Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1916, 30 Septembre. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 26 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/c24qj79j3j/
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3 me Année - N. 722 - Êd. B CliSQ CENTIMES Samedi 30 Septembre. 1916 ABONNEMENT POSTAI. ÉD. B Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mît. 3.60 tes bureaux sic peste eu lî.'îj;iqMe et à rÉtPou'ïe: n'.iceep,teut <u& de? abonnements T RÎ^ESTRi^fcS.," cetUKj prennent cours tes 1 Janv. 1 Aveu, l JuWvLET 1 Ociob. Qn peut s'abonner toutefois pour les tt£ux demies mois ou utêi&e po,us te dernier more tte chaque tcimesxre au p;ix de : 2 Alo« 1 Mais Tf.3.00- Mk.2.40 Pi-.l.50-«UJt TIRAGE :90.000 PAR JOUR Le Bruxellois r Rédacteur en Chef : i _ Maro cl o S Aï<M f ■ •i s Journal Çaaficlien indêpsnâan! e ÎRéâicîîmt, Aéjninisfrafcion, Publicité, Vente : J BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS } itim'..-jr—tii ^<we——a—a—wwni i ■ n ■■ ■ m i mm——Kmwiia— ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. 5.00 Nécrologie 2.00 Annonces couHnerciates . 1.50 » finaEcières. . . 0.50 PETITES ANNONCES La petite ligne 0-^0 La grande ligne 0.75 TIRAGE î BOMQO PAR JOUR Derniers Communiqués Officiels ALLEMANDS BERLIX, 20 septembre. — Officiel de ce Théâtre de ia guerre à l'Ouest. Gréraj» d'armée du prrïice héritier ftapprecht de Bavière. Après ta défense s&ngftmte des attaques en-i emies au 27 septembre, la batentie de la Somme s'est essentiellement afftvbhe. Une yigou-' rcuse attaque anglaise entre i'Ancre et Cour-c.'lette a été re poussée au cours d'au corps à corps sur son aile occidentale, en, cédant de petits éléments de tranchée. Au nord-ouest et au na-rd de U'jurcelette> elle s'eut écroulée dan& notre feu. Une plus faible attaque dirigée coin-tre Eaucoiut-VAhha-ye a également échoué. l'heàtre de ta guerre a t'fcài. l'"ro;ki du ieiijî»aré*rfK*l <fétjéraJ prince héri-pold de Bavière : Sauf utie, fm-Me poussée russe sans succès, aiik nord-est de G luiuz* s-i hki et. une a-oiivité d'artillerie. se ranimant par endroits, pas d'é~ rénements. Le nombre, des liasses famt.% prisonniers le 2.7 septembre, à Eorytiiica, n'est accru jusqu'à 41 officiers et 3,000 *aldat*> le butin à ' canons et. M mitrailleuses. Front du gemmai de cuva Unie. archiduc Chartes : L&s. combats dans les Carpatlics perdurent. l'as ,d'événements particuliers. l'heàtre de la guerre en Fransjfvanie : La résistance de Fennemi dans le secteur de Ilermannstadt s'est éteinte. Les forces rou-■i,.aines sont rejetées vers les montagnes. l iieàtre de ta guerre des lîafLmrs. La situation est inchangée. A'UTâUCJbUENS T- FEU NE, 28 septembre - Théâtre de ta ynes-re à PEsf. Front roumain : Combats eicheernés sur le sénat? t âu Twhsini, à l'ouest de l'etrosercy. 3es eo-nifre-attaques i o n ma mes- restèrent sems résultat. Des combats d aro.nt-gardts. se lièrent encore au front oriental de Transylvanie entre Szekeiy-Uémrhehj (Qderiiellen jet le sud de la hauteur de Bistn.-c: a-ara. Arasée du général a& cavalerie archiduc Chartes- _ - - Au, iM-eù lie L'angle: formé par les trois ■pruys au nord de EirUbaib-a, dans le. territoire ii . ht Ludmta et au nord du défilé des Tarta- , tes, i'ennemi a entrepris à nouveau de vaines citfttnw's. Au cours ée cotiibats 'acharnés les iro-nip.es du général von der Marwitz appartenant à ïarmée dtt colatad-général ma, Terc- z.oirnki ont repris à l'ennemi la partie des p*>-sitions perdues la semaine dernière qui étant restés jusqu'ici aux maint de l'ennemi. Les ■pertes de l'ennemi furent extraordinairement lourdes, et se chiffrèrent par Jfl officiers et 2.JSM soldats prisxmmettr un ctitwn et 17 nu- L prathleu.set. iheàt*» tf.: ta (fuerre rta tien : F&s dJévénements part'ctxlk^rs. ïhéàlre de- ta yaentet a» S«d-Ooest. L'a Albanie, rien d'intéressant. Sut ruer Sans la mutinée du -b cinq avions ennemis ont jeté de nombreuse* bombes sur Daft, sans causer de dégâts qm welient la p-^me d'être cités. peux de nos amans maritimes s7élevèrent aussitôt en vue de la déj,e;is&. L un de ceux-ci, imnté par le cadet de manne obsernaiear Bar. tha et piloté p'r le qcarner-maîïre aviateur Mtreehke, obligea au cours d'un combat aérien, itn hydro-avv-ni ennemi a descendre sur l'eau, où d fut recueillit par vu destroyer italien; pùwrsuiviè ensuite un second qui volait dans la direction de Brtndisi, et l'abattit à IpO milles de la cote pour atterrir ensuite près des dé-Iris de l'avion .L'observateur, un officier de manne italien est mort, le pilote est grièvement blessé à la tête. Ce denner fut sauvé de l'avion naufragé sur notre avion et transporté à Durz. TURCS CONSTA X'i'IJ or LE, 28 septembre : Front su Caccase : A l'aile droite, escarmouches. A l'aile gaucheJ l'ennemi ayant attaque nos rroupes, en a été repoussé en subissant des pertes. Le 31 août, (vieux style f nos avions attaquèrent, entre 6 heures 15 et G heures 30 du matin un chantier de materiaux du chemin de fer de Port-Saïd et y jetèrent 92 Teilos de bombes explosives dont nous pûmes constater la {fraude efficacité, puis revinrent indemnes. Le 17 septembre un de nos aviateurs descendit un hydroavion anglais en mer, devant El Arisch. Bien d'important aux autres fronts. BULGARES SOFIA, 28 septembre. — (Communiqué du 27 septembre retardé.) Front macédonien : A la Stc/ra î\ CrCska IJla-nina, nous avons refoulé l'aile gauche de l'ennemi et occupé la ligne des montagnes Lisetz (1,150 m.) et Tsc'iitsc/ur ( 1,5-50 m.). Au front de Lor.n (Florina), feu d'artillerie animé sur le sommet de la montagne ïsterkow Grob. Sur la hauteur du Eaimahtschalan,novs avons culbuté l'ennemi et pris 2 ca/.ins et une grande quantité de mitrailleuses et iance-bom-bes. Dans la i-allée de iloglenitza, violente activité de l'artillerie. Des autres ' fronts, rien d'important. Front roumain : le long du Danube, échange de coups 'J.e fusil, par endroits,entre les postes de frontière. Feu d'artillerie faible et ré- J . T ir T s* bia. Dans la. Debrnd»e.â(t, faihTe feu d'artillerie.Mer Foire- .- Deux torpilleurs ennemis ont bombardé pendant ^5 minutes, la vUle de Mcm-(jlia, où ils ont détruit quelques- maisons et tué un enfant tarta-re. SOFIA, 20 septembre. — (Communiqué du 28 septembre. ) Front macédonien : La situation est inchangée. Faible feu. d'artillerie réciproque -par Sn-dno'ts . Front roumain : Cctfme le long du Danube, l'rès d'Qrsoia, noms auo.ns descendu un aéroplane ennemi. Il tomba, suir la rive gauche du. Danube. Dans, la Dobrudicha, faible feu d'artillerie rêcipe.aque. A la côte de, la mer Koire, un crors&ut roumain a. bombardé Moagatia-I pendant 1 h. 20. Pas de victimes humaines. Dégâta msigmifiants. iFtts. aéroplanes, ont atia-■ qui auec succès près; de T'uda Tasbad&tœkod (à 10 km., environ au &ud de TniïEetJ tuu destroyer . ennemi. FRANÇAIS FARZ&, 2.S sepiHtiiiibre, 3,k. p. m., officiel : Sur le front de La. Som me, nm batterie» poursuivent activement leur tir ta>r les organisations ennemies-. Aucune action d'infanterie &u cours- de la mat. Sur la rive droite- de la Meuse, une forte attaque etineuve: lancée eu milieu de la- uwtt sur le front Thiaumiont-Fleury, a subi mt sanglant échec sous nos tirs d'e barmgœ et lesfettr de nos mitrailleccse.*. PARIS, 2Ssepiem/bre, 11 h. p. m., officiel ; En dehors de la cvmomitcdle qu-i continue violente sur le front de la S&mxne, aucun événement. important à s'j-maler sur l'enser:ble du front. RUSSES FETE'OGH AD, 2.7 septembre. — Au front ouest, combats localisés entre dé-tache ment s d'éclaireras. U ne rtma-ntre plus -importante a eu lieu au bord du mamUs de Tirai, cm sud de Riga. Des antres fractions du front, U! n'y a nen â signaler. ÏTALIEMS ptwist'ïfa zf sejjtembiè : La nuit du £6 septembre un feu nourri de l'artillerie ennemie dirigé contre no.s lignes dans la vallée de t'Âs-ttca a été étouffé pur une attaque efficace de nos batteries^ Au nord-est de Conoe. di Lay.h.i ( Ldruposiiia) l'une de nos divisa-us, s'est ampute par un hardi coup de main d'une position éleile entre Ale-iiaii et Tarva. Sur le restant du front combats d'ai-tuilerie. L'artdlerie ennemie s'est montrée particulièrement active contre des régions conquises par nous sur les, hauteurs '208-- et. 1J$1 dans le Earst. Au cours de la nuit dernière l'ai de v,o,s dirigeables, qui eut à lutter contre de forts cadrants d'air, a réussi a frauclar le Earst ou -il bomba-rdsi une colonne de troupes et un corir*ji de chariots i'avmrçaut le long de la route 6©-mimana-Gastagnavizza. B-.m qu a-perçu -petites réflecteurs ennemis et vigoureusement ca--jifyrmê par Vartillerie ennemie, il est retourné indemne dans nos lignes. < AïiGLAXS LOXDUES, 28 septembre : Au nord-tmest de Fiers, nos troupes prirent des tranchées ennemies sur 2,000 yards„ ce qui'les -met en alignement avec la côte est. de Eaucotirt l'Abbaye. Au nord-est de Jhiepval, violents combats au cours desquels nos troupes ont passé à l'assaut; elles tiennent à présent la redoute dé-nommée SiÏÏfjV^ScïïanLe, ~ enivregc situé 'sur la crête principale à 2,000 yards au iwrd-ouest du village. A Combles nous, avons capturé plus de 1,80Q f utils, quatre lance-flammes et plusieurs milliers de charges d'artillerie et d'oàus, et nos édités y ont également un butin considérable. Le discours du Chancelier Mcssieuie, Lorsque, après la déclaration de guerre de l'Italie à ' V Autriche-Hongrie, notre ambassadeur a quitté Rome, nous avons sarawoeé au r'r.civerilensent italien qu'il se heurterait aux combats avec des troupes aostro-bongroisaB, I également an troupes allemandes. Dce.'soldats pîiemaitds ont ensuite combat*» ensemble avec lettre camarades austro-hongrois sur le froat italien. Ainsi l'état- de guerre était établi de facto. Une déclaration de guerre formelle ne suivait toutefois pas. L'Italie rccu'.a év.d'Jm-u.ent devant les conséquences funestes dont efs reistieas économiques- avec nous apiès la ^uerTSy devraient souffrir. On désira, fin outre, | Rosse, rejeter l'initiative sur no-us.. Nous n'avions aueïrn nuatîf de jouer le jteu de 1 Italie. Et les effort® ininterrompiiis de F Entente de déterminer l'Italie à la déclaration de gnar-re contre l'Allemagne ont montré que Bot*'C tactique était juste. Plus d'une année le gouvernement italien a tenu bon. Finalement les serras- pouces que f Angleterre met avec le même manque d'égards aux neutres, qu'à ses propres alliée», l'ont étreinte trop- vige sreuse-aient. L'Italie dépend dans s* façon-de mener la guerre du charbon anglais et de Pargeuï anglais. C'est ainsi qu'elle nous a finalement déclaré la guerre. Ce furent- certainement, des j visées anglaises qui l'ont décidée, quoique les I «..«wnl-innf. TfaliPrmPa nllV Ttallra-ns v àienf co- M opérées. Gw»me on sait l'Italie désire étend son influence aux Balkans çar des régions q appartiennent à la s-phèrï d'iatéttàt de la Gr ce-. Pour ne- pas être ecmplèfeememb mise < côté, la partrcipatic- , à i'eapédàtâejtt de garra a paru désirable, à l'iteatiie et ce fait deva amener à des rencontres renouvelées des troi pes italiennes avec ies troupes allemand<,s € ..Viacêdcsiae. Ains naquit &, déclaration c guerre contre uo.:s. En, même temps qu'elji la Eouniauie s'est^jointe à nos adversaire. Nc-s relations a,vec la ilurnanie, avant la guéri reposaient sur. uu traité d'all'ance^ qua d's bord n'était coaiciu qu'entre la Roumanie c l'Aubriche-Hcmgrie. ma s qui a été ensuite c lam par l'entrée de l'Allemagne et de l'Ita lit-TÏDans ce traité les sign-ataixes &e sont enga gés à une aide réciproque par armes a cas d'une attaque non provoquée d'un tieis i Lorsque ia guerre éclat a, le roi Garai rep*é senta. avec énergie ia conviction que la Rouima nie qui devait, aux puissances centrales un existence politique assurée pendant 30 ans e un essor immense, devait se joindlre aux puis s.Lnee® centrales non pas seulement d'après L teneur du traita maïs également pour l'hon ncur du pays. Le prétexte que Fa Roumanu n'était pas mise au courant- et de Ta démarche au-stro-licngrciee en Serbie, et- qu'elle, n'avaii pas été. questionnée sur ce sujet, paraissait a-i feu roi comme un. désaveu du tmié d'alliance Mais, dans le consc-il décsif du cabinet It v,cux Roi n'a pas convaincu son gou.verneme.nl dont le président du conseil sympathisait dès fe début,par dessus tous les traités existants, 1 avec l'Entente. Peu de. temps ap"èa, le lloi mQurut à. 1a su_te dvs étuouoas a'arae qui lui avaient éié oecasioanées par ,a certiteue que la Kouma-U'ahira-.t ses alliés. La po-i 11 .qo& ro-uritaïuc conduite par M. Bratianu poursuivait le- bat de s'ciiLiciur aux frana des paetis qui suc-euaiheraient dan-s la guerre ù s peuples aatas , devoir lairfe de gidiitis aacriâoes. il s'agis-1 sait seulement de reconuaîti-e, au bon mo-nrent, de quer côté se pencherait la balance de ia vkkure déliuilije, et un moment apiès Da chute d-e Lsfnb-erg, Bratianu à Cûflfilu jdiSfe, j ]?• fityr, 1 n -r-1 —71 . PrzeattysL la munaenu lui gai ut propice pojr s'entendre avec nos adversaii'-s au sujet da denier de Judas. Les négociations ont cependant échoué. La Russie désirait agrandir son pragre terri lotte inataenâc par la Ut Serbie avait -poui'taat jeté ses prétentions sur le Banar taudis que ia Roumanie vo'u.ait avoir pom- elle non seulement la Biikoviue, mais égaifroent tes régions aostro-hon-groides jusqa'à l'a Theiss. Ainsi un aecord n'a p» eu iituv mais ta îiieratrablé roumase a porté de plus en plus le caraciète «i use amitié uiâ-, latérale paiu lefe piUjssanc 's. de l'Entente. Afin d'appuyer la. politique de famine de l'Angle, terre, on cherchait à retenir le blé acheté par nous et il fallut une gression très énergique de notre coté pour effectuer sa libre sortie. ! Après le débordement, à Gorlia, M. Bratianu | commençait à doutc-r s'il avait parié pour le bon cheval. Les négociations entamées avec l'Entente restèrent en panne. Ce fut toujours la situation générale de la guerre qui détermina la politique, roumaine., Quant vint alors la grande offensive russe, du printemps» dernier, et qu'en même temps commença l'offensive à la gomme, M. Bratianu crut déjà voir l'écroulement dea puissances centrales. Dès lors, il décida de prendre part à la curéej au. butin prélevé sur le aos-diaant cadavre. De leur côté,, les puissances de l'Eu tente avaient le champ plus libre qu'aupara-vant pour traiter avec 31. Bratianu. La ger bie était vaincue, par coq^équent, les «■ protêt teurs clés petites nations » n'avaient plus à er tenir compCc et pouvaient se montrer d'autan plus libéraux envers la Roumanie. Vers la mi août M. Bratianu tombait d'accord avec ne. adversaires;, quant au moment de déclancher il se réservait de le fixer ultérieurement, sciai les conditions à réaliser au peint de vue miïi taire. Jusque-là, le roi de Roumanie nous avai invariablement assura vouloir rester neutre Le 5 février dernier, l'ambassadeur de Rou manie à Berlin avait d'ailleurs, par ordre d son roi, déclaré que celui-ci était fernicine® décidé à maintenir sa neutralité et que soi gouvernement était à même de la maintenir (Attention, attention f) "En même temps, œ ambassadeur disait au baron Busche qu'il s ralliait complètement à cette déclaration roya le.(Attention, attention') Nous pouvions non y laisser prendre. Nous avons été cionsfermmen au courant d"s négociations de M. Bratian en août dernier ; nous avons constamment raf pi-lé à son roi sa promesse de rester neutre € appelé son attention sur les manœuvres de so m nistre. jSTotrs avons procédé de même à 1\ gard des facteur? résolument hestiies à 1 guerre-. Le roi déclara ne pas croire que so ministre fût lié à l'Entente, Six jours encoi avknt la déclaration de guerre, il déclara notre ambassadeur qu'il savait pertmeminei qne la majorité de son peuple ne vonlsit p-de guerre (atfo utien, attention!); et, le mên jour, il assura à une personnalité poîitiqi dans sa confidence, qu'il ne signerait pas l'o dre de mob:i"s3tion.(Atte7iticn, attention !)I 26 a-rùt, c'est-à-dire la veille de la déclaratie de guerre, il assura au ministre d-'AtTtriob Hongrie qu'il ne voulait pas de guerre (attei tion,° attention !) Je ne cite qu'à titre de <3 roeité que ce même 26 août, M. Bratiàau a sur» an comte ftemk, sa dée sion de tenir la neutralité et dit que le conseil de . Couronne fixé au lendemain allait en donn re la preuve. (Attention- et rires.) Au reste, ai Messieurs, le 23 août, les puissances. d& l'En-tente n'étaient elles-mêiir.e's pas fixées sur le le jour da îa déclaration de guerre Mmœeaino J-i ; noua le- savons de: souree autorisée-. Pubs, bou-it leve-ese-nnent des faite. A eu croire des nou-i- vefles auxquelles j'ajoute foi, la Russie aurait n sjiudsiiiBeHnemtt signi'fié l'ultc-matuna, dsétiaraint Le franchir la frautière roumaine ttoo gardée,, si au 28- aoûtj la R.ouiaaii.e n'avait pas déclaré la gaente. Je ne aais si pour ce-fc ultimatum, e la Russie était de conni-venee avec Bratianu afin d entraîner le roi dans le mostvemi'nt. t Mais pejtsez. çjue M. Briand, dans, un de ses dernier® discours, a_ fait- l'éloge de la « grandeur et de la beauté » du procédé roumain. (Hilarité.) Ces eircoitstances politiques où les J> paroles données par les ministres et. ie& souve-rai'ns comptent pour zéro, jettent- un jour plu- - ' tôt équivoque sur les idées de lihearié, jus-tic,e et civilisation pour lesquelles l'Entente pré-ï jemd comtettire:. (Très juste !) Dès le premier t jour, la. Roumanie régla sa politique- de rapine d'après la situation militaire générale. Eh i bierst elle aura, militairement parlant, calculé à faire comme: elle l'a fait politiquement en c©L lectivité ave» aea amis de l'Entente. On espérait en toute- CGsrlianee' que lia déclaration de - • guerae roama ne allait détacher de notre cause la Turquie et la Bulgarie-, Mais la Turquie et li Bulgarie sont tout, autres que la RpumaHie et 1 r taire, (très bien et applaudissements. ) Lear fidélité est inébranlable, elle a vaincu aux champs de bataille de la Dobrudscha. (A pplaiBclisseiaen ts.) Les combats ne sont pas moins, acharnés, à 1 est, à >'et au sud. Depuis le eo'inimencc-Hierat de juillet, n-ous avoe® presque sans interruption Foâensive angio-frança;se à îa gamme. "V o.Ià dlonc en tram 1s. grande offejrgive d'ensemble des alliés, annoncé® si longtemps à l'avance. Il faudrait à présent qu'elle aboutisse, qu'elle enfonce le front des Allemands exécrés, que la France et la Betgiqwe soient délivrées de ceua-ci et que le théâtre de la, guerre soffc remporté' au _R_h.n. «îj qw I<çi-s kilomètres et noua arvons de lourdes pertes en hommes- et en matériel ; ce qui est inévitable, vu l'énorme envergure de cette of-fensirve. Mais Fo-bjectif de nos adversaires, la percée de grand style, le boni', v-ei-semeiit de notre situation à l'ouest, ils ne sont pas arrivés à l'atteindre. (AppLawd'e-'-mf-nts.) Notre front s® maintient là-bas firme et inébranlable. Là-bas, au dehors, à la Somme, la lutte est difficile et rude et. l'on n'en voit pas encore la fin. Elle demandera encore de nouveaux sacrifices,.L'une ou l'autre tranchée, l'un ou l'antre village pourront bien se perdre, mais ils ne passeront pas. Notre direction, la vaii-, lance incomparable des troupes <£'- tonte© les races allemandes en sont garants. (Vive approbation.) A l'est également, le combat perdure. Après que la grande offensive du générai ErusKilow eut été- endiguée par les troupes de l'archiduc Charles, du général von Linss'agen, de nouvelles et graves attaques russes ont eu lieu de nouveau, en connexion avec l'offensive à l'ouest, à l'ouest de Luzt, à la Narajewka et d-ads les Ca.rpa.thes. Ces attaques se sont écroulées pour les Russes sens des pertes sanglante.^, et ici également les combats continueront, mais il est certain qu'ici aussi no-us tiendrons ferme, grâce à l'héroïsme incomparable de notre armée. (ApplaivclisEements.) Depuis un an, le yran-l plan balkanique de l'Entente a surgi, en outre, lequel est destiné à détruire ia Quadriaptce, à couper la jonction de l'Allemagne avec I'Or^nt, de jeter ' par terre l'une après l'autre, la Turquie, la Bulgarie, l'Autriche-Hongrie, afin de pouvoir ' ensuite jeter toute sa force contre la seule Allemagne.A cet effet, l'on a entretenu pendant une bonne année, une grande armée à S-alo-nique, à titre de préparation. De nouvelles divisions y arrivèrent. Un mélange <je peuples anglais et français du monde 'entier fut, réuni à des. Russes, des gerbes, des Italiens et finalement à des Portugais. La trahison roumaine fut le chaînon final de la chaîne. Et de npu-j. veau je pese la question : 0 Quel est le résultat ? La situation de nos fidèles et variants alliés ~ esD inébsanlée. L'Autriche-Hongrie se trouve t avec nous au front oriental de pu la le lac de j Na-r'oca jusqu'en Transylvanie. Les Turcs se ' battent en Galicie> des troupes allemandes, . bulgares et turques ont battu les Roumains ,j dans la Dobrudscha. Fidèlement unis, ils com-; battent en Macédoine. Le plan de l'Entente t de livrer une bataille décisive dans la Dobrud-u scha et en Macédoine a avorté dans l'œuf. ç Alors que l'armée de Salonique n'a pu dépss-à ser de faibles avance», les Allemands, les Bul-,t gares et les Turcs s'en sont allés vers le nord; ,s lorsque- nos ennemis croyaient au contraire que les Russo^Roumains allaient s'avancer vers le ie swd. r- Au total donc : quelques succès iaclés de l'ad- <e vers-aire au front de la Somme, qui, toutefois, n ne. changent rien à la situation .Pour le reste, 3- nous avons repoifssé avec beaucoup de succès i- toutes les attaque^ ennemies, nous avons oo-n- i- recarre tous les projets ennemi® dans les Bal- s- kans, nous avons fait échouer les plans em»e- î- m's. (Appro-bation.) Ainsi, Messieursi, oebte la guerre inouïe continue. 2r Des peuples toujours nouve-aux se jettent dans le bain de sang. Pourquoi? Les buts d'O guerre que nœ ennemis avouent plus- clairement chaque jour, ne scniïre-nt aucun malentendu : avidité d<? territoires et dfeifcniction. Toujours ki, je reviens à ce snjet : Constan-Li'i-ople pour les Russes, l'Alsace-Lorraine p-our les Français, Te Trentin et Trieste pour lf-s Ita-liens^ et à présent la Transylvanie pour les Roumains. Dtpœs îe premier jo-ur, la guerre n'a été autre chose pour nous que 1» défense de- notre droit à îa vie et à la Fberté. (Applaudissements.) C'est pourquoi les premier», les seuls, nous avons pu dire que nous étions prêta à entamer des négociations de paix. Le 9 décembre de l'année précédente et après, j'ai traité ce sujet: à satiété. Asquith et lord Robert C®eil ne pourront pa& démentir mes paroles, par cette considération du monde que l'Allemagne n'a point fait d ouvertures de paix, ou de®, auveït.nres de pais insupport abks et haaniîiantes. Nous avons fait notre devoir. Ou bien quelqu'un risquera-t-il de souhaiter que nous fassions à pissent des propositions de paix, alors que nos adversaires, comme M. Braiud l'a fait récemment, considèrent que îa conclusion actuelle de la paix équivaudrait à une humiliation et la, pensée de la paix a une provocation, à une insulte à la mikanire des morts alo-rs que d'autres font la guerre parce qu'ils croient pouvoir réaliser teurs utopies. (Elevant la voix.) C est à leur soif de conquêtcs qu'il faut s'en prendre ai le monceau de oadavres s'élève chaque jour plus haut, (Vive approbation.) Dans son dernier disootnrs le président- du conseil de» ministres français disait : « La France combat en vue d'une paix ferme et durable, où les accords internationaux défen-dront la liberté des. nations contre toute attaque. » C'est également ce que no-us voulons : préserver en tout temps l'AMe-magne contre tc-ut-e attaque. (Vives approbations.) Mais M. Briànd croît-i! que les idées qui, a vant la guerre, ont caraduit no» adversaires à s'alher : politique française de revanche. so-if_ ' ' ..<çfyv f inn t T'.*^r" * KI - > IAJÎI i.<- r u- tendance^, bayco-tter, qui constituent- leur po-liLque, non seulement maintenant pendant, mais aussi après la guerre, M. Briand croit-il' que c'est ainsi qu'on prépare le terrain où peuvent germer des accords internationaux garants de la Iibeité, de l'honneur et de la dignité des nations, ainsi que leur collaboration au service de l'humanité et de la droiture?-On bien M. Briand croit-il sérieusement pouvoir atteindre ce but idéal et- élevé par une guerre de destruction où ge meurt la dernière jeunesse de- France, sur les charniers de Verdun et de la Somme? Afin de nous marquer de l'estampille de gens arriérés, que dans l'intérêt de la liberté l'on doit combattre, on a réchauffé de non-veau la fable d'après laqneHe S. M. l'Empereur aurait empêché, dans le temps, par son, intlueinee sur de Czar, révolution de la Rus-ste, dans le sens de la liberté. Cette considé-ratiua — jte me plais à l'établir offi-cie-liemcint ici; — est fausse. Bien plus, elle est le strict contraire de 1a vérité. tEeoutez ! Ecoulez !) Au surplus, Messieurs, nous n'avons pas à nous mêler à la situation intérieure des autres pays. Que la Russie accommode sa vie officielle d'une façon autocratique ou consti-tutionneEe, c'est son affaire. Je ne dis rien à ce sujet. Je représente l'os seuls intéièts allemands, e-l ce que dans la paix nous attendons des autres puissances, sous n'importe quel régime -éEes paisisenit vivra, -est- la seule considération des droits allemands et d s intérêts all-unands. Et l'Angleterre ? Ce que l'Angleterre veut s'approprier du butin -espéré en Asie-Mineure, et en colon'-es, elle ie cache jusqu'ici. Mais elle veut plus que cela. Ce que les Anglais veulent faire <i-, l'Allemagne n'apparait pas , comme douteux : Noire vie en tant que nation sera détruite, sans défe-iiise aa point de vue militaire, écrasée commercialement, boycottée du monde entier, condamnée à un état de dépendance de longue durée. Voilà rAltemangne, t-r.le que l'Angleterre vnit se la mettre aux pieds. Ators, lorsqu'àucune concurrence allemande'ne s-eia plus à craindre, lotsque la Fiança sera devenue- exsangue, lorsque- tous ses alliés de guerre seront Qna.nek renient cl commercial -.nient ies salai iôs de l'Angle i? rre, lorsque l'Europe neutre devra se plier à toute souveraineté anglaise, à toute liste noire bri-,tonique, at>rs, par le fait d'une A.lemagne 'impuissante ia réve de la domination mondiale par les Anglais, sera dev enu unie réalité. t "es i ce but que poursuit, en combattant, \ l'Angleterre, avec une dépense de forces sans \ ex. m pie dans" son histoire et avec des -mo-y-ëns qui repieseuieiiit l'une violation du droit uprès l'autie. C'est pourquoi de tous nos en- j nenris l'Angleterre est le plus égoïste, le plus/ acha.né" et 15~nFùT ttnace. Un nomm5"'T8tSt 'SlL-rnaticl qm" c r a Kicf rînP d1* e m p! oy er ft l'égard, de est ei nemi n'rmporte quel moyen utile, et réellement de nature à raccouicir la durée delà guerre, un tel homme d'état, mériterait d'être peudti. (Vive approbation et appioudis-sememts continus.) Je vois que \ous pourrez jugvr par mes pa-, rôles du degré dé répugnance et dé mépris que m'inspire eefte curtsicléraiion de plus en plus répandue, que par une indulgence in-compiéli nsibte, par une tendance de eom-préhension 'anéantie, ou par un emehainemen» obscur de cirçonslances, qui évitent la lumiè- ) re du jou,r tous les moyens d-e combat dan» leur pleine possibilité d'application r/aî-oat pas été utilisés. (Bravos.) Eu égard à l'étranger ennemi qui tient l'œil ouvert sur la moindre scission dana -notre union inlériouiie, je !ne veux point insister sur des nmeh-in-ations qui vous sont connues. L'heure est trop grave, "(Très juste I)

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Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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