Le Bruxel lois JOUJSXAI^ QÜOTIDIBX IJVDIJPEIVD A1VT ABONNEMENT Bruxel}es - Province - Etraxiger Les abonner.ieute sont mcus exc'usiveiiiéui paf tous l«a fURf'-AVX DF. POSTES. ï <ss ri-ciauiaUotij coBcernant les abosinements doiveni (tre adressécs escïusivenient 'au bureau de poste qui « ^élivrc i'abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois: '2 inois 1 mols : fi. 9.00 Fr. 6.00 Ff. 3,00 TIRAGE : 125,000 par jour ANNONCES Frit» divers e( Eolto fijne, fr. S 00 Necrologie . . 3C0 Aanouce6 commeiciales t'.OO Annonces linancières . . . • .... ^.00 PETITES ANNONCES. . . La grande ligne. 2.00 Rédacteur en chef : Rr.Nf ARMANP Rijdaction, Adminlstration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne TIRAGE : 12S.OOO par jour Maiii II Oiati ili I Avani la gueire, certarns reprocJiatiOni a 1'tanpercuT allemaod de trop parler et de 1© faire d'urif fagon trop reteeütissa-nte. Séparant du contexte telle au teil*1 phrase fu'gurants dont'elle forfait encore le een», la presse n»i:io nalisfae francais® es donnait Is j< u Jfacile <Je> voir de la provocatiott dars tous les discours de Guillaume II. Et nous, los neutres qui, «n Belgique du laoiiis, ne danaaisstions guèro 1'Al-Jemagne qu a traver» 3jj mUïtoir déform 2jte|ur frauf-a's, nous avions sur le tempérament cra-to're de Guillaume II, oom me sur uit uombre d'atttres pcints, concCruant 1'Allemagn®, los idé.s de ooa ciiers voisins du Sud, tous uu pou p uuriduonsux » et « marseiEais », QtK'i qu'il en soit, '<s esprits non bfUcs out étó frappé?, au cours do la guerre, de 1'atti-tude- grave, m cd ére 3 et nobk do 1'Empsreur, que ks ciiccmstances ainsi mire-nt mi sou vrai jour-, eneoore bien que les ejprits réfLécliis eus-pent oommenoé déja a s'apftroevoir qu'un sou-Terain ayant iiiamtenu la pais durant plue 25 aus, malgi'é tant d'ocoasions et nicrne de rai-eoais du contraire, ne devait pas Stee a ce point belliqu.ux! Soldat da mos, d'édueatic.u et de «Cairaotère, G uil ia li vut II |u'a paai cependanti : prééendu, tel un Napoléon III, au role de conducteur d'armées. San a'uvre, iusp.'ratioai pro-videntfello, hasard öu oonna'iseenice est estitmia-ftian dee hommee, fut plutöt de trouv&r, dit' cltofeir lea deux chefs éminents aotuels de aca : ya sites armées: H.ndaiibiiiig et Lud&ndorff, iu. l eéparabks oommt' jsdis t's héivs Adhtlle et Pa-trooe, Eolaud et OMvier. Ma s ia a« s-'est. point bor«' Ie rolo de GttH- : laume II. San ac.h.té dé-voranto b'i«n ooruiu© 1 'déja en tempé d> paix, ferotiva ampls matiièra 4 a se dópenecr parmi L.s soilieltudes nombreaise3 ] de la guerre. Par temperament, joat sutre oho. t BO qu'uu roi soiiveau ou qu'tin prés:id'ui de ré-pubiiqti-s en chambre, 1'Einper-iu- fut jyartout.: j & Pest, a iVjuest, daas lee dh-«re secb uts de ( cca deux frouits ÏBam«!s;s, aaeouiragöant et ié-oompeneant dc sa présettf-e, s s traun^s qui i friomphaienb ent avs.njmt, tra clio/e plua irtéri- < toire, résMaent dans I's tvanchées a itrt-o su- 1 j>éwoirité noimérique énorme, lei mtervient un ] autrs fcJémejtt moral, domt 1'h.tstaiire de cstte i guei<re aura a, tianir oompte : cous vouloma dire : ïa paroie de 1'Empöreui-. Avoir toujoui^ quel- 1 que oltose a dire qua'iid il faut eb a qui il i faiït, trouver k\s pjnsées, les a?n timen te, les I iaota justes, pénétraius, énergique» sans violen- 1 D» néanmoins, hardis, voire soldatesques, mais < eans bajsesea: tel a étó plus d'iuea fofe le mé- »'H(» ril"! fllljllnllma 1 T 1 min -n.. J „i 1,« ^ ... si*. L'acoent est bien trop sincère. Eu tous oaa, fon peuple et srai armee crofcnt et savent que l Empereur c»t sincère de tante aan atn<' et de tous s-?s aobee. Et aJtisi 1'effet eet ioyale-menfe produit. Ayant visité, le 17 njarembre 1917, des troupos bi^ndabouxigeoiaea qui ocfcupaJaiib le teiritot.ro entre Tlfsonzo at le T^glianieato, Gttil-laxune II leur adre&sa oetfce ailooutaan: « C'est d'acoord mvcc S. M. 1'Emp reur ©t Roi, Ghar. ies, que la rupture du front italien erntre Flittsch Bfc Toimein a óté résolue. Bien diffioiie ajipa-ra-isiait ectt-e niis;ictn, vu la coatróe montagn.u-s« et lee prrsa?.nts moyens d ' dófenae d-s 1'en-nemi. Do ncruveiau, ka Brandebourgeois, aveo d'ffutrey troupea alkniandes, furent Cngagés. Ce qui a suivti dópatssa do si kin toutes les pré-visions,- qu'u'T.e force plug pulsante que la ïtisyn humaine a dü interveyiir. Le terrible ceróUilCment de 1'advfrsatre est un jugemeafc dc Dh'u. Je su,s fier d© mea fiils et je les ra-meaxno. Le Ciei nous a aidés jusqu'ici bi il nou* jidd-a en care dans l'avenir. » L'Empereur excolle a, f-attar l'e&.prit dc oarpa et mème de race, a soutenir 1'ómttlaWttn d«s troupes, gans néanmoins excitcr 1'envie. San ton souvent, se fait pare mei, confia,nt, d'un accent trés j)ersannei, aivea d<^ rappfb dfö mutuols ïi amioaux rapport®. C'eat ainsi que les soida'^ k Napoléon triornpkaieau et mouraient non loutemetnt pour ia Franc©, mais pour le « Petit r.'aporal ». Souvent les hara gtua de Guillau-oi< IT dóbutent par ces mots familiers : « Bon-jout', eamaradefi. » A^rs il élablit uit contact, üreot entro te chef suprème et les 2»lus simplea iubordonnés, celui-la saus orgueil, cetix-ci sans jae-esse, tous conscients de eonta-ibuer, a leur :'ang et. a leur placa, a unf grande oeuvre commune de guerre, mats au'-si dc paix, car attoun to dat all-mand n'ignore que s'i'1 continue a so lattre, c'est par n éerssité et pare: que 1'enrtemi ibstiincment, repousse taute proposition de paix. Men n'est mieux fait que ec.te ?f-suranc^ pour outsnir té oourage et Ja foi eu une eattse juete. Voioi eneore 1'aUocufcon que proaan<ja 1'Em-^ereur d.vant dta députations dea ttoupes de ,'ouriande, 30 juilkt 19!7 : « Dea otampe de bataiüle dï la Galicie, ou vcs «maraetes ont poussé les Rtm devaut oux, sn partie c!?ja ju?qu'au-dela deg frou.ièrSs d.e eur pay3, je suis veau ici pour vous exprimer a reconnalssaince de vos camarades, a vaus qui, ivoic une virilité aitemande, tuie vaillanbe dó^i-;ion et la confiance en DiOu, avez fait front a a supéricrLté numérique ruase. Votre feametó o' a rendu pcssible la vioiori-eu -c avance au Sud. Je vous apporfe auesi les rcmcrciments d? ous voa jxavs d'origine, de la Patrie entière et le va.re Suprème chef militaire. Je vous ex-iritne mes fé:icitaticins pciur votre excellaat© Théatre de la guerre italiea : L'acfiofi d'artillerie fut wn-forcéc par mo-m nts sur le p?a:cau d AsUigo ct dans la réff on de Tomba. BERLIX, lor janvier (ofjiciclj Théatre de la «uene de l'Ouost. Groupo d'arniée du feld-m&réchal géaéial prince héritier Rupprecht de Bavière : Le feu d'artll'erie a ]M^agcremCnt augmeiAi d'intens.Ié a la jorct d Hoiaiiu'st ei prèe (le l'asKchendaele. Une forte attaque dc rc-cow'.ais-sance anglaise a cchoui au stut-est de Mo-nchy-Ait sud-e.it dc Marco'tng, au cours <je pe'fits combata, twus avons c.Cnda notrc yain d« ter-ra.n du 30 décembre derniLT, Le nombre des priscmniers s'est accru de guttq ucs officiers ct da 70 solda.s. Group© d'armée du pi'U'oe iiupérial allernand:1 A u 11 »rd dc I'rosiies et (les de-ux cMès d'Or-nes, ainsi qu'au nord et d l'gst de St-Mihiel, i'activitê d'artule-rie a été animè: par rnomenis, ïheatre de la guerre a, 1'Est. jK,cn dc nouveau. Ji'to^t, en Macédoing. Pas d'événements -particuliers. ThéStre de 3a guerre italien, Dan» h région du Tomba de violents combats d'artillerie ont ditré • outc la joitrr.ve. BES LU, Ier ja .vier (soirj Bitn dc nouveau des dit"1 rs ihc&trCs Je la guerre. Sur mer. BE11L1N, Ier janvier (Offiecel): Un d " nos sovs-marm-s comtnaitdés jxtr .e capitaiive de corve.tc Koidiemel, qui a etendu ia crois èrs jusqu'aux i es du Cup Vort ea y cotda deux grands vapevrs bresdi-ns (ci-devanl ailcmandsj dans le port dc Forto Grand, tut ren t ré rccem-ment he-urcutCmeni au pays. Ij'équipage, ainsi qua le matèrlel om résisté ou nc peut mieux a • a kmgvc traversée et ont fournt ainsi une prewve de plus de a bonne iris ruct.on de i'éqiii-page ei de ia conslruciion impeccable de nos sous-inariup, gn'tce a la capacüi- de nos co/istruc-t urs ei au travail conscicncieus de nos ouvriers de cha.tcr. C'esi amsè que ceux-ci coUaborCnt uit succès dc a guerre sous-manne ei partant d la vicloire a lemande finale. Le tolal du bu-m <Le cc sous-marin comporle le torpülagc d'ttti deslroyer probubtem nt américain, dc 9 vapei rs et de 4 voi iers, représentant un toial brut (i'emnron 45.000 tonnes, l'armi les car-gasons des nav.rcs destinés povr la p'upart de l'Amérxgua a l'I ahc ou d la France, il y avgit au moms 10,000 tonnes de malériel de guerre, ensuite de grmdes quantitcs dc cafés, du m'r, du froment. du cuivre, de .'u-:icr. des arachides de-Chavme. Canovvade intermittent» tur le restc du front. Aviation Au cours des combats de ces derniers jours, le suit£-lteusena7ii Guêrin et le lieuUinant Hu-gw's, ont abattu cliacun leur dh-x'tème avion eniiemi. Communiqué de Varmee d'Oriënt, 3J die.: Aucun événement important en raison du mauvais temps persistant. ITALIEN HOME, 30 (téecmbre. — Officiel : Sur tout lc front, il n'y a eu que des canon-nades, jxtriicidtère-m ent vio.Cn.tee dom le sec-te ur du Monte Tomba. Hkr soir des aviateurs ennemis om ripété leur at.aque contre Pudo-uC at ont iaissr, •tomber pltie dc 20 bombe-s explo-x.vcs et uiceiidiaires. Des nombrcux en impor-tavt-s- dégdts ont été eausés d des monument» et d des matsous pri-vées. HOME, 31 dcccmbre ; Hier, des croi'pes Jranptises ont attaqué le scctcvr du Monte Tomba. Après une prèpara-tion d'artil-erie sur uno grande échtlle commen-cée <c jour précédent et renforeée uu-x pre-tnières hCurcs du jour, elles ont attaqué avec un entran magntfique les posiliom ennemies en, re la f rme dc Sfons nero ct de N ara mine. En dépit de la ré .stance achnrnée de l'cnncmi, rtos val atnts a-flirs se sont étab is duns les po-sitions ennemies. Ih ont. fait prisonniers 44 officiers et 1,348 soldaii et capturé 60 mttrail-leuses et 7 canons, p us.enrs canons d tir rapide, ains qu'un matérie, de guerre important. Les batteries anglaises et itah-ennes ainsi que iet aviateurs ont activCment collaboré. ANGLAiS LONDRES, 30 dcc. — O ff'C.el Au, lever du jour l'cn-nemt a pfononci de for. t s attaqu s loc,(des sur une l ar geur de front de plus d- 2 ml.es, contre nos positiom de la for-tij'ca ion ut sud de Catnbrai connu sous le nom dc II'dsbridge. Au ccnirc Venncmi fut repo-m-s>'. l'ar contre scs troupes r mportèrent du suc-cès surJ'aile droite au nord dc La Vacqiterie et sur l'a le gamht au sud de Mareoing en ei criant des incurvations sur deux petits swi'.-la.n s de noire l,gve. -Vos con. re-attaques ont, chassi l'ennemi d'une partie de ces positions. Nous avons fait un eeriain nombre de prisonr »i rs. Le combat continue aux deux endroits. Aujourd'hui nous avons repoussé des pairoud-los ennemies, qut ava.ent attaqué d i'aube nos positions dc GonueLeu, en <eur. mfligeahi des p r.es. Sur le restant du front acUvité réciproque d'art'lierie. LONDRES, 31 décc-mbre : Au front de Gambrai, une contre-attaque L'aceueil des négociations en Italië et la cenaure. Btsrae, Ier Janvier. — Ih» «CWrieiO déla Sera»: O- n'est qu'a présent que la oemaure italienme a autoris» la publicatkn d'un exbraib de i'agence Stefani, concernant les négewita-tioug de Brest-Litovrak et compreiKi-nt les poimta essentie!» de* oondftiaus die paix réciproque, ainsi. que les commentaires d<o la presae, Ctea derniere exprimont en général tin refue brutal et sont mamifesèement inspirés par 1e discours d© Pielion et par les pressea angkise et fi-an-faise.Les mensonges it&lieas. BerÜu, ler janv, — Du « Corrfcre della Sera » : « Les Italkns faits prisouniers au Taglla. mento ssraient astreints a des travaux de gtKira dans k zone de feu itaiiemie. » Cebte nouvwlte est urn meusonge du commeucement a la fm. LES NEGOCIATIONS 1>E PAIX EN RUSSIE. Protestations du partj ouvrier anglais. Börl'in, 2. — De Stockholm au «Vorwarts»; Le parti ouvrier a.nglafe a cuvoyó a Warowttki, représantent do» BoleehewJd a Stooltholm, au téiégramune de ptx5tesita.ion contre la coitclusioa d'twte paix scparée. CkHu qui s'cgit chargé d© traasmettre le tólégramme a demandé égale-ment si le gouverneanent rus-se serait dispoeé h a.jour.tt.er la eonelueion de la paix juequ a es qu'ttne conférence socialiste internationale ss fut róunie. VVorowski aurait répomdu affirro*. tivfment, a condition que lgg gouvernemets do 1'Entienis donnabsent en même temjis que les passe-ports nécessaires, i'aasurartoe de n'appor-ter aucun© cötrave au travail de la paix, ttWa soiefflj disposés a une paix générale basés sar les propositions ruseee. LES EVENEMENTS EN RUSSIE. Réélectiom de 1'hetman Kalediae. Berlin, 2. — Ou aiinomeie de soupa® frttn^aia* qu.e le gónéral Kakd ne a é-té rcéht betman des cosaquee pair 502 votx sur 633. L'armist-ice sur mer. Bcriin, 2 janv. — Du « Lokal Anze'gor » : " Le chef d; la eammis&ian de la marine allemande a eu un en Ir e tien avec Troteki. Vem-dredi apres-midi a eu lieu la première délibé-ration eotre le representant de 1'Allemague et réu'trtr-amira! russe, ccucemant les dé-Laiits die 1'ormietioe sur mer. Vets la momopolisation des assuranc&s en Russie. LAgenoe Keuter apprend de Pétrograd que •k^ coininissaireis du peuple préparont un ar-ret-ó réglant la reprise des compagnies d'aa-»iu-anees par 1'Etat. " »-i r -1 \v vi vu,ixw JOU \;ciUB O-e1 M wVVlUÏ? OU lil' est dire qu'au 'eoure de la guerre — la ckoee est plus que naturelle — 1'éioquejuoe de l'EmpeTCttï, cfeef au.prême militaire — Oberate Kri.ogsbexr — d'un grand psupie ■ett annes, ent srurtout un caraetère militaire. Néanmoins, 11 est des piècea d'éloquföace oivilo et politiqu® qui mériti'-raient aucsi d'ètre étaidiéea pour leurs qualstés da majesté et d'a-propos, leur belle forme répocdant a la justcese et a la noblesse dea pïn&ées. Citons iaouitoment le dis-ooure, aiu dóbuit do la guerre, dwarat ks ï'O-préaeiitants du Keichsteg, dans leqttel 1'Ernpe-ieur proclamait ne plus cconaitre de disliino-titons de partis, mals sefu'kment des Allemands; qebuIe, la proposition de paix du 12 décem-bre 1916, que, de plus en plus, l'avenir vett-ge,ra du foï et argueilkux mépris avCe lequel 1'Entente aoeueillijt ce dooument gerein et fort; ori'.n, rappëicms le message du 11 juilkt 1917 par k#*m Giiiliai'Jitne II, en sa qualité de roi de Prii a;» ait une róforine é'ec.onak, dans 1c sem d'une participatiion. plus directe et plus univereelle de sou peuple a 1'aotivité gouveursejmemilak. Tous ces doetumeinls neus monla-eeit un Giüllaumo II, sage et réfleohi, 1'eeprit ouvert aux nécessités du temps, sou-ple e,t elairvoyant, eat un mot bien différent du type, un pt'U raids et oas-ani que la légtnde na^ianalels fran^afeo avait propagó ckez nous et un peu dans le monde eortier. Mais, de même que par geut et p®r devoir, la place do 1'Empereur, en ces mMe tragiques, fut airtout parmi les armées, ds mênne son éloqui&nce revêtit prineipakment uu caractère miktaire. Guillaume II óait prédisposé a par ler a des eoldats, de fayon a koir plaii<c, a ks cn-thoajitaamer. Outre le prestige de sa dignité impériale et militaire, il avai. pour remplir c:tte iiï asion de la parok dont 1'importance n'a écdtsp pé a aucun grand chef mikt^ire, depuis Ijs héros d'xtcinèa-e juequ'a Napo éon, 11 avalt ces don^ de ïieEgion profoed'e, de coitscknoe gmve, d'énergie a i'emporte-pièee, d'htunour aussi qui eembknt indiepensables a lélequdnee militaire. Nous ne voudnons pas courir le risque de tirap illustres oomparassons; pourtacst tel kg liaran-gr.«tó de Guillaume II a, yes soldats ne u»u§ seniblant pas itidigtues par leur mélaugie dte graudettr ot de simplicité, par kur accent oourt et jus te, des eóièbre0 « bulletins de victaire », de Napoléon a la Gratide-Armóe. Mais, ainsi. que disent les critaques qui oa-eayèrGnit de dégager 'les caractóristiiques, ks mé-ïites de fond et de forme d'ttn écrivain ou d'un cratcuir, riem ne vaut- commo de m'-Ui t» so;;p lee yiux du lectuur, ioteJligent, sensibk et itn-pa.rti.aJ, quelques extraiis quii non aeitlenient perm-itent de controler une appréciatjcn, avant de 1'admettre, mats oflrent par eux-mêmis a l'espr.t une jouissance élevée et délicate. Une armee, surtout a service universel et ÊOttitiisV aux t'ri t bles épreuves de la guerre ae-tueUe a besoin de croire au Devoitr, en Diou, en une autre vie qui supp'éera celk sacrifiée pour k bkat de la Patrie. Tüute la poüticjue de la France républieaine, d puis 50 ana, a tendu a raffaiblieeement du sentiment roligiiieux dans les masses, iivrées wuvent, a un grossier uiaté-tiaii-mc. II en est allé bien autrentent en Alle-tïnagne ©t Guillaume II ne manque jamais, ©n jpairlant a s;s so dats, de leur propoeGr oes hau-1 les ;)eineié|e3 du sentiment religiaux. II faut Itre ignorant pour ne vair la que de l'hyjxjcri- pvui i» vcui'üugc «vat; VOIIS . I I'* nos mmtets, a, tutter contre des farces supérieures. Ainsi, je 1'attends ert.core de vous pour 1'aveoir, troupes de Caurlande, que partout oü je vous placerai, vous ferez votre devoir, de fafcat a garantir. a nctre Patrio un avenir as-suré. Que 1'aide de Dicu soit avec vous pour ce!a! » Ce qu'il egt important de noter, c'eat 1'écho qu'en des ames d- soldas doivent rencontrer les parol s graves et élevé-s, simpks et cordia-ies d'un Guillaume II, avec le prestige <A de son rang et de sa persomnaULé. Parfoia, les sen-timents dee auditeurs sor/t expiimés dans unC répanse a 1'Empere.ur. Voici, par exemple, c<; que répoaidait k oommandaat en chef des troupes de Courlando a 1'allocaition impériale qu€ nous venous de citer : « Que Votre Majcstó veuille peAaetü-c qu'au nom d<s ai-mées dont ks députaüoce sant ici présentcs, je Lui expri-me nobre reconnafeaance reepectuCuee et pw-fondément reesentie pour ks paroles élogienEes que Votre Majesté nous a- adresaécs. Ceg pare los, non seukment nous vont au coeur en tant que fidèles sujets, mais ellas nous rempltesent enoore de fierté et de satisfaetion d'avok- obtjntu 1'approbat.on de Votre Majesté. Au nom dets arme.s, soumises a mon eommandemenit, je pu% don nor 1'afisuranoe quellcs répondrant a tout appel de Votre Majesi.é, on vue dc persóvérsr et de lutor. D:ns oes sentimeats, nous nous cerkuts: « A Sa Majesté, nctre trés graetoux Fmpereur, Roi et Chef, kourrah! » II faut donc reconnaitre, dans ks ha-taiigues de guerre de 1'Em.pereur ailemand, un eneejjibk de qualitós de la grandeur et. de !a simplicité, unt oonscienoe moiale pleitte de gravité, *tae értCrgije fiére qu'adcuoissent la fo: roiigieufls €t le dévouenunt a ees peuples, dc 1'a-propos Cinfitt et de la souplesse, traits dc-la pliyalciiomie véritaible de Guillaume II. Humanus. LA GUERRE teiniisiüiqiiës QiMtuls ALLEftlANDS BERLIN, 2 janvier : Théatre de la guerre a 1'Ouest. Groupe d armee du teld-maróchal genéral . prince héritier Rupprecht de Bavière: Dzpuis Dixmude jusqu'a la Deu'e> l'acüón d artillerie a été renforeée des midi dans eer-tayis sec.eurs. Au nord et au sud de Lens, elh s'est ranitnée passagerem.wi en liaison avec dei rCconnaissances couronnées da succes. De mêmt entre Arras et S' Qu-nt.n, le feu d'artiUcru fut renforeé par moment. Le nombre des An-g ais fa ts prisonniers ces jours-ci, au sud tl< Jlarcotng, s'est élevé d S00. Groupe d'armée du prince impérial allemand : Au nord de Prosnes, et de pan et d'autn d'Ornes, ac> tón, renforeée. Des agressions d< rceotmeissanec ont abouli cn plusieurs endroit'. du front d la eapiurc d'un eerta.n nombre d\ Francais. Théatre de la guerre a TEst, Rien de nouveau. Front en Macédoine, Pas d'événementt spêcit<ux._ j ei dc lu cion ! | outre 22 tonnes de cu.vri qut constituent 1in ap-point prccieux pour '■'industrie de guerre allemande. S. M. I'Empereur a décerné au com-mandan: qui a déja d ton actif tonic xinc série de gloricux cxploits de gu rrc, l'Ordre « Pour le Mérite. > AÜTRICÜIEH VI EN NE, 31 décCmbre : Théatre de la guerre k 1'Est. Armisiice. TüéaUe de la guerre italien. Après une violente jrrépartion d'arti lerie et de mines, i'infanter.e franacaae s'est avancée kier contre nos positions du Monte Tomba. Après un dur combwi l'adversaire rcussit d pc-néirsr en quelques endroits dans nos tranchées. Nous proccdotis d des contre mesmes. Sur les au.res secuurs du front l'aclivtlé d'artillerie s'est montrée friquemmint tres animée. VIENNE, 2 janvier (officielj .-Théatre de ia guCrre d 1'Est: Armistice. Tliéatrc de a gutrre Halten; Sur le haut pateau d'Asiago es dans la ricj.on du Monte Toiriba, une violente acihit'é d'artxlUr.c a ré-yné toute la journce. BULGAHES SOFIA, 30 déc. — Offici'l ; Sur .e front en Macédoine, entre Ochrida ct le lac de Pre spa, nous avons disptrsé des déta-ehemients dc recomiaussance ennemis. Sur la Cervena-Stcna, sur plusieurs points de la boude de la Gzerna et entre le . Var dar et le lac de Do,ran, canonnadc un peu plus violente sur l'avant-terrain. Dans la val.ie dc la Strouma, op raiions de reco.nuiissance hab'dueües. Sur te front de la Dobroudcha, armisiice, turcs CONST ANTIN OP LE, 30 dcc. — Offidel : Sur le front en Pa csiine, l'ennemi continue ses travaux de rttrafichVrnents drviait :notre seetcv.r de 'a cöte.. Nous avons repoussé des attaqu.-s executies p-ir l'enne mi prés d'lbai et cont,re la h'auteür 914, ainsi qu'unc attaque di-rigée par des forc.s supérieures contre notre jjosition élablie prés de El Bire. Pour le restc, rien d lignaicr. COMMUNIQUÉS OES ARMEES DE L'ENTENTE. FRANCAIS PARIS, 31 décemhre (Offidel), 3 h. P.M.: Achons d'artillerie au nord-ou st de Reims. Rencontres de pcitrouil es au nord du Ghcmin-des-Dames et, vers Bezonvaux. Nuit calme partout ailleurs. PARIS, 31 décemhre (Offici l). 11 h.P.M. : Journéc inarquée sSu. Cptent par de vives ae-, iions d'artillerie en Champagne, dans la région des Mo nts et sur Ui rive droite dc la M eu.se, dons le sectcur de Bezonvaux. Pa^d'aclion d'in-faniërie.PARIS, ler janvier (Officielj, 3 h. P.M.: Aetions d'artillerie ctssez vives en Champagne> dans a région de la BiUte-du-Mcsml. Un coup dc main >ur nos pclvts postes au sud- st dc Beau-mont ii'a obtenu aucun résultat. IS ous avons fait dfis pnsoryniers. Nuit calme parfoUt ai Leurs. PARIS, ler janvi r (Officielj, 11 h. P.M.: La luite d'artillerie a ëié asscz vive sur la rive gauche, de ia Meuse, au nord de la cóte 304 et sur la r,ve droite dans 'a région Beaumoni-BoM 0 S. I's! JL'l lJllUX-C. O.. PUI.' IV 1 mis de faire des pnsonriiers et dc captwrer une initravleuse. Nos troupes ont reconquist mAp partie considérubic des posit.ons prés de Welsh-bridge oil Scnnemi avait réussi a pénétrër. L'ennemi occupe encoro une partie dc notrc front d'C tranchées dans le wismage de L'a VacqtiCr/e et au sud de Mareoing. Au front d'Yjnes, nous avons avancé au cours de pcti-tes ertlreprisëTr la nuit demière, notrfi ligne "des deux col és de la route Yprcs-Sadcn, swr une cour te étendue. LONDRES, ler janvier (Officiei de l'Ami-rceutê j : La canonmère pêche-tn.nes « Arbmtis » a été torpi léc et a sombré par suite du mauveas temps. Le commanda.it, un au.re officier et 7 ii>mines toni poriés manquants. Le vapcur de douane « Griee » a égaleiinent été torpillé et a sombré. Dernières Dépêches L.ejd beerde a iïais nas a iJaris. Londres, 30 déc. (Reuter). — On ne sauraft rien a !a Chambre des Communes canciernaint lo voyage a Paris de Lloyd George, annoncé p.r k « Manches.er Guardian». 'jc-5 raöicaux-socialistes et 1'aüaire Caillaax. La Press» télégraphique suisse approttd dc Paris, que ie bureau du parti radieat-socialiste ainsi que la fracliokparlementaire de ce paiti, out d'ócidé dans une séance commune de publier, sous forme dc tract et aux frais du parti, los discours prononeés par M. Caillaux ct M. Renaudel a la Chambre, ainsi que ie dossier de racen-ation contre Caillaux. Le froid en France. Genève, 2 janvier. — La froidure qui règnc . dans le Midi de la France, a pais l'a speet •d'ume catastrophe. Les conununica-tiorns sont eomplèttsment interrompues. Plusieurs , arson-oea déja ont sttceombé au froid. D'après le « Matin », lca coinmunications avec Marseillc ooit- du être-arrêtéeis a raison de 1'aboindiince deis neages ei de la tempërature qui atteint 8° sous zéro. DlCoüuaon de 1'armée de Salonique. Berlin, 2. — De Zürich au « B^rliner Tage-blat-t » : La nouve'le cireule dans les mi ieux grecs en Suisse que la d'ssolution de 1'armée de Salonique serait ohose déoidée. Dans les milicux de 1'E.itenle, on doute que Venizeks réussi.-se encore a rf-mp!ir ses promesses de mobilfea-tion.L'insufiisaace de 1'aide américaine. Berlin, 2. — Au cours el'un ditc:>urs a Boston, 1'ancien Président Taft a déclané que deux ntiliiotis de soldats. bien instruiits, êtaient com-plètcment irsuffirants Dour mener a bonne fin la lutte con re 1'AHemagne. II en faudrait au moins 7 miUions. LAmérique devrait. rass:m-bler tcutes ses forees pour ternilner la guerre. Larf:ing ne trouve rien a dire. Ame&terdam, 31 dée. — De Washington au « Tim.Cs i) : Lansing a dcclarc a un rédacteur de jetnnal qu'il' n'avait rien a, dire concernant 'a décktration de Czernln a Brest-Litowsk.. II dit qu'offiolelkmont il n'en sera probabkmtiit pas tenu oomple. ■ Pour eoiu. Lm Je dss navires il faut du bois. Amsterdam, 31 déc. — Dc Washington au « Time^ » : Le contre-ainiral Bowks a fait part a ia eommisöion séitatoriale pour les affadrea maritimes que li: plan die constouiiire 1,000 uniiti's de vaieseaux était inexécutable, paree qu'on ne dispose nas de bois sutfistuafc, *- —------ ^xpiuöiöïi a ±*etiugr&ia. Atiisfeerdam, 2 j?av. — De Pétrograd au « Times » : Le fort « PfcrrC I », prés de Cromstaditi, a sau.é en l'air. Uae critique acerbe mais just-e. Bexlin, 2 janv. — L'anc en organe du ministère de la gufcrre russe « Arntia i Flot », pub Hó ce qui suit: « L'Amérique a déelaré la guerra a l'Autriehe-Hongrie. Au moment próois oü la démocratie russe fait tous ses efferts pour ante-n?r la oessation de ce erimbtel massa ere d'bom-mes, les bourgeoisies américaine et anglaisre e'ef. forcent de prolonger cette sanglan.te terreur. II n'y a rien d'aussi menteur tt d'aussi damnabLo que de déolarer qu'il était « juste », en cant-pensation en que que sorte des dix millione do vies humaines deja sacrifiées, d'en sacrifjar encore une fo.'s autant, utiiqueinent pour éeraaer et- affaiblir 1'adversaire de telle fajon qu'il dis-pa raisse, comme concurrant, du marché mondiial. Car ceet 1'unique sens et l'ame de la résisitatoe des capita istes anglais et américains. La petrs-PcCtive séduisante d'un partage du monde sa présente aux plus' puissants vampires du Capital mocdial de la bourgeoisie anglaise et aaió-rica nC. Eiks comptent sur tui sanglant butin. M is il peut leur arriver qu'elles se trcoivOnit bieutöt elles-mêmee en situaticm de se voir arra-clier leurs dents et leurs gr:ffea de fauvee rapaces. » Rans la diplomatie japonaise. Leis journaux holland-ais appreanent de VashinjgtóR que Tambassadeur japonais Sato a étó rappelé par son gouvernement. On dit» qu'il sera remplacé par k .marquis Isliii. Ouverture de la se:sion parlementaire au Japon. L'Agenee Reuter apprend dc Tokio t u,e la mikado a prononcé uno allocution a 1'o-uver euro do la session parlementaire qui a eu hei le '27 déeembre. T victimes du tremblement de terre au Guatemala. (lleuter.) De New-York: D'après une ke de San José (Guatemala), le nombre de. tersonneib qui ont été tuées lors dit t.emble-ment d» terre, est évalué a un millier, Uns république moidave. Amsit.rdam, 2 janv. — De Pétrograd au «TL mes» : Une République mo dave a été procla-mée en B.ssarabte. La nouvelle République continuera a faire partie de 1'état 1 Aéral russe. Les trounles a Kharbma. Amsiteixlam, 2 janv. (Keuter). — De Khar-bine via Pclcin : Au cours des combats pres de Rukutsk, 1'agent consulaire fra^ais et d^ux autres Frai.ijais ont été assiassinés par la Garde-Rouge. La ville est en f ammCs. La popula.fci-on, meurt de faim. Les Maximalist.es rejoivent d«'t renforts. L.i bOiidarité de la Turquie et des Puissances Centrales. Bernie, 2 janvier. —- Nassinxe-Bey, t.iinistr* Uire des affaires ét rangé res', a déelaré aig correspondant do la « Zürclier Post » a Her» lin, que tous leis bruits ^ d'après lesquels la Turqtuc serait tlisposée a conclure une paix séparée avec fes Puissances Centrales 4taicnb dénués de fondement. La Turquie rrste eu eommunauté étroite avec ses adués et ne dis-cutera la paix qu'ayec leur assentiment. Les événements sur mer. (Reuter.) D' « Atlantic Post »: Le transport atrgientin « Pimontine » qui emmenait aux. .Etats-Umis une société scientüique, a touché le fond au cours d'une tempête, sainiedi soir-Taus les paaaageps ojit pu êtra sauvéa. 6m' Atuié*. * N* 1170 . Ed. B DIX CENTIMES JeudfS Janvier ■ 1916

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