Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1918, 15 Janvrier. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 05 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/2j6833ph19/
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u ~ — ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger ta abonnsmenls sont reçus exclusivement par tous le» fUREAUX Dit POSTES. Les réclamation:; concernant les abonnements doivent Itre adressées exclusivement au bureau de poste qiii a délivré l'abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois : 2 mois 1 mois : Ff- 6.00 Fr. 6.00 Fr. S.00 TIRAGE ; 125,©©© par jour JOU.RKTAIv QUOTIDIEN IKT13 3E> ï» E> KT13 A. Pff 1? ANNONCES Faite divers et Echo® La Èfgfie, îr. 5 00 Nécrologie 3 CO Annocr.es commerciales 2.00 Annonces financières * 2.00 PETITES ANNONCES. . . La grande ligue. 2.00 Rédacteur en chef : Reké ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne TIRAGE : 125,000 gsas- four ALLEMANDS ~ BERLIN, 14 janvier, midi (Officie'-j : Théâtre de la guerre de l'Ouest. Groupa d'armée du ield-rnaréchai général prince héritier Kupprecht de Bavière : 'L'action d'artillerie est restée généra ement hmitée toute la journée à un feu d'entrave. Dans certains sec.eurs, particulièrement de part et d'au re de Lcns, elle fut renforcée dans la soirée. Des détachements de reconnaissance ont pendre au sud-est d'Armen'ières et au nord de La Vacquerie, deins les tranchées anglaises, et ont fait des prisonniers. Groupe d'année du prince impérial allemand : Engagements de reconnaissance dans la rcg.on de Juomcaurt ci sur la rive occidentale de a M eu»!, la jouriiéë s'est déroulée sans é vénements spéciaux. Théâtre de la guerre à l'Est. EiCji de nouveau. Front en Macédoine. A l'ouest du iac d'Ochnda et du Dob-topofje et au sud-ouest du lac de Do ran, action d'artillerie.Théâtre de la guerre italien: La situation ne s'est pas modifiée. La guerre aérienne. hEllLIN, 12 janvier (Officiel): Dans les premières heures du matin du S janvier 1918, uni avion, violant la nieu'.yalitè suisse, a jeté plusieurs bombes sur la gare de Jiallnach, sur la ligne de Sa eure-Mar-en. Les investigations auxquelles se sont livrés les services de renseignements compilants allemands fmt démontré que, tout comme pjur le jet de tombes du 6 déc. 1917 sur U'S localités suisses de Menziken et dè Muttenz, il ne pouvait en aucune façon s'agir de bombes al-Cmandes. Sur mer. BERLIN, 14 janvier (Officiel): En dépit d'une étroite survcil.ance et d'une fiorilre-action énergiquei fréquemment exécutée aussi par des forces de combat aériennes, nos îous-marms ont coûté dans le canal de la Manche et sur la eôte orientale de l Angle.erre, cinq g-ands vapeurs. La plupart de ces navires étaient lourdement chargés et armés. N. B. — La discussion de la question du tonnage dans la presse ang aise se concentre de pl/us en plus, en raison de ta siiuïtion, s-ur la . ■ nouvelles, dors, que T importance du tannage neutre et de l'accroissement résultant du tonnage al Oman d sa, si, reste au second plan. D y a quelque temps le a Daily Tetsgiaph» constatait qu'en dépit de toutes tes prophéties on ne pourrait pas achever en 1917 plus d'un million et demi de tonnes. Mais a ors même qu'on porterait ce chiffre à , i million 1 i2 (le tonnes, il ne répondrait de loin pas aux espérances anglaises. U n journal technique du 20 décembre, conc de que ce n'est que d'octobre à novembre que la construction des navires marchands a atteint le taux moyen de ' 1913, de sorte qu on pourrait compter sur un Accroissement annuel de deux millions. Le ' ' p Journal du Commerce », du 27 décembre, ■ icrit: « Nous ne nous étonnons pas de ce qu'on dise de nous, que .a construction des mvires ■ marchands con.inue dorénavant d'une façon acte érée. Le désagrément dans ce cas et dans les autres cas connexes avec la construction des navires, c'est que la réalisation des choses que nous désirons est toujours subordonnée aux ca- ' priées de l'avenir. On nous du—constamment que maintenant un changement merveilleux va s'opérer dans ta situa ion. » La dcsî.lusion au sujet de l'échec du programme de ta navigation américaine se man.fes.e également dans la presse anglaise. L'aveu du premier ministre Loyd George disant qu'il s'était trompé quant à la cession du tonnage américa n à VAngleterre, avec la conséquence qu'ile avait dû modifier son çomp.e, produit une impression pénible. AUTRICHIEN VIENNE, 13 janvier (Officclj : De part et d'au re de la llrenta, le feu d'ar-_ 'tUlerie fut renforcé passagèrement. TURCS f; CONSTANTINOPLE, 12 janvier. Officiel. . Reçu© tardivement. Front de Palestine : Dans la région c!u littoral, canonnade un peu plus vivo, binon, action seulement minime. Aux autres fronts, p»3 d'événements. CONSTANÎINOPLE. 13 janvier. Officiel: Pas d'événements spéciaux sur aucun Iront. CONSTANTINOPLE, 14 janvier. — Officiel du 11 janvier. Reçu tardivement. Front de Palestine : bauf des escarmouches do patrouilles et le feu d'artiferifâ habituel, vive action aérienne .Sinon, pas d événement? ei gpéciaux. ... COMMUNEQUES DES ARMEES DE L'ENTENTE FRANÇAIS PARIS, 13 janvier. — Oiueieâ 3 h. p. m. : Bien à signaler au cours d© la nuit en de-jb.0ï>3 de la canonnade habituelle. PAEIS, 13 jaffljrier. —• Officiel 11 h. p. m. : Action d'artillerie ais&ez violent© dans ta région de Pinon au nord do 33ray«H£HrLaoa-îxois. Journée calme partout ailleut?., r, ITALIEN ROME, 12 janvier (Officiel): Sur le haut pateau d'Asago, nous avons '^concentré .noirer feu sur dfcs mouwmients de troupes ennemies à l'arrière du front. Des bat-tenes anglaisa ont. bombardé la région située sur la rive gauche du F>ave, au nord-est du Moneiio. .m Nous avons dispersé des pairoj,i#cs ennemies au nord du monte Melago et sur le Grave de lJapudopo'-i. Nos détachements de reconnaissance ont mêlent thodiquernent harcelé es positions ennemies tv e. établ es à l'est de Cape S de. part Le ; avMXurs br.cann.ques ont descendu quar s la ire appareils ennemis, un cinquième, touché ont par nos aviateurs, est tombé en flammes près tord de Lusiana. ises, Nos aviateurs ont bombardé, avec un succès cens até, des ins aiiahons militaires ennemies dons le val Sugana. ANGLAIS f.O/i LONDRES, 12 janvier (Officie1): 3 a Aujourd'hui, à L'aube, nos troupes ont atta-°,t2" gué avec succès les Iran, liées ennemies établies à l'est de Loos et ont fait quelques prisonniers. Ce main, nous avons repoutsé trois Oilaques ennemies dirigées conre nos tranchée* établies au sud de Lens. . Dans la journée, l'arJUerie alemmdt a été ac.ivs au iud-ouest J,e Cambrai, ainsi que dans r- les environs de Lens et de Messines. Discours de M. PicSion g M. Pichon, BUnUtxe dPs affaires étrangères ''ite français, a pïXMoinaô un long djacours dont voioi quelques extraits: — Ce n'est point par principe que le gou-_ verncaneoit a déc. dé de refuser des passeports "L^s pour Pétrograd. On peut trouver légitime et, pour ma part-, jo n'y vois pas d'inconvénients, que des relations se nouent et qivï des pourpar-^£TB s'engagent entre les sccia-'istes russes et ks soedaliSKS français. J'ai déclare déjà que je n'abandonné nullement 'a Russie, que nous restons en contact avec des hommes politiques russes de ton9 les parts, sans faire de dis-. tlnotion entrû leurs opinions si diverses qu'elles soient. Mais, en dehors de la question de prin-cipc, il y a la question d'opportunité: or, à rn0i Cv point de vue je ne vois aucun avantage à 'an~ retirer pour nous de l'octroi d«s paseepoits ln1 qu'on nous demande. On nous les demanda.à iC"t une heure où 'a situation es» tre-p ob cure peur 7 que nous puissions les accorder : c£ que veulent , j, ks socialistes, en effet, c'est s© mettre en rap-aC port avec le gouvernement maximaliste et son r peicdiimel, et j'aperçois en oo contaot une saur. 2!!° ce de graves périls. En y donoant notre cen.cn tt'nient officiel, nous nous chargerions d'une llSI' partie des responsabilités, et c'ca. es-a que nous s . n'avons pas voulu jusqu'ici et que nous sommes fermement résolus à ne pas vouloir. Nous en-tendons n'avoir rien de oomtatm avec les né-nCs- gociaJons engagé s par l^s maximalistes, parce 0 a que nous avons la preuve que l'Allemagne ne '°in demande qu'à nous entraîner à y partie pFr. 'cll~ Le jour où des propositions de paix nous seront 2"e faites directemeoit, nenis les examinerons et 0''"s ne us y répandrons d'accord avec nos elliés, ma:s il ne peut être question de pr<'ndre part uu à des négociations entaméies par un pouvoir u*-uriMtjeur. JNous soanmes en outre irréduoîiblem lit hos- 1 on tites à l'idée d'une conférence ouvrière inter-!r6S nadonale dont l'ordre dxt jour serait cclui voté ?c" par le parti ouvrier français au congrès de la 1 CS Confédération générais du travail, à Olermont. na~ Ferrant : co congrès, en effet, a proc'amé le '■iue droit pour les fédérations ouvrière® de prendre ca~ part à un© conférence internationale et môme lCn d'en convoquer une si elles le jugent bon. Or, ' va une pareille conférence serait, à mon avis, plus ' au dangereuse encore qu'une ouverture de pour-~l0?' parîcrs avec les maximal'istes. Ouure qu'elle "cs~ provoquerait dans ''opinion publique un pro-°y fond émoi par sa prétention de substituer l'ini-* 1a tiativ© d'un part'i à l'autorité du gouverne-nvan.t, .die donnerait au monde le spectacle s'jU scandaleux d'une réunion où l'on verrait des patriotes français frayer avec les auteurs de la catastrophe sous le poids de laquelle le monde est écrasé. ~-~ rar. Un groupe de socialistes d© la Chambre a adressé aux socialistes russes un manifeste aux formes duquel l'intérot de la Patrie nous fait le devoir d'adhérer lorsqu'il dénonce le danger à©l. d'un armistice et d'une p»'x séparée. M. Trotz-kj y a répondu par une lettre dans laquelle, après avoir msul o lies membres les plus dis-10n' tingués du parti socislis.e français, MM. Guesde, Sembat, Thomas et Vand-rve'de, il abreu-•ie-l" ve d'injures et traite de bandits internationaux ont. les membres respectés du parti des Cadets qui )Mi- n''UB SaI'd-nt fidèlement leur amitié; il parle sur le tan d'un dédaigneux mépris des eccia->Kes i iS:Cg fidèles aux idées de M. Kerensiki qu'il tuel, désigne sous lis nom de EoesJistee, de oonca-liation. Parlant de l'intervention du groupe sa eiafee de oeit® Chambre, M. Trotzki le déclare directement rsepon&able de l'humiliation infligée à la Russie. « Ce que nous voulons, dtt-»S :1, c'est une paix démocratique générale que nous n'obtiendrons que moyennant une lu.te héroïque du prolétar at ouvrier de tous 1 s pays contre la bourgeoisie; or, l'uniou sacrée exclut la possibilité de ceïto lutte parce qu'elle livre m': le prolétariat pieds ©t poings liés à la bour-t'e* geoisii-. » D.'.na une autre lettre que M. Tro.zi adrt's-ln' ' sait au moment de quitter la France à un hom-''„,a me dont j'admire l'indomptable amour de la . x .t T 1 . * -, ... . pairie, a M. Juhs Guesdo, i1 couvrait d inju-res ks membres les plus distingués du parti socialiste et disait : « Chassé par vous, je quitte la France avec une foi profonde en notre pro-10ns chain triomphe. » de Un passage m'a frappé dans la déc'aration bat- socialiste dont la leeurt a été donnée ici le 3 tuée décembre ; c'est celui où l'on nous reproche dg ne rien dire pour 0011 fendre tes audacieuses affirmations de nos adversaires. J'y ai répondu et ues d Ëcours de MM. L oyd George, Balfour, Or.ando et Wiison sont venus peu apiès eon-lirmer ma répons:; oomm'ent prétendre dès lu lors qu'il y a conflit entre nous au sujet d«s buta d<- guêtre? Nous voulons u.ie paix juste ies et durable à trois conditions : le respect ab-de eoIu des traités, la délimitation des torrtxài^s ce.nfotrme au droit des peuples de décider d'eux-\è- niêmes et enf n 'a limiation des armements. es ï_'i est no.r* programme, celui que M. Lloyd George a exposé. Quant à la Société des na-iOr t ons, ce n'est que ia ViC&aire qui peut la créer hé effeoàvementi M. Lloyd George l'a proclamé ès et nous le dise-ns à notre, tenu-. Le message de M. Wifeon confirme de aon côté que les pfin-ès cipes procla nés par lui c.t eCux proclamés par es les Al.iés sont identiques ; il demande 1a suppression des barrières économiques, l'évacuation des territoires russes occupés et des nôtres, le ré.ablssemeut de la Belgqee, do la Roumanie et de la Serb-e et la réparation de l'injuste- t'oe commise eu 1871. Ces. ce passage d® la ies déckraiion du Président qui fut le plus cha--s. leureusement applaudi; le public des aribun-es es »t l':s membres de l'assemblée y ont unauime-es ment marqué leur approbation. Oe message, venant après le discours de M. Lloyd George, H-, <K>nae à nos conditions de paix une poriée mon-m dJa.e; œ qiK noua voulons, c'est que la paix et la justice soient consacrées par la res.auration du Dro,t Vio'é en 1871, un droit bien supérieur au résiliât qu'on veut attendre d'un référendum hypocrite. Tou.es les déclarations des Alliés sent concordantes: cl .se*1 ni b labiés clans 'a forme, elles .es sont identiques quant au fond. M. Albert Tho-|îlt mas nous reproche d'avoir en c^tte circonstance m inqué d'initiative; i] ae trompe. J'ai télégra-u_ ph é à nos Alliés pour leur demander s il n© convenait pes que nous fissions une déclaration 5t commune. La réponse a été négative; tous (s' étaient d'avis qu'il valait mieux que chacun fit ,r' une déclaratiien séparée, puir-qu'au fond i1 n'existait entre nous aucune divergence de je vuCS ■" us M. Moutet interrompant pour demander au ministre dt donrer lecture de cette réponse, M. is_ Pi-ehon riposte : es — J'ignore quelles méthodes adoptera la di- n- p'omatie future; masa la diplomatie d'aujour. à d'hui, je la connais et je veux m'y tenir en à jurant de ne consentir jania s à livrer à la pu- its blicitté Ifs négociations de nos dip'oinutes. a Paris, 12 janvier. — Après le discours de u*r n( M. Pichon, la Chambre a voté par 337 voix contre 145, un ordre du jour exprimant £.a P ccniiance au gouvernement, on 0 ir. ' ~ ~ n Notre confrère « La Belgique » fait suivre; ce °e d scenrs des spirituels ' cominema.res survanis : « Nous ne p rions pas du soin que prend M. Pichon de rendre suspects aux sociahst. s fran. çsiîs, le gouvernement maximalis.e et M. 2" Trotzki. qQ — Ces gens-là, avait dit M. Cachm, ont le mérite de leur sincérité! nt — Ces gens-là, repoud le ministre, sont des malappris, qui foulent aux pieds toutes les convenances et n'ont aucun usage du monde, j-j.. Oe TrotzM insulie à guirlande que veux-tu nos lir scciaiisoes les plus éininents, traite Kerênaki de plat valet et les Cade s de bandit Qu'il voi,-; 3fc en nous, lui pour qui le principe démocratique J prime tout, de faux démocrates sur l'influence et l'arg.nr desquels les bourreaux à la solde ja du Tsar s'appuyaient naguère encore, c'est assez t juste en sonnne. Ma s qu il le dise, quel manque ^ de diplomatie, quelle vu'gaire absence de tact ! Nous ne voulens pas donner à nos amis des passeports grâce auxquels lis iraient se ck.nipru-yr mettre dans la soeiéé de pareils lascars, oub'ier Ug à leur contact les règles de la plus élémentaire [r poiiiesse française. » Qjê M. Pichon s'-n tire ainsi par un© pirouette. Cela le dispense de dire aux socialistfes qui vouai. drai' nt aller à Pétrograd : ie- — N'y allez pas, malheureux! Vous ne savez i© donc pas —• moi, par bonheur, je le sa;s — les qu'à peine débaïqués vous serez conduits par la les belchevistCs à leur Institut Smolny, où ils de livreront en pâture à votre curiosité tous les documents de d.plomatie secret© tombés entre n leurs matas et qu'i's n'ont pu encore oit voulu ux publier. Quand vous les aurez lus, ces docu-ait mente, vous serez au fait de tomes les louches r.iT tractations dans lesquelles les gouvernements >tz- qui ont présidé le nôtre se sont compromis à le, Pé.rograd et ailleurs. Vous connaîtrez la vérité lis- vraie, vous la connaîtrez jusqu'à l'écœurement, .es. jusqu'au dégoût. Rentrés à Paris, vous monte-su. rex l'un après l'autre à cette tribune pour nous ux dire, pour crier au monde... Non, non! Pas [ui de ça, socialistes, mes petits amist L© patron, rie M. Clemenceau, n'entend pas de cette oreil'-e-ia- là, ni son très humble serviteur le pe.it Piohcn t'il non plus. » ca- L0 discours de M. Picfec-n et la presse fraiieaise. Ut- Pains, 13 janv. — En commen.,a<tit 10 résultat [ue des interpellations à la Chambre et en pariicu-i.te lior Le discours de Pichon, la presse française, >ys s'esit divisée eai deux camps, comm» il fallait lut d'ailleurs s'y attendre, d'après ie cours d® la ?re S:ance d© la Chambre. Tandis que les journaux ir- réactionnaires et radicaux de droite ont suivi les explications de Pichon ©n y appJaudissant e®- sans réserve et ©n attaquant L«j sojajistes, m- l'« Humanité » se montre désiilirtsiioiinée de ce la que Pichon fasse encore ?<tujours de îa diplo-ju- matie secrète. Après 1© refus d© Pkjhca de pu-rd blier l'échange de 'a correspondance dip'oma-tte tique au sujet de la nouvelle note politique de :o- l'Entent©, on ne peut réellement plus oauscr d'unité dans les but3 de l'Entente et d'accord 0,n avec les idées de Wiison. 3 La « Lanterne » dit : « Lorsque Olemenoe&u de devint président du Conseil, i1 nous condamna JC JLV -SL^ -XSL ;- à vaincre ou à mourir; Pichon n'avait pas d'au-1 très idées ou d'autres buts quî Clemenceau. ', Hier on admettait que Pichon n© pense pas comme Wiison. Le discours de Pichon inquiète 3 par son pessimisme et manque d'indications po~ s cijique». » 3 Le « Temps » écrit : « De même qu'il y a un an, il y a aujourd'hui des difficultés à sur-s monter, pour donner une forme commune a.ux exigences et aux vœux d a Alliés. Il l'essort des discotu's de Lloyd George-, de Wiison, de ' litil-fouiT ©t de Pichon, qu'il n'existe pas de diff.cu.ltes périuees pour un© conception cosn-î munc des buts de guerre de France, d'Angle. ^ terre et des Etats-Unis; ma.s la France et l'An-5 g ©terre sont liées par traité en c© qui cODcernia l'Italie, la Roumanie, la Serbie et la Belgique. r Tou.es oes forces doivent rester unies telles qu'elles sont groupées. Ni l'Angleterre, ni la Pramoî ne sont en mesure d'obliger certains > de leurs Alliés à res'ireindro leurs buts de guerre ou à changer Leur manière de voir. Chez c©s Alliés même Le désir existe de voir leurs 1 vœux et leurs intérêts à l'unisson des intérêts communs do VAlliance. Si line nouvelle con-5 ception s'imposait, un programme commun devrait avant tout fortifier la confiant© et multi- > plier les énergies. » ' Le « Journal des Débats » dit qu'aussi longtemps que lesi difficultés s'opposaient à une 1 formulation nouvelle et commune d©a buts d© guerre, n'étaient pas vainc 11-S, le moment essentiel de la victoire ferait défaut aux Alliés. » 1 *** ■ 1 ■ ■ Dernières Dépêches Le discours de Lloyd George et les Italiens. Berne, 12 janv. — Turaii, le chef des Socialistes officiels, a déclaré à un membre d© la rédaction de la « Epoca », qu© ce qu'il y Avait d© plus important dans les déclarations de Lloyd George, c'étaut qu'il représentait l'impression du nouveau courant en Angleterre, qui prévoit la conclusion d'une paix rapide. Turati espère que le gouvernement ita ien pourra bLe».ôt fournir des explications plus détaillées. L'Angleterre et la Russie. Stockholm, 14 janv. — Le « Svenska Dagbla. det » apprend d'IIelsingfoirs qu© 250 matielots ©t officiers de mar.ne anglais, appartenant aux équipages des sous-marîns anglais stationnés dans 1a mer Baltique, ont quitté cette villee. Us regagneront l'Aug'eterre viâ Pé<"rograd-Ar-khangel.Jji- reftour en Aafileîerra d& siï Buckanac. Stockliolm, l'i janvier. — L'ancien ambassadeur d'Angleterre à Pétrograd, sir Buchanan, est arrivé vendredi soir dans la capitale suédoise, par le train ordinaire d'-tLapaj?anda. S© ti'ouvaient dan sa euate le général Knox, l'amiral Stanley et plusieurs membres de l'ambassade britannique à Pétrograd. M. Buchanan a poursuivi son voyage samedi après-midi. La crise siinistérielle en Australie. Do Paris: D'après une dépêche de Melbourne» M. Hugh-es serait chargé do la formation du cabinet. L'Angleterre et l'Espagne. Le « Nieuwo Rottcrdarnsch© Courant m apprend qu'une mission britannique, à ia tète d© laquelle se trouve le directeur de la Banque d'Angleterre, s'est rendu© en Espagne afin de négocier un traité économique entre les deux pays. L'éc-hsiage des piisoaaiers de guerre entre l'Allemagne et l'Angleterre. Rotterdam, 14 janv. — Hier matin a eu lieu le débarquement, de9 officiers et d?s homm©s de troup© allemands, prisonniers de guerre en Angleterre ©t qui doivent être échanges ici contre des prisonniers anglais, retour d'Allemagne. L© conseiller de légation Maltean salua les officiers et les soldats allemands ©t leur exprima des remercîments pour tout ce qu'ils avaient fait poux l'Allemagne pendant les c-om-baie et pour c© qu'ils avaient souffert et support© pendant leur captivité. Il remercia tout spécial emèai le Eeutenant-capltaino von Millier, le glorieux commandant du croiseur « Ernden ». Le bourgmestre d© Rotterdam, M. Zinimer-rnann, dans son alloeutioa cl© bienvenu©, dit que l'hospitalité offerte par le gouvernement r.é^rlaada^ était destinée à adoucir les rigueurs de la guerre-. « La ville d© Rottcidiam et l© peu-j»le néerlandais, sont désireux, dit-il, de seooin-dor le gouvernement néerlandais dans cette tâche. Afin de rendre aux internés 1© séjour de Rotterdam agréable, et pour les aider, la ville a offert gratuitement un terrain pour- construire des ateliers et 1a nation néerlandais© réservera un accueil cordial a-ux héros, dont 'a gloire emplit le monde. » Au nom des officiers et deis soldats, Le lieutenant-capitaine von Mùller, que tous Les assistants saluèrent ave© joie, exprima sa reconnaissance au.gouvernement néerlandais, à la vi'lo d© Rotterdam ©t au peuple nêerlan-da'a pour l'accueil cordial qui leur était fait et pour leur généreuse hospitalité. « Le retour de captivité, dit-il, signifie le commencement d'une nouvelle phase de la vie et offre urne occasion de manifester à nouveau son activité dans les professions que l'on exerçait précédemment ou de se préparer à leur reprise. » La réception se termina par une peti,e fête intime. Echec de la mobilisât,ien sn ecque. Berlin, 14 janv. — Du « Berfinsr Tag„blatt »: L-i mobilisation d'Os troupes grecques pour le front de Macédoine, projetée par Venizelo^, a complètement échoué. Le renforcement de la îl&cte koliaodake. Le « Nieuwe Roti©rdamsche Cteurant » annonce que le nouveau cuirassé « Hertos Hen- | driik » sera mis en service le 1er février et par. tira pour les mers du Sud. Mort d'un hérea de '-'air. 1 Berlin, 14 janv. — De Munich au « Lokal Anzeiger » : Le lieutenant-aviateur bav .rois, Max Mùller, chevalier de l'Ordre «Pour le Mé-rite », d© l'équipe de poursuite Boelcike, cet tombé pour sa patrie, près de Cambrai, à la suite d'un accident mortel, et non vaincu, »pcèa avoir remporté sa- 38e victoire aérienne. g D'autre parc, le » Netw-io-rx ru^iraLd. », édi-ion paiiisienne, apprend do Madrid, qu© le •Jonseil des ministres a autorisé son président à proclamer l'état de sièg© dans tout 3 le pays. La situation au Porlval.' 3 Les journaux parisiens apprennent de Lis» • bonne que les partis démocratiqu© ©t révolu-3 tionnair© ont décidé de ne pas participer à 3 la, prodiaine lutte éi©ot©mie, afin d© pro- 2 estier contre la violation de la Constitution, 3 ont, d'après ©ux,t© président Sidonio Pacs, ' esD rendu coupable. Par ordre du nouveau ouveaiiiement de -nombreux clubs politiques nt été feimés. A Lisbonne, on a procédé à des perquisitions, au cours desquelles on a saisi des fusils et des matières explosives, .rieurs personnes ort été airêtéea. i i Effroyable tempête de neige à Cnieaso. L'Agence R eu ter apprend d© New-York , que la viLe d© Chicago est coupée de t©ut©3 les communications par voie feirée, à la suito d'une des plus violentes tempêtes de neige qu'on aïo jamais vues. Toutes les ai-lisiu©s teoiut arreuetis. Il n'est pas possible ue se procurer du lait. Les trains enargés de charbon sont dac;s l'impossibilité d'atteindre la ville. - a La situation intérieure en Finlande. Stockholm, 12 janv. — Du «Dagens Nyheter»; On craint de nouveaux troubles <-'a F a-and©, i'at.itude de la Garde Roe.g® qui est appuyée par la soldate-cjue russe paraissant et© plus en plus menaçante. A Helsingfors, ia Garde itou-ge a péné.ré dans la maison du gouveni-ur-gé-néral et a déclaré qu© ià comme au Sénat, il ne serait p.us .enu ccmpi© d'aucune loi. L© bruit court qu'on medu© av,mt tout un coup de main contre le Sénat et la Diète. j Les Boîscliewiki à Varsovie. . Berlin, 14 janv. — On mande de Varsovie 5 que les délégués russes de Brest-Lituwsk, Joli'©, j iiamenet'f ©t Seiomon, ont assisté aux fêtes des Bc'Sehewiki à Varsovie, DEPECHES DEPECHES (Reproduites ae l'édition précédente.) LES EVEiiEMEiMTS SH EUSSïE. Les négociations de Breiît-Lito^vsk. Breigt-Lit., 12 j. — Au début de la séance plérn'è-re de ce jour, qui commença à 11 h. 30 du marin, 1© président, comte Czerain, fit la déclaration suivante : « Dans 'a séance plénièr© du 10 de ce mois, M. le secrétaire d'Etat de la République do l'Ukraine a remis à la délégation des quttre Puissances alliées la note du secrétariat général de la République de l'Ukraine en date dû 24 décembre 1917, n. 726. C©ite note contenait sons l'alinéa 7 une déclaration aux termes de laquelle la République d© l'Ukraine, représentée par le Secrétariat Général, agissait, d© façon indépendante en matière d'affaires de dre:î international et qu'elle désirait participer à toutes les négociations de paix et conférences au Congrès, à l'instar des autres Puissances. En réponse à cela, j'ai l'honneur de déclarer c© qui suit, au nom des Délégations des quatre Puissances alliées ; « Nous rî-oonmaissons à la Déégation de l'Ukraine le caractère de Délégation indépendants • et de représentation plénipotentiaire de la République ukrainienne indépendante. La reconnaissance formelle de la République d© l'Ukraine comme Etat indépendant resite réservée à l'acte d© conclusion d© paix. » M. Trotzki, qui demanda ensuite 'a- paroi©, exposa ce qui sarit : « En corrélation avec la question qui vient d'être traitée dan.3 la déclaration de la Délégation de la Quadrupliez, je considère comme nécessaire, à titre d'information et pour écarter toute possibilité de malentendus, de formuler la déclaration suivante r. Les conflits qui se sont produits entre le gouvernement, lusse et ]e secxé.ariat général et dont Les côtés effectifs sont plus ou moins connus de tous les assistants, n'ont et n© peuvent avoir aucun rapport avec la question de l'indépendance du peuple ukrainien. De fait, ils sont nés des divergences existant ©ntr© la politique des « Soviets », des Commissaires du P©upie et du Secrétariat Général, divergences qui ont trouvé leur expression aussi bien sur le territoire de l'Ukraine qu'au dehors de ses frontières. En ce qui concerne maintenant la libre disposition effective d'elle-même, qui se réalise pour l'Ukraine, seus la forme de sa constitution en République, ce fait ne peut donner lieu, à aucuu conflit entre les deux républiques sœurs. En considération de ce fait qu'il n'existe pas, en Ukrainie, des troupes d'occupât 011, que la vie politique s'y déroule libremcnt.qu'il n'y exis© ni organisations moyenâgeuses, qui veulent représenter Le pays, ni des ministres partiels nommée par le pouvoir, agissant dans les limites qui Leur ont été tracées en baut lieu. En considération aussi de ce que, sur le territoire de l'Ukraine il existe partout des « Soviets » des travailleurs, soidats et paysans, librement élus ©t qu'aux élections de tous les organes d© l'administira.ion autonome a présidé l€ principe dp l'égalité générale et du scrutin sferet, il n'y a pas ©t il ne peut pas y avoir de doute que le processus de la libre disposition de son sort, par l'Ukraine, dans les limites de ses frontières et dans les formes d'Etat corre«- I DIX CENTIMES s»' année. - N° 1182 - Ed. B

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Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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