Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 23 Août. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 25 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/1g0ht2h59d/
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LA GUERRE £01UfHliliitiilâS âffifiiels BERLIN, 22 août: — Officiel de midi : Theatre û0 la guerr® a l'ouest, groupe d'armés du îeid-maréciiai générai prince héritier -Kuppreciit de Bavière,; En Flandre, la lutte d'artillerie a encore atteint le soir une grande intensité à la côie et depuis Bixsckoote jusqu'à Warneton. Hier, au débat de la journéff, au nord-ouest d'Y près, après une rafale de jeu violente, une vigoureuse poussée anglaise s'est produite près de Saint- Julien ; elle a été rPjetée. Le matin, de nouveaux combats se sont déroulés entre les rouies allant de Staden et de Messines vers Yprès. En Ariois, api es une intense prépara/ion d'artillerie, l'ennemi a attaqué nos positions au nord-ouest et à l'ouest de Lens. Des incursions localisées ont été annulées par des contre-attaques énergiques, aboutissant à d'acharnés corps-à-corps. Un hall aux charbons au sud-ouest de la ville de Lenst iscffndié par le bombardementi est encore Aux mains des Anglais. Au nord-ouest et à l'ouest de Le Catelet, de nombreux engagements d'avant-gardff se sont déroulés, au cours desquels nous avons fait des prisonniers. Saint-Quentin a encore été soumis à la canonnade des Français. Groupe d'armée du prince impérial allemand : Sur le champ de bataille près de Verdun, les Français ont poursuivi hier leurs attaques dans quelques secteurs; plusieurs fois le combat a duré jusque dans la nuit. Dans la partie sud-est du bois d'AvocGurt et sur la colline située à l'est de cet endroit, l'ennemi, après un assaut répété plusieurs fois infructueusement, a pris pied. A la côte 304, toutes les attaques ont échoué, également les attaques enveloppantes déclanchées du sud-ouest et du Mort-Homme, par notre feu d'artillerie et par la ténacité des vaillants défenseurs. Des attaques dirigées de la crête à l'est du bois des Corbeaux contre le terrain des Forges, ont été repoussées. Sur la rive est de la Meuse, les Français ont jx nétré dans la partie méridionale de Samogneu* ; pour le restant, leurs masses compactes, qui se lancèrent à l'assaut de nos lignes depuis la hauieuT 304 jusqu'à la route Beaumont-Vacherouville et dans le bois de Fosses, dans la matinée et dans l'après-midi, furent repoussées avec des pertes sanglantes. Les pertes de l'infanterie ennemie ont été lourdes. Le commandement français s'est vu obligé de remplacer par des troupes fraîches plusieurs des Sx divisions d'attaque. Aviation : Ces derniers jours, le lieutenant Koss a remporté ses 36e et 37e, et le vice-feidwffbel Môller ff. d'officier ses 25e et 26e victoires atêrUeunes, Théâtre de la guerre à l'Est. Groupe d'armée du îeld-maréchal général .Prince Léopold de Bavière : Près de Riga, Dunabourg, Tarnopol et au Zbrucz, l'activité combaitive s'est ranimée. Front d'armée du général colonel archiduc Jossph: Au sud de la vallée du Trotus, les Roumains ont engagé le 20 et le 21 août des forces considérables en vue d'enlever de nouveau à nos troupes le gain des deux côtés de Grozesci et au nord-est de Sove-ja; toutes les attaques on été repoussées avec des pertes considérables. Groupe d'armée du feldmaréchal général vos Hackaasen: et Front en Macédoine: La situation est inchangée. BERLIN, 21 août. — Ojjiciel • En Flandre activité d'artillerie d'intensité variée. 'Au nord de Lens combats locaux. Devant Verdun, on se bat encore en quelques endroits du front. A la hauteur 304 nous avons repoussé de fortes attaqua françaises. A l'est rien d'essentiel. La guerre sous-marine. BERLIN„ 21 août. — Officiel ; Nouveaux succès de nos sous-marins dans l'Océan Atlantique, dans la Manche et la mer du Nord.-S vapeurs, 4 voiliers, un navire de pêche, dont la bar casse française « Emilie Gallienne » ( 1944 t.), avec du salpêtre pour la France, un vapeur anglais à pleine charge qui était protégé par trois convoyeurs, un vapeur inconnu de taille moyenne, pleinement chargé, ainsi que le vapeur anglais « Nar-eissus ». AUTR2CHJEN VIENNE, 21 août : Théâtre de la guerre à l'Sst. et Théâtre de la guerre aux Balkans : Situation inchangée. Théâtre de la guerre italien. La Ile bataille de l'isonzo bat son plein. L'ennemi fait tous ses efforts pour briser notre résistance restée victorieuse dans dix batailles sanglantes. H n'y a réussi en aucun point du champ de bataille s'étendant des hauteurs des Alpes fulienn.es jusqu'à lAdriatique. A l'aile septentrionale de la ligne longue de 70 kilomètres dans le territoire du Vrsic et du Km, l'attaque italienne se divisa, vu la région rocheuse, en poussées isolées qui toutes fuient nettement repoussées. Au sud d'Auzza et à l'est de Canale l'ennemi put reculer légèrement notre front après engagement de nouvelles forces de combat. L'attaqua italienne fut arrêtée près de Vrh, apiès que quelques détachements isolés eussent gardé leur position jusqu'à complet encerclement et eussent pu battre en retraite au milieu des assaillants. Entre Dêscla et le Vipacco, après des combats durant jour ei nuit, l'un assaut après l'autre vint se briser contre nos héroiques lignes de défense. Outre le régiment de couverture n. 7, la glorieuse première brigilae de la landsiurm, composée de troupes autrichiennes d'au-delà et d'en-deçà de l'Enz, s'est de nouv.au particulièrement distinguée. Lest défenseurs éprouvés du haut-plateau du Carso, onl combattu avec le même succès. Le seul succès local remporté par l'ennemi consiste dans la conquête du village détruit de Selo, dont il put s'emparer grâce au sacrifice de plusieurs milliers d'hommes. Au cours de ces deux journées de combat 5,600 prisonniers et 50 mitrailleuses sont restés entre nos mains. Au nord-ouest d'Arsiero, des détachements du 2e régiment tyrolien de chasseurs impériaux et des patrouilles de combat ont ramené 4 oliviers, 9 soldats et 1 mitrailleuse hors des tranchées italiennes. PARIS, 21 juillet. — Officiel de 3 h. p. m. : Sur le plateau de Cerny, l'ennemi a attaqué nos positions en trois points différents. A deux reprisest nos feux ont brisé les vagues d'assaut qui ont du refluer dans leurs lignes de départ,fortement éprouvées. D'autres tentatives à l'ouest du monument d'Huriebise onl également échoué. Sur le front au nord de Verdun, l'ennemi a énergiquemeni réagi pendant la nuit; ses contre-attaques extrêmement violentes, notamment au bois d'Avocourt et au nord du bois des Caurières, ont été brisées par nos feux. L'ennemi a subi de lourdes pertes sans aucun résultat. Nos troupes ont conservé tous leurs gains et s'organisent sur les positions conquises. Le chiffre des prisonniers valides faits par nous iktns la journée du 20 dépasse 5,000, dont 116 officiers. L'aviation ennemie a bombardé cette nuit nos arrières et en particulier un camp de rassemblement de prisonniers ennemis, dont un grand nombre a été atteint. Rien à signaler sur le reste du frot. Aviation. — Notre aviation a bombardé en Belgique les gares de Thourout, Roulers, Staden et Gits; dans la région de Verdun, les gares de Dun-sur-Mflv.se, Brieulles, Fleville ; le dépôt de munitions de Bantheville, où s'est déclaré un grand incendie. Dans ta journée du 20 août, 21 appareils ennemis ont été abattus en combats aériens par nos pilotes ; la plupart d'entre eux sont■ signalés comme totalement détruits. Dans la journée du 19, un avion et un ballon captij ennemis ont subi le mêwie sort. PARIS, 21 août. — Officiel de 11 h. p. m. : Assez grande activité des deux artilleries dans ta région au nord de Vauxaillon et sur les plateaux de Cerny et de Craonne. En Champagne, nos tirs de destruction sur les organisations ennemies au secteur de Saint-Hilaire ont provoqué l'explosion de réservoirs à gaz. Nos reconnaissantes ont trouvé peu après les tranchées ennemies craquées et pleines de morts. Sur le front de Verdun, la bataille a continué aujourd'hui sur plusieurs points et s'est déroulée partout à notre avantage. Sur la rlve gauche, nos troupes ont enlevé la côte de l'Oie que nous occupons en entier ainsi que le village de Re-gnéville. Sur la rive droite, eu cours d'une attaque brillamment conduite, nous avons conquis Chamo-gneux et tout un système de tranchées fortifié qui relie ce village aux organisations de la côte 344. Les contre-attaques déclanchées par l'ennemi ont été repoussées par nos feux. Nous avons fait de nouveaux prisonniers qui n'ont pu être encore dénombrés. Dans les Vosges, un coup de main ennemi sur nos petits postes de l'Hartmannsu^ilerkopf n'a pas donné de résultat. RUSSE PETROGRAD, 20 août : Front à l'Ouest: Dans la direction de Riga, l'ennemi a canonné nos tranchées à l'ouest de la route de Riga à Mitait. Sur te restant du pont fusillades, activité de reconnaissance et entreprises d'aviateurs. Front en aoumame : Le 19 août l'ennemi a entrepris des attaques acharnées dans la direction d'Ocna et de Grezesci. I^< matin l'ennemi a attaqué les Roumains dans la région de la Slanica. Vers le soir, après des combats opiniâtres et ininterrompus, il parvint à s'emparer d'une partie des tranchées roumaines et à refouler les Roumains vers la région sud-ouest de Slanic. Depuis ce matin l'ennemi a prononcé des attaques acharnees réitérées contre le secteur de la fabrique de Grozesci et d'Opacovici où il put pénétrer dans le courant de la journée. Le combat continue. Dans la direction de Focsani les Allemands ont attaqué le 19 août vers minuit, après une préparation d'artillerie des deux cô'és de la ligne de chemin de fer de Focsani-Ajud. Vers midi ils réussirent à s'emparer de la première ligne de tranchées à l'ouest de la ligne de chemin de fer. Une contrZ-aW.que les rejeta pourtant et rétablit la situation primiive. A l'est de la ligne du chemin de fer, les Rounwins durent reculer devant la forte pression allemande, jusqu'à la partie méridionale du village de Mara-cesci. Sur le restant du front feu d'infanterie. Front du Caucase : Dans la direction de Karputjles Turcs ont prononcé uiie offensive contre Mergan-Dagh. I^rs la fin du jour, et après une attaque opiniâtre, ils purent occuper une partie de nos tia. chées. Mais dès l'aube du 19 août nous avons protftncé une conti e-aita-que, nous avons chassé l'enremi et rétabli la situation. Dans la région au suu de Palmyia-Belume-ra, nos troupes ont poussé de ('avant et occupé une série de villag s sur la ligne de front Argek-Linos-berg-Pigadsir-Mcmdan. Dans la direction Pendja-vin, nos éclahcurs ont pGucsé jusqu'au nord de Zeribar et fait quelques prisonniers turcs. ITALIE# ROME, 20 août : Au front. Juhen la bataille bat son plein. Hier matin, les masses de noue infanterie, après une canonnade de 24 heures, et p "'.tant que noire artillerie bombardait les positions ennemies avec une intensité toujours croissante,nous avons commencé à avancer vers les buts visés,apr j que les difficultés techniques et 'a résistance de l'ennemi eussent été brillamment surmonté es.De nombreux ponts oui été construits sur ''Isonzo. Nos iroupes ont passé sur la rive gauche de la rivière. Depuis Plava jusqu'à la mer, nos troupes se sont èla.icées contre la première ligne ennemie qui était changée dans des éléments difformes ae matériel de défense. Elles ont vivement pressé l'adversaire qui se cramponne au terrain, appuyé par de nombreuses mitrailleuses et de l'artiliene et qui oppose une résistance déespé-rée. Nos avions ont participé . ilassablcment à la ba.aille. Us ont aitaqut à plusieurs reprises à coups de bombes et de mitrailleuses, les troupes ennemies, rassemblées derrière te front. L'action de notre infanterie se poursuit avec vigueur, fanais que l'artillerie con.wue sans cesse son œuvre destructive. Les pertes de l'adver; lire sont très lourdes. Le butin,dénombre jusqu'à présent,est considérable. Quelques canons et de nombreuses mitrailleuses sont tombées en nos nains. Jusque hier soir 7,500 soldats et environ 10) ofjiciers ont passé par nos dépôts de rassemblement des prisonniers. ANGLAIS. LONDRES, 20 a^ût ; Dans >u matinée t'ennemi a ifute mie cbntr'e-ùi-taque ultérieure contre nos nouvelles positions au sud-est d'Epehy. Nous avons observe s es trouas dans leur position lorsqu'elles montèrent à l'assaut. Notre artillerie les aispersa avant que l'a' aqùe put se développer. A la limite nord-ouest de Lens des combats de patrouilles ont eu heu toute la journée, et à cette occasion nous avons fa.t que.ques progrès. Une troupe spéciale d'assaut ennemie a pénétré dansnos lignes à l'ouest d'Armeniières.Deux de nos hommes manquent à l'app-.l. Hier, les avions ennemis ont déployé leur activité par grandes troupes au loin derrière nos lignes. Ils tentèrent en vain d'entraver l'activité de nos appareils pour le jet de bombes, la prise de clichés et l'observation. Notre entreprise de bombardement fut poursuivie. Un train ennemi a été endommagé, beaucoup de dé. gâts ont été causés aux champs d'aviation ennemis ainsi qu'aux gares. Nous avons exécuté avec succès des entreprises en collaboration avec notre ar-till'Me. Nous avons pris de nombreux clichés. Deux avions allemands ont été abattus en combat aérien, quatre ont été descendus désemparés. Un autre appareil ; ennemi a été abattu jmr notre feu de défense derrière nos lignes. Six de nos appareils sont portes manquants. ■ n ■ i» f*.iW'faTff:cvara»»re^"" Le Discours du Chancelier Berlin, 21 août. — Le Dr Michaëlis, chanceiiw de l'Empire a prononcé le dis-jours suivaat devant la Commission principale du Reichstag ; Messieurs, Depuis que je fus appelé aux fonctions de chancelier de l'Empire, nia tâche en ce qui concerne la politique extérieure, a consisté d abord à rï-preaiidre les relations avec les hommes d'Etats dirigeante des pays qui nous sont alliés. Ceci n'a malheureusement pu avoir lieu que par écrit en ce qui concerne la Bulgarie et la Turquie. Par contre, j aj eu à diverses reprises l'occasion d'échanger mes vives, et notamment d'abord à Vienne, ensuite au grand quartier général, et finalement à Berlin, lors de la visite du comte Czernin, avec les hommes d'Etat de la monarchie austro-hongroise, notne alliée. C'est en pleine confiance que noug nous somme® tendus la main en vue du travail ultérieur. No-ttr.e alliance reste inébranlaiblemen/t établie. Eu égard aux relations intimes oui existent entre nous et nos alliés, nous continuons les échanges de vues. En ce qui concerne nos ennemis, leur nombre s'est accru de trois depuis l'ajournement du Keichstag : le Siam, Libéria et la Ch.'ne. Pour ces pays il n'existe point de mo if violent d'inimitié contre nous. Us ont purement agi sous la pression de l'Entente et des Etats-Unis du nord de l'Amérique. Nous avons fait comprendre d'une façon non-équivoque à ces trois pays que nous les rendrions responsables pour les dommages causés aux intérêts allemands d'une manière contraire au droit des gens. Pour ce qui est de nos rapports avec nos alliés, une unité complète règne entre nous, non seulement en madère politique, mais aussi pour tout ce qui concerne les mesures belliqueuses, oe qui est le contraire chez nos ennemis. La direction suprême de l'armée mérite de ce chef nos remerciements tout spéciaux. J-'aj prié le général feld maréchsl von Hindenburg de me faire un rapport sur la situation militaire et U m'a répondu par la dépêche suivante : « Rien ne prouve mieux l'effet de notre guerre ! sous-marine que 1 opmiatreie grosse de saormees avec laquelle Anglais et Français poursuivent leurs tentatives acharnées de nous abattre militairement çccttrô cette année-ci au ïrant de l'ouest. Au moyen de la plus forte mise en ligne cLe matériel et d'hommes ei après une préparation méticuleuse, les Anglais ont voulu pour la deuxième fois,à bref intervalle, forcer l'irruption dans notre posiiion en Flandre. Leurs forces considérables ainsi que celles non moins considérables de kurs alliés étaient en cu.re prêtes à laisser suivre la percée à l'irruption, pour passer ensuite à la concuête de la côte flamande et à la destruction des points d'appui de nos sous-marns. Chaque fois, le violent assaut ennemi a échoué avec les plus lourdes pertes. En dépit d'en engagement sans m^rci die matériel humain, l'ennemi ne parvint pas à dépasser les régions d'entonnoirs situées devant nos positions, L assaut des Français près de Verdun, sur un>e grande étendue a eu lieu hier, 20 août, pour les mêmes motifs. No're eonrre-actioa d'"2r;iile«e a amené ici un ralentissement considérable du début des attaques ennemies. Au milieu de la bataille d'artillerie, notre infanterie a prouvé par une série de contre-attaques couronnées de succès sa brillante fores d'attaque. Ici cneo-re, les Français ne réussirent à s'emparer au prix die pertes colossales, que de quelques morceaux d'entonnoirs sans importance. Ces succès ont été obtenus, grâce à la tenue incomparable de nos vaillantes troupes et à teur dir.c ion ^out a fait aupéri. ure. Les contre-attaques ennemies près de L:ns, à l'Aisne et en Champagne occidentale n'ont apporté on défit de ses engagements en masse, aucun g in à l'ennemi, par suite de la manièiv de combattre très développée et tiès mobile de notre année. C'est en toute confiance que nous pouvons a tendre au fr^.nt de l'oivest le développement d^s combats ultérieurs qui pourront bien apporter à la supériorité numérique de l'enjji.-mi, quelques petits succès locaux, mais ne pourront en rien influencer notre situation militaire nettement favorable. A l'est nos troupes ont remporté de nouveaux succès aussi bien dans la défense que d.=r>s l'attaque:. Lc-s assauts en masse ennemis 9e sont écroules partout av e des portes considérable. Notre propre attaque a cuibuté les positions ennemies et jeté par terre line grande parue i'armoe' russe, par sa marche victorieuse rapide. Nous avons reconquis une vaste région de notre iidèle aiiiee. A nouveau l'armée a prouvé ce que l'énergie et la volonté de vaincre peuvent opposer à un ennemi numériquement de beaucoup supérieur. Mais si d.s exploits sai:s cesse croissants formé au prix de la vie et du sar.g, la condition a'cpposit:on à la supériorité numérique de l'ennemi, qu'on n'oublie pourtant pas ce qui s'accomplit chaque jour et chaque heure sur des fronts calmes. La vigilance qui tend ics nerfs, les performances crciss-.ntes dans des positions étendues exigen^ là aussi le plus fidèle accomplissement du devoir, d'une grande partL de notre armée. Virilement, volontairement et de bon cœur l'on supporte en cette quatrième ann:e de guerre toutes les renonciations et toutes les privations de tout ce que donnait la vie habituelle du pays natal et partout l'on accomplit des exploits héroïques, avec la ferme volonté de vaincre. Dans les Balkans et en Asie, des troupes allemandes combattent aux co és de nos vaillants et fidèles alliés bulgares et ottomans. Loin du pays, là aussi nous montons uns garde fidèle. Un seul coup d'oeil sur tous les fronts suffit pour démontrer qu'au début de la quatrième année de guerre notre situation est plus favorable que jamais. » Au succès sur terre correspond aussi Le succès sur mer. D après les informations publiées, 811,000 tonnes osit été coulé-s au mois de juillet. Si nous comparons ces succès de notre côté aux insuccès de l'ennemi, il parait incompréhensible que la contre, partie n'a pas une seule fois eu l'idée d'un acheminement vers la paix, pour ne point parier d'une p&ix comportant des renonciations. Récemment, j'ai pu exP°ser des comiauncaticns au sujet des traités secrets franco-russes, quels buts de guerre étendus la France s'était fixés, et comment l'Angleterre a appuyé tes appétits français pour la terre allemande, et récemment encore un membre du cabinet anglais a déclaré qu il n y aurait point de paix avant que les armées allemandes ne scient rejetées sur la rive droite du Rhin. À présent, je suis en mesure d'indiquer les accords ultérieurs pris par nos ennemis en ce qui concerne leurs buts de guerre. Antérieurement déjà, la Commission a eu connaissance de quelques détails à ce sujet. Je veux procéder ici par ordre chronologique. Le 7 septembre 1914, la coalition ennemie a décidé de ne conclure qu'une paix commune.Le 4 mars 1815, la Russie a posé les exigences suivantes lors de la conclusion de la paix, conditions auxquelles l'Angleterre a acquiescé par sa note du 12 mars et !a France par celle du 12 avril. Les territoires suivants devaient échoir à la Russie : Constantino-ple, avec 'es rives européennes des détroits, la partie méridionale, de la Thrsce jusqu'à la ligne Enos. Midia, les îles de la mer de Marmara, les îles d'Im-bros et de Tencdos; du côté de l'Asie-Mine-ure, la presqu'île située entre la mer Noire, le Bosphore et le golfe d'Ismid jusqu'à la rive de Salaria à l'est. Après avoir établi cette base, on traita ultérieurement en l'année 1915-1916. Au cours de cog négociations, la Russie se Bt octroyer les vlrrayets arméniens Trébizonde et le Kourdistan. La France s'adjugea la Syrie avec Adar.a et Morsina, ainsi que l'hinterland septentrional jusqu'à Siva et Kharput. La Mésopotamie représentait la part de l'Angleterre.Pour le restant de la Turquie en Asie-Mineure, la répartition comporterait une zone d'in-térêts anglaise et française, et en oe qui concerne ia raiesnne eue serait en quelque sorte internationalisée. Le restant du territoire occupé par les Turcs et les Arabes, y compris l'Arabie proprement dite et les lieux saints de l'Islam, formeraient un Etat fédératif particulier sous la suzerain-té de l'Angleterre. Lorsquensuite l'Italie participa à la guerre et exigea sa part du butin, il y eut de nouvelles négociations qui n'aboutirent nullement à des renonciations. je petose qu'à ce sujet, nous en apprendrons également encore plus long et qtie nous pourronsi alors en faire publiquement part. Eu présence de .buts de guerre aussi étendus de nos ennemis, il eSj. compruinsib'-e que M. Balfour a récemment déclaré qu'il ne jugeait point opportun de fournir sur l'heure une déclaration détaillée dé la politique de guerre du gouvernement. Voilà donc le terrain tel qu'il se présente au moment où nous envisageons la possibilité de la conclusion de la pa:x. 11 est corn,prâie.n&ibLe qu'en présence de l'altitude de nos ennemis, la presse alle-mande défende c- point de vue ; qu'il nous est impossible de faire une nouvelle offre de paix. Air.i.1, lorsque le « Vorwàrts » du 19 août écrit qu'à aucun moment de la guerre il n'a été aussi clair qu'une prolongation est inévitable et que cette pro-longajon incombe uniquement à nos adversaires, cela concorde avec la situation. A la main pacifiste que nous tendions, ils ont répondu par le poing écraseur du boxeur. En oc moment, il n'y a qu'une chose possible pour nous : défendre notre peau. Je crois que cette déclaration correspond à l'ctat d'esprit général de notre peuple. Or, voici qu'an milieu de la situation que je vous ai dépeinte est venue la manifestation pacifiste du Pape. J'estime que le contenu an est connu. L'idée fondamentale d® cette manifestation corresipond à la position qu'occupe tome la personnalité du Pape et à la mission qu'il a %n sa qualité de chef suprême de la chré-tiuité catholique. Dans le cours de ses idées, le Paps met à l'avant-pian cette assertion que le droit feimel et la loi morale doivent primer la force. C'est sur cette base qu'il développe ses pioposi-tions concernant les tribunaux d'arbitrage ©t le désarmement et qu il en arrive à ses conclusions uliérieures pour l'époque qui suivra la venue de la psix. Pour ce qui est maintenant de la teneur maté-îiijlle de la manifies.atioii, je ne puis définitivement et séparément prendre position avant d'en avoir conféré avec nos alliés. Je ne puis que m'exprimear d'une façon générale et je voudrais le faire en deux sens. Une fois pour toutes, je dois protester contre l'assertion d après laquelle la décision du Pape aurait été influencée par les Puissances Centrales. Je maintiens que la manifestation du Pape aux puissances belligérantes, telle que la prestf: uoïs l'a transmise, est issue d'une déckion spontanée du chef suprême de ''Eglise catholique; si donc je dois m'abstenir de prendre position en farticulieir, je puis toutefois déclarer d'ores et déjà qu'elle concorde avec notre attitude manifestée à diverses reprises et svec !a politique que nous avons suivie depuis le 12 décembre, consistant en ce que nous accueillons sympathiquement toute tentative loyale d'intioduire l'idée de la paix au sein de la misère des peuples; je puis dire que nous saluons tout particulièrement la démarche du Pape, qui, je -.e crois, s si animé d'un sincère désir de justice et d'impartialité. C'est pourquoi je me résuj&e : 1) La note n'a pas été suggérée par nous, mais est nés de l'initiative spontanée du Pape; 2) Nous saluons avec sympathie les efforts tait a par le Pape pour mettre fin à la guerre des nations par une paix durable ; 3) En os qui concerne la réponse, nous sommcs d'accord avec nos alliés, mais les négociations ne sont point encore terminées. Je ne puis approfondir davantage les points matériels de la publication en ce moment. Je suis toutefois disposé à m'entendre avec la Commission sous une forme séparée, à stipuler plus amplement en ce qui concerne les négociations ultérieures, en attendant la remise de la réponse. J'exprime l'espoir que cette œuvre commune nous rapprochera du but qus tous nous portons dans notre cœur : une paix entièrement honorable pour la patrie. Les commentaires de la presse. Berlin, 22 août. — La « Germania » accueille avec une sa.isfaction particulière les bonnes dispositions du chancelier vis-à-vis de la note papale et sa décision de rester constamment en rapport avec la Commission principale dans quelque forme que ce soit. Elle fait le vœu qu'on agira avec le même succès et la même habileté à l'avenir dans les négociions au sujet du problème de la paix. Prises dans leur ensemble, les délibérations de 1« Commission générale ont avancé consddérablcaxent, malgré leur peu de durée. Le « Lokai-Anzeiger » dit : Le chancelier do l'Empire s'est borné à exprimer sa sympathie générale et fait dépendre son attitude positive du résultat des négociations avec nos alliés. Il a obtenu l'approbation générale de La Commission principale.La « Gazette de Voss » s'exprime dans le même sens et croit pouvoir admettre qu© l'échange de vues avec notre allié ne se fera pas attendre. D'après le « Morgenpost », il est un fait acquis que tous les orateurs politiques ont approuvé sans réserve la déclaration du chancelier de l'Empire; c'est une preuve heureuse que le Gouvernement et le peuple sont d'accord,qu'ils suivent le chemin qui a été frayé par la proposition de paix des Puissances Centrales du mois de décembre, confirmée par la manifestation pacifiste du Reichstag. Le « Vorwàrts » espère que la note du Pape aura un appui efficace dans la réponse allemande. Le « Tâgliche Rundschau » exprime sa satisfaction de ce que le chancelier ait eu la main heureuse dans une situation diplomatique très délicate. 4me Aaiïée - H. 1041 - Ed. § £111® Jeudi 23 Août 191?

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Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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