Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1918, 22 Juin. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 17 juin 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/542j67bf5w/
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Le Bruxellois B™ année • N° 133S • Ed. B »——: ABONNEMENT (, j Bruxelles - Province - Etranger P Les abonnements sont reçus exclusivement par tous les ! BUREAUX DE POSTES. j v Le s réclamation s concernant les abonnements doivent 1 €tre aVi'sssSes exclusivement au bureau de poste qui a [ délivré l'abonnement, ; PRIX DES ABONNEMENTS : -v 3 mois : 2 mois : 1 moîs : Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3,00 TIRAGE s 125,000 par jour Samedi 22 Juin 1010. 1 ^^'vl^ÀNNONÇES ï ' Faits divers et Echos . V~. , . ; . Laiigne.fr. 5 M Nécrologie , ace Annonces commerciales , . . 2.00 Annonces financières ^ , 2.C0 PETIiES ANNONCES. • . La grande ligne. 2.00 Rédacteur en chef : René ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserno TiRÂGE : 125,000 par Joui DIX CENTIMES JOURNAL QUOTïD'lBîf INDEPENDANT Le Sommeil de Dame Thémis • Ce n'est plus un mystère pour personne que les tribunaux ne siègent plus depuis quelque temps déjà. 1 A la suite de l'arrêté pris par Son Excellence ie Gouverneur Général de Belgique, suspendant de leurs fonctions un quarteron de présidents de chambre, la magistrature a jugé bon de se mettre en grève sous le faux prétexte qu'elle n'a plus sa liberté entière d'action. Elle essaye, par ce fait, de ppser au martyre. ■ La situation actuelle, créée par des gens orgueilleux, prétentieux, et dont la plupart ne sont pas à la hauteur de leur tâche, n'est en aucune façon préjudiciable au Gouvernement allemand, qui le prouve en instituant une nouvelle juridiction qui fonctionne depuis ce matin. Seuls, les Belges en pâtissent, et ils sont légion. Il n'y avait plus moyen, pour eux, actuellement, de se faire rendre justice. Tous les litiges restent en suspens, à la grande joie des gens de mauvaise foi et autres fripouilles du même acabit.Les mauvais locataires disposant encore de fonds en profitent pour ne plus payer le terme, sachant parfaitement que les propriétaires sont dans l'impossibilité de les assigner, et encore moins d'obtenir leur déguerpissement. Les petits propriétaires sont plus malheureux que des ouvriers sans travail. Les créanciers de toutes sortes sont logés à la même enseigne que les propriétaires, ne parviennent plus à venir à bout de leurs débiteurs malhonnêtes * et sont exposés, s'ils en ont beaucoup de ce genre, à mourir de faim dans un avenir plus ou moins rapproché. Les méfaits de messieurs les malfaiteurs, cambrioleurs et assassins de tous genres, se multiplient d'une façon effrayante, et à tel point que ie pouvoir occupant, qui, selon les conventions le La Haye, a la charge du maintien de l'ordre public, a dû se décider à créer des tribunaux composés de juges allemands, chargés spécialement d'appliquer les lois belges. Bref, voilà une situation anarchique dans laquelle ces Messieurs les magistrats, faux mar-:yrs ridicules du droit et de l'honneur, ont con-luit la Belgique. Détail intéressant : ces Messieurs n'oublient jas de passer mensuellement aux caisses de .'Etat pour toucher le montant de leur traitement )t continuent à exciter implicitement les malheureux, par leurs faits et gestes, contre-l'autorité, "es patriotards de la dernière heure vivent de eur traitement comme par le passé et disent aux ravriers : « Crevez de faim, mais ne travaillez pas. Vous seriez des antipatriotes ,etc., si vous icceptiez ds faire quoi que ce fût pour les Alle-nands. » —. " Voilà donc des fonctionnaires, salariés par îe gouvernement, qui, sans motif plausible ni justi-iable, cessent le travail, se mettent en grève et lui ont néanmoins la prétention de continuer à ouir du traitement, des avantages et des préro-ratives attachés à leurs fonctions. Ils feignent béatement de croire qu'ils ont le droit et le devoir d'agir ainsi. «s* Nous ne devons pas et nous ne voulons pas !tre la dupe de ces Messieurs de la magistrature, jui cherchent à se créer une popularité mondiale i laquelle ils n'ont aucun droit; c'est pourquoi ious allons nous permettre de remettre les cho-es au point, et de démontrer d'une façon pé-emptoire et irréfutable que ces magistrats de :arton ont failli à tous leurs devoirs, ont fait preuve d'une pleutrerie-sans nom et n'ont fait ar-êter certains membres du Conseil des Flandres [ue parce qu'ils ont été obligés d'agir ainsi à a suite de l'intervention intempestive de cer-ains personnages du Havre et d'ailleurs. En effet, le Conseil des Flandres existait et onctionnait depuis longtemps lorsque les sus-lites arrestations ont eu lieu. Précédemment, le procureur général et ses colytes se tenaient prudemment dans l'ombre, 'es chevaliers, sans peur et sans reproche, crai-naient anticipativement les difficultés éven-uelles avec le pouvoir occupant. Ce n'est qu'à a suite de démarches pressantes de quelques sé-lateurs et députés patriotards, et sous la menace .e ceux-ci de les faire mettre à pied après la tuerre, que ces messieurs, sortant de leur torpeur et tremblant de peur, ont lancé les deux ameux mandats d'arrêt que l'on sait. La pusil-animité de ces messieurs est établie, et si leur .evoir était de lancer ces mandats d'arrêt, ils uraient dû le faire de leur propre initiative dès s début de la création du Conseil des Flandres, t ne pas attendre qu'on leur mette l'épée dans es reins. C'est clair et net, et ces messieurs ne arviendront pas à expliquer ni à justifier leur onduite. Ils sont définitivement jugés et con-amnés par l'opinion publique, fatiguée de se lisser berner et conseiller par des gens qui se roient tout permis. On ne manquera pas à l'étranger de faire l'é-Dge de la magistrature belge, de déclarer que a conduite a été admirable et héroïque même, n poussera des acclamations en son honneur, te. Déjà, certains prétendent que la* chose a tu eu. Eh bien, ces magistrats froussards doivent ire dans leurs barbe, s'ils en ont! Etre accla-îés et mis sur un piédestal en zinc doré pour voir commis une lâcheté ou une bêtise. Est-ce ssez ridicule ! ! ! Avant que le Conseil des Flandres existât, eux magistrats de Bruxelles furent révoqués ans un intervalle de deux mois,parce que ceux-i s'étaient permis d'attaquer le Gouvernement llemand dans deux jugements rendus par eux. emarquez que le Gouvernement allemand n'a-ait absolument rien à voir dans ces procès, léanmoins, ces deux robins révoqués, dans l'es-oir chimérique de se rendre populaires.et plus pécialement d'obtenir plus tard un siègo à la 'our d'Appel, crurent utile de répondre irso-:mment dans leur jugement à des ques'irns ii'on ne leur avait pas posées, et d'attaquer upidement le pouvoir occupant, qui, nous le ■pétons, n'était pas intéressé dans le débat. Ces deux messieurs, sachant qu'une barrière tfranchissable existe depuis longtemps entre ax et la Cour d'Appel, ont essayé de sauter ;u-essus ; mais ils ont mal calculé leur élan et sont :tombés en arrière. L'une de ces deux illustra-ons a été jadis citée dans l'affaire de Miss Car-stte qui fit naguère tant de bruit. Croyez-vous que messieurs les magistrats pri-:nt ombrage de ces révocations pour proc.am^r . grève générale ? Allons donc ! Ces messidors ; bronchèrent pas, et si la théorie qu'ils ont loptée actuellement est de bonne logique, ils iraient dû l'adopter alors. Leur attente p< ur ïir seulement après l'affaire du Conseil des landres ne s'explique pas et ne s'expliquera is. Ces messieurs sont arrivés trop tard à la iupe, comme on dit vulgairement. C'est de la imédie et de la fantasmagorie pures. Quiconque a eu affaire à la justice, sait qu'on ;ut comparer les procès au renversemtot d une «teille à encre. On n'est jamais sûr du si c-;è, même quand on a dans ses cartes tous les éments nécessaires à cet effet et les ineilleuis outs, et qu'on possède des preuves indisoita-6s de ce qu'on avance. C'est tellement vrai ie les maîtres les plus réputés du barreau de ruxelles et d'ailleurs sont de cet avis et ne sn cachent pas devant leurs clients. En temps normal, messieurs les magistrats, :rs fin mai, sont déjà tellement préoccupés par urs projets de villégiature, que messieurs les rocats n'osçnt plus plaider de causes impomn-s devant eux. et sont obligés de faire xemîttrj s affaires à octobre de l'année judiciaire sui-inte, d'où l'arriéré formidable de 4 à 5 mille faires restées en rac. Nos magistrats, comme nous l'avons écrit prédominent, ne sont pas à la hauteur de lèur che, ne se donnent pas la peine d'écouter les explications des parties, ni d'étudier les dossiers qui leur sont remis pour délibérer. On s'en aperçoit tous les jours à la lecture des jugements, dont la plupart sont plus illogiques les uns que les autres. Ne voit-on pas constamment certains ministères publics abandonner leur siège pendant les audiences, sans se faire remplacer? D'autres,plus intelligents, et pour sauver la face, se faire remplacer, pendant leur absence, par un confrère ou un avocat ami, et revenir deux heures après! Ils ne seront pas au courant du procès, mais émettront, néanmoins, un avis au hasard. Jamais un président de chambre n'a eu un mot de blâme pour les auteurs de ces actes blâmables et répréhensibles au plus haut point, et qui donnent au public une piètre idée de la justice. Cet hiver, nous avons vu et entendu des juges qui, pendant les audiences, s'occupaient de toute autre chose que de celles qui se passaient devant eux. D'autres magistrats se plaignaient du froid, s'informaient auprès des huissiers si le- chauffage du palais était assuré pour le lendemain, etc. D'autres encore montraient des signes -d'impatience pendant les plaidoiries, etc. Certains présidents interrompent à tout bout de champ les avocats, pour les prier d'abréger, et leur demander s'ils en ont encore pour longtemps, ou pour leur faire remarquer que l'heure avance et qu'ils voudraient lever la séance à 11 heures et demie au lieu de midi, etc., etc. Le porto de ces Messieurs est servi vers 11 h. 1/2 au «Bodega», et, comme Louis XIV, ils n'aiment pas de le laisser attendre. Pendant les plaidoiries et sans interrompre les audiences, des juges et des présidents s'entretiennent avec des huissiers, des greffiers, des amis ou des confrères. Si les avocats interrompent leur plaidoirie pendant leur conversation, les président de leur dire : «Continuez, Maître, nous vous écoutons », (d'une seule oreille probablement). Bref, ces Messieurs se moquent des plaideurs comme un poisson d'une pomme, et ne sont heureux que lorsqu'ils peuvent quitter le Palais où ils ne tiennent audience que trois fois £ar semaine, pendant deux heures en moyenne, eur besogne est tellement absorbante et écrasante, que ces Messieurs, sur les conseils de la Faculté Médicale, ont demandé à diverses reprises au Ministre de la Justice, mais en \'ain jusqu'ici, de leur accorder un mois de vacances en plus, du 1er juillet au 30 septembre, au lieu du 1er août au 30 septembre. Ils ont fait mieux à présent, nos bons juges, et nous pouvons nous montrer fiers de leurs exploits. Ils ont pris vacances du 1er janvier au 31 décembre de chaque année. C'est plus fort que de jouer au bouchon dans la neige avec des pains à cacheter blancs.En un mot, c'est le chômage artificiel. Alors que l'extrême limite d'âge pour être mis d'office à la retraite est de 65 ans pour tous les fonctionnaires, pour Messieurs les magistrats, on recule celle-ci à 70 ans, et on va même au delà (suivant les opinions de ces messieurs). C'est un favoritisme excessif et souvent très dangereux pour les justiciables.Est-ce que les études de droit seraient susceptibles de procurer à ceux qui les ont faites la faculté extraordinaire de gravir les derniers échelons du gâtisme beaucoup plus tard que les autres citoyens, médecins, ingénieurs, industriels, etc. Si vraiment la magistrature est si fatiguée, et a besoin de ménager ses méninges à un point tel qu'on devrait lui accorder un mois de vacances supplémentaire, eh bien, qu'on pensionne ces Messieurs à CO ans au lieu de 70 ans, et qu'on ne leur accorde pas de congés supplémentaires. " Les autres fonctionnaires n'ont que quinze jours de congé annuel, et ne s'en portent pas plus mal. Pourquoi, alors que tous les fonctionnaires sont astreints à un certain nombre d'heures de bureau matin et soir, Messieurs les juges ne sont-ils obligés qu'à tenir 3 audiences par semaine ? Ne pourraient-ils siéger tous les matins et rédiger leurs jugements certaines après-midi ? Comme cela, des affaires, quelquefois très importantes, ne devraient pas être scindées. Ce qui est aussi un grand danger pour les plaideurs, surtout lorsqu'on plaide devant des étourneaux, comme c'est souvent le cas chez nous. Tous les avocats sont d'accord là-dessus. Beaucoup de magistrats, arrivés à un certain âge, deviennent intraitables, rendent des jugements plus extraordinaires les uns que les autres, sont d'une humeur massacrante pendant les trois quarts de leur séjour au Palais (ces jours-là, Messieurs les Avocats tâchent de trouver une excuse pour ne pas plaider, parce qu'ils savent que leurs clients pourraient être les premières victimes de la mauvaise humeur de Monsieur le président X ou Z) ; font preuve d'une antipathie et d'une hostilité sans pareilles vis-à-vis de certains avocats. Cette antipathie et cette hostilité sont telles que Messieurs les Avocats qui en sont l'objet, sont obligés de s'en-, tendre avec leurs confrères pour que ceux-ci plaident en leur lieu et place le cas échéant. C'est joli, Thémis, pour ceux qui ne l'approchent pas seulement. La justice, quel beau, mais quel vain mot. Les procéduriers feraient mieux de s'entendre lorsqu'un litige survient entre eux, et de s'en remettre aux dés, c'est-à-dire au hasard. La déformation professionnelle chez 'Messieurs les Juges s'opère très vite. Au bout de très peu de temps ceux-ci ne voient plus, devant eux que des coupables, toujours des coupables, rien que des coupables. Messieurs les Avocats sont tous également d'accord sur ce point. Certains juges d'instruction deviennent des êtres malfaisants et dangereux pour la société. Comme nous pouvons tous être appelés chaque jour, sauf actuellement, chez un de ces Messieurs ; que ceux-ci possèdent des droits illimités qui leur permettent, sjir une simple dénonciation anonyme, de faire agoniser pendant quelque temps leur victime sur la paille humide des prisons, sans avoir à justifier ultérieurement leur conduite, nous avons tous intérêt à mettre la chose en lumière, afin d'obtenir ultérieurement que l'instruction soit contradictoire. Il y a peu de temps, lors d'un procès d'assises sensationnel, Mtre Bonnevie a mis en lumière les ignominies de l'instruction secrète. Plus tard, Mtre Maurice Sohier conseiller communal de Saint-Gilles, a, lui aussi, flétri d'une façon magistrale Finstructiflh secrète et les mauvais juges d'instruction. Feu le ministre d'Etat, Paul Janson, le père du suffrage universel, a proposé aux Chambres législatives une loi nouvelle, abolissant l'instruction secrète, et une autre loi ne permettant plus v* Parquet de correctionnaliser certaines affaires sous prétexte que les accusés ont un casier judiciaire vierge, etc. Le vrai motif de ces correctionnalisations, est que parfois ces Messieurs prévoient l'acquittement certain ou possible en Cour d'assises et qu'ils veulent l'éviter à tout prix. N'est-ce pas scandaleux? Asmodée. L& GUERRE Communiqués Officiels ALLEMANDS BERLIN, 21 juin. — Officiel de midi: . Théâtre de la guerre à l'Ouest Xlroupe d'armées du prince héritier Rupprecîit L'ennemi a continué sur tout le front de violentes agressions de reconnaissance. Elles ont été repoussées partout. Au nord-est ie Merris- et au nord d'Albert, des attaques anglaises partielles se sont écroulées d'une manière sanglante. Croups d'armées da Kronprinz allemand Des attaques locales des Français au sud-ouest de Noyon et des Américains au nord-ouest de Châ teau-Thierry ont échoué. Les Français et les Américains ont subi des terles graves dans ces "v. circonstances. Nous avons gardé des -prisonniers. Au sud-ouest de Reims, des Italiens ont été faits prisonniers. Les grandes installations hospitalières employées autrefois par les Français, et rendues très rtcov. nui s sa bles, dans la vallée de la Vesle, entre Breuil et Moniigny, ont été ces derniers temps deux fois l'objectif de jets de bombes par l'ennemi. BERLIN, 20 juin. — Officiel du soir: Au nord d'Albert, au sud-ouest de N oyon et au nord-ouest 'de Château-Thierry des attaques partielles ennemies ont échoué avec de lourdes pertes.La guerra sous-marine, BERLIN, 21 juin. — Officiel: Le sous-marin commandé par le lieutenant-ca-'pitaine Middendorf a coulé à la sortie occidentale de la Manche et sur la côte ouest de l'Angleterre, quatre vapeurs jaugeant ensemble 19,000 tonnes. Un grand vapeur précieux de 8,000 tonnes a été torpillé lors d'un convoi fortement protégé qui arriva. Tous les vapeurs étaient chargés. BERLINi 20 juin. — Officiel: Hier soir, un de nos commandants de sous-marins les plus réputés, le lieutenant-capitaine Geor-gej a fait devant la Commission principale du Reichstag, uns conférence relatant ses aventures dans la zone de barrage. Les passages de la conférence traitant des mesures défensives de l'ennemi étaient particulièrement ir.téressayits. Ils ont produit l'impression qu'en dépit de l'usage le plus étendu d'avions, de destroyers,de torpilleurs, de chasseurs de sous-marins, df bateaux de pêche armés, de ballons captifs, de barrages de mines, de pièges à sous-marins et en dépit du système d'escorte, nos sous-marins ne peuvent être matés. De même qu'ils combattent les constructions navales, ils combattent également les mesures défensives de nos adversaires victorieux ; les détails fournis par le conférencier mettent également en lumière l'esprit excellent de nos troupes sous-marines. AUTRICHIEN VIENNE, 20 juin. — Officiel: La bataille en Vénétie continue. L'ennemi a répondu à l'écroulement de la majeure partie du front du Piave par de violentes contre-attaques exécutées avec une endurance opiniâtre. On s'est battu avec acharnement pour nos nouvelles positions au canal ds Fosetta, sur la rouie d'Odereo-Treviso et sur le Montello. Dans la région du Mor.lello, le combat a acquis par moments l'intensité de la- grande bataille du Carso. Six fois les Italiens ont lancé leurs colonnes à l'assaut, par endroits. Par suite de ses grandes pertes, l'ennemi fut obligé à engager sans méthode ses réserves qu'il lança dans le combat par divisions et par régiments. Non seulement le groupe d'armées du feld-maréchal von Boroevic a intégralement maintenu la ligne conquise, mais de concert avec les divisions du général d'infanterie, baron Schariczer, il a repoussé davantage les Italiens vers l'ouest, au sud de la route qui mène à Tré-vise. Au sud-est d'Asiago, les Italiens ont marché à l'assaut avec le même insuccès que les jours précédents. La collaboration des aviateurs de bataille aux combats et au service de reconnaissance a été particulièrement brillante. Parmi nos aviateurs de combat, le capitai-he Br-unowshy a remporté sa S,le et sa S^e victoire aérienne, le premier lieutenant von Linke-Craitford, sa 25e et le premier lieutenant Fiais sa c/tSe. TUBC CONSTANT1N0PLE, 19 juin: Front de Palestine , Dans la région du littoral l'activité d'artillerie a augmenté d'intensité par endroits. Nous avons continué le bombardement de Jéricho et des camps de troupes ennemies dans la tête de pont du Jourdain. Des attaques de nos détachements | contre l'embouchure du Jourdain ont abouti à des engagements avec de forts postes de cavalerie ennemie, qui se sont terminés par la retraite, ; frisant la fuite, des Anglais. Nous avons captu-s ré un grand nombre d'armes et de matériel de guerre. français PARIS, 20 juin. — Officiel, 3 h., p. m.: Nos détachements ont pénétré dans les lignes ennemies entre Montdidier et l'Oise et dans la région du bois de Chaume. Nous avons ramené 20 prisonniers. Rien à signaler sur le reste dit front. PARIS, 20 juin. — Officiel, 11 h., p. m.: Lutte il' artillerie intermittente entre M ontdidier et l'Oise et au nord de l'Aisne. Journée calme sur le reste du front. - ,t> : italien ROME, 19 juin: La violence de la bataille au iront de montagnes s'est accentuée hier sur le Piave. La troisième armée a vaillamment tenu tête au puissant effort de l'ennemi. En face de Maserada et de Can-delu, 'nous avons repoussé d'une manière sanglante des tentatives répétées en vue d'opérer une nouvelle percée sur la rive droite du. fleuve. Depuis Fossalta jusqu'à Capo Sile la bataille a continué avec acharnement et sans interruption. De terribles attaques ennemies ont alterné avec nos contre-attaques. Des ébauches de violentes attaques ont été tenues en échec par notre contre-action et se sont brisées à notre résistance. Le combat ne s'est terminé qtie tard dans la nuit. Les vaillantes troupes de notre armée ont été soumises à une rude épreuve, mais l'adversaire -ne put agrandir la bande de terrain où sévit depuis quatre jours le combat. 1,550 prisonniers restèrent entre nos mains. Les aviateurs ont poursuivi leur activité inlassable en participant activement à la bataille au milieu d'une averse. Sur la lisière septentrionale du Montello nous avons renforcé noire position sur la rivière, jusqu'à Casa Cero-na. L'après-midi l'ennemi déclancha deux attaques du saillant septentrional du Monte Sferro dans la direction du sud-ouest et du sud-est. Le premier fut nettement tenu en échec à l'est de la hauteur 279 au nord-est de Giavera. Le second fut bientôt enrayé au sud de la route de San-Mauro-San Andréa. Dans la région du Grappa nous avons repoussé des attaques partielles ennemies et nous avons exécuté {les coups de main heureux. Nous avons fait environ 100 prisonniers. Dans la vallée de la Breniii et à l'est de la vallée de la Frenzela nous avons rapidement enrayé des attaques ennemies. A la lisière orientale du haut plateau d'Asiago nos troupes ont arraché à l'ennemi le Pisso Redezzo et les hauteurs au sud-est de Sasso, qui leur valure7it environ 300 prisonniers. Nos détachements ainsi que des frac-tions de troupes françaises attaquèrent énergique-ment et i onquirent la icollitie de Costalunga en faisant quelques prisonniers. De nombreux autres prisonniers furent faits plus à l'est, par des troupes anglaises. L'attitude des Italiens et des troupes alliées, dans la bataille est admirable. Du Stelvio jusqu'à la nier chacun a compris que l'ennemi ns pouvait passer à aucun prix. Chacun de nos vaillants défenseurs du Grappa a senti que chaque grain de sable de cette montagne historique de la patrie est sacré. (Le communiqué fait ensuite mention des nombreuses catégories de troupes qui se sont distinguées les 13, 15 et 10 juin.) ANGLAIS LONDRES, 19 juin. — Officiel : Nous avons prononcé cette nuit un heureux i coup de main ait sud d'Hébuierne. Dans le secteur de Vieux-Berquin, un de 7ios détachements a attaqué ci reconquis un poste que l'ennemi j avait occupé la nuit du 1', juin. Au cours de ces j combats, nous avons fait des prisonniers et pris ; deux mitrailleuses. Des troupes françaises ont i repoussé une attaque exécutée' par l'ennemi dans i le secteur de Locre. Hier soir, l'artillerie allemande a été; active dans la vallée de l'Ancre et : près de Méricourt: elle a aussi été active la nuit : près de Merris. ' *" '• " ' ' ri*"? Nous avons exécuté hier soir une heureuse attaque au nord-est de Béthune; quelques prisonniers sont restés entre nos mains et nous avons pris une mitrailleuse. A l'aube, des détachements d'attaque ennemis ont été repoussés avec pertes à l'est d'Hébuterne. La canonnade ennemie a été plus active aujourd'hui dans le secteur d'Albert, ainsi qu'à proximité de l'A'icrs et de l'étang de Dikkebusch. <»t» DERNIÈRES DEPECHES La guerre sous-marine. Milan, 21 juin. — Les pertes totales de la marine américaine durant l'attaque des sous-marins allemands, sont évaluées à 21 navires. Paris, 21 juin (Havas). — Le vapeur transport «Santa Anna», qui naviguait sous couverture de Bizerte à Malte et avait à bord des ouvriers indigènes et des soldats, a été torpillé et coulé, sans que l'ennemi s'en aperçût, durant la nuit du 11 juin. Des 2150 personnes qui se trouvaient à bord, 1513 ont été sauvées. Rome, 21 juin. — Un convoi qui naviguait depuis certain temps sans iheident, sous le commandement du contre-amiral Viglioni, a été attaqué le 30 mai par un sous-marin allemand. Le vapeur «Maroncelli» a été coulé et le commandant du convoi, qui est resté le dernier à bord de son navire qui coulait, a péri avec son navire. •* - Londres, 21 juin. — Le vapeur anglais «Oris-sa». jaugeant 5436 tonnes, a été torpillé par un sous-marin et a coulé. Le vapeur américain «Mesterly», jaugeant brut 5000 tonnes, qui rentrait en Amérique de son premier voyage en Europe, a coulé à la côte française, à la suite d'une collision. Amsterdam, 21 juin. — Le vapeur hollandais «Kieldrecht», de Rotterdam, saisi par les Anglais, bâti en 1916 et jaugeant 1287 tonnes, a touché une.mine et a sombré. Amsterdam, 20 juin. — On mande de Rotterdam que le vapeur hollandais «Alcor» jaugeant brut 3,551 tonnes s'est échoué près de Halifax. Ce vapeur appartient au nombre de ceux qui ont été réquisitionnée par l'Amérique. Les effets ds la guerrs sous-marlna Berne, 21 juin — Une dame revenue d'Angleterre il y a 3 jours écrit à un officier de marine : « En Angleterre, la débâcle avance promptement ; depuis -votre départ, les comestibles et les matieres premières se sont encore beaucoup raréfiés. Pour l'été, il n'y a absolument pas de viande fraîche ; il faut se contenter d'une demi-livre anglaise _ (227 gr.) de viande congelée de qualité inférieure. Un tout petit poulet coûte 25 shillings, alors qu'il y a trois mois, on obtenait un beau poulet pour 7 shillings et demi, comme vous le savez. L'entrain pour la guerre est entretenu par une gigantesque propagande à l'affiche, au moyen de laquelle, en combinaison avec les moyens les plus bas, on attise la haine contre l'Allemagne ; ainsi, par exemple, une de ces affiches représente une sœui de la Croix-Rouge qu'un officier anglais supplie de lui donner de l'eau_, mais, plutôt que de la lui donpeT, elle la lui montre de près, puis la verse dans, le sable en ricanant, tandis que deux officiers allemands s'esclaffent à côté; comms, morale, à peu près ceci : c'est contre ces esprits que nous devons faire la guerre, souscrivez donc aux bons d'épargne nationale. Berlin, 21 juin. — Nulle part, on n'observera mieux le grand fttccts des sous-maiins allemands qu'en Angleterre même. Un Allemand, dernièrement revenu d'Angleterre, donne, à ce sujet, de remarquables indications, publiées dans la «Gazette de l'Allemagne du Nord» en tant qu'impressions d'un prisonnier interné; on y lit entre autres : « Que de fois n'ai-je pas entendu dire que les Américains allaient venir au secours de l'Entente. On n'envisage pas la possibilité d'un aveuglement tel que celui des Anglais lorsqu'il s'agit de l'apport américain ! » L9 bombardament ds Paris Milan, 21 juin. •— Du^eSecolos : Le nombre des victimes du bombardement de Paris, depuis le 2e tiers du mois de mars, a atteint 400 le 1er iuin, y compris les légèrement blessés. Bâle, 21 juin. — Du «Temps» : Le cinquième de la défense aérienne de Paris a été confié à des- aviateurs américains. - % La mouvement contre Clemenceau. Lugano, 21 jum. — D'après le «Schweize-rische Presstelegraf», Alfred Capus attire dans le «Figaro» l'attention sur le mouvement contre Clemenceau ; les chefs de ce mouvement sont manifestement les députés socialistes ; leur tactique consiste surtout à mettre le président du conseil en contradiction avec Wilson, dont Clemenceau fut autrefois l'antagoniste ; ils invoquent également la divergence de vues invincible entre lui et la classe ouvrière ; le mouvement serait très défavorable à la France et l'on ne devrait pas permettre auxl adversaires de Clemenceau qu'ils représentent ce dernier comme gâteux ou fou. La position de M. Clemenceau. « Le Populaire du Centre » annonce que les efforts de M. Clemenceau pour renforcer le cabinet de deux ancien; présidents du Conseil, sont restés vains, les deux hommes politiques qu il visait ayant montré peu d'empressement à donner suite à sa proposition. Le journal dit qu'on parle de nouveau, à ce sujet, du « tigre mourant ». Les deux personnalités dont il est question, MM. Briand et Barthou, sont en lutte pour le pouvoir; mais il se pourrait qu'un troisième larron survînt. Une motion pacifiste au Parlement anglais. La Haye, 21 juin. — A la Chambre des Communes, M. Morell ,dont on connaît les sentiments pacifistes, a présenté la motion suivante : « La Chambre demande au Gouvernement qu'il s'engage à ne laisser passer aucune occasion de régler par compromis les problèmes soulevés par la guerre ». Justifiant sa proposition, M. Morell a dit « que les traités secrets conclus avec les gouvernements alliés devaient faire l'objet d'une revision, car dans leur forme actuelle, ils ne sont pas en harmonie avec le but que s'est assigné l'Angleterre, en prenant part à la guerre. A son avis, ils constituent un obstacie à la conclusion d'une paix démocratique. M. Morell a ajouté que la nation anglaise suit avec une émotion intense la marche des événements. Elle a le droit d'exiger du gouvernement qu'il fasse une déclaration nouvelle sur ?es buts de guerre et dise s'il entrevoit la possibilité d'atteindre ces buts et par quelle voie? Dans tous les pays belligérants, on constate un mouvement grandissant en faveur d'une paix à des conditions raisonnables, capable d'amener la fin de la guerre. » Le député socialiste Snow-den a appuyé la motion Morell. La Chambre des Communes a décidé de passer à l'ordre du jour. Le vicomte Grey et la Ligua des nations. Amsterdam, 20 juin. — D'après Réuter, le vi-:omte Grey aurait écrit, relativement à une Li-ïue des nations, une brochure renfermant entre lutres les considérations que voici : . « En cette guerre, il y a en jeu plus que l'exis-;ence des différents Etats, dIus même que le ;ort de tout un continent. C'est toute la civilisation moderne dont il s'agit, car elle risque de :ouler à fond si les nations belligérantes et mène les neutres ne retirent aucun fruit de l'expérience durement acquise. Une ligue à l'effet de garantir la paix mondiale ne sera pas seulement •endue impossible, parce qu'elle l'a toujours été usqu'ici. La première condition à réaliser, c'est nie ses principes reposent sur une conviction sé-ieuse chez les dirigeants responsables de ces 2tats, condition qui ne se trouvait pas réalisée ivant la guerre. A quel degré l'est-elle à présent ? Avec quel degré d'assurance le président kVilson pourrait-il- répondre affirmativement ? Et cela suffit-il pour donner un regain de vie à la conception d'une Ligue de3 Peuples ? Pendant plus de deux ans, Wilson et sa nation purent, en tant que neutres, observer et conclure. L'une de ces _ conséquences fut de déclarer la guerre à l'Allemagne pour sauver le monde d'une catastrophe; 1'auire fut la conception d'une Ligue des Peuples. Les gouvernements alliés ont lutté pour le même idéal de liberté et d'humanité, et, en même temps, pour sauvegarder l'existence de l'Europe. En Angleterre, l'idée d'une Ligue des nations a été favorablement accueillie. » Grey, après cet éloge des alliés, se tourne du côté de ceux qui ont besoin d'être purifiés. Le parti militaire allemand est et reste hostile à ce programme; s'il reste au pouvoir, l'Allemagne sera hostile à la Ligue des nations. Et il n'y aura rien à y changer si le peuple allemand n'arrive pas à la conviction qu'il faut préférer la sécurité en vertu du droit,- stipulé par les traités, aux dangers encourus pour faire prévaloir ses vues par la force. Remarque de l'Agence Wolff : Cette brochure de Grey paraît au moment où l'Entente, en particulier l'Angleterre, peuvent de moins en moins dissimuler que leur Ligue des nations est tout simplement un trust économique anglo-saxon, destiné à l'étranglement de toute concurrence étrangère. Le, procédés anglais et américains en cette guerre nous enseignent que les neutres ne seront pas en posture plus avantageuse que les Centraux si cela ne fait pas le compte des Anglais. Le refus du passeport de M. Troolstra Amsterdam, 20 juin. — L'agence Wolff apprend de source autorisée que la nouvelle d'après laquelle le gouvernement anglais aurait l'intention de refuser à Troelstra un passeport pour Londres, se confirme. Le gouvernement anglais craindrait notamment que ce voyage ne donnerait lieu à des incidents désagréables parmi les marins anglais. La Haye, 20 juin. — A la suite de la décision du gouvernement anglais de ne pas accorder de passeport à Troelstra, le « Nieuwe Courant » s'en prend aux excitations de presse du « Tele-graaf », journal non-hollandais et anti-hollandais et à son fameux correspondant anglais Vander-veer. « Nous ne doutons point ». dit le « Nieinye Courant », « que l'Anglais ordinaire qui a davantage le sentiment du bon ton et de l'honneur que ces messieurs,éprouvera le même mépris pour ces excitateurs, que les Hollandais qui se sont laissés aveugler par leurs -sympathies pour l'Entente. » Un bloc parlementaire en Italie. Rome, 21 juin. — Le nouveau bloc parlementaire se composera de députés anti-interventionnistes de la gauche,de socialistcs-réformistes. de radicaux, de démocrates et de libéraux. Ce bloc dont la constitution est imminente comptera environ cent députés. Perte d'un vapeur italien. Rome, 21 juin. — Un convoi, placé sous le commandement du contre-amiral Viglione, et qui avait fait une série de traversées sans avoir été inquiété, a été attaqué dans la nuit du 30 mai. Le vapeur « Maroncelli » a été torpillé et a • sombrç. Le commandant du convoi, qui était resté le dernier à bord de ce vapeur, a été englouti avec celui-ci. L'accord commercial anglo-suédoÏ3 Stockholm, 20 juin. — La convention commerciale entre la Suède et l'Entente au sujet ds laquelle une explication officielle du gouvernement donne des indications précises, est ' accueillie ttvec peu de satisfaction par la plu-part_ des journaux militants. La critique est particulièrement acerbe chez ceux de la droite; par exemple, on Ht dans le « Stockholms Dag-bladet» : Malgré la grande réserve, le communiqué laisse une forte impression de la rigueur des temps, surtout de la pression inconsidérée que subissent forcément les neutres de la part des pays intitulés les champions des petites nations.^ Nos apports sont précisés clairement et sans équivoque, dit-il, mais quant à ce que vaut la contre-partie, on ne peut être fixé que par ■une certaine expérience. Même cloche chez l'eAftonbladet» et l'«AUe-handa», qui déplorent de voir, en vertu de la convention, 200,000 tonnes de tonnage suédois forcées de traverser la zone dangereuse. Le «Svenska Dagbladet» est particulièrement mécontent de ce que l'Entente, en fait de contre-valeur pour les apports suédois, ne fait entrevoir que la possibilité, pour la Suède, de se procurer des vivres sans avoir à abandonner son attitude neutre. Encore n'y a-t-il là aucune garantie; on pourrait douter, si en réalité, Pin- .*». formation gouvernementale ne dépeint pas la détresse comme corollaire de la convention. Les « Stockholms Tidningen » émettent une réflexion amère : il est certain que la Suède. doit payer par des sacrifices très importants son droit d'importer des marchandises de l'étranger. Au demeurant, le journal estime qu'il v a lieu d'attendre pour voir combien de marchandises seront expédiées. Le «Dagens Nyheter», organe eu g-ouverne-ment, se fâche tout de bon au sujet de- cette ■critique, et dit qu'elle serait plus compréhensible _ si, en même temps, il lui était poss.-ole d'indiquer une autre issue. Le «Soziaîdemokraten» déplore la brièveté de l'information gouvernementale tout en faisant ressortir la nouvelle qu'il y a déjà une importent quantité de blé panifiable et de; fourrages en route pour la Suède. Constitution du ministère do Grimée. Kievv, 19 juin. — D'après un télégramme arrivé d'Odessa, on trouverait, dans la «Poslodnija Nowosti», la nomenclature suivante des membres du cabinet de Crimée : Solkewitch à la présidence et au portefeuille de la guerre, Nalban-dow à l'intérieur, Kelser à l'enseignement, Free-man au commerce, le prince Galitzin à l'agriculture, le comte Tatischkchen (ex-directeur de la Banque de l'Union, à Moscou) aux finances, Tchirykow aux affaires étrangères et le capitaine Gendre à la marine. DÉPÊCHÉS Les combats au front de l'Ouest Berlin, 20 juin. — Le 19 juin, les gares ennemies d'Abeele et de Godewaarsvelde, ainsi. que les installations de la gare d'Amiens ont été bombardées par un lourd feu plat allemand. Des compagnies d'assaut allemandes ont pénétré le matin du 19 juin au nord-est de Se'che-prev, dans la forêt de Remières, percèrent en partie jusqu'à la lisière méridionale de celle-ci, occasionnèrent à l'adversaire américain les plus lourdes pertes sanglantes et lui firent plusieurs prisonniers. Les combats en Italie. Bâle,20 juin. ■— On mande de source parisienne autorisée que la canonnade a causé à Trévise, à Bassano, à Schio et à Asolo, des dégâts plus considérables qu'on ne l'avait cru d'abord. L'artillerie italienne et française fait ce qu'elle peut pour contrecarrer cette action. L^ supériorité numérique des canons autrichiens se fait sentir d'une façon particulière, depuis qu'ils occupent leurs nouvelles positions d'atta.que. Le «Times» annonce que l'attaque autrichienne s'étend et que la situation au Piave est sérieusement menacée, mais que néanmoins il ne faut pas craindre une répétition de la catastrophe de l'Isonzo. Le correspondant du «Matin» suppose que les grands combats se continueront sur l'étendue du front longue de 15 km. qui va de Piano à Andra. Du «Corriere délia Sera» : A Padoue et à Venise, on entend sans interruption le grondement du canon. On ne peut point dire çtue l'activité combattive se soit ralentie.

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Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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