Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 16 Decembre. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 13 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/vd6nz82j4j/
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4»' Année. U 1155 Ed. fi DIX CENTIMES mmBRcno io uou«in«i o nrrr ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger Lei abonnements sont reçus exclusivement p«r tous te» BUREAUX DE POSTES. Les réclamations concernant les abonnements doivent ttre adressées exclusivement au bureau de poste qui a délivré l'abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois : 2 mois • 1 mois : Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3,00 TIRAGE : 125,000 par jour Le Bruxellois JOURNAL QUOTIDIEN INDEPENDANT ANNONCES Faits divers et Echos . > L« ligne, fr. 500 Nécrologie 300 Annonces commerciales . . » 2.00 Annonces financières 2.00 PETITES ANNONCES. . . La grande ligne. 2.00 Rédacteur eivclief : René ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne TIRAGE : 125,000 par jour COMMUNIQUES OFFICIELS ALLEMANDS BERLIN, 15 décembre (midi) ; Théâtre de la guerre de l'Ouest. Groupe d'année du îeld-maréclial général prince héritier Rupprecht de Bavière : Les Anglais ont commencé leurs attaques en Falndre, H y a plus de quatre semaines. Leur formidable offensive, ayant pour objectif ia possession de la côto de Flanche et la destruction de noire base de sous-manns, pciii donc être provisoirement considérée comme {terminée. Presque toute l'armée anglaise, renforcée* par des Français, a lutté -pendant plus de trois mois arec iio.re armée, campée en, Flandre, pour la décision. Le commandement ail&mand et les troupes allemandes ont remporté, ici encore, la victoire, pendant qu'en d'autres endroits, nous battions l'ennemi par des coups formidables. Les échecs de l'armée, anglaise en Flandre sont accentués par ta lourde défaite qu'elle subit près de Cambrai. Au nord de Gheiuve-t, au- cours d'entreprises fructueuses, contre les lignes ang.aises, dans le parc du château de Poezelhoek. deux officiers et 45 soldais furent faits prisonniers. Une contrestoque anglaise, exécutée la nuit, pour regagner le terrain perdu, échoua. De la Scarpe à l'Oise, l'action d'artiUenc ennemie fut animée. De vigoureuses attaques inopinées d'artillerie couvraient nos positions, le soir, pendant la nuit et le matin, à l'aube. Le projet d'une attaque anglaise à l'es>t do Bullecourt fut conè até, son exécution fut empêchée par notre feu destructeur. Groupe d'armée du duc Albrecht: Dans la vallée de Thann notre garnison de tranchées a repuussé l'attaque d'un assez fort détachement de reconnaissance français. Théâtre de la guerre à l'Est. Le s négociai, ions d'armistice furent poursuivies. * Front en Macédoine. Petits combats d'avant-postes à l'ouest du lac d'Ochrida. Sur le restant du front l'activité combctMve est restée minime. Théâtre de la guerre italien : Au cours des combats de ces derniers jours entre, l-a Brenia et le Piave, 40 officiers et plus de 3,000 hommes, ainsi que quelques canons et mitrailleuses, sont restes entre nos mains. Nous avons repoussé à diverses reprises, ■ des contre-at.aques de l'ennemi contre hs positions que nous avions conquises, BERLIN, 15 décembre (officiel): Au cours de la séance plénière qui a e-u Heu dans la matinée du 14 décembre, une partie des conditions réciproques du projet de traité ont été définitivement formwlé/es. Gomme la délégation russe désirait recevoir des instructions complémentaires du son gouvernement, l-a continuation de la délibération générale a été fixée au 15 décembre, dans la matinée. L'après-midi du 15 décembre a été occupés par une séance des commissions de contrôle. Sur mer. BERLIN, 14 décembre (Officiel): 15,000 tonnes de jauge bruic ont de nouveau été coulées par l'activité de nos sous-manns. Parmi les navires coulés se trouvaient trois vapeurs de grandeur moyenne, dont l'un était armé, ainsi qu'un vapeur d'environ 6,000 tonnes. Un des vapeurs anéantis a été torpillé au sein d'une escorte assurée. AUTRICHIEN VIENNE, 14 décembre (Officiel): Théâtre de la guerre à l'est ; 'J rêve d'armes. Les négociations de pa x continuent. Théâtre de la guerre italien ; Entre le Piave et la Brenta, l'achvité combattive s'est ravivée.TURCS CONSTANTINOPLE, 13 décembre -Front de Palestine: Une attaque ennemie à l'ouest d'Hizan a été repoussée; à part cela, pas dévénements particuliers. BULGARES SOFIA, 14 décembre: Front en Macédoine : A la Cervena Stena et à l'ouest de Dobrojto'je, canonnade assez intermittente de temps à autre. Dans la. boucle de la. Gzema, nos troupes spéciales d'assaut ont pénétré, sur divers points, dans les \tranchées ennemies et en ont ramené des prisonniers français et italiens. Dans te vallée inférieure de la Strouma, nous avons dispersé plusieurs détachements ennemis de reconnaissance.''ont de la Dobroudscha: Trêve. ~ . JFRANÇAIS PARIS, 14 décembre (officiel), 3 h. P.M.: Action d'artillerie violente dans ta région de Maisons-de-G hampagne. A l'est de la Suip-pes et en Alsace, au sud-ouest de Cernay, nous avons réussi des coups de main sur les tranchées ennemies. Rien à signaler sur le reste du, front. PARIS, 14 décembre (officiel), il h. P.M. : Activité moyenne de l'artillerie sans action d'infanterie. Communiqué de l'armée d'Orient du 13 déc.: Journée ce: me sur la partie Orientale du front. Dams la boucle de la Cerna eh sur la> rive droite de cette rivière, les Bulgares, après avoir bombardé l'ensemble d\e nos positions, ont exécuté jrusieurs attaques locales, poussées en certains points .jusqu'au corps-à-corps et qui ont échoué. ITALIEN' ROME, 13 décembre (Officiel) : Sier, à l'aube, la canonnade cit redevenue iris violente de part et d'autre entre la Brenta et le Piave. Dans la matinée, une contre-atiaaite vrononcée par nos troupes dans le sec teur du col Bérett,a nous a permis de nous emparer d'une grande partie d?s tranchées que nous n'avions pas réussf\ à reconquérir la veille. Nous avons fait prisonniers l officier et 58 so'dats. Dans te val Calcino, nous avons repoussé d'une manière sanglante deux attaques ennemies acharnées. Vers midi, l'ennemi a repris ses puissantes attaques à l'est de a Brenta. Le combat a été acharné toute l'après-midi dans les vallées qui descendent vers la Breji\a des versants septentrionaux du col CapriUo, du col de Beretta et du, monte Salome. La nuit, sous l'influence des pertes sérieuses qu'il « subies, l'ennemi a cessé ie combat; nous avons fait quelques prisonniers. Vers 3 heures de l'après-midi, une nouvelle et force attaque ennemie dirigée dans le val Calcino contre nos ouvrages de défense a échoué. Sur te monte Tomba et sur le Piave près du ponte Friah, v.olente canonnade intermittente.Dans le secteur du Monfenera, nous avons capturé une patrouille ennemie. ANGLAIS LONDRES, 13 décembre (Officiel) : Les rapports re atifs au combcirt qui a été livré hier dans les environs de Bullecourt signaient que l'ennemi a prononcé deux abaques à Jaube après avoir exécuté d'importants préparatifs. La première attaque, débouchant du nord, était dirigée contre nos positions établies immédiatement à l'evt de Bullecourt', dans la ligne Hindenlurg; la seconde, exécutée sur un front p us large, visait de l'est et du nord-est te saillant formé par nos tranchées au sud de Ri-ncourt, près de Gagmcourt. Ces deux attaques ont été repoussées, et l'ennemi a subi de fortes pertes. Sur ce dernier front, une nouvel e attaque a été d'iclanchée peu de temps après par l'ennemi, et des détachements allemands ont pénétré dans le saillant de nos hgnes. Les quelques so dats ennemis qui, sur d'autres points, avaient attcOint nos tranchées, ont été tués ou faits prisonniers. Le combat local a sévi tout le long du jour et jusque tard dans la soirée dans un petit ê-ément de tranchée où l'ennemi a pris pied sans que la situation générale en soit modifiée. La nuit dernière, nous avons repoussé un détachement d'attaque ennemi au sud-ouest de La Bassée et infligé des pertes aux Allemands. A l'est de Zillebeke, au cours d'engagements nire prirroui les, nous avons fait quelques prisonniers. Dernières Dépêches Clemenceau disposé à conclure !a paix. G'Siève, 15 déc. — La « Lanterne » annonce que Clemenceau aurait déclaré devant la commission de l'armée de la. Chambre, à la fin d'un discours au sujet dte la situation d'ensemble poli tioo-mili tare du pays: « Si l'en nous fait des offres de paix et que je puis les considérer comme sérieuse, je les examinerai. » LES GRAN5>S SCANDALES FRANÇAIS. L'affaire C1emenceau-Caili aux. — Paris, 14 déc. (Havas). — La commission d'enquête dans l'affaiiro Caillaux-Lous-ta'ot a entendu aujourd'hui les ^déclarations du président du Conseil Clemenceau et d'Ignace. Clemenceau a remis à la commission certains actes et documents du ministère des affaires étrangères, mais en tout cas ceux appartenant aux gouvernements étrangers, car ce serait tm abus de confiance vis-à-vis de ces pu séances. Au cas où une enquête serait ouvert©, on sollicitera l'autorisation des dites puissances. Eu ce qui concerne les documents, Ignace déclara que la motion se rapportait à l'accusation de complicité avec l'ennemi et de crime contre lia sûreté de l'Etat. Les documents rOnfarmenib en eff^t deux faits différante, notamment l'affaire Almereyda-BoLo-Cavallini et les machinations établies par les servie 's diplomatiques en Italie, et imputées à Caillaux. L'enquête démontrera de quel ressort sont les faits judiciairement établis. L'interrogatoire die Caillaux et d'Ignace a duré pius d'une heure. Il tafc probable que La commission n'éprouvera p us le besoin de les entendre une seconde fo:s. Luigamo, 15 déc. — L'agence Havas publie les indications complémentaires suivantes au sujet de l'affaire Caillaux : « La Commission chargée d'examiner la demande de levée de l'immunité parlementaire des députés Caillaux et Loustelot, a désigné le doyen Andrieux comme présidant et Le plus jeu,ne député de la Commission, Pierre Lava, comme secrétaire. Il fut décidé que M. Clemenceau serait entendu. MM. Caillaux et Loustilot ne seront entendus qu'après lui. La Commission d'enquête se compose d.' 11 membres, dont 4 sont pour la levée pure et simple de l'immunité parlementaire, 5 par principe, en faveur des poursuites judiciaires, sous réserve d'éclaircîssenacmts p'us étendus à fournir par l'accusation et 2 absolument opposés à des poursuites, tant que des prouves iriéf-ùtabl);» de culpabilité n'auront pas été fournies à la Commission. La nomina. lion de la Commission donna lieu à de vives discussions dans les bureaux. La grande majorité des députés semble vouloir voter les poursuites. Cependant, la plupart des bureaux estiment que l'acte dl'accusatiion du gouverneur milàba're do Paris est, a,u point de vue objectif, insuffisamment étayé. La Commission fut donc chargée de demander des éclaircissements au gouvernement. Très probablement, le gouvernement sera en outre prié de d éclairer quelle juridiction il ahoisira pour ju ger Caillaux et Lousta'ot. Pain levé a déclaré devant le lie bureau qu'il avait déjà eu, avanifc sa retraite du Ministère, tout le dossier d'Italie en mains. Clemenceau a fait savoir qu'il comparaîtrait vendredi matin d^s'^nt la Commission. Le ministre de la justice, Nail, inter. rogé par les membres du bureau dont il fait partie, refusa de fournir les explicatioras demandé-®, en faisanit remarquer que l'affaire apparteoiaiib au domaine d® la J uaticie mili- t>3iir€., Lugano, 15 déc. — Les journaux français annoncent de Rome, que le député Cipriani interpellera le gouvernement italien sur la question Caillaux. La répression du pacifisme en France. D'après les journaux lyonnais, le commandant militaire de Paris a commencé des poursuites contre les dirigeants du Syndicat des ouvriers parisiens, la Fédération socialiste <ru département de la Seine, l'Association des citoyens du Faubourg St-Antoine, et contre la Lague des Droits de l'Homme, qui sciut tous accusés d'actions compromettant la sécurité militaire de la ville. A Lyon également, le commandant de la place a pris des moyens contre les organisations socialistes, soupçonnées d° menées pacifistes. Mutations dans les tribunaux parisiens. La presse télégraphique su isole apprend de Paris que des mutations importantes auront lieu parmi le*j hauts magistrats des tribunaux parisiens. L'avocat général, M. Lesccuvé a été nommé avocat-général auprès du tribunal de Paris. Le pr^curi- ni-général GhaJtin a été nommé procureur de la ilépubLique auprès du tribunal dfi la Seme, tandis que le ci-devant procureur-général de ia République près dft la Cour d'appel devient membre de la Cour de Cassation. Sarrail roote 6n Macédoine. Paris, 14 déc. — Du «Matin» : Les Alliés ont décidé de mainten.r l'expédition de Sarrail aussi longtemps que l'armistice rtteae n'aboutit pas à ia pou. L'agence Havas dément que dl-6 effectifs de l'armée Sarraii auraient été transférés au front français ou au front italien. Le mouvement pacifiste anglais. La Haye, 15 dée. — D'une conversation tienne dans les milieux journalistiques, il résulte qnun grand revirement est C.n train de s'opérer dans la pr-see britannique. Ou annonce que le dixeetuir de l\mpua>b*ufc> revue hebdo-i% .daire « N-aii n », sV-st mis à la tête d'une société qui transformera la revue en journal quotidien, qui, parait-il, sera; l'organe de Lord Lanadowne. D autre p:irt,_ le parti ouvrier s'ooeape d'agrandir et de développer le « Labour Leader ». Les d'ux organes agiront activement en faveur de la paix. Vers le service obligatoire en Australie. De Londres (Reuter). — M. Boiaa.r Law a aiinoncé à la Chambre des Communes que le 20 décembre le parlement s. ra ajourné jusqu'au 15 janvier. Après la catastrophe d'Halifax. D'Amst' rderu. — D'après uns dépêche reçue par le Nederlandsclû; Overzee Trust, nine des premières conséquences de l'explosion d'Halifax, c'est que les navires ne p uvent pius faire escale dans ce port, en vue d'y être examinai. Les navires hollandais destinés à Amsterdam peuvent continuer leur route sans interruption, tandis que ceux qui doivent traverser le Cariai dk Panama doivent faire escale à Kingston. La révolution au Portugal, Les journaux parisiens apprennent çfc Lisbonne que M. Machado, ancien préaident de la République, M. Aifoinso Costa, ancien président du conseil, Soares, ancien ministre des aff. é£r. et iû chef du parti démocratique ont été bannis du pays. Ils ont été internés dans les îles Aço-r"-6. Les élections pour l'Assemblée Constdtuau. te atuon tlieu en avrel seulement. M. Sidonia Patz a assumé provisoirement la présidence die la République. Troubles au Caucase. Le « Corriere délia Sera » apprend de Pé-trograd, que- de nouveaux oombats viennent d'avoir lieu au Caucasie. Plusieurs tribus indigènes ae sont révoltée® contre les cosaques et les ont mis dans une situation difficile. Les cosaques ont demandé du renfort à Kalédine, qui ne peut se démunir de troupes, étant lui-même très engagé ailleurs. Les propriétés russes saisies dans les pays alliés. D'Amsterdam. — On annonce de Londres que tout l'actif riusse se trouvant dans lias pays alliés, a été saisi par les puissances da l'Entente.La Hollande et la Russie. De La Haye. — M. Van Nierop a fa t savoir à La Deuxième Chambre qu'on vient de recevoir des nouvelles d'après lesquelles les coupons des emprunts russes ne seront pas payés. Un® appréciation hollandaise sur la prise de Jérusalem. Du correspond nt militaire du « Nieuwc Courant » : Bien que La perte de Jérusalem soit 2>énib e pour les Allemands et pour les Turcs, notamment parce que li s Alliés, comme c'était h prévoir, exploitent, l'écho magique qu'exerce le nom de cette ville sur le monde entier, pour représenter leur conquête comme un grand succès, l'affaire, pour ceux qui veulent considérer l'événement du point de vue purement stratégique, se borne à c.ci : La chute de Jérusalem ne peut rien changer aux granctes lignes de la guerre. Jérusalem est un nom retentissant, qtrf, teutefois n'a pas d'influence sur le cours général de la guerre. Si le pavillon de l'Union Jack flotte actuellement sur la ViUe Sainte, et si proohaimeim ont jaussi, par lia girâce d>0 l'Angleterre, les pavllkas frajwS et italien Flotteront sur Les écoles cléricales appartenant à ces nations, il n'en reste pas moins que les Centraux oint déjà annoncé aux Turcs, qu'ils avaient encore suffisamment en leruirs mains, £■ gages des Alliés, pour avoir à dire un mot snetrgique lors des négociations de paix concernant le sort définitif de la Palestine. Les mines à la côte hollandaise. Le Bureau de Correspondance de La Haye annonce que pendant le mois de novembre, 485 m mes, dornt 457 anglaises, 8 françaises, 7 allemandes et 13 d'origine inconnue, ont échoué sur la côte hollandaise. Depuis ie début de la guerre, Le nombre de mines repêchées s'élève au total de 3,866, dont 3,048 anglaises, 79 fran-ça ses, 296 allemandes et 443 d'origine inconnue.LES EVENEMENTS EN RUSSIE. LES ELECTIONS EN RUSSIE. Pétrograd, 13 déc. — Dans le district de Koslroma, 4 eoeialisteà-révolutianmaiirip et 4 Bclschewiki ont été éius. A Ivrasmo-Yarsk, 'es Bo'Schewiki ont obtenu 12,000 voix, les socialistes-révolutionnaires 4,000, les cadets 2,600, La patnotes-menschewiki 490, les internationa-Lisets-imniellewiki 200. A Toinsk et à Minu-siiLsk, les Bol&clrCwiki ont obtenu 213 voix. Le Palais d'Hiver en flammes. Berlin, 14 déc. — On mande db" Pétrograd viâ Londres, que le Palais d'Hiver se trouve en flammes. Oefe nouvelle, de source anglaise, doit être iccueillie sous toutes réserves. Les manœuvres de l'opposition. Berlin, 15 déc. — De Stockholm au « Ber-liner Lokal-Anzeiger » : D'après des informations venues de Pétrograd, les partisans de la guerre ont tenté urne nouvelle action pour- empêcher l'Assemblée nationale qui se réunit actuellement à Pétrograd. Kalédine, auquie.1 outre Korniloff se sont joints un tertaiai nombre de politiciens en vue, t ls que Milioukoff et Rcdziatiko, concentre ses troupes dans la région d'EkaterinosIa-vv, afin de tentLr un nouveau coup de main contre Moscou. L'acsemblée nationale russe et la naix. Lie « Daily 'News » apprend de Péferogjrad jue, dJaprès le « Prawda », il existe dans l'Assemblée nationale une majorité de 150 voix cm faveur de la proposition du gouvernement de conclure immédiatement la paix. Les partisans do la paix en majorité. Berlin, 14 déc. — D'après la « Prawda », la motion du gouvernement en faveur d'une conclusion de paJx immédiate, aurait réant uiie majorité de 150 voix. Autour de la réunion de la Constituante. Ls « Daily Teicgraph » apprend de Pétrograd quv d-s mitraiHeuses gard,..ait les abords de la salle où se réunira la Constituante; l'institut Smolny est comble, de l'artillerie est placée sur les bords dte la Neva, où sa trouvent aussi plusieurs navires de guerre. Des minière de gardes rouges et de marins parcourent les rues. Jusqu'à présent, il ne s'est pas produit de troubles. Accord entre les BoiachewiM. et les Romanoff? La Haye, 15 déc. — De Pétrograd au « Daily Tetegraph » : Des bruits circulent avec persistance d'après lesquels il y a dis prévisions d'accord entre les Bolschevviki et les Romanoff. Il y a quelques jours le grand-duc Pa.ul Alexandrowitch a été reçu à l'institut Smolny par L nine. Beaucoup de Maximalisies se sont déclarés pour une -monarchie constabutionnclle. Le bruit d'assassinat du Tsar ss maintient. La Haye, 15 déc. — Le « Tiimcs » annonce que Le bruit court toujours à l'ambassade de Washington, que le tsar et ea fille auraient été assassinés. Les règles de l'armistice. Nous caiinaîfcr&nis bientôt leis conditions die l'aimistice, négocié ©n oes dix jotus de sus-pesi&ion ci armes, cintre les armees germano-autiicMcime et maso-roumaine. Le droit in-teiiiaiiionaL soumet d'ailleurs Les armistices à deis règles générales. Elles ont été formulées, ainsi par la Conférence de La Haye, en 1917 (Règlement concernant les lois et coutumes de La guerre sur terre, sectiout II, chapitre Y lie i'armtistice » article 36 à 41). Art. 36 : L'armistice suspend les opérations de guerre par un accord mutuel des parties belligérantes. Si la durée n'en est pas détermine, les partiieis belligérantes peuvent reprendre en tout temps les opéi-auons, pourvu toutefois que l'ennemi soit averti en temps convenu, conformément aux conditions de l'armistice. Art. 37: L'arimistlice peut être général ou local. Le premier suspend partout les opérations de guerre des états belligérants; le second seulement entre certaines fractions des armées belligérantes et dans un rayon déterminé.Art. 38: L'armistice doit être notifié offi-ciieilenicmt et en temps utile aux autorités compétentes et aux troupes.Les hostilités sont suspendues immédiatement après la notification ou au terme fixé. Art. 39: Il dépend des parties contractantes de fixer, dans les clauses de l'armistice, lits rapports qui pourraient avoir lieu, sur le théâtre do la guerre, avec les populations et entr'eilles. Art. 40. Toute violation de l'armistice par 'une des parties, donmo à l'autre le droit de le dénoncer et même, en cas d'urgence, de reprendre immédiatement les hostilités. Art. 51 : La violation des clauses de l'armistice par des particuliers agissant de leur propre initiative, donano droit seulement à rédlanïcr la punition dos coupasbfes et, s'il y a lieu, une indemnité pour las pertes éprouvées. » Il importe do constater que malgré l'armistice les bo'ligéranits conservent leurs pouvoirs sur les territoires « occupés ». Vers l'armistice de l'Est. D'e Berne, r— Le collaborateur russe du « Bund » annonce qu'à Pétrograd, personno me doute plus que l'armistice soit définitivement conclu, parce que les soldats te désirent. La guerre eous-marine. Copenhague, 14 déc. — On mande de C'hriflj tieunia au «Politiken» : Les six navires marchands coulés à la côte norvégienne par leél forces de combat navales allemandes étaieiné chargés die charbon à destination du Danemark, de la Norvège 0t de la Suède. Lie «Nar tio-naltid-îiide,, publie un télégramme de B&r-gen, arrivé tard dans la nui d'après laquol les équipages d® tous les v coulés aont sains et saufs. Berlin, 15 déc. — On peut se faire une idâa de la défense énergique avec laquelle nos sous-marins ont parfois à compter ©t de La façodii dont ils s'entendent à repousser gans t/'sse l'ennemi, par le fait suivant, vécu par un sous-marin opérant daiu la Méditerranée. Le sous-mariin ... faisait route par le canal d'Otrante, lorsque soudainement un aviateur italien s'approcha. Afin de ''empêcher de jeter des bombes, il fut vivement- pris sous notre fusillade et empêché ainsi de s'approcher de plus près. Tandis que nos hommes poursuivaient à coups de fusil l'aviateur qui s'eufuj-ait, 5 autres hydro-avions apparurcatt soudain venant do l'ouest et jetèrent immédiatenent au plus vite leurs bombes à une hauteur de 100 à 200 mètres, sans atteindre leur but. Nos sous-marins ripostèrent par un feu de mitrailleuses rapidement engagé. Les projectiles tombèrent en grêle drue sur les avions et obligèrent nos advtaisaires à (febrousaer chemin eans avoir abouti à quoi que ce soit. Sur c_s entrefaites, deux navires de surveillance, évidemment attirés par la fusillade, s'étaient approchés ott ouvrirent au prix d'un gaspillage inaiensé d& munitions une canonnade mal dirigée. Alort notre sous-marin plongea et continua sa marche à travers le canal d'Otrante. » i i ' —awgMBMggg1Pgar--rj,j ■ ■ DÉPÊCHES (Reproduites de l'édition précédente.) La question de la paix eatre l'Allemagne et l'Angleterre. Bealin, 14 déc. — D'ap.ès une inîonnatioa de i'agenoo Router, que l'on ne peut, pour l'instant, considérer que comme un télégramme de presse, Balfour, à une question qui lui fut posa: par un député, pour savoir' si le gouvernement britannique avaiL reçu des propositions de peix des Puissances Centrales et si le gouver-n.m-'nt pouvait l'aire une déclarai non à ce sujet, aurait répondu : « Comme les Commissaires du Peuple à St-Péteisbourg ont jugé à propes de publier un rapport confidentiel du chargé d'affaires britannique à Londres, rien ne s'oppose à ce que je déJare que le gouverna ment de Sa Majesté britannique a reçu en, septembre 1917, par l'entremise d'un diplomate neutre, une communication, d'après laquelle la gouvernement allemand aurait grand piaisir à faire, au gouvernement anglais, une communication au sujet de la paix. De gouvernement britannique répondit à cela qu'il était prêt à recevoir c"tte communication que le gouvern©-mant désirait lui transmettre, et qu'il était prêt à en délibérer avec ses a' iés. Le gouvernement britanniqu - mit donc les gouvernei-mertts d. la France, de l'Italie, du Japon, de Russie et des Etats-Unis au courant de la proposition allemande et de ia réponsie qu'il y avaib laite. Làdeseus, nous n'avons reçu aucune réponse et noua n'avons non plus reçu d'autres communications officielles relatives à cette question. » A oela, il importe de faire l'observation rectificative et o&mplémt ntaire 6uivanto : Au début du mois de septembre, le gouvernement allemand reçut,par . interméd-aire d'une Puis, sa-nce neutre, une note diplomatique de renseignements sur les buts de guerre alitmands. La façon dont cette commun cation de la Puissance neutre avait été formulée permettait, en sa basant sur lis usages internationaux, d'admettre av^c certitude que cette demande neutres était formulée au su du gouvernement britan< nique et avec son approbation.D-.. p us on pourrait ld déduire, avec beaucoup de vraisemblan, ce, que le Cabinet britannique avait mis att ocuraut de cette démarche au moins les plus marquants de ses alliés et quïi avait demandé leur approbation. Le gouvernement ai emandj était décidé, en principe, à répondre à cette! démarche. 11 s'olira.t à lui deux moyens, —: la réponse directe ou La réponse indirecte. If si: peaait, contre la réponse directe, c'est-à* dire une répons© par l'intermédiaire d'une Puissance neutre, l'objection 'fondaineinibaJ|[ que le fait de faire connaître unilatéralement le point d vue allemand, lierait unilatéralement la politique allemande, déjà v.a-à-vis dr l'intermédiaire neutre sans aucune garantie au sujet de la position que prendrait le parti ad( verse. Une réponse directe verbale, par l'entreii mise d'une personnalité de confiance,apparais* sait, en l'occurrence, comme la chose la plta pratique. Mais le cours ultérieur des événo mtnts imposa au gouvernement allemand 1* conviction, que du coté de nos adversaires rie* n'était fait pour rendre possible une telle réi ponse dir-cte. Le gouvernement allemand a'( eu connaissance de ia réponse du gouvearnoi nient anglais et d'après laquelle celui-ci serai, dispesé à recevoir volontiers toute communicaj t.ion du gouvernent nt allemand, que par d qu'en a dit Baifour à ia Chambre des Commu nés. D'autres démarches, dans cette affairé n'ont pas été eutr pr.&es du côté allemand^ Bonar Law et la situation militaire. Londres, 14 déc. (Reuter). — Ch inibre dé Communes. — En réponse à divers d.soeurs rf latifs à ta discussion du budget, Bonar Ija, s'est exprimé ainsi: «Notre campagne en Méa( potamie et en Palestine «e vise pas des coi quêtes. Nous avions à défendre nos pesitio.* en Egypte pour des raisons purement m.lua' l'es. Si lious eussions dû. aller p'us tât à Salorj que, pour venir en aide à 1a Serbie, ou no^ c'est là une question que seule 1'Histoue çoul

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