Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1916, 18 Fevrier. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/fq9q23sn1s/
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3* Année. N° 501. Edition B CINQ CENTIMES VENDREDI 18 FEVRIER 19)6 ABONNEMENT POSTAL, ÉD. B Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les 1 Janv. 1 Avril 1 Juillet 1 Oct©b. On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mois ou même pour le iernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois i Mois Fr' 3.00 - Mk-2.40 Fr.1.50 - Mk.1.20 TIRAGE : 75.000 PAR JOUR Le Bruxellois Rédacteur en Chef : Maro «aie iSAIyM Journal Quotidien Indépendant Rédaction, Administration, Publicité, Vente : | BRUXELLES, 45, RUE HENRI MMJS ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. 2.00 Nécrologie ].00 Annonces commerciales . 1.00 » financières. . . 0.50 PETITES ANNONCES La petite ligne 0 20 La grande ligne 0.40 TIRAGE : 75.000 PAR JOUR Graves mutineries en Egypte Rapprochement Bulgare-Roumain Derniers Communiqués Officiels La Guerre Liommumqués Oniciels ALLEMANDS Théâtre de la guerre rte l'Ouest Berlin, 17 fé-vr. (Communiqué de inicli.) — Pas d'événements d'importance particulière. Les travaux de déblaiement exécutés dans notre nouvelle position cl' Obcrsept nous ont encore faàt découvrir huit lance-mines françaises. Théâtre de la guerre de l'Est Une action d'artillerie dans la partie nord du front. Nos aviateurs ont attaqué Duna-bourg et les installations du chemin de fer près de VilejJca. Théâtre de la guerre des Balkans La situation n'a pas changé. autrichiens Théâtre de la guerre russe et sud-est Vienne, 17 février (d'hier). — La situation est inchangée. Théâtre de la guerre italien Les combats d'artillerie continuent au front du littoral, ainsi qu'à la partie s'y rattachant du front de Carinthie. Dans le secteur cle Doberdo, des combats à coup de mines et à coups de grenades à main. Au lavorcek, une patrowlle de campagne italienne a été enicvee pour ta huwteiiie fut>: L'avant-terrain de notre nouvelle position, dans la région de Rombou, est couvert de morts italiens. ITALIENS Rome, 17 février. — Comm. off. du 15 février. — A l'Isonzo supérieur, le combat d'artillerie s?est poursuivi hier avec violence. Dans les secteurs du Mrzli et du Vo-ail (Km), des retranchements et abris souterrains ennemis ont été détruits. Sur la hauteur de Podgora, de hardies patrouilles se sont avancées 'vers les retranchements ennemis et y ont lancé de nombreuses bombes. Sur le Karst, notre artillerie a encore détruit quelques tranchées ennemies, les défenseurs se sont enfuis et o?it été en partie atteints par le feu de noire infanterie. On annonce des attaques aériennese ennemies sur Brentonico, dans la vallée de la Lagarina, sur 8chio, dans la vallée de la Léogra et sur Latisana, dans la plaine du Tagliamento. Les dégâts sont insignifiants. L'attaque aérienne sur Schio a été arrêtée par l'intervention d'une de nos escadrilles d'avions. A Gorz, un de nos aéroplanes a attaqué un aviateur ennemi et l'obligea à s'enfuir. FRANÇAIS Paris, 15 février (15 heures). — En Champagne, nous avons repris une partie clés éléments occupés par l'ennemi le 13 février à l'est de la route dfl Tcihure à Hommepy. En Lorraine, quelques contacts de patrouilles dans le secteur cle Meillon.Kuit caSne sur le reste du front. l'avisi 15 février (23 heures). — Journée relativement calme. En Artois, nos canons cle tranchée ont exécuté des tirs sur les organisations ennemies aux abords de ta route de Lille.A l'ouest de l'Oise nos batteries ont bombardé un train et un convoi cle ravitaillement en gdre d'Epagny, nord de T>c-sur-Aisne. Àu nord-est de Soissonsi tirs de destruction sur les ouvrages-enn-rçàs. En Argonne, à la Fille Morte, nous'avons fait sauter une mine dont nous occupons l'entonnoir. En Haute-Alsace, au cours de la journée,notre artillerie a tenu sous son feu les positions ennemies à l'est cle Sept. ANGLAIS Londres, 17 février. — Comm. off. du quartier général britannique en France, sous la date du 15 février. — Après une vive canonnade du front entier cl'Ypres et de la saillie au sud de Tloogc, l'ennemi a prononcé plusieurs attaques d'infanterie. Entre le canal d'Ypres vers Comines et le chemin de fer, l'ennemi a envahi notre tranchée la plus avancée sur ii?je étendue d'environ 000 yards. Toutes les autres attaques ont échoué. Le violent bombardement des deux côtés continue. TURCS Constantinople, 10 février.— Du front de l'irtth, un de nos aéroplanes a survolé la position cle l'artillerie ennemie près de Kut-Ël-Amara et a jeté avec succès 12 bombes qui ont eu une grande portée. Après la défaite dans la bataille de Hatiha, à Vouest de Korna, l'ennemi a abandonné sur les rou-| tes de retraite un grand nombre cle tués. Les per tes que l'ennemi a subies dans la dite bataille s'é-' lèvent, pour autant qu'il a été constaté, jusqu'ici, à 2,000 hommes et 300 animaux. Au front du Caucase, l'ennemi ci perdu, lors de6 j violents combats de positions qui ont eu lieu ce. 1 derniers trois jours, malgré le froid et la neige, 5,000 tués et GO hommes prisonniers. Au front des Dardanelles, un croiseur, un mo-nitor et un torpilleur de l'ennemi ont lancé, le 13 courant, sans succès, 20 obus contre Telce llurnu. A la suite du contre-tir de nos batteries de la côte, ils furent obligés de s'éloigner. Près d'.Adcn, dans les forêts près de Seheilc Osman et Elu-Aile, un 'détachement éclaireur ennemi a été attiré dans un guét-apens et a été presque complètement anéanti. Les survivants se sont enfuis dans la direction de Seheilc Osman en abandonnant tous les bagages. — Dernières Dépêches Braves mutineries an Egypte Cologne, 17 février. — La Kôlnische 1 olszei-tung annonce que d© graves mutineries ont éclate au canal de Suez parmi les troupes indiennes, accompagnées de fréquentes désertions qui ont pris d® telles proportions» que le général Maxwell aurait décidé de faire transférer les troupes maho-métanes sur d autres théâtres d- la guerre,où eJJes n'ont pas de coreligionnaires vis-à-vi* d'eus. Rapp o&îiement bulpro-roumaln Budapest, 17 février. — Le journal. No- 'TT^atr^'rjiàj <Io «TtrrOTW tir source diplomatique, que les ministres Bra-tianu et KadÔslawow ont eu, il y a quelques temps, un entretien sur territoire bulgare. Plusieurs questions d'actualité ont été personnellement discutées. Au cours de cet entretien, un rapprochement particulièrement significatif serait intervenu entre les deux gouvernements, rapprochement qui explique la défiance ce l'Entente, vis-à-vis de la Roumanie. La Grèce et l'Entente Athènes, 17 février. — Les journaux annoncent que, suivant un accord interTOttu entre la Grèce et les Alliés, ceux-ci payeront nne indemnité poulies pertes subies par les négociants et particuliers grecs, à la suite du bombardement de Salonique. Le gouvernement grec remettra à cet effet une .kiste aux représentants de l'Entente à Athènes. La Russie et la Roumanie Berlin. 17 février. — On annonce de Vienne au Berlincr Tageblatt : Le KorrcsponAenz-Punclschav écrit : LS'membre de la Douma, Gestetzki a déclaré à un journal bessarabique, qu'on lui a. assuré de source compétente à Pétrograde, que la Russie ne songe pas du to-ut à des cessions quelconques à la Roumanie. L'emprise de l'Entente sur le territoire grec Berne, 17 février. — L'Information Télégraphique Suisse, qui paraît à Berne, ap prend d'Athènes qu'on croit là-bas devoir compter avec l'occupation par l'Entente dès ports de Fatras et de Yolo. L'Entente a déjà demandé l'autorisation de débarquer 5,000 soldats et réfugiés serbes; le gouvernement grec s'y est refusé, après que M. Gounaris eut fait entendre une langage énergique. Les navires de guerre de l'Entente croisent journellement devant le port de Patras ; le port Je. Yolo est déjà barré par des mines et des ouvrages placés par la flotte de l'Entente, ce qui est interprété comme le signe d'un projet de débarquement. Le contrôle maritime en Angleterre Londres, 17 février. — On vient de pu-, blier un ordre en < seil interdisant aux na vires anglais, à l'exception des bateaux de cabotage, de partir sans une autorisation spéciale de l'Office du commerce. M. Briand et le Cardinal Mercier Londres, 17 février. —Le Times, pariant de l'entrevue de M. Briand avec le cardinal Mercier, à Home, fait ressortir que cette encontre est d'autant plus Intéressante, qu'on se rappelle le rôle que M. Briand a joué dans la séparation de l'Eglise' et de .'Etat en France. Etats-Unis et Allemagne Londres, 17 février. — v-n annonce de Washington au Morning Post en date du 13 février : Le président AVil on rentre aujourd'hui. On ignore encore quelle attitude prendra Wiîsbn dans la proclamation allemande de détruire sans avertissement tous ks navires marchands armés. Son entourage croit que sa décision sera favorable à l'Allemagne. Une personnalité haut placée a déclaré au correspondant du Morning Post que chaque gouvernement, a 1© droit de déterminer dans quelles conditions les navires pourront faire escale lans les ports de leurs pays. Il est absurde de considérer comme un acte non eutre.que le gouvernement modifie son point de vue dans cette question. Le plus ancien et plus influent journal de Washington, le Star, écrit : « Il ne rest© aux Etats-Unis, en présence de la nouvelle proclama-'On de l'Allemagne, qu'à approuver cette politique de guerre maritime et à faire tout ce qui est en son pouvoir pour détourner les Amér.ca.ns de leur intention d'utiPiser. les navires marchands ar mes. Les mines Stockholm, 17 février. — L'ambassadeur allemand a fait hier la communication suivante au département des affaires étrangères : « Prochainement, j'1 sera déposé des obstacles navals et des mines sur plusieurs points, en deher. du territoire maritime suédois, entre 55°18' et 55°5'26" latitude sapteirtrionale et 12°24' et 13<-longitude orientale. De; que des communications détaillées arriveront, il sera distribué des instructions nécessaires pour la navigation. Fraudes en Russie Berlin, 17 février. — On écrit de Copenhague: D'après des nouvelles de Pétrograde, on a découvert sur la ligne de chemin de fer de Windau-Ry-binsk, plus d'un million de pouds do sucre et environ un demi-million de pouds de farine dont on ne soupçonnait pas l'emmagasinage. Les fonct.on-naires ds la gare intérc&.ée ont été puais. Les Puissances Centrales et les finances turque: Constantinople, 17 février, — D'après un rapport de la c(^rLm.;,s -J-—+ ■—*-ses1 M'iît'fl-i.s pai pui-saiioe3 oa-iitrake au gouvernement turc s'élèvent, depuis 1© début de a guerre à 21,613,816 livres, auxquelles il y a a ajouter les emprunts dé 20 millions .et 1,240,0.,.. livres que le gouvernement émettra prochain men en Allemagne, conformément aux lois votées, de manière que les avances s'élèveront entôt à 12,853,816 .livres. Effervescence parmi les Musulmans en Egypte Cologne, 17 février. — Un collaborateur de la Ko nische Zcitung apprend de source autorisée du Caire : Parmi les troupes indoues appartenant en grande partie à la religion musulmane; se trouvant actuellement au Canal de Suez avec des Aus irakiens, des Anglais, des Néo-Zélandais, il règne depuis longtemps une certaine effervescence à la suite des mesures de contrainte inouïes de la part des Anglais. Par exemple, les officiers ang.o-niu-tra liens abattent «.ans pitié et comme bon leui semble, los sujets indous qui encourent leur blâme. Un incident qui s'est passé dans un régiment indien, le 10 janvier du côté est du canal, démontre combien la haine prend des formes inquiétantes. Un capitaine nommé Brown, abatt't .es deux serviteurs indous pour un acte d'.ncan-venance ; ils furent tués sur le coup. Deux Indous, spectateurs de cet incident brutal, se précipitèrent sur le capitaine et le tuèrent avec une jaïonnette. Cette expiation donna l'alarme. Immédiatement tout le. régiment indou se révolta contre ses officiers. Ceux-ci ne parvinrent à échapper à la mort que par la fuite accélérée vers la rive occidentale du cana', pendani. que 12 officiers, dont un commandant de régiment et un major, furent les victimes des révoltés. On envoya d'es détachements indous voisins contre les révoltés, mais ils refusèrent de tirer sur ceux-ci ou passèrent de leur côté. On appela alors des régiments australiens qui parvinrent à encercler .'es Indous. Un second combat se développa,' au cours duquel une partie des révoltés parvint à briser ie cercle-et à prendre la fuite vers le désert de l'est; 'a plupart restèrent soir place, tués ou bhssés.JLes Australiens curent de grandes peii'tes : 8 officiera et 275 hommes furent tués ou blessés. Dvs troubles auraient également éclaté en ces derniers temps parmi d'autres troupes indoues du canal de Suez. Des soldats indous, de religion musulmane, s'enfuient, par détachements- considérables, complètement équipés, vers l'Est, où ils sont accueillis avec joie par les Arabes. Le général Maxwell a d«nc décidé de retirer du canal de Suez les troupes indoues de religion musulmane et de les employer sur un autre théâtre de .'a guerre où ils combattront clés non-musulmans. La crise intérieure russe continue Stockholm, 17 février. — Toute la presse de Pétrograde qualifié de mémorable la séance du con-vent des Séniors, dans laquelle 1© programme des travaux de la Douma a été réglé.. Elle avait le caractère d'une séance plémèra décisive. L'unité n'a pu être obtenue ; d'autre part, il y a apparence que l'effervescence qui couve depuis six mois à la Douma, éclatera. Gorcmykine a déclaré au président du Conseil d'Etat, qu'il n'est pas disposé à assister aux séances. Il quitte Pétrograde dans les premiers joiurs. Les membres de la droite de la Douma ont décidé, dans leur dernière réunion de fractions, de décliner l'invitation anglaise en vue d'une visit© parlementaire. Us ne désirent pas y Participer parce qu'ils craignent qu'il y sort, question do la situation russe intérieure. r Pour comparer avec l'insensibilité et la lâcheté cles Anglais De la Kôlnische Volkssuitung, du 17 février : Au commencement de mai 1915, les destroyers anglais Maori et Crusader croisaient devant Zee-brugge, lorsque le premier heurta une mine et vint à portée des .batteries de terre. Il fut pris sous lie feu de nos batteries de la côte. B.entôt >n s'aperçut de la terre que l'équ.page du Maon foulant, quittait le navire et descendait dans les canots. Nos batteries arrêtèrent immédiatement leur feu, ne voulant pas tirer sur des hommes sans défense. Le Maori disparut bientôt dans la profondeur de la mer. Entretemps, le Crusader descendit encre un canot afin de participer au sauvetage de l'équipage du Maori. Lorsque toutefo s un de nos aéroplanes de combat s'approcha du Crusader, ce'ui-ci pr.-jb .'a fuite et fit toute vapeur vers l'ouest, abandonnant ses camarades, privés de tout secours. Un de nos navires éclaireurs — un vapeur de pêche comme celui qui laissa périr 'équipage du « L-19 » — profita du moment et entreprit le sauvetage avec un équipage de 2B hommes, des marins du llaori, dérivant dans les canots. Lorsqu'il arriva près des canots qui s'étaient entretemps éloignés de l'2 milles marins d~ ia côic, l'officier allemand, se trouvant à bord, remarqua qu i! avait Seyant lui six canots remplis de matelots. A son évaluation, il y avait environ 100 personnes dans les canots. Dans cette circonstance, il devait être tenu compte de l'éventualité que le Crusader revint sur les lieux et capturât te vapeur de pêche allemand ou le cou ât. L'off.cier n'hésita pas un instant à prendre à bord les équipages, maJgré leur quadruple Supériorité numérique. Le dénombrement exact donna 7 officiers et 88 hommes, d-"fflc une quadruple supériorité numérique exacte; vis-à-vis de l'équipage du vapeur de pêche ai-emand. Peu avant ia tombée du jour, te /&p. ur-de pêche arriva heureusement à Zeebmgge avec iep naufrages. Le vapt-m^de péelie anglais King Stephcn av;<;t po 11 v a i ' fn' '"?!, ''^a ns^^nppr'' aucun les 22 hommes de l'équipage épuisé du L-19 qui n'avait pas même une eloub.e supériorité numérique sur l'équipage du Kmg Stephcn. Avec une franchise cynique, le capitaine a avoué qu'i. ne l'a pas fait- ; ses compatriotes t'ont loué en raison de sa manière d'agir. Tout autre a été l'attitude du vapeur de pêche allemand qui prit à lord une quadruple sup irioritè numérique, fraî-ehememt débarquée et qui pouvait encore résister les armes à la main. Le commandant du Maori a ...éelaré, ie se r, à un off.cier d ét-at-majoi, à Zee-brugge qu'il n'avait jamais douté que la marine allemande aurait agi dans un cas pareil comme e!.'v !'a fait : IT'c are ail sailers (Nous sommes .ton marins) ajouta-t-il, c'est-à-d re : Si d'atftres sont en péril, l'inimitié n'ex ste y.u » A ce moment-là les naufragés étant des Anglais, tout le monde,en Angleterre, considéra le sauvetage comme naturel. Aujourd'hui, il en est autrement. Le, monde a maintenant sous les yen*: suffisamment d'exemples, que l'Anglais ne reconnaît plus rien des tradit cris maritimes, que notre marine prévoyait autrefois comme naturel même chez ses adversaires, qu'il est étranger aux plus simples enfciments d'humanité. Et qui paile donc si souvent d' « hunian'ty » ? Mécontentement en France Bruxelles, 17 février. — Les journaux français, d'après différents journaux suis.es du maton, critiquent les communiqués off oieis peu détaillés qui ont été publiés par l'état-major français concernant les derniers combats qui eurent lieu en Artois et en Champagne. La nervosité de la presse française se manifeste également dans les considérations des cr .tiques militaires au sujet de la situation sur le théâtre do la guerre occidental. Fin de 1a mission italienne à Athènes Athènes, 17 février. — Le roi de Grèce a reçu en audience d'adieu, tous les officiers et membres de la mission italienne, qui retournent immédiatement en Italie. En Italie Milan, 17 février. — D importants détournements de vivres ont été commis à Mantua. Le capitaine de l'intendance, Attilo Bassi, a été arrêté. En France Paris, 17 février. -— Dans la gare des marchandises de Cliâlons-s/-Marne, un u/a-gon chargé de munitions a explosé-liier,occasionnant des dégâts considérables et dérangeant la communication télégraphique entre Epernay et Paris. Emprunt anglais Amsterdam, 17 février. -— Comme le confirme Iieuter, l'émission du prochain emprunt de guerre anglais est improbable avant le 31 mars. Sur mer Berlin, 17 février.— Comme on l'apprend de source autorisée, la réapparition de navires armés?allemands dans l'Océan Atlantique et notamment à la suite de l'incident de l'Appam, a eu comme conséquence que les malle-postes de l'Union Cas t le Line de et en Afrique du Sud, feront à l'avenir un grand détour au lieu de faire leur trajet habituel, et ce, pour des raisons de sécurité Le voyage de ces vapeurs du et vers le Cap prend actuellement six semaines. Copenhague, 17 février. — On annonce de Stockholm : Le courrier anglais n'est pas arrivé ici de Gothenburg depuis quelques jours. 58,000 colis postaux, destinés à l'Angleterre, sont entreposés à Stockholm. Après le voyage de Briand Paris, 17 février. — Briand et Bourgeois ont rendu compte mardi au Conseil des ministres français de leur voyage en Italie. Un annonce téiégraphiquement : Berne, 15 février. — La nouvelle de la visite de Salandra à Paris est prématurée. Les ministres qui doivent accompagner Salandra ne sont pas encore désignés, pas plus que l'époque de la visite. Guerre païenne Berne, 17 février. — L'Agence Stefan i annonce de Yicence que des aéroplanes ennemis ont paru le 14 février au-dessus de Schio. Six personnes ont été tuées, d'autres blessées par des bombes. Rome, 16 février. — Cs. matin, vers 4 heures, des aéroplanes ennemis ont survolé Rimifti et y ont je<té des bombes. Bombardés violemment par l'artillerie de défense contre les attaques aériennes, i's s'éloignèrent bientôt dans la direction du noid-Oat. Les dégâts seru insignifiants. Il y a peu de blessés parmi ia population civile. Inquiétude anglaise au sujet de l'aggravation de la guerre souri-marine La Haye, 17. février. — Le ton arrogant avec lequel la presse ai glaise s'exprimait au début au sujet du mémoire allemand concernant l'aggravation du blocus aux navires marchands armés, baisse de jour en jour, quoique les journaux soient assez diplomates ^our,fne jj,as^exprimer erûWeni cette inquiéter comment les journaux cherchent à prévenir, de façons différentes, les cercles intéressés, des dangers à venir. Le Shipping Gaze écrit : Si la guerro «us-marine n'ex stait pas, les taux de fret seraient de 50 à 75 p. c. plus bas qu'actuel-ement.L'Angleterre n'aurait pas subi, l'année dernière, des pertes qui atteignent des centaines de millions en navires et en chargements. La guerre sous-marine, si restreinte au début, a certainement porté ses fruits pour l'Allemagne, quoique le but principal, d'affamer l'Angleterre, n'eut pas abouti. Maintenant on a la perspective d'une aggra-ation de-la guerre ras-marine. On paraît prendre l'avis allemand de gaîté de cœur, nais les actes suivront aux paroles. La perte de 1' « Amiral Charrier » Paris, 17 février. —L'Agence Havas confirme la perte du croiseur Amiral Chanter. Ou a aperçu près de la côte de Syrie un radeau avec 15 matelots, dont un seul vivant. Celui-ci raconta que le croiseur avait coulé en quelques minutes sans pouvoir descendre des canots. Réunion secrète à Londres en faveur de ia paix Amsterdam, 17 février. — Le Times de Londres annonce que dans le quartier "de ïïamstead il y a eu une réunion secrète en faveur de la paix, d'où la presse a été tenue éloignée. L'Amérique ei l'armement des navires marchands Amsterdam, 17 février. — On annonce de Washington au Tgnes que le Cabinet délibérera aujourd'hui au sujet du mémoire allemand, concernant les navires marchands armés. Londres, 17 février. — Le correspondant du Times à Washington annonce que le Département de l'Etat a été informé officieusement nar l'Angleterre et l'Italie que le refus de reconnaître le droit d'armer les navires marchands, serait considéré comme un acte qui surprendrait péniblement. Le Département de l'Etat n'a pas encore pris de décision.Sacrifices inutiles de la Russie Amsterdam, 17 février. — Un officier supérieur anglais a visité pendant quelques mois, sur l'ordre du Département de la Guerre anglais, le front russe en Bessarabie, afin d'y étudier les perspectives - -sses. Il dit dans son rapport : Le but principal de l'armée russe sur ce front consistait à tenir éloignée une grande âruiée ennemie d'autres opérations militaires. Ce but échoua complètement. Les Pusses ont sacrifié depuis fin novembre 100,000 hommes, tandis que l'ennemi n'en perdait pas même un cinquième, quoique ses forces fussent numériquement inférieures de la moitié. La nouvelle que le front ennemi priy de Czernowitz était menacé, est complète^ ment fausse. Les succès de l'armée russe sont nsignifiante. Il e3t impossible de déborder

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Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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