Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 25 Août. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 26 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/jd4pk0834g/
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vell© était accrédité auprès de Vetaizelos et du ficniveraeimeniti, le gouvernement anglais a Jugjé utils qu'il reste encore «a contact avec Venizelos, comme successeur de Sir James EUiot. îiaas l'armé© grecque, Amsterdam, 23 août. — D'après des nouvelles 4'Athènes venant de source très sérieuse, une agitation et un mécontentement croissants s© manifestent parmi les soldats grecs. Ceux-ci veulent constituer des comités à l'exemple des Russes. Le gouvernement s'y oppose énergiquiement. L'équipement de l'armée rencontre de grandes diîflcul-lés»LA ESV0LUÏI02Î EUSSE. Calme avant un nouvel orage. Stockholm, 23 août. — Le « Nowoja Schisn », 'e journal de Maxime Gorki, caractérise le calme actuel précédant de nouveaux orages, de la façon suivant© : La peine capitale est rétablie, la presse radicale est bâillonnée, les partis de gauche sont poursuivis; on a soulevé contre 'es chefs de la gauiche extrême une plaints grave, mais la plus injustifiée, pour trahison. Cette plainte doit être stigmatisés comm© un moyen d'agitation politique. La malice ouvrière, la « Garde Rouge », e&t dissoute. Les Conseils d'ouvriers et de soldats jouent un rôle insignifiant; la conférence de Stockholm, convoquée par eux, porte 'e sceau d'une entreprise privée de que'quies groupes politiques. En même tmps, on proclame la guerre jusqu'à une fin victorieuse, ïï'est-à-dire illimitée. Les avances faites à la con-tre-révoJutilon, dont l'efirornerie attirait prqpor-tionnellement, sont sans précédents. On ne parle plus de réformes. La Constituante est ajournée,maîs par contre une assemblée composée en majorité d'éléments conservateurs se réunik. a Moscou, ïîn colonel russe assassina, Stockho'm, 22 août. — Le «Nowoje Wrernja» annonce que le commandant ds régiment russe Pur-gaeeff, a été tué par derrière à coups de fusil par ses propres troupes, lorsqu'il voulait attaquer l'ennemi avec celles ci. Lefctie ouverte do BrussUoS. Copenhague, 23 août. — Le général Brussiloff écrit dans une lettro ouverte au « Bàrsche'wija Wje. domoatf » : « Quoique je sois optimiste, je ne puis affirmer en conscience que ''armée russe soit saine et prête à livrer Ls combat. Aussi bien l'armée que toute la Russie sont atteintes en ce moment d'une grave maladie. En ce qui me concerne, je ne réclame que la vérité pour toute récompense. J'ai le droit d'apprendre à la Russie que je n'ai jamais offert ma démission. Volontairement, je n'aurais jamais abandonné l'armée. » i>ans le commandement rusce. Pétersbourg, 23 août. — Le général Letschitzki a été nommé commandant ^n chef au front du nord à la place du général Klembowo. La Hussle esc Misée. Amsterdam, 21 août. — L'état-major anglais en Russie, considère les forces militaires de la Russie comme absolument brisées, de nbnière qu'elle devra se borner à rester sur la défensive. Par conséquent l'Entente devra faire preuve sur les autres ironits d'une très grande activité iiinflera-onîpue, Bfin de déjouer les projets allemands. LA GUSKE3 SOUS-MAE2HS. Copenhague, 23 août. — Le ministère des Affaires étrangères communique : Le schooner danois « Karoline Koch », se r .-n-anit de Fleotwcod à Thorshaven, avec un chargement de sel, a été coulé à mi-ohemin de l'Océan Atlantique. La cL.ii*eusse àe la navigatioa uas&ait». Les explications suivantes aivec lesquel'es le sous-secrétaire d'Etat de la maine niarchar.de, de Monzie, s'est défendu 'ors de la discussion, à la Chambre française, dans les séano.s des 28 et 29 juillet, à l'occasion de l'interpellation Bouissonau sujet de 'a poliique maritime, valent la peine d'ê-fats signalées : « Si la Fiance reçoit de la cale, elle vivra es vaincra ; ai elle n'en reçoit pas,les opérations mt lita;r,es deviendront difficiles et mèm© impossibles à l'avenir, parce que le ravitaillement, serait arrêté. Il résulte d'un exposé qu'il a fait dresser au suj.-t des besoins de cale et de la possibilité de construire ds nouveaux navires, que dams les 17 gfâikis 'fâiaâtfcrs il y a actuellemèJw 17 navires marchands en construction ; la construction de ces ruavines a commencé en 1914, mais e!l© a été abandonnée; il y a dans les ports de k i'viédit«rranée 46 grands navires en réparation, avec une moyenne de durée de réparation de 6 mois. Pour les réparations courantes, y compris les navires saisis, il faut mensuellement 1,000 tonnes de matières métallurgiques. I' manque 12,000 tonnes de matériel pour l'achèvement des 17 navires en construction. L'Amirauté anglaise a promis à cet efM> 2,oû0 tonnes, mais elle n'en a livré que 500. Il a été acheté, en dehors des 2 navires déjà signalés, 3 vapeurs japo- 54 Feuilleton du Bruxellois. nais pour le service des subsistances et on négocie encore pour un quatrième. Les difficultés émanent des armateurs japonais, chez lesquels on n'a pas trouvé l'aooueil espéré. Il est vrai qu'on n'a mis à 'a disposition de l'Entente, jusqu'au mois de mal, que 25 navires japonais d'un tonnage global ie 84,000 tonnes, sur une flotte japonaise de 1^151 navires, jaugeant 1,850,000 tonnes, c'esit-à-dire 4.5 pour o.flit seulement. L'intervention de l'Amérique dans la guerre a, contre toute attente, aggravé la situation, attendu que la plupart des navires japonais préfèrent la route vers l'Amérique que vers l'Ouest. Lors du cri de détresse du gouverneur-général de l'Indo-Chine au sujet des difficultés dans 'es transports de subsistance à la suite des torpillages dans la Méditerranée, l'Angleterre a dû également, retirer £bs navires die l'Extrême-Ori-nit pour remédier à sa détresse de cale ou a dû recourir aux frets d'occasion. En raison de la situation gravs du trafic maritime, la Commission a jugé utile de dresser un exposé des besoins et des disponibilités dans le service des subsistances. U y a en oe moment au service ds la France 4,167,000 tonnes, dont 3,214,000 pour 'es branches du service public. Le reste comprend d.s malle-postes, des navires-hôpitaux, la flotte de ravita.llement de Salonique et pourvoit au trafic libre. Les arma-têtus disposant de plus de 365,000 tonnes, mais se sont engagés en ce moment pour le service du ravlailkmest. 1,500,000 tonnes naviguent sous le pavii'on fiançais, 2,000,000 de tonnes sous pavillcn anglais, le restant sous pavillon neutre. Nos besoins — vis-à-vis de 4,167,000 tonnes qui sont à notre disposition, dont une partie de cale incertaine — s'élèvent mensuellement à 4,075,000 ton-ne-s.Les calculs de cette question alarmai^ ne sont pas encore terminés. Provisoirement il en résulte que le ravitaillement pour les buts militaires et territoriaux est impossible sains forte restriction dans 'es besoins et dans l'augmentation de cale.Il n'existe pas encore en France une surveillance sévère de l'importation d'après le modèle anglais. La France vaincra ou succombera si elle organise ou non sa nav gstion marchands et ses arrivages d'outre-mer. Depuis des mois, l'ennemi estaye de nous bloquer indirectement. Les chiffres salivants convaincront I» Chambre. Avant la guerre,la France importait par la voie de serre 18 millions de tonnes; en 1916, i million. Le restant, qui a augmenté dans des proportions considérables à la suite des besoins militaires, doit être importé par eau. L'explication die l'efficacité de 'a guerre sous-marine g?t dans le fait qu'on a dû importer en 1916 44 millions de tonnes, dont 43 millions par eau.Ce n'est pes l'avenir, mais la force vitale de la France, qui e&t sur l'eau. » Le ministre-président a déclaré qu'il n'y a pas actue'lement de question, plus urgente et plus grave que la question de cale. Sur leg 700 navires que l'Angleterre a mis à la disposition de la France, elle réclame la restitution d'une partie, à la suite des torpillag s et de ''accroissement des besoins. Un député a fait remarquer à la fin de la discussion qu'on construisait des navires partout, sauf en France. Le ministre-président n'a peut-être pas prononcé jusqu'ici des discours véridiques en Angleterre, - ' ■ 1 1 1 — DÉPÊCHES (Reproduites ae t édition-pièce aeute.) L'assaut générai de rEatffiato. Berlin, 23 aot (officieux) : L'offensive générale de 1 Entente a continué le 22 août sur tous les fronts. Le cours des opéra.ions est favorable iuaqu'ici.L© sacrifices sanglants inouïs de l'Entente rte sons compensés que par des succès locaux, souvent dépassés par les succès aes Puissances centrales à l'est. La grande at.aque anglaise annoncée en Flan-dre a commencé dans la matinée vers 7 heures. Les assauts en masse s'écroulèrent déjà sous notre tir de barrage ; bien que 1 horizon fut limité par le bioui'lard matinal. Appuyé par de nombreuses batteries de combat, l'ennemi renouvela sans cesse s.s assauts en masses compactes contre nos lignes. Là où il parvint à pénétrer en quelques endroits il fut repoussé par des con.re-attaques des plus énergiques ou au cours de corjjs à corps. L'après-midi i adversaire lança des forces fraîches dans la mêlée. Maigre c-la nous avons gardé toute notre ancienne 'igné sur tout le Iront. Ce n'est qu'au sud-est ds St-julien qu'un petit nid local d'Angiais put s'établir. A l'est d Y-pres nos troupes combattant avec une bravoure extraordinaire repoussèrent s'x assauts ennemis appuyés par des automobiles blindées. Ce n'est qu au septième assaut que vers 5 heures du soir nos braves durent céder à un ennemi supérieur en nombre, la partie occidentale de la forêt d'Herenthage. Pendant le combat, l'ennemi amena des renforts vers 'e nord, dans la région située au &ud du canal, que nous avons prise sous le feu extarordinairement ef ficace de notre artillerie. Le soir vers 8 h. 1/2, les Anglais entreprirent un© nouvelle et violente attaque sur plusieurs rangs de profondeur apurés un ouragan de feu d'artillerie, entre Langemarck et l'est de Zwartel'en. De sauvages combats d'infanterie ss déchaînèrent, qui durcirent jusque tiar'd dsfns la nuit. Après des oscillations de combat la forêt d'Herenthage resta aux mains des Anglais. Jusque 3 heures du. matin un violent feu enmemi sévit siur le front de combat, et acquit après de courtes pauses, un© nouvelle et grande intensité vers 5 heures. Nos canons et nos mitrailleuses ont fait feu avec un résultat anéantissant dans les masses compactes d'assaut ang'aises. Dans la région d'Arras, coups de main d'artillerie violents et passagers. Des détachements ennemis qui s'avançaient contre la lisière septentrionale et occidentale de Lens ont été repoussés vers 4 heures du matm. Depuis 6 h. 1/2 du matin l'activité combattive s'est ranimée. Lors de la canonnade réitérée de St-Quentin la place du marché a surtout été inondée d'une grêle de projectiles. Ot-ns 'a région de Verdun la bataille du 22 août s'est résolue en fortes opérations de combats partielles, qui toutefois ne fuient engagées que vers le soir. Vu le brouillard matinal l'activité d'artillerie ennemie a été moindre dans la matinée. Ce n'est que vers l'après-midi que 'es coups de main suivant une action .méthodique s'accrurent d'intensité.Des rassemblements observés à diverses reprises dans les tranchées ennemies furent rri sous un feu destructeur efficace. Vers le soir et durant la nuit, l'activité du feu ennemi acquit une grande intensité sur les deux rives de la Meuse. Toutefois il ne s'en suivit que la forte attaque, que nous avons mentionnés des deux côtés de Vacherauville-Beaumont, où ''adversaire paya de pertes extraordlnairem©nt lourdes, un minime succès local. Au f.cnt de l'Est nous avon,s ramené d'une de nos entreprises de troupes spéciales d'attaque au sud-est de Luck, un assez grand nombre de prisonniers et d'armes de tranchées. Plusieurs attaques partielles ennemies contre la sauteur D. Cosoa furent repoussées. De même d© fortes attaques prononcées par l'ennemi contre la hauteur 895 au nord-est de Soveja ainsi que contre nos positions au nord et au nord-ouest de cette localité, ont échoué, paitie'lem.nt déjà sous notre feu de éefense, partiellement au cours de corps à corps acharnés. A Margina, no.re arti'lerie a fait sauter un dépôt de munitions. Bàle, 23 août (ag. balk.). — On mande de Jassy ; La bataille au iront roumeki continu© avec un acharnement indescriptible. Sous la pression de l'artillerie lourde, 'es troupes allemandes r&nouvel-'eut leurs attaques, notamment dans les secteurs de Toxana et d'Gcna où au prix de lourdes pertes, ils parvinrent à s'emparer de quelques éléments de la première position rouma,ne. L'ennemi a amené de fortes réserves, tandis que du côté roumain de nouvelles troupes furent éga'emect lancées dans le combat. La onzième bataile de l'Isonzo. Vienne, 23 août. — Du quartier de la presse : La bataille de l'Isonzo continue. Le front a été maintenu partout. Près de Vrh, l'tn?»>ml a gagné un peu de terrain. L'empereur est parti de l'Isonzo le 21 août-et est- rentré aujourd'hui dan® la matinée.Pas d'accord franco-italien, Paris, 23 août. — Havag annonce : Quelques journaux pub%nt une nouvelle au sujet d'un accord franco-italien, ayant'pour objet des modifications de frontières entre les deux pays. Ces bruits sont inventés de toutes pièces. Les aviateurs asiiericams en France, Berne, 23 août. — Le « Petit Parisien » annonce: L'escadrille aérienne américaine a perdu 8 aviateurs les derniers temps, dont deux ont été faits prison-ndeis par les A1 lemands. Echos el Nouvelles jfiaucies de farine. Dams ces derniers temps, en Belgique, et dans la province de Liège surtout, de la poudre a été iboriquée et mtiouuitie dans 'e commiicte socts forme de paquets aux dénomination^ diverses telles que Ciépç iNationaie, Crêpe Bourgeoise, Crêpe d© Ménage, Crêpe Stella, etc. Ces produits se composant de farine frauduleuse-nv nt soustraite à la saisie à laquelle sont mélangés s.i, soude et au.res ma ières minérales souvent préjudiciables à la santé (i5 p.c. et plus de craie et de plâtre). D^ns beaucoup de cas les intéressés ont pu taire ce commerce de crêpes grâce à la production abus.ve d'une autorisation imprimée délivrée par la Commission provinciale des Récoltes n'ayant pour objet Que la confection de poudre au moyen de la farine de fèves. Le fait de fabriquer, d'acheter, H» vendre ou de transporter une telle poudre et le fait d'y coopérer 54 Feuilleton du Bruxellois. PLIE ET FLOK par EUGEJNiâ SUiL ,Vaîcl le roi, voici la reine et leur cour étincelante de pierreries; on se lève, on salue. Toi, tu entres I dans ta 'oge, ta robe est blanche comme ton sein, une fleur pourpre comme tes lèvres est enlacée dans tes cheveux... On se lève aussi, Rosita, on ee lèv© aussi pour toi, comm© pour la reine de toutes les Espagrres, en disant: — Qu'elles est belle 1 Et il regardait la jeune fil '© en souriant, et il (Épiait uae pensée de vanité sur ce front pur et aandide. — Oh! j'aime mieux le vieux cloitr© et ton amour, — reprit-elle ; et comme elle se rapprochait de lui, son pied heurta contre une pierre verdâtre ; ©tle trébucha. — Qu'est-oe que ceci, mon amour? — demanda le Gitamo. — Un© tombe) — dit la jeune fi1 le en l'arrêtant comm© il allait fouler cette terre sacrée ; eile «e signa. — Eh quoi! une tombe ici, dans le jardin de ce cloître ; mais je croyais que les chrétiens n'esnter-lEkient leurs mort® que dans une terre bénie: oelle. «I l'est-©1 le donc? — Non, sainte Vierge ! car on dit bien bas dans W «loiîre. que cette fosse est celle de Pépa, de Pépa, qui un jour osa fuir cette sainte retraite; mais on l'atteignit sur la route de Sévîlle; son amant fut tué en la défendant, et elle... — Eh bien ! et elle cher ange? — Oh ! elle fut ramenée prisonnière dans le couvent, et mourut de mille morts. Trois ans d© supplice, mon amour, couchant sur un lit de pierres aiguës, sans sommeil, .'.a^.s repos, battue cha- 8 qu,s jour, et vivant de la nourriture la plus misé- l' rable, dans laquelle encore on jetait des animaux immondes pour la mortifier ici-bas, et lui faire 11 expier son crime, disait la supérieurs. e t — Ainsi, par le disque du soleil 1 — s'écria te Bohémien, — si l'on nous surprenait?... — Et il regardait la jeuns fille avec anxiété, car cette cruelle question lui était pour ainsi dire'échap-' pêe malgré lui, et il sentait tout oe qu'une paieille supposition devait avoir d'affreux pour elle. 1 — Je mourrais comme Pépa, — répondit l'enfant e« souriant avec une admirable e-xprefeion e d'amour et de résignât on ; — comme elle,je mour-1 rais pour mon amant. Oh 1 je I® savais, j'y avais p^nsé. — Eh quoi! cette horrible destinée... s — Es; mille fois moins horrible qu'un jour passé sans te voir, sans te dire: Je t adore... — mar-- mura-t-elle entre ses dei.ts convulsivement serrées, et se laissant glisser à ses pieds toute frémissante> — Tu le veux ? adieu, — dit-elle ave® un pro ; fond soupir. elles ; — Oui, adieu, mon ange, il faut nous quitter. Vois, déjà la nuit est moins sombre, les étoiles pâlissent, et cette lueur rougeâtre annonce 1© retour de l'aurore. Encore adieu, ma Rosita, — Encore un baiser... un seul... le dernier 1 âme de ma vie. Et le soieal dorait déjà la cime des hautes tourelles du couvent qu© ce dieniitor baiser durait 70 j encore. 653 g enfin le Gitano s'arracha des deux bras qui l'é- treiguaient amoureusement, regagna son échelle jjgg de soie, ©t la gravit avec son agilité habituelle. 14139 La Mcoja, assise au p.ed du palmier, suivait tous 2406 ses mouvements d un œil inquiet et charmé. — 345g A ce soir, disait-elle, — à ce soir, monseigneur, 3901 mon amour. 428O Le Bohémien, arrivé au dernier échelon, s'mnt 4508 retourné une d-rnière fois pour sourire encore à Rosita, s'apprèiait à enjamber le mur, lorsque l'échelle se replia tout à coup sur eiJe-tnêm.©, ' IRÎ glissa rapidement le long de -a muraille, et le Gi- ® tano tomba aux pieds de la noune, sanglant, mu- •liOU tilé, le crâne ouvert! On venait saais doute de couper tes amarres qui nei.naâcnt i'éoaeJle ou Rer dehors. niar-n — Je sus trahi! — s'écria le Bohémien, et ses 1905 yeux se tournèrent vers la nonas qui était à gte- Bui noux, les mains jointes, pâle, immobile, le regard Clu fixe, la respiration suspendue. 3,4; — Rosita, Rosita, tâche de me traîner derrière 1185; ces orangers avant que le jour paraisse, car je ne Met puis me souleyej. Oh! je souffre bien! ,inow] LA suivre.ji Cht s d'une façon quelconque constituent une infraction - aux arrêtés du Gouvernement généra1 au sujet de la saisie et du trasport du blé et de la farine. Il n^ t faut pas perdre de vue non plus que ces infractions j constituent une exploitation usuraire du public vu i que par cette vente en paquets le kilogramme de farine e9t débité en moyenne, à raison de 20 à 30 s jrancs le kilogramme. Les personnes suivantes ont entre autres été con damnées antérieurement de os olief aux peines indiquées ci-dessous ; : 1) Le voyageur de commerce Adolph© Fomk, de Liège,à 9 mois d'emprisonnement et Mk. 10,000 2) Le négociant Louis Schnorrenberg, d© Sclessin, à 5,100 3) De voyageur de commerce Richard Tho- na, d'Ans, à 5,000 ; 4) L'imprimeur Laurent Thoma, d'Ans, à 3,000 5) Nico'as Joseph-Robert, de Sclessin, à 1,000 6) Joseph Oger, d© Liège, à 1,000 i 7) Le domestique Arnold Hardy, de Liège, à 1,000 8) Le voyageur de commerce Henri Frères de Liège, à 1,000 9) Le houilleur Jean Menart, surn. Muller, 1 de Liège, à 1,000 10) Verrihoût Cornéliie, ép. Mtfleert 1,000 1 11) L'agent industriel Joseph Vanhoff,Liège 1,000 1 12) Le courtier Jean Francotte, de Liège, à 1,000 13) L'entrepreneur Pierre Tlionlas, d'Angteur 1,000 14) Le garçon de café Gérard SprokkeLLtége 1,000 , 15) Le voyageur de commerce Fanço% Or- ban, de Liège, à 1,000 16) Le mécanicien Xavier Delaveux, de Liège 1,000 : 17) Le directeur Louis Mestdagh, de Liège, à 1,000 , Uns quantité d'autres personnes ont été condamnées du mêm.e chef à des amendes inférieures à [ 1,000 Marks.Nous tenons donc à mettre instamment le public en garde contre de nouvelle® infractions. A ''avenir, les p'înes infligée® seront plus sévères encore. Liège, le 21 août 1917. Der Militargouverneur, ; Gotz von Olenhusen, général d'infanterie. Dans la colonie aiKSâ. Le Comité Sursse de Secours, dont 1© secrétariat fonctionne très activement 19, rue des Hirondelles, à Bruxelles, voit s'augmenter chaque mois le nombre de colis venant de Berne, colis qui contribuent au ravitaillement des membres de la colonie, plus de mille colis sont répartis mensuellement à raison de deux par ménage et un pour les oélibataires. Un avis vient d'être envoyé aux bénéficia-laies pour les prévenir à nouveau qu'il leur est strictement interdit de céder à des tfors le® denrées qui leur parviennent de la mère-patrie, et qua toute contravention à cette obligation les ferait priver du 1 bénéfice d© l'organisation. Les membres de la colonie suisse sont très satisfaits du fonotiormement de leur service ds ravitaillement auquel les dirigeants du Comité Suisse de Secours prêtent les meilleurs soins. Les internés belges en Suisse. On écrit au « XXe S-ècle » ; Adelbcdan, os joli coin des hautes Alpes, à 17 kilomètres d'une voie ferrée, est un centre d'internement où le travail pour les Belges est parfaitement organisé. Grâce au dévouement d© l'adjudant Vaohelmont du lie de ligne, on est parvenu à y monter un Atelier de tissege de quinze métiers,employant vingt internés. Le sa'aire n'est pas élevé — en moyenne 1 fr. 50 par jour — mais le travail est un entretien d'énergie pour des hommes qu'une longu© capti-vi.é avait réduits à tant de mois d'inaction. Le bruit des métiers si familier en Flandres, 'es maintient dans un excellent esprit. En outre, depuis octobre 1916, un atelier ds vannerie fonctionne avec le même succès; les cinquante-deux modèles-types sent des plus gracieux et ont été appréciés aux différents® expositions de l'internement. Presque tous nos autres compatriotes sent occupés soit chez des particuliers, soit à des travaux d'utilité publique.Nou® devons à la bienveillance de M. Francq, de Bruxelles, des séances récréatives. Çà et là La tomate. — La juteuse tomate, qui fait en ce moment délice® des Bruxellois, est originaire de l'Amérique du Sud. On la rencontre encore à l'état sauvage sur la côte péruvienne. Il est vrai que les fruits de la tomate sauvage sont loin d'at-,t:mdre les dimensions des tomates qu'uni culture rationnelle a réussi à produire. La tomate est connue en Europe depuis le XVIe siècle; on l'appelait alors « pomme de Pérou ». Dès qu'on se mit à apprécier les hautes qualités de la tomate, on a entrepris sa culture un peu partout ; elle a pris une grande extension dans les colonies anglaises et on Italie. La tomate pousse très bien dans la zone tempérée, et le sol de la Belgique comme ceux de la Hollande et de l'Allemagne ©n produisent de grandes quantités. La tomate peut être conservée de différentes façons et de même avant que les fruits soient arrivés à maturité. Les ménagères feront bien de faire une ample provision de tomates conservées; elles leur viendront à point pendant l'hiver prochain.'H-rreTm?71?ïï" .mil TiRAGg 0'€&SPRUNT£ REPUBLIQUE ARGENTINE. (Emprunt 5 p.c. 1886-87.) Tirage du 17 juin 1917. Pièce® de 1,000 L.st. 70 144 174 2(21 243 267 346 392 436 487 599 615 653 661 855 988 Pièces ds 500 L.st. 1136 1168 1240 1278 1298 1319 1334 1336 1341 1400 1469 1554 1561 1566 1585 1802 2008 2140 2238 2365 2406 2536 2572 2677 2697 2957 3033 3287 3348 3448 3456 3521 3535 3543 3553 3618 3757 3832 3856 3888 3901 3923 3931 4044 4056 40C8 4169 4198 4237 4271 4280 4300 4330 4334 4368 4499 4577 4582 4584 4595 4608 4702 4903 4926 4995 5037 5129 5136 INFORMATIONS FINANCIERES •UULaSE OJTflGIKTJgS !>£ BBuXSilAS. Les cours du jour. — Vendredi 24 août. Rentes et Lots de villes. — Rente Belge 3 p. c. mai-no v. 72 1 2; Anv.rs 1837 84 1,4; Biuxelies 1905 69 3 4; Liège 1905 06; Liège 10a/ 66 3,4; Bunques. — Outremer cap. tjoO; ici. div. 132 1/2. Chemins de fer ei Tramways. — Veuone div. 11 3-4; Espt,g.^ Electr. div. 60 1/2; Tiemtain cap. 1185; id. fond. 2075; Congo ord. 1280. Métallurgie. — Tarestkoi ord. 540; Tôl. Constari-[inowka cap. 617 1/2. Charbonnages. =«• Houillères Unies 770* 775; Ham-sur-Sambre 495; Grand Conty 612 1/2, ai51 Falisol1© 2625; Poirier 707 1/2; Laura div, 1320, 1315; Prokhorow 185; Wilhern-Sophia 2230, 2240; Maicineilie Nord 560; Forte Taille 725, 760; Mon-< ceau Bayemont 390; Bois St-Ghislafa cap. 72 1/2. Mines. — Baccarès 120 ; Mines d'Or Austral* oap. 196; Nitrates cap. 103 1/2. Glaces. — Midi Russie 910; Eaux San Antonio cap. 70; id. div. 22. T exiles. — St-Léonard ord. 117; Céramique Now. jouis. 58 3/4; Huileries Odessa ord. 171. Valeurs coloniales. — Comp. Congo Belge 212 1/2, 200; Culture Java 180, 185; Hévéa 212 1/2, 225 ; Kassai 82 1/2, 82 ; Katanga 2895 ; Lacourt fond. 725, 705; Senraah Rubber 73, 73 1/2; Union Minière 1740, 1730; Tamga 115 1/2, 114 1/2; Zuid Préanger 200, 205 ; Simkat div. 440, 425. Valeurs diverses. — Sucreries St-Jean cap. 148 1/4, 145; id. fond. 300, 295; Sucreries Européennes cap. 97 1/2, 96 1/2; Floridieiwiis cap. 550, 547 1/2; id. fond. 400, 412 1/2; Pétroles Boryslaw cap. 63; id. div. 240; Pétroles Tusianow priv. 285; id, cap. 70; Cartoucherie R. B. ord. 26. Valeurs étrangères. — Barcelona 121, 120; idertl cblig. 372 1/2; Burbach act. 2005; Dyle Bacalan ord. 1000, 1010; Héliopo'is div. 205; Ligure Tos-caina 303; Mexico Tram 310, 320; Russo-Belga 1860, 1875; Randmines 130; Kolomna 591. GOUiiS DU CHAKGB. Nw-York, 22 août. — Berlin —; Paris 5.78; Londres 60 jours 4.72; Cable Transfers 4.7645; Argent en barres 88 1/4. Vienne, 22 août. — Berlin 155.75, Hollande 460.50; Suisss 243.50; Sofia 127.50; Copenhague 334.50; Christiania 335.75; Stockhc-im 366.25; Rouble 2.95; Constantinople 30.87. Christiania, 22 août. — Londres 15.62; New-York 3.29; Paris 56.75; Amsterdam 137.25; Hambourg 43.75. Stockholm, 22 août. — Londres 3 mois 13.83; id. à vue 14.65; Berlin 3 mois 40.75; id. à vue 42.75; Paris 3 mois 50.25 ; id. à vue 52.25 ; Suisse 68.25 ; Amsterdam 3 mois 123.25; M. à vue 126.25; Co-p^hagus 92 ; Christiania 92 ; New-York 3.02 ; Hel. singfors 47 ; Pétersbourg 64 ; Vienne 27.50. Amsterdam, 23 août. — Londres 11.3575; Berlin-Hambourg 33.55; Paris 41.10; Suisse 53.90; Vienne 21.45 ; Copenhague 72.55 ; Stockholm 79.525. New-York 2.37; Cable Transfers 2.38 1/2; Coupon» dollars 2.29. Zurich, 23 août. — Angleterre A 20.98, V 21.05; France A 76.40, V 77 ; Allemagne A 62.40, V 62.80 Autriche-Hongrie A 39.60, V 40; Italie A 59.20, V 59.60; Hollande A 185, V 185.50; New-York chèque A 4.40, V 4.43; New-York court terme A 4.41, V 4.44 ; Copenhague A 134, V 135 ; Stockholm A 147, V 148; Christiania A 134.50, V 136; Pétersbourg A 89, V 94; Madrid A 100, V 103; Buenos-Ayres A 1.89, V 1.92. Berlin, 22 août. Acheteurs Vendeurs hollande 2y5.7o 296.25 Danemark 214.00 214.50 Suède 234.25 234.75 Norwège 214.75 215.25 Suisse 1È6.75 157.00 Autriche-Hongrie 64.20 64.30 Tuiquie 19.90 20.00 Bulgarie 80.50 81.50 Espagne 127.50 128.50 BOURSE DE PARIS. . Paris, 22 août. — Rente 3 p.c. 62.30; Emprunt |H 5 p.c. 87.75; Russie 1906 5 p.c. 75.15; Turcs uni- ^ fiés 4 p.c. 61.35; Crédit Lyonnais 1155; Métropolitain 450 ; Nord Espagne 322 ; Sara gosse 423 ; Su6z 4660 ; Thomson-Houston 750 ; Raff. Fay 522 ; Caout. chouc 224; Maiacca 138; Bakou 1460; Briamsk 368; Lianosoff 353 ; Mahzeff 460 ; Le N aphte 360 ; Tou'a 1050; Rio-Tinto 1775; Cape Copper 124; China Gopper 360; Utah Copper 673; Tharais 140; D» Beers 360; Goldfields 45; Lena Goldfields 47; Randmines 90; Spassky Copp&r 43.50. BOUKSJi DJS Londres, 22 août. — Consol. 2 1/2 p.o. 56; Brésil 1889 4 p.c. 58 3/4; Russie 1906 5 p.c. 71 3/4; Canadian Pacific 181 1/8; Nat. Railw. of Mex. 6 3/4 Unit. Stat. Steel Corp. 129 3/4; Rio-Tinto 62; Chartered 13 s. 5 d. ; De Beers 12 5/16 ; Goldfields-1 1/2; Randmines 3 5'16; Emprunt de guerre 5 p.c. 94 1/2; id. 4 1/2 p.c. 102 3/4; id. 3 1/2 p.e. 87 1/2. BOUKSE DE NEW-YOKK. New-York, 22 août. — Atch. Top. a. Samta Fa 4 p.c. 98 1/2; Unit. Stat. Steel 5 p.c. 104; Atch. Top. a. Santa Fé 98 3'4; id. préf. 95; Baltimore a. Obio 68 1,8; Canadian Pacific 159 1/2; Chesap. a. Ohio 57 3/4; Chic. Milw. a. St-Pau1 66; Danv, a. Rio-Grande 8; Erié 23; id. Ire préf. 34; id. 2a préf. 25 3/8; Great North préf. 104; Illinois Ct. 101 1/4; Imerbor. Cs Corp. 9 1/2; id. préf. 55 1/8 Kans. City a. South. 19 1/2; id. préf. 53; Louisvill8 a. Nashville 122 1,8; Miss. Kans. a. Tex. 5 3/4; Missouri Pacific 37 ; Nat. Railw. of Mex. 2© préf. 5; New-York Central a. Huds. Riv. 82 1/4; New-York Ont. â. Wst. 21 ; Norfolk a. Western 116 1/2; Northern Pacific 101 ; Pennsylvamia 52 1/4; Reading 86 3/4; Chic. Rck. Isl. a. Pac. 53; Southern Pacifia 93 7/8; South. Railway 26 1/2; id. préf. 55 1/2; Union Pacific 135 1/4; Wabash préf. 47 3/4; Amer. Can. 44; Am. Smelt. a. Réf. 100; Anaconda Cop. Mg. 74; B-ti^ehem Steed 110 1/2 ; Centra1 Leather 87 1/2; Intern. Merc. Mar. 34 174; id. préf. 90 3/4 Unit. Stat. Steel Corp. 120 5/8; id.préf. 117. NÉCROLOGIE Munich, 22 août. — Le célèbre chimiste professeur Adolf von Bayer est décédé 1© 21 août à Staraberg, à l'âge de 82 ans. AghOgCËb . .. . . .. %_$}'' la ligne. excellente &tïaire. - PKcbiL. - Cause double emploi, cate-urasseue av. bill. a repr, 7,000 fr., cnv. gare H, b. client, 70 fr. letsiiii pat ]oi;. lu il K. B, but. joum. 549 On demande Caâs»9 ens-s^sstreuss d'occasion. o, Ualene de ia Reine. su petit fox blanc bien inaïqué Jeu et noir à la tête, ligne PerdU blancue au mil.eu du iront. Bonne récompensé, iuo Betniéern, 38. 361 P®r«fM montre or, marquée Morcela 5, rapp. chez :*i. bescîiinp-Glyion, Lenmk-at-Quentin. 852 fj". par jour partout a bon agent. Echantillon, rensei^n. îr. 1.50. Laialize. t|. ifcftetsiié, 17, Liège, su perdu samedi Soir, environs gare du Mord, broche » epiugle platine, avec diam., mit. J., souvenir Jam. Rapporter contre récompense, 67, rue du Pio^rès. ace Eè#onsS9ur riche posit., 45 ans, désire épotwer jeune "tà lilic, fixer entrevue. Ecrire «Léon», bur. jl. a» imerimii» InleruationtU. fl, m* LE BRUXELLOIS

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Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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