Le bruxellois: journal quotidien indépendant

702 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1917, 23 Août. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/t14th8dd8j/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

4"° Année - N. 1041 - Ed. 1 6I1Q CEHTMES Jeudi 23 Août 1917 ABONNEMENT POSTAL, EO. E Bruxelles - Province - Etranger 8 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique «t à l'Etranger n'acceptent que des abonnements trimestriels; ceux-ci prennent cours les 1 Jaitv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octob. On peut s'abonner toutefois pour les oettx derniers mois ou môme pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : ï Mois 1 Mois Fr. 3.Ô0 - Mk.2.40 Fr 1.50 - Mk.l .20 TIRAGE: HO.OOO Rédacteur en Chef : René Airs» c3L (Rédaction, Administration, Publicité, Vente : j BRUXELLES, f ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. 5.00 Nécrologie 3.00 Annonces commerciales . 1.50 » financières. . . 1.00 PETITES ANNONCES La petite ligne 0.50 La grande ligne LC0 TIRAGE S fSQ.ÛOO PâR .1HHR CASERNE, 33 ei 35, à Bs°isxei§es (près de sa place Aaitîeesssrss). LA UUC.KKL BERLIN, 22 août. — Officiel de midi ; Tneawe ae la guerre a l'ouest. Croupe d'armée du ioid-m&ïéchai générai prince héritier Kupprecût de Baviere ; En Flandre, la lutte d'artillerie a encore atteint le soir une grande intensité à la côte et depuis Bixschoote jusqu'à Warneton. Hier, au début de la journée, au nord-ouest d'Yprès, après une rafale de feu violente, une vigoureuse poussée anglaise s'est produite près de Saint-Julien ; elle a été rejette. Le matin, de nouveaux combats se sont déroulés entre les rouies allant de Staden et de Messines vers Y près. En Artois, après une intense préparation d'artillerie, l'ennemi a attaqué nos positcons au nord-ouest et à l'ouest de Lans. Des incursions localisées ont été annulées par des contre-attaques énergiques, aboutissant à d'acharnés corps-à-corps. Un hall aux charbons au sud-ouest de la ville de Le ris t iscendié par le bombardementj est encore aux mains des Anglais. Au nord-ouest et à l'ouest de Le Cateiet, de nombreux engagements d'avani-garde se sont déroulés, au cours desquels nous avons fait des prisonniers. Seint-Quentin a encore été soumis à la canonnade des Français. Groupe d'armée du prince impérial allemand : Sur le champ de bataille près de Verdun, les Français ont poursuivi hier leurs attaques dans quelques secteurs; plusieurs fois le combat a duré jusque dans la nuit. Dans la partie sud-est du bois d'Avocourt et sur la colline située à l'est de cet endroit, l'ennemi, après un assaut répété plusieurs fois infructueusement, a pris pied. A la côte 304, toutes les attaques ont échoué, également les attaques enveloppantes déclanchées du sud-ouest et du Mort-Homme, par notre feu d'artillerie et par la ténacité des vaillants défenseurs. Des attaques dirigées de la crête à l'est du bois des Corbeaux contre le terrain des Forges, ont été repoussées. Sur la rive est de la Meuse, les Français ont pt nétré dans la partie méridionale de Samogneux; pour le restant, leurs masses compactes, qui se lancèrent à l'assaut de nos lignes depuis la hautsuT 304 jusqu'à la route Beaumont-Vacherouville et dans le bois de Fosses, dans la matinée et dans l'après-midi, furent repoussées avec des pertes sanglantes. Les pertes de l'infanterie ennemie ont été lourdes. Le commandemeni français s'est vu obligé de remplacer par des troupes fraîches plusieurs des dix divisions d'attaque. Aviation : Ces derniers jours, le lieutenant Foss a remporté ses 36e et 37et et le vice-feldwebel Môller ff. d'officier ses 25e et 26e victoires aériennes. Théâtre de la guerre à l'Est. 6-roaps d'armée du leid-maréchal générai Urines Léopold do Bavière: Près de Riga, Dunabourg, Tarnopol et au Zbrucz, l'activité combatlive s'est raniWée. Front d'armée du générai colonel archiduc Joseph: Au sud de la vallée du Trotus, les Roumains ont engagé le 20 et le 21 août des forces considérables en vue d'enlever de nouveau à nos troupes le gain des deux côtés de Grozesci et au nord-est de Sove-ja; toutes les attaques on été repoussées avec des pertes considérables. Cïoupe d'armés du îeidmaréohal général von 2£ackeasen: et Front en Macédoine: La situation est inchangée. BERLIN, 21 août. — Officiel • En Flandre activité d'artillerie d'intensité variée. Au nord de Lens combats locaux. Devant Verdun, on se bût encore en quelques endroits du front. A la hauteur 304 nous avons repoussé de fortes attaques françaises. A l'est tien d'essentiel, La guerre sous-marine. BERLIN, 21 août. — Officiel ; Nouveaux iuccès de nos sous-marins dans l'Océan Atlantique, dans la Manche et la mer du Nord.-S vapeurs, 4 voiliers, un navire de pêche, dont la barcasse française « Emilie Qallienne » (1944 t.), avec du salpêtre pour la France, un vapeur anglais à pleine charge qui était protégé par trois convoyeurs, un vapeur inconnu de taille moyenne, pleinement chargé, ainsi que le vapeur anglais « Nar-cissus ». AUTRICHIEN VIENNE, 21 août : Théâtre de la guerre à l'Est. et Théâtre de la guerre aux Balkans : Situation inchangée. Théâtre de la guerre Italien. La lie bataille de l'isonzo bat son plein. L'ennemi fait tous ses efforts pour briser notre résistance restée victorieuse dans dix batailles sanglantes. Il n'y a réussi en aucun point du champ de bataille s'étendant des hauteurs des Alpes Juliennes jusqu'à lAdriatique. A l'aile septentrionale de la ligne longue de 70 kilomètres dans le territoire du Vrsic et du Km, l'attaque italienne se divisat vu la région rocheuse, en poussées isolées qui toutes furent nettement repoussées. Au sud d'Auzza et à l'est de Canale l'ennemi put reculer légèrement notre front après engagement de nouvelles forces de combat. L'attaque italienne fut arrêtée près de Vrli, après que quelques détachements isolés eussent gardé leur position jusqu'à complet encerclement et eussent pu battre en retraite au milieu des assaillants. Entre Descla et le Vipacco, après des combats durant jour ei nuit, l'un assaut après l'autre vint se briser contre nos héroiques lignes de défense. Outre le régiment de couverture n. 7, la glorieuse première brigade de la lanasturm, composée de troupes autrichiennes d'au-delà et d'en-âeçà de l'Enz, s'est de nouveau particulièrement distinguée. Les défenseurs éprouvés du haut-plateau du Carso, ont combattu avec le même succès. Le seul succès local remporté par l'ennemi consiste dans la conquête du village détruit de Selo, dont il put s'emparer grâce au sacrifice de plusieurs milliers d'hommes. Au cours de ces deux journées de combat 5,600 prisonniers et 50 mitrailleuses sont restés entre nos mains. Au nord-ouest d'Arsiero, des détachements du 2e régiment tyrolien de chasseurs impériaux et des patrouilles de combat ont ramené 4 officiers, 9 soldats et 1 mitrailleuse hors des tranchées italiennes. FRANÇAIS» PARIS, 21 juillet. — Officiel de 3 h. p. m. : Sur le plateau de Cerny, l'ennemi a attaqué nos positions en trois points différents. A deux reprises( nos feux ont brisé les vagues d'assaut qui ont dû refluer dans leurs lignes de départ,fortement éprouvées. D'autres tentatives à l'ouest du monument d'Hurtebise ont également échoué. Sur le front au nord de Veraunj l'ennemi a énergiqusment réagi pendant la nwt; ses contre-attaques extrêmement violentes, notamment au bois d'Avocourt et au nord du bois des Caurières, ont été brisées par nos feux. L'ennemi a subi de lourdes pertes sans aucun résultat. Nos troupes ont eonservé tous leurs gains et s'organisent sur les positions conquises. Le chiffre des prisonniers valides faits par nous dans la journée du 20 dépasse 5,000, dont 116 'officiers. L'aviation ennemie a bombardé cette nuit nos arrières et en particulier un camp de rassemblement de, prisonniers ennemis, dont un grand nombre a été atteint. Rien à signaler sur le reste du frot. Aviation. — Notre aviation a bombardé en Belgique les gares de Thourout, Roulers, Staden et Gits; dans la région de Verdunt les gares de Dun-sur-Me-use, Brieulles, Fleville ; le dépôt de munitions de Bantheville, où s'est déclaré un grand incendie. Dans la journée du 20 août, 21 appareils ennemis ont été abattus en combats aériens par nos pilotes; la plupart d'entre eux sont signalés comme totalement détruits. Dans la journée du 19, un avion et un ballon captif ennemis ont subi le mêwie sort. PARIS, 21 août. — Officiel de 11 h. p. m. : Assez grands activité des deux artilleries dans la région au nord de V-auxaillon et sur les plateaux de Cerny et de Craonne. En Champagne, nos tirs de destruction sur les organisations ennemies au secteur de Saint-Hilairç ont provoqué l'explosion de réservoirs à gaz. Nos reconnaissances ont trouvé peu après les tranchées ennemies craquées et pleines de morts. Sur le front de Verdun, la bataille a continué aujourd'hui sur plusieurs points et s'est déroulée partout à notre avantage. Sur la rive gauche, nos troupes ont enlevé la côte de l'Oie que nous occupons en entier ainsi que le village de Régné ville. Sur la rive droite, au cours d'une attaque brillamment conduite, nous avons conquis Chamo-gneux et tout un système de tranchées fortifié qui relie ce village aux organisations de la côte 344. Les contre-attaques déclanchées par l'ennemi ont été repoussées par nos feux. Nous avons fait de nouveaux prisonniers qui n'ont pu être encore dénombrés. Dans les Vosges, un coup de main ennemi sur nos petits postes de l'Harimannsweilerkopf n'a pas donné de résultat. RUSSE PETROGRAO, 20 acût ; Front à l'Ouest: Dans la direction de Riga, l'ennemi a canonné nos tranchées à l'ouest de ta route de Riga à Mitau. Sur le restant du fiont fusillades, activité de reconnaissance et entreprises d'aviateurs. ifi'ont en .Roumanie: Le 19 août l'ennemi a entrepris des attaques acharnées dans la direction d'Ocna et de Grezesù. Le matin l'ennemi a attaqué les Roumains dans la région de la Slanica. Vers le soir, après des combats opiniâtres et ininterrompus, il parvint à s'emparer d'une partie des tranchées roumaines ei à refouler les Roumains vers la région sud-ouest de Slanic. Depuis ce matin l'ennemi a prononcé des attaques acharnées réitérées contre le secteur de la fabrique d.s Grozesci et d'Opacovici où il put pénétrer dans le courant de la journée. Le combat continue. Dans la direction de Focsani les Allemands ont attaqué le 19 août vers minuit, après une préparation d'artillerie des deux côtés de la ligile de chemin de fer de Focsani-Ajud. Vers midi Us réussirent à s'emparer de ta première ligne de tranchées à l'ouest de la ligne de chemin de fer. Une conirB-atiaque les rejeta pourlani et rétablit la situation primiive. A l'est de '.a ligne du chemin de fer, les Roumains durent reculer devant la forte pression allemande, jusqu'à la partie méridionale du village de Mara-cesci. Sur le restant du front feu d'infanterie. Front du Caucase : Dans la direciion de Karput.les Turcs ont prononcé une offensive contre Mergan-Dagh. Vers la fin du jour, et après une attaque Qfjiniâtre, ils purent occuper une partie de nos tranchées. Mais dès l'aube du 19 août nous avons prononcé une centre-attaque, nous avons chassé l'ennemi et rétabli la situation. Dans la région au sud de Palinyra-Belume-ra, nos troupes ont poussé de l'avant et occupé une série- de villag:s sur la ligne de front Argek-Linos-berg Pr.gadsir-Memdan. Dans la direction Pendja-vin, nos éclaireurs ont poussé jusqu'au nord de Zeribar et fait quelques prisonniers turcs. 1TALASN ROME, 20 août : Au front julien la bataille bat son plein. Hier matin, les masses de noire infanterie, après une canonnade de 24 heures, ei pendant que noire aitil-lerie bombardait les positions ennemies avec une intensité toujours croissante,nous avons commencé à avancer vers tes buts visés,après que les difjiculies techniques et ta résistance de l'ennemi eussent été brillamment sur monté es.De nombreux ponts ont été construits sur ''isonzo. Nos troupes ont passe sur la rive gauche de ta rivière. Depuis Plava jusqu'à la mer, nos troupes se sont élancées conire la pte-tmère 'igne ennemie qui était changée dans des éléments difformes de matériel de dejense. E'-les ont vivement pressé l'adversaire qui se cramponne au terrain, appuyé par de nombreuses mitiaiUeuses et de l'artillerie et qui oppose une résistance déespe. rée. Nos avions ont participé inlassablement à ta ha.aille. Us ont attaqué à plusieurs reprises à coups de bombes et de mitrailleuses, les troupes ennemies, rassemblées derrière le front. L action de notre infanterie se poursuit avec vigueur, a.nais Hue l'artillerie continue sans cesse son œuvre destructive. Les peties de l'adversaire sont très lourdes. Le butin,dénombre jusqu'à présent,est considérable. Quelques canons et de nombreuses mitrailleuses soni tombées en nos mains. Jusque hier soir 7,500 soldats et environ 100 otjiciers ont jxis-sé par nos dépôts de rassemblement des prisonniers. ANGLAIS LONDRES, 20 acût : Dans la matinée l'ennemi ts-ienié une contre-attaque ultérieure conire nos nouvelles positions au sud-est d'Epe'ny. Nous avons observé ses troupes dans leur position lorsqu'elles montèrent à l'assaut. Notre artillerie tes dispersa avant que l'a! aque pût se développer. A la limite nord-ouest de I.ens des combats de patrouilles ont eu lieu toute la /ournée, et à cette occasion nous avons fa.l que que s progrès. Une troupe spéciale d'assaut ennemie a pénétré dansnos lignes à l'ouest d'Armeniières.Deux de nos hommes manquent à l'appel. Hier, Les avions ennemis ont déployé leur activité par grandes troupes au loin derrière nos lignes. Ils tentèrent en vain d'entraver l'activité de nos appareils pour le jet de bombes, la prise de clichés et l'observation. Noire entreprise de bombardement fut poursuivie. Un train ennemi a clé endommagé, beaucoup de dégâts ont été causés aux enamps d'avlalion ennemis ainsi qu'aux gares. Nous avons exécuté avec succès des entreprises en collaboration avec notre artillerie. Nous avons pris de nombreux clichés. Deux avions allemands ont été abaitus en combat aérien, quatre ont été descendus désèmparés. Un autre appareil ennemi frété 'abattu pur notre feu de défense derrière nos lignes. Six de nos appareils soni portés manquants. Le Discours du Chancelier Berlin, 21 août. — Le Dr Micliaëlis, chancelier de l'Empire a prononcé le discours suivant devant la Commission principale du Reichstag ; Messieurs, Depuis que je fus appelé aux fonctions de chancelier de l'Empire, ma tâche en oe qui concerne ia politique extérieure, a consisté d abord à reprendre les relations avec les hommes d Etats dirigeants des pays qui nous sent alliés. Ceci n'a malheureusement pu avoir lieu que par écrit en ce qui concerne la Bulgarie et la Turquie. Par contre, j aj eu à diverses reprises l'occasion d'échanger mes vues, et notamment d'abord à Vienne, ensuite au grand quartier général, et finalement à Berlin, lors de la visite du comte Czernin, avec ks hommes d'Etat de la monarchie austro-hongroise, notre alliée. C'est en pleine confiance que nous nous sommes tendus la main en vue du travail ultérieur. Note» alliance reste inébr&nlaiblement établie. Eu égard aux relations intimes qui existent entre nous et nos alliés, nous continuons les échange.s de vues. En ce qui concerne nos ennemis, leur nombre s'est accru de trois depuis l'ajournement du Reichstag : le Siarn, Libéria et la Chine. Pour ces pays il n'existe point de mo-if violent d'inimitié contre nous. Ils ont purement agi sous la pression de l'Entente et des Etats-Unis du nord de l'Amérique. Nous avons fait comprendre d'une façon non-équivoque à ces trois paya que nous les rendrions responsables pour Les dommages causes aux intérêts allemands d'une manièie contraire au droit des gens. Pour ce qui est de nos rapports avec nos alliés, une unité complète règne entre nous, non seulement en matière politique, mais aussi pour tout ce qui concerne les mesures belliqueuses, oe qui est le contraire chez nos en-ni-mia. La direction suprême de l'armée mérite de ce chef nos remerciements tout spéciaux. J'ai prié le général feld-maréchal von Hindenburg de me faire un rapport sur la situation militaire çt U m'a répondu par la dépèche suivante : « Rien ne prouve mieux l'effet de notre guerre sous-marine que l'opiniâtreté grosse de sacrifices avec laquelle Anglais et Français poursuivent leurs tentatives acharnées de nous abattre militairement eimcore cette aan>ée-ci au Prcuiit d© l ouest. Au moyen de la plus forte mise en ligne die matériel et d'hommes et après une préparation méticuleuse, lvs Anglais ont voulu pour deuxième fois,à bret intervalle, forcer l'irruption dans notre position en Flandre. Leurs forces considérables ainsi que celles nui moins consiaé-iables de À urs alliéé étaient en outre prêtes à laisser suivre la percé, à l'irruption, pour passer ensuite à la cooqu&c de la côte flamande et à la destruction des points d'appui de nos sous-marins. Chaque fois, le violent assaut ennemi a échoué avec ks plus lourdes pertes. En dépit d'en engagement sans merci die matéric1 humain, l'ennemi ne parvint pas à dépasser ks régions d'entonnoirs situées devant nos positions, L assaut des Français près de Verdun, sur ur»; grande étendue a eu lieu hier, 20 août, pour les mêmes motifs. No're contre-acticu d'&rîiikr* a amené ici un ralentissement considérable du début des attaques ennemies. Au milieu de la bataillé ci'sxtiî 1erI-, notr; infanterie a prouvé par- une série de contre-attaques couronnées de succès sa brillante force d attaque. Ici encore, les Français ne réussirent à s'emparer au prix à; pertes colossales, que de quelques mo.eeaux d'entonnoirs sans importance. Ces succès ont été obtenus, gi-.es à 'a teuue incomparable de nos variantes troupes et à teur air-c'ion tuut à fait supérieure. Les contre-attaques ennemies près de L-ns, à l'Aisne et en Champagne occidentale n'ont apporté en défit g-3 ses engagements en masse, aucun giîn à l'eni.cmt, par suite de la manière de combattre très développée ei très mobile de notre armée. C'est e;i toute confiance que tous pouvons a tendre au front de l'ouest le développement d.s combats ultérieurs qui pourront bien apporter à la supériorité numérique de l'ennemi, quelques petits succès locaux, mais ne pourront en rien influencer notre situation militaire nettement favorable. A l'est nos troupes ont remporté de nouveaux succès aussi bien dans la défense que dans l'attaque. Les assauts en masse ennemis ae sont écroules partout av^c des partes considérables. Notre propre attaque a eu.buté ks positions ennemies et jeté par Une un-e gtf&dt •r«rt»î te rUs^i, ejr x marche victorieuse rapiae. Nous avons reconquis une vaste région d-e notre fidèle alliée. A nouveau 1 armée a prouvé ce que l'énergie et la volonté d-2 vaincre peuvent o-p-pos^r & kii <?nuKiïu iLuifréai-queme-nt de beaucoup supérieur. Mais si dts exploité sans cesse croissons ont formé au prix ce la vie et du sang, la condition d'opposition à 1a supériorité numérique de l'ennemi, qu'on n'oublie pourtant pas ce qui s accomplit chaque jour et chaque heure sur des fronts calmes. La vigilan-ee qui tend les n>;ifs, les performan- -ces croissantes dans dts positions étendues exigent là aussi le plus fidèle accomplissement du devoir, d'une grande partie de notre armée. Virilement, volontairement et de bon co;ur l'on supporte en cette quatrième année de guerre toutes ks renonciations et tout>es-les privations de tout ce que donnait la vie habituel k du pays natal et partout l'on accomplit des exploits héroïques, avec la ferme volonté de vaincre. Dans les Balkans et en Asie, des troupes allemandes combattent aux co és de nos vaillaiits et fidèles alliés bulgares et ottomans. Loin du pays, là aussi nous montons une garde fidèle. Un seul coup d'œil sur tous les fronts suffit pour démontrer qu'au de-but de ia quatrième année de guerre notre situation est plus favorable que jamais. » Au succès sur terre correspond aussi le succès sur mer. D après ks informations publiées, 811,000 tonnes ont été coulévs au mois de juillet. Si nous comparons ces succès de notre côté aux insuccès de l'enn.emi, il parait igèompréhonsibie que la contrepartie n'a pas un-e seule fois eu l'idée d'un acheminement vers la paix, pour ne point parier d'une paix comportani d.es renonciations. Récemment, j'ai pu exposer des cctnœuncations au sujet des traités secrets franco-russes, quels buts de guerre étendus la Fiance s'était fixés, et comment l'Angleterre a appuyé les appétits français pour la terre alkmanate, et récemment encore un membre du cabinet anglais a déclaré qu il ny aurait point de paix avant que les armées allemandes ne scient rejetées sur la rive droite du Rhin. A présent, je suis en mesure d'indiquer les accords ultérieurs pris par nos ennemis en ce qui concerne leurs buts de guerre. Antérieurement déjà, la Commission a eu connais.&nee de quelques détails à ce sujet. Je veux procéder ici par ordre chronologique. Le 7 septembre 1914, la coalition ennemie a décidé de ne conclure qu'une paix commune.Le 4 mars 1915, la Russe a posé les exigences suivantes lors de 'a conclusion de la paix, conditions auxquelles l'Angleterre a acquiescé par sa note du 12 mars et 'a France par celle du 12 avril. Les territoires suivants devaient échoir à la Russie : Ccastantfeo-ple, avec les rives européennes des détroits, la partie méridionale, de la Thrace jusqu'à la ligne Enos-Midia, ks îles de la mer de Marmara, les îles d'Im-bros et de Tenedos; du côté de l'Asie-Mineure, la presqu'île située entre 'a mer Noire, le Bosphore et le golfe d'Ismid jusqu'à la rive de Salaria à l'est. Après avoir établi cette base, on traita ultérieurement en l'armée 1915-1916. Au cours de ces négociations, la Russie se fit octroyer les vitlayets arméniens Trébizonde et le Kourdistam. La France s'adjugea la Syrie avec Adam et Mersina, ainsi que l'hinterland septentrional jusqu'à Siva et Kharput. La Mésopotamie représentait la part d® l'Angleterre.Pour le restant de la Turquie en Asie-Màneure, la répartition comporterait une zone d'intérêts anglaise et française, et en ce qui concerne la Palestine elle serait en quelque sorte internationalisée. Le restant du territoire occupé par lea Turcs et les Arabes, y compris l'Arabie proprement dite et les lieux saints de l'Islam, formeraient un Etat fédératif particulier sous la suzeraineté de l'Angleterre. Lorsqu'euxuite l'Italie participa à ia guerre et exigea sa part du butin, il y eut de nouvelles négociations qui n'aboutirent nullement à des renonciations. je pense qu'à oe sujet, nous en apprendrons également encore plus lar.g et que nous pourrons alors en faire publiquement part. En présence de buts de guerre aussi étendus de nos ennemis, il e®t éornpréhtisiple que M. Balfour a récemment déclaré qu'il ne jugeait point opportun da fournir sur l'heure une déclaration détaillée de la politique de guerre du gouvernement. Voilà dO"C ls terrait tel qu'il se présente au moment où nous envisageons la possibilité die la conclusion de la pa;x. 11 est compréhensible qu'en présence de l'attitude de nos ennemis, la presse allemande défende ce point de vue : qu'il nous est impossible de faire une nouvelle offre de paix. Ain&>, iorsque k « Voiwàits » du 19 ajût écrit qu'à aucun moment de la guerre il n'a été aussi clair qu'une prolongation est inévitable et que cette pro. iongaion incombe uniquement à nos adversaires, cela concorde avec la situation. A la main pacifists que nous tendions, ils ont répondu par le poing écraseur du boxeur. En oe moment, il n'y a qu'une chose possible pour nous : défendre notre peau. Je crois que cette déclaration correspond à l'état d'esprit générai de notre peuple. Or, voici qu'au milieu de 'a situation que je vous ai dépeinte est venue ia maniiestation pacifiste du Pape. J'estime que le contenu en est connu. L'idée fondamentale de cette manifestaUon correspond à la position qu'occupe toute la personnalité du Pape et à la mission qu'il a t n sa qualité de chef suprême de la cliré-litflté catholique. Dans le cours de ses idées, le Pape met à i'avant-plan cette assertion que le droit iormei et la Ici morale doivent primer la force.-C'est sur cette base qu'il développe ses propositions concernant les tribunaux d'arbitrage et le désarmement et qu il en arrive à ses' conclusions ultérieures pour l'époque qui suivra îa venue de la paix. Pour ce qui est maintenant de la teneur maté-.i.lle di. ia ntanife&.aticn, je ne puis définitivement et séparément prendre position avant d'en avoir conféré avec nos alliés. Je ne puis que m'exprtmer d'une façon générale et j,e voudrais 1& faire en deux sens. Une fois pour- toutes, je dois protester contre l'assertion d après laquelle ia décision du Pape aurait été influencée par les Puissances Centrales. Je maintiens que la manifestation du Pape aux puissances belligérantes, telle que ia pretï» sois l'a transmise, est issue d'une décision spontanée "du chef suprême de l'Eglise catholique; si donc je dois m'abstenir de prendre position en particulier, je puis toutefois déclarer d'c-res et déjà qu'elle concorde avec notre attitude manifestée à diverses reprises et avcc la politique que nous avons suivie depuis le 12 décembre, consistant en ce que nous accueillons sympathiquement toute tentative loyale d introduire l'idée de ia paix au sein de la misère des peuples; je puis dire que nous saluons tout particulièrement la démarche du Pape, qui, je u crois, tst animé d'un sincère désir de justice et d'impartialité. C'est pourquoi je me résume : 1) La note n'a pas été suggérée par nous, mais est nés"de l'iniiaJve spontaaée du Pape; 2) Nous saluons avec sympathie" les efforts farts par le Pape pour mettre fin à la guerre des nations par une paix durable ; 3) En Ce qui concerne la réponse, nous somme3 d'accord avec nos alliés, mais les négociations ne sont point encore terminées. Je ne puis approfondir davantage les points matériels de 'a publication en ce moment. Je suis toutefois disposé à m'entendre avec la Commission sous une forme séparée, à stipuler plus amplement en ce qui concerne les négociations ultérieures, en attendant la remise de la réponse. J'exprime l'espoir que cetie œuvre commune nous rapprochera du but que tous nous portons dans notre cœur ; une paix entièrement honorable pour la patrie. Les commentaires de la presse, Berlin, 22 août. — La « Germania » accueille avec une sa.isfaction particulière les bonnes dispositions du chancelier vis à-vis de la note papale et sa décis-on de rester constamment en rapport avec ta Commission principale dans quelque forme qu<j ce soit. Elle fait le vœu qu'on agira avec le même succès et la même habileté à l'avenir dans les negee aiions au sujet du problème de la paix. Prises dans leur ensemble, les délibérations de la Commission générale ont avancé coasidérableinent, malgré leur peu de durée. Le « Lokai Anieiger » dit : Le chancelier de l'Empire s'est borné à exprimer sa sympathie générale et fait dépendre son attitude positive du résultat des négociations avec nos alliés. Il a obtenu l'approbation générale de la Commission principale.La « Gazette de Voss » s'exprime dans !e même sens et croit pouvoir admettre que l'échange do vues avec notre allié ne se fera pas attendre. D'après 1e « Morg&npost », il est un fait acquis que tous les orateurs politiques ont approtsvé sans réserve la déclaration du chancelier de l'Empire; c'est une preuve heureuse que le Gouvernement et» le peuple sont d'accord,qu'ils suivent le chemin qui a été frayé par la proposition de paix des Puissances Centrales du mois de décembre, confirmée par la manifestation pacifiste du Reichstag. Le « Vorwârts » -espère que la note du Pape aura un appui efficace dans la réponse allemande. Le « Tâgliche Rundschau » exprime sa satisfaction de ce que le chancelier ait eu la main heureusa dans une situation diplomatique très délicate.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Périodes