Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 21 Novembre. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/p26pz53b9b/
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4m* année. - N° 1130 - Ed. B DIX CENTIMES fiflercredl 21 ^ovambra 1917 » ______ ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger Les abonnements sont reçus exclusivement par tous le» BUREAUX DE POSTES. Les réclamations concernant les abonnements doivent être adressées exclusivement au bureau de poste qui a délivré l'abonnement. PRiX DES ABONNEMENTS : 3 mois 2 mois 1 mois : Fx. 9.00 Fr, 6.00 Fr. 3,00 TIRAGE : 125,000 par jour Le Bruxellois JOUJSIf ATv QUOTIDIEN IPf DEPEND ANT ANNONCES Faits divers et Echos La ligne, fr. 500 Nécrologie . . . 3 CO Annonces commerciales ...... .....200 Annonces finunciCres | gicO PETITES ANNONCES. . . La grande ligne. 2.00 Rédacteur en chef : Rlkê ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 33-35, rue de ia Caserne VI12AGE : 125,OÔO par jour PROPOS LIBRES ET VARIES ! Painlevé Noua pourrions, comme on le fit récemment pour les noms de Bethmanii-IIoUweg, von Kùhlman, etc., faire des jeux de mots, plus ou moins spirituels et plus ou mains inconvenante, sur Painlevé, R bot, Briand, etc. Lais-60os ces enf&ntillag<'s et « paulo majora cana-mus ». Noua n'insisterons pas même sur la chute du dernier ministère français. En France, la moyenne d'existence Jcs minietèr. s, a-t on dit, est de 3 mois, ce qui n'est pas d'ailleurs Bans causer un surcroît de dépenses, beaucoup de désordres et faire deviner, tant dans les instibutions que dans les mœurs de 1a nation française, de giaves défauts que nos francophiles à tout crin ne veuLnt'pas apercevoir. Et pourtant les idées sont les fore s qui meuvent et mènent éven^mcn.s et h ,-mm.es. C est Eourquoi, intéressantes toujours, les idées et s facteurs moraux mérit' nt spécialement d'être suivis et recherchés da-ns les grandies criées, dont ils expliquent l'origine, la durée, les résultats bon» ou mauvais. Donc, M. Painlevé, mathématicien éminent, qui sembla un ministre d - la guerre passible, vient de tomber du premier rang, après avoir, l'espace de quelques mois, en qualité de président du Conseil, gouverné dépiorablement la France, sains prévision ni direction, ge bornant à attiser les passions belliqueuses. En ce qui concerne oe dernier point, son successeur, que ce soit Clemenceau, B art h ou ou Briand, ou quelque autre ministre de rechange, n'agira pas, hélae ! autrement. Et c'est pourquoi les observations psychologiques ci-dessous ooncer-namt Painlevé, s'appliquent à la plupart des Français, si pas tous, gouvernant ou -gouvernés.La veille même de sa chute, Painlevé prononçait, en présence de Lloyd George, un discours, vilain chant du cygne, qie les journaux allemands ont proclamé « un discours de c,n-eolation » et ce que la langue française, toujours plus vive, appellerait « une pauvre fiche de consolation », c'est-à-dire des raisons d'uno faiblesse et d'une présomption enfantines. Parlant du nouveau oonseil de guerre interallié, organisme d'ailleurs peu clairement constitué, et voulant expliquer le retard mis par l'Entente à réaliser enfin celte unité de direction militaire, bien et avantage de l'adversaire, le ministre français ttrouva cette raison que son auditoire applaudit : « Nous sommes, noua, un groupement de -nafcioa® libres, tandis que nos adversaires- subissent en esclaves 'e joug d'une nation-tyran. » (t'Allemagne). Cela ne rappelle-t-il pas l'écolier pao-CÊseux qui, pour s'excuser de n'avoir pas été premier au concours, insinue « qu'il ne l'a pas voulu ? » C'est aussi la chanson célèbre : « Si la Garonne avait voulu, lanterlu ! » Av»c cette fatuité, va de pair, dans le" discours du ministre français, l'intransigeance la plus folle, la plus barbare. Ecoutez oeci : « Il s'agit de savoir qui sera t rrassé le premier. Ce ne seront point les puissances alliées, si elles-mêmes ne se condamnent pas à l'impuissance. Les alliés ont pour eux les trois quarts du monde civilisé, d'inouïes ressources matérielles et les inépuisables ressources de la liberté. C'est pourquoi, quiconque, dans les circonstances présen es, parle de paix, est traître à la Pairie et à l'Humanité. Le mot d'ordre doit être : Lutter et lutter jusqu'au jour où, sur les champs de batai-'le, le droit triomphera. » Ainsi donc, traîtres à la Patrie et à 1 Humanité : le Pape le premier, Wilscn, les eocisolistes de Stockholm, Les neutres, le peuple russe, les meilleurs et les plus clairvoyants, bien que trop peu nombreux dans les pays de l'Entente, en Belgique: un Picard, un Van Pa-borgh, un Hannotiau, etc. Non, M. Painlevé, votre victoire, pas plus que celle de l'Italie, n'est à ce point assurée, et le jour où, sur les champs de bataille, elle serait chose accomplie, ce ne serait la victoire, ni du Droit, ni de l'Humanité! L'Histoire vous maudira de n'avoir usé de votre puissance éphémère que pour entretenir les illusions et l'intransigeance de vos compatriotes et que pour attiser 1-ee flammes de la guerre et de la haine ! Que dans votre retraite le remords vengeur vous accompagne : grand mathématicien, membre de l'Académie des Sciences, vous n'aurez besoin ni d'un si haut titre, ni d'une science si consciente pour faite 'e compte de tous oeux : Français, Belges, Italiens, Anglais, Allemands — oui, Monsieur, car eux aussi ©ont hommes, pères, fils, époux! — que votre folle et barbare intransigeance aura poussés à la mort! Humanus. i . . •. wf-yfi'-ggii'-". ■ LA GUERRE Gomstfuiii^ssis Officiels ALLEMANDS BERLIN, 20 novembre (midi) ; Théâtre de la guerre à l'Ouest. Groujît d'armée du lelû-maréchai générai piiece héritier Runpiecht de Bavière : Le duel d'artillerie en Flandre a augmenté d'intensité dune manière importante, hier clans l'après-midi, de la forêt d'Houthrdst jusqu'à Zandwoorde et a persisté aussi la nuit durant avec une violence non diminuée. Un intense feu destructeur couvrait '■a région de tombât près de Foelkapelît et Passchendaele. De part et d'autre de la Scarpe, près de Bulle-court et de Quéant, l'action combattre s'est également ranimée. Des détachements de reconnaissance ennemis ont é'ê rejetés en corps à corps. Groupe d'armée du piince impérial allemand : 'Au nord de Soit son s et sur la rive orientale '4e la Meuse* le feu* à l'égard des jours vrécé- , dents, s'était considérablement accru. Il fut suivi, vers le bois de Chaume, de l'attaque d'un bataillon-français. Celui-ci a été repoussé avec de lourdes p rtes et en perdant des prisonniers. Notre feu d'anéantissement écrasa l'ennemi, se ■préparant plusieurs fois encore clins la soirée au renouvellement de l'attaque, dans sa position de formation. Des entreprises de nos propres détachements au nord Ci à l'est do Verdun, eurent du succès. Théâtre de la guerre à l'Est. l'as d'opérations de quelque envergure. Front en . ^acectoine. Sur la r ve occidentale du U'ard t-r, des groupes d'attaque bulgares pénétrèrent dans les tranchées françaises et firent 4cs 'prisonniers. Théâtre de la guerre italien. De vigoureuses contre-attaque s italiennes contre les positions conquises par nous à la p"nte septentrionale du muni Tomba ont abouti hier à des combats acharnés. Le feu de notre artdlene et cle nos m.trailleuses éclair en les rangs de l'ennemi, assaillant en masses serrées. L'infanterie Le refe.a dans ses positions de départ. Vn feu intense persiste dans ce secte-ur de combat. Au l'iave inférieur, r.en de nouveau.BERLIN, 19 novembre (Officiel); En Flandre, combat d'artillerie intense, dc-p ,is la forêt d'Houthidst jusqu'à Zandvoorde. Une attaque partielle des Français à la forêt de Chaume a été repoussée. A l'egi, rien de particulier. Violents combats dans les montagnes entre la Brenta et le Fiave. Sur mer. BERLIN, 19 novembre (Officiel) ; — Far l'activité de nos sous-marins, 14,000 tonnes de juuge brute ont de nouveau été coulées dans la zone de bai-rage autour de l'Angleterre. Parmi les navires coûtés se trouvaient deu-x vapyurs anglais, torpi-lés au sein d'une escorte fortement assurée. L'un des vapeurs était armé. Un autre vapeur anglais armé, également torpillé au m.lieu d'une escorte, était lourdement chargé de vivres â destination de l'Angleterre^ AUTRICHIEN. VIENJS E, 19 novembre ; Théâtre de la guerre italien. Dans let montagnes, au sud de Fe'tre, tes troupes du général Alfred Krauss ont pris d'assaut, au cours d une lutte violente qui a duré jusqu'à la nu.t, le village de Quero et le Monte GorncHa. L'ennemi laissa plus de 1,100 pr.sonwiers entre nos mains. Ce sucrés qui a été consolidé hier par un nouveau gain de terrain, doit être avant towt attribué à la 'venante''Collaboration du régiment d'infanterie bosno-herzégovien n° 2 et à des détachements d'assaut allemands. Au nord-ouest de Gallio, plus-Ours attaques italiennes se sotvi de nouveau écroulées de façon sanglante. Théâtre de la guerre à l'est : Situation inchangée.En Albanie; Une entreprise de troupes spéciales d'assaut des chasseurs bosno-herzégo-viens dans ta tête de pont de Feras à la V o-jusa inférieure ta 'été couronnée d un pïHin succès. Nous avons chassé la garnison, bien supérieure en nombre, et avons ramené vn butin considérable. TURCS CONSTANTINOFLE, 1S novembre (Officiel) ; Pas d'événement particulier à signaler sur aucun des fronts. CONSl'ANTINOPLE, 19 novembre (Officiel ); La grande viclo.re que les Anglais préte^n-dent avoir remportée en Palestine est simplement constituée par ce fait que nos lignes ont été méthodiquement repl.ées près de Gaza et de Bir-es-Saba. En dehors du combat qui s'est livré dans tes environs de Bir-es-Saba, il n'y a pas m d engagement sérieux depuis que nous avons évacué Gaza et Bir-es-Saba. Dans les environs de Bir-es-Saba, nos détachements avancés se sont brillamment composés et ont subi des pertes 'parce qu'ils ne se sont pas retirés à temps. Le succès des Anglais dans la région de Tcknt est purement fantaisiste; il n'y a PaJ1 ev le moindre combat dans cette région. Nos troupes avancées ont simplement rejoint nos forces prme.pales et, de leur côté, les Anglais se sont alors retirés dans la direction de Sa-mara sans accepter le combat avec nos forces concentrées. Bytcà&eES SOFIA, 18 novembre (Officiel); Front en Macédoine : Canonnade modérée. Au nord du lac de Dcnran, des compagnies anglaises ont tenté d'attaquer nos postes avancés; elles ont été repnussées par notre feu et ont subi des pertes. Front; de la Dobroudscha : Fcdble duel d'artillerie à certains endroits. SOFIA, 19 novembre.- Front en Macédoine; L'activité d'artillerie n'a été plus vive qu'en certaines parties du front. A l'ouest du front près de B.tolia, une troupe de reconnaissance ennemie a cherché à avancer, mais fut chassée par notre feu. A l'ou.st du lac de Doiran, nos détachements de reconnaissance ont rament des prisonniers anglais.FINANÇAIS PARIS, 19 novembre. (Officiel), 3 h. p. m. : Sur la rive droite de la Meuse la luttie d'artillerie s'est poursuivie activement arn co>ujs die la nuit notamment sur le i'-oiit du bois de Chaume. Un coup de maki ennemi sur un de nos ouvrages au nord-e^t de l'a Uo^e 344 eist resté sans succès. Une autre tentative sur nos petits postes pu said-est de Malancourt (rive gaucho de la Meuse) a également échoué sous nos feux. Nuit relativement calme sur le reste du frcvnt. FAPJS, 19 novembre. ( Officie!), 11 h. p. m. : En Champagne au couns d'une iryaysiiOai dans les lignes ennemies au sud-ouest de la Butte-du-Mesiiilj nous avons fait deis prisonniers. Sur la rive droite de la Mernse nous avpiis exéeu.é ce matin une opération do ao tail dans la région du bol» cle Chaume. Nous avons réalisé une avance sensible et infligé des pertes à l'ennemi. La lutte d'artilleirjje se maintient vive dans tout le secteur. Canonnade intermittente sur le reste du front. ITALIEN ROME, 1S novembre ; Sur le haut p'cD„eau d'Asiago, l'adversaire a continué clans la nuit du 17 ses tentatives en vue de percer notre ligne qui va du Monte Sisemol au Monte Castell Goniberio. Il aS^a-qua dans ia direction du Monte Zomo, à l'est de Gallio. L'attaque réitérée jusqu'à quatre fois, fut nettement repoussée. Plus au nord, dans la direction de Caserta Meletta, nos détachements ont reconquis leurs postes avancés. Entre la Brenta et le P'iave, une pression des masses ennemies renforcées [obligea nos croupes à abandonner, en se repliant en bon ordre, quelques positions avancées, après une résistance aussi ajiarnée que brillante. 1lier, un de nos détachements a complètement chassé l'ennemi de la région de Fagare. La 13e brigade d'infanterie de Pincrolo a repousse une attaque près de Zemon di Piave avec des pertes sanglantes pour l'on-nCrni et a poussé l'ennemi sans cesse plus avant dams les lacets de la rivière. Nous avons anéanti immédiatement des tentatives dé passage en d'autres points. Sur la rive clroj e du Piave, nous av.ms fait prisonniers 51 oflf ciers et 1,212 soldats pendant la période du }G au 17 novembre d ont capturé 27 mitrailleuses. ANGLAIS LONDRES, 18 novembre ; Ce matin, dans le crépuscule, un fort détachement d'assau-t ennemi aiattaqué nos tran-ch 'es dans le voisinage de %-j ferme de Cille-mont, au sud-est d'Epehy a fait U-rupt.on en ccr. ams po nts de celles-ci ; nos troupes ont fait une contre-attaque en\r.ase campagne et ont chassé l'ennemi aprcs w>, âpre combat qui nous valut quelques prisonniers. A part cela, activité d'ariillere habituelle. Dernières Dépêches Le ministère Clemenceau. Bâle, 20 nov. — On mande de Paris au « Bail!or Nachriohten » : Le min stère Clemenceau a été complété par la nomination du dix tous secrétaires d'Etat. Il êomp.emd miiate. nant 24 membre^. Le oaffinot Clemenceau, étant de nuance républioa^e de gancha. est donc un nrtruisr ferer <i'5 piïCi rT"wtaCujiC-3ÏÏ a Cx ciu de sa oornb liaison la droite et les rjpubli-cams de droite. Les socialistes ont r fusé tout portefeuille. Berlin, 20 nov. — On mande de Genève au « B 'rlin'r Loi a' Aiueiger » : « Au cours de la proch"ino séance de la Chambre, l'Extrîm gauche s-- j>rop.se d - demander au gouverne-mont si M. Noulens, ambassadeur de France à St-Pé ersbourg, entretenait des relatio s av< c les neuve ux dir géants, maintien a ,t que let, Maximal!® ea avaient, de toute évidence, le dessus. Ou doute que Ciemînc'-au ou P ehyn répondent de suite. On considère comme pro-b.b'e l'intervention de Fox-ministre des affaires étrangères Barthou, qui défendrait l'ahli-tudj observée jusqu'ici par M. Noulens. "'.a rjropagaaâe pacifiste en Angleterre. Bâle, 20 nov. — On mande de Londres ;iit « Matin » de Paris : « Lds Ligues des Pacifistes répandent dams le pays des brochu'es qui réclament, ;.u nom de l'Humanité, d'eniba mer des négociations de pa'x immédiates a.v"c l'Allemagne. Les autorités policières o it opéré sur l'ordre d's autorité-- militaires, des perquisitions dans i-s bureaux de lia « Ligu© contre le service mil.ita.ire » et dans ceux de l'« Association pour la réconciliation ». I--a pénurie t e tonnage aux Etats-Unis. Amsterdam, 20 nov. — Beuter est informé de Tokio qu'il est officiellement annoncé que le Japon s'est vu obligé de remipie les négociations entamées par !es Etats-Unis aux fins de conclure u,n accord d'après lequel les Etaty-Unis fot^-niraipnt au Japon 275.COO tanmzeu d'acier en échange de 250,000 tonnes de jauge. Le Japon ne serait pas en état d'admeàtre les propositions américaines relatives à la limite extrême du prix des nav res. L'attaque sur la baie- allemande. Berlin, 19 nov. (Officiel). — D'après le commun que officiel de TAmirauté britannique, les Anglais auraient coulé, au ocurs du combat du 17 nov., un dragueur de mine» allemand. Cotte assertion est inexacte. Aucun de nos dragueur» de mines n'a été coulé par les Anglais. Par contre, iil manque à l'appel un chalutier de pêche, et c'est de ce dernier qu'i] pourr-it s'agir dans le commun que anglais. Troa'oles à Zurich. Zùri;h, 19 ncv. — Sam di soir ont eu lieu des manifestations violentes devant l'imm ubK dans lequel se trouvent .noareérés les ohefs p i-cifiâtes de la manifestation dirigée vendredi dernier centre 'es fabriques de munitions. 1!) nombreux actes de v olence furent commis et, dans les rues, en dressa des barrioades. Plu sieurs milliers de personnes participèrent à l'émeute ; il y out six morts, dont un policier, et de nombreux blessés. Il fallut l'intervention d'une section de mitrailleuses, tirant à b'anc, pour déblayer le terrain. De r.ombreus s arrestations furent opérées. Zurich, 20 nov. — Trois dos blessés, au cours de l'émeute d samedi soir, sont morts à l'hô-p'tal. Vingt autres blessés sont enoore en traitement. Dimanche soir, on procéda à plus de cent arrestations. Toutes les réunions et les attroupements sont interdits. Les organisations socialistes de Zurich ont fait placarder des affiches dans lesquelles elles dégagent leur responsabilité et se désolidarisent complètement avec leg auteurs du désordre. lÂoi'i d'un Eothschild en Palestine. Londres, 20 nov. — Le major Evelyn do Rothschild, fils de feu Léopold de Rothschild, est. tombé au cours d"1» derniers combats en Paksti.ne. seinen!; d'un fcomme d éiat chinois. Londres (Reuter), 20 nov. — Le Times apprend de Pékin que T; hang-Tsun a été déporté à l'île de la Réunion. U s'était réfugié depuis l'écihec de son coup d'état, à l'hôtel de la légation hollandaise. LA GU33EE ES HAUTE-ITALIE. Berlin, 19 nov. — Au nord-est d'Asiago, entre la Brenta et le Piave, les Italiens tentèrent d'arrêter la marche en avant d s Impériaux, soit au moyoa d'attaques d'enveirgure avec des troupes fraîches, soit par une résistance opiniâtre. Tandis que, dans cette région d'Asiago, les attaques en rangs serras et plusieurs fois répétées contre les hauteurs conquises pa.r nous échouaient, sous les pertes les plus sanglantes, la résistance acharnée d s Ita. liens, dans leurs positions montagneuses très fortifiées, ne peut tenir tête à nos troupes, avançant sans relâche dans un terrain aès dif-ficultùeux. Des troupes allemandes et austro-hongroises conquirent, après une chaude lutte, les hauteurs fortifiées avec tous les moyen® techniques, situé, s près de Quero et le Monte Ocrnella, situé en avant, vers ]© nord-ouest. A nouveau plus de 1,100 prisonniers Italiens tombèrent entre nos mains. L*3 ieiaiions financières Iranco-rasset;. Cenève, 20 nov. — Le « Matin », de Paris, annonce que les banques françaises ont reçu l'ordre de ne pas accepter en paiement, jusqu'à nouvel avis, les chèques et le3 mandats russes. L'exportation des marchandises se trouvant à Bord-aux, pour compte de la Russie, n'a pas non plus, été autorisée. Lâ CHAOS Elï BUSSJtE. Défaite en fuit® de Sei&itki. Pétrograid la novembre. — Par autei de l'ochec c.e Kersasiki la situation dos nuaxicja-iistes s'est renforcée. Apres que Kareiiiaki out échoué dans sa tentative et se fut retiré également de_ Tsarskoie-Seio, les troupes ces ceux partis sont entrées ou contact et — longs pourparlers furent entamés entre las délégués des deux partis. Avant-hier une dernière entrevue eut lieu «t ie mêni'c sce.r le marin Dubenkow, l'un des trocs commissaires auxiliaires de la marine, qui prit part à la conférence, put annoncer au Soviet de Péaograd que ie génértei kras-now et Sone.at-Mayer s'étaient rendus et quo Kerensfei s'é ait enfui déguisé en matelot. Pé-trograd a i*epris son adpect accoutumé. Un armistice. Berlin, 20 novembie. — un mande de Pé-trograd au « Daily Telegraph » : Les BotléChie- w 1 sont mai tre^ _h feilcc cad. I taconia-,-t!" ossaqui is cie ffiereitsKi a cuwau un anuustioe avec eux, à Tsaa'skoïe-Seio et à (.Tatachiaa. L-3Eûne convoque }*. Constituante. Berne, 20 novembre. — La « Prawdia. », organe maximaliate publie un ordre du jour de lamine par iequeà celui-ci convoque l'assemblée nationale législative pour le 25 novembie.La fjueire soins-marine. Londres, 20 novembre.— Du « Daily Mail »: Les pertes d e ia lie t te nuarchaude angjaise daios lo premier tiers de novembre n© sont que Jégèrcm nt moindres que coites faites durant ie même laps de temps au mois d'avril ue cette année. On attend également les expiioa-t on* cie L'oyd George à oe sujet à la Chambre lias Communes. DÉPÊCHES (Fepioctanes de- l édition précédente.J Les combats à i'ousst. Berlin, 19 ncv. — En Flandre, le feu a acquis par moments une grande intensité le 18 novembie sur le front de combat principal, notamment dans l'après-midi et la soirée où le feu d'aidllerie appuyé d'énergiques coups de main d'arulieiie et d'une canonnade méthodique de destruction, à gros calibre, fut eî&'n-tieUement plus animée dans la région de Niett-pert, que tes jours précédents. Entre la route de Po.icap lie à West-Roosebeke, et sur- c-eile d'Ypres à itoulers, ainsj que près de Dix-mude, le feu ennemi resta, également intense la nuit et s'accentua de nouveau le matin du 19 novembre au nord de Passchendaele. Sur la route de Bcesinghe à Staden et au nord de Passch&rudaele, des patrouilles ennemies qui s'avançaient furent repeussées en essuyant de lourdes pertes, tandis que ncs patrouilles purent ram.ner d s prisonniers. Eu Arliois, a;nei que dans la région de St Quentin, le feu a été plus animé en plusieurs endroits du front. Au nord-est de Soisssoms ainsi que dans la région de St-Quentin, l'activité d'artillerie a été également plus an mée que les jours précédents, vers le soir et dans le courant de la nuit. En Champagne, des patrouilles ennemies se sont avancées après une violente préparation d'artillerie contre nos p„-s'.tione à l'ouest d» Tahure. Elles furent repoussées aussitôt, par notre feu de barrage b.en dirigé. Les Etats-Unis et le Conseil c,e guerre International. La Haye, 19 nov. — On mande de Washington que le président W il son insisterait pour avoir voix au eh 'pitre dans le « Conseil Sup-e-rietir de Guerre » des Alliés, attendu que les troupes américaines partie p 'nt aux combats sur le front ouest et que, bientôt, elles prendront part également, aux opérations en Italie. Mais les Etats-Unis n'ont pu être invités à participer au « Conseil Supérieur, parce qu > le gouvernement de Washington n s'est pas formellement rallié à l'Entente et ne s'est même pas déclaré solidaire avec Us buts de guerre de l'Entente. La campagne contre Lloyd George. Rotterdam, 19 nov. — On mande de Londres au «Nieu-we Rotiterdamsche Courant» que la « Westminster Gazette », dans un article de fond sur le prochain débat de lundi, à la Chambre des Communes, dit : « Avant tout il faut proclamer et démontrer clairement au monde entier, que les hauts faits de l'armée sont com pris et dûment apprécies, et que la. nation est derrière l'armée. Lloyd George a mis une arma dangereuse Cintre les mains des gens qui noua calomnient. Il est maintenant temps de protester énerg.quement contre ce procédé. Comme nous l'apprenons, la Chambre d s Communes aussi le fera. Car, si les intentions des gens qui criuiquent la Nation sont aussi patriotiques que l'on voudra, les effets de leur attitude, en, les circonstances actuelles, ne peuvent être que désastreux. Le deux.ème devoir de lu, Chambre des Communes serait d: veiller à l'observation entière des responsabilités constitution, nelles. Tous les ministres aotuels &onc dans ton-le ia m sure responsables de la po.it.que qui prescrivit La stratégie. Pas un membre du cabinet actuel, et le premier ministre moins qua tout autre ne peut s'en détacher sans signer son propre arrêt de mort. Le premier ministre a tenu à Paris un langage qui doit être éclaira sous son vrai jour, tant dans son propre intérêt que dans l'intérêt du pays. Si le discours devait être, à bon droit, interprété comme une reconnaissance que le premier ministre n'a pas confiance dans les résultats obtenus sous son gouvernement, les conséquences sautent aux yeux. Dans ce c.-s, il faut, ou bien que Lloyd George se ret.re ou bien que notre effort militaire ces-ce. » Mort du généralissime anglais en Mésopotamie. Londres, 19 nov. — Le général Mande, commandant en chef des troupes anglaises en Mé. sopotanaie, vient de mourir. Explosion à tord d'une cancanière. Ls'oonne, 19 nov. (Reuter). — Une explosion s'est produite à bord de la canonnière « Beira » qui se trouvait à l'ancre au quai du chantier de 'a marine. Un homme fut tué( 14 blessas. LA GUS1ÎRE CIVILE Eîï EUSSÏE. Les macôma istes vainqueurs. Bâle, 19 nov. — De Paris au « Baeîcr Na-chrichtcn » : Les maxima.lisies ont remporté une victoire complète dans l.s deux capitales. Le gouvernement de Moscou n'était défendu que par un petit nombre d'aspirant6-o-fieiers, qui combattirent vaillamment. L s cheminons ont consenti à transporter des troupes maxi-inaJistes entre Pétrograd et Moscou. Les chances d'un gouvernement de concentration socialiste ont fortement baissé à Pétrograd par suite des succès maximaJistes. On envisage l'éventualité d'un gouvernement maximaliste homogène ou qu s -homogène. Epuisement réciproque. Amsterdam, 19 nov. — Do l'« Algemjeeci Hand Isblad » : Kereuski aurait perdu son 1?T'Mirre ci,_se-..J eji -£fûi■- des Bokchcwiki pâlirait également. Ils exercent le pouvo.r mais sont incapables de gouverner toute la Russie. En fait, ia machine gouvernementale subit un temps d'arrêt. Une grande armée s'avance sur Pétrograd ; on na sait d'ns quel but, une autre marche &ur Moscou. Les dernières nouvelles annoncent qu'une scission se serait produite dans le gouvernement de Lenine. Les dévastations causées au Kremlin et au Palais d'Hiver ont fortement contribué à accentu r Le désir 'de paix chez les deux pr.rtis. A Moscou, 1a tranquillité est rétablie après une semaine de terreur. Mais c'est une paix provoquée par l'épuisement et la crainte, qui n'a- procuré la victoÉw à aucun des deux partis. Ealsdise contre Lénine. Stockholm, 19 nov. — Les dernières nouvel/ les reçues de Russie indiquent plus fréquemment que Ejerenekii a perdu la partie. La « Stockholm Tidningen » rapporte que son secrétaire privé aurait pu s'enfuir die Russie, grâce à un faux pnase-port, et est arrivé à Stockholm. U confirme l'affirmation des aur très voyageurs d'après lesquels Kerenski aa serait enfui et les Bolschewiki seraient maîtres à Pétrograd. U qualifie d'inexacte La nou, veile d'après laquelle Kcrnilcff aurait pris part aux combats. Par contre, les agissements du général cosaque iKiakdine dodveojb iêtro rangés à l'avant-plan. Toute la lutte entre Lénine et Kerenski parait faire place à une lutte entre Lénine et Kaledine. Le général-cosaque ne médit irait rien d'autre que de faire la guerre de la faim contre la capitale C'est pourquoi il a occupé les régions charbonnières, par ce que ce faisant, il peut exercer une pression sur tout le trafio rusée piur chemin de fer. Les troupes ont également occupé Kharkoff, où elles ont retenu 200 wagons de chemin de fer chargés de vivres destinés à Pétrograd. La disette de vivre» dan? la capitale serait déjà très grande. Arrestation de K'enatoîî. Pétrograd, 19 nov. (Reuter). — L'ancien ministre des Affaires étrangères, Neratofr, a ébé arrêté par les maximalis es. Les combats sanglants dans les rue- de Moscou. Londres, 19 nov. — De Pétrograd au « Dai-ly Cronicle » : Les troupes Bolsohewiki qui ont battu les cosaques de Kerenski antre Gateelii. rie et Tsarkoïe Selo s'élevaient à 16,000 ho-m-in s. A Moscou, la lutte a commencé le 10 novembie. Lia troupes gouvernementales sQ composaient alors de 3,000 soldats, cadets ert étudiante. Ils di posaient de trois canons, d'un grand nombre de fusils et de quelques mitrail-Le uses. De» 100,000 hommes de la garnison, 15,000 environ passèrent du côté des Bolsahe-wiki; les autres restèrent dans les casernes. La corn ué révolutionnaire militaire bombarda constamment le centre de ta ville à ' 'a.die de 15 canons. Jusqu'au 14 novembre, 3,000 personnes ont péri; c'étaient surtout des bourgeois pac.fiques, dont la plupart restèrent des jours entiers sans sépulture. La cathédrale du Kivm. lin a été détruite et l'église St-Basdle a ét( incend ée par les boulets. La u"-'s aérioane. Amsterdam, 19 nov. — Un avion français commandé par ujn sous-lieutenant, a abterri> hier à Bergen-op-Zoom. Il s'était trompé route en venant du front et fut interne,.

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