Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1916, 29 Decembre. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 19 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/nk3610ww1w/
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I ■ Journal QasHto Indépendant ■ [ BRUXELLES, 45, RUE HENRI MÀUS j ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos. fr. 5.00 Nécrologie 2,00 Annonces commerciales . 1.50 > financières. . '. 0.50 PETITES ANNONCES La petite ligne 0.40 La grande ligne 075 TIRAGE: 90.000 PAR JOUR A80NNEW.ENT POSTAL, Éfl. £ Bniselies - Province - Etranger 3 -mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les linicatix do poste BeîgKjtttî. et a tE-tîaagei- n'afcc£p»e:it qu* «fc:-abonnements T RIMESTRiKLS ; cc«r-cî preaatJit cours les IJaîsv. 1 Avril Ul'ili.et tO et on. On peut s'abonner toutefois pwirlea rietfx cternieri mois on me rue pour te dernier tnois de chaque tiimestre au prix de : 2 Mois 1 Mois Fr. 3.00 - Mk.2.40 Fr.l .50 - Ml; i .20 — o TSRAGE : 90.000 PiR .10(1 S Il Mm l MM UQ noue OWlcSJÎLMiUaiu UC l^vmutv.5, io bre : Pourquoi furent-iis si nombreux? Parce que la guerre commença en été, à l'époque des vacances. Le public d'aodt 1914 fut ballotté par tant de racontars contradictoires que bien des Beges gagnèrent le littoral, pour y attendre la fin des événements. s Cette premiè.e semaine de »a guerre vit éciore des « canards » ébouriffants : « Les Allemands ont empoisonné l'eau du Bocq. Bruxellois, gare à nos robinets. » 11 ne faut pas ritts que cela pour qu'une giande quantité de nos concitoyens, redoutant de mourir de soif au mois d'août, n'ait émigré vers Ja patrie du stout et du whisky. Les communiqués officiels de 1 état-major belge annonçaient, jusqu'à la veille de 1 entrée des troupes impériales à Bruxelles : « La situation de notre armée est excellente. Nous avons refoulé les Allemands en plusieurs points. (« Etoile Belge », le 19 août.) Ces contradictions entre l'avance indiscutable de l'ennemi et les affirmations officielles, accrurent J affolement des populations. Autre exemple : A Anvers, les forts de Wavre-Ste-Catherine ei de Dufîel étaient tombés depuis plusieurs jours et le commandant militaire faisait annoncer par les journaux «Le Matin» et '.-La Métropole» (d'Anvers) : }m situation reste excellente. Aussi, lorsque dans ja nuit du 8 octobre, les premiers obus atteignirent la place de Meir, ce fut une panique indescriptible. La population se rua vers le fleuve dans tous les bateaux, barques, canots, péniches. On s enfuit à la hâte sans prendre de virements "suffisants, sans papiers d'identité, sans argent presque. La population d'Anvers tiendra longtemps rancune à l'état-major de lui avoir caché la situation réelle pendant une semaine entier? du 2. au 8 octobre. Combien de désastres, noyades dans l'Escaut, maisons abandonnées sans gardien, eussent été évités si le gomer-nement, dès ies premières chutes des forts, avait annoncé: Citoyens! la situation s'aggrave. La ville ivest plus à l'abri d'un bombardement. Restez calmés.ii laut distinguer ici dans les réfugiés deux catégories très nettes : Ceux qui s enfuirent parce qne des combats avaient rendu leur logis inhabitable et ceux qui s'enfuirent parce qu'ils avaient, mettons « perdu la carte ». ftjfss détruites pai les opérations militaires. Les paysans, proprement dits, ont peu émigré en Angleterre. Jls se déplacent d'un bourg à l'autre, comité dee perdrix, et reviennent au nid lorsque !e danger a passé. Plusieurs ont déjà rebâti leur toiture abîmée. Ceux des villes où les maisons sont plus grandes et où la vie est plus chère ont quitté le pays et gagnent en ouvriers ou en petits commerçants, leur paia quotidien. Mais la grande majorité est composée de citadins affolés, d'Anvers surtout. • Toute la banlieue avait été rasée de toute habitation, viila, rare, etc., pour une somme de 400 millions de dégâts, dit Alexandre Povell, le correspondant américain du « New-York v. orld », au point qu un lapereau n'aurait pu s'approcher des forts sans être aperçu. Ces destructions ne servirent à rien, car l'ennemi se borna à bombarder à distance (1). A côté de cette catégorie de Belges dont l'exil, fai^e d'habitation, s'explique, il y a la classe des « malins ». Les uns, doués d'un tempérament de parasites résolus, se dirent : « Voilà le moment de vérifier le boii renom de l'hospitalité écossaise t » O autres, redoutant la conscriptioin, s'enfuirent en Angleterre. pour ne pas être militaires. Un de mes amis, uni pour la vie à une conjointe acariâtre, fit ses paquets en disant : « Je me connais, si je devais voir un tie ces barbares devant - moi, je lui ferais un malheur. » Il dort actuellement avec une gentille Anglaise, à Ricismotid. D'autres, sans moyens d'existence connus, se dirent : « Les Anglais nous doivent bien quelques jours de villégiature. Nous leur avons sauvé Calais. » Tonte cette nuée des réfugiés « professionnels » eut hésité à cause du mai de mer, si la guerre avait débuté avec les tempêtes du mois de janvier. • rlas! ce furent ces échantillons, peu exportables, de notre culture; nationale, qui ont le plus désillusionné les Anglais . ur noire éducation « Beuie-mans ». Aux ports d'arrivée, des membres du comité recevaient tes nouveaux exilés et les envoyaient à Londres se faire inscrire à Somerset House, '.asfe palais situé entre le Strand et la Tamise. La n partition hâtive du début était faite avec plus de bonne ' olonté que de discernement. Les circonstances furent seules coupables des quiproquos fréquents j dans le placement. Un vendeur de bouquets dans les bars de nuit de Bruxelles, grâce à- sa connaissance rudimesitairè de la langue anglaisé, apprise a\ec des Jockeys de la Pctite-fle. fut reçu dans un home princier. Habitué à pénétrer au «Savoy»', il savait manger comme le « high-life ». Il vécut dans une disciète aisance pendant plusieurs mots et ne lut découvert que fortuitement. Le comité eut toutes ies peines du monde à détromper ia protectrice de ce réfugié, tant il Savait conquise rar !e récit de ses malheurs nationaux. Pour plus de clarté dans eu aperçu de ia vie des Belges en exi}, divisons-les en deux catégories; ceux qui furent aidés par le comité de secours; b) ceux qui ne le furent pas. (1) La banlieue d'Anvers n'échappa pas. en 1914, >. la dévastation comme en 1814 lorsque le général français Carnot c 'fendit Anvers contre les troupes '.lliées commandées par le rrince de Biiîov. Carnot empêcha !a destruction, pour raison stratégique, des aubourgs de Borgerhottt. de St-Wiiiebrord et de Berchem. Et pourtant à cette époque, les gros calons qui conquièrent une ville h 20 kilomètres n'existaient pas. La premiière catégorie comprenait d'abord les ménages ruinés, à logis détruits, fuyant avec un nourrisson de quelques semaines. Le plupart, petits employés ou petits bourgeois,étaient dignes de toute pitié et ils furent vite installés et contents. Cette catégorie comprend aussi les parasites, arrivés avec un matelas de billets de banque. Us répondirent froidement à la question : « Avez-vous des moyens d'existence? » — Mon! Pas un sou! Ce furent les plus difficiles à caser : habitués à un confort qu'expliquaient leurs économies inconnues, ils ne se déclaraient pas satisfaits de l'installation qu'on ieur donnait, les croyant des « humbles ». Puis quelques semaines plus tard, des amis les trahissaient au comité : « Vous, ne savez pas qui se fait passer ici pour réfugié ? Le riche diamantaire M..., d'Anvers. » Résultat : Quelques anglaises furent vexées de cette absence de vergogne de nos compatriotes. Actuellement," après vingt-cinq mois, l'organisation embryonnaire de 1914 est instituée avec régularité.Dans Ja deuxième catégorie, des « Indépendants » vécurent de leurs propres moyens. Elle comprend d'abord tous ceux qui allèrent villégiaturer à Os-tende, vers le 20 août 1914. D'Ostende, on partit plus loin, et après vingt-sept mois, la villégiature dure toujours. Lo plupart de ces Belges à patriotisme centrifuge sont rentrés au pays en faisant patte blanche et vivent sans trop d'incompatibilité avec le^ soi-disants « Huns ». Ils ont retrouvé le soleil éblouissant qui dentelle, sur le ciel indigo, ia cime diaphane des marronniers de l'avenue Louise, et les brouillards de Hyde Park ne sont plus qu'un mauvais rêve. Quelques-uns restent encore là-bas, lisant au coin du feu, la pipe aux dents, le «Matin» de Paris, dont les quotidiennes contre-vérités achèvent de les aveugler. Parmi les « indépendants », voici la catégorie Ja plus intéressante : Ceux qui, arrivés avec un petit pécule, ont ouvert une boutique ou trouvé un emploi.Dans Oxford Street, ia 1-ue Neuve de Londres', il y a trois pâtisseries, où I on trouve toutes nos spécialités belges, depuis les savoureux crème-moka, jusqu'aux folkloriques « specuîoos ». Les établissements ne désemplissent pas d'Anglais, de Français, de militaires en congé qui payent sarts hésiter 3 pence par gâteau. Là, de 4 à 5 heures, se tiennent des parlotes entre mamans de soldats et pensionnés de l'Etat Btlg^. Aucun d'eux, en découpant y ne tarte aa ri;'..( ne doute que les Alliés victoire!!;, découperont un jour la Prusse en petits morceaux. » D'autres Belges ont ouvert des restaurants; la cuisine anglaise est célèbre parmi les touristes : sans sel, composée de grillades et de chou* elle révolte au bout de quelques semaines l'estomac continental te pins conciliant. Beaucoup de dame® beiges, sans ressources, se sont engagées comme « cordon bleu » dans des familles anglaises. Des cafés « Au retour de l'Yser » avoisinent les rues de Leicester Square. On y trouve un piano mécanique qui pour un penny sert un « two-sfep » en vogue. Là, nos troupiers en congé vont "danser avec de plantureuses serveuses à corsages écarlates et mouvants ; là, les Anglais comprennent pourquoi notre pays fut la patrie de Rubens et de jordaens. D'autres réfugiés ont cherché des emplois. Les polyglottes eurent ia préférence et combien regrettèrent qu'au collège on leur enseigna chaque semaine quatre heures d'Histoire Sainte et seulement une heure d'anglais. Dans des brasseries, des magasins qui, grâce à leurs employés beiges, attirent des clients continentaux. Au théâtre, plusieurs de nos faibles météores de l'Olympia ou de la Sca-la sont devenus des étoiies ; ceci à cause de la pénurie d'acteurs anglais. Les femmes beiges se créèrent peu de situations théâtrales, parce*que les « chorus-r»j.-te » ttrigl tises n'admettent pas d'étran-gères dans leurs ballets. On sait que la chorus èirf, jolie, aux yeux profonds et aux jambes prometteuses, trouve faciîopieiît un mari, m;;me titré, si elle résiste avec prévoyance aux cke arations d un adorateur irapaâent. Plus d'une baronne anglaisé a été autrefois une fillette qui stationnait devant le. k stay-door » d'un music-hall. Aussi ia corporation n'admet pas l'intrusion de ia concurrence belge. Les hommes, au contraire, lorsque la voix est bonne et l3 structure élégante, furent bien reçus. Toutefois, l'octroi d'une place chez un patron anglais suscitait souvent ce dialogue : « Vous sern-b'ez très bien portant, mon ami, pourquoi n'aiiez-vous pas à l'Yser? » In petto, l'Anglais se disait: i< Ce n'est pas !a peine d'avoir interné îous nos bons employés allemands, peur prendre des Belges à leur place. » m petto, k Belge pensait : a Lui aussi est Hi«a portant, pourquoi ne va-t il pas à la Somme? » Généralement, le réfugié ne trouvait un emploi que si on ava^t indispensablement besoin de lui. Maxim Beussus. LA GUERRE Cfl&llimilItfiniiS ÉlffMîglS ALLEMANDS» BERLIN, 27 décentore, soir (officiel): Rien de nouveau de l'Ouest tn nie l'Est. Bans ta . Grandi-Yatechte. Rimnkul-Saiat est pris. Au nord- v ... est di> aie de Doit an, Ses attaques anglaises ont été n:poussées. BÈRlJlf,ZJ décembre. - Midi : riiéSfrc rie fa tjuerrt' a l'Ouest. Dans la boni le d'Y prés et sut la rive septentrionale de la Somme, par tin temps clair à midi, vigoureux ivel d'artiih rie, <iui s'est ruWnti .vers te ' i'eit, à t anse de la pluie. Au cours de ivm'ats aé-' i, ns les advenant* ont perdu 'J avions. Théâtre, de ht jjucrre à l'BU. Front du flénéra! feîd - marcHial [it inee Léopnkl du Bavière ; n ans le secteur de Gtaberka, au nord ouest de Zalosce des détachements avslro-hongrois ont ramené d'une entremise réussie prisonniers ainsi que deux mitrailleuses, i ront du (jenèral-eo'r.nel archklue Joseph: A part aes opérations ani:.[;ées de patrouilles, qui fréquemment ont mené à aes rencontres avec l'ennemi, ci l'issue favorable peur nos armes, ainsi que de feu d'artillerie par mont:,il vif, le long des hauteurs sur la rive orientale de la Goldene Bistr-za, activité combaitivc minime. Dans la vallée de l'Oi-toz, luttes a'artihetie. ♦iroiijic d'armée d<i feld - maréchal tjèné-ral von Mackciis n : La 9e arméç au co."ïs « - ne lutte de cinq jouis, ■ a enfoncé les foi tes positïc \î russes composées de plusieurs lignes d obs'vcles en fil barbelé, et défendues avet tévactié. Au :.ua-oi.cst de Rimnicv.l-Sarat, cl.es oni été prises 'virement sur une étendue de 17 km. L'armée du Danube égkement a pénétré en & emparant de vilhiués fortement retranchés dans le front de l'ennemi et l'a contraint à se replier sur des positions préparées et situées plus au nord. Les combats ont été a harnés. Le succès ci' dû ci l'en» '-gte du commandant et au dévoilement le plus entier ces troupes Les pertes sanglantes d< l'adversaire sont très grandes.'Jl a laissé en outre, depuis le 32 décembre, au total 7,600 prisonniers, 27 mitia.'lleuses et 2 lance-mines au pouvoir de la 9e armée. Le nombre des prisonniers auprès de iarnu'e d;t Danube s'élève ét plus de 1,300. Dans la Ùobrovd'n, de ■•■npjc.s ont été léalisés dans (attaque coi: c la tîic de pent de Mactn. Des dirigeables et '.es csca.lrijes d'avions ont opéré arec succès de. :■ re l'ennemi contre des installations importantes de chemin de fet cl de ports. ï'ron! macédonien . Pas d'opérations de cnvcigure. AOi'tiS' * lirtS r VIENNE, 27 décembre (officiel) : Théâtre u.- Ja (jn«rre a J'F-d. Groupe «'armée du ï'eMuiareeJiaJ yénêra! voti Maelcen-en : "j" Malgré i niréi eu se cm; de renjoits russes con-sldéiaeies, us combats or.t-cOntinué ét progresser favorablement ai GrandfL. y.tyhie. Au Camealuiiul inférieur, nous avons du terrain. Au sud-ouest de Rinm \ Sarat, ies troupes du . • nétal i fa» «>'.•«.yn t. {^vrci ,cs pos ..cus, , temeni établies, de l enfui,ii sur line largeur de 17 kilomètres! Depuis le 22 < éembre, nous avons fait 7t:00 prisonnurs (/wt feJjàiî""' ce'i ^""scs) ct ;;<( i Groupe (l'arme" cri iienii uinî-<<r!iei ai areaidue Jo&epli :/ Activité combaitivc pins) intense dans la' région frontière. A part cela, >■<.& neige cl la gelée, il n'y a que de* esccrni(.tutit}s et des canonnades à signaler. ; Front du fehlaiaréev.ii générai prince l.éo-palil de Uaiière ï An cours d'un raid èu ihiid-oucst de. Zalocze, des détachements austro-hongrois onl fait 34 prisonniers et capturé 2 miiraijlenses.f Théâtre do ia tiWrre Uaikm. Théâtre do la ■ j< rre Stid-Fsl. Pas d'éiiénerne>$ts particlliers. ïiectijictiïwh. ' VIENNE, 2.5 décembre ; Contrairement ét re qu'uffirme le communiqué italien, une bombe est tombée le 21 décembre dans le jadin de l'hôpital maritime. Cette bombe a tué un homme et a biisé de nombreux carreaux de fenêtres. Il n'y a pas eu d'autics dégâts. Tiois bombes sont tombées à i'tau. TURCS CONST ' XTU-. OPL.t:, ~û- déc. — Commaniqu' officiel du 26 décembre : Au front élu Caucase nous avons prononcé avec succès sur l'aile gauche une attaque de surprise contre la ligne dlavant-posn s ennemis. Nous avons çaptur-' ù celte occasion des canons, des engins de tranchées, des objets d équipement et autre matériel de. guerre. Nos troupes se sont i étirées dans leurs tranchées scion les ordres leçus, apiîs avoir détruit, et incendié te paiv.p cl les positions ennemis. Des attires fronts aucun t vén ment essentiel n'est à annoncei. BULGARES SOFIA, 23 ' iccmbrtr (coiiïm. ojf. du 27 déc. > .* Front en ^éacOiloifie :• Dans quelques secteurs dn front, vigoureux feu d'à tille rie. Dans hi vallée 'lu Wardar et dans la y aine de Se; es, aetrviié inefficace de l'artillerie ennemie. Front roumain : Dans la Dotrowîscka, des momiors ennemis ont bombardé Isaçea, Tukea cl Mahendfa. La quaitiè-:ne division (Prcslave) a. gagné, après im combat extrêmement acharné cl opiniâtre, les crêtes (tes hauteurs de Cailor et au cours de la poursuite de l'adversaire qni se repliait, In sortie des forêts au sud de Lulroiciiza. Pendant ces derniers combats, cette valeureuse division fait 1200 prisonniers russes et capturé 4 mitrailleuses, ainsi que plus de 2500 fnsi'ts. FRANÇAIS PARIS, 25 décembre.. — Officiel, 3 il., p. m. : Ait sud de la Somme un coup de main ennemi sur un de nos petits postes au nord-est de Cànny a éié repoussé ù lu grenade. Dans la région de Roye un de nos détachemcnfs a pénétré près de la route d'Amiens dans une tranchée ennemie dont les occupants se sont enfuis après avoir subi des pertes. Sur la 'ire droite de la Meuse l'activité de l'artillerie s'est maintenue assez vive dr.ns ia regioin de Louveinont-Cframbrettes. Nuit cci'mc partout aillent s. PARIS, 25 décembre. - Officiel, II h-, p. in. ■' fournée relativement calme sur i ensemble du front. PARIS 26 décembre. — Officiel, 3 h., p. m. : Rien êi signaler au cours de la nuit en dehors d'une assez grande activité des deux artilleries dans' la région de Lihons. Aviation : Dans la journée du 25 décembre, dix de nos avions onl bombardé la gaie et les baraquements de Nesles, les bivouacs des bois du Chapitre et Roux-Camps. PARIS, 26 décembre. — Officiel, 11 h., p. m. : Grande activité des ifeux artilleries dans les secteurs de Belloy-en-Santcrre ei de Fouquescourt. Partout ailleurs canonnade intermittente. PARIS, 26 'décembre. — Officiel ; Armée d'Orient : Rien à signaler en dehors de la lutte d'artillerie qui continue dans la bcuc'e de le, Czerna et dans la région de Mmastir. —j Ci .j. : PETIiOCRAD, 25 décembre : A la Bystritzc,, nos patrouilles ont 'exécuté el'heu-i eu ses tconnaissances. Dans la 'égion de Sieriiiskz nous avons fait des prisonniers cl pris des fus:,s et des grenades a main. Dans les Car] ...'6c. fr sées l'ennemi a essayé de reprendre, éi la frontière moldavienne, dans la région au nord de la vallée ci'lissa et au cours d'attaques renouvel, es, les hauteurs que nous avons occupées hier. I. "ennemi avait préparé ses aitaqnes par un ouragan de feu. Nos troupes laissèrent l'ennemi s'approche : jusque devant nos tranchées,tirèrent sur lui êi- bout portant ei le couvrirent ac grenades ei main. Toutes les contre-attaques furent repoussées avec de grosses / crics pour l'ennemi. Nous avons fait prisonniers ^officie,rs <ct 218 soldais ci prt* 2 mitrailleescs et une lance-bombe. Front roumain : Ou/îs ta i égion de Casina et, de la montagne de Vrancea, l'ennemi a continue son offensive et a rc--fonlé ici c! là des éléments roumains. Depuis le matin du 21, h s artilleries lourde et légère de l'ennemi art violemment bomlrardé nos troupes des deux côtés de la route de lluzco-Rîmnik ei dans la région de Sakdricint. Le jeu était particulièrement violent au rord de la rouie. L'ennemi prononça ensuite dei aitaqnes cl s'empara d'une hauteur au sud de Rakoviccni, Une cont te-attaque de nos troupes chassa l'ennemi de eeiie hauteur, mais nos é,éments durent bientôt 1 évacuer 1 ennemi la couvamt ei'otus. Toutes ies autres attaques sut la rire gauche du ■Danube, particulièrement dans la région de Dro-J>ul, ont été. repoussée s . Dans la Dobrudsçha, nos troupes de l'aile gauche ont évacué Tulcca 'et Isacea q«.c l'ennemi a occupés. A l'ciic Uioii,, l artillerie était plus violente durs ia jtiftros d : f'Klage GrciJu. I PETROGRAD, 24 décembre : . Situation inchangée. iïALI.ENS ROME, 27 décembre (officiel du 25 elér.). — Au front du Trentin, frn d'artillerie. Notre artillerie a dispersé des détachements d'ouvriers ennemis dans la région du Pasubio et sur l'Astico supérieur. Au front des Al;vs. fnlicnnes, un épais brouillard a paralysé l'activité de l'ardue rie, mais, par contre, les détachements d'êclaireurs ont jaii preuve d'activité.ANGLAIS LONDRES, 25 décembre (officiel). — Le 21 décembre, par un gros temps, deux conire-torpillenrs sont entrés en collision et ont coulé dans ta mer du Nord. Six officiers et 19 hommes se sont noyés. Dernières Dépêchés La Kèpofise ce i entente aux Propositions de Paix des Puissances Centrales Londres, 2H déi;. — L'Agence Reuter annonce qu'un échangé de vues est en cours entre les capitales des Ailiés, au sujet de la réponse à donner aux prop suions de paix allemandes. L'esquisse de ia réponse a éié préparée à Paris et est maintenant l'objet d'une discussion entre les différents ministères. Au sujet d'une réponse à la note américaine, rien n'a encore été décidé jusqu'à présent,mais ij n'est pas viaisemblaole qu'une démarche olfà-cïeiie se fera relative à ta note américaine et suisse,jusqu'à ce que ies Alliés aient répondu aux propositions allemandes. L'Agence, Reuter annonce d'autre part que le gouvernement britannique n'a pas reçu de note de la Suède au sujet de la paix, ; comme on l'avait déclaré. Des nouvelles émanant de la Suède font toutefois supposer qu'une note est ; à attendre. La no: d>' la Suède. Amsterdam, 28 déc. — Selon Je «Daily ïele-grap'a», mie note suédoise aurait été remise dans toutes les capitales des pays belligérants. La répons • des puis;- inro- contrains a la Suisse. La note a'kinaiule, Berlin, 27 déc. — Le secrétaire d'F.tat aux Affaires Etra'jg-' res a remis aujourd'hui à l'ambassadeur suisse, en réponse à ! écrit du 22 courant, la note suivante: « Le gouvernement impérial a pris connaissance de ce que Je Conseil fédéral suisse, ap-cs avoir pressenti avec réserve, depuis quelque temps déjà, Monsieur le Président des Etats-Unis, soit disposé de scia côté à s'employer pour opérer le rapproclie-ment des peuples belligérants et obtenir une paix durable. L'esprit dc_ véritable humanité dont est empreint la démarche du Conseil fédéral est apprécié et estimé à son entière valeur par le gouvernement imr riai. Le gouvernement impérial a ■informé Monsieur le Président des Etats-Unis de ce qu'un échange d'idées apparaît en cette occurrence, comme le moyen le plus approprié pour atteindre le résultat désiré. Mû par les considérations qui ont déterminé, le 12 décembre dernier, l'Allemagne a prêter la main à des négociations de paix, le gouvernement impérial se permet de proposer une entrevue très prochaine des délégués de tous ies Etats belligérants, dans une localité neutre D'accord avec Monsieur le Président des Etats Unis, le gouvernement impérial est d'avis que la grande o;uvre, préventive de guerres futures, ns peut être entamée qu'après la fin de la motée ac» tuelle des peuples. Aussitôt que cette époque sera arrivée, il collaborera avec joie à cette tâche sublime. Si ia Suisse, qui, fidèle aux nobies traditions de ce pays, s'est- acquis des mérites immortels en soulageant ies souffrances de la guerre actuelle, veut contribuer également de son côté à assurer la paix mondiale, elle sera la grande bienvenue prè? du peuple ei du gouvernement allemands. » La note viennoise. Vienne, 27 déc. — Le ministère de la maison impériale a répondu le 27 courant à l'ambassadeur suisse dans les termes suivants à ia note du Conseil fédéral suisse, reçue ie 23 courant : « Le- soussigné, ministre ae la maison impériale et royale et des Affaires Etrangères, a eu l'honneut de recevoir, le 23 courant, 1 estimée note par laquelle il a ptu à l'ambassadeur et ministre plénipotentiaire Cnarles Daniel Bourcart, oe communiquer par ordre que le gouvernement fédéral suisse désire appuyer la démarché du Président des Etats-Unis, faite dans lé but de mettre fin à la guerro actuelle, ainsi que de prévenir les guerres futures. La démarche magnanime du Président V/iison a été accueillie avec une sympathie marquée pat le gouvernement impérial et royal, sympathie qui se trouve -exprimée dans la réponse écrite ci-jointe, transmise h:cr à l'ambassadeur américain. I.e soussigné, mipistre de ia maison impériale et roya;c et des affaires étrangères,- a l'honneur ds prier Sou Extelier.ee Monsieur l'ambassadeur suis se de bien.vouloir porter le piésent écrit à la connaissance du Conseil fédéral suisse et se permet d'ajouter que le gouvernement impérial et royal envisage cette disposition noble et humanitaire émanant du gouvernement fédéral, que la Suisse a montré dès le début de ia guerre vis-à-vis de toutes les puissances belligérantes et a réussi à mettre en pratique dans une mesure aussi léconde et aussi active. Le soussigné, ministre de ia maison impériale et îoyale et des Affaires Etrangères, profite de l'occasion pour exprimer à Monsieur l'ambassadeur suisse l'expression de sa haute considération.» Fciianij;1 <to dépêchés .entr<> le conik- C/.emin et it- ehaïiwlki- von BtsUiniaau-ïîyiweg. Vienne, 27 déc. — Le ministre des Ailairca Etrangères comte von Czernin a envoyé au Chance' er de l'F'm-irè von Beihmann-Holiweg, le tété-; *• 'fc-f gramme suivant : « Appelé par la grâce de Sa Majesté, mon très haut maître, au poste de ministre de la maison im périale et royale e; des Affaires Etrangères, j'ai l'honneur de saluer chaleureusement Votre Excel. Jence à cette occasion et de la prier de bien vouloir m'assurei »,a précieuse collaboration dans l'accomplissement de ma tâche. Grâce à la sagesse des Souverains austro-hongrois et allemand, notro alliance a représenté le pilier fondamental de ia politique étrangère. Pendant plus de trois décades, elle a apporté à nos peuples et à toute i'Eu-rope les bénédictions de la paix et favorisé leur développement prospère. A présent, elle s'est conservée avec éciat au cours ^ âpres combats contre de- puissants entremis, dont le but de guerre était notre anéantissement. Le courage héroïque des armées coalisées et la collaboration pleine de sacrifices des peuples nous apportera, j'en suis convaincu, le succès fina' et avec lui la sécurité da notre existence et de notre avenir. (s.) Czernin. » Le Chancelier de l'Empire a répondu le télégramme suivant . (. Je prie Votre Excellence d'agréer ma plus profonde reconnaissance pour les paroles de salutation qu'Ellé eut ia bonté de m'adresser à l'occasion de son acceptation du poste de ministre de Ja maison impériale et ro>ale et des Affaires Étrangères. La politique d'aiiiancé conservée entre nos empires, d'abord pendant les années heureuses de la paix, ensuite pendant ia rude période de guerre, nous a fourni une base, solide et inébranlable, sur laquelle, j'en ai la confiance., notre travail commun mènera ia guerre à bonne fia et assurera à nouveau, en le consolidant, le bien-être de nos peuples par une collaboration réciproque et pleine de confiance, une fois la paix gagnée. » Le message suisse tic sympathie a M. Wiison. Zurich, 27 déc. — Un grand nombre de personnalités en vue, appartenant au monde officiel de Zurich, ont adressé ie 26 décembre, à M. Wiison, un télégramme, dans lequel elles lui expriment leur reconnaissance et leur chaude sympathie « pour l'initiative magnanime et ferme par laquelle ii essaie da mettre fin à une hitie sans issue, entre deux groupes de puissances, de force à peu près égale ». Ces personnalités expriment l'espoir et k vœu ardents, que cette démarche ne restera pas vaine et que les peuples et gouvernements belligérahts reconnaîtront qu'il ne peut y avoir dans cette guerre ni vainqueur ni vaincu ; ils ajoutent que ceux qui ne donnerai?*» pas suite à l'invitation du président Wilson, assumeraient une grave responsabilité. Le télégramme a été signé par le président et le vice-président du gouvernement civil de Zurich, par le recteur de l'Université de cette ville, par plusieurs m eut bits du parlent3nt et d'autres peisonnalités encore. I A NOS ABONNES ! s Nous rappelons à nos abonnés qnavec le | !«' janvier commence un nouveau trimestre. | On peut s'abonner dès maintenant dans tous | les bureaux de poste en BELGIQUE et à l'ETRANGER au prix de Fr. 4.50 ou SVI. 3.60 du 1îr Janvier au 31 SVfars 1917. Bien spécifier si on désire Ed. A ou Ed. 3. Prime. — Chaque quittance de la poste, présentée à nos guichets ou envoyée par lettre dor.ne droit à un remboursement de 50 c. , 3— Année - N. 809 - Ed. A CINQ SENTIMES Jeudi 28 et Vendredi 29 Décembre 1916

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Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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