Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1916, 06 Juin. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 30 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/sq8qb9wv9h/
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3me Année - N° 608. - Ed. B CIHQ CENTIMES Mardi 6 Juin 1916 ABONNEMENT POSTAL, ÉD. B Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les 1 Janv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octob On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : Y 2 Mois 1 Mois Fr 3,00-Mk 2.40 F-1.50-«M.20 TIRAGE : 75.000 PAR JOUR Le Bruxellois - m ■ ■ — Rédacteur en Chef : Maro de 8 A1,M Journal Quotidien Indépendant Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS J ANNONCES — La ligne Faits divers et Eclios . fr. 2.00 Nécrologie 2.00 Annonces commerciales . 1.00 » financières. . . 0.50 PETITES ANNONCES La petite ligne 0.20 La grande ligne 0.50 TIRAGE : 75.000 par jour Récit détaillé de la bataille navale du Skager-Rack Derniers Communiqués Officiels ALLEMANDS BERLIN, 5 juin. — Communiqué de midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest Hier soir, les Anglais ont tenté contre les positions qu'ils ont perdues au sud-est d'Y -'près, une nouvelle attaque, qui s'est écroulée sous le feu de notre artillerie. Un échec pareil fut réservé à une faible attaque précédée d'une émission de gaz, que les français ont entreprise près de l'runay en Champagne. Sur la rive occidentale de la Meuse, notre artillerie a, avec un succès -marqué, canonné des batteries et des retranchements ennemis. L'infanterie française, qui essaya d'avancer contre nos tranchées à l'est de la route de Haucourt à isnes, a été repoussé?. Sur la rive droite, le violent combat engagé entre le bois de la Caillette et Damloup continue avec le même acharnement. L'ennemi a essayé de nous disputer nos succès de ces jours derniers, en menant au feu son infanterie en masses compactes. Les plus grands efforts ont eu pour théâtre le bois du Chapitre sur la côte de Fumin (au sud-ouest du village de Va-ux) et la région au sud-est de là. Toutes les contre-attaques françaises ont été entièrement repoussées, et l'adversaire y a essuyé les pertes les plus graves. Des détachements d'éclaireurs allemands ont pénétré dans les positions ennemies à l'Yse/ ,au nord d'Arras, à l'est d'Albert et près d'Altkirch. Ils ont ramené 30 Français, 8 Belges et 35 Anglais comme prisonniers non blessés, en outre, ils ont capturé un lance mines. Trois avions français ont été abattus en combat aérien, un au-dessus de la côte de Marret un autre au-dessus de Cumiè-res, le troisième au-dessus du fort de Souville. Théâtres de la guerre à l'Est et dans les Balkans Rien de nouveau. Evénements aériens. Dans lé courant du ntbis de mai, nos aviateurs ont remporté de nombreux succès. Pertes de l'ennemi : Appareils Abattus en combat aérien 3ô Descendus ■par lu feu de notre artillerie ou de notre infanterie 9 Obligés d'atterrir dans nos lignes 2 Total 47 Ferles allemandes : Abattus en combat aérien 11 Ne sont pas rentrés 5 Total 16 ! Evénements sur mer. BERLIN, 5 juin. — Le 31 mai un de nos sous-marins a anéanti devant le Humber un grand contre-torpHeur moderne anglais. D'après le rapport d'un membre de l'équipage du contre-torpilleur anglais coulé « Tipperary », sauvé par nous, le croiseur cuirassé anglais « Euryalus » a été incendié au cours d? la bataille navale, pir nos forces de combat. Son ■intérieur a été totalement consumé par le feu. (Légende du « Euryalus » ; Croiseur cui-rassél contrait en 1898, de 12,190 tonnes. Long. 134 m• 10, larg. VI ni. 20, prof. 8 m. Armement : 2 canons de 23 cm., 12 de 16 cm., 12 de 7 cm., 3 de Jf cm. et 2 lance-torpilles. Son équipage était composé de 750 hommes.J AUTRICHIENS Théâtre de la sjuerre russe. VIENNE, 4 juin. — Sur tout notre front du Nord-Est, l'ennemi a mit ce matin son- artillerie en activité. Le feu des batteries russes s'est accru à une violence particulière au Dniester, à la Slrypa inférieure, au no-rd-uuest de Tarnopol et en Wolhynie. L'armée du général archiduc Joseph-Ferdinand se trouve près d'Olyka sous le feu roulant russe, sur une étendue de front d'une largeur de 25 km. Une attaque russe à l'aide de gaz, au Dniester, s'est passée sans dégâts pour nous. Partout dis indices laissent supposer qu'une attaque d'infanterie est imitait'' nte. Théâtre de la guerre italien. Les Italiens, opposant avec d'importantes forces une résistance acharnée sur la crête principale au sud de la vallée de la Fosina et devant notre front Monte Ccngio-Asiago, de violents combats ont commencé à se développer dans cette région, Nos troupes se rapprochent continuellement des positions ennemis. A l'est du Monte Ccngio nous avons gagné considérablement du terrain. La localité de Cesina se trouve déjà dans notre front. Partout où l'ennemi a 'prononcé dis contre-attaques, il a été repoussé. La journée d'hier nous a aminé 5,600 prisonniers, dont 78 officiers, ainsi qu'un butin de 3 canons, 11 mitrailleuses et 120 chevaux. Théâtre de la jjuerre Sud-Est. Notre artillerie a dispersé à la Vojusa inférieure d s détachements italiens. TURCS CONSTANT1NOPE, 5 juin. — Le quartier général annonce : Au front de l'Irak, pas de changement. Au front du, Caucase : Sur l'aile droite, tien, si ce n'est d'-s engagements entre déia- ->« chemtnts de reconnaissance. Au centre, malgré le temps défavorable, nos troupes ont rejeté l'aile ga-uche de l'ennemi, vers l'est par des marches en avant répétées. Elles te trouvent aujourd'hui à environ Jfi kilomètres à l'est des positions antérieures. Toutes les tentatives ennemies, de couvrir la retraite ou de reconquérir les positions importantes dans les secteurs que l'ennemi avait dû évacuer, ont échoué avec de grandes pertes pour l'ennemi tous nos attaques à la baïonnette. Hier, nous avons fait au cours du combat 50 soldais ennemis prisonniers, dont un officier, et nous avons capturé deux mitrailleuses, une quantité d'armes utilisables et du. matériel divers du génie. Sur l'aile gauche, escarmouches entre détachcmrnts d'éclaireurs. Dans une attaque par surpr.se contre un détachement ennemi de reconnaissance,nous en avons anéanti une partie et avons fait le reste prisonnier. Notre artillerie a causé par son feu efficace et imprévu panique et partes dans les abris ennemis. Four le restant, rien d'important. CONSTANTINOPLE, 5 juin. — Le quartier général annonce : Fus de nouvelles essentielle du front de l'Irak. Au Caucase : Feu d'infanterie sans importance sur l'aile droite. Au centre, des détachements ennemis, qui étaient en position dans les villages au sud-est de la région de Bas/ce Kcuy, dans la vallée de Blinalidere, ont été repoussés vers l'Est. Nous avons fait prisonniers : un sous-officier, appartenant au bataillon Durugina n. 593, et ô soldats. L'ennemi, qui se maintient au nord-est de Manahatun dans les montagnes, y a été chassé à la suite d'une violente attaqua. Les hauteurs dominantes sont tombées en notre pouvoir. Nous y avons fait 10 prisonniers. Dans les secteurs de Kepe et de Tschoruk des escarmouches eurent heu. DïtïUL te du - hii rc:ï, Vmu a c - tinué énergiquement ses ouvrages de retranchement. Au cours d'une rencontre, qui a eu lieu à Katta, entre ta cavallcrie ennemie, aux effetifs d'une force d'environ un régiment et un de nos escadrons de cavallerie, l'ennemi a été rejeté en désordre vers l'ouest. Des autres fronts, pas de nouvelles importantes ne nous tjnt parvenues. FRANÇAIS PARIS, S juin. — Officiel, 3 h., A.P.M.: En Champagne, à l'ouest du Mont Têtu, des éléments ennemis qui avaient pénétré dans quelques petits pistes avancés, à lu suite d'un violent bombardement, en ont été délogis par nos contre-attaques à la grenade. En Argonne, hier en fin de journée, une attaque ennemie sur un saillant de notre ligne à l'ouest de la FUle-Morte, a été repoussée après un combat assez vif. Une deuxième attaque lancée vers huit heures du soir a subi également un échec complet. Sur la rive gauche de la Meuse, nos positions de la côte 304 et les deuxièmes lignes ont été soumises à un violent bombard' ment. Sur la rive droite, la lutte se poursuit dans le secteur du fort de Vaux avec le même acharnement. To-utes les tentatives de l'ennemi sur nos tranchées à l'ouest ont été repoussées. Contre le fort lui-même, l'ennemi a multiplié ses assauts furieux, malgré les ravages causés dans ses rangs par les tirs de notre artillerie et de nos mitrailleuses qui ont chaque fois rejeté l'adversaire. Néanmoins, au cours de la nuit des fractions ennemies ont pu pénétrer dans, le fossé nord de l'ouvrage dans l'intérieur duquel nous npus maintenons énergiquement. PARIS, S juin. — 11 h., A. P. M. : Sur la rive droite de la Meuse, 'aucune action d'infanterie n'a eu lieu au cours de la journée. La lutte d'artillerie a continué très violente sur le front ferme Thiaumont-Vaux. Dans le fort de Vaux la situation ne s'est pas modifiée, l'ennemi n'a fait aucune tentative pour développer l'avantage qu'il a obtenu la nuit dernière. Sur la rive gauche bombardement continu de nos deuxièmes lignes. Journée calme sur le nsie du front. PARIS, J/. juin. — Officiel, 3 h., A.r.M.': Sur la rive droite de la Meuse, hier en fin. de journée, après un violent bombardement, l'ennemi a fait plusieurs tentatives pour tourner le fort de Vaux par le sud-est. Une puissante attaque déclanchée vers 8 heures dans le ravin entre Damloup et le fort a réussi à prendre pied dans nos tranchées Une contre-attaque 'immédiate en a complètement rejeté l'ennemi. Une deuxième attaque ennemie dirigée ce matin sur le même point a échoué sous les tirs de notre artillerie. Dans la région Ouest de la ferme Thiaumo-nt, combats à coups de grenade au cours de la nuit. Sur la rive gauche et sur le reste du front, activité moyenne des deux artilleries. PARIS, 4 juin. — 11 h. A.P.M. : En Argonne, une tentative de l'ennemi sur un de. nos petits postes aux C'ourtes-Chausses a été repoussée. Sur la rive gauche de la Meuse, l'activité des dtux artilleries est de venue* intense au cours de la journée dans la région de la côte SOlf. Des préparatifs d attaque signalés dans les tranchées ennemies ont été enrayés par nos tirs de barrage. Sur la rive droite, l'ennemi a continué à bomb irder nos positions de la région Vaux-Damloup et, avec une particulière violence, le fort de Vaux. Une attaque ennemie déclanchée vers 3 heures du soir su> les pentes du bo-is Fumin, au nord-Ouest du fort, a été arrêtée par nos mitrailleuses. Les tirs de notre artillerie lourde ont fortement endommagé trois batteries ennemies dans le bois Carriéres. Notis avons pris sous le feu de nos canons et disptrsé des rassemblements ennemis dans le bois de la Caillette. AVIATION. — Aujourd'hui, vers midi, un groupe d'avions ennemis a lancé jjlusieurs bombes sur Toul. Six personnes ont été tuées, une dizaine blessées. Les dégâts matériels sont peu importante; aucun établissement militaire n'a été atteint. E'escadr 'dlc de chasse de Toul, ayant pris l'air immédiatement, a vigoureusement pourchassé les avions ennemis. L'un de ces derniers a été abai.u. dans nos lignes à Sans y (12 kilomètres au nord de Toul), deux autre* avions ennemis, mitraillés pur nos avions, sont descendus brusquement dans les lignes ennemies. ANGLAIS LONDRES, 3 juin. {— Le très violent combat a continué sans interruption au sud-est d'Y près, entre Hoogc, Y près, et la ligne ferrée vers Mcnin. Comme suite à leur succès primitif de hier les Allemands ont prononcé des attaques au cours de la nuit. Ils ont réussi à percer à travers nos lignes de défense dans une profondeur de 700 m.dans la direction de Zillcbcke. Les Canadiens, qui tiennent ce secteur, ont prononcé vers 7 heures du ii.ctm une contre-attaque, au tours de laquelle ils (.nt réussi à repousser l'ennemi successive ment — U.ij i, ' -■ 6'~-_ f ^ . /telut, i/dj'<■- p<*i lui. Les Canadiens ont montré, p-ndant la contre-attaque qui est restée sans résultat a-près la violente canonnade ininterrompue, la plus grande bravoure. Les pertes de. i tnne-vii sont graves. Beaucoup d'Allemands morts sont restés sur le champ de bataille. Les généraux Mercer et Williams de la troisième division canadienne, qui ont visité le front pendant le bombardement des tranchée s,sont portés manquants. , RUSSES PETROGRAD, 3 pan. — L'artillerie ennemie a bombardé en plusieurs vagues de feu le bourg d- Schlock et la tête de pont d'Ux-kull. Dans quelques sous-secteurs des positions de Dunabourg, un violent combat d'artillerie s'est également développé. Pendant la nuit du 1 au 2 juin, l'artillerie de campagne3 ainsi que l'arlillric lourde ennemie a bombardé avec une violence extrême les positions au nord-est de Kreuio. Le 1 juin, vers 10 heures du soir l'ennemi a avancé en colonnes contre le secteur du village de Bogucze ( 16 km. au nord-est de Kreuoj. Il a dû se retirer sous le feu de notre artillerie. ITALIENS ROME, 3 juin. — Durant la journée d'hier, l'activité offensive de "l'ennemi fut ininterrompue dans le Trentin, mais fut nettement enrayée par nous sur toute l'étendue du front. Combats d'artillerie dans la vallée de Lagari-na. L'artillerie autrichienne a bombardé nos positions au Coni Zugna et au Fasubio, la nôtre a riprOsté en dispersant plusieurs détachements d'infanterie ennemie sur la Zugna Torta, Le long du Posina, feu violent des deux côtés; Vinfanterie autrichienne entreprit de violentes attaques dans la direction du col Posina contre les hauteurs situées entre le Monte Spin et le Monte Cogolo, le Monte Bre-cone et le front Scghe-Shiri; partout elle fut repoussée avec de fortes perles. Sur le plateau d'Asiago une brigade de grenadiers de Sar-daigne soutient va'dlavunent la position du Monte Ccngio contre les attaques opiniâtres de l'ennemi. Au nord-est de Ccngio, la position de Belmontc a été plusieurs fois prise et rep rdue, puis a été hier définitivement reconquise par nous. Dans le secteur traversant la vallée de Camponulo nous continuons notre poussée sur les lignes ennemies. Pas de changement dans la vallée de Sugana. En Carin-thie ei à l'Ison^o, duels d'artillerie par intermittences. Nous avons bombardé de nouveaux postes d'observation de l'artillerie ennemie sur la Rôder (vallées Kronhof et Gailj; à la gare de Saint-Pièrre (CôrzJ, nous avons pris sous notre feu plusieurs trains en marche. Des aviateurs ennemis jetèrent des bombes sur Ala, Vérone, Vicencc et Schio, les dégâts sont peu importants, abstraction faite de sept blessés àVérone. Notre escadrille d'avions Caproni et Farman jeta ■une centaine de bombes sur lis 'pares d'artillerie ennemie et revinrent intacts après y avoir provoqué des dégâts visibles.Usez LE BRUXELLOIS ! I .... Toujours îe mieux inîormé!! „... | Beraières Dépêches Récit détaillé de la Bataille navale du Skager-Eack Berlin, 5 juin. — De source autorisée on annonce au sujet du développement de la "bataille navale de la flotte allemande contre celle des Anglais devant le Skagor-Raclv, comme suite aux communiqués, publ és jusqu'à présent, les détails suivante : « Les unités de combat de la flotte de la haute mer allemande avaient prononcé une peinte afin de forcer au combat des parties de la flotte anglaise, qui avaient été aperçues à plusieurs reprises au oours des derniers jourg à la côte méridionale de la Norwège.Le 31 mai, à 4 h. 30 de l'après-midi, l'ennemi fut découvert à environ 70 milles marins devant le Ska-ger-Sack, fort d'abord de 4 petits croiseurs de la classe ■« Cailicrpe ». Noe croiseurs ont opéré de suite la poursuite de l'ennemi, qui fuyait à toute vitesse dans la direction nord. A 5 h. 20 nos croiseurs aperçurent dans la direction ouest deux colonnes ennemies, qu'on reconnut comme étant 6 croiseurs cuirassée ennemis et une certaine quantité da croiseurs plus petits et de contre-torpilleurs. L'ennemi se déploya vers le 6ud. Noe crois-;urs ee sont approchés jusqu'à environ 13 kilomètres et ont ouvert un feu très efficace sur l'ennemi, es naviguant de la direction sud vers te direction sud-est. Au cours de ce combat deux croiseurs-cuirassés anglais, ainsi qu'un torpilleur ont été coulés. Après un combat d une demie heure, d'autres puissantes unités de combat ennemies ont été découvertes au nord de i ennemi, qui ont été reconnues plus tard comme étant 5 vaisseaux de la casse « Queen Elisabeth ». Bientôt après le gros des forces allemandes est intervenu dans la baiaiïle. L'ennemi tourna aussitôt vers le nord. Les 5 vaisseaux de la classe «Queen Elisabeth » se sont mis en file derrière les croiseurs-cuirassés anglais. L ennemi s cherché à se soustraite-ea, naviguant à toute vitesse, à notre feu efficace et en même temps à contourner nos navires en prenant le cours vers l'est. Notre Sotte a suivi avec la plus grande rapidité les évolutions de l'ennemi. Pendant cette phase de combat un croiseur de la classe « Achilles » ou « Shaneon » ei 2 contre torpilleurs oni été coulés. La dernière de nos escadres de vaisseaux de ligne n'avait pas encore pu eai ee moment prendre part à la bataille à cause de sa position en arrière, par rapport è l'ennemi. Bientôt après ont apparu venant du nord, de nouvelles unités ennemies, composées de puissants vaisseaux. C'étaient, comme on a pu constater bientôt plus de 20 vaisseaux de ligne ennemis de construction des plus récentes.Comme les navires de notre ligne ont été pris de temps à autre dans le feu, venant des deux côtés, la ligne fut rejetée, prenant cours vers l'ouest. En même temps notre fjotille de torpilleurs avança à l'attaque. Ils ont attaqué jusqu'à trois fois de suite avec grand entrain et un succès visible. Dans cette phase de la bataille, un vaisseau de ligne anglais de la classe la plus moderne a été détruit, tandis qu'une série d'autres ont dû subir des dégâts importants. La bataille de jour contre la supériorité numérique anglaise a duré jusqu'au crépuscule. Nous avons compté, à part de nombreuses unités de moindre importance, finalement au moins 25 dreadnoughts anglais, 6 croiseurs de combat, au moins 1 croiseurs-cuirassés, contre 16 vaisseaux de lignes allemands, 5 croiseurs de combat, 6 grands navires de lignes et de petits croiseurs. A la nuit tombante, nos fiotilles ont passé à la bataille de nuit Pendant la nuit ont eu lieu des combats entre croiseurs et de nombreuses attaques de torpilleurs. Dans ces opérations ont éié détruits : 1 croiseur de combat, 1 croiseur de la classe « Aciiilies = ou « Shannon », mais probablement 2 petits croiseurs ennemis et au moins 10 contre-torpilleurs ennemis, dont 6 par le navire-pilote de notre flotte de haute mer. Parmi eux se trouvaient « Turbulent » et « Tipperarg » les deux contre-torpiiicurs-pilotes ies plus modernes. Une escadre anglaise composée de vaisseaux légers, qui était accourue de la direction sud, n'est arrivé qu'au matin, après la fin de la bataille et s'en retourna sans être intervenue au combat ni sans avoir été aperçue par le gros de notre flotte. Impressions Maliennes sur l'oîiensive austro-hongroise Le « Giornale d'Italia » jette un regard rétrospectif sur ies 16 premiers jours de l'offensive autrichienne au sud du Tyrol et divise le théâtre de cette dernière en quatre «cônes ; Coni Zugna, Posina Aïto Astico, haut plateau de Sette Commuai et vallée de Sugana. L'ennemi avait manifestement pour objectif de s'emparer des deux plateaux élevés d'Asiago (Setie Cornuni) et d'Arsiero, puis, ceia fait, d'en descendre dans la plaine vénitienne. L'exécution de son projet lui fat facilitée par une interminable chaîne de forts dominant la frontière tandis que, du côté italien, il n'y avait qu'un petit nombre d'ouvrages beaucoup moins for tifiés incapables d'appujer une attaque de vaste envergure ; c'est pourquoi le haut commandement italien préféra ordonner la démolition g'aduelle des positions avancées. En Aiteignant les secteu-s Posina-Arsiero et Arsiero-Asiago l'ennemi s'est approché de la région de montagnes imnédiatement adjacente aux plaines italiennes, et, de son posie, il peut menacer par son ariii'erie toute une série de localités avoi-sinant Schio Thien-a ; par contre, U n'est pas coijable que l'infanterie ennemie, dont l'attaque doit préparer l'avance de l'armée, puisse continuer sa progression, car d'une part les positions itrUennes ont été. extra ordinairement fortifiées ei tf'autre part l'armée ennemie ne peut pas pousser son centre auss: longtemps que ses ailes restent en arrière par rapport à ce dernier. La répercussion de la fcaiaiiie navale en Angleterre Londres, 0 juin. — Le journaliste espagnol Rucab.cdo, qui réside actuellement à Londres, décrit dans une dépêche, envoyée le 3 juin au matin, l'impression que la défaite anglais© a produite dans la capitale. « L'émotion provoquée par les nouvelles de la bataille navale du Skager Rack », écrit il, « e&t indescriptible. Le jeudi déjà, toutes sortes de bruits couraient au sujet d'une, grande bataille natale, qui aurait eu lieu. Le vendredi après-midi, l'émotion arrivait à un tel degré, que fcjus les partis politiques durent convoquer des réunions. Les partis de l'opposition réclamaient la convocation du parlement. Jamais on n'a vu une telle émotion dans Londres. Tout le monde s'acharnait en critiques contre l'Amirauté; devant l'hôtel de l'Amirauté, une foule compacte attendait la publication des listes des pertes, toujours de plus en plus excitée. Tout le monde craint que les pertes anglaises ne soient très considérables, parce que tout essai de sauvetage des équipages des navires coulés a été rendu presqu'impocsible. Les pertes anglaises dans la bataille de la Pâer du Nord Le « Secolo » apprend de Londres que les pertes subies par les Anglais se montent à 4 à 5,000 hommes, ce qui équivaut auii pertes qu'inflige une grande bataille, sur terre. Funérailhs sie héros Wilhehnshavan, 5 juip. — Les funérailles solennelles des marins morts dans la bataille navale du Skager-Rack ont eu lieu hier au cimetière militaire, en présence de la Princesse Henry, de nombreux officiers, des représentants des autorités et d'une grande affluence de monde. Le clergé des deux confessions a prononcé des discours. A la fin de la cérémonie on a tiré 3 salves d'honneur. Marche victcrieurs des Auslro-Hoagrois Tyrol méridional, 1 juin. — L'offensive austro-hengroise n'a pas été absolument inattendue par les Italiens; oeux-ci, au contraire, semblaient préparés et invitaient même à l'attaque, à en juger par différentes proclama-' tiens de matamore qu'ils avaient fait répandr© par des aviateurs sur plusieurs endroits du Iront. Ils ne tenaient pas compte de la direction vers Asiago et Arsiero, et s'attendaient à être attaqués dans d'autres sens. Il est hors de doute que le commandement italien a autant surévalué la force de ses lignes dans le triangle fortifié (boulevard élevé par Cador-na lui-même contre les hauts plateaux da Viel-gereuth et de Lalraun, comme porte ouverte pour une attaque sur Triestc) qu'il sous-éva-luait la force assaillante de l'ennemi. Malgré les prodiges de valeur de l'infanterie, c'est néanmoins à l'artillerie que revient la part du lion dans ces succès. Et les Italiens, qui pourtant connaissaient la foice de l'artillerie autrichienne eurent, malgré cela, dœ surprises extrêmement désagréables. Tous les prisonniers affirment que personnel n'eût compté sur un feu aussi systématique, qu'en bien des endroits, il n'y avait pas moyen, d'y tenir. A des distances considérables, cette artillerie provoquait encore des ravages énormes; ainsi, on a trouvé dans une position de réserve une compagnie et demie, dont tous les hommes avaient été tués dans les attitudes les p us étonnantes; par exemple, des cordonniers de la compagnie, atteints en plein travail, avaient encore les outils et le cuir en main.Et, durant le transport, un major italien raconta qu'une seule décharge en plein, de 1 artillerie lourde,lui avait tué 400 hommes de son bataillon.. Ce qui n'est pas moins surprenant, c'est le petit nombre de pertes éprouvées p«r lea troupes assaillantes. En somme, outre le contingent d'hommes, tués et blessés, par ces dernières, le chiffre clés prisonniers italiens suffit pour former toute une division. Le snorai des Italiens Rome, 5 jriin. — Suivant le « Corriere délia Sera », Saiandra est rentré à Rome samedi matin à dix heures et g a convoqué à 5 heures 30 un conseil des ministres auquel il eut presque constamment la parole. Une heure et, demie après cette conférence, Saiandra s'entretint encore avec Sonnino, Dinfelfi, Daneo et Sareano. Sri van t un rapport transmis à ki presse, Salardra, au cours d'entrevues avec le roi et avec Cadorna ainsi qu'avec Les principaux chefs de l'armée italienne, a exprimé sa pleine confiance dans La situation militaire. S'il est vrai qu'en certains endroits l'on constate' , des signes de découragement et d'inquiétude;

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Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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