Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 06 Juillet. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 09 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/v40js9jf6g/
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LE BRUXELLOIS L'ART ET LA PATRIE A la veille de la mise en vigueur intégrale de la eéparation admioistrative en Belgique, vainement et inconsidérément sabotée par certains fonctionnaires maladroitement suggestionnés, quelques individualités intelligentes, mues par un sentiment louable, s'il est désintéressé et exempt de mercantilisme, ont cru devoir organiser une campagne artistique destinée à prouver notamment la valeur, l'efflorescence et la vitalité du théâtre national belge d'expression française. On ne saurait qu'applaudir à l'initiative de ce mouvement plus ou moins spontané et opportun, sans trop se préoccuper eu l'occurrence des caus;s léelles qui l'ont fait éclore et que ses artisans immédiats n'ont point encore peut-être suffisamment démêlées. L'entreprise est donc amorcée. Comme Belge et surtout comme Wallon, nous Lui souhaitons sans arrière-pensée une magnifique réussite. Toutefois la sincérité de nos vœux ne doit point obnubiler notre jugement, ni nous faire perdre de vue que le chauvinisme ou même le simple esprit de clocher sont, en matière d'art et de ScL'nce surtout, une des causes deTarriérisine intellectuel qui a condamné certains peuples à un ilotisme séculaire.N'admirer que ce qui vient de chez nous est la marque d'une incurable étroitesse d'horizon de la pensée. Le Nationalisme en Art et es Science est une foncière imbécillité d'esprit, c'est une tare collective et une nuisance sociale, car c'est l'affirmation mesquine d'un parti-pris obtus a travers lequel transparaît la haine ou du moins l aversion irrai-sconflée et impu'sive à l'égard de tout ce qui peut nous venir d'au delà de nos frontières. On a constaté que plus est restreinte l'aire géographique du sol où est parqué un peuple et plus grand est son autogobisme naturel, son êgottsme national. C'est une loi invariable qui explique par voie de conséquence- que le corollaire inhérent à tout agrandissement territorial -d'une nation,aoit l'élargissement simultané de ses frontières intellectuelles, ouvertes désormais au point que sans perdre pour cela l'amour profond des manifestations diverses de son génie national et en le sublimiûant même, un grand peuple tend d'instinct lea bras à tous ceux qui de l'étranger, peuvent lui apporter ou lui prêter un élément nouveau de progrès, et cela sans exiger même de ces étrangers la moindre dénationalisation. Ce fut toujours par exemple le i_as pour l'Allemagne moderne. La confiance justifiée que le grifld peuple met dans sa capacité d'assimilation prouvée et dans son coefficient d'expansion propre lui sont e-n outre de sûrs garants de la permanence indéfinie de sa puissante personnalité et des caractères de son idiosyncrasie ethnique. Le grand peuple est internationaliste par aspirations, autant que par intérêt. Le petit peuple es! fermé, volontairement borné par craâate de l'absorption fatale s'il ouvre ses portes à l'introduction des éléments étrangers plus forts que lui. C'est la loi newtonienne de l'attrartion des corps. Or, il y a des courants que nulle force humaine ne peut remonter, des vagues de la destinée du Cosmos qu'aucune digue ne saurait arrêter. L interpénétration osmotique des éléments impondérables est plus inéluctable encore que l'interdiffusion à l'infini des forces naturelles ou physiques. C'est cette loi suprême du monde qui abaisse les frontières fictives et renversera finalement, quand l'évolution de l'humanité aura assez progressé, tous les poteaux derrière lesquels les hommes se croient, à tort, pour jamais parqués. C'est cette force qui attire et lie dans le temps et l'espace les intérêts semblables, qui a fait-surgir l'Union Internationale des travailleurs (en 1869), latcrnational-e que la guerre actuelle n'a pu anéantir puisque Stockholm vient de la voir réaffirmer son existence pour les socialistes en attendant les autres. Quant à l'art, il est avant tout une des formes essentielles de la Beauté figurée pour l'Esprit humain. Or, la Beauté est une entité si éternelle, si cosmopolite, si universellement dominatrice de l'Humanité que les hommes éblouis en ont fait un des principaux attributs, un des avatars essentiels et permanents de l'Idéal Divin : « La suprême Beauté serait Dieu lui-même I écrivait Spinosa après Platon. L'art au théâtre, se réclame de toute forme d'expression vraie qui incarne la vie, et en retreoe les possibilités ou les réalités. A ce titre il est donc avant totu chose humaine, c'est-à-dire universelle. Il devient partant souverainement illogique que 60 us prétexte de patriotisme ou plutôt de crise de chauvinisme intempestif, on tente de nous contraindre à nous extasier puérilement devant des productions qui pourraient n'avoir d'autre prétention à retenir l'attention que celle d'être par hasard écloses dans la cervelle d'un bipède catégorisé et situé comme nous entre quatre frontières aussi étroites qu'historiquement ccmveniUoBticit'es. La formule des Jeune Belgique, dont l'on rêve avec raison de galvaniser la gloire posthume, leur flamboyante devise lapidaire ; L'Art pour l'Ar.t 1 L'Art pour la Vérité! restera toujours l'Evangile et le critérium de tous ceux qui, sincèrement, entendent qu'aucune hypocrisie, aucun calcul, aucun mobile intéressé, quel qu'il soit, ne souillent la pureté immarcescible de l'aspiration du cœur humain vers ce qui est éternellement Beau et Vrai. Voilà pourquoi l'homme conscient — Homo sapiens I — que chacun se doit d'être, ne cessera d'admirer, en citoyen du monde qu'il est, toute expression d'Art et de Beauté, d'où qu'elle sorte et refusera toujours, sous peine de renier le souffle Divin qui anima son âme, de réserver ses exclusivités, voire ses préférences, à des œuvres quelconques, 60US le stupide et bas prétexte qu'elles sont issues de son ambiance immédiate. Toute œuvre vraiment belle aura mon suffrage, qu'elle vienne d'outre-Rhin ou du pays de Voltaire et de Racine, de la patrie de Shakespeare, de celle de Dante, ou de n'importe où. Que m'importe, qu'importe à l'art, patrimoine inaliénable et sacré du genre humain, l'accident ou l'incident de l'évolution qu'est la guerre,— même la plus formidable, — avec ses haines en apparence inexpiables, mais qui ne dureront guère. Voyez donc la Guerre de Cent ans et le jeu de bascule des alliances en action, partout et toujours. Si donc une œuvre de Belge est réellement belle. il faut l'applaudir doublement. Notre cœur s'en réjouira deux fois. Si elle est mauvaise ou même médiocre, sifflez-la et préférez-lui n'importe quelle manifestation de la Beauté et de l'Art vrai, sans lui demander pour l'accueillir ou l'admirer, ©on passeport ni sa carte d'identité. C'est ce que nous commandent la Raison pure et l'élémentaire Logique. Alors on ne verra plus de prétentieux ratés de la littérature ou même des striep journalistes courir les jours de première dans tous les coins des théâtres pour seconder la claque payée (encore une institution immorale surannée et malfaisante à supprimer) en clamant à tous les échos : « App'audis-sez quand même. L'auteur ou le musicien a plagié des œuvres allemandes. C'est qu'elles étaient belles, mais c'est un Belge, cela nous suffit, il faut tout de go le proclamer le prince ou le roi de l'opérette paroe que c'est un Belge. Non! Non! Cela c'est tout simplement idiot. Il est vrai que de telles attitudes sont trop intéressées pour être sincères. Alors... Après cet échange de vues, concluons en souhaitant que le nouveau Mécène inattendu qu'est devenu le sympathique M. Roels, donne enfin avec ses amis de la coulisse, aux dramaturges belges, qui en seront vraiment dignes, la gloire et les profits que nos gouvernants nationaux n'ont jamais sérieusement voulu les aider à récolter. Mais au nom de l'art même, que nos maladroits chauvins n'oublient jamais que lie ridicule peut tuer, même au pays de M. Beulemans, et que ce qui ne vaut rien n'acquerra pas une vaèeur subite parce que certains pointus l'auront, par calcul polirtique souterrain, proclamé parfait ou admirable. La vérité avant tout, partout et au-dessus de tout — même et surtout en art. Marc de Sol m. —. ■ iTrvaaasaaa, 111 ■■ 1 etranger HOLLANDE. — Troubles à Amsterdam. — La Haye, 3 juillet. — Lors des troubles mardi soir, la situa-Lion a été critique au « GroenteîHr*84ici ». Un magasin de cigares et une orfèvrerie ont été pillés à l'Bilandsgrscht. On a laacé des pierres-contre la police et les soldats. Trois salves ont été tirées. Il y a 3 morts et 4 blessés. Les lanternes ont été arrachées et les sonneries détruites. L'ordre a été rétabli à minuit. On tire toujours au Kattaaberg, même des fenêtres. HOLLANDE. — Fin de la grève des mineurs. — Le « Nieuwe Rotterdamsche Courant » annonce qu'à la suite d'une conférence qui a eu lieu samedi dernier à La Haye, entre le ministre de l'agriculture et un© délégation du Comité de l'association des mineurs hollandais, celle-ci a décidé de mettre fin à la grève. Réceptions chez la Rcine. — La Haye, 4 juillet. La reine de Hollande a reçu samedi les délégués allemands et anglais faisant partie de la conférence anglo-allemande réunie ctuedlement à La Haye, en vue de la discussion de questions ayant trait aux prisonniers de guerre. Les délégués ont été présentés à la Reine par les représentants diplomatiques de leur pays. Ben» fie la Prœa» Trois mil'ions de déserteurs russes. — Saint-Pétersbourg, 29 juin. — Le co.Iabcrateur militaire du « Novosti », commentant 1 ai/aibhsse-ment de l'armée russe à la suite dits désertions depuis le 15 mars au iS'juin, chiffre le nombre de déserteurs à environ 3 millions d'hommes et officiers. Quelques formations comme celle au front de Riga-Dwina, qui disposent de bonnes communications d'arrière, mais qui, malgré cela, n'eut pas reçu d'approvisionnements, ont été réduites, par les désertions, à un quart de leurs contingents. Les appels, les ordres et les mesures contre la désertion et pour la rentrée des déserteurs, n'ont pas donné le résultat espéré. On chiffre les hommes rentrés à 50,090 — 60,000 au plus. Les désertions continuent quoique dans des proportions moindres. Le nombre des déserteurs au front a augmenté assez considérablement dans les derniers mois de la révolution. Les déserteurs comprennent principalement des partisans de l'ancien régime, amenés de force au front, des gendarmes et des policiers. A Lubny, dans le gouvernement de Poltawa, les déserteurs o-nt arrêté les représentants du gouvernement provisoire et du Conseil des ouvriers et sol-da.s, et proclamé une « république indépendante des antimilitaristes ». Le « Social desnekrat » de Moscou écrit que les ordres du ministre de la guerre pour la rentrée des permissionnaires sont rédigés très habilement, mais qu'ils ne font aucune Impression sur î es intéressés. L'habite avocat et politicien -Kerer--!"' connaît peu la situation dans le pays plat et ignore qu'on y a besoin urgemment de la main d'œuvre. Les appâte lui ont enlevé la sympathie des.véritables paysans. Kerenski est actuellement maudit -dans le pays plat.» rarr rTrri,T7TiTT^mr—■ ' faits-dîvers UN GESTE PEU ORDINAIRE Dii i-A CENSURE PARISIENNE. — Le « Daily News » écrit : « La censure française a battu le record. Ces joars-ci, un des journaux les plus importants de Paris contenait un articu'.et commençant par cette phrase : « Nous venons de recevoir du préfet de police l'avis suivant, avec prière de le publier »... Ls reste est en blanc : il préfet est évidemment c> nturé.. L'éditeur du journal avait mis au-dessus de l'article ce titre laconique : « Une nouveauté ! » LOCALITE DETRUITE PAR UN INCENDIE.— Berlin, 3 juillet. — On annonce d'Innsbruck au « Biîriiner Lokatenzeiger »: La localité de Schiie-ringen, dans la vallée Oberkm, a été complétera. nt détruite par le feu. gasî'ïïîéon. îù'J, tioul.du Nord. Vendredi 6 courant, * NOUVEAUX FILMS DE GUnRRE. 23380 STYLE MILITAIRE !... — On n'emploie pas toujours te langage- des salons, sur le front. Un colonel du premier Empire sentait, au moment d'entraîner ses grognards, que ses soidats murmuraient, loi se retourne vers les premiers rangs et leur crie : « Oui, je sais que vous grognez toujours; ça ne fait rien, traitez-moi de s..., mais enlevons la position au pas de charge-! » Et la redoute fut enlevée à la pointe de la bayonneue. Les termes un peu grossiers n'empêchent pas la bravoure. Scuvenez-vous de la patîie aventure du général Baraguay d.HillierSi, racontée per M. Germain Bapst dans ses « Souvenirs du Maréchal Ganrobert ». Le général é.ait en train de se baigner, quand un officier d'état-major — un de ces officiers boulevardiers très protégés et assez sûrs d'eux-mêmes, — arrive porteur d'un ordre pour son chef qui l'accueille par une bordée de jurons. A bout de son chapelet poissard, il lui demande : « — Que venez-vous f... ici? » Et l'autre, sur le même ton, malgré la différence de grade, se mettant au port d'armes ; « — On m'a f... une dépêche pour que je vous la f... F... moi la réponse et je f... le camp. » Le général, qui comprit la leçon, se calma et se contenta de dire en bougonnant : « Alors f... la main. » Si ce n'était un historien grave racontant d'après le témoignage d'un maréchal de France, nous croirions à une invention. LA POLITIQUE D'ECONOMIES EN ANGLETERRE. — Le «Times» annonce qu3 le Conseil communal de Margate, s'inspiront de la nécessité de combattre tout gaspillage da denrées alimentaires, a décidé de tuer les paans du parc communal, à moins que que-'qu'tm offre à se charger, pour toute la durée de la guerre, de l'entretien de ces bêtes. LE MARIAGE DE Mme STEINHEIL.— Londres, 3 juillet. — Le mariage de Mme Steinheii, 47 ans, et de lord Abin@;r, 41 ans, a eu lieu dans l'luttait- j té, à Roupell Park, aux environs de Londres. La bénédiction a ère donnée aux nouveaux époux à- l'église wesleyenne méthodiste. Lord Abinger portait l'uniforme des volontaires de la marine royale. La cérémonie s'est terminée au consulat français, où j le mariage a été célébré selon la loi française. Aucun parent du marié n'y assistait... aédiction a éré donnée aux nouveaux époux a- ! e-se wesleyenne méthodiste. Lord Abinger portait tniforme des volontaires de la marine royale. La rémonie s'est terminée au consulat français, où mariage a éré célébré selon la loi française. Au- 1' n parent du marié n'y assistait... a ___ Si ■.. rre TSjggagrnm- *■■■ m en prttvimce ; AU PAYS DE CHARLESOi. — Spectacle attris- bt ni. — De notre correspondant, 3. — Quiconque a< :ngage sm la route Clisrleroi-Bruxeijes, qu'il se a< nde à « La Planche », par exemple, à Jmnet ou Gosselies, à Luttre ou à Nivelles, celui-là se trou-bientôt en présence d'une longue fi!>e de véhicu-3 chargés de charbon. Rarissimes sont ceux que ] linent des chevaux, La plupart saut tirés par des lipèdes décharnés, et même par des êtres humains eintés et languissants, spectres hideux, spectres Jbiles. Au retour, ils se relayent, en ce gens que 111 un endroit à un autre, ceux qui reposent dans la arrette effectueront la traction à leur tour. Il sied admirer le labeur de ces gens! Leur initiative et itr vaillance égalent les prodiges qu'ils doivent aliser pour continuer, en ces périodes de chaleurs rrides et de disette, ïa tâche ardue et ingrate qu'ils coûtent stoïquement.Soufaaiton-s aussi qu'une paix oche leur permette de gagner autrement leur îv in. (R.N.) ^ AU PAYS DE LIEGE. — De notre correspondant, j juillet : l Au Conseil communal de Straing. — Dans sa rnière séance, le Conseil a délibéré 8ur une corn- ]( unication de l'autorité allemande, réclamant à la mmune 430,000 francs pour paiement du bétail ivoyé dan3 Sa commune par le général Léman au ® :but de la guerre. Le Conseil décide de demander s rensekt mente complémentaires et ajourne rte grosse affaire. Il en est décidé de même pour K >rdre de l'autorité occupante prescrivant la décl&. L tion des matelas et des coussins ainsi que poar ' ardre de la même autorité relatif à la démolition 1 1 à la reconstruction des immeubles endommagés S ir des faits de guerre. Le conseiller Noël développe son interpellation ^ lative au coût des expertises d'immeubles à ex- K oprier pour cause d'utilité publique, situés au "i: nd de la rue Cocker® et qui ont été rachetés par ^ commune en vue de l'alignemsïrt d»e ceile-ci.Sans crimmer te travail des experts, l'orateur estima (-1© le coût de L'expertise est trop élevé, soit 18,000 -1 ancs pour vocations et autres frais. Tous les meut- 1 ■es du Conseil sont d'accord avec leur collègue.Le P >te de l'ordre du jour sur cetiw question est ajour- v- La délibération pour l'ouverture d'un emprunt un million 675,000 francs et ceile demandant la uantie de la province, sont adoptées à l'unanimi- f ti , sur la proposition de M. l'échévîn des finances î S; erlot. Cet emprunt servira à couvrir les dépenses : la commune pour la période d'avril à septembre l 117. g M. le conseiller Génaa-d interpelle au sujet des ondatiens survenues lors des récents orages, dans ^ s caves des immeubles, notamment ceux de la n. ie Chapuis. Il critique te système des égouts. L'é- ^ icvin des travaux répond qu'il fera tout son pos-ble pour éviter le retour de pareil ^s choses. On ajourne la demande d'une indemnité pour liage et d'aiatres demandes, dont l'examen est nvoyé à une autre séance. (Jos.) A LIEGE. — Phiaiélie. — Correspondance per-julièrs. — On nous signale lecat»logue <Tun» ven-> de -collections et lots de timbres-poste qui aura ;u en notre viite, te 5 juillet, à l'hôtel Schiller. arrni les précieuses vignettes, qui seroat dispersées t feu des enchères, figurent des pièces de pre-ier ordre dont il sera intéressant de connaître les j< •ix atteints. Nous signalerons notamment te 3 pf. 2 ,uge de Saxe 1850, catalogué 1,500 fr. ; le 1 franc luge terne de France 1840, coté 650 fr. ; de nom- 4 reuses raretés de Belgique, Congo belge, Espa- f ie, Colonies anglaises dont deux Post-Paid de Ile Maurice, etc. D'autres lots de moindre impor-nce feront aussi le bonheur des confectionneurs m avancés comme par exemple, i<r^ collection de g 600 timbres différents. A titre de curiosité, nous j Minerons la cote atteinte par quelques-unes des 4 èces principales, cela ne manquera pas d'iatéres- ç :r nos nombreux lecteurs philatélistes. j La chaleur. — La journée la plus chaude de tout 3 - mois de juin a été notée 1e dJtancftè 17, avec -j ).4 degrés. La moyenne de la semaine du 17 au 23 n lin a donné 25.9 degrés contre 14.4 l'année pré-Mente. Le minimum de la nuit a produit une oyenne de 14.7 degrés contre 7.1 l'année précé-ïnte. On a relevé comme minimum de la nuit, le 3, une température de 18 degrés; la nuit la moins ^ taude fut le samedi 23 avec 9.1. ■■■■raBgsaassaaaBagT-ii . f les tribunaux TRIBUNAL CORRECTIONNEL DE LIEGE. — .udience du 2 juillet. — Sous prétexte que le pe-t de sa logeuse lui avait enlevé un petit mo>rosau e bouquette qu'il avait faite en l'absence de celle. , Gustave D., houilleur, Se mit en co'ère et frap-3 vrofemment l'enfant. Il a été condamné à un lois de prison. — L. Jean-Joseph, houilleur, à Grâce-Berieur, et m épouse se sont emparés d'une truie qui circulait tr la route. Le propriétaire les tvjeignit et fut inscrive par l'épouse L., qui prétendit avoir acheté bête pour 600 francs. Le Tribunal condamne le sari à 1 mois et 26 francs, et la femme, avec sur-s, à 1 mois et 26 francs pour vol et à 20 francs >ur injurest (Jos.) ENCORE L'AFFAIRE DE PRELLE DE LA- ' Cour militaire, saisie d'une demanda du prévenu de Prelie tendant à obtenir à nouveau la liberté mitigée dont il jouissait avant !e jugement du Conseil de guerre, a ordonné qu'il fût fait droit à sa demande. Examinant en même temps les motifs qui ont donné îieu à l'arrestation de C., e3te a ordonné sa mise en liberté. Ces décision® ont été prises après plaidoiries de M très Warnant père et fils et contMirsment à l'avis de i'auditeur générai baron Durefete. La Cour militaire était présidée :iar M. Wellens, assisté du général Collyns, du lieuienaat-colonel de Calat'nay et des majors Cierens et Wi-liame. Ce n'est que fin juillet que la Cour statuera sur les appels interjetés par les prévenus du jugement tendu le 2 mai par ie Conseil de guerre de Calais. » —««MiagiaezEggiM»" Arts, Sciences et Lettres A11 Conservatoire de Liège. — Concoaws a altoa. 14 concurrents. Classe de M. Rogister. — 1er prix à l'université, M. Eûtn. Pial (d'emblée), Alphonse Stassarv et Jutes Sumkay ; 2e prix à l'unan., M.Raymond Lcelct eq ; 2e prix, par 4 voix, MM. Maireet Médart et Pierre Not-elaera; 2e prix, par 3 voix, M. Jean Woit ; 1er accessit à l'ucan.., M. G. Lous-bsrg; 1er acc., par 4 voix, M. Fr. Lovinfoose; 1er acc., par 3 voix, MM. Fr, Decorris et Jos. Piette,- 2e acc. à l'unan., M. René Krumeich. (Jos.) Renies et Lois de villes. — Rem® Belge 3 p. c, mai-nc-v. 76, Anvers 1867 86 1/4-, Anvers 1S03 69, Banques. — Banque Nationale 3775, Caisse d« Reporte 1420. Chemins de ftr et Tramways. — Congo ord. 125c Espagne Eleetr. dîv. 55, id. fend. 12-GÔ, Madrid Espagne priv. 275. Mctaihvgie. — At .Thia-iau fond. 125, Ath«s 400 Atnoetz-La Paix 780, Email. Gossaiies 137 1/2, Ta. rostkoi ord. 531 1/4, id. fond. 2125. Charbonnages. — Bélgia 16, Grand Conty 545-530, Houillères Unies 772 112-761 1/2, Petit Tr) 1350, Canabinier 805, Courceites 2125, Aîscau 110C Laura cap. 1600-1610, id.div. 1160-1150, Ameroœua 2990-21 tO, Anderlues 925, Wfflîïeni-Soçîi:tt 1620-1650.Mines. — Nitrates cap. 112 1/2, Vieille-Montagne 902 112. E'anx. — San Antonio cap. 73, id.div. 23. Valeurs coloniales. — Culture Java fond. 1150. Kassar 80 1/2-83, Katanga ord. 3050-3025, Plantat Lacourt fond. 575-570, Soenghei-Lipoet 522 1/2-51 "1 1/2, Tanga 125 3/4-124 3/4, Union Minière 1755-1740, Zutd Preange-r 210-211 1/4, Selangor 450-445 Simkat div. 400. Valeurs diverses. — Suoreri>e9 Européennes cap 101 3/4, id.fond. 8S, Sucrerie® St-Jean fond. 300 id.cap. 138 3/4, Caoutchouc R.B. priv. 140, Pétroles Grosnyj priv. 2975, id.ord. 2720-2700, Pétrole* Nafta priv, 252 1/2. Valeurs étrangères. — BarceJone act. 118-117 Cie Agr. Egypt. cap. 267 1/2, id.div. 226 1/4, Héliopolis cap. 230, Lujar 720, Tanganyika act. 12i 1/4, Nitrates Railw. 406 1/4-405, Argentine 43 Porto-Rico 162 1/2, Ligure Toscana 278, Dniépro. vienne 2870. COU&S BU CKAEGS. Vienne, 3 juiTet. — Berlin, 155.75, Suisse 208.75 Hollande 429, Sofia 127.50, Copenhague 296, Chris, tianis 302.75, Stockholm 311.75, Rouble 3.35, Con stantisople 31 5/8. New-York, 3 juillet. — Berlin —.—, Paris 5.76 Londres 60 jours 4.72, Cable Transfers 4.7645, Ar-gent en barres 77 7/8. Amsterdam, 4 juillet. — Londres 11.545, Berlin Hambourg 33.65, Paris 42.175, Suisse 50.60, Vien ne 21.30, Copenhague 70.60, Stockholm 74.15 New-York 2.42 1 /2> Berlin, 4 juillet. Acheteurs Vendeurs New-YoïK — — Hollande 274.75 275.25 Danemark 189.50 190.00 Suède 199.25 199.75 Norwège 193.75 194.25 Suisse 131 5/8 131 7/8 Autriche-Hongrie 64.20 64.30 Turquie 20.25 20.35 Bulgarie 80.50 81.50 Espagne 125.50 126.50 Londtes, 3 juillet. — Amsterdam 3 mois 11.70 1/i id. à vue 11.55 1/2, Paris 3 mois 27.75, id. à vu< 27.37; Pétersbourg 215 1/2. Zurich, 3 juillet. — Allemagne 67 1/4, Vieuni 42.50, Hollande 198.50, Paris 83.75, Londires 22.90 New-Ycik 2.80, Italie 66.50. Buenos-Ayres, 30 juin. — Londres 13 7/8 d. BOIÎSSE DS PAEIS, Paris, 3 juillet. — Rente 5 p.c. 60.20, Emprun 5 p.c. 88.35, Espagne Ext. 4 p.c. 106.90, Russi 1906 S p.c. 75, Russie 1896 3 p.c. 46, Tûtes unifié 4 p.c. 62.20, Métropolitain 410, Nord Espagne 420 Saragosse 430, Suez 4399, Thomsoa-Hou&'.on 71Q Raff. Fay 418, Bakou 1325, Briaosic 385, Lianosoi 334, Msltzcff 475, Le N aphte 355, Toula 980, Rio Tinto 1731, Cape Copper 125, Spassky Copper 48.7, Thars-is 140, De Beers 375, Goldfiedds 45, Randtni nés 93. BQUKSH DE LOHIÎitgS. Londres, 3 juillet. — Corasol. 2 1/2 p.c. 55, Br-i sil 4 p.c. 1889 57 3/4, Japon 4 p.c. 76 1/4., Japo Ire série 95 3/4, Portugal préf. 57 1/2, Russie 188: 2e série 57 1/2, Uruguay 3 1/2 ^«c. 6S 1*8, Missou ri 8 1/4, Unit. Stat. Stee) Corp. 135. BOTTES1 DE ITEW-SOES. New-York, 3 juillet. — A ch. Top. and Santa F 4- p.c. 101, Unit. Stat. Steel Corp. 5 p.c. 104 3/£ A'ch. Top. and Santa Fé 100, id.préf. 95 1/2, Balti more and Ohio 69 5/8, Canadian Pacific 159, Chs sftp and Ohio 59 5/8, Chic. Milw. and St-Paul GS Denv. and Rio-Grande 6 1/4, Erié 24 1/4, id. lr préf. 36 1/2, id. 2e préf. 29, Great North. préi 102 7/8, Illinois Central 101, Intesbor. Cs. Cori 9 1/2, id.préf. 55, Kaas. Ciiby and South. 21 1 II id.préf. 55 7/8, Louisville and Nashvilla 125 lit Miss. Kans. and. Tex. 6, Missouri Pacific 29, Na< Railw. of Mex. 2e ptréf. 5 1/2, New-York Centrs and Huds. Riv. 89, New-York Ont. and Wst. 21 Norfolk and Western 121, Northern Pacific 10( Pennsylvanie 51 7/8, Reading 93 7/8, Chic. Rcl Isî. and Pac. 42, Southern Pacifie 91 3/4, Soutl " Railway 26 1/4, id.préf. 55, Union Pacific 134, Wi bash préf. 49 1/4, American Can. 49 1/4, Am. Sn and Réf. 106, Anacondia Cop. Mg. 81, Bethtehej Steel 139 3/4, Central Leather 04 1/2, Interi Merc. Mar. 27, id.préf. 82 1/4, Uniu Stat. Steel C 128 1/2, id.préf. 117 1/4. TISMGi D'E^P«l!^T3 CONGO BELGE Emprunt de 150 millions de fîmes (18&S) 176e tirage du 20 juin 1-9.17. Numéros sortis a%ec prime: S. 18111 n. 15 est remboursable p«r fr. 10,000 S. 84-02 n. 9 » » 2,000 S. 45728 n. 8 » » 1,000 S. 48312 n. 23 » » 1,000 S. 5ÔBS9 n. 6 » » 1,000 Sont remboursables par 750 francs: S. 8402 n. 13 S. 84202 n. 21 S. 8402 n. 23 S. 17451 n. 5 S. 15(363 n. 7 S. 18663 n. 16 S. 25874 n. 13 S. 26243 n. 10 S. 26243 n. 21 S. 27292 n. 17 S. 40234 n. 14 S. 45728 n. 11 S. 48166 n. 19 S. 49915 n. 18 S. 50370 n. 2 S. 50370 n. 7 S. 54335 n. 5 S- 54335 n. 22 S. 50370 n. 2 S. 58452 n. 9 S. 58452 n. 19 Sauf les numéros primés, indiqués ci-dessus, les séries suivantes sont remboursables jpar 250 fr. : 335 8402 12-094 12549 17203 1746i 18111 18663 19761 25874 26243 27292 30927 33639 38011 38552 40234 41356 44488 45728 48077 48166 48312 49915 50370 53851 54335 56889 58452 Le payement se fera à partir du 15 avril 1918. .1 1 ■■■ii'nbi', — Afficîies, Avis et Arrêtés Allemands ARRETE étendant l'applicuuon des dispositions pénales des asnetés pris au point de vue économique à ia suiie de l'état de guerre. Art. 1er. — Les peines prévues en cas d'infraction aux arrêtés en vigueur concernant ie relevé, la saisie ou l'expropriation des matières premières minérales, animales et végétâtes, de leurs produits mi-finis et finis ainsi que des déchets, sont, par extension, rendues applicables de telle manière que, dans tous les cas ou ii y aura eu négligence lors d'une infraction quelconque aux arrêtés visés ci-dessus, la confiscation de la choce qui aura formé l'objet de l''mtraction puisse être prononcée. Lorsque l'infraction aura été commise vo'onUurQ* ment, on devra toujours prononcer, outre l'amenda prévue, la confiscation et une peine d'emprkonneL ment. Art. 2. — Si des marchandises visées par un des arrêtés prévus à l'article 1er disparaissent ou sont détériorées, leur propriétaire, leur gardien ou leur dépositaire devra, pour avoir enfreint l'obligation lui imposée de garder !a marefeandia^ avec soin,être pusii des peines comminées par l'arrêté régissant 3a matière, à moins qu'il ne puisse établir qu'il a lait le nécessaire pour empêcher la perte ou la détérioration des marchandises en -question. En plus de la peine qui sera prononcée, il sera coadamné à payer une indemnité (dommages-intérêts) pouvant aller jusqu'au quintuple de ia valeur, en temps de paix, des marchandise disparues ou détériorées. L'amende et l'indemnité seront récupérables non seulement sur les biens de l'inculpé, mais aussi sur tes dommages-intérêts efc sur l'indemnité d'assurance que l'inculpé serait en droit de faire vsietr envers des tiers, du chef de vol ou de détérioration ; le recouvrement desdits dommages-intérêts et de l'indemnité d'assurance se fera directement. Le reçoitvremetit de l'amende et de l'indemnité prévue au 1er alinéa du présent article se fera pair les tribunaux et autorités miritaires compétents. Art. 3. — Si un inculpé, accusé d'avoir commis une infraction à un des arrêtés nommés à l'article 1er, invoque à sa décharge qu'il s'agit de stocka exemptés de la saisie par des arrêtés ou qui, ayant été exemptés dans le territoire des étapes, en ont été exportés, ii devra fournir la preuve de cette assertion. Bruxelles, le 17 juin 1917. Der Gen>eralgouverneur in Belgien, Freiherr von PALKENHAUSEN, Generalo'berst. AVIS Comme suite à mon arrêté du 8 juillet 1916, concernant les Commissions de la récolte tErn,;e-Kcm-missionon), et aux dispositions réglementaires du 8 juillet 1916 dudit arrêté, j'ai, sur la proposai ion de la Commission centrale de la récolte (Zsaîral-Ern-te-Kommission), fixé, juspu'à nouvel avis, les prix maxima suivants, applicables aux ventes de blé battu, farine, son et pain : Froment pris au dépôt ou au moulin, les 100 kg., fr. 50.21 ; seigle pris au dépôt ou au moulin,30.03; méteiï pris au dépôt ou au moulin, 30.12; épaautre non pelé pris au dépôt ou au moulki, 27.14; son pris au moulin, 21.50; farine de froment livrée aux boulangers ou aux consommateurs, 56.67 ; farine de seigle livrée aux boulangersou aux consommateurs, 35.87 ; farine de méteil livrée aux boulangers ou aux consommateurs, 35.96 ; pain de froment livré aux consommateurs, le kilo, fr. 0.50. Ci:s prix maxima entreront en vigueur le 16 juillet 1917. Les Commissions provinciales de la récolte (Pro-vinzial-ErnteKomnîissionen) auront le droit, dans , j certaines communes, sur la demande du bourgmestre ou après avoir entendu ce dernier, d'abaisser le prix maximum du pain contenant de la farine de seigle. Pour le b'é vendu par les producteurs au Comité i national de secours et d'alimentation, les prix maxima déterminés dans les disposerons réglementaires de l'arrêté du 8 juillet 1916, concernant les Commissions de la récolte, restent en vigueur. Bruxelles, le 26 juin 1917. Der Generalgouverneur in Belgien, j Freiherr von FALKENHAUSEN, Generaloberst. AVIS Son Excellence M. le Gouverneur général ayant, à la date du 10 juin 1917, décrété pour tout le territoire du Gouvernement général un « arrêté pris en vue de réprimer le commerce usuntfre des objets de première nécessité,spécialement dea denrées alimentaires et des fourrages », mon arrêté du 7 avril 1917 est abrogé. Bruxelles, le 26 juin 1917. Des Gouverneur von Briissel u. Brabant, HIJRT, General le utnant. i MËCSOLOGIE ' — Les journaux français annoncent la mort du ' portraitiste Antonio de la Candara, à l'âge de 55 ans. — On mande de Londres : Le comédien Sir Herbert Trae est décédé. Eî r •>-!!«■ BROCHE en or avec sspi.tr ei biil.ants, entre rue ^ îi Marie-ThërèSe et rue Lambormout. — Rappoiler contre récompense, 2, iue Lambermont. imprimerie Internationale. 9. rue RuysdaëZ

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Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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