour Tornéa, a été arrêté jeudi à Uleaborg. Comme d'autre part les commun cations té légTsjphiques ai© taomt toujours pas réiiabJïed e-nitasa lia Rtussief et. l'Euiropo oattidetatialisi, Itusaie doit êtpr'e censidéiés comme ocmipiè'te-nK'nt coupée du reste du monde. A K.eff, la lutte re«te ardente. A Moscou, l'armistice conclu a pris fin. La- ville de Moscou lest Ite e'ntro du gou:v^).Tifitaassni' provisoire pour toute la Russie. Un Russe, qui a quitté Pétrograd dimanche ot qui vient d'arriver dans la capitale sué dois», raconte que le trouble et La paniqua seraient si grands en Russie que tout le monde a perdu Ix tête. Des milliers de mali'ai-I tcurs ont été mis en liberté et auraient pilk ces jours derniers 500 maisons particulières De grands trésors artistiques ont dspa-ru. Berlin, 17 nov. — O11 mande de Bâle a.u « Loiltal Anzieijg'ar » quoi 100,000 pei-soimea environ souffrent da la faim. Dans la région du Volga, il s'est produit des fcrcub'es graves, On siigruale d,'autiie part die graves troubi p agraires qui se seraient produits les 4 et 5 neveaubra da-ns les gouvornemeni a de Voro-nesch, ds Cherson, d'Orel et autres. La, presse française et les ci rea de paix lEajiimaJi-tcs. Berne, 16 nov. — Les journaux français du 12 novembre osit répudié l'offre de paix des maximalistes avec p us d'acharnement encore que les jours précédents. Pichion écrit dans le (t Petit Jour^i^i » : « Los chefs maximaiisîtes qui portât des nom; allemands voudraient enlever à l'Angleterre et à la France leurs ccplonies sous prétexte qu.e les peuples africains, eux aua-si, doivent être maîtres de leur destinéa e»- disent que l'Ai-sacc-Lorraine devait rester acqus- à l'Allemagne, par sraitc du plébiscite de Ber'in. Il est clair que derrière tout ceci 33 trouvent les Allemands, qui affaiblissant, la Russie, ma. s ne veulent point conclure la paix; hetireano-meot, les maximalis't.es ne représent ut p> s la , gouvernement et nous ne traiterons pas avec eux. » Le « Journal des Débats „ etia.bîit une corn-nrxion entre les agssements des maximal st"s et l'offens vo d s Puissances Centra1 3 c nt&ra la Vénétie, par suite d'un accord direo de Pébrcgr&d avec Berlin et indirect avec Vienne. L'Entante diait meabre à profit l'r/ip l as ucàeux de Lénine pour éc-.rte.r la formule des n:tion.'lité3; '1 nia paut p:us s'agir que da l'indépendance d"s màtion s be.lligSranies. « La seule réponse qu'on puisse faire aux maximalistes est de les exécuter *gaa.nœ tenante. » Le « Temps » dé-lare que les proportions de paix maximalistes ne sent qu'un oh înon' de la chaîne d s essais de paix aîl-oroa-nds, mais l'Allemagne veut une po. x alk.a de. Toute la pi-esse soc'alisite et libér-xl ■ b Mi-queuse, t lie que 1' « Evénement »= la. « L-alterne », 1' « Humanité » et le « Journal du Peuple » est du même av:s. « On mande de Washington au « Petit Palis' 'n » que les Etai.s-Unia ne st.g n poi it à entrer en relations avec les Maximalisées, domt les idées sont ccintr urcs à celles de Wil-eom. L'Amériqu) du Nord 00m: i nner» ia guerre pour les intérêts et tes principes qui sont en jeu «t préconisera donc lî'i n i'kuenca des représentants réels des intérêts ruas s. L1 prars'en au Japon. Tok'o, 16 nov. —e La situation en Rus te canoë ia plus vive sollicitude. Le consedil des ministres j iponaïs se réunira demain vendredi. On s'attend à de» déokiona impoatantes. A la siuite des rsc <nts événements rtt'sses, on parie de nouveau d'une arméa expédia onnai-re vers l'Europe, mais l'opinion générale s'op-pos à cette résoiut;on. L" ministre de la guerre a diclaré au cours d'un entrât en que ce plan est irsexécutable car il faudrait un contngent de t'capes estimé à 20 diividiona et un tonna,ge de 20 millions de tonnes. Èa srusm SGUS-Inariaa. — Mise au peint. Berlin, 16 nov. — D'après les rapports de l'amirauté anglais0, il n'y aurait eu, durant la semaine du 4 au 11 novembre, qu'un seul vaii seau marchand de plus de 1,600 tonnes coulé par nos sous-marins. Or, voie qu'on annonça de source autorisée que d'après les informations reçues au 16 novembre, il n'y aurait pas eu moins de 9 vapeurs de plus de 1.600 tonnes de jauge brute coulés, dont cinq de rurt!oraailité aangliaise. La nationelVé des autres navires es' inconnue; ;1 ge peut dont qu'il y figure encore des navires anglais. Noua ne possédons pas encore les rapports d'une quantité de sous-marins qui ont opéré la semaine dernière dans la 7,onc dangereuge, de sorte que te chiffre définitif de3 vaissr-'K.ux marchands anglais supérieurs à 1,600 tenues, coulés dans ce laps de temps sera certaine-m,. nt encore r>lus élevé. DÉPÊCHES (Reproduites de l'édilicm précédente.") L® nouveau Oatilnet français Paris, 16 nov. (Kavas). — Des nouvelles, émanant de source autorisée, donnent h formation suivante du nouveau cabinet : Présidence et eue ta-,a. Clémencieau. avec le sénateur

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Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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