Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 27 Novembre. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 04 juillet 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/4f1mg7gk3g/
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4me année. - N° 1130 - Ed. B DIX CENTIMES Mardi 27 Novembre 1917 ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger te- abonnements sont reçus exclusivement par tous les BUREAUX de postes. Les réclamations concernant les abonnements doivent Être adressées exclusivement au bureau de poste qui a délivré l'abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois 2 mois 1 mois • Fr. 0.00 Fr 6.0© Fr S.OO TIRAGE : 125SO©0 par Jm; a* Le Bruxellois Kiarai ja novembre i»ï/ ANNONCES Faits divers et Echos Laligne.fr. 500 Nécrologie 3co Annonces commerciales 2.00 Annonces financurcs . . . 2X0 PETITES ANNONCES. . . La grande ligne. 200 Rédacteur en chef : René ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne Y3F?AGE : 125jOOO par jour JOUiSNÂlv ©ÏJO'TÏIDÏlbœ IT»j:53IÎ3PK:I,!ff33AISrlA Réponse Belge à Clemencean u J'avais cru d'abord qu'il serait va. 11 de relever, pour les transmet* re à l'Histoire, et comme je l'ai fait ici pour d'autres poliiici us fra;:. ça.s et anglais, les excitations belliqueuses et haneuses que, eus nul d ute, allait couteni. le discours du nouveau pésid-iat du Cocioâl, M Clemenceau. Et, en effet, ce no pourrait -être, pensai-je, que d s redites en quelque sorte, toutes mnémonique^ et presse en lieux communs. Car la Fr .no;, h êtes ! est à ce poin prison n> ère et esclave de s'3 préjuges et d'ses haïmes contre l'Allemagne, entrotenuoj d'ail leurs depuis un d-emi-étècle et rav vcfts depuis trois ans par une presse immonde et des poli.,-oiens sans conscience ni dignité, que ce malheureux pays est bien incapable, semble-t-il, de s»^ libérer l'.ntclli'genea et, le coçur. Il est vrai que la France est ïa terre des prodiges et dos. soudaines résurrections..,. Ma!s, dans l'ordre ordinaire des choses, il no lui est pus guère possible d'échapper à c'-s deux mojjsita'uççités humaines, sa propre.œuvre.; L'aveug'ea eut vo-Ionta,re et l'endurcissement orgueilleux. Donc, il n'y avait à prévoir aucune jsurpr'se de la part, de M. Clemenceau. Et pourtant celui-ci a dépassé toute attente et toute crainte. Sa sénilité a retrouvé de ncuveHe-j énergies pour prêcher la haine, la viebo re de la force, l'écrasement de l'adversaire, mis pu- lui au ban des nations. « Ma vie, a-t-il dit, touche à ïa fin, m">is je veux donner au pays, pour le bien commun, ks quelques années qui, peut-&tre, me restent. » Le bien commun! O ironie et folie des mots! C'est de ce maaitau oratoire qu'on couvre les m-arsacr s d s champs de bataille, Je san& versé, les blessures ouvertes, l'agonie atroce d's mourants, les destructions, ΀b ruines, le gaspillage insensé de l'argent et des v vres, la famine enfin e| le bonieversemeaiib & feu et à sang de la ma lieumis^ Sur. pe! « L'idéal de la force mise au ser vi oe die la conscience humaine. » Et sans doute, malgré les sophismes Èfeeialîstea et tolstoïens, — a-t-on aussi 'assez reproché à l'Allemagne d'exalter parfois la Force ! — il est uho sainteté de la force. L'écthafaud. est sacré qui punit l'assassin ! Mais, sainteté redoutable, dont il faut' mille fois s'aseurt avant de la proolamer et d'On user. Car le phi« souvent la force, la vio* lence, sont mauvaises, ni justes, inhumaines. Dans le cas présent, est-il pose ble, fu-t-cn l%>n-nemii de l'Allemagne, au sca» politique et guerrier du mot, de ne pas reconnaître s.s nombreuses avances da paix ccsièiiiatrio® 1 et honorable à tore, faites d'accord av'te San alliée l'Aut.ri he-Hongriieî P ut-ou méconnaître qtw les injures, 1' saccueMiosis un latérales, l'cr-' gûetil phsrisîi'qu.e, qui méprit : 'autrui Yt fpexai-te soi'même, toujours <'t toujours, vinrent du côté de l'Entente { Beige'; je là dis avec douleur et nome, dt- je conclus que s'il y a sainteté et idéalism-'d ? la forte au scrvicé du droiï,' cette noble déité n'eàt pas avec qui prêche la haine, la violence, la gaeiirfi « illimitée ». J'en prends à témoin i'LI stoire'et, dès maintenant, la suprême autorité morale du 'Pontife romain, lo ibcialisme du Stockholm et les Neutre, et même la conscience vaut aussi, d'un honnête homme, fceiui-ei i'ut-1 seul contre tous ou presque tous s "s oompa, rioteè et amis. Ah! M. Clemenceau, d nouveau voua av^z joué de la violation de là neutralité belg^. « Poux nia part, avivons dit, je ne pourrais approuver l'entrée d*? l'Allemagne dans une Société d«'a Nations, D-mando/, donc aux Belges ce que vaut la stguature.de l'Allemagne. » Elh bien! M. Cl ni";nc;>a.M, c'est un Belge qui wj» répendra. Qu'il soit permis à un Belge, qui souv ut défendit HÀile'm-agne, de formuler Ici lo souhait que, malgré tout, elle,, demeure fidèle à la proiaetfe d>U' premier cbaiuceîïer de h guCrro qui a dit : « Nous réparerons aussitôt que possible le mal commis. » Et alors, phw éacng iqù^ïen1-, aeiu^pe et Beilgcs, pourront se r tourner vers la Franco et vers FAnglcterro, qui jamais 11e promit réparation au p.tifc jïsiiple boY, et leur crier : « Non, vous mo défendez 2»s lo droit de là Belgique I Cette- cause est- trop belle, pont qt'é®} soifc "confondue avec des jalousies iu-lareoués's efc inavouables ou ; v'e d'ànib.ti^iséî tieécs conquérantes sur l'Alsace-Lorrainc e' la rive gauche du Rhin. V>tre. infcransôgeanc« ©t vos haines av.-u.gl< ?» non seulement m'etiten^ ©n péril lo rél-abi ssemetit de notre droit tout ODitÊCr, promis p. r l'Allemagne, mais, partagées par certains d' nos conijxitfl iot. -, ellO{ BoKiillent d'inhunû'.jiité notre ciuso' qui doii demeurer pur<' et p connue pour, t Uo, pai l'Humanité imparwah:, jug -ant- avec l'-er;neté. mais saris coitre ni haine ! « Apothéose du droit triomphant ». « Aecla-matîeiiis citii, depuis"Paris,■jusqu'aux pks no-villages, sniu r.-nt ne® ct< i'd :d.s "v o- > rienx. » «Peit?;«ter à t»ut ïair>' pour la p«tri».ï a Vértus his'Oiiqtte? des Fraecaie. » « Tlért* d'épopée. » Autant de barbai'.s sotae d'-grind; mota! Dé&e^ablj rliétcr'qne, jnut.:nioh iuop-poortune du stylo napoléonien, ma-'s . toujour; îrop efficace en "Franc (*t que la C!fàjubi-e, hé îas! approuva, dent cl le ? r 11 dit complice pM 418 voix conîr-' 65. N"ilnpoite-! cf\- 65 voix — ejootez-y 41 «bstentéÔBs - pèsent plus que i<\ Bent-aine® d'eppewS.s, car elles caîi pour ei'ce 1< Droit et l'Humanit *, non moins que lo v'ht-paitffietismr», A Clemenc-au, nouveau Dantoii qui vient ds proelai.TT : « D'- l'audaci ! en^ojr Se Faudace! toujoniB de l'audsc '• "» A ce dé magogue enfiévré; dotît toute la vie fut la lutte pour lutte, ttins idéaî, ni iH^r ct de rhm iBaBa nulle au&s. de ces vertus pa-ivé°;> : m ara-îité, distinction, poUtCftst', réserva et tnod s'Je qui. gara«>t%£xiit l'h -mm-c public, à oe poHti <iien £®bs mœurs ni humanité, opposons — qu ' ehâtiment pour lui ! — un B 'noït XV, un Pi «aixl, un Van Peboygli, 1111 ILannotiau,- s.U; parler de nombre^!x ncut: r« jnsiesj impartiaux fcumaijis { Avant de finir, relevons engoreB d».ns le dis ÏOui'S de Clemenceau, ce meueonge audacieira i i^ï^e ftôp terrible e&t l'A'lemagiie n'entenc pns briser le militarisme pruss'en. » — A supposer que le rnilitms.me prussien ait vraiment exic-té, m.il f risme qu'en 1912 en ore, Lloyd George, un Anglais, le pr. mior ministre actnel, expliquait et justifiait; à supposer que La Fraipce revancharde, pour cela alliés au despo-t.sme russe, n'ait jama.s menacé 1 Alleniagns laborieuse, M. .Clemencsau et, avec lui, la Chambre, p uvent-Hs ig-ncrer les admirables p rôles })> cifistos de l'emppr ur Charle© et de Guillaume II, la propasiiicn allemande de paix dt décembre iûlti, la déclaration soicnnelle, en ju.llev 1917, du Rciehstiag, qui l'a, depuis lors, maintenue ? N'y a-t-ii pas aussi la garantît ponb fio>-le, la garantie socialiste do Stockholm, oelle aussi de plusieurs neutres : g&uver-n m nte et individualités; on/.:n, la garantie rusoa, quij l'avant-paix et que l'a-pres-paix, sont pocsiblea*. Ou bien, n'y aurait-il vérité, iiist.ee, humanité que dans les paroles et les affirmations de l'Entente, .ci juge et partie, donc irr'ect vablç à juger en ga propre cause, à êire seule entendue. La prCfs ■ allemande accueille avec calme ley promesses et les menaces de Clemenceau. Tant de fois déjà, la violence, le sarcasme et l'insulte ont répondu aux prop siJons conciliatrices austro-alicinandes, que l'ô.onnement vra ment, ne serait plus de mise. Mais la p^ur ne le serait pas davantage. 11 se peut que ce nouveau changement de ministère, après tant d'autres, ne so;it qu'une agitation de malade. Par certains côtés, cela a bien peu d importance, surtout quand la chaleur oratoire se sora apaisée et que les échos de l'élcquonce gauloise se soront tus. En d«rn cre analyse, les faits seuls parleront, et non point les faits purement matériels, mis au s 'rv.ce de la violence hai-11 use, mais l'activité, la discipl ne, le courage et le dévouement inspirés par une juste cause, peut/être protégée par Dieu, comme aiment- à le reconnaître — ne raillons pas! — les d«ix empereurs, leurs génér ux, leurs années et une grande partie de leurs peuples. Oui, « doalisme do la force, mise au service de la conscience humaine », a dit M. Clemenceau, lequel use de ces grandi mots, de cette ncble idée, égcïstcrnent et ridiculement ree-a-p.ar'ée, pour prêcher « la guerre illimitée », ir.sul.er l'.dv rsaire, exci er toutes les pa siens. Il semble donc que l'Europe se trouve de plus en plus dans une imp S3o sans ssue, au fond de laquelle les oo'titoaux vont briller entre ies advorsairos. La France ni l'Angleterre ne daignèrent même j>as répondre au paternel a-pp 1 de Benoît XV. Elles ont boycotté la conférence socialiste de Stockholm, raillé et vou.u eiiâ-faer l'/dévlismo pacifiste, réaliste et non rêveur, — nous l'avons prouvé — des révoJution-i',air s nias 's. Lo com.it européen est donc un . nouveau noeud de Gorgias, que seule, i'Epée pourra tranch r. Qui sait si la décison ne de-mOiuera peint à l'épéo allemande ? Alors l'amertume p. ur l'Entente, 603 gouvernements et tes peuples, se doublera de devoir, un jour, reconnaître que ceit épég atira éb-' tenue par la Just.c-e, je veux dire par les Aus r<>-Allemand», qui s'étaient montré», bien que victorieux, .disposée à une paix conciliatrke. htjmanus. P. S. — Une « perle » encore qu'enchâfoa Clemenceau dans son discours, quand il d t : « L'heure est venue de n'être plus que des Français, d'avoir ia fierté de nous dire que cela suffit. » Eh bien! non, cela ne peut suffire, pas pïus que d'être exclusivement ou Belges, ou Allemands. Il faut de plus être, et se montrer hommes! Que ce dorn er qua.lif,carif n'.st pas nceessairement ni toujours impliqué-» dans 1e nom, peurumt bien beau et qui a ses gloires, Français, cOux-ià qui <">n doutent n'ont qu'a relire l'un d<te h»tor:ens et philosophes les' plus émine-nts de Fi-aaice, Ta me. Ilg verront spécialement son ouvrage : « Les origine® de la France cohtéinporaino '», que parfois Français fut synonyme de sauvagerie et d'inhumanité. Et, à, la veille même de la guerre,» n'est-ce pas Baïa-èa, le nationaliyte iu-sultèur de l'Allemagne, qui sfcîgaiatisa. oYtaïus de s?s compatriotes du reprbehj, d'aillctirs mérité, «d'accroupis» de Vendôme. Il g'é.gas^a.it de conseilleurs municipaux qui avaient transformé uue chapelle en water-clofiet!... Oui, M. Clemenceau, comme Us autr's nations, la Franco a tes vertus, ses gloires, mais aussi s;s défauts et ses tortf. " ET. LA GUERRE communiwués Officiels ALLEMANDS JJEIILLV, 26 novembre (midi): Tnéâtre de la guerre à l'Ouest. Groupe d'anneo du ield-marôcliaj gtnérai pxi^ce héritier Kunprecht fia Bavière : Ea Flandre, action d'orlMct h rriifor^èc tenu 1 nient viulcweat entre PoGlkapClle et 1 Ghcli'ijf/t. Des combats d'avant-garde ont eu uue issue fa vorabùi jtour nous- et ont rapporté i des prisonniers. A u ncjrd-eît de Passchendaetc, l'agress.an bataillon- anffla.it écho-iu\ Sur le champ de bataiHe a-u siul dfî Cambrai, i'eiL-ne/ni reuouvcla ses attaques sur Inehy ai>ec opiniâ r (é. Les troup/x qvi firent en cet en-> droit leurs preuves les jows précédent# dans lu- défense' tt à l'abaque, repo a usèrent 'pleinement l'ennemi hier encore. :\'otre feu dustruc-i tëur couei\t des. iass mblemcvts de troupe* 07, ne mis et les nariihrevsOs au ow-obrtcs blindées ' <1 "1 se déposaient pour l'attaqué au sud de Graincourt. Des troupe* d'infanterie asse: faible.-f s'avancèrent contre Bourlon.. Elles furent , r. jetées. IM's nuls d'Anglais dèmeuHs derrière vas lignes depuis les derniers combats, près d'' 1 ïioiiridv, fut641 d'/juirusses dan.-; un- corps à corps sanglant. Huit officier*, plus de 300 «ol-! data• furent faits prisonniers; 20 m draille use« furent capturées. Des combats nocturnes, à Ut grenade à tfiain, très >' oient-*, à la lisière snd-piiOst dit bois de Bourlon et à Vouest, de Fontaine, nous ont rapporté le gain de terrain dé-! sirê. Au nord de Banteux, l'ennemi dî[agita, après une violent feu roulant. 11 fut repoussé. I) ne agression anglaise à l'est de Gricourt s'est écroulée devant no$ obstacles. Groupe d'an .és au prince impérial aLemand: Après une préparation d'artillerie des jdus fort.e)i> les Français attaquèrent sur quatre kilomètres de largeur, t ntre Ùamogneux et Beau-mont. S s premières vagues d attaque, disloquées p r 1.0 re jeu d'infante r. r et d'artill• ie, refluèr&ni vers leurs positions de départ. Des assauts réitcrès de .rou-pes fraîchement com-pic£ e$t s'écroulèrent sons notre défense. De nombreux ï'ui\os, Zouaves et autres Français furcnt faits prisonniers. Le feu intense s'étendit du ciuimp de buta lie aux secteurs avoism-nanis et persista durant toute la journée avec une grande intensité des deux côtés d'Ornes. l)es aviateurs d'infanterie^ de bataille ez de poursuite ont pris part av. c tueeet au combat, en dépit de la tempête e>._ de ta pluie des plus v oient es, et appugerent inlassablement sur le ■ champ de bataille près de Cambrai, et à la Meuse, nos troupes leurs ch.fs. Théâtre uo ia g.ie.re a i iîst. • iiont en aoùCiO.xîe. Pas d'opéra, ions de quelque envergure. 'iriéaae cto ^. gi.ti.e i.aneu. Au cours de combats locaux de montagnes, nos iroupes ont remporte des succès qu'ils ont maintenus contre àes coiv.re-atiaques italiennes.Sur mer. BERLIN, 26 novembre ; Far l'activité de nos sous-marins, 12,000 '.on-ncs de jauge brute ont de nouveau été anéanties dans ta 2011e de barrage autour de l'Angleterre. Parmi le$ navireq coul's st> trouvai, un vapeur armé, de 6,0e0 tonnes. *< i k-t.il VIENNE, 2ô novembre : Des a.taques .tah nnes, des deux côtés de ta Brenta et cow.ru le Monte pe,tica, pris d'assaut le 22 courant, pur te .règ.ment aes gardes de Gratz, ont, échoué d vaut 110s iign \t. A l'est, pas d évé'nemen s particuliers. SOFIA, 24 novembre : Front de .uacédôiw : A ''ouest de Bit ha et dans lit boucle de la Qierna, uct on d artillerie. Nos détachements d at aqne pénétrèrent dans Us pistions ennemies au sud-ouest de la ville de D >iran et e.L ramentre-ut des prisonniers. Front de la Dobroudja ; L rès d'Lsci. (fia, vf feu d'artillerie. FRANÇAIS PARIS, 25 novembre (ofjtc niJ 3 h. P.31. : Au nord-ouest du Reims, deux tenta ives de-coups d m ai sur nos postes avances n'ont pas réussi. Sur kt ri lt-n ■*.' m ■ U> te violent bombardement signàlé h.er, l'ennemi a -lancé sur divers po nts du front dt s attaques partiel es. Au nord de i t cô e 344 notamment, une vive lutte à la grenade-s est engagée, qui s'est terminée à n-nre avantage. L ennemi a subi des pentes -seti&ib'&é sans obtenir aucun résultat et a laiss ' des en-re nos mains. Devant Beau mont et sur le front du bois de Chaume, iutg feux ont empêché l'ennemi d'aborder nos lignes. Nuit calme partout-ailleurs.PARIS, 25 novembre (ojf-ciet)j u h. P.M.: Activité marquée des deux art Uene-s dans la région au nord du Chemin des Dames et au nord ouest de Reims,. Sur la rive droite de la Me-use, après une courte préparation d'artillerie , nous avons exécuté cet après-m di, une opérât.on de détail au nord de la côte 344, malgré une violente ttmpête de vent et de jduie. Sur un front de trots la omètres 500 environ. entre Saniogticux et la région au sud de la ferme d'Angle mont, nos troupes o-nï bril. la-m ment enlevé 1rs premières et deu nèmes lignés ennemies, ainsi que les abris profonds organisés par l'ennemi sur les pentes sud du.ravin du bois des Coures. Le chiffré, det jtrisoii-ii"ers,~actuellement dénombrés, défisse huit çents. Dans les Vosges, un coup de main ennemi sur un de nos petits postes du secteur de Sondernaeh (sud-ouest de Munstcrj est resté sans succès. Rien à signale,■ sur le re-sie du front. PA KljS, 25 nvv''ii:hrC (officiel), II h. /'..i/. : Communiqué de l'armée d'Orient. Activité d'(u* dler.e «érHuse- dk part et d'au4re, dans la région de Voira», tiers Mayadag et à l'ouCst de Monastir. Vers Krastali, à l'ouest du lac de D air an, un fort détachement bulgare, après une préparation d'artillerie violente, ai-ec emploi d'obus à gaz, a prontmeé une attaque qui a complètement échoué et- laissé des prisonniers -aux mains des troup.'s britanniques.ITALIEN ' HOME. 24 novembre (Officiel); Sur le front dans les montagnes, entre le haut psaienu d'Asiaga H. le Ptave, de viole» Cs attaques ennemies, préparées par une forte eanrmnade. et eri.cn* te s avec àcfiarne-«mfint ont échoué. Dans ia plaine, des détarhemCnts ennemis qui. tentaient de franch/r In Piave ont été repoussés par notre (eu. Nos. au a'evrs ont des en/Ju trois appareils entv'nns. ANGLAAS LONDhES, 24 nov inbre (Officiel j: A l'ouest d>s Càtfîbrdi, les on'rations ont pt% hier une tournure favorable pour titra*. Après un violent combat, au ciur.-, duquel l'ennemi a résisté avec <tchor>* ment, nos roupe* ont. l&ts if assaut I*"» 'mamelons qui dominent la légion près d'à bois de Bourlon. A l'est du ce bois, nous avons légèrement progressé dans les environs de. Fontainr-Not)"-l)ame, A l'on^s* du bois, nus troupe* oncontinué à avancer, le long de1 la ligne 71 tndenburg, sur '-es deux, rive.s du. canal du A >rd, dans le voisinage de Mu'u.erts. Plus <} l'ouest, entre M te. livres et Qucant, des régiments de Londres et de l'Ecosse se sont empâtés d'un point importa» , qui nous permet de fa-rc ces obs r.vatto<8 dan s la ligne II,ndentjurg vers, le nord et vers l'ouest. Dans le$ -env-irons de Bullecovrt, nous avons encore gagné du terrain la nuit-; nous avons conquis un sol de poin>„ d'appui ennemi et fait quelques prisonniers. Le nombre des pr sonniers restés entre nos mam< au cours des attaques que nous avons ex'culées hier n'a pas tn. ore été établi. Depuis le 20 novembre, début de nos opéra ions, nous a,vous captur- plus de cent canons, parmi lesquels plusieurs pièces d'un car libre atteignant jusque S pouces. Des comba.s acharnés se sont livrés aujourd'hui près du bo s de Bourlon, où des troupes fraîche, nne.mie» ont, v-goureuseme,.t tenté de reprendre tes mamelons que nous avons con guis hier. Ce matin, une énergique attaque allemande a forcé nos troupes à abandonner une parceile de terrain dans ce secteur. Dans la journée, nous uvons prononcé une contre-attaque qui nous a pfririis de réoccuper notre ancienne ligne A l'extrême a.le droite du front de bcoiadle méridional, nous avons amélioré nos positions dans es environs de Banteux et fait quelques prisonniers. Sur le front de bataille près d'Y près, la canonnade allemande a du no-uveau été v-olente dans le -Ce eur d, P tsschendaelu. LONDRES, 24 novembre (Officiel de l'Amirauté• j : .-1m cours de combats et de rails de patrouilles, nos hjjdroavions ont vraisemblablement détruit hier deux avions ennemis et forcé un -roisième, complètement désemparé, à atter-r.r.■ Il H.L'llJim^h.UiM— ■ Dernieres Dépêches t a situation iro. e par le « Versos ». Vo'e: crfnrnent l'off'cioux du gouvernement français juge la situation actuelle : « Bien que la fatiguées la guerre eu:t sentie on France comme dans tous les pa3Ts belligérants, la grande inESse de notre peuple, cie-m-urée vaillante, s'obstine dans la volonté d-e vaincre ; ma s des événements énorm s, connue La défaillance russj et l'inva6icn de l'Italie par 1rs Allemands et les Autrichiens, ne peuvent pas ne pas la troubler. Il faut donc la soutenir et la guider. L'action de pouvoirs publics e,st nécesea.re. Or, si M Fraaioe regarde vers les pouvoire publics, qu'y voit-qjle? A peine un ministère est-il né, qu'il est en cr'se. Les causes de 03 cr.scs ne sont jamais c!a res. La .dern.ère fut une onigmo propesée, au pays. Et comment le pays eemprenidra.it-il i Os minis-çr s euowe&«ifs se ressemblent. Aucun d'i-ux n'apporte ce qu'on entend,o,ye« ira-pati 'ïieé ;.' du nouveau. Ce gouvernement à éclipses, n'a sur le.? Chambrés qu'une autorité médiocre, si même il a une autor té. L s imaginations battent la bio-oqu-»'; le redoutable mot ci roule : « Ne-us sommes trahis ». Cependant, l'anarchie rus&e s'aggrave; la plaino italienne est enva,hie; la colère allemande s'exeircë sur l'Italie félonne, ot Venise est en péril, Venise! Et la guerre s'allonge, s'allonge...Que faut- 1 donc de plus, quelle catastrophe nouvelle, peur que gouvernement et ptricanent consentent à réformer lotu^ mœurs? Enfin, le pays lie sait jamais au juste où ou sont s/s" âffair.s. La censure lui épargne les émotions; oaf dit qu'elle a été jusqu'à expurger un communiqué, publié en Italie, du gé. néral Cad orna ! Un trop grand nombre de journaux affhhent des manchettes fallacieuses et exfgèrent le b_n, atténuant le mauVais.Or nous avons faim et soif de vérité; le régime de demi-vérité où nous vivons est un bouillon de culture pour le pessimisme. La -véii'è, éNssv que i'énergie allemande'n'est pas épu.sée, d s'en faut. C'est que dj 'rèe grave* circoiistsne a actuelles lui sont très' favo-r»blés, et" pour nous, dangereuses. G'ett qu'il faut qno les Alliés, qui ne manquèrent pas, quand Ftïrs délégués se sont réuïrs, de" déclarer par note que jamais l'en+ente, entre eux, ne fut plus intime ni plus cordiale, réalisent enfin cette5' intimité, -cette» eordial'i'o, de penîr • qu'on ne di«c de leur alliance ce qu'oit d;3ait-du Sainte-Empire : « li est toujours en retard d'imo aimée, d'une armée, d'une idée. » S>éconvcrts d'un nouveau ceatio d'espior,na =0 de l'Entente. Cop 'nhagiic, 25 nov. — L'« Aftoublad' t » aunonoj L-i déoéuvci t ■ ^ensationn'>H© d'un centre d'espionnage très raniif é en Suèd ", ayant pour but. l'anéanlxsement de la navigation ni-a.reihuide, g<Ynvauo-suédoise ainsi que l'es» pionn^ge militaire et économ'que 011 Suède. l es eîîelîf de ii^aorï-ce. Berne, 25 nov. "- - Le 'joùrmd nap<>r«t»in « Matt'no » attire l'aUention du gouvernement sur leg 'troubles erel <<nts q«i-ÇK» man'f'Ment parmi la population agricole de i'Ita'io méii-dionale, ' qui, ' n'éiôiit p5s au cotirant de. la po-ition géogi'ap hiqu j clo l'en ne in:, -]a «oit déjà aux portes de Naples, et s® figuré que Je Tagliamento poule non loin de Naples, a.'ors qu'eu ré.ilité, it est .-i é à l.COO kilomèfr.s au u. rd d ' cette ville. T,â SÎÏUÀÏIOK SK SUSSIE. Les traités tecrets ru-.aes. L" Nctijeltja, - journal dt\» prisonniers rt'J- - '», annonc^ qu'on a trouvé à Pé> rograd, paa-mi les dccum-'n(-~ diplomatiques, un traité seeiot entre l'snci n gouv n»em«*nt russe ot le Japon, tr-àjté .11 vertu duquel lè Japon 3'engag« à n-' rien eutsreprendre contre la R r« 0, dans le cas où c ' p v: con:-!u<?rait- une paix «éparée. L'imbroglio tn 5 ialaode, Stoc-kbolm, 25 nov. — D'aprc une dépêche d'ïlelgtngfcrs, 'a shu :'oo en F'.nland • n'est toujours pas é. iaU'c'e. La Diète est occupée par l'élection ch's commiasio-rs; i! n'y a pas dû Sénat en ce moment. La gaida jouge, qui est aux ordres d'un comté révolutionnaire secret, continue à l'aire des arrestations. Elle a incarcéré le gouverneur d£ district Yalanda, dans la pri son loca'e. D'après Iluf vudsiiadsb adet, Ica caisses d'état «de la Finlande sont presque épuisées. Il est impossible d-'-' tiouv.r de nouveaux crédits, aussi longtemps qu'il n'y aura pas do gouvernement légal. Danb les villes de provinces les troubles oontinu<ait-. jues rspre. encams oe 1 intente et la' Russie. Lo Stockholm Tidn ngCn apprend d'Hapa-vand-a que dans les milieux dipLomat que» do Pétrograd, ru attend inipati mrneti. les suites qu'aura la publication, p. r M. Tro^zky, des traités secrets. On est convaincu que les puissances occidental s n'hés teronit pas à pi-endrQ position contre la politique de TrotzJky. Il est possible qu'elle aura pour conséquence la rupture complète entre là Russie et les Alliés. A Arkhaigel se trouvent déjà des masses d'étrangers, dent la plupart sont des Anglais, qui sont arrivas de toutes les parties d_> U RussO^Un grand nombre de vapeurs se trouvent dans lie port d'Arkh?.ngci, prêts à prendre la mer. O11 anr.onoj de se urée particulièrement bien informée, que les ambassadeurs d- 's jouissances do l'Entente sei-aient décidés à demander Leurs pass.ports et à partir immédiatement, s'il s© produisait d'autres complications intérieures. La fratrie tous-main^ Copenhague, 25 nov. — On mande de Bergen que le vapeur norvégien « Victoria » a été torpilré le 17 novembre. Le vaii3s au navigait pour compte du gouvernement ang.as et porta t un équipage anglais. Le vapeur norvégien «Kresfend», faisant route de N wport à Rouen avec un chargement de chasbon, a h ur-.é une eh m.- ou a été torpillé. Le capitaine et cinq hommes d'équipage ont débarqué à Falmouth. 14 hommes d'équipage sont portés manquanjte. - DEPECHES (Reproduites de l'édition précédente.) Les Psêgociaîiows de Paix it:& 3a Russie Copenhague, 25 nov. — Le • représentant de la~ presse étrangère d'*s Bo^chewiki à la fron-teèré suédoise, a reçu un télégramme officiel de Péirograd* D'après oelui-ci le généralis-simo Duchoninc a été arrêté en raison de son refus de communiquer >& propcutioii d'un armistice aux armées à tous les fronts. Le gou-v. rnt'ment a invité 1 s différentes armées du front à .ntroduiro ellcs-mêiiu s des négoeia.ioîig de paix sur !e front entier. LA SîlUÂXlOSî Eïïf IcUSL-^. Lfes solaacs quittent le front. (îop«uU."gue, 25 noy, — O i -mande d'îlapà, iMnifi : Cn Français aii ivé h er de Russie a raconté que les sol data du front sont divisés en d-'ux group<'s : iis Noyembnstes et leg Dé>-cembristes. Les premiei-s auraient résolu d'a-bandonuCr le front cucorc ce mois-ci; les s'-, comls regagneront leurs foyers pour La Noël. Les tbsmïnpïiîis des Ktats-Unis à l'égard de- la Russie. BÇrli», 26 nov. — On mande do Washington à i'« Associated Près-» : Dans les m lieux officiels ou est d'avis que le mouvement paci-t'-ste d's Bo'sohcwiki a placé la Russ e dans la série dos nations avec lesquelles eu ne saurait entretenir des relations cordiales. Si ce mouvement était couronné do succès, il serait difficile de traiter la Russie comme état neutre, à oans» des avantages qu'en rotfr rait l'Allemagne.La famine imminerte, C'-nève, 25 nov. — On mande de Pétrograd : La cr se des vivras devient t^rrib'e. Comme la circulation des trains vers la capitale est interrompue, il n'y a plus rien qui rentre daûs la ville. Tous e'-s deux jours on distribue 325 grammes de pa. n par tête, mais on n'est même pa» sûr do pouvoir distribuer cette ration. Les rares personne qui ont encore des provisions, les tiennent cachées. U est absolument impossible que cet-b : .situât on pui&se durer encore Icngt-emps. j^eion^ki us serait pas mort. Rotterdam, 25 nov. — Du « Nieuwe lloiter-damsohe Courant » : lie bruit courait lundi dans les couloirs de la Chambre française que Kerènski n'ét-a. t pas mort, mais qu'il a quitté la lîussie. On l'attend à Paris pour la lin ih novembre. £-rofes:atîon des Aliiss contre une 1 a"x séparée. Milan, 25 n!>v. — De Paris au «Corriei'' d--f-la. Sera » ; Les Alliés ont protesté.îi. Pétrpgrad contre les mesures qui d'après eux ies-ut;. le traité conclu à Londres par h Rues.* qui s'est engagée à 11 •; pas conclure uuo paix sépirée. Sans etitamvr des relations formelle» avoç le gôitvYneméirb ac'uel, ils r<'commandent oe sàftiinetfre la solution dos questions IHig'OusO; aux r présentants du [peuple russe. Lvî 8/a.ji.stôeur; de l"!featéatè et 19s traités Lecïets. Lotidr'-s, 25 nov. — Du <. Times » : L'aïubas-««d'Mir anglais, à Fétrograd, a reçu l'ordre du gouvernement de quit-tçr l'ambassade de- Péirograd au cas où le goitv-'i n-ituent ritsse actuel publiera t les traités secrets. L-a situation dos Roiunai.13. /duri. li, 25 nov. — On mande de source ve u maiue à la « Nouvelle Gazette d>- Zurich a : La misère a atteint un stade catastrophai «u Moldavie et menace d'en terrer complètement la p t t Rouman e affaibli. Lis popu ation est. pour ainsi d r- fol le de faim et- de froid. Même les tnillionitaire u'eat plus rien mangé que des fev s depuis dés mo's et-ie ravitaillement d : la pjpuiatiou devient un problème insoluble. Le résultat est que lo mora.} d-:s gens excessivoiïjent déptimé, lo p-up e attend im-pa'iemm nt !u paix. On ne $e dis*mule nulle, meut-, que vu la défection de l'armée russe, les sacrifices faits par la Roumanie «ont complètement inutiles et insensée et l'on attend de ia décisio<n en Russie, égaiemeut un rev«reme»i.< dans le sort du peso!. » *pFO'ivé.

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Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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