Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 11 Juin. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 25 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/dj58c9st49/
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4™* Année - N. 969 - Ed. B CINQ CENTIMES Lundi 11 Juin 19Î7 ABONNEMENT POSTAL, ÉD. B Bruxelles - Province - Etranger 3 mots : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 l.es bafeaoï de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci premunt cours les 1 Jakv. l Avril 1 Juillet 1 Octob. On peut s'abonner toutefois pour les oeux derniers mois on même pour !e dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois 1 Mois Fr.3.G0 -Mk 2.40 Fr 1.59-Mk. 1.20 TIRAGE : ISG.OGO PAR JOUR Bruxellois RÉDACTEUR EN CHEF : m Kené Arman.fi i fournit Quotidien Indépendant s m I Rédaction, Administration, Publicité, Vente : " | BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS ANNONCES — La llgm Faits divers et Echos . fr. 5.0G Nécrologie 3.00 Annonces commerciales . 1.5" » financières. . . l.O PETITES ANNONCES La petite ligne 0.50 La grande ligne 1-00 TIRAGE : 150=000 PAR JOUR Derniers Communiqués Officiels ALLEMANDS BERLIN, 10 juin. — Officiel de midi : Théâtre de la guerre a l'Ouest. Groupe d'année du feld-maréchal prince héritier Eupprecht de Bavière: Apiès une matinée came, le combat d artillerie fi a augmenté d'iniensite que vers le soir, notamment sur ies ailes, dans tout le secteur compris entre Y près ei ia forêt de Ploegsteert. Durant la nuit, des compagnies anglaises ont attaqué nos lignes à diverses reprises. Partout elles furent repoussées. Le t"mps étant peu clair, l'activité combaitive a été généralement minime. Près d'Allaincourt, à l'Oise, au sud de Berne, à l'ouest de la Champagne, au front nord-est devant Verdun et dans la forêt d'A-premont, nos tioupes spéciales d'attaque ont pénétre dans les tranchées françaises et en ont ramené un nombre considérable de prisonniers. En repoussant une poussée de reconnaissance ennemie près de F'irey. plusieurs Français sont restés entre nos miias. Aviation. En Flandre, l'adversaire a perdu avant-hier 12 et hier 6 avions en combat aerien .tinsi que par notre tir de défense. Il y p quelques jours, le vice-feidwe-bet Miitler abattit en combat aérien son 14e aài>er-Saire.Théâtre de ia guerre à l'Est. et Front en Macédoine: Rien de rem^rq abie. BERLIN, 9 juins — Officiel du soir : Après que les combats d'hier soir, eurent pris fin, il n'y a ras eu de nouvelles ut.aques anglaises fntre Y près et Ai meulières. La guerre sons-marine. BERLIN. 9 juin. — Officiel. — Nos sous-marins oni coulé un total brut de 21,500 tonnes dans la Manche et dans le golfe de Gascogne. En même temps que les navires, les cargaisons suivantes ont étc anéanties : 12,000 tonnes brut de minerai, 1,000 iaem de minerai de cuivre, 4,000 idem de charbon çt 5,200 idem de marchandises diverses. 47,000 tonnes coulées. BERLIN, 9 juin. — Officiel ; 1J irons il zone de barfS'g; septentrionale ïïïJOO . (onnes de jai ge brute oni été coulées. 2) Nouveaux succès sous-marins dans îa Méditer-lunée.Plusieurs vapeurs et voiliers, représentant un tonnage brut de 28,150 tonnes ont été coukes. Les noms des vaisseaux ennemis n'ont pu être constatés qu en deux cas, notamment pour le vapeur italien a À g: e gas », jaugsant\>rut 815 tonnes et pour le vapeur a îné anglais « Rosebank », jaugeant brut 3.837 tonnes. La nature des cargaisons est restée également inconnue. Un des vapeurs avait à bord il,(MO tonnes d° charbon pour l'Italie. AUTRICHIEN VIENNE, 9 juin. — Officic l „• Tûéâtre de la gueire à l'est. Dans les Carp thés boisées en Ga.icie orientale, le feu de tirailleurs animé par endroits. A part cela f u £ artillerie. Tfcéatre de la guerre italien. Pas d'événements particuliers à l isanzo. Sur la Tiauteur des Sept-Communes, la canonnade continue avec une intensité mcaérée. Un entonnoir creusé pur une exp.es,en ennemie, dans la région de Zebw; a té maintenu par nos troupes contre ces eu, ques italiennes, dans un combat de grenades à jna n. Théâtre de la guerre au Sud-J5st. Situation inchangée. TURCS ✓ CONSTANT1NOPLE, 10 juin. — Officiel du 9 : A i art de minimes actions de pcirouilies et de faible canonnade au froni du Caucase, aucun évé-fum nt essentiel n'est à annoncer. BULGARES SOFIA, 8 juin. — Officiel ; iront en Macédoine : Dans ta boucle de la Czerna, violente action locale ae t ai aliène enn mie. Un de nos détachements d'infanterie a exécute une fructueuse reconnaissance et a ramené une mitrailleuse.Au sud de Gewge.i, un détachement ennemi a tenté d'avancer; il a été repouss' par notre jeu. Sur la rive droite du Vardar, un iéla Kemznl à'êciairi urs allemands a ramené des prison,nets. Dans la partie septentrionale de la plaine de Sérès, vers ie soir, une violente canonnade a été dingee CorJre Barakli-Djuna. La nuit, dans le secteur compris entre les lacs Butkovo et de Tahino, fusillades réciproques entre dé achem"nts avancés. Sur le reste du front, faible activité de la rii'Jeric. Dans la région de ia Mcglena et dans la vat'.ée au Vardar, activi é aérienne. Front 6n icoumanie : Pré* de Tulcea, fusillades. FRAYAIS» PARIS, 9 juin. — Officiel de 3 h. p. m. : Nos batteries ss sont montrées très actives pendant la nuit dans la région au nord de Saint-Quentin. Sur le Ch.emin-des-Dam.es, l'ennemi a renouvelé s. s tentatives en divers points du front depuis 'le sud de Filain jusqu'à l'est de Cemy, tandis que la lulte d'artillerie, ji poursuivait avec violence dans tout ce secteur. Quatre attaques successives sur une de nos tranchées au nord-est de Cemy ont été brisées et dispersées par nos jeux. Deux coups de main ennemis au nord de la ferme Froidement ont subi le même échec. L'ennemi a éprouve des pertes sensibles sans obtenir le moindre résultat. Au nord-est de Corbeny, au sud de Courcy et au bois des ChcuJiers, des détachements ennemis qui essayaient d'aborder nos lignes ont été aisément re-peussés. Nous avons fait des prisonniers, dont un off cier. PARIS, 9 juin. — Officiel de 11 h. p. m. : La ,utte d'artillerie a été par moments assez vive dans la région au sud-est de Siint-Quentin et au nord-ouest de Braye en-Laonnois, où un coup de main ennemi a été aisément repoussé, fournée calme sur le reste du front. RUSSE PETROGRAD, 7 juin. — Officiel ; i'ront de l'ouest, roumain et du Caucase : La situation est inchangée. Nos escadrilles aériennes ont exécuté une série de vols pour attaquer les positions ennemies établies à l'arrière du froni. Un de nos avions est tombe, dans la région de Tloematsy ; les aviateurs Tsupof, Morcof et le lieutenant Berkle ont péri. t i ROME, 8 juin. — 0)1 ciel ; Sur tout le front, les opérations n'ont pas dépassé les limites habituelles. Dans la région de To'.mino, le feu r,onr.enUiqne de noire artillerie, dirigé contre la ;are de Salla Lucia, a dispersé des convois ennemis. Sur le Vodice, nous avons étouffé ~eite nuit uue tentative d'aitaque ennemie, précédée par un feu destructeur. Sur le Carso, de fortes patrouilles d'assaut, protégées par un jeu de barrage, ont tenté d'approcher ia nuit de nos .ignés étabi.es au sud de CosHinjevica. Grâce à une contre-attaque, nous les avons dispersées; quelques prisonniers sont restés entre nos ma ns. ANGLAIS» AyOi 'pe/ïfs °sont~IVgZrfs[''Lrèn'nënït'ne ~fait aucune tentative pour reconquérir les positions perdues. Durant toute la journée nous avons organisé et consolidé notre nouvelle ligne au sud d'Ypres. D. s conire-altaqucs allemandes au sud-est et au nord-est de Oosttavcme et et l'est de Messines ont lté r-poussées. Jusqu'ici nous avons jait 6,400 prisonniers et capturé 20 canons. Dernières Dépêches L'cûensive en Flandre. Commentaires anglais. Berh'n, 9 juin. — Les commentaires de la presse anglaise s'accordent à dire que la bataille en Flandre avsit pour but la conquête die Lille. Mais, dit le « Morning Post », la rapide marche en avant sur cette vijle qu'en escompait au quartier général britannique, a cependant un notable retard. Alors que la conquête des hauteurs de Vimy, succès anglais, que jamais les Allemands n'ont démenti, a procuré un giain de terrain appréciable au pris de pertes certes élevées, l'occupation de la Isoucle cv; Wyt-schaete par les Anglais a coûté des sacrifices épou-vantab'es pour un gain de?. puis minimes. 11 f ai lait naturellement toujours compter tôt ou tard sur l'abandon du coud.1; de Wytschaete, position avancée et malaisée à défendre. Ajoutez à ceci que les Anglais firent sauter au moyen de galeries de mines :B position principale allemande et ce qui était resté debout avec ses occupants, au moyen d'un gaspillage de munitions, tel que toutes les fabriques de grenades réunies de l'Entente, y compris celles de l'Amérique, n'y résisteraient point à la longue. Le minime butin en fait de canons, dont ont pu s'emparer les Anglais, explique cMrsment le fait que les véritables lignes de défense ss trouvaient en réalité situées bien plus à l'arrière, et que 1> s Anglais ont sacrifié pour ce coin perdu une quantité insensée de sang et de munitions. De même que les succès des le et 17 avril n'ont procuré aux Français qu'un triomphe de courte durée, mais ont fait pjace à l'abattement te plus profond, lorsqu'on connut le prix d'achat, de ces succès, de même en Angleterre la même réaction se fera sentir aussitôt que le pays apprendra à quel frix ces quelques kilomètres carrés de terrain ont été payés. C'est à bon droit qu'en Angleterre on devra s'avouer fitratetE&n; que, dans ia forme actuelle de la guerre, le gain ou la perte de peti+rs ou même de grandes bandes de terrain, n'a qu'une importance secondaire, et qu'il s'agit exclusivement du maintien de sa propre force et de l'amoindrissement de c.:lle de l'adversaire. C'est ce but que les troupss allemandes ont brillamment atteint à Wytschaete. Protestation française contre les instigations françaises. Berlin, 7 juin. — Le « Journal du Peuple » du 23 mai 'ance la protestation suivant; contre les articles injurieux et à tous les points de vue grossiers vis-à-vis de la race allemande : Le «Temps» nous a habitués à beaucoup de choses, mais iî dépasse souvent toutes les bornes. On a pu lire avec stupéfaction, il y a quelques jours, son artfcle « Comment ils sont! », dans lequel il devait prouver que les Allemands sont d'une espèce vulgaire, un intermédiaire entre le singe et l'homme. C'est un médecin qui s'est occupé de cette bolle découverte, et le «Temps» en est tout enchanté : Hypertoxicité, Po-lychess?, Mïmetisrae, Fétir^hiane, Rit-ua'.isme, — quels beaux mots frappants! L'article serait une lecture amusante) si les Allemands ne se trouvaient pas près de Noyon. Chacun passerait un quart d'heure charmant en lisant les détails relatifs à la forme d£s oreiiles et l'obésité — ce qui est déjà un manque de chevalerie, — pour n.e pas parler de l'hypertoxicifcé des excm>ents alemardsl Mais n&us sommes en temps de guerre et ne devons pas nous amuser. Le «Temps» 'passe à l'étranger pour un de nos journaux les plus convenables et sérieux. Pourquoi veut-il nous rendre ridicules et odieux, non seulement en ALemagiig et en Autriche, mais aussi ch'rz les neutr.'s et même chez nos alliés? De pareilles soutiens versent de l'eau sur le moulin allemand et favorisent la croyance que notre cerveau est sérieusement aSaibii ! La civilisation française. Berlin, 9 juin. — Un sergînt français du régiment d'intante-rie n. 164, qui avai; été fait prisonnier au Mont-Haut-, le 31 mai, déc are : Après l'attaque française du 20 mai, de nombreux prisonniers allemands périrent pendant leur transport, parce que les Français leur avaient fourré des grenades à main dans les poches. Celles-ci explosèrent et déchirèrent les prisonniers ainsi que lt 'ats camarades se trouvant à proximité. Une ofïensiv} russe. Bàle, 8 juin. — Le conespondant militaire deg « Basiez Nachrîchten », le colonel Egli, dit au sujet de la situation militaire .a Russie : « Même si le nouveau commandant en chef de l'armée russe, qui a remplacé Alexejeff, est à même de relever les troupes russes en vue d'une couvai!© grande offensive, celle-ci sera bientôt arrêtée en raison de la situation complètement désordonnée derrière 'e front, qui rend l'envoi de renforts impossible... Si du reste l'état-major russe tentait néanmoins une grande offensive, malgré tout, H ne peut hésiter longtemps, car l'expériencie apprend qu'en jp&redUe entreprise ( 95èù ''7!g| cmfhycnîfhypomfhyp hésiter longtemps, car l'expérience apprend qu'une pareille entreprise prend de nombreux mois avec des intervalles indispensables. Sur le théâtre de la guerre de J'EstL les routes. *{ 'as.couvertures yrkn i vront être arrêtés prématurément en automne. Les Susses chai»' à canon française. Berlin, 6 juin. — Le « Journal de Genève », extrêmement ententophile, écrit ; Après qise le mécontentement, voire même des mutineries partielles eussent éclaté, Kerenski télégraphia que tous les ; éléments de troubles devaient être fusillés. Cette i nouvelle se passe de commentaires. Qu'il suffise de rappeler quie lors de ia grande ofiecsive à l'Aisne, lies troupes russes, de même que les peuples auxiliaires de couleur, furent lancés les premiers devant le feu des mitrailleuses allemandes, et qu'ils subirent deâ pertes effroyables devant le fort de Bri-mont. — Il y a un rapprochement intéressant à faire entre l'information du « Journal de Genève » et la nouvelle émanant de source autorisée, d'après laquelle 1e ministre des munitions Thomas aurait proposé lors de sa visite en Russie d'envoyer sans retard des troupes au front français. i G-urko part aussi. Copenhague, 9 juin. — D'après un télégramme de Pétrograd, le commandant en chef de l'armée du Sud, Gurko, a donné sa démission. Cette démission serait justifiée par des différends avec Brussiloff et Kereaski. Les pertes anglaises. Amsterdam) 9 juin. — Le «Times» du 2 juin cite les pertes anglaises pai 151 officiers et 3,430 hommes. Les listes noires anglaises. Londres, 9 juin. (Officiel.) — Une nouvelle liste t de firmes étrangères a été publiée, avec lesquelles ( il est interdit de faire le commerce à cause de leurs ( re'atioos avec l'ennemi. La nouvelle liste comprend trois firmes d'Amsterdam, trois de Rotterdam et 15 des Indes Néerlandaises. Deux firmes de Route,rdam et derx de3 Indes Néerlandaises ont été barrées de la liste. Le nouvel ambassadeur russe à Londres. Amsterdam, 8 juin. — D'après v~ t ' jgrsmme de l'Unic-n Télégraphique de Lordres, le ^vwmieiaeat provisoire russe a nomme Nabokow ambassadeur à Londres. Suggestif. Berlin, 9 juin. — Le « Rappel » du 5 juin publie un aveu précieux de Deyila : A peine le nouveau gouvernement de St-Pétersbourg eût-il prie en mai les rênes du pouvoir, que les Puissances Centrales détournèrînt les yeux de ce côté du champ de bataille. Que cet exemple nous soit uJle, et disons avec eux ; La décision de la guerre se trouve au front de l'Ouest '. Disons comme le « Vorwârts » : La décision par l'épée? Oui! Par la révolution en AJemagne ? Non ! La pénétration japonaise en Mandchourie. Berlin, 9 juin. — La « Nation » admet l'occupation des parties russes de la Mandchourie par les Japonais. Il est vrai qu'elle appelle cette occupation une invasion paisible, et écrit : C'est là une immigration des manufacturiers et ouvriers qui remplacera les forces de travail devenues rares ; maïs l'histoire mondiale fournit assez d'exemples de ce que signifie en réalité une pénétration pacifique. La secousse sismique au Honduras, Tegucigalpa, 9 juin. (Havas.) — Lcrr de ja forte secousse sismique centro-américaine, outre la ville de San-Salvador, celles de Nejapo, Suc'i' îo, Pai-mai, Amanios, Najicanas et Que.fa)tipar ., été détruites. Les pêcheurs hollandais et le ba :ag~ maritime allemand. ■ Amsterdam, 9 juin. — Le jouraai des gens de mer i annonce que les négociations nouées à Berlin par ' les députations des pêcheurs hollandais ont conduit î à un accord. On demandera à i'amiiaaté a'iemaiide de permettre à la flottille de bateaux à voile hollandaise, d'alier se livrer à la pèche aux harengs dans une partie de la zone barrée. Des pourparlers ioni encore engagés à ce sujet. Une procession sensationnelle à JOué." Bâte y juin. — Pour la première fois depuis quatre siècles, une procession réunissant plus de 2,000 personnes a parcouru, à la Fête-Dieu, la vieille cité éprsccpale de -Bâle. Toutes les cloches ont été mises en branle à cette occasion. Saisie des stocks de lame en Angleterre. Londres, 9 juin. — Le gouvernement anglais a saisi tous les stocks de laine étrangère, jusqu'ici exempts de réquisition. La guerre sous-marine. Stockholm, 9 juin. — D'après le « Stcckholms Tidning-n », le vapeur charbonnier «Anton», jaugeant brut 1,050 tonnes, a été ou bien torpillé sur >a route d'Angleterre à Gothemrbourg, ou s'est échoué sur un baoc de sable. Le navire naviguait sous escorte anglaise. Les événements militaires DE' LA semaine finissant le 7 juin 1917 Le 1er juin ,l'assaut des armées anglo-françaises avait échoué après une lutte violente ayant duré sept sîmaines. L'offensive du printemps au front de l'ouest était ainsi réglée sous certains rapports.Ces combats, qui peuvent être considérés comme les « combats les plus violents » que Vhistoire militaire ait jamais enregistrés, n'ont pas é;é suivis d'une période de calme. Les Alliés ont commencé à regrouper leurs forces et à recourir de nouveau, indépendamment des points d'attaque actuels, à des batailles décisives vers lesquelles les poussent leur situation politique et militaire. Cette période de transition dans laquelle nous nous trouvons, a été abondante également en combats. **<é, Hir."!»'5.8 ai-rrssivçs r- n juvel ftPnnAfl--xmcenrre leurs forces plus vers le nord. Dans le secteur de la côte du front flamand, l'activité ccm-Dattive a été très animée. Des aviateurs angais et les forces navales anglaises ont attarjué à différentes reprises Zeebrugge et Ostende. En Artois, tes combats augmentent en attendant en étendue et en vio-cnce. L'activité de l'artillerie préparant l'attaque ians la région au sud d'Ypres, près de Wy^schaete it d'Armentières, est arrivée à son apogée. La ba-ailie en Flandre s'est déclanchée dans toute sa vio- 1 lence, le 7 juin, au matin, après des explosions fer- 1 nidables et un feu roulant des plus violents,aecom- : pagné d'ataques d'infanterie. 1 La critique professionnelle de Paris même con- ' firme l'insuccès des Français, attendu que d'après ■1 e « Nouvellise de Lyon », on avoue franchement :< que l'attaque française au front de l'Aisne et en Champagne est arrêtée définitivement », sans que es états-majors des Alliés soient parvenus à atteinte le point utile au déveieppem.. nt de l'offensive, -a paralysation des opérations anglo-françaises est J «tribuée en première ligne à l'inactivité des Russes aggravée par les conlre-attaques pius fréquentes ! ies Allemands. Tandis que les succès allemands (près d'Aile- ' nant, près de Braye, au Winterberg et près de Sa- ' plgneul) se multiplient, l'activité. cemtactive des ! français dans la Champagne de l'ouest s'e&i réduite, ils ne sont pas parvenus entretémps à y remporter j m avantage quelconque. A l'ouest-et au nord-ouest le St-Quentin, les Français ont repris tme partie du Iront occupée jusqu'ici par les Anglais, ce sur une 1 étendue d'environ 12 kilomètres. Des peuss-es de létachements d'éc.aireurs cat été fréquentes dans je,-te région. Dans ia région de Verdun, des deux :ôtés de la Meuse, l'activité croissante de l'artil-erie et de fiéquentes poussées de patrouilles de fin- 1 :anterie, font conclure à de nouveaux préparatifs ! l'attaques élaborées sans aucun doute par Péîain. i ^'intention d'une offensive générale de l'Enteiî:e ' je fait valoir sur tous les y.i.'res théâtres de la 1 »uerre. : Au front de l'Est, l'action est devenue plus vive, ( mais on ne signale pas encore des opérations de jiande importance. Dans les Carpalhes, 'des dé a-:h:ments d'éclaireurs russes ont pu être repousses. Dans la Moldavie, des poussées roumaines oat été . repoussées, avec des pertes sanglantes, dans la val-. . Je de Susita et de Ptitna. , Au front macédonien, on n'a pas prononcé jus- t qu'ici de nouvelles attaques de grande portée. Le théâtre de la guerre italien s'est ranimé de , rouveau. Le calme qui a commencé le 29 mai, ne ;'est maintenu que jusqu'au 3 juin. Cette fois-ci, jes riiorts italiens étaient principalement consacrés au • Carso. Ceux ci n'eurent aucun résultat; les Autii :hiens, par contre, parvinrent à arracher aux lia-liens, entre Jamiano et la ferte position de Herma- 1 3a, le terrain précédemment conquis par .es Italiens, 1 et à leur faire 0,500 prisonniers.Le nombre de pri- • sonniers italiens fait au front d« l'isonzo depuis le ' milieu du mois de mai, a af.eint 22,000, chiffre très ' blevé pour les défenseurs. Le communiqué de Vienne a constaté que presque i a moitié de l'armée italienne avait participé à l'as- i saut et que les pertes des Italiens se sont élevées à 180,000 hommes, donc un quart au moins des for- i >es ennemies mises en jeu. Vis-à-vis de ces pertes terribles, le gain italien se réduit, après plus de i quatre semaines de lutte, à l'occupation du Mon* : Kuk. , i I DÉPÊCHES (Reproduites ae l'édition précédente.) Les combats à l'ouest. Berlin, 9 juin. — Officieux : La continuation de J'attaque anglaise danS la DOucle de Wytachate, attendue peur toi 8 juin, ne s'est point produite. Le^ Anglais ont, du accorder une pause de rtpes aux dix uivisions épuisées et décimées qu'ils avajeni engagées dans la lutte à la boucle de Wytschate. Deux compagnies australiennes furent simplement eavoyeai a i ,est de Messmes, mais ieur ahaque échoua sous le tir de déiense bien dirigé (ies Allemands. Les vagues d assaut durent se replier au prix de lourdes pertes, à travers des terrains ouverts et sans couverture. Pour te restant ce ne fut que vers 9 n. du soir que se déchaînèrent les comotts au canal d i'pres e; à la Douve inférieure, qui restèrent sans résultat pour l'ennemi. Les batteries allemand. s près de Lille prirent de nouveau 1 ennemi de fane. Les rassemblement d'infanterie, qui avaient été constar.es par nos observateurs aviateurs et de ballon, ont «é pris sous un lourd feu et dispersés avec des pertes sanglantes pour l'ennemi. /, Au sud de Lille l'activité combattive a égaleiaerf augmenté. De La Bassée à Méricourt, les Anglais ont tenté plusieurs attaques. Au sud-est ae Lect et dans Ja boucie de Lens, les Anp'ais ont vio eni. ment attaqué. Près de Lens surtout, les combat; ont été exiraordinairement opiniâtres et saugauj^ La boucle de Lens, qui a causé des pertes extraorûN naires aux Anglais jors de leurs attaques contrs Fresnoy-Rœux, par ses batteries de flanc, devait ^ tout prix être enfoncée. Malheureusement les a u,j ques successives prononcées à partir de 9 beui avec des forces imposantes et se succédant, se son; écrcuées pour la plupart sous ie feu d'artillerie, oc mitraiileusfts et d'infanterie allemand. Là où le^ Anglais parvinrent à pénétrer en quelques endroits' dans les tranchées avancées allemandes, Ls taj furent rejetés au cours de corps à corps ou en coo-' tre-attaques. L'attaque prononcée le 9 juin, à 2 heures du matin entre le ruisseau de Souchez et AU ri-court n'a pas réussi; les pertes anglaises en furent simplement augmentées. Là où l'adversaire ta repoussé par corps à corps, des prisonniers restèrent entre nos mains. A l'est de Croisî'ies une a.îaque nocturne a échoué également. Malgré le temps peu clair, ie feu d'artillerie des Sjuuc ii Œi' Cisn-m unie granae violence tout le 'cf.g lu Chemrn-des-Dames. A diverses reprises des pa-rottilies françaises furent repoussées. Un détache-nent de reconnaissance allemand, s'installa long-:emps dan® une partie des tranchées françaises à 'est de Cerny. Les combats à l'est. Berlin, 9 juin. — Officieux : Au front de l'est le feu d'airt'Elerie a blé plus animé en quelques endroits, r.otam, n«nt près de Riga, Smorgcn, à l'ouest de Lr.ek, m sud de Brody et à la Narajowka. Au front de u. :édoine, le calme a prévalu. Des aviateurs anglais >nt de nouveau jeté des bombes incendiaires dans les champs de moissons mûrissantes. L'oliecsive en iriandrs. Commentaires français. Genève, 9 juin. — La « Dépêche de Lyon » an-ior>ce que les Allemands, n'ont pas ô:é surpris par 'aaaque des Anglais en Flandre, cette attaque de à.pt jours contre ce secteur du front ayant été préparée très soigneusement depuis de nombreux mois, v-s troupes britanniques combattent sous les ordres lu général Piummer qui fut le liborate>ur de Mafe-;.ng, lors, de la guerre sud-africaine, rot:s qui a peu ait pairier de lui jusqu'ici dans ja présente guerre. réserve avec laquelle ia presse parisienae s'exprime au sujet de l'offenisive anglaise est frappante, -es journaux consta-eut uniquement et simplement jue cette bataille es: a première action ae gra:iie mvergure au front de Flandre, depuis 16 mai .915,et la baptisent jX/ur ce motif du ncm'i-- - troisième ba'aiile de Flanore ». Le saint ae ia re.voce, Genève, 7 juin. — Lê journal français brn cmnu i Le Bonnet Rouge » parait actuellement d«ns un onnat beaucoup plus grand avec le titre « Le 3ays ». Les adversaires mêmes du nouveau jour-ial-, en.re autre « L'Act'ou Française » avouent lue son influence grandi constamment. La censure n'a pas osé intervenir. Ce journal ne vise jue le salui de la France. Uiia conférence de l'Entente au sujet cl es conditions de Mi'an, 9 juin. — On mande de Saint-Pétersbourg iu «Secclo» que le gouvernement roumain a décliné e premier l'invitation russe à une paix sans an-îexfons, ni dédommagements. Le «S-co'o» annonce •gaiement que les Puissances Alliées ont reçu uns m italien de ia Russie ayant pour objet une confé. •et:ce au sujet des conditions de paix. Eruption du volcan de »an Salvador. La capitale du Salvador détruite. Plusieurs autres villes ruinées. San Juan del Sur (Nicaragua), 9 juin. — Un té-égramme de San Miguel (répubiiqu- centro-amé-icaine de San-Sa'savor) annonce: « La capitale du Salvador, comptant 60,000 habitants, a été complè-ement détruite, sans doute par suite d'un trem->lement de terre ou de l'éruption d'un volcan. » Un té.égramme ultérieur 'e Tegucigalpa, capi-aie du Honduras, confirme la chose en ajoutant:. ( Six autres grandes villes ont été détruites. » Le dernier télégramme, émanant des ruines mê. nés, annonce : « Tout est détruit dans un périmé., :re de 30 milles. Les habitants de San-Salvador campent dans les rues et dans les parcs. La catastrophe doit probablement être imputée à l'érup-i ion du volcan aux pieds duquel la ville est situés -

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Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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