Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1915, 07 Octobre. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 02 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/jq0sq8s39m/
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2e Année. ■ N° 370 TIRAGE 15.000 CINQ CENTIMES Ed" B JEUDI 7 OCTOBRE 1915 Le Bruxellois ABONNEMENTS : 13 6 12 Mais Bruxelles et Faubourgs. . , , , 2 fr. 4 fr. 7 fr. 12 fr. Province et Etranger „ , c . . 3.50 8.50 16.00 30.00 Journal Quotidlieia. Ind.épenciant BRniÎtTlfl tdT,SLrr°n: 1 ~ " Bureau de vente BaUr Bruxel.cs et Banlieue, RUXELLES . 45, RUE HENRI MAUS 15, RUE DES TEINTURIERS DE SALM Directeur de Vente : A. Gilliard / Faits-Divers et Echos ... la ligne fr. 2.00 iUËIftlIOrO ) Nécrologie, Annonces commerciales » » 1.00 ÂNNOiluCb j Annonces financières » » o.oO ( Petites annonces ... la petite ligne » 0.20 » » ... la grande ligne » 0.40 Démission du Cabinet Venizelos ^ DOCUMENTATION HISTORIQUE Les Griefs et les Revendications de la Bulgarie Les événements survenus à \ alandovo et dan: une partie des villages de Tikveche, le 20 mars der nier, ont produit une impression troublante, nor •eulement dans les milieux du peuple bulgare mais encore au delà des frontières bulgares. Ue; événements constituent Je principal motif qui non. pousse à nous adresser à vos Hautes Lumières afin de vous signaler l'effet désastreux qu'ils produisent en ce moment, d'autant plus qu'ils sont le résultat naturel du régime inouï et plus terrible que celui de l'inquisition imposé à la Macédoine. Pendant une année entière-ies colonnes des journaux bulgares ont été remplies et cont.nuent encore à se remplir d'informations officielles sur les crimes du régime susdit, sur les persécutions' en ma^se, les meurtres, les viols et le pi:Iage exercés sur la population bulgare de ce pays asservi. Ces informations sont officielles, absolument authentiques et indéniables* L'enquête faite par des journalistes et des pubiieistes russes sur la frontière serbo-bulgare à la fin de l'année dernière, c :>nstate la situation pitoyable de la population en Macé-do.ne, établie par les interrogations personnelles faites à des milliers de réfugiés de la malheureuse contrée asservie. — Assassinat! Vois! Viols 1 Telles étaient les lamentations des réfugiés do Macédoine devant les journalistes et pubiieistes russes sur le regune serbe. Comment faut-il dès iors apprécier les événements de Yalandovo que le gouvernement du royaume dt Serbie a exploités et sur lesquels il a •pécule avec tant de passion et dans une lutte acharnée contre toute raison et toute log que? Une partie de Ja presse européenne a accueilli avec la gravité voulue et la réserve nécessaire cette protostation armée de la population macédonienne . martynSé», aiyis Je gouvememen} serbe, le v'r ra-peupie bil.gare. Iji. pte.-wV aeiue, m)u« i **. .^..n du gouvernement serbe, ne cesse aujourd'hui en- : core d'injurier ia Bu.garie. Cette campagne do calomnies contre notre patrie trouve un écho dans une partie de Ja presse des grands Etats européens. La presse grecque se joint à ce concert, l^es pubiieistes intéressés et des politiciens exploitent cet acte de désespoir d'une population martyrisée qui est exposée depuis deux ans à regorgement sans pudeur par ses nouveaux oppresseurs. Dans cette circonstance, le Comité National Bu-gare, exprimant les sentiments de la science bulgare révoltée par cette affreuse et sanglante altération de la vérité, proteste hautement et déclare que ia véritable racine de ces révoltes en Macédoine se trouve dans les atrocités et dans le régime intolérable imposé par les Serbes et les Gréas et non en Bulgarie. Considérant toutes oes choses, le Comité National Bulgare, dès le début, a relevé hautement le drapeau pour l'unité du peuple bulgare et 1a liberté de la Macécloino foulé aux pieds par les ennemis de ia Bulgarie à Bucarest. Le 1er novembre, ancien style, 1914, il a publié son « Manifeste au Peuple bulgare», dans lequel ii déclare solennellement ce qui syit ; a A la Serbie et à la Grèce nous ne demandons rien que ce qui nous appartient, la Macédoine bulgare et les territoires bulgares qu'ils nous ont volés.» La Bulgarie unie leur sera un bon voisin et ami et ne fera aucun obstacle à leur unité. » Tels sont les vrais sentiments et ies désirs sadés du peuple bu,gare paisible et laborieux, enracinés dans son âme sincère. Telle est la nécessité historique poui son existence politique et économ.que. C'est dans cet esprit que le Comité National Bulgare agit pour attirer l'attention éclairée des grandes puissances européennes sur la situation intolérable de la Macédoine tant éprouvée. 11 n'a pas été accordé une attention suffisante à notre appel dont le but était 1a pacification des Balkans. Les Serbes et les Grecs, couverts par le silence des grandes puissances, mettant à profit le déroulement des événements, ont aggravé encore leur régime inhumain et'oppresseur ; ils se sont efforcés de serbiser et d'helléniser la Macédoine bulgare en détruisant une culture intellectuelle et matérielle florissante qui comprenait : 13 écoles d'instruction secondaire, 61 progymnases, C60 écoles élémentaires, 1,778 maîtres et professeurs. 60,549 élèves, cinq éparcli.es avec métropolites Ochrida-Prespas, Pélagonie, Vélès, Uskub et Di-bra ; sept éparchies avec locum tenens do l'exarchat : Poliajiine tDoïran), Castoria, Lorin, Vodé-na, Salonique, Serrés et Draina ; ils ont ainsi cré( cette situation qui a donné comme conséquence el résultat une réaction inévitable, J'insurrectior dans les régions de Dibraj d'Ochrida et de Stroug: «n 1913 et l'incident tout récent de Valandovo qu-à peine seront les derniers tant qu'existera ce ré gime. En appelant votre haute attention sur tout c< qui précède, le Comité National Bulgare croit util< de faire une exposition succincte des faits qui par lent élequemment et clairement sur les véritable: causes qui ont poussé Ja population macédonionni à secourir au moyen extrême ; ils ont eu retour: à la vengeance sanglante pour défendre leur hon neur insulté, leurs droits d'hommes, de citoyen et propriétaires et leurs intérêts foulés au: ur ' pieds et pour défendre leur vie exposée a l'arbitraire et aux caprices du dernier Serbe ou du dernier Grec. lis ont mis en œuvre cette sanglante 1 vengeance, dans un cas de légitime défende contre un régime, inouï dans l'histoire, de supplices, de martyi et de meurtres. Les faits et les chiffres confirment les méfaits commis par ies Serbes et las Grecs dans la .V! ace dôme occupée par eux. Ainsi, dans l'espace dt trois mois et demi seulement, c'est-à-dire du 1er janvier 1915 au 15 avril de la même année, ies Serbes seuls ont commis en Macédoine les méfait* suivants : dans la région de Ma esche, tnées : personnes ; battues, 360 ; violentées, 230 femmes; enfermées, 160 personnes ; dans la région de Kpt-chani, tuées 7 personnes; battues, 420 ; mortes a ia suite de coups, 20 ; violentées, 135 femmes; enfermées. 542 personnes ; dans la région de llado-viehe, tuées 85 personnes, battues plus "de 200 ; mortes à la suite dé coups, 12, etc. Ce couit rappel des milliers de Bu gares martyrisés, quoique sommaire, donne c.aircment un t,-blcau complet des souffrances et des larmes de la Macédoine persécutée. Tout homme consciencieux et qm a le sent.meut de la just.ee en frémira. \ oilà d où viennent ies révo-tes 1 C'est la toui-ce de ia triste révolte en 191d et de l'me .dent te Valandovol C'est dans cette situation qu il fau chercher le gtrmgxje toutes ;es révoltes et insurrections passé^-fi^Stocntes et futures. Un pèje pdaC-ii vciii d'un œi. indifférent mas-sacrer ses entants et un éiranger ennemi so moquer cLe ce v±ua de plus sacié? Le iriLs peufc-ii restf;^eHon""égorge sou pe^ . ...... , ail deset . Tueur ? 1* population bulgare en iemi'fô fl-ete supposer sai* mu. murer ia pro cédomf r t K te.we ure de -oa s^nctuo rc. i f M -i o t à „ ... u-tc m '• - snq fatte pem- j>oljL. Luc^cou pV ue ui Où donc est l'espérance de jours plus tranquilles; et d un avenir meilleur? ires tyrans actuels de la Macédoine, qui ont illustré leur invasion dans ce pays par le vandalisme, les vols et les meurtres, qui ont entrepris de le débu.garisar, pourront-Us donner une vue humaine et la justice à la popula tion bulgare qu'ils ont dépoud.ée d'une façon honteuse et violente, *vce le consentement tacite de l'Europe cultivée et chrétienne, en vertu du traite de Bucarest? Jamais et d'aucune man.ère les Serbes et ies Grecs ne donneront la liberté de langue et de religion à leurs nouveaux sujets et ils ne reconnaîtront jamais leur nationalité. Leur histoire nous le dit et tous ceux qui ne ferment pas les yeux devant les faits et ia vérité, le savent; leur activité sanguinaire contre les Bulgares en Macédoine, dans le j>assé et dans le présent nous le confirme. On ne saurait accorder quelque foi à ceux qui, par 'a corruption, par le fer et par le feu, ont agi et agissent pour créer « leur Rationalité » e'i Macédoine. On ne peut admettre que ceux qui appellent la population bulgare eu Macédoine des Hellènes « buigarophones »*se refuseront à helléniser de force ces Bu.gares laissés sous leur auto rite sans limites. On ne doit même pas songer qu'empoisonnés par leur criminel chauvinisme et les instincts féroces, les soutiens du serMsme et de l'idée de la Grande Serbie, laisseront parler et écrire en bulgare et laisseront exister les écoles et j(v- églises buigar.es. Leur politique ti aditionneiJe est ennemie des autres nationalités, li n y a m dro.ir, ni liberté, ni vie, ni sécurité pour la propriété poui ceux qui sonr d une autre nationalité Non ! les Serbes et les Grcc-s ne renonceront pas à 1 leur politique qui consiste à serbiser et à helléni-iser Ja population bulgare en Macédoine, ils ne lu; ' donneront pas les conditions nécessaires qui lui permettraient de se développer en paix; ils l'ont prouvé, dès leur invasion chez nous où ils ont pille comme des Vandales, profané, insulté et confisqué plus de 67 monastères, 1,058 églises, 147 cha-\ polies, fermé 1,065 écoles, anéanti leurs laboratoires précieux, brûlé leurs bibliothèques et leurs archives, chassé 5 archiprêtres et l,03o curés, dont ' fis ont fait mourir quelques-uns dans l'eau bouillante, dans des cachots humides, noyé d'autres dans la mer, cloué et pendu à la croix, après les avoir torturés et injuriés; iJs ont chassé des édi-. fices nationaux pius de 1,778 maîtres et professeurs dont quelques-uns sont morts élans les sup-1 p,licent ou errent sans feu ni lieu; 70,000 écoliers Jet écolières ont. été laissés dans la rue; plus de 10,000 Macédoniens bulgares (chefs et hommes des . ! baneles, jeunes gens, notables, volontaires) eut été ; | tués; plus de 150,000 Bulgares ont été chassés a I l'étranger; des villes, des bourgs, des villages 'cm> été brûlés; toutes les boutiques ont été fermées et les marchés et les routes sont restés déserts. , (A suivreJ : La Guerre ^ Communiqués Officiels ALLEMANDS l'héâtre'de la guerre de l'Ouest 5 Berlin, 5 octobre. — Les Anglais ont at-; targué en vain ù coups de grenades l'ouvrage de campagne situé au nord de Loos. Xoh leur avons infligé à cette occasion des pei tes très considérables en tués et blessés t avons capturé en outre 80 prisonniers et lance-bombes. Nous avons repris hier au Français le morceau de tranchée qu'il avaient occupé près de la hauteur située a. nord-ouest de Givenchy ; 4 lance-bombe français sont tombés en notre pouvoir. E', Champagne, la région située au nord-oues de Souain a été c.rposées à une canonnade as sez violente de l'ennemi qui, à en juger pa certains indices voxilait attaquer. Notre ar tillerie. I en a empêché. Près de Vàuquois nous avons devancé l'ennemi en faisan. I sauter des fourneaux de mines ; nous avon, ainsi bouleverse de nombreuses sapes ennemies. Des aviateurs ennemis ont lancé det bombes sur la locaité de Biache-St-Vaast, -au nord-est d'Arias. Un habitant a été tué. II n y a eu ni d autres victimes, ni dégâts. Théâtre de la guerre à l'Est Groupe d'armée clu général feldmaréclial von Hindenburg Aprèi leurs défaites du 3 octobre, les Russes n ont attaqué hier nos positions qu'avec de faibles détachements qui ont été aisément .repoussés. Sur le front des autres armées, rien: à signaler.Nous avons constaté avec certitude que des patrouilles russes portent des casques allemands pour tromper c rellement^gi^-gjf m vrn 'martiale leur sera ' "th autrichiens Vlen ne, j Jâtrede parusse $ gée. Sur les VÔ3A« ! -» et Lafraun, l- ^ •<«hier ses attaques. Théâtre de guerre du Sud-Est Nos troupes ont prononcé une incursion sur le territoire serbe à la partie de la frontière de la Urina. Des prisonniers ont été amenés. Sinon pas d'événements particuliers.ITALIENS Borne, 5 octobre. — Coriho.ts d'artillerie sur plusieurs points du front. De l'artillerie ennemie a jeté de 'nombreuses bombes sur la station de Oor-mons sans occasionner des'flégâts quelconques. .Votre artillerie obtint des résultats favorables en dispersant les observateurs de batteries ennemies et des trains qui étaient en cours de route.Nous avons constata que l'adversaire utkisait des bombes bien connues qui provoquent dei larmes. Nos troupes se protégèrent efficacement contre ces gaz par iiei lunettes de protection et Autres moyens piopres. Des averses abondantes à i'isonzo inférieur n'ont ni diminue l'activité de nos troupes ni ralenti la progrès de nos travaux d'approche. FHANyAiS Paris, 5 octobre (15 lieuses). — En Artois, bombardement assez violent de part et d'autre sur tout le front au nord de lu Scàrpe. Lutte à coups d< bombes et de torpil.es dans le secteur de Quenne vières, dans celui de Vic-sur-Aisne et sur le pla teau de Nouvron. En Champagne, même canonnadi réciproque, pat ticulièrement dans la région <L< l'Epine de Vec'egrange, pris de lu ferme Navarn et de la butte de Souain. Quelques -combats de iran chée à tranchée en Argonnc, à coups de grenades e de pétards, aux Courtes-Chaussées et à la Fille Morte. Au nord de Verdun, dans les environs d'Or nés, notre artillerie a atteint un train ennemi e provoqué une très violente explosion. Une de nos escadrilles a lancé une cinquantaine d'obus sur la gare de Biachcs, près de Péronne. 1 n'y a rien ù signaler sur le reste du front. Paris, 5 octobre (23 heuresJ. — Bombardemen assez violent de part et d'autte. au nord de la Scar pe et à l'est d Arras. Combats de tranchées à coup de grenades et de bombes dans les secteurs de Li lions et d'Andechy. En Champagne, l'ennemi poui suit à l'aide d'obus suffocants le bombardemen des régions en arrière de notre nouveau front, a sud de la ferme Navarin et aux environs de Souair, Notre artillerie répond très énergiquement sur ie tranchées et les ouvrages ennemis. Même lutte d'artillerie presque continue en Ai gonne dans le secteur de lu llouyette, aux Eparge. en forêt d'Apremont et en Lorraine prè-s de Moi cel, Arracourt et Ancervilltr. Dans la soirée d 4 octobre, l'ennemi a tenté un coup de main sur ne postes à l'est d'Orbe y, dans les Vosges; il a et complètement rçpoussé. ANGLAIS Londres A octobre. — Le général French con mimique en do.tc du 4 octobre : L'ennemi a commencé hier midi un violent bon bardement et prononça ensuite des attaques rép tées contre nos tranchées, entre les carrières c Vermellçs et la route vers Hulluch. L'attaque fi exécutée vigoureusement. Les assaillants fwei toutefois repoussés avec des pertes considérable pour eux et n'ont pu atteindre nos tranchées. Vc :s h nord-ouest, l'ennemi a reconquis une grandi partie du retranchement Eohenzollern. Sur les au très parties du front, pas de changement. 2 RUSSES T Pétrograde, 3 octobre. — Nous avons re-s poussé par notre feu l'offensive allemande t près de Dunabourg, dans ta région du che-s min de fer au suit-ouest d'llluxt. Dans la i ligne des lacs Medum, Driswmty et Bo-l ginskoje, combat d'artillerie. Dans la ré' . gion de Grenzthal, à la pointe septentrio-p noie du tac Driswiaty, les AUernands,après . un bombardement de notre artillerie, éva-^ cuèrent le village Tylslca (à 4 kilomètres iau 5 sud-est de G renzthal). Une tentative de . l'adversaire a franchir le Driswiaty entre . les villages de Pelikany et Juzischki, au . sud du lac Obele, a échoué. Une partie de ■notre cavaleiie chassa les Allemands du village de B or sala au sud du lac Boginskoje (5 km.). Un violent combat s'engagea a l ouvrage avancé de Stachowce, à la pointe méridionale du lac Narocz, que nous primes par une attaque d la baïonnette. Par une contre-attaque, appuyée par le feu d'artillerie, les Allemands nous refoulèrent de l'ouvrage avancé, mais nous nous en emparâmes de nouveau par une nouvelle attaque. Pendant la première attaque contre Vouvrage avancé et le village de Stachowce, nous avons pris huit obusiers et six cognons de campagne, Comme nous ne par venions pas à les éloigner avant La contre-attaaue sabies. xrans . 1 rendîmes mutili-nous avons pr les positions fortcviem-retranchées par des tranchées, au villaqe de liaitguzy au nord-est du lac de V.ezmew a" ' ,c 3 .V Mf ds.1'adversaire. .-Jlui-i/ïr / laii^ii -x> 11r,> sa. fA £.irivtî -iis-Ji localité dé Ljubtsha (23 km. au nord-est de Nowo-G-rodek,, furent refoulés sur la rive gauche du fleuve. Ils se retirèrent en abandonnant environ 100 tués. Au Styr,dans la région du village de Nowo-Siotki et Kuli-kowicze, entre les bourgs de Kolki et Char-torysk, il y ■ e'i quelque petits combats. Pétrograde, 4 octobre. — A Dunaburg les Allemands ont ouvert, hier midi, une feu d'artillerie contre un de nos régiments dans la région du village de Schischkowo (10 km. à l'ouest de Dunaburg j, entre le chemin de fer et le lac de Swenten. Les Allemands tiraient avec des canons de très gros calibre, parmi lesquels aussi des 21 cm. Sous la protection du feu, l'ennemi se précipita de L'a vant et occupa un - partie de nos tranchées. Nous dirigeâmes sur ces tranchées et sur les Allemands qui y avaient pénétré un feu destructif; nos troupes passèrent ensuite a : une contre-attaque.Les Allemands ne purent tenir tête à notre feu et reculèrent avec des sérieuses pertes. Les tranchees furent rèoe-cupées par nous. Aux passages de la Mjads-' joika, affluent de te Disna, de violents combats se développent. Le vL lage de Borowyja 4 km. à l'est de Kosjdny) a été pris d'as-, saut par nous. Nous avons fait des prison-: niers et pris des mitrailleuses. Les Alle-i mands ont ét; chassés à la baïonnette des ■ villages de Teljaky et Kosly, entre lioszany ' et Postawy. Nos troupes ont passé sur quelques points sur la rive gauche de la Spiagh-' ca, au sud du lac Wiczniew. Lors de la pi-ise du village de Stachowec et Czeremszyca (au sud du tac de Narocz), environ 300 Alle-l mands non blessés avec o officiers, parmi lesquels 19 artilleurs avec un officier, rnt ( été faits prisonniers. Nous avons pris en ou-. tre 4 mitrailleuses et fait un gros butin. Sur s le front du Smorgon jusqu'au Pripet, pas de - changement. A l'embouchure du Stochod, '- l'ennemi avait occupé 'le village de Pozog, t mats il en fût chassé par une violente contre-' attaque. L'ennemi fut également refoulé des ' positions au nord du village de Sobieszezyce au Styr, au nord du chemin de fer Kowe1-._ Sarny (10 km.) et du village de Kosciych-. nowka, au sud-ouest de Sobieszczyce (7 km.) - 200 hommes ont été faits prisonniers et 2 u mitrailleuses capturées. Dans la même >é-'•5 gion, au Styr, nos troupes avancèrent avec ® succès vers Polonne (au passage du chemin de fer au Styr) et chassèrent l'ennemi du village de Gneny (4 km. au sud-ouest dt l~ Polonne).'A Kozlince, en aval de Czartorysl '5 km.), également passage heureux de not . troupes au delà du Styr. Dans la mer Noire noire torpilleur Sawiet-:t ay amena le 2 octobre, au chantier de Pla-rt tana, près de Tropezunt, sous un vio'ent feu is de troupes de terre, un canot à moteur et h "s remarquer à Batoum. URCS Constant.nople, 6 octobre. — Au front des Dardanelles il n'y. a rien d'essentiel à signaler d'Ana-forta et d'Ari-Burnu,. A Sedd-ul-Bahr, l'artiLene ennemie a tiré le 3 octobre environ 1,000 obus contre notre oile gauche sans obtenir un résultat quelconque et elle fut ensuite réduite au silence par l<i i iposte vigoureuse de notre artillerie. Une mine qiiQ nous avons fait sauter sur cette aile a infligé à l'en-iircmi des pertes considérables. Nos canons touche- 3 rent deux foi* un croiseur ennemi sortant des Dardanelles et détruisirent son ancre. Nos batteries de la côte anatolique ont bombardé le 3 octobre un remorqueur et le point de débarquement de l'ennemi à Sedd-ul-Bahr et lui infligèrent de grosses peites. Le contre-feu de l'ennemi resta sans effet. Bien à signaler des autres fronts. ■ — — Dernières Dépêches DÉiiSSIÛPi OU CABINET VENIZELOi Paris^, 6 oct. — On mande d'Athènes a 1 agence Havas que le Roi Constantin a déclaré hier à son président du Conseil Venizelos, qu'il ne peut suivre jusqu'au bout la politique du Cabinet actuel. Venizelos a présenté au Roi sa démission. Budapest, 6 octobre — On mande 4,§^.511 A Viilag. Au cours du Athènes: Venizelos déclara ï,„'e k&èce ne-possédé pas de troupes suffisantes Le mieux a îaire scient «wi.v, .i odvu à la pression naturelle et céder aux Puissances de la Quadruplice. Le gouvernement devra déclarer dans une note de protestation que le débarquement de troupes étrangères constitue une violation de la neutralité de la Grèce. Au surplus le gouvernement devra tolérer après cette protestation le passage des troupes par le territoire grec. Le conseil des ministres a partagé les scrupules du président du conseil. Mais comme la Couronne se place relativement à cette question à un point de vue complètement opposé, le conseil des ministres a décidé de présenter au Roi la demande de la démission du cabinet entier. Venizelos a rendu visite au Roi après la conférence pour lui remettre la démission du ministère. Le Roi a réservé sa décision et a convoqué les hommes d'Etat Gunaris, Théôtokis et Rhallis. On suppose, que, si Rhallis était chargé de la formation du nouveau Cabinet, le chef de l'état-major général actuel Dusuaris restera à son poste. O&Ns L.à ÊALKâSi DEMISSION DU PREmïilR MINISTRE DE SERBIE Nisk, 6 octobre. — Le journal officieux Odjek publie que le ministre des finances Pachitcii qui est, souffrant, donnera bientôt sa démision. L'ambassadeur serbe à Paris, Wesnitch, lui succéderait. La remise de l'ultimatum russe à la Bulgarie On mande de Sofia que l'ultimatum russe a été remis lundi à 5 îieures de l'après-midi par le ministre de Russie. Les ministres de France et d'Angleterre s'étaient joints à leur collègue. Le ministre d'Italie n'assistait pas à /cette démarche. D'après une. autre dépêche de Sofia, l'officieux Echo de Bulgarie annonce que le roi Ferdinand a recru lundi soir, le président du conseil, M. Ra-tloslavof et le ministre de la guerre, M. Je-kof. Le prince héritier avait eu, quelques heures auparavant, une longue entrevue avec M. Radoslavof. La Bulgarie et la Quadruplice : Londres, 5 octobre. — L'agence Reuter annonce : En raison, des derniers événe-

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Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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