Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1915, 30 Juillet. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 21 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/ns0ks6kt99/
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DEUXIEME ANNEE, — N.' 30a TIHAfâÊ JUSTIFIÉ m.OOQ EXEMPLAIRES OIMQ ŒflilS EDITION B &WS8XR11DI SÛ JUILLET 1915. LE BRUXELLOIS .A. l=t« i S &a8 ïii fïaasso »=• 8 mahs 1 &aaes3 •= S saeïs, é tesass i ©a®^ $ %âa§s «—■«■r «w iwiii «mummis |P| sJorna^m^i, <£jruL&twâtt«âràt >-jiSbGj&9gp cumelii A@^ijisiifKÂti(s. * pufueîT| <Kg0 SFS'ÏS,® SâtosiESi StfSwn&s; ; 2S3raasK®ïïiL®C:-: ^ :^isrc>2?<jrca^» .' IMhJSwi» la ligne 2 francs. Nécrologie, te tegas, 1 toi Mtes «swâees,' î* ligne ^ cessas» La cherté de la Viande à Bruxelles A suit© de nombreuses démarches, faites par cornue intersyndical des bouchers et charcutiers < l'agglomération bruxelloise auprès do M. Mas Hailt écbevin de la Vitlo de Bruxelles, un premier tarit po lu vente des viandes de boucherie, élaboré par le comi fut imposé aux bouchers et charcutiers de i-a vili L'arrêté parut lu 19 novembre 1914, il fut adopté qui ques jours après par les communes de Saint-G.U d'ixelles, de Schaerbeok, de Cureghem et de Sair Josse-ten-Noode. Dans les autres communes on ne pi aucune mesure à ce moment. La*kon vota quelqi temps après le même tarif que la ville, il fut affici sur les murs de la commune, mais il n'a jamais été a pliquè. Par suite de l'augmentation du prix du bétail, tarif des viandes fut modifié une première fois le 23 1 vrier 1915, et une seconde fois le 2 avril dernier. D puis, quoique le tarif officiel n'ait pas changé, les bo chers et les charcutiers ont AUGMENTE C0NSI1ï> HABLEMENT le prix de la viande. - Très peu de cor munes s'occupent encore du tarif officiel qui est, poi ainsi dire, devenu lettre morte. D'après ce tarif du 19 novembre 1914, la viande d vait se vendre aux prix suivants : bœuf, de fr. 0.40 1.50 le kgr. ; veau, 0.70 à 1.00; porc, 0.90 à 1.30; cheva de 0.20 à 0.80. Or, aujourd'hui, pour un kilo de lard certains cha cutiers osent demander jusque fr. 1^.50. Les charcutier donnent pour prétexte que les porcs deviennent tri rares et que chaque fois qu'il en arrive au march ils sont accaparés par l'armée occupante; ils prétei dent que pour satisfaire certains clients ils sont obiigi do faire de grands sacrifices en argent et qu'ils r gagnent absolument rien en vendant de la viande c porc. Quant au gros bétail, il ne manque pas, mais 1< bouchers prétendent aussi que les éleveurs et les paysai ne lâchent pas leurs bêtes en dessous du prix qu i fixent eux-mêmes et qu'ils exagèrent encore sous pn texte que la nourriture fait défaut et qu'ils doivent 1 pny r y.rès cher, surtout câHe qui sert à engraisser 1« r •bêtes, ^ui est une nourriture spéciale. Le tarif pour fa vente du bétail fixé en avril dei nier (le 16 avril) par ordonnance du gouverneur gêne ral semble aux éleveurs et aux marchands de bestiau ne pas existez' pour eux, ni même les concerner; lt bouchers avouent qu'il n'est pas observé. Un autre motif du renchérissement de la viande c'ea le gavage du bétail pratiqué la '.veiKe de la vente, gava ge qui, malgré les ordonnances rendues, Il y a quelqu temps, se fait plus que jamais. Naturellement par c procédé on arrive à donner du poids à la bête, mais ce manœuvres frauduleuses se font au détriment du bou cher et celui-ci, pour se dédommager de la perte énoi mo qu'il subit sur le poids total, augmente le prix de 1 viande servie à ses clients. Le gavage du bétail, qui est une fraude importante se fait actuellement sur une très grande échelle dans le étables environnant le marché où les bêtes sont ame nées la veille. Il paraît qu'une nouvelle ordonnance pour l'enrayer nous a-t-on assuré, est en préparation et qu'elle sortir; ses effets sous peu. » „ Nous avons fait, d'autre part, une enquête person nelle auprès de quantité de bouchers et de charcutiers Tout d'abord, plusieurs d'entre eux nous rappellen qu'au meeting tenu le jeudi 6 mai 1915, à la Salle Vai Brée, rue d'Allemagne, par le Comité Intersyndical de Bouchers, M. Van Wayenbergh, parlant de l'origine d' la tarification de la viande la justifiait. «< Au début, dit-il, on avait préconisé l'installatioi des débits communaux pour 1a viande et ce sans avoi consulté les corporations des bouchers et charcutiers Ce projet a été abandonné par les autorités à la suit< des démarches faites. La tarification a été acceptée pa les bouchers avec résignation, ajoutait-il. Si on aug mente encore le prix de la viande, beaucoup de bou chers no pourraient plus continuer à exploiter leur mé tier faute de clients. » M. Scheurmans, président du Syndicat, rappella le entrevues qu'il a eues avec M. l'échevin Max Hallet au sujet de la tarification des viandes. Lui aussi re grette que les tarifs sur la viande ne soient pas appli qués avec la même vigueur dans toutes les commune: le l'agglomération bruxelloise. M. Scheurmans, dès le début de l'occupation de Bru xO.les par l'armée allemande, a fait, en compagnie d< er 'sonexnjg ep 'auisseag leunnrraoo jeflTesuoo ej y totr de toutes les communes du Brabant pour engage: le les éleveurs et les fermier à amener leur bétail aux lo marchés do Bruxelles ,marchés qu'ils avaient ab&ndon-nés complètement dans .la crainte que leurs bêtes ne 'r fussent saisies. Il a fait depuis nombre do démarches té pour obtenir l'entrée en Belgique du bétail sur .pied de ©• 1 Amérique et est entré en pourparlers, av^c M. le séna-*1" te or Catteau, qui s'occupe du ravitaillement. M. s, Scheurmans, pariant»des abus, confirme que les 80 cen-t- 1dîmes des bêtes, qui arrivent à Bruxelles, sont achetées it par des agents envoyés dans toutes les gares cl" déh>n.--ie quement par les accapareurs et, bien souvent, les 20 cen-tièmes restants tombent encore dans les griffes de tv.? p- accapareurs quand elles arrivent aux étables du marché. Lui aussi s'élève contre l'abus qui consiste à gaver 1© le bétail avant la vente, ce qui se pratique toujours mal-é- gré l'arrêté existant, défendant de donner à manger aux bestiaux la veille de la vente. i/- Il y aurait lieu aussi, dit-il, d'interdire l'entrée du 3- marché aux marchands avant l'ouverture, n- M. Melcknians, l'honorable conseiller communal d'Aa-ir derlecht, reconnaît le bien fondé des arguments présentés par le Comité intersyndical. Il .lui avait même pro-a- mis de faire exécuter les prescriptions des arrêtés et rè-à glements. concernant le marché au bétail. Il «st au I, surplus, et il a bien raieon, partisan de l'établissement d'une taxe sur chaque tête de bétail qui, amenée la r- veille pour le marché, n'entre pas dans les étables de 'S l'établissement. Pourquoi cette mesure ne frappe-t-e!le ïs pas les gaveurs des bestiaux ? î, Les récriminations vont crescendo dans le monde des i- bouchers et des charcutiers. Tarifer Ja viande, nous di-•s sont-ils, c'est fort bien ; mais il faudrait d'abord tarifer e le prix de vente du bétail ou mieux fixer les prix ma-e ximum que pourront nous faire payer les marchands. Le bétail, nous dit un gros boucher de Saint-Giiles, 'S augmente de prix d'une façon telle qu'il devient ina-s bordable et cela sans aucune raison d'être. Lui aussi s confirme que les campagnards exploitent les citadins et i- ceci à cause des accapareurs d aberd, et easuite paroe a que les frontières sont fermées au bétail étranger, koJ-s landais notamment. A la Commission de Ravitaillement, il a été question de monopoliser le prix du bétail afin d'empêcher que colui-oi ne monte à un prix fou. Ce projet dort, comme s tant de bonnes idées. Gopendant par ce moyen en par-s viendrait à tarifer le bétail, ce qui aurait déjà dû se faire d'ailleurs, dès avant la tarification de la viande, t Où en sont les démarches faites auprès du « Comité for Relief en Belgium » par un comité spécial, «n vue e d'obtenir l'introduction en Belgique de 600 bêtes à eor-e nés nécessaires par semaine à l'alimentation ides néces-s siteux ? Pourquoi, depuis cinq ans qu'on la réclame partout, n'a-t-on pu encore, malgré l'obstruction intéressée des i éleveurs belges, arriver à obtenir l'ouverture des fron- : tières hollandaises pour l'importation du bétail et la , liberté d'importer le bétail argentin et américain? s Le Comité Intersyndical des Bouchers et des Charcutiers de l'agglomération bruxelloise conclut en résumé : 1* A voir les communes d'Anderlecht et de Bruxelles , prendre des mesures immédiates pour supprimer toute i transaction autre qu'aux marchés; 2° à interdire Us achats avant l'heure du marché; 3° à défendre le gavage du bétail; 4° à exiger la présence du bétail dans les étables la veille de la vente; 5° à voir le. comité Catteau poursuivre ses efforts pour amener le bétail étranger; 6° à voir les autorités publiques s'occuper activement de réglementer le prix du bétail sur pied. Notre conclusion, à nous, est que l'opinion publique doit enfin se réveiller et mettre les autorités belges et allemandes en demeure d'agir; de faire enfin respecter leurs ordonnances et arrêtés sur la matière, faute de quoi elles sont bafouées ouvertement pendant que la population est rançonnée et exploitée au profit d'une minorité de profiteurs qui s'enrichissent par et à cause 1 de la guerre. Il ne faut plus qu'on- assiste, par exemple, i à des comédies aussi ridicules que celle que nous relate ) un brave charcutier d'Uccle qui, en arrivant au mar-I ehé, s'entendit dire, sur un ton narquois, par un gros ! marchand accapareur : « Oui, Monsieur, l'arrêté alle-; mand du 16 avriil, tout comme l'ordonnance de l'édilité • bruxelloise du 19 novembre 1914, tarife le cochon à 1 fr. 0.90 ou 1.30 au maximum la livre. Mais cela c'est | bon pour le porc vivant. Or, il n'y a plus de porcs vi-| vant ici. Voyez, on les apporte tous tués et alors c'est... i fr. 3.40 minimum le kilo... A prendre ou à laisserI... » | Qu'on applique donc d'abord impitoyablement les or-! donna ne es et les arrêtés existants ou... qu'on les abroge [ | en se déclarant impuissant à rien faire. • I MARC de SALM- en TROISIÈME mm d®rsii@fg: têli-arrivés pendant DEPECHES LE BLOCUS L'Ecluse, 26 ju]et. — Les quatre 'le pêche Henry Ctiojes, Kathleen t Prosper, de Lowejtoft, ont été «oulég dan» la mer du Nerd. Les équipages sont sauvés. Lloyd annonce de Cap Wrath que le vapeur français Danae a été coulé par deux sous-marins allemands, à 80 milles de ce cap. L'équipage est sauvé. Le bateau de pêche Perseus a sauté, lundi. Neuf hommes de l'équipage ont été tués ou sont noyés. Le vapeur Firth a été torpillé dans la mer du Nord par un sous-marin allemand. Six hommes de l'équipage ont été sauvés, quatre ont été tués. Le vapeur de pêche Briton, d'Àberdeen. est signalé manquant. D'après un communiqué de l'Amirauté, le capitaine a été tué et cinq homme* de l'équipage se lont noyés. ài*. -i -rV '''i À J-i -IcHè-Jêts £ Sg*MB&I2£2£2l5ti£l 1 ms AUTRICHIENS y Théâtre de la guerre russ | 1 tenue, 28 juillet (hier). - Dc/is Vassaut du Sokal 'par nos troupes, s'est dmité la possession d'une hauteur au sud-est de\ ville, qui est particulièrement importante poafe maintien des passages du Bug. Hier nos couva eux régiments ont pris d'assaut cette positiiet nous y avons fait prisonniers 20 officiers >a\fi00 hommes et pris 5 mitrailleuses. Les cornets au nord de Grubieszow progressent avantag sement. Pour le surplus, la situation est, inc ngée dans le Nord-Est. Théâtre de la guerre îtaliei Sous Ici protection d'un feu d'à illerie de grande envergure, commencé tôt Jii , les Italiens ont de nouveau attaqué le platée de Dober-do avec des forces plus imposante. L'assaut échoua avec des pertes plus élevées iie jamais. Après des corps à corps acharnés, nostroupes restèrent en pleine possession, dans ce brnier jour de bataille, de leurs anciennes positms de combat au bord du plateau. Sur les autri parties du front du territoire de la côte, ensuite Tans le territoire de frontière de la Carinthie ■ du Tyrol, rien d1 essentiel ne s'est passé. ITALIENS Rome, 26 juillet (6 h. soir). — H y.r n»tre infanterie; après la préparation Jiabiti lie de Var- tillerie, a progressé à VIsonzo inférieur. Sur notre ail» gauche, un terrain boisé et très étendu, nommé la forêt des Capoucines, a été conquis par nous. Au centre, les tranchées qui servaient à la défense de la chaîne de San Martino furent prises. Sur Vaile droite, le Monte Dei à Busi fut enlevé d plusieurs reprises, reperdu et resta finalement pour une grande partie en notre possession. ]je combat se développe partout avec acharnement, surtout dans les forêts, où Vennemi s est fortement retranché et où il a dû en être délogé à la baïonnette. A In fin de la journée nous avons fait des prisonniers. Du restant du front on ne signale aucun événement important. RUSSES Pétrograde, 27 juillet. — L'état-major de Varmée du Caucase annonce : Nous avons repoussé à la côte une offensive partielle turque prononcée contre notre flanc droit. A Mich, des combats se livrent sur un large front. Sur les autres parties du front, aucun combat, à mentionner. TURCS C•nstantinople-, 26 juillet. —Ce mut/in, « 8 h., nêus avons coulé le sous-marin français Mariotte dans le détroit; SI hommes de Véquipage ont été faits prisonniers. A Ari-Bumu, nous avons jeté d*s bombes le 24 juillet; elles ont causé un incendie dans Us tranchées ennemies. Au 26 juillet, autre artillerie a détruit une partie des tranchées ennemies et des obstacles en fils de fer barbelés en face de notre aile gauche. Elle a bombardé les positions et les communications d*arrière de■ l'ennemi en . lui infligeant de sérieuses pertes. A Sidd'-ul-Bahr, feu d'infanterie par intermittence; l'artillerie ennemie, continue à se servir de bombes asphyxiantes. Le 2ô juillet, un petit détachement de notre aile gauche a enlevé à S'uld-ul-Bahr Une partie d'une tranchée ennemie; ses défenseur sf urent anéantis. 400 fusUs avec munitions et des sacs pleins de bombes furent capturés. Nos batteries de la côte ont efficacemeiit bombardé les positions et le camv de l'ennemi à la côte à Sidd-ul-Bahr. L'ennemi a riposté sans suc-ces.Des aviateurs ennemis ont lancé des bombes sur Vambulance de Haie) Pascha, malgré que les insignes de la Croix-Rouge fussent étendus horizon-talement, sur Vambulance, très distinctement visibles. Rien de particulier des autres fronts. Constantinople, 27 juillet. — Au front des Dardanelles, il y a eu un feu d'artillerie et d'infanterie réciproque avec intervalles dans la nuit du 25 au 26 juhtjet et dans le courant de la journée du, 26, près d'Ari-Burnu et de Sedd-ul-Bahr. Rien d'important sur les autres fronts. GUERRE SOUS-MARINE Aberdeen, 28 juillet. (Reuter.) - - le w3eur de pêche anglais Emblern a été coulé par un sous-, aria près des îles Orkney. L'équipage a été sauvé. Copénhague, 27 juillet. — Le ur>îanoLs Nogill, eu route de Gothenbourg au Tviir;, traverses de chemin de for, a sauté dans la mer ilu^So^J. L'équipage a été débarqué à Wilhelmshafen. (Note. — Les traverses sont de coL|tieltande.) Londres, 28 juillet. (Reuter.) — La barque norvégienne Carnsmori a débarqué à LerwicH 52 hommes ; ce sont les équipages des vapeurs de pêc'àé Ronoria, Her-minnè, Sult'ori et Cased, coulés par des sous-marins. Les équipages des vapeurs de pêche coulésXÙpltic et Cydor-na ont été débarqués à Stromness; c^ux des vapeurs Rosslyn et Stathmore, également coulés, ont débarqué à Bu't.r, of Lewis. GUERRE AERIENNE Berlin. 23 juillet. — On annonce de'Copenhague : Un aéroplane .allemand a jeté hier quatn bombes sur JL>um-kerque où elles causèrent des dégâts FRANGE. — On demande la paix Berlin, 28 juillet. — On annonce d> Sche'veningue qiie dans beaucoup de départements français on répand de nombreuses pétitions contre Ja contiiuatioki de la guerre. Los auteurs, qu'on recherche asidûinfent, sont inconnus. j ITALIE. — La sitiatiorjt à Tripoli Milan, 26 juillet. — La situdion ia Tripoli est si effrayante que l'envoi immdiai 'de renforts a été jugée nécessaire. La retraite /dus garnisons italiennes de l'intérieur vers 1^ c;ôtest un fait aceontpli et même ces position <^u ne forment uu'une 'igné unique, sont meiAcéès. Des journaux italiens, comme le Giornale d'/talia se montrent très pessimistes. L'Italie ne veut pas, dit un expert dans ce journal, étendre trop vite ses possessions coloniales qui prouve bien toute la faiblesse de ses conquêtes. Enver ?aclia a excellemment cherché à trouver où étojt le point faible de la colonie de la Lvbie et, s'est hâté de pousser les indigènes à la révolte. Près d'Aïn Sara, une attaoue de grande envergure des révoltés a été difficilement repoussée. ' y a neu de jours ; il met son espoir maintenait dai?s le nouveau gouverneur Ameglio. ITALIE. — Dana l'Adriatique Rome, 28 juillet. — Les journaux annoncent qu'une escadre autrichienne, composée d'un "voleur loger et, quatre torpilleurs, a bombardé le chemin de fer de la côte entre VenigaUia et Pesaro. Quelques obus ont été tirés sur les villes de Fano et do Veliigjillia. Pro':qn- eu mémo temps deux hydroplanes ont jeté des bomb s .sur Ancône. Oes attaques n'oat pas coûté de victimes humaines. Les dégâts matériels sent minimes. ITALIE. — Madame la censure-Zurich, 28 jui'let. — Les Zuric h er [ ?r ach r r. h. t »: n glosent de la façon dont l'Agence Sccfaiii rend os com muniqués. Celle-oi a bien publié le débor lemi du- Na-rew, mais a négligé le gros butin en g; i?.o?}niers et < n matériel, de manière que le résultat des dix jours à l'est se borne à 1,750 prisonniers. RUSSIE. — Guerre à l'Est Paris, 28 juillet. — Le correspondant du '£ ups a Pé-trograde, annonce que (les autorités m: i . iv on. pr.s des mesures nécessaires pour l'évacu.: i-n <1. Wnna, Grodno, Kowno et Bjelostock. Les hôp: : prison-- et les écoles sont déjà évacués. Le.. j<u r au tranquillisent la population en déclarant qu'il s'agit de mesures de prudence. ALLEMAGNE. Impression d'un voyageur norvégien Un homme d'affaires écrit comme suit dan» le Bergens Tidende au sujet de ses impressions de voyage en Allemagne : a Je me suis tenu jusqu'ici aussj, neutre qu'il soit possible de l'être^ pendant cette guerre. Je ne croyais donc pas à toutes les assurances au sujet de la situation favorable de l'Allemagne, jusqu'au moment où j'y suis allé. Maintenant j'ai modifié mon appréciation. Un peuple qui vit, sans différence d'âge ni de situation, dans la foi absolue en la victoire, un pays, dans lequel les conditions sont si naturelles et si vivantes un an après le début de la guerre, ne se soumet pas si vite à 1a. plus grande supériorité des forces. L'Allemagne est loin de se laisser imposer une conclusion de paix indésirable, comme nous le pensons chez nous. Je ne Crois pas que le jour arrivera jamais auquel d'autres imposeront la paix, tout au moins pas dans cette guerre-ci. ALLEMAGNE. — Le général Léman et le sort des prisonniers Christiania, 25 juillet. — Dans la conférence que le banquier norvégien Steen a donnée à Londres, au sujet de sa visite des camps d'internement allemands, il déclara entre autres qu'il a causé à Blankenburg avec le général belge Léman qui n'a eu qu'à se louer du traitement qu'il a subi ; mais il est très abattu, attendu qu'il sent que ses jours sont, comptés en raison d'une affection diabétique qui fait des progrès rapides et pour laquelle il a dû se faire opérer récemment. L'adjudant du roi Georges, le colonel Gordon, n'a pas eu du tout à se plaindre non nlus du traitement. Il a. formellement, déclaré oue les officiers allemands lui prodiguent la plus grande sympathie. Les prisonniers indiens, dans le camps de Merseburg. sont très satisfaits également de leur traitement ; ils reçoivent même leur repas préparé à la mode indienne. La seule chose dont s© sont p^aiuts les prisonniers anglais, c'est le manger qui est abondant, il est vrai, mais non pas comme les Anglais v sont, habitués chez eux. Le pain de guerre allemand est meilleur qu'on ne le dit. Le correspondant à Londres, de YAftenposten dit que la conférence a démontré que les camps d'internement allemands ont une réputation bien plus mauvaise qu ils ne méritent. L'Allemagne a dépensé déjà i>'us de 70 millions de couronnes pour rétablissement de camps d'internement, ce qui prouve abondamment le nombre énorme de prisonniers de guerre entretenus Allemagne. DANEMARK. — Chute d'aviateurs Copenhague, 28 juillet. — Le premier lieutenant vSpr-k r-: .son pacager," .le capitaine Muenter, oat fait . i ; )eliii.o ii t après-midi, avec un hydroplane. lis i-nunt morts du coup. BULGARIE. — Démenti • • : j;:,! 1 •• '. L'Agence télégraphique bulgare .... ruvuvoÎK- de prétendues grandes manœuvres i.» ;v<j >»• de Nerrocop, est complètement inventée. GRâîGE. Retour de volontaires hellènes .V'hèvias. 2G iuillct. — On annonce de Salo-:ik ù:- au' Net E ncra, que 300 volontaires grecs, nui ont combattu avec les Français, y sont arrivés. Ils ont quitté le front parce qu'ils ne veulent pas combattre à côté des Anglais. Ils confirment qu'en France on est très irrité contre les Anglais. ETATS-UNIS. — Envoi de contrebande Berlin, 28 juillet. — Le correspondant à Copenhague du Deutsche Tageszeitung annonce qu'un grand nombre Uftisesl' çap £xn^r;:oinC.- -X/rr ' voyage au Continent sur le vapeur de la White Star Adriatic, qui avait à bord, selon la statistique des autorités douanières de New-York : 1,995 caisses de cartouches, 190 caisses de fusées, 30 caisses d'obus non chargés, 183 caisses de grenades à main non chargées, 6 caisses do revolver, 4 caisses de fusils, 95 automobiles et 41 aéroplanes. ETATS-UNIS. - La réponse anglaise Londres, 28 juillet. — On annonce de Washington à Reiiter: La réponse anglaise à la note américaine déclare que l'Angleterre a respecté invariablement les principes du droit des gens; Si une puissance neutre a des raisons pour se plaindre il existe à cet effet des tribunaux et on peut servir du tribunal arbitral. Si un pays neutre est utilisé comme base d'opérations contre un pays belligérant, les aut 'es .belligérants ont le droit de le bloquer. I^e blocus de la côte des Dermudes par les Ktats-Unis pendant la guerre civile est invoqué comme con-; r légitime pour le procédé de l'Angleterre qui Veut empêcher que des marchandises ne parviennent des Etats-Unis pour l'Allemagne, pour le Danemark, pour la Hollande ou la Suède. Dans la réponse il est dit également que l'unique possibilité de constater la destination finale des envois de marchandises drs Etats-Unis aux pays voisins de l'Allemagne est de fixer l'importance de la consommation habituelle de ces pays neutres. Car ceux-ci craignent tant l'Allemagne qu'iln ne sont pas à même d'empêcher l'exportation de marchandises vers J'Amérique. ETRANGER FRANCE. — Au Parlement. — Paris, 2T juillet. — Les groupes de la Chambre et des Commissions ont délibéré, dans leur dernière séance, au sujet d'une plus ample manifestation pour confirmer « l'unité sainte » proclamée par Poincaré le 14 juillet. Viviani fera un discours au nom du Gouvernement, et Deschanel an nom de la Chambre. Paris, 27 juillet. — D'après VHutoaidté,c'm<\ groupes de gauclie de la Chambre (socialistes, socialistes républicains, socialistes radicaux, radicaux et républicains de '-auche) ont discuté avant-hier. la. question du contrôle parlementaire, notamment au sujet du service sanitaire et de l'activité de la grande commission deja Chambre. Les groupes sont d'avis que le contrôle parlementaire est insuffisant et doit être exécuté plus efficacement. Les délégués des groupes de gauche discuteront encore une fois aujourd'hui ces qu«stions, dans une séa-nce nlénière. Les groupes socialistes exigeront que les délégués de tous les groupes de la Chambre v soient représentés sans distinction de parti. FRANCE. —- Arrestation de deux exportateurs d'or. — Paris. 26 juillet. --On annonce de Montpellier au Matin : Deux Espagnols,dont l'ancien député Navarre, ont été arrêtés à Bé-ziers, pour avoir exporté de l'or de la France. 1 ANGLETERRE. — Les marchés financiers i anglais et américains. — Tt'Êconomist anglais

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