Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1916, 15 Mai. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 08 juillet 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/hd7np1z44f/
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3 B Année - N° 587. - Ed. B CIHQ CENTIMES Lundi 15 Mai. 1916 A&OMEHEHT POSTAL, ÉD. g Bnixcrfe? - Province * Etranger jï mois : Fr. 4.50. - Mk. 9.60 '■le» btrr*ain Je poste «a Betgfc)»* (t à l'Etranger nf acceptent que ri«» stmnmnRcnfs TRIMESTRIELS ; ceux-ci fument ararj las 1* «*. < AYHB, 1 Jhielb» I Ccro» *^Oit peut s'abonner to«t*fofs psirFte» (Jeux derniers mors oti même pour le tfernier mois de chaque irimeabe »a gril de : 2 Mois j Mois ?r 3JK>-Mk_2:40 ^1.50-^1.20 TIRAGE : 75.000 PAR JOUR: Le Bruxellois Rédacteur en Chef r Maro cle SALM Journal Quotidien Indépendant Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 45, RUH HENRI MAUS ANNONCES — Li iigrt.î Faits diveis ci Lcbos . v. J.OO Nécrologie... 2.00 Annonces commerciales . 1.00 » financière?. . . 0.5C' PETITES ANNONCES La petite ligne 0.20 La grande iigne 0.50 TIRAGE : 75.000 PAR JOUR Derniers Communiqués Officiels LA GUERRE Communiqués Officiels ALLEMANDS ' '$EItLIN, H mai. — Comm. off. de midi: Théâtre de la guerre l'Ouest. détachement en reconnaissance a pénétré, près du b-eii de Ploegstcert (au nord ii^Artne litière s) dans la deuxième ligne enne-WUf, a fait exploser un fourneau de mines et tsi reveau, amenant 10 Anglais prisonniers, jjavtj la. région de Givcnchg-en-Cuhe/le des explosions de mines de la potion anglaise eureiit Heu, ainsi que des combats, avantageux pour «ou* ,iautour de tranchées et d'entonnoirs. Sur la rive ouest de la Meuse une attaque française à coups de grenades à nfain, j prononcée contre la hauteur 30J/. a été re-! poussé*. L'activité réciproque de l'artillerie Hur les deux rives de la Aie use a été intensive. Théâtre de la guerre à t'Est. Ta» d'événements particuliers. Dans les Balkans. "Des aviateurs ennemis, qui ont lancé des lomiet sur Siroeea et sur Doiïun ont été fhascés par notre feu de défense. AUTRICHIENS T'IENNE , IJf. mai. — Comm. off. de midi : ^ Théâtres de la guerre Russe et Sud-Est 'Mien de particulier. 0 Théâtre de la guerre italien. Au C9urs de la nuit, sur le haut plateau de 'Doberder, wne violente attaque des Italiens à coups de grenades à main, à l'ouest de San Martine, a été repoussée après un ceembat opiniâtre. Pour le reste, l'actn;ité combattue 'G été restreinte. ANGLAIS LONDRES, 1* niât. — Comm. off. du 12 VH». — Après un violent bombardement l'ennemi a réussi hier soir à enlever JôQ m. de netre ligne de tranchées la plus aeaiieée, au nord-est de Vervielles. A~ous aeq.<is reconquit fendant lit nuit une -mu tie du terrain perdu «u eaura d'-une contre-attaque. Aujourd'hui aucun tombât d'infanterie n'a eu lieu dans teite centrée, l'aetinité de l'artillerie fut toutefois très intense. Nous a i ons eanonné la position ennemie en faee de Cuinchy, à part cela, seule une faible activité des deux artilleriest est à signaler. RUSSES PETRQGRAD, Uf mai. — Comm. off. du 1â mai. — Le 10 mai les Allé mamls, après «a violent feu d'artillerie préparatoire, ont taisi l'offensive entre le secteur de Jaeob-ftadt, au nord de la gare de Selburg. N'ayant pat abouti à un résultat, ils ont repris l'offensive qtt cours de la nuit du 10 au 11 mai au même endroit, après un nouveau bombardement •préparatoire. Le combat se pourrait Mitour de la localité de Ye/ntka, qui est détruite par l'artUhrie ennemie. Au Sud-ouest du lac de Medmus, les Allemand» ont également pris l'offensive, ici toutefois sans aucun succès. En plusieurs autres endroits des secteurs de Jaeobstadt et de Du-nahourg le» Allemands ont déployé un feu intensif d'artillerie. Au nord-est de la gare de Earanowitschi l'artillerie allemande a ca-ikonné la- région de la métairie d'Ostasehin ainsi qu'au nord de Tsirin la localité de Bo-mtry.'Notre artillerie a dispersé à des nombreux fowts des ouvriers ennemis, occupés aux travaux de retranchement des positions. Don* la région à l'est de Kalki et près de :N*U'0 Alexmiet» nous oisons repoussé des tentatives de, rapprochement de l'ennemi. ITALIENS ROME, U mai. — Comm. off. du 12 niai: I A la frontière t.a Tv*utino les combats 'd'artillerie furent violents dans la zone du Col di Lana. Dans le bassin de Plitsch l'adversaire a tenté hier deux attaques contre nos positions nouvellement acquises sur le Mont C'ukla. Il a iii arrêté chaque fois et repoussé par le feu de défense de nos batteries. Sur le Kars tombai à coup» de mines. L'adversaire s'est servi de nouveau de liquides enflammés sans tiuus o-eeasionner des dégâts. Dernières Dépêches h . EN ALLEMAGNE La situation économique de fAlkmagne jjBeme, 14 Mai. — Le «Berner InteH&genz-bîatt-» reproduit un résumé d'uni article de fond du « Temps», qui s'est occupé, à l'oc-eati-on de la retraite de Delbrucb, de la situation économique de i''AHesnayna et qui réclamait une aggravation ess^irtieije du blocus '«te t'Memaigtïe dépend maintenant moins que ces&a#re des envois des i seoir es, si on bz veirt (pas coœâdérer la. campagne de famine contre (PASemagree comme perdue Le journal y ajoute: •C'est ainsi que dans les cercles compétents, fmëtae eprfcrmce, ont affaiblît Reflet dm chan-t/fietoeat au Départemesit de l'igtériguf de J'Em pire et on fait bien; ia destinée économique d« l'Allemagne de pend maintenant moins que ja4ir.a''s, de persona'ités isoïées, mais a'le est trarée par l'immense orgav.isa'.ion inteïigcmment é'a-borée et combinée minutieusement jusque dans ses moindres détaSs et qu«, une fois mise en train, l'emporte ei se main! vent même malgré un changement de personnes. Personne pàus que les lïeiitres, qi« o»t encore aujourd'hui cfe» relations c ommerciaSes avec les puissances oer.tr aie s, n'a mieux l'occasion d'apprécier et d'apprendre à connaître cette organisation et ses parfoeu.ariîés tes pius soignées. Les neutres peuvent donc assurer également au « Temps » que même une fermeture des p'us rigoureuse dti marché mondial compenserai teti réajiié aussi peu fes fautes commises en Orient qu'elle ne pourrait paralyser l'organisation créée en Allemagne. U est trop tard. Le départ du Chef du Département de l'intérieur de l'Empire aliemand, n« peut rien modifier à cet étal de choses. Le succès3 e»r du Dr. Deibrnek Cologne, 14 Mai. — Une décision au sujet du successeur du secrétaire d'état M. Deibruck n'a pas encore été prise, d'après ee qu'on mande de Berlin. Elle ne se produira probablement que dans les prochains jours au quartier-général de l'Empereur, où lie chancelier se rend ce soir. Les noms les plus différents sont cités dans les cercles informés, a.nsï que dans les journaux berlinois, les reproduire est iniulile parce qu'il s'agit probablement de combinaisons et de supposerions. La solution de la quesjion d'orgarisalion durera probablement ecco -e plus longtemps que i-a nomination. Provisoirement la queslion cle la dictature du ravrtailkment, c'est-à-dire la création, sous le contrôle direct du chancelier et constituée avec des pouvoirs exécir'.ifs les plus étendus, d'tui département des vivres fait encore l'objet de délibérations préliminaires. On raconte qu'on étudie un plan, provenant du secrétaire d'état Deibruelt, du sous secrétaire d'état Or. Mi-<îhaelis eî du Bar an vos Steis. Par contre, la « Gazette de Cologne », se fait télégraphier de Berifci: Des préparatifs ont commencé, ayant pour but la centralisation de toutes les mesures relatives à J'aSmenta-tion de ta population. Cette centra'isatioR doit être comprise de telle façon, que le maintien des mesures actnelles soit con.Ké à une seule personnalité de laquelle on peut attendre l'exécution rigoureuse de la tache dont «Be est chargée. L'on ne se trompera pas en admettent que îa décision à ce sujet sera déjà prise dans les prochains jours. .DEUX NEUTHES ' La pression contre la Grèce La. polit.ic|ue de violenee de la- Quadruple Entente « protectrice de» peupics neutre» » contre la Gréée a sa source dans 1a- question der l'expédition des Serbes au froBt de S»lo-nique. La Quadruple-Entente veut que la Grèce donne son consentement au transport des Serbe» par voie de terre à travers la Grèce. Les troupes eerbte sont pour la plus grande partie en Cor fou, eu elles sont fré-quemmeut exposées aux maladies contagieuses et plusieurs milliers meurent de malatdies mortelles. Le gouvernement , grec «■aignait avec raison, de voir les madïdiee s'introduire de cette façon en Grèce. La crainte est d'autant plue justifiée', que i» chemin que les troupes serbe® devaient pjrendre-j paste par une très grande partie de la Grèce. Les troupes serbes seraient transportées d» l'île Corfou jusqu'au port de Patras, situé à l'entrée du Golfe de Corintfce, «t de là en eheurin de fer sur le front de Salonique. La ligne du chemin de fer se dirige de Fatras vers l'Est le long de la côte jusqu'à Athènes, de là vers le nord jusqu'à Larissa, d'où elle ▼a se joindre à 1» ligne Mouaeti r-Sakmique. L'on voit donc que- les régions ci-dessus forment une grande partie de la Grèce. Connue cette région n'est du reste traversée que par une petite ligne de etteanin de fer, l'on peut prévoir facilement, que le transport de masses relativement grandes sur cette ligne à simple voie exrgera un ttao&p6 exe€«ive«)aeiit lo-ng. De ee fait le danger de la contagion ne serait pas seulement d'autant plus grand, mais les plus importantes région» de eheanins do fer de toute la Grèee, qui reHent la enpitale Atlièrves avoo une grande partie du pays, seraient enlevées à l'usage de la population grecque pendant des semaines et des mois. Comme le gouvernement grec a plus la, mission de veiller aux besoins de sa propre- population, que de rendre le chemin le plus commode possible pour les troupes de secours die l'Entente, e'cist dono un© maJvetHianea excessive que de voir dans le refus du gouvernement grec un acte d'hostilité. C'est l'ancienne politique de pression de 1a quadruple Entente, la loquace protectrice des Etats neutres, qui &e fait jour ici contre un peuple voulant vivre en paix. La Grèce a jusqu'ici virilement résisté aux tentatives de pression de l'Angleterre et de la Erance. et a montré ainsi au monde ee que vaut la protection des1 petite Etats par l'Angleterre eit pax la France, & Un français discute l'aide américaine Dans 1* « Eclair » du 9 mai Ernest uJdet fait l'aveu très significatif que la quadruple Entente a trouvé uno aide immense pendant la guerre auprès de l'industrie américaine. « Nous n'avons -certainement pas à nous plaindre des Etats-Unis qui, malgré la propagande germanophile et la protestation allemande, ont mis leur industrie et leur commerce à notre disposition dan» uns mesure extraordinaire et illimitée. Pour en avoir la preuve,il suffit d'examiner les statistiques élevées de l'exportation et de l'importation de la grande république. En 1915 les Etats-Unis ont exporté pour 3,486 millions de dollars, contre 2,071 millions en "1914. En Décent br© 1915 seul l'exportation de différentes marchandises a jdIus que décuplé,comparativement à «elle de décembre 1914. 1914 1915 Dollars Dollars Matières explosives 2,293,000 46,100,000 Pièces métalliques (fer et acier) 14,900,000 45,800,000 Cuivre 7,100,000 18,100,000 Etala 900,000 9,000,000 Viandes et conserves 12,700,000 25,100,000 Après avoir lu ces chiffres nous pouvons dire que noue sommes en état de supporter la charge de la guerre européenne, grâce à l'unique soutien des Etats-Unis soi-disant « neutres » 1 DIVERSES Lord Ccrzoo ministre d'avialion I Rotterdam, 14 Mai. — Le « Nieuwe Rotter-i dasnsche Coûtant» anitonce cle Londres, que, | d'après les bruits qui circulent, la nomination i de Lord Curzoti en qualité de ministre pour | l'aviaSoa, sera annoncée officisEement mardi. Prévoyances hollandaises i La Haye, 14 Mai — Le gouvernement hollandais pour molivtr sa proposition demandant I 20 imitions de tlorins en faveur de l'alimentation I déclare qu'une trcà -ièrae campagne d'hiver se-r ra vraisemblable. De ce chef, la population i pauvre sera rédMte dans, une situation encore plus lamentable, et l'Etat devra inévHable-; ment toi venir en aide, car l'importation de ! vivres devktrî: difficile ou souvent même kn-| possible. i Vers la Paix Londre*, 14 mai. — L'agence Reuter annonce : A l'Institut des sciences morales a i eu lieu hier une assemblée secrète en faveur d® la paix. La police a protégé rassemblé® î et a empêché la foule furieuse de forcer l'en-| trée du local de la réunion.Lorsque les parti-[ ripante de rassemblés ont quitté la réunion, i il» ont été ataqués et plusieurs entre eux ont été blessés. Une manifestai ion à Newyork i Londres, 14 mai. — L'agence Reuter annonce ae New-York : Il j a eu samedi après-midi une- manifestation dans les rues, comprenant 160,000 personnes, en faveur du développement de la flotte américaine. A la chambre suédoise Stockholm, 14 mai. — L'agence télégraphi-| que suédoise annonce : Les socialistes ont in-! troduit une série de propositions, ayant pour ■ but d amener une collaboration plus étroite ; entre le gouvernement et la Chambre dans les | questions de la politique étrangère et une Ii-' mitation de la notion du secret militaire. La 1 première Chambre a repoussé hier les propoei-: tions, d'accord avec le Comité de oonstitu-I tion ; la seconde Chambre les a, au contraire i adopté. Comme les 2 Chambres ne sont pas d'accord, les propositions sont caduques. Victoires russes inveatécS Constantinople, 14 mai. — L'agence Milli annonce : Dans leurs, communiqués du 29 avril les Busses signalent que des détaahe-ments de leurs troupes ont refoulé nos forces au sud-ouest de I* région d'Erzeroum et que leurs troupes ont foit des progrès dans la région de Bitlia vers le sud. Nous contestons absolument ces opérations, inventées par les Russes. Oeux-ci font de petites escarmouches qui ont eu lieu entre oes patrouille» d'éeiaireiirs, un combat livré par des troupes, pendant que depuis plus d'un mois,celles-ci s'occupent de travaux de retranchement sur les hauteurs voisines de Bitlis. Leurs poussées, constamment répétées dans tous leurs communiqués officiels, vens la région du sud de Bitlis n'ont, au point de vue de leurs pro- aucune autre signification que celle que | les Russes ooivent entendre par là qu'ils ont avancé dans leurs travaux de retrait alternent La craints du gouvernement français ponr la ration des pertes ! Berlin, 14 mai. — L'état-major allemand ' a ordonné, iï y a longtemps que seuls les prisonniers français, qui ne peuvent être traats-' portés à raison de la gravité de leurs bîessu-s res, peuvent rester dans le territoire occupé. | On a adjoint à ces blessée quelques infirmiers ; f tons ks autres prisonniers français ont été S transporta dans des camps à l'intérieur de | l'Allemagne. | Les prisonniers français, peu nombreux, se | trouvant dans la France eccapée, jouissent des mêmes droits de correspondance que les prisonniers en Allemagne. Leurs noms sont [ communiqués immédiatement, avec oeux des autres prisonniers, au gouvernement français.Malgré cela la croyance ne disparaît pa6 eu France que de nombreux milliers de Français prisonniers ont été dit^-tiniulcs da,ne la France occupée. La pree&e française va môme si loin qu'elle réclame des représailles de la. part du gouvernement. La responsabilité de la propagation de cette illusion qui remplit des milliers de familles d'espérances infondées incombe au gouvernement français exclusivement. Celui-ci sait pertinemment que les Français apparemment retenus dans la France occupée, sont réellement morts sans exception. Néanmoins il laisse répandre le mensonge, par ses bureaux de reneeignements, même par des re-présntants diplomatiques dans les pays neutres, qu'il y a des prisonniers français dans des camps dissimulée, respectivement des dépôts dans le territoire occupé, où la correspondance postale est interdite. L'intention de ee procédé est évidente. Comme en France on ne publie pas de listes de pertes, la population ignore les chiffres énormes en pertes et le gouvernement tâche de lui cacher la vérité aussi longtemps que possible. La conscience des hoinmes au pouvoir en France ne reculé même pas, pour livrer des millier» de familles aux transes mortelles d'une incertitude, qui vis-à-vis de la certitude de la mort, équivaudrait à une délivrance. Les buts mi i aires anglais Amsterdam, 14 Mai. — Le « Daily Mail » conseille dans un article de fond, de prendre au sérieux la disposition pacifique de l'Allemagne exprimée dans la noie allemande à l'Amérique.C'est une ruse pou» faire acroire au peuple que la guerre est défensive ei pour rassurer .'eoftetri.En vérité l'Allemagne ne veut cottoure qu'une paix qui lui assure, en dehors de la Courtaude et de la Pologne, également la Belgique, tout au moins Anvers. L'Allemagne n'est pas mê-ugra disposée à abandonner complèlement le nord de la France et seî mines de charbons, abstraction faite de ses exigences coloniale. Le « Daiî-y Mail » oppose maintenant les apparentes conditions de paix de l'Allemagne à celles de l'Angleterre; d'abord « restituion », de tout, les «territoires oceupés par l'Allemagne et ses alliés, la cession de l'Alsace-Lorraine » avec une cindenMii'.é de guerre pioportionuelle » ei finalement l'Angleterre ne pourrait pas « tolérer » que « la flotte allemande soit maintenue dans toute la puissance ». t Traité Roumaao-grîc Vienne, 14 mai. — D'après ce que mande le Pesfci Ussag a , le « Ëambana » a reçu de source absolument autorisée l'information que le représentant italien à Athènes a fait à son gouvernement des communications au sujet de la oonelusian d'un nouveau traité rou-mano-greo, dont le peint principal constitue la déclaration des deux états, qu'ils veulent maintenir à tout prix leur neutralité et qu'ils défendront ce point de vue, malgré les plus grandes violences. De plus, ile résisteront avec une grande insistance' à toute prétention italienne. Si la nouvelle au sujet de ce traité est exacte, écrit le « Kannbana », il serait intéressant de *»voir de quelle source le représentant italien l'a obtenue. Civilisation anglaise Londres, 14 mai. — Le « Times a s'abaisse honteusement dans sa haine ineeasée contre les Allemands. Oe journal si répandu dans le monde le prouve en ne reculant pas pour publier une lettre d'un ancien prisonnier anglais, noaumé Miles, dans laquelle ce soldat anglais qui a été lomgtesnps interné en Allemagne, médit d'une façon des plus oalomieuses de la situation ckajïa leB camps d'internement allemands, dans laquelle il ne traite non seulement oeux-ei de chiens et de barbares, mais qualifie même de vermine et de reptiles des soldats alleanaaids prisonniers en Angleterre. On le comprend aisément, attendu que les soldats de profession de l'armée anglaise émanant en majeure partie du rebut du peuple anglais parlent toujours un langage si vulgaire et l'écrivent peut-être également ainsi. 11 n'est toutefois pas compréhensible et encore moins excusable, ni justifiable, qu'un journal du rang du « Times », qui d'après notre conception bâxbare allemande, doit ee respecter encore dans une certaine mesure, imprime sajos restriction, ni réserve, ni protestation des expressions, telles que vermine et reptiles pour qualifier des soldats allemands honorables et héroïques qui sont internés en Angleterre. Dépêches (REPRODUITES DE L'ÉDITION PRECEDENTE) La situation des Bosses en Caucase Amsterdam, 14 mai. — D'après une dépêche du correspondant au « Times » à Péters-bourg, voiei comment on y considère la situation des armées au Caucase : A l'aile droite et au centre, toute action a cessé ; il y règne une tranquillité absolue. L'aile gauche opère contre Diabekr, mais se butte à de gros effectifs turcs. L'armée turque est amplement pourvue en avisos, en autos et en artillerie lourde. DIVERSES Au sujat des combats à Verdun Berne, 14 mai. — Le « Bund » écrit en-tr'autres au sujet des combats qui se déroulent autour cle Verdun : La situation stratégique des Français menace de nouveau de s'obscurcir, parce qu'ils n'ont pas prolité do la période d'accalmie pour effectuer une opération de décharge, mais qu'ils durent se contenter de maintenir leurs positions défensives, d'amener des renforts dans leurs lignes en arrière et de se faire de l'air par de courtes contre-poussées. Quelques succès partiels leur ont réussi mais la force de leur offensive ne suffisait pas. Ainsi c'est l'assaillant qui demeura le maître de la destinée, dont l'offensive encerclante n'a pu être arrêtée. Elle persévèie tiès lentement, n'obtient cependant, en comparaison aux difficultés des opérations, pas seulement des succès locaux, ntuis détermine également toute la situat.oa stratégique, donc la situation, militaire dïtns la plus large mesure. On peut franchement conclure, d'après ia déclaration de l'état-major français (voir Ed. A et B d'hier) que le défenseur a abandonné à l'assaillant le terrain perdu après l'épuisement de tous les moyens de résistance et qu'il cherche à tout prix de maintenir les positions avancées. Ceci veut • dire qu'aucun sacrifice n'aurait été trop cher afin de maintenir sur toute l'étendue la sphère d'action de ta position de Verdun. On peut s'imaginer quels sacrifices auront coûté à l'armée française les champs de bataille de Beaumoct, de Louvemont, de Douattmont,dans les bois de Caures et de Forges, de Béthincourt, de Malancourt et de la hauteur du Mort-Homme ! Ici se trouve la fleur de l'armée français» et elle y restera probablement encore longtemps enchaînée. Formidable incendie à MarsîilU Berne, 14 mai. — D'après le « iNouvel-Ikte a de Lyon un formidable incendie a éclaté dans les baraquements de l'usine de bougies Fournier à Marseille. Un magasin, contenant environ 2 millions kilogrammes de bougies a été dévoré par le feu, qui poussé par le vent a aussi atteint la barillerie qui a également été complètement mise en cendres. Les pompiers, secondés par de& troupes anglaises débarquées ont pu préserver les bâtiments voisins, dans lesquels de grosses quantités de sulphate et d'huiles étaient emmagasinées. Les dégâts matériels sont très importants.Une parade de troupes anglaises à Marseille Frontière française, 13 mai. — Après 1<^ Russes un certain nombre de troupes anglaises sont aussi arrivées il y a quelques jours à-Marseille, pour être expédiées d'ici au, front dans le Nord de la France. Le commandant de Marseille, le général Nenessier, décida de leur faire exécuter une parade à travers la ville, quand vint le jour de leur envoi au front. Malgré les éloges de la presse pour l'Angleterre, la population française ne parle pas favorablement de l'allié de l'autre côté du chenal. Elle trouve que l'Angleterre a lait réellement de bonnes affaires en France depuis la guerre, mais pas les sacrifices qu'on attendait d'elle, et que le secoum anglais en France reste problématique, tant en ce qui concerne ses résultats, que son enjeu réel La parade des troupes eut lieu pendant que les troupes australiennes, néo-zélandaises et sud-africaines, marchaient de leur camp vers la gare sous les yeux de la grande foule. D'après la communication de l'agence Havas, c'était une scène indescriptible et l'enthousiasme de la population énorme. Suit maintenant l'avis semi-officiel d'un correspondant particulier, qui en vérité a annoncé également que la curiosité traditionnelle des Marseillais attira des milliers et des millieah de spectateurs, mais qui décrit la scène comme suit : Finalement commença le passage ( ?) des volontaires australiens, néi-zélandais africains, qui formeraient le contingent d» troupes de cette parade. Des soldats (la censure a supprimé le nombre) qui devaient passer devant le général, nous ne voyions que 500 pauvres diables qui ne savaient plus de quel côté se retourner et qui en même temps reçurent les fleurs et les baiaere des femmes et les remontrances incompréhensibles des officiers d'administration a® la place, qui étaient» heureux et fiers d'être en activité de service pour cette circonstance. D en était de même de la pauvre Gazelle, l'inséparable fétiche des régiments surf-africains, qui était devenue tout timide devant cette foule et par les applaudissements de celle-ci. Les troupes arrivèrent à la gare à 6 heures de l'après-midi et y furent régalées de Champagne, par le pré-fêt. Pendant oe terni» les Marseillais se réjouirent entra eux du tour qu'ils venaient de jouer aux autorités militaires. Ce tour consistait, comme l'annonce le correspondant, en ce que la foule s'était simplement mêlé© avec les troupes sur le chemin vers la place de parade, de telle sorte que toute la parade se bornait finalement à un défilé comique de soldats khakia en débandade. D'après le « Morning Post » c'étaient en partie des Australiens et des Néo-Zélan-dais, qui avaient déjà fait la campagne en Gallipoli et qui avaient été transportés eu Egypte et près du canal de Suez, après 1» retraite des Dardanelles.

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Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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