Le bruxellois: journal quotidien indépendant

699 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1918, 27 Avril. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 03 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/w950g3jx39/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Le Bruxellois! JOURNAL Ô^OTIDIISN IKDEPKKBAHT — J =" ABONNEMENT i Bruxelles » Province - Etranger Les abonnements sont reçus exclu sivoment par tous les BUREAUX DE POBTES. Les réclamations concernant les abonnements doivent être adressées exclusivement %u bureau de poste qui a délivré l'abonnement/ PRIX DES ABONNEMENTS I 8 mois : 2 mois : 1 mois : i Fi. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3.00 Tiraqa : 125.000 par joui* ANNONCES Faits divers et Echos la ligne fr. 6 00 r Nécrologie 3 00 Annonces commerciales................. 2 00 Annonces financières 2 00 PETITES ANNONCES : la grande ligne 2 00 M Rédacteur en chef René ARMAND. y Rédaction, Administration, Publicité, Vente BRUXELLES, 33-35, rue de la Casernet Tirage : 125,000 par jour» LA GUERRE •Communiqués Officiels ALLEMANDS BERLIN, 26 avril. — Officiel, midi ï ! L'attaque de l'année du général Sixt von Çirmin contre le Kemmel aboutit à un plein 'succès; le Kemmel, la colline dominant au \oin la -plaine flamande,est en notre pouvoir. Après une vigoureuse action par le feu jfartillerie, l'infanterie des généraux Sieger ¥ von Eberhardt se lança hier matin à l'as-•saut. Des divisions françaises dans les cadres de troupes anglaises, à Qui était confiée *la défense du Kemmel, et les Anglais adjacents, près de Wytschaete et de Dranoeter, \furent délogés de leurs positions. Les grands '.entonnoirs, dus aux explosions, de St-Eloi 'fit la localité elle-même furent pris. Les nombreuses maisons bétonnées et métairies Organisées situées sur le terrain du combat \furent conquises. Des troupes prussiennes et bavaroises prièrent d'assaut le village et le mont de Kem-\tnel. Sous la protection de l'artillerie restant à proximité malgré le terrain difficile, infanterie s'avança en beaucoup d'endroits jusqu'au ruisseau de Kemmel. Nous avons fris Dranoeter et la colline au nord-ouest de Vleugelhoek. Des escadrilles de bataille ont attaqué avec un grand succès les routes d'arrière fortement couvertes de véhicules et de 'colonnes. Dans la capture de la journée de combat , "d'hier, on signale jusqu'ici plus de 6,500 prisonniers, la plupart français; parmi les prisonniers un commandant de régiment anglais et un commandant de régiment français.; Au sud de la Somme, Villers-Bretonneux, 'dans laquelle nous avions pénétré, n'a pas ■pu être maintenue devant des contre-attaques ennemies. D'autres vigoureuses contre-fittaques échouèrent tout près à l'ouest de la localité, au bois arraché à l'ennemi du Village d'Hangard. -, Le nombre des prisonniers sur ce secteur de combat s'est élevé à 2,1/00. Entre l'Avre et l'Oise, à l'exception du feu d'artillerie se rallumant par ■moments, rien d'important. Sur la rive occidentale de la Moselle, des compagnies saxonnes ont pris d'assaut des tranchées françaises et ont pénétré dans Re-gneville. Après l'accomplissement de leur mission, elles retournèrent dans leurs lignes avec des prisonniers. Des autres théâtres de la guerre, rien de nouveau. Le raid contre te littoral, BERLIN, 25 avril. — Officiel ; D'après des informations de l'Agence Reu-ler, des marins des détachements de débarquement appartenant à l'escadrille d'attaque ayant pris part au raid contre Zeebrilg-%e et revenus en Angleterre, auraient déposé que tous les canons, dépôts et provisions de munitions auraient été détruits sur le môle et les portes des écluses auraient éclaté. Ces affirmations •sont inventées de toutes pièces. A part quelques dégâts minimes et déjà réparés à la jonction du môle, les Anglais riont absolument rien utteint. Pas une seide des installations militaires, se trouvant sur le môle, n'a souffert d'une façon quelconque. De même aucun dégât n'a été causé ni à un sous-marin, ni à des torpilleurs ou autres navires, à part Vendommagemeut léger d'un seul torpilleur, d'ailleurs déjà annoncé. Aux écluses également, l'ennemi n'a pu approcher, ni ■par explosion ni par le feu de ses batteries. 7 outes les installations du port de Zeebrugge sont, au contraire, complètement intactes et en pleine activité. D'après les dépositions de prisonniers, l'ennemi avait déjà tenté la même opération à quatre reprises différentes. Grâce à la vigiLance de nos bateaux de patrouilles et de nos batteries, il a été force à s'en retourner chaque fois. S'il a réussi cette fois à s'approcher de plus près aux buts d'attaque visés, il le doit à la coïncidence de circonstances particulièrement favorables pour lui. Le temps brumeux et la direction du vent a joué à cette occasion un rôle décisif. Cette dernière a permis de pousser devant l'assaillant, vers les buts d'atta- ' que, des brouiUards artificiels, employé en quantités importantes. Nos moyens de défense ont pu de ce fait seulement entrer en action, lorsque le croiseur «Vindictive» fut aperçu d'une distance proche. Leur efficacité s'est déclanchée alors d'une violence extrême, de la sorte que le croiseur n'a pas réussi, quoique nous reconnaissions l'habileté navale montrée par ses officiers, à débarquer les quatre compagnies de soldats destinées pour l'entreprise. Les quelques hommes qui, sous la direction de leurs officiers, ont pu prendre pied sur le môle, ont été tués par les valeureux défenseurs ou jetés à Veau, excepté 12 soldats et un capitaine qui se trouvent prisonniers en nos mains. Avec eux, deux lance-mines, deux mitrailleuses et d'autres armes de corps-à-corps ont été capturées. Le «Vindictive» a dû s'éloigner du môle sous' notre feu destructif. Les croiseurs destinés à barrer l'entrée du canal ont été également pris, lors de leur apparition hors du brouillard, sous un feu meurtrier; nous avons réussi à les couler avant qu'ils aient pu atteindre les emplacements destinés pour leur explosion.Les moyens employés par les Anglais, avec de lourds sacrifices en personnel et matériel, (n'ont de ce chef aucunement obtenu le suçotes que l'ennemi avait espéré, surtout son intention de bloquer l'entrée à nos• points 1d'appui pour les sous-marins, a échoué. "L'Agence Reuter peut louer avec raison l'esprit d!entreprise et la bravoure des An-tglais ayant participé à cette opération; elle ne peut toutefois nous enlever la satisfaction que, grâce à la bravoure de nos défendeurs, l'adversaire n'a pas atteint son but. BERLIN, 25 avril. — Officiel du soir : L'armée du général Sixt von Armin se trouve en combat pour la possession 'du Kemmel. BERLIN, '26 avril. Officiel t La guerre sous-marine. Berlin, 26 avril. — Officiel : Sur la côte occidentale de VAngleterre, "de nouveau 17,000 tonnes de jauge ont été détruites par nos sous-marins. Parmi les navi-t res coulés figuraient un vapeur lourdement i chargé de 5000 tonnes et un vapeur-citerne i de 4000 tonnes, également avec pleine char- < AUTRICHIEN r La guerre uavale VIENNE, 26 avril: ~ Nos forces de combat, légères qui avaient effectué en dernier lieu des poussées répétées contre le détroit d'Otrante n'ont toutefois ' jamais aperçu ni vapeurs, ni navires de pa- ■ trouille. Au cours d'une reconnaissance exécutée par des unités de la flottille de tor- s pilleurs dans la nuit du 22 au 23 avril, des 1 contre-torpilleurs ennemis ont été signalés dans l'avant-zone de Valona et attaqués ensuite. Après un bref combat d'artillerie, au cours duquel de bonnes portées ont pu être observées,les unités ennemies supérieures en nombre sorties du port en alarme ont pris ' part à la lutte. La lutte fut interrompue vu s que le but de la poussée avait été atteint, s but- qui consistait à inquiéter le trafic dans ' le détroit et à alarmer les ports de guerre ennemis situés à proximité immédiate de l'endroit, où s'est déroidé le combat. Un contre-torpilleur ennemi est resté sur place avec de graves dégâts; un antre avait pris le lar-l. ge vers Valona. Nos propres navires n'ont subi m pertes, ni dégâts. VIENNE,25 avril. — Officiel de ce midi: En Albanie, dans le Devole supérieur, nous avons repoussé ces derniers jours des attaques françaises. , Sur le front au sud-ouest, rien de nouveau s à signaler. TURC CONST AN TINOPLE, 25 avril 7 " Front (le Palestine : Par endroits feu d'artillerie animé. r Front du Caucase : „ Près de Karg nos mouvements poursuivent \ leur cours favorable. A la côte nos troupes sont en marche au delà de Caurgeti vers la ' ligne de chemin de fer Kutaïs-Batoum. A part cela pas d'événements importants. FRANÇAIS r PARIS, 25 avril. — Officiel, S h., p. m.: f La bataille se poursuit avec atrocité au-î tour du village de Hangard sur lequel l'ennemi a concentré tous ses efforts. Pendant la-finit vos troupes ont résisté c.itcc va*lia;:es et contre-attaqué plusieurs fois avec succès. Le village perdu, puis repris par nous est resté finalement aux mains de l'ennemi au prix de pertes élevées. Nous tenons les abords immédiats de Hangard d'où l'ennemi n'a pu déboucher malgré ses tentati-ves répétées. Sur les deux rives de l'Avre la „ lutte d'artillerie continue très violente. Nous ^ avons réussi plusieurs coups de mains dans les lignes ennemies notamment à l'ouest de Massigny, au sud de Coucy-le-Château et en Lorraine. Lutte d'artillerie très active en Woevre dans la région de Flirey-Regnéville. Rien à signaler sur le reste du front. . PARIS, 25 avril. — Officiel, 11 h. p. m. ; La journée a été marquée par une grande activité des deux artilleries dans la région ? de Hangard et sur les deux rives de l'Avre, sans attaque d'infanterie. En Woevre à la suite d'un violent bombardement, l'ennemi a ■ prononcé une attaque dans le secteur• de Regnéville. Nos troupes ont rejeté l'ennemi des quelques éléments avancés où il avait pris pied, et rétabli complètement leurs lignes. Des prisonniers sont restés entre nos mains. I.utte d'artillerie assez vive sur la rive gauche de la Meuse et dans les Vos£es. 2 Communiqué de l'armée d'Orient : Les nouveaux renseignements reçus confir-® ment que la reconnaissance menée hier f)ar la rive nord du Devoli a pleinement réussi 1 malgré le mauvais temps. Au cours d'un v combat nos troupes ont constaté que l'ennemi avait subi des pertes très sérieuses et devait abandonner le terrain. Elles ont rame- 2 né une disaine de prisonniers autrichiens. 1 Dans la journée du 2/f les troupes britanniques ont exécuté avec succès un coup de main vers Sarakli, à l'est de la Struma.Sur 'l les hauteurs de Vêtrenik les troupes serbes ont maintenu l'occupation de l'ouvrage con-r ' quis le 21, repoussant de nouvelles contre-" attaques ennemies. ; ITALIEN s ROME, 2Jt avril. — Officiel : Dans les gorges d'Asiago des patrouilles ^ de reconnaissance anglaises qui avaient été s attaquées devant les lignes de Konowa p(ir s des détachements ennemis ont forcé ceux-ci à rebrousser chemin en a'oandon-f. hant de iiombreux morts. Plus tard des détachements ennemis qui s'avançaient contre le Mont Iiaberlaba ont été mis en dé-s route par le feu de notre artillerie. Une troupe qui s'approchait de nos lignes au sud de Stocareddo a été surprise et dispersée à 2 l'aide de grenades à main. Une activité réciproque de patrouilles a également régné dans les autres secteurs du front du Tonale e jusqu'au Piave. Nos soldats ont capturé des 7 mitrailleuses aux gorges d'Albano. Deux avions ennemis ont été abattus au-dessus de Levico par des aviateurs anglais, deux au-s très au-dessus de Lisser; un cinquième abat-e tu par nos aviateurs est tombé aux environs de Vidor. ANGLAIS t LONDRES, 25 avril. — Officiel : s Durant toute la nuit, un âpre comlitu a été prononcé à proximité de Villers-Bretonneux, et dure encore. Nos troupes dans leur résistance ont ga-e gné du terrain et fait un certain nombre de prisonniers. La lutte d'hier sur tout ce front fut très violente,causant de lourdes pertes à l'artillerie, à l'infanterie et aux.tanks de l'ennemi, o. Au nord de. la route Villerj-Bretonneux- i Si-Quentin, l'ennemi prononça h trois repri- \ ses une attaque contre nos positions et fut > chaque fois repoussé avec pertes. Durant ce combat, Vennemi fit usage de plusieurs tanks. Hier soir, tard, l'ennemi fit égale-e ment une attaque sur les positions françai-ses au nord-est de Bailleul, il fut repoussé. Ce matin, à la première heure, il renou-l vela son violent bombardement, ses attaques e dans ce secteur et, sur les positions anglaises plus h l'est. La lutte continue dans ce secteur sur un front étendu. L'attaque ionpinèe que l'ennemi tenta d'entreprendre pendant la nuit à proximité de Beacky, fut repoussée. L'artillerie ennemie fut active pendant la nuit dans les secteurs de Rambert et de Ro-t becq. S mm -Il I I I I ■ II — UO t-l£, Dernières Dépêches L'attaque anglaise à la côte belge Londres, 25 avril (Reuter). — D'après les récits de deux officiers <3u « Vindictive », f< les navires anglais qui opérèrent l'attaque ti s'étaient approchés de la côte sous le cou- r; vert de nuages <le fumée, qui s'étendaient de- U puis Zeebrugg-e jusqu'à Osteride; c'est ce qui, ci pour un certain temps, induisit les Aile- xii mands en erreur, mais aussitôt que ceux-ci d constatèrent la présence dos navires anglais, q- ils commencèrent un bombardement qui dé- m généra en un indescriptible feu rapide d'ar- cl tillerie sitôt les navires devenus visibles. De le tous les débarcadères qui se trouvaient à n. bord du (t Vindictive » il n'en put être utilisé ci que deux; encore les troupes de débarque- g- ment subiirent-clleg de lourdes pertes par la g; pluie des grenades. Le détachement débarqué d: parvint à jeter une cinquantaine de grena- 11 des à main sur un contre-torpilleur, d'où p: s'ensuivit une violente explosion, mais n'osa pas s'approcher des autres contre-torpil- d leurs; ces troupes débarquées exécutèrent a' encore une attaque contre une batterie cô- g tière, toutefois on n'a reçu aucun rapport fi v ayant trait. Le « Vindictive », lors de sa rr retraite, avait son pont effroyablement ra- p vagé: il y régnait un véritable çhaos, on- n; voyait des flots do sang, des quantités de a: morts et de blessés dont les cris" déchiraient q l'âme. Néanmoins, le capitaine du « Vin- te dictive », sans se départir d'un sang-froid p: extraordinaire, et bravant la mitraille, con- d. tinua à transmettre ses ordres, puis fit re- o: tirer son navire sous le couvert d'un nouveau dégagement nuageux de fumée. Deux des plus vieux sous-marins amenèrent, sous lo £ viaduc de Zeebrugge, deux tonnes de ma- C1 tières explosives pour y être déchargées dans le but d'entraver l'asriveS1 de renforts de la CO t-C, Impressions d'officiers français d. Berlin, 25 avril. — D'après les avis unani- n, mes des officiers français faits prisonniers, A on serait, en France, surtout dans les mi- je lieux militaires, vivement surexcité contre le peu de résistance opposée par les Anglais à l'assaut allemand et l'inefficacité de leur direction. On estime que, si les Anglais n'avaient pas consenti à se subordonner au haut " commandement français, le désastre eût été certain, et que d'ailleurs l'orgueil britanni-que n'aura pas condescendu à cette décision sans y avoir été forcé par des raisons ma-' * jeures. • n! Le combat pour la possession de Hangard n-Berlin, 25 avril. — On s'est battu avec A acharnement pour tenir la forêt de Hangard; q finalement, l'extrémité est des hauteurs si- n tuées entre cette forêt et le village de Han- à gard tomba au pouvoir des Allemands : p ce qui leur permettait de cerner la localité rr et de la prendre corucentriquement sous n leur feu. Les Français, qui y étaient char- le gés de la défense, paraissaient vouloir tenir fi à tout prix le village si fréquemment et si e: chaudement disputé ces derniers temps. En p tout cas la défense était beaucoup plus opi- A niâtre que celle opposée par les Anglais à p la partie nord du champ de bataille; mais le V commandement français avait beau ne pas ri reculer devant les pertes extraordinairement h élevées que devait subir son infanterie dans 1< le village situé en contre-bas et harcelé d'une d grêle de projectiles, il ne parvint pas, même i'i en se cramponnant fébrilement à ses posi- ci tiens, à compenser la défaite subie pax.les n Anglais plus au nord. A midi, le temps de- 1< vint un peu plus clair, on put tout au moins n avoir, des postes d'observation, un point de 1( vue permettant de constater la progression c des troupes allemandes. Hangard était pris * 1< sous un feu terrible et l'ennemi, qui s'y blot- d tissait, y était rendu inoffensif. Le soir du d 24 il y eut un combat acharné dans les mai- n sons du village, où la garnison était nom- n breuse et où les Allemands firent 500 prison- f niers. De violentes contre-attaques répétées d dirigées par les Français contre le village 1 et la forêt de Hangard échouèrent avec des t pertes samg!ante,s. De longues colonnes de p ■prisonniers, surtout composées d'Anglais, g furent bientôt évacuées du champ de batail- a le. Plus au sud de Hangard, à l'ouest de l'A- c vre, les Allemands parvinrent à s'emparer d des hauteurs situées au nord-ouest de Cas-tel. Les pertes sanglantes de l'en-neny furent très élevées sur tout le front. Les divisions fiançaises et anglaises combattant en première ligne ainsi que les forces amenées d'ar- , rière pour les contre-attaques furent forte- i ment- décimées,to partie déjà dans leurs po- A sitions de préparation, par le feu combiné de ri l'artillerie et les mines allemandes. Parmi is le3 troupes anglaises, on signale particuliè- f irement une division d'Australiens, qui en ce r moment encore occupe le centre de l'action, j. comme fortement éprouvée; les Français ont dû, eux aussi, se résigner à des pertes sanglantes très élevées à cause de la défaite subie par les Anglais. 1 Le moral des troupes anglaises c Berlin, 25 avril. — Le, chiffre élevé des 1 pertes anglaises de ces derniers jours pro- 4 vient de ce que les vides etaient générale- « ment comblas par l'apport de jeunos recrues, c Le degré auquel les soldats anglais sont las- - i sés de la guerre s'accantue .encore: il n'était c pas rare de voir les compagnies sanitaires I obligées de les chasser des zones de grenades ([i; gazeuses, où les hommes cherchaient à s'ex- . poser à ces gaz afin de pouvoir justifier urne demande de congé et un retour dans leurs foyers. Les grandes pertes continuelles, et !a nécessité de cacher celles-ci à leur nation, Jx déterminaient les Français à renoncer à c|j combler les vides, comme ils le faisaient au p début, en puisant dans le recrutement ré-gional, ils étaient contraints' plutôt d'en ap- peler à toutes les régions de la France, c'est 0l ce qui explique que les pertes ont affecté te diverses parties du pays, et elles ont été ef- ® froyables. ] Ce qu'on atiend des Etats-Unis Berlin, 23 avril, — Ce passage textuel du m discours prononcé le 5 mars par Eric Ged- q des au Parlement britannique révèle on ne j) peut mieux l'opinion actuelle des Anglais i quant à la guerre sous-marine et l'assi3tance américaine dont elle entrave les effets ; P! Nos alliés d'Amérique font tous leurs ef- ''® forts pour augmenter les nouvelles construc- a tions de navires, mais, n'en déplaise aux rapports mirobolants de la presse des Etats-Unis, et malgré les efforts indubitables de ce pays, il n'est pas douteux (d'ailleurs on ne le conteste pas en Amérique) qu'un laps ' de temps considérable doit s'écouler avant qu'on parvienne au rendement voulu. Par la se même occasion, le député ouvrier Trence dé- v< clare que l'assemblée eût volontiers appris si le gouvernement envisage les constructions navales comme constituant la base du succès ou de l'insuccès. Nombre de gens s'ima- P ginent qu^la question va être solutionnée al grâce aux «instructions navales d'Amérique, n< dit-il, quant à moi,j'estime plutôt que l'assis-tanoe. américaine est absorbée par les propres besoins des Etats-Unis. Enfin. Jean Rey écrivait, dans le «Times» m du 2 mars, après avoir expliqué comment, m aux Etats-Unis, la préparation factice à la S' guerre était soudainement arrêtée : Ainsi, il faut y mettre le temps pour l'Amérique comme pour nous tous. Actuellement, un appoint de ce côté pour la cause de l'Entente V1 me paraît moins considérable qu'il y a un to an, et ce, pour une raison bien simple : c'est que, il y a un an, les Etats-Unis étaient en e temps de paix, et pouvaient mettre à la dis- m position des Puissances amies leur surcroît pc de forces et de ressources, alors qu'ils en ^ ont besoin aujourd'hui pour eux-mêmes. ® A l'aviation britannique Londres, 25 avril (officiel, ag. Reuter). — Lord Rothermen donne sa démission de se- di crétaire d'Etat pour l'aviation. li' Nouvelle progression allemande pi au i'i-o-at Ouest 3£ Berlin, 26 avril. — On mande de Rotter- j1 dam au « Beriieer Tageblatt »:Comme l'an-nonce l' « Evening Standard » du 24, les n Allemands ont progressé au combat d'au- cc jourd'hui dajis la direction d'Amiens. L'aUaquc allemande entre Warfuzée et Abancourt P1 Berlin, 24 avril. — Aujourd'hui de grand J? matin, exécution, par les troupes alleman-des, de leur projet d'attaque entre Warfuzée "! Abanoourt et la Luce. U La canonnade fut de courte durée, mais extrêmement intense et ef- p: ficace; elle commença après 4 h. 30 après- j)( midi, et enveloppa bientôt l'artillerie enne- v mie qui essayait de lui donner la réplique. A 7 h., l'infanterie allemande fut systémati- . que me lit lancée à l'assaut de la position ennemie la plus avancée qu'elle ne tarda pas à prendre, accompagnée, dans son attaque, la par plusieurs détachements à blindages qui, se marchant de l'avant, vainquirent complètement par le feu des canons et mitrailleuses, les points d'appui extraordinairement fortifiés de la premiere et de la seconde ligne q ennemie. L'attaque fut prononcée très rapidement dans la direction de Warfuzée- U! Abanoourt, et dépassa bientôt la première 'V position anglaise, puis atteignit la localité } ' Villers-Bretonneux, où les Anglais opposé- ^ rent une résistance acharnée. Les véhicules I» blindés allemands appuyaient efficacement d( leur infanterie en balayant de leur tir la rue rj du village tout en couvrant l'attaque opérée aux bords sud et nord de celui-ci. Le combat rut particulièrement intense au chemin de fer et au cimetière, au sud de la localité,poïfit que les Anglais tentèrent vai- m nement de tenir en leur pouvoir. Entretemps, n les troupes allemandes d'attaque de Mar-celcave, également appuyées parces véhicu- -, les blindés, traversaient la longue plaine -7, dirigée sur le village de Gachay, éloigné d'environ 5 kilomètres, en maîtrisant la pre- 65 mière et la seconde ligne anglaises. Les communications d'arrière fonctionnaient parfaitement, ce qui permet aux Allemands de diriger en toute sûreté le feu de leur artillerie, dont les effets se manifestèrent bientôt comparativement à la faible réplique, parfois même interrompue, de l'artillerie anglaise, et, surtout, dans le fait que tout en ?■ ayant à traverser une vaste étendue plate et exposée, l'infanterie allemande ne subit pas a de fortes pertes. t< La pacification, (le 'la Finlande d Stockholm, 23 avril. — La ministre c: m.&xinxaiï: ste des ©ommuhications, Cous- r. tantin Linquist, a été fiait prisonnier par c-la Garde Blanche, près d'Hq&ugf&xs. d Dans cette ville, la viie suit son cours nor- 1< mail ; tout y est calme. L'ordre est a.s-isuré paa- uin nouveau corps do police ©t n par la Garde BLainebs. 7-000 prisonniers n rouges ont été conduits à Sveaborg, où p ris seront jugés par un tribunal finnois. J, La situation dans le Pas-de-Calais c D'après « i'HûmtoLté » le bassin h-ouil- ^ 1er du Paa dc-Cala-is est très ménaoé en e: ce moment, car le feu de l'artillerie ©n- d ne mie balaie' tes voies de communications L ! et empêcha l'expédition régulière du s: . charbon. Les autorités militaineis ont oir- o donné l'évaluation des localités les plus r ■ importantes. Bains la région de Laoon, et d'Essars. .la population, agricole aussi t1 | I <3oifc évaicuer ses habitations. Oft nourrit ' de vives inquiétude® au sujet de la rert-. tiée de la récolte. 3 Pnite du commissaire de la marine russe t L'Agence H a vas apprend, de S't-Péfcer®-> bourg, qu'on y annonce officiediement La 1 disparition du commissaire de', la. marine, 1 Dylanko, ©t de, madame» Ivolontaï, à la charge de laquelle urne enquête avait été t ouverte. Un décret de Lénine oi'donnie de i rechercher les fuyards et de le« amenef à Moscou. Les tribulations de Camille Huymans Genève, 26 avril. — On sait <^ue les 1 marias anglais se sont refusés à mettre ^ Camille Huysmans à même, de rentrer-® D'après « Le Journal » de lundi, le syndicat dss marins français a- décidé de n; pas suivre l'exemple anglais. De mêmô . Le Comité syndical belge établi en Francis a blâmé l'attitude deis marins anglais. J Voyage en Europe ^ du Ministre de la Marine américain ( ^ Washington, 26 avril. — Le ministre s de la marine, M. Daniels, se rendra pro-t chaineiment en France, en compagnie de i son collaborateur, M. Fraaiklin Roo&eH volt. A propos de l'intervention du Pape Berlin, 26 avril. — Ainsi que l'annoncent plusieurs journaux, on n'a aucune nouvelle^ au Vatican, d'une prétendue démarche imminente du Pape auprès des Puissances bellû ' gérantes. Secousse sismîque en Suisso Berlin, 26 avril. — Un violent tremble-'> memt de terre a été ressenti mercredi après-, midi dans tout le nord-est et le sud de la i Suisse. Le rationnement du lait en Suisso Berne, 26 avril. — Le département du ra< vitaillement a décrété la saisie du lait dans J tout le pays. Les cantons et communes doi« t vent instituer des centrales pour organise! j le ravitaillement du pays en Lait et sont tonus à rationner celui-ci. La ration normale j. pour les personnes saines est fixée provisoi-j rement à un demi-litre par jour. Les enfants et les malades reçoivent plus. Le scandale des munitions en Italie La « Presse télégraphique suisse » apprend de Rome que l'affaire de concussion dans lei livraisons d'armes et de munitions prend des proportions toujours plus étendues. Le Conseil des ministres du 25 courant s'est exclusivement occupé de cette affaire. Plusieurs députés ont invité le ministère à faire oon-3 naître les mesures que le gouvernement ' compte prendre à ce sujet. La pénurie de viande en Italie Le a Corriere délia Sera » envisage f* possibilité de l'arrêt complet de la fournitu» j re de viande à la population civile, les rations de viande des soldats ne pouvant être j diminuées d'aucune façon. Un débarquement chinois à Vladivostoclç Paris, 26 avril. — « L'Information » ap< prend de To-kio que deux transports ayant 3 bord des troupes chinoises sont partis pour Vladivostoclc. w Un aviateur danois au service do la Finlande s Stockholm 26 avril. — On mande d'Aa-< j land que l'aviateur danois Pollmer a pris du } service dans l'armée finlandaise. Une industrie de hauts fourneaux i en Hollande La Haye, 23 avril. — La Deuxième B Chambre a adopté, par 49 voix contre 2ô, un projet d© loi portant sur la fondation ^ en Hollande d'une Société anonyme pour é l'exploitation de hauts fourneaux. L'Etat hollandais s'intéressera pour 7 1/2 mil-s lions de florins dams la nouvelle société, t dont le capital sera de 2-5 millions de £io-e rins. Le sort des prisonniers po3itiqr.es en Russie a St-Pétansbourg, 26 avril. — .On a com-i- menoé lundi la 'transfèrement des prison->, niers politiques qui se trouvent dans Les prisons de la capitale. Le premier trans-l~ port, comprenant 300 hommes, a été em-® ba.rqué pour Ufa, sous une escorte de 200 f gardes rouges. rouges. DÉPÊCHES «tin tï<\ !o ono*Iné«n r," jL/anaque cie ia noue anglaise eoiure Zeebrugge. ' Bruges, 25 avril. — Un témoin oculaire j nous écrit au sujet de l'attaque de la t flotte anglaise : « L'attaque de la flotta s anglaise, le matin du 23 avril, contre Os-' tende et Zeebrugge, avait pour but d< détruire tes installations de quai et lfl s chenal, en y coulant des navires de bar. - rage. La nuit du 23 avril était brumeuse et opaque. Une fine pluie tombait- Soudain, vers minuit, le feu de défense ej le fracas des bombes se déchaîne au desJ - sus d'Ostende et de Zeebrugge. Puis un j nouveau bruit : te long hurlement du 38a > monitor anglais, et l'ouverture du l'eu i par les batteries côtièves allemandes'; Mais voici que la mer libre disparaij comme sous un voile épais. C'est l'effel de3 appareils à brouillard des- navirci l ennemis. Soudain,, le vaste quadrilatère du môle tremble sous des coups terribles] 3 Un sous-marin anglais, rempli de subi t stances inflammables, est allé se bu Ici ooatre le môle. Une partie du pont qiu 3 relie le môle lui-même avec la terré t ferme, a saufr^ en l'air et à ce moment i toute communication avec la terre ferrnf SmB année. - H»1282 Ed. B \ DIX CENTIMES Samedi 27 Avril 1988.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Périodes